au tour de cyprien!

dans le bastion des indigènes argentins...

Le 29/05/11, 3:37

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Ce n'était pas prévu que je reste aussi longtemps dans le nord de l'Argentine mais j'ai eu le coup de foudre pour ces paysages montagneux arides et dantesques. Je me suis arrêté à chaque fois dans plusieurs villages qui bordent la route. C'est une région très pauvre et qui offre un contraste saisissant, on n'a vraiment pas l'impression d'être en Argentine. On est loin des ambiances festives, des buildings de Buenos Aires ou encore de la verdure de la Patagonie. Les gens sont tous d'origine indienne. Ils sont rudes, on comprend pourquoi cette région a été la premère à être libérée des espagnols, on sent dans leur regard puissant un peuple courageux et avec beaucoup d'histoire. Ils sont beaucoup méfiants mais une fois un sourire échangé, il deviennent curieux et communicatifs.

Le premier village où je m'arrête est Tilcara coincé entre 2 quebradas. Ce fut un centre stratégique pour les Incas, grâce à la rivière qui passait, ils pouvaient cultiver la terre et fabriquer des maisons avec l'argile, c'était aussi un bon mirador pour voir arriver l'ennemi. Maintenant on peut visiter la plupart des ruines de Pucara. Certaines ont été restaurées, elles sont faites de pierres,d'argile et de paille. Un musée expose les différents objets de poterie retrouvés ou accessoires de beauté.


On s'aventure dans la montagne pour voir une gorge. C'est sous un soleil de plomb que l'on fait l'ascension. On fait l'émouvante rencontre d'une bergère de 83 ans qui mène ses chèvres là haut à plus de 3000m d'altitude et parcourt chaque jour bien 10 km. Son chapeau vissé sur la tête cache ses cheveux gris et plonge son regard dans l'ombre comme si elle avait envie de garder des secrets. Sur ses lèvres, sa salive est sèche, un mélange de sang vif et de feuille de coca, ses dents doivent être un ancien souvenir... ses bas dessinent des mollets fins mais encore fermes,elle ne se laisse pas distraire par notre présence, elle veille sur son cheptel comme le lait sur le feu, d'un cri rapide et aigu, elle rappelle son troupeau, malgré ses articulations déja usées par la vie, elle n'hésite pas à jeter une pierre pour remettre dans les rangs son troupeau. D'un signe de la main, je m'éloigne de cette femme qui restera pour moi un personnage marquant. J'aurais aimé lui poser plus de questions ,son coeur et son esprit doivent renfermer plusieurs trésors... elle qui a traversé le temps, son visage en témoigne. Mais par respect , je m'incline et passe mon chemin tandis qu'elle continue à garder ses secrets. Je repars avec le sourire et un coup de fouet qui te fait beaucoup réfléchir.

Le soir, avec Valérie nous allons dans une pena. C'est un restaurant où des musiciens viennnent jouer de la musique traditionnelle, flûte de pan, chango, percussion et guitare. On rencontre Miguel qui tient une pena dans la ville, c'est un musicien originaire de cette région qui a vécu pendant un moment en France pour vivre de sa passion. Il nous propose ses services pour nous faire visiter la région avec sa voiture. il nous montre des villages un peu isolés et nous joue des airs de flûte dans la vallée. On passera la nuit à Humahuaca.
Le lendemain nous rejoignons Iruya, nous passons par des chemins étroits et sinueux où le chauffeur n'a pas le droit de se louper. Le village est à 40km de la route goudronnée, il est vraiment atypique, les ânes se baladent en toute quiétude dans les ruelles pavées, les enfants jouent sur la place principale et les adultes ont déja bien entamé l'apéro, ils titubent se tenant par les épaules pour éviter la chute... Nous dormirons chez l'habitant, Celestino un pépé rencontré dans la rue, il nous propose son gîte... le soir je rencontre Alexandro par hasard dans les ruelles( le mec avec qui j'avais passé une soirée dans la boite de nuit des indigènes) , on s'attable pour fêter nos retrouvailles.

Maintenant Valérie, Alexandro et moi partons en bus à La Quiaca, ville frontalière avec la Bolivie, pour passer la nuit. Nous traversons au petit matin la frontière. La suite sera en terre bolivienne sur l'altiplano À 5000m d'altitude....

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Posté par cyp_13

Par les sentiers battus...

Le 22/05/11, 1:49

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A la Rioja, mon chemin se sépare avec Hervé, il monte directement à Salta par manque de temps, tandis que je choisis de remonter au nord de l'Argentine par les sentiers battus et la route 40. Avant de monter dans le bus je fais la conaissance de Valérie une instit française, en vacance 6 mois, vive la fonction publique! On se rend à Cafayate une bourgade perdue au milieu des vignes. Quand on arrive dans le village on sent le changement, en effet le nord de l'Argentine est dominé par les communautés indigènes descendant des incas. Cafayate est connu pour son torrontes, un cépage produisant un vin blanc sec aromatique. On loue des vélos pour visiter l'autre point fort de la région, la quebrada de las conchas, le concept de la journée est simple, mettre les vélos dans un bus qui nous dépose 50 km plus loin, ensuite le retour sera pratiquement que de la descente, facile comme ça! Bon la quebrada est une vallée où la nature a sculpté et peint tous les flancs de la montagne sur plus de 40 km, les hommes ont juste donné des noms souvent évocateurs à ces oeuvres d'art. On découvre une quinzaine de lieu, les gorges du diable, le crapaud, l'amphithéâtre...l'obélix entre autres! Je ne sais pas qui est l'artiste de ces scènes, dieu vous diront certains, ce jour là il devait être dans un sacré état de délirium tremens pour pouvoir créer un chef d'oeuvre pareil!! La vallée sauvage, aride est composée de couleurs chaudes allant de l'ocre rouge sanguinaire au vert et en passant par le jaune. Les formations rocheuses sont irréalistes!! Quand on pénètre dans la gorge du diable, on ressent une énergie palpable grâce aux pierres qui t'entourent, les différentes couches de sédiments dessinent des lignes en forme de vagues presque psychédéliques qui donnent l'impression de t'absorber! Donc nous serpentons la vallée au milieu de ces paysages spectaculaires.
J'avais quitté Hervé depuis 2-3 jours et je ne sais pas pourquoi mais j'étais en train de penser à lui, je me disais qu'il faut que je revoie ce gars plus tard! Et dans le même centième de seconde, une voiture me klaxonne... à travers le pare-brise, je vois s'exciter sa ganache de basque barbu, incroyable coincidence, je commence à croire en toute cette énergie qui nous entoure et aussi à ce que Chetron(le vieux homme des bois rencontré à el Bolson)me disait
- dans le futur internet va cesser de fonctionner et les humains déveloperont d'autres techniques de communication comme la pensée. Cet illuminé ou allumé a peut être raison! Bref, après quelques embrassades , je continue avec Valérie notre route à travers ce musée de la nature à ciel ouvert, nous goûtons un fromage de chèvre élaboré par un paysans du coin! Sous l'oeil des lamas on apprécie ce repas!

On est Samedi soir, parfait pour sortir, je rencontre Alexandro un porteno avec qui je vais dans une boite. Mais attends, ici la boite ou plutôt hangar est gardé par la police, et il se trouve que j'étais le seul blond bouclé au milieu des indigènes! À chaque regard je déclenchais les sourires des filles dont certaines se cachaient derrière l'épaule de leur copine!! Les gars eux ne me couvraient pas de sourire mais plutôt ils me rinçaient à coup de litres de bière! Dans une buena onda totale, tous ensemble nous déchirons le dancefloor au son du groupe folklorique présent!!!

Après concertation avec Valérie, on décide de rejoindre Cachi à 170 km d'ici, par la route 40, cette légendaire route au même titre que la route 66 au états-unis. La différence est qu'elle n'est pas goudronnée, un bus passe tous les deux jours ( ce n'est pas un blague), et sur un tronçon de plus de 40 km les bus ne circulent pas, il te le précise bien avant de t'engager sur cette route!! il faut te démerder!! Ah ouais mais nous on fait comment? Ils sont bien gentils mais genre tu dois trouver un lama qui veule bien te porter sans que tu te fasses cracher à la gueule...!! Pas de chance pour nous , le bus ne part que demain soir. L'aventure c'est l'aventure, on commence par sortir nos pouces, on est pris à bord d'un pick-up par une famille qui se rend à un fête de gauchos un peu plus loin, l'occasion de partager un repas avec eux!! Bien sûr après la famille retourne d'où elle vient et nous nous continuons le stop dans la direction opposée, 3 longues heures à attendre le messie, aucune voiture à l'horizon,même pas de lama!! Assis sous un arbre au bord de la route , les charognards commencent à nous guetter...
Un jeune nous prend et nous dépose 50 bornes plus loin dans le petit village de montagne à Angastaco, on est à plus de 2600 m d'altitude, on trouve refuge chez un vieu papy, petit match de foot avec les jeunes du village et je m'éteins sans difficulté dans mon lit.

À l'aube on réussit à attraper rapidement une voiture qui va à Molinos le village suivant. On visite une église coloniale magnifique, la charpente est en bois de cactus. Ses deux clochers abritent chacun une vielle cloche fissurée par le temps. On quitte cette ville pour rejoindre le croisement et la route 40, trois km plus bas. Il nous reste encore 60km pour rejoindre Cachi, on recommence le stop, 3 heures passent, 40 degrès, le soleil est au zénith, les arbustes sont trop petits pour avoir de l'ombre, l'eau de notre bouteille diminue à vue d'oeil, mes boyaux se tordent dans tous les sens, toujours pas de voitures et les charognards pensent déjà à prendre leur revanche...!! Je m'avance vers une maison en pisé( d'argile et de paille)pour demander un bout de pain, la vielle dame qui me reçoit m'offre les 5 meilleurs empanadas de ma vie!! Ravigoté, ensuite tout s'enchaine, un couple polonais en 4x4 qui a eu la bonne idée de passer par cette piste nous conduit directement`à Cachi!! Ici nous rencontrons, un suisse qui vit depuis 5 ans là. D'après lui, il a reçu un message dans un rêve qui lui disait de dessiner une étoile dans la montagne, il s'est exécuté et depuis 5 ans à cet endroit il observe de temps en temps des ovnis. son rêve? Se faire capturer par les hommes verts!
Le lendemain nous reprenons la route avec les polonais direction Salta. On traverse une autre quebrada, ces montagnes aux couleurs changeantes parsemées de cactus nous laissent sans voix...

A Salta, une des plus belles villes coloniales d'Argentine ne vaut pas celles d'Amérique centrale. Il y a beaucoup de musées, on visite celui où est exposé la momie d'un petit garçon retrouvé au sommet d'un volcan en 1999. En parfait état, conservé par le froid et le manque d'oxygène dû à l'altitude, ce musée nous montre comment étaient exercés les rituels des incas et comment ils choisissaient et sacrifiaient les enfants! Âmes sensibles s'abstenir!

Maintenant je fais route vers le nord et je m'approche de plus en plus de la Bolivie... Un des pays qui m'a toujours le plus attiré...

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Posté par cyp_13

Destination lune!!

Le 20/05/11, 2:19

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La région de Mendoza est surtout connue pour sa route des vins les bodegas se succèdent le long de la route plus exactement dans le village de Maipu. Hervé, le kiwi et moi enfourchons les vélos et partons pour une journée de dégustation... On verra bien pour le retour si les jambes tiendront le coup ou plutôt les coups! En tant que français qui se respecte on achète avant la tournée des caves un peu de fromage , sauciflar et pain maison de quoi bien apprécier le vin.

On commence la visite du musée du vin tant que notre esprit est encore lucide et pour donner aussi une note intellectuelle à cette journée de pochtronade euh... dégustade..!! Après la première visite de la cave Ruttini, une cave industrielle, il est temps d'aller dans une bodega plus familliale et de sortir l'Opinel. Plus besoin de visiter les installations, on l'a fait dans la cave précédente, on n'est pas non plus venu acheter du terrain, nous ce qu'on veut c'est passer aux choses sérieuses!! Traigan vino calajo!! L'hôte de la bodega nous conseille la dégustation avec les 3 meilleurs crus de la cave, avec un accueil chaleureux et de l'humour on se laisse convaincre facilement! On commence à sortir tout notre attirail, nos fromages et saucisson. Tels des gaulois, et oui le néo-zélandais aussi, on se remplit le gosier, les autres touristes attablés plus loin nous regardent la langue pendue et la salive dégoulinante! Le soleil frappe sur la terrasse comme le vin sur notre tête.

Depuis notre table on domine tout le vignoble!! Malgrès ce lieu magnifique et ces moments de partage nous décidons de partir dans une autre cave, celle tenue par un français, on dégustera encore et encore du vin , sans oublier la goutte pour la PACHAMAMA! Et oui la terre mère en Inca, celle qui nous nourrit... un peu de vin versé sur le sol suffit à remercier la PACHAMAMA de nous donner ce breuvage! On décide de revenir à la deuxième cave car l'accueil et le vin étaient très bons!! Christiano le propriétaire est surpris de nous revoir et nous sort le grand jeu, embrassades et accolades, il nous propose une bonne bouteille de Syrah que l'on déguste avec le coucher de soleil sur les vignes. Le temps est venu de rendre les vélos, mais ce n'est plus la même histoire car avec 4 grammes dans chaque jambe, nous voilà en train de jouer les funambules sur notre vélo! Arrivé bouracho pas sain mais sauf, on fait du stop pour rentrer à notre auberge à Mendoza.

Le lendemain direction San Augustin de la vallé Fertil, point de départ pour visiter le parc d'Ischigualasto, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et connu sous le nom de la vallée de la luna! On fait une excursion en voiture jusqu'au parc. On jalonne des chemins poussiéreux à travers des paysages somptueux et irréels sculptés pendant plus de 180 millions d'années par le ruissellement de l'eau dans les méandres du canyon. On laisse l'imagination s'emparer de notre esprit, les yeux grands ouverts on a l'impression d'être sur une autre planète! Je marche pieds nus dans cet océan de poussière pour mieux m'imprégner de l'énergie que dégage ce lieu!! Paradis des paléonthologues, en effet l'érosion a permis la découverte de plusieurs ossements de dinosaures dont le cousin du Tyrannosaure ou encore du Vélociraptor. C'est le seul endroit au monde où l'on peut distinguer sur la montagne 3 périodes différentes de l'histoire de notre planète sur un même site. Les roches sont hallucinantes, elles sont composées de glaise , de pierres rouges et de cendres volcaniques. Les cactus et les buissons qui parsèment la vallée désertique apportent une touche supplémentaire d'étrangeté.

De retour du parc, Hervé et moi disons au revoir à Dan qui va à Buenos Aires. Nous entamons un pari, rejoindre en stop La Rioja une ville à 4 heures de route de San Augustin. C'est dans un élan de folie, car il faut que tu comprennes qu'ici il passe un bus tous les deux jours ( et c'est pas une blague) et que tu saches qu'il y a plus de chevaux que de voitures!! Après quelques accords d'harmonica joués avec Hervé, un camion nous prend au bout d' 1h30 et nous propose de faire une cinquantaine de bornes!! Il nous dépose à un croisement où la route part en direction de la Rioja. c'est un petit coin perdu au milieu de la pampa! Il ne reste qu' 1H avant que le soleil ne disparaisse derrière les montagnes. Deux voitures passent mais sans succès pour nous, on marche 3 km avec les sacs pour rejoindre une maison et pouvoir passer la nuit au moins sous le auvent. Et comme par miracle, une femme arrive en voiture et nous conduit à un endroit où s'arrête un bus. Celui-ci part en plus pour la Rioja, Halleluyah on ne dormira pas dehors!!! [spoil]

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Posté par cyp_13

rencontre du 3 eme type

Le 07/05/11, 1:05

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Dans le bus pour el Bolson , je rencontre marino un hippie argentin qui bourlingue dans toute l'amérique du Sud. Il vend ses bijoux fabriqués soi-meme pour pouvoir continué de vivre d'amour et d'eau fraiche. je rencontre aussi Pierre un prof de musique français qui trimballe sa gratte partout. Marino nous conseille de le suivre jusqu'à une auberge d'un pote à lui. Personne est là pour nous recevoir, seul hervé un basque de Biarritz et un argentin jouant de l'harmonica nous accueilles. À peine ma chambre investit, nos amis musiciens se lancent dans un boeuf qui durera 2-3 heures, nous sommes absorbés par le rythme et la variété de styles joué. ils jouent à tour de role du saxo, guitare, harmonica, guimbarde, chaud comme des barraques à frites on continu la nuit dans un bar.
Je rencontre des rugbymen qui m'invitent à leur prochain entrainement et termine la soirée avec Pierre et Hervé. Nos accents français font craquer le coeur des argentines, comme quoi etre français a quelques avantages...

El Bolson est un petit village où dans les années 70 une vague de hippie envahirent ce petit paradis coincé entre les montagnes. Décreté anti-nucléaire et écolo, le village a gardé un peu de cette esprit, beaucoups d'artistes viennent exposer sur le marché 3 fois par semaine leurs créations. J'en profite pour m'acheter mon maté, ma bombilla, fait artisanalement, c'est le nécessaire pour boire le maté, la boisson nationale Argentine. Le Maté est souvent fait avec le calavasa un gros fruit de la taille d'une pomme que l'on vide et l'on fait séché. À l'interieur tu verses la yerba (l'herbe)que tu fais infuser, ensuite tu bois avec la bombilla une sorte de paille métallique, le gout de l'herbe est amer. c'est un moment convivial que l'on partage entre amis. De plus avec mon termo je suis équipé pour boire mon maté dans le bus, à la manière d'un argentin je propose au gens assis à coté de moi de partager un petit bout de leur culture!


Sur ce marché je fais la rencontre de Chetron, un vieux monsieur d'origine basque qui vend des produits élaborés à base de plante. Il a un nez fin et affuté, ses yeux bleu clair coincés dans ses orbites creusées, son bonnet visé sur la cabessa laisse apparaitre ses longs cheveux grisonnants, il porte un pull en laine déchiré par le temps! À première vu, tu penses que c'est un perché de la vie!! Chetron s'approche de nous attiré par les quelques accords joué par Pierre au milieu de la place. Ce mec m'intrigue, il est d'une sagesse déconcertante et quand il raconte ses histoires il capte facillement l'attention des gens, à cela s'ajoute des mimiques à la Louis de Funes qui te font assister à un vrai spectacle! Un personnage comme je n'en ai jamais vu!! Le soir, avec Marino on organise un asado (barbecue). On invite plusieurs personnes que l'on rencontre sur la place du marché, en 2h de temps on trouve une vingtaine de personnes qui veulent bien se joindre à nous!! Nous voila tous réunis pour ce grand festin. Chetron est bien sur invité et j'en profite pour lui demander la permission de visiter son atelier. Le rendez-vous est pris pour le surlendemain!!

Entre temps j'ai fais une randonné en montagne avec les franchoutés et Marino. Le panorama était magnifique on assistait au coucher de soleil sur la vallée, les couleurs automnales offraient un véritable show de lumières!! Le lendemain on loue des vélos pour rendre visite à Chetron , il habite au fin fond de la foret, on est obligé de laisser les vélos pour pouvoir emprunter des chemins qui s'enfoncent et descendent dans la vallées. On découvre un petit lopin de terre où la nature semble t'étouffer et t'envahir de tous les cotés. À travers les feuilles on distingue ce qui semble etre sa maison, alors on siffle pour signaler notre présence, et sort notre cher acolyte. Il nous accueille les bras ouvert et commence à nous faire découvrir sa maison où plutot sa cabane. Chetron vit ici depuis plus de 25 ans, il a fabriqué 4 cabanes en bois, la rivière lui fournit l'argile utilisé pour l'enduit et l'isolation. Il a fabriqué un système de moulin à eau qui lui fourni l'électricité nécessaire.
L'eau ne manque pas, et pour la nourriture il compose avec les saisons. On a découvert l'un des dernier homme des bois, chaque jour il se lève et mène un combat avec la nature pour sa survie! On aura passer la journée à écouter ses histoires d'un autre monde mais passionnantes, ce personnage m'auras beaucoup touché. un petit plouf dans la rivière à 10 degrès avant de repartir et nous voila régénérer. Mon chemin suis son cour comme la rivière et la vie de Chetron.

Direction Bariloche ville où les riches argentins viennent faire du ski et surtout profiter de ses lacs aux eaux transparentes. On loua des vélos pour une balade au milieu des montagnes et des lacs... Cette fois ci pas de pédale qui parte en couille mais de bonnes frayeurs dans les descentes. Prochaine étapes, retour au chili pour grimper le volcan Villarica à Pucon!!

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Posté par cyp_13

Patagonie...

Le 26/04/11, 1:08

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Quand on pense à la Patagonie certains font referrence à Florent Pagny, personne ne le connait ici, et il y a tant d’autres choses que l’on peut associer à cette terre sauvage!
Après ces fameuses 54 heures de bus j’arrive à El calafate, c’est le point de départ pour aller au glacier de Perito Moreno. Alors que la plupart des glaciers sur terre régressent, Perito Moreno fait parti des rares considéré stable. Chaque jour il avance de deux mètres, large de 5 km, il descend sur plus de 35 km des profondeurs de la montagne, jusqu’au lac Argentino. Sa falaise de glace haut de 60 mètres donne un spectacle grandiose! Avec l’aide du soleil qui frappe sur ce glaçon géant et au contact de l’eau du lac, des pans énormes de glaces se détachent pour plonger dans le lac Argentino.Le bruit de ce phénomène naturelle résonne dans la vallée comme un véritable coup de canon et fait sursauter le spectateur. S’ensuit une énorme vague dans le lac assez impréssionante, dut au détachement du bloc de glace dans le lac! Ce phénomène rapelle que le glacier est en perpétuel mouvement!! Quand le soleil pointe son nez, il révele les plus beau atouts du glacier, en effet au contact des rayons du soleil, le glacier dévoile ses différentes nuances de bleu !
Périto Moreno fais parti de ces lieux naturelles où le tourisme fais rage, j’ai fais l’excursion sur un bateau qui vous approche du glacier, mais sans grand intéret. Mieu vaut encore marcher sur ces passerelles qui vous mènnent à différent point de vus et ne pas payer ce bateau touristique, seul ombre au tableau!! Perito Moreno restera quand meme un grand souvenir! Avec toute cette glace, il ne manquai plus que le petit jaune!!

La Patagonie est connu aussi pour son climat instable et ses caprices de la météo. C’est actuellement l’apres saison et au dire des voyageurs il faut y aller vite avant qu’il ne fasse trop froid et meme certains me déconseillent d’y mettre les pieds... Bien décidé à me faire un propre avis, je décide de m’enfoncé encore plus dans ces terres hostiles...direction le parc Torres del Paine, toujours en Patagonie mais du coté chilien,pour faire la randonnée mondialement connu le “W”. La veille du trek , je rencontre un jeune allemand Jasper, on décide de faire cette randonné ensemble pour des raisons économiques, comme ça on pourra louer une tente pour deux et acheter ensemble la nouritures nécessaire pour les 4 jours de marche qui nous attendent dans la montagne!!! Le soir, Jasper me recommende de venir avec lui dans une famille chilienne qui héberge les voyageurs du monde entier et offre un lit gratuit. À l’heure du repas , tout le monde ramène un peu de nouriture et gloria la patriarche de la maison se met au fourneau pour régaler la tablée. La table est composée de Canadiens, américain, allemands,français, c’est dans une ambience chaleureuse et famillial que le repas se déroule.

Ensuite à partir de 21H la salle à manger se transforme en bar où des chiliens prennent place et discutent jusqu’à pas d’heure!! Je vous peux vous dire que c’était difficile de trouver le sommeil car ma chambre était juste à coté!! Le lendemain avec Jasper nous partons pour le trek chargés comme des mules, nos sacs pesent chacun entre 15 et 20 kg, provisions, tente, sac de couchage et vetements chaud pour livrer un combat contre le froid!!

Le 1er jour c’est 22 km qui nous attendent à travers la foret et chemins rocailleux pour arriver jusqu’au glacier grey. Je peux vous dire le vent était tellement puissant que si tu avais le malheur d’esquisser un sourire, il pouvait t’arracher une mollaire!! Tellement fort qu’une Coréenne est partie sur le cul quand elle a à peine levé les coudes pour prendre une photo!!! Incroyable mais vrai, tu pouvais te laisser tomber en avant et le vent te porté!!

Le deuxieme jour dans la vallée frances on a eu de la neige mais le paysage était magnifique,le soir, on se regroupé sur le camp de base avec tout les autres campeurs, les nuits étaient gelées et le vent glaciale ne te faisais pas de cadeau, on se couvrait de tout les habits que l’on disposait, seul notre nez dépassé du sarcophage!!

Le 3 eme jour, le temps fus mitigé entre pluie et éclaircies. Le problème est que rapidement une douleur au niveau de mes deux tendons d’achille et par la suite au genoux droit m’empechée d’avancer à un bon rythme. La faute à ces putains de chaussures...un peu trops grande. Je les avais prise pour faire plaisir à gloria. Comme ça en lui louant je lui donnais un peu d’argent. Pas question d’abandonner le trek...l’allemand se proposa de porter la tente et une grosse parti de mon sac!! Il nous restait encore 10km de marche pour le prochain campement, je trainais la pate mais je voulais à tout prix voir les torres l’atraction du parc!!!À chaque pas je me possais toujours la question pourquoi j’ai pris ces gaudasses pourris!!!Au campement heureusement que l’ambience était bonne.
Le 4eme jour mon genoux vas un peu mieu, on doit rallier un mirador, à une heure de marche qui donne sur les 3 torres, on part de nuit pour arriver avant le levée de soleil!! Cette fois le beau temps est au rendez-vous! Nous avançons à petit pas grace au clair de lune, dans les hauteurs de ce paysage enneigé, on s’imagine très bien à la place des hobbits dans le seigneur des anneaux, le clair de lune reflétant sa lumière sur la neige et en arrièrre plan ces montagnes nous ouvrent à l’imagination!! Comme un cadeau, au bout du sentier la nature nous récompense de notre parcour par une vue magnifique sur les 3 Torres!! Avec la lumière du soleil qui se lève et qui vient s’écraser sur ces 3 seigneurs des lieux, cela devient tout simplement magique!!! Fini d’en prendre plein les yeux, maintenant , il vas falloir redescendre la vallée jusqu’à la fin de trek. Mon genoux n’en peut plus, il est à la limite de laché... 4 heures et 10000 insultes plus tard, j’arrive à la fin de trek, je quitte ces gaudasses et comme par miracle, je peux marcher normalement et sans douleurs!!
Avec ironie, Jasper m’accuse immédiatement de simulateur car pendant 2 jours il a porté la plupart du poid! Malgrès la douleur, je garde dans ma tete des paysages fantastiques, des bonnes partis de fou rire avec Jasper et j’ai aussi connu tout les climats que pouvais offrir la Patagonie. On rentre chez Gloria où un bon repas nous attend!!! Le lendemain je décide de partir pour El Bolson en Argentine, plus au Nord de la Patagonie!! J’emprunte la célèbre ruta 40 qui traverse toute l’Amérique du sud, 30 heures de bus l’ambience est géniale, il y a un gars qui joue de la gratte et une chanteuse qui l’accompagne. Je passe 2-3 heures de la nuit à discuter avec le chauffeur. Nous traversons ces vastes steppes, et cette longue ligne droite qui n’en fini plus, le vent souffle de coté, le chauffeur joue les funambules et doit gardé le cap,exercice souvent périlleux!! Le bus s’arrete à un bar pour prendre un café, le chauffeur me prend au défis au baby-foot devant tous les passagers! Zidane vs Maradona!! Le temps que je prenne une rouste on reprend la ruta 40 interminable...

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Posté par cyp_13

Buenos Aires

Le 16/04/11, 7:20

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Buenos aires ou B.A pour les intimes. Souvent surnommé le petit PARIS à cause de ses bâtiments de style haussmannien. Je jette mon sac à dos dans l’appartement de Carlos mon pote argentin. Il habite le quartier de las canitas, c’est le lieu parfait pour s’adonner aux délices culinaires de l’Argentine, avec un choix important de parilla et restaurants. Carlos fier comme un porteño ne tarde pas à me faire gouter la viande d’Argentine réputée tendre Pour mon palais se fut un grand moment de bonheur, accompagné d’une bouteille de malbec de la région de Mendoza et nous voila sacré pour quelques instants les rois du monde. Moment privilégié mais que j’apprécie à sa juste valeur.
Je suis resté 9 jours à B.A, j’ai visité des musées comme Museo Arte Latinamericano ou encore le musée national de Bellas Artes où il y a une collection de tableaux d’impressionnistes argentins et français. J’ai sillonné les rues sur le vélo de Carlos qu’il m’a gentiment prêté... et qu’à la fin du séjour je lui ai rendu avec un bras en moins, en effet le pédalier a littéralement explosé sous le poids de mes muscles saillants entrainant dans sa chute le grand plateau et paralysant à vie mon compagnon urbain. Enfin excuse-moi encore Carlos !!
J’ai quand même eu le temps de visiter les quelques parcs sympas et tranquilles de B.A. sa célèbre avenue du 9 Julio avec son monolithe planté au milieu de la route symbolise sans doute le mieux Buenos Aires. Je suis allé visiter un cimetière dans le quartier de Recoleta, en compagnie d’Emilio un argentin avec qui j’avais passé noël au Mexique. Un endroit morbide me direz-vous. Oui mais à l’exception que les riches porteños (ah oui les habitants de B.A) ne sachant plus quoi faire de leur plata, construisirent des tombes qui ressemblent à des maisonnettes au façades en marbre, ou avec des statues de style romain ,ils ne manquent pas d’imagination... certaines tu peux apercevoir à travers des vitres, les 4 planches dans lequel repose le défunt, on ne peut pas nier que les sépultures sont jolies mais ils ont fait d’un cimetière, un endroit touristique où on a l’impression d’être dans un parc à thème genre morbiland.
La journée, un de mes quartiers favori est la Boca, il est très populaire, c’est le fief de l’équipe local de Boca junior avec son stade la Bombonera, les habitants vivent au rythme de l’équipe, partout dans les rues, tu peux voir des marchands ou des graffitis à l’effigie de l’équipe ou à d’anciennes gloires comme Diego Maradona. Dans le secteur de la Boca se trouve le Caminito qui est un ensemble de ruelles très colorées et touristique, c’est un musée à ciel ouvert où les façades sont peintes de différentes couleurs, c’est l’endroit où les artistes ont posé leur pinceau, installés leur atelier et aussi où les danseurs de tango viennent se montrer en spectacle. Le tango est pour moi la danse la plus sensuelle qui existe, l’homme droit et fier comme un coq mène la danse dans un tourbillon de pas précis, le regard sauvage de la danseuse dévore le male...tout ceci sous l’œil aguerrit des musicos. C’est décidé quand je rentre je me mets au tango !!

J’ai parcourru à vélo des kms dans la ville, j’ai pu connaitre Buenos, au même titre que mes poumons connaissent les gaz d’échappement des bus. J’ai su éviter tout les fous du volant, Paris à coté c’est le pays des merveilles...Donc toute ma journée était consacrée à la visite de la ville.

Quand Carlos rentré du boulot, la journée ne fesait que vraiment commencer, le début de soirée varié souvent, au menu:
-Parti de foot avec les potes de Carlos, de quoi redoré le blason et montrer que les français ne sont pas si nul !! Mais c’était peine perdu avec moi dans l’équipe.
- L’apéro et les bons petits plats préparés chez les parents de mon hôte...
-Voir un match de River Plate au stade *Monumental* dans une ambiance à la sud américaine ! Où chants, encouragements et insultes descendent des tribunes sans arrêts...tu payes deux spectacle pour le prix d’un !! Heureusement victoire 1-0 de River contre Banfield.
-Vivre un concert de percussions dans la chaleur et la sueur un lundi soir où généralement en France tout le monde dort...et bien à B.A ce concert hebdomadaire est une institution et réveil tout les amoureux de la musique pour bien débuter la semaine...et pas le choix la biere se vend qu’au litre...
-Assister à un cour de tango donné dans un vieux hangar transformé en piste de danse et en un immense bar où les débutants viennent apprendre au contact d’un prof le tango, personnellement j’étais plus au contact de Quilmes ma partenaire...

Voila comment une soirée peut débuter à B.A !! Mais les choses sérieuses commencent le soir à Buenos. Comment ne pas classer les argentins parmi le peuple le plus fêtard ?
Le porteño ne vas pas manger avant 22h et termine le dessert après minuit ensuite il ne sort pas en discothèque avant 2h30. D’ailleurs une célèbre phrase du poète argentin Carlos a prononcé avec une voix de gaucho (non ce n’est pas un socialiste mais un mec qui monte à cheval dans la pampa ! pour garder son troupeau, un cowboy argentin quoi !) et avec un accent forcé du sud ouest de la France essayant d’imiter la perfection !
*- Si tu rentres à la maison avant 5h du matin, en argentine tu n’es pas sorti* Si vous avez la chance de rencontrer ce poète il vous chantera une de ses chansons sur des airs de cloclo qui vous feras bien rire !! Me voila mal barré... car en plus ce poète, c’est mon pote !
Donc chaque soir tu gouttes différents morceaux de bœuf que les argentins te sortent de derrière les fagots et que tu ne soupçonnais même pas l’existence !!
En compagnie d’Horacio et Panchito, les deux compères inséparables, et amis de Carlos, on entre facilement et gratuitement dans toutes les soirées de la capitale fédérale. Ils connaissent tout les bons plans pour sortir, de plus ils ont un répertoire bien fourni, donc nous sommes toujours accompagnés de charmantes argentines.
Vous l’aurais deviné les soirées sont souvent arrosées et se terminent souvent quand le jour se lève...il est temps d’aller terminer la soirée dans le bar d’Horacio ou alors manger une fugaza spécialité argentine( pizza énorme vendu à la part), ne me demander pas ce qu’il y a dedans, le principal c’est que ça calle bien et que se soit bon ! !

Maintenant j’ai besoin de faire une bonne cure, j’ai choisi de partir en Patagonie tout au Sud de l’Argentine et son glacier de Perito Moreno respirer le grand air. Terre de grand espace, pampas, lacs et cordillère des Andes au programme, mais aussi quelques degrés en moins...fini de mettre pendant 20 jours le meme short... enfin je vais pouvoir mettre mon jogging et mon pull que je trimballe depuis le départ et qu’à chaque stop j’hésite à bruler tellement ils me prennent de la place !!
Á l’heure où je vous écris, je suis toujours dans le bus. Au départ je devais me taper 40 heures de bus au total ce qui est énorme !! Mais 5 min après notre départ en pleine rue de B.A, je constate par ma fenêtre que tranquillement 2 mecs ouvrent notre soute et volent deux valises, je cour en direction du chauffeur pour lui signaler, mais trop tard les voleurs se sont fait la malle. Le temps que la fille, victime de ces *hijos de puta* comme ils disaient dans le bus, insulte aussi le chauffeur et pleure toute ses larmes du corps on reprend la route... jusqu’à ce qu’un accident de camion contenant des produits chimiques nous bloque la route au milieu de la pampa, et nous fasse faire un détour de 500 km. Je me demande de plus en plus où je mets les pieds car cela fait 1 jours que je roule au milieu de la pampa, c’est plat et il n’y a rien à perte de vu à part... rien. Parfois je vois dépasser la crinière de la monture d’un gaucho !
C’est clair qu’on n’est pas emmerdé par la circulation en plus la route est toujours droite, dans le bus nous sommes 4 personnes sans compter les chauffeurs...ce qui donne vraiment un air de bout du monde ! Si le chauffeur continu à bien éviter ces cons de guanacos (espèces de lama) qui cherchent tout le temps à se suicider où encore ces connes de pintades (genre d’autruche mais court sur pattes en fait de la famille des autres truches) qui ne bougent pas leur cul de la route ! Je pense qu’avec un peu de chance je vais en avoir seulement pour 48 heures au final. Bon aussi... il faut les parcourir les 3247kms... (flash info de dernière minute je dois faire un changement de bus... escale qui vas me prendre 5 h de plus) si vous avez suivi... j’ai fais une bise à Carlos mercredi à 20h30 de buenos aires pour normalement au moment ou j’écris arriver à El calafate samedi à 2h30 du matin... soit 54 heures de voyage... Qué viva l’argentina ... rrhooon pchii rrhhhonn pchiiii ....

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Posté par cyp_13

week end en rosario...

Le 06/04/11, 1:43

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Enfin l'argentine, un pays dont j'ai tant entendu parler... de ses grands espaces, de ses paysages, de sa viandes, de son dulce de leche, de ses filles, de ses grands joueur de foot et de son rugby qui a souvent fait la misère à nos bleus!! Tout ceci au dire des Argentins...Je décide de passer le week end à Rosario, la ville qui a vue naitre l'emblématique révolutionnaire Che Guevara!

Rosario est un ville agréable grâce à ses parcs qui bordent le fleuve Paraná. Les gens viennent au parcs pour discuter, bien sûr toujours avec une maté!! boisson nationale à base de plante. Il font infuser les feuilles à la manière d'un thé et boivent le breuvage grace à une sorte de paille en inox, dans un un petit bol souvent en bois et décoré. Dans le parc long de 3 km, Il y a beaucoup de jeunes qui perfectionnent leur technique dans le rooler, bmx. Une partie de foot vas commencer... je rejoins une équipe, je m'aperçois rapidement qu'ils prennent vraiment à cœur la parti, pas question de perdre, même pour un match banal. La raison d'après eux c'est que l'Argentin joue avec son cœur et ensuite avec ses ´´huevos´´ œufs. Dans un match sérieux pas question de faire le con alors, en l'espace de 3 minutes toutes les injures et insultes sont dites et fusent pendant tout le match. Cela chambre beaucoup mais toujours dans la bonne ambiance. C'est simple si tu connais tout le répertoire d'insultes,tu peux comprendre la moitié de l'argentin c'est un bon début... car pour le reste ils ne prononce pas certaines syllabes de la même manière que l’espagnol!! Ce qui rend parfois la compréhension plus compliqué mais donne une intonation plus charmante.

Le soir c’est l’occasion d’aller vérifier en discothèque si mes potes argentins ne m’ont pas menti sur la beauté des filles de Rosario!... C’est vrai, c’est assez surprenant les filles sont en générales toutes mignonnes. Par contre les gars il faut vraiment s’accrocher pour décrocher un ticket! Les Argentins on d’ailleurs inventé ce mot *concheta* qui est un peu péjoratif, il désigne une fille assez prétentieuse. Ce mot fait rire beaucoup les mecs mais pas trop les filles. Jusqu’à présent je préfère les brésiliennes beaucoup plus sociable... Mais cela comfirme bien le chauvinisme de mes potes Argentins.

Dans la rue je rencontre des rugbymen, ils m’indiquent le stade où je peux voir deux matchs de rugby ce dimanche. Cela fait bientôt 5 mois que je n’ai pas touché une gonfle et j’échange quelques passes avec des gars. Le match oppose Rosario à Mendoza, le niveau est plutôt élevé, petite équipe de fédéral 1. Leur rugby est très agréable à regarder, il y a beaucoup d’enchainements et improvisations dans leur jeu.

Maintenant je fais route en direction de Buenos Aires pour voir mon pote Carlos!! Un argentin rencontrer il y a 5 ans à paris. C’est un peu grâce à lui qu’il m’est venu l’idée de faire mon premier voyage seul en Nouvelle Zélande! Maintenant il est tant que je tienne ma parole et que je lui rende visite dans son pays...

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Posté par cyp_13

Merveille naturelle du monde...

Le 02/04/11, 0:30

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Le coeur du brésil s'éloigne de plus en plus, dans le bus je me remémore tous les bons moments passés avec les cariocas et les brésiliens... J'arrive à Foz do Iguaçu ville frontière avec le Paraguay et l'Argentine. Les gens du monde entier viennent à ce carrefour pour pouvoir s'émerveiller devant une des plus impressionnante chute d'eau du monde... Les chutes d’Iguaçu!!
Le Rio Iguaçu fixe la frontière entre le Brésil et l'Argentine. On peut donc accéder aux chutes par les deux cotés. Pour bien se faire une idée et s'imprégner de ce cadeau de la nature, on se doit de visiter les deux cotés.
Actuellement il y a un vote important pour élire les sept merveilles naturelles du monde. Les chutes d'iguaçu sont candidates, le résultat sera connu au mois de novembre. Ce vote représente beaucoup pour la région ,le tourisme et surtout économiquement. je me renseignerai sur les autres candidats car je viens juste d'apprendre l'existence de cette élection.

Dans un premier temps je décide d'aller voir les chutes du coté Brésilien. Je les entends gronder là dernière ces arbres, le chemin descend à travers une petite foret. La lumière commence à percer les feuilles et là devant moi de l'autre coté du fleuve se dresse un mur d'eau, incroyable ce fleuve est coupé en deux, dut au mouvement des plaques tectoniques, par une hauteur de 80 mètres.
De légende Guarani se serait le dieu de la foret qui aurait créer les chutes. Par jalousie envers un guerrier qui se serait enfui à bord d'une barque, le dieu créa ce précipice où les amoureux tombèrent ensemble... la fille se transforma en rocher et le guerrier en arbre, pour que leur amour ne puisse plus exister!! Je suis le cour d'eau vers l'amont, et plus j'avance plus les cascade se dessinent, je suis surpris par la grandeur de ces chutes, 275 cascades s'élancent dans le vide, j'apprendrai plus loin que les chutes s'étendent sur presque 3 km de long.

Le lendemain , j'entends qu'au Paraguay à cuidad del este, ville frontière, sont pratiqués les prix les moins chers de toute l'amerique du sud pour tout!!
j'en profite pour y faire un saut et m'acheter une paire de chaussure. Accompagné de Louis un mec qui connait bien la région et ses dangers. En effet cuidad del este c'est une sorte d'anarchie ou de *no man's land* où la corruption et le trafic en tout genre se passent, des milliers de personnes traversent à pied le pont qui sépare le Brésil du Paraguay, les bus passent les contrôles des douanes sans s'arrêter, juste au retour pour entrer au brésil un mec des douanes monte dans le bus pour contrôler. Contrôler si personne à acheter des dvd piratés car au Paraguay on peut acheter pour 2 reais un dvd alors qu'au Brésil tu loues un dvd pour 5 reais, entrainant la fermeture de plusieurs magasins au Brésil dut à l'importation de dvd piraté. Le gouvernement Brésilien ordonna d’arrêter toute personne en possession de dvd piratés! Là où prend tout son sens du mot anarchie, c'est que ce mec des douanes en question monte dans le bus et ne prend même pas le temps de vérifier chaque sac, il ferme les yeux sur tout le reste, il peut y avoir de la drogue, des armes dans les sacs, ça passe comme une lettre à la poste !! Seul son flair est entraîner pour traquer les dvd piratés!!
D’après Louis, les gringos comme moi sont des cibles et des fois victimes d'abus. Par exemple un mec vient et te propose de la drogue, tu l'envoies chier aimablement, celui ci de mèche avec la police te met de la drogue dans la poche et quelque mètre plus loin un gentil képi t'attend pour te fouiller et te demander une petite somme d'argent pouvant aller jusqu'à 5000$ pour être libéré, dans le cas où tu ne répond pas à ses attentes un petit séjour prolongé t'attend au Paraguay! Bon je pense que c'est rare. Mais à ce que j'ai vu de la ville, pas de feu rouge, tout le monde fais ce qu'il veut, les gardiens des boutiques sont armés de fusil à pompes et autre gros calibres...cela ne m'étonnerai pas!! Pas la peine d'en faire une histoire, j'en suis sorti, je ne me suis jamais senti en danger un moment, j'ai pu acheter mes basket tranquillement et pas chère!
Je retourne au Brésil, pour de suite monter dans le prochain bus pour dormir en Argentine.

Le lendemain je vais visiter les chutes mais cette fois-ci du coté argentin où il parait qu'on peut les approcher de plus près! Le parc d'Iguazu est plus grand du coté argentin, il offre aussi plus de randonnées à travers la foret subtropicale où il faut dire que les chemins sont bien balisés, on voit bien que c'est un endroit touristique. Tu t'enfonces dans la jungle sur des passerelles métalliques, accompagné de papillons qui viennent se poser sur toi pour te faire découvrir leur couleurs. Ils n'est pas rare si tu ne bouge pas de te retrouver avec 4-5 papillons sur toi qui te chient dessus!!Apres cette intermède dans la jungle, tu tombes souvent face à des multitudes de cascades plus belle les une que les autres, elles se tiennent dresser devant toi à 2 mètres.
Mais la véritable attraction se trouve à la fin de la randonnée le *garganta del diablo* les gorges du diable! En effet, elle porte bien son nom, tu as l'impression de te trouver au porte de l'enfer dans un bruit assourdissant, tu prend une douche par les millions de gouttes qui essayent d'échapper à la gueule du diable. Il n'y a pas de doute tu es saisi et surpris par la puissance et le débit de ces flots, dans ces moments là tu remercie la nature d'avoir créer un spectacle pareil! Quitte à finir trempe, je resterai plusieurs minutes à subir les assauts des gouttes contre mon visage pour le plus grand plaisir de mes yeux!!

Je quitte Puerto Iguazu pour Rosario, où d’après tous mes potes argentins se trouve les plus belles femmes du monde...!!

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Posté par cyp_13
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