blog de ti-Fred

Chiang Mai

Le 31/12/12, 10:30

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Lundi 31 décembre et Mardi 1 janvier

Comment vous parler de mon premier séjour à Chiang Mai sans paraître trop négatif... C’est la question que je me pose actuellement. Chiang Mai, la troisième plus grosse ville de Thaïlande, attire énormément de touristes. C’est une cité moderne, en grand partie en pleine effervescence, toutefois, on y trouve de nombreuses ruelles calmes. J’y suis arrivé en fin de matinée afin de trouver le plus rapidement une guest house. La veille, j’avais passé trois ou quatre appels téléphoniques afin de réserver une chambre, mais tous les hôtels m’ont répondus qu’ils étaient complets. Après m’être fait déposer dans le quartier touristique par un taxi collectif, j’ai parcouru quelques ruelles et la quatrième tentative fut la bonne. Avec son petit jardin et sa terrasse ombragée, la guest house était un petit havre de paix, et je fus ravi d’y séjourner deux jours.

L’après midi, je suis allé faire mon traditionnel tour de reconnaissance. Un large fossé et une haute muraille de forme carrée entourent la vieille ville, qui n’a plus rien d’une « vieille ville ». Partout les anciens bâtiments ont été remplacés par des hôtels, des restaurants, des boutiques et des habitations privées en béton. Seuls quelques temples et monastères en bois sont âgés. De retour à la guest house dans l’après-midi, j’en ai profité pour me reposer un peu.

Le soir, un grand marché de nuit s’était installé sur une des rues principales menant à la vieille ville. Non loin de là, une imposante scène était éclairé et toute une foule attendait le début des festivités pour le réveillon de la nouvelle année. Après avoir parcouru le marché de rue, je me suis dirigé vers le principal marché de nuit de la ville. Celui-ci est constitué de deux parties : la première, qui se trouve dans un bâtiment de trois ou quatre étages, ressemble plus à une galerie marchande composée de boutiques et de self-restaurants. Quant à la seconde partie, elle est installée sur une vaste esplanade entourée de restaurants. On trouve là de quoi ravir les touristes qui y viennent en masse.

J’ai dû marcher plus d’une heure et demie à la recherche d’un restaurant de rue attirant pour finalement me faire happer par un Mac Donald, mon premier Mac Do en plus de trois mois de voyage. Je peux vous assurer que je lui ai fait honneur ! Après avoir fait à Lopburi mon repas de noël le moins cher, j’ai fait à Chiang Mai mon dîner de réveillon de la nouvelle année le plus gras ! Rien à voir avec la nourriture traditionnelle thaï, mais ça m’a fait plaisir, et c’est là l’essentiel. De retour du côté de la scène, j’avais l’impression d’être un extraterrestre. Partout, des occidentaux, âgés de vingt à quatre-vingt ans, se promenaient fièrement, la main dans la main, avec une thaïlandaise. J’avais l’impression d’être le seul touriste voyageant seul à ne pas être accompagné par une prostituée. Cette vision m’écœurait et me révoltait à la fois. Après avoir fait un dernier petit tour afin de trouver un pub sympa et n’ayant vu que des « bars à filles », je suis finalement rentré à ma guest house.

Le lendemain, j’ai profité que la majorité des touristes fassent une grasse matinée pour visiter plus amplement la ville. La vieille ville comprend une quinzaine de temples et monastères somptueusement décorés à l’extérieur comme à l’intérieur. Dans nombre d’entre eux, des bonzes et des disciples rangeaient les décorations utilisées pour les festivités de la veille. Dans les plus célèbres, une foule de thaïlandais vient prier. Les offrandes sont fréquentes. Elles consistent la plupart du temps en cinq billets de 20 Bath mis sous plastique sur une sorte de guirlande qui sont ensuite suspendues sur des fils à l’aide d’une perche. Je crois l’avoir déjà dit il y a peu de temps, mais le problème avec les temples thaïlandais, c’est que lorsque l’on a vu deux ou trois, après c’est souvent la même chose.

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Posté par ti-fred

Lampang

Le 30/12/12, 6:19

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Ce matin là, nous avons pris un minibus pour Tak. Arrivés à la gare routière, nous sommes allés chacun à un guichet différent afin d’acheter nos billets de bus. Isabelle partait pour Ayutthaya et moi pour Lampang, une ville proche de Chiang Mai. Mon bus partant sous peu, les adieux furent brefs et deux heures plus tard, j’arrivais à destination. J’ai embarqué dans un taxi collectif pour me rendre à la guest house que j’avais sélectionné dans le lonely planet. 20 minutes plus tard, après avoir déposé la dizaine de personnes se trouvant avec moi, nous arrivons à la guest house qui se trouve être complète. Le chauffeur m’amène à une autre, non loin de là et j’obtiens la même réponse. Quelques centaines de mètres plus loin, nous nous retrouvons à embarquer 5 touristes et à faire un crochet d’un bon quart d’heure pour les déposer à un temple. A ce moment là, ça y est, on est potes le chauffeur et moi ! Il me fait passer devant, on déconne (on ne se comprend pas, mais ça ne nous empêche pas de rigoler !!), on s’échange une cigarette et enfin il se décide à repartir. On traverse la ville dans l’autre sens et il m’arrête devant un hôtel du centre. Je croise les doigts pour qu’il y ait une chambre de libre et qu’elle ne soit pas trop chère. Ils en avaient une de libre, mais à dix euro, le double de mon budget maximum habituel pour une chambre. Ne restant là qu’une nuit et ne voulant pas repartir à la recherche d’un autre hôtel, j’ai dû me contenter de celui-ci.

Je suis ensuite allé faire un tour en ville. La très grande majorité des commerces étaient fermés. Le dimanche, l’activité est moins intense, mais c’était assez surprenant d’errer dans une ville presque vide, pour ne pas dire morte. J’ai même peiné à trouver un restaurant ouvert ! Le bon point, c’est que j’ai trouvé un salon de coiffure ouvert. J’en ai profité pour me faire couper les cheveux et la barbe par le thaï qui parlait le mieux anglais que j’ai pu rencontrer en Thaïlande.

Le soir, un grand marché de nuit s’est installé dans la rue de mon hôtel. J’y ai passé une grande partie de la soirée à y déambuler et à prendre des photos. Il règne dans les marchés de nuits thaïlandais une ambiance particulière que j’aurais du mal à décrire mais ce qui est sur, c’est que j’adore m’y promener.

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Mae Sot

Le 28/12/12, 6:32

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Vendredi 28 et Samedi 29 décembre

Après avoir fait nos adieux à la famille qui nous hébergeait, nous avons pris un bus pour Tak, une petite ville située entre Sokhuthai et Mae Sot. Arrivés à la gare routière, nous avons demandé aux employés où se trouvait le bus pour Mae Sot et à quelle heure il devait partir, ce à quoi ils nous ont répondus de nous assoir et d’attendre. Nous patientons un moment, puis nous partons à la recherche du guichet afin d’acheter nos billets, mais la vendeuse nous fait comprendre que ce n’est pas possible pour le moment. Un quart d’heure plus tard, suite à une rapide annonce en Thaï, une quarantaine de personnes se jette frénétiquement sur le guichet. Nous allons également faire la queue, mais deux minutes plus tard, tout le monde retourne s’assoir. Je suis donc retourné au guichet, pour recevoir la même réponse : plus tard. Ce genre de réponse ne me convenant pas vraiment, j’ai du insister avant qu’elle me lâche un « 30 min ». Du coup, à l’initiative d’Isabelle, nous nous sommes postés avec nos sacs à deux mètres du guichet, prêts à nous jeter dessus dès que les premières syllabes de l’annonce seraient prononcées. Heureuse initiative car dix minutes plus tard, le guichet ouvrait et nous étions dans les six premiers. C’est à ce moment là que nous avons compris que seuls les minibus partaient pour Mae Sot. Ceux-ci n’ayant que douze places, c’était à chaque fois la cohue pour en obtenir une.

Nous avions parié sur notre heure d’arrivée à Mae Sot. L’éternel optimiste que je suis avait misé pour une arrivée en fin de matinée, mais c’est en début d’après-midi que nous avons enfin pu poser un pied à destination. Le départ tardif de Sokkhuthai et les deux heures perdues à la gare routière de Tak avaient jouées contre moi... Ne sachant pas dans quelle partie de la ville nous étions, nous avons mis trois bons quarts d’heure pour trouver notre hôtel. Nous sommes partis ensuite visiter le grand marché. Tout se vend dans les marchés thaïlandais : des gadgets chinois aux poissons et anguilles vivants, des pastèques aux champignons séchés, des brochettes de bananes aux cuisses de poulet cuites au barbecue, etc., ... En milieu d’après-midi, nous avons fait une pause dans un petit restaurant pour y savourer des spécialités birmanes avant de reprendre notre visite du marché.

Le lendemain, nous avons loué un scooter pour nous rendre à la frontière située à une douzaine de kilomètres de Mae Sot. Là, un immense pont, totalement disproportionné, permet de traverser la rivière qui sert de frontière entre la Birmanie et la Thaïlande. Le long des berges de la rivière, bétonnées et surplombées par du fil barbelé, des soldats armés jusqu’aux dents patrouillent. Le lit de la rivière étant en grande partie asséché en cette période de l’année, quelques villages temporaires s’y sont installés. Leurs habitants ont construit des stands en bambous qui s’élèvent à la hauteur des barbelés et ils y vendaient de l’alcool, des cigarettes et... des sex toys ! Un immense marché couvert abritait des commerces spécialisés dans les objets en bois, des vêtements et sacs traditionnels birmans, des bijoux, des gadgets chinois, et de la nourriture en conserve ou séchée. Nous y avons passé la matinée avant de reprendre la route pour nous rendre à une cascade située à une vingtaine de kilomètres au sud de Mae Sot. La route était très agréable. Nous avons pu amplement en profiter car nos casques au bol n’était pas pourvu de sangle jugulaire, nous ne pouvions rouler très vite sous peine de les voir s’envoler. Chose qui a failli se produire à de nombreuses reprises !

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant à l’entrée de la ville pour manger une soupe de nouilles. Isabelle, inquiète par l’aspect trouble du bouillon, s’est tout d’abord abstenue d’en commander une. Puis, après avoir goûté la mienne, elle s’est précipitée à la cuisine afin d’en avoir également. Après avoir rendu le scooter, nous avons essayé, sans succès, de trouver les salons de thés musulmans dont le Lonely Planet nous vantait les friandises. La longue marche nous a permis de visiter un peu plus la ville, notamment le quartier musulman. Nos pas nous ont ramené au marché où nous en avons profité pour acheter quelques fruits que nous avons dégusté tout en bavardant sur la terrasse de la guest house.

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Shokuthai

Le 26/12/12, 6:51

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Mercredi 26 et jeudi 27 décembre

Arrivé à New Sokhuthaï en fin de matinée, après une bonne heure de bus, je me suis trouvé une charmante pension familiale. Ma chambre était spartiate, mais le cadre était très agréable, le prix tout à fait correct et j’étais le seul pensionnaire. Je suis parti explorer la nouvelle ville. Encore une fois, rien d’extraordinaire : des rues larges, pas mal de boutiques, un marché couvert et un temple. Je suis donc rapidement rentré à la guest house où j’en ai profité pour travailler sur mon blog et bavarder avec mes hôtes qui, pour une fois, parlaient un petit peu anglais. La pension était tenue par une femme ayant trois enfants, dont l’aîné, âgé de douze ans, assure sa scolarité à... Darjeeling ! Elle m’a expliqué qu’elle voulait que ses enfants aillent dans de bonnes écoles, mais qu’en Thaïlande, celles-ci étaient très chères. Du coup, ça lui coutait moins cher d’envoyer son fils dans un pensionnat en Inde tout en lui assurant une bonne éducation.

Vers 21h, trois voyageuses sont arrivées. Deux d’entre elles étaient chinoises et sont rapidement parties à la recherche d’un restaurant. La dernière, Isabelle, était québécoise. Elle n’avait pas fini de remplir les formulaires d’enregistrement que nous avions engagé une grande conversation qui s’est prolongé une bonne partie de la soirée.

Le lendemain, nous avons tous deux embarqués dans un taxi collectif à destination d’Old Sokhuthaï. C’est un ensemble de temples et de palais en ruines dans un immense parc de plusieurs kilomètres carrés. Nous y avons loué des vélos et avons déambulé dans le parc. C’était le côté le plus agréable de cette journée car les ruines n’avaient rien d’extraordinaires. Je dois commencer à être blasé de voir des vieux cailloux, mais je pense surtout que l’architecture thaï se situe très loin derrière l’architecture indienne et népalaise !

Nous sommes rentrés à la ville nouvelle en milieu d’après-midi et nous en avons profité pour y faire une petite balade. De retour à la guest house, nous nous sommes plongés dans nos guides touristiques pour regarder comment nous rendre à nos prochaines destinations respectives. J’avais prévu d’aller visiter un autre site de ruines situées environ à une soixante de kilomètres de Sokhuthaï. Etant donné que je n’avais pas accroché plus que ça à la visite de la vielle ville, j’ai décidé d’accompagner Isabelle à Mae Sot, une ville proche de la frontière avec la Birmanie.

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Phitsanulok

Le 25/12/12, 12:54

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Le lendemain, je suis allé à la gare pour prendre un train pour Phitsanulok. Celui-ci avait 45 minutes de retard au départ et 2h15 à l’arrivée. Ca m’a permis de profiter du paysage et de la vie dans les trains thaïlandais. Comme en Inde, on y trouve de nombreux vendeurs ambulants. Ils proposent aux voyageurs des boissons fraîches, d’excellents gâteaux à base de nouilles de riz, des brochettes accompagnées de riz gluant et des tickets de loterie nationale. Leurs allées et venues se font aussi bruyamment que les vendeurs de beignets sur nos plages. J’étais assis en face d’un couple de thaï âgés d’une cinquantaine d’années dont la femme m’a fait la conversation pendant une grosse partie du trajet, en thaï bien évidemment. Elle ne parlait pas anglais et soit elle n’a pas compris les nombreuses fois où je lui ai dit que je ne comprenais absolument rien, soit elle s’en moquait. Bref, c’était à la fois marrant, de voir l’entrain qu’elle mettait à me parler, et frustrant, de ne pas pouvoir communiquer. Ca m’a rappelé la première fois que j’ai mis les pieds à l’Apollo, avec Paquita et Seb, pour une rencontre « entendants et malentendants », sauf qu’à ce moment là, j’étais uniquement frustré !

La visite de Phitsanulok fut rapidement effectuée. C’est une ville, avec quelques temples mais qui n’a rien d’extraordinaire. J’avais prévu d’y faire escale pour éviter d’avoir à enchaîner un trajet en bus après mon train. Je n’ai pas regretté ma décision, malgré le manque d’intérêt culturel et architectural de cette ville. En effet, je suis arrivé pour l’ouverture d’un festival culinaire et qui devait s’achever le soir du réveillon de la nouvelle année. Si Karlijn avait été là, elle aurait été aux anges !

J’ai donc passé ma soirée à me promener dans le grand marché installé pour cette occasion, tout en en profitant pour goûter à toutes sortes de spécialités culinaires thaïlandaises. Je ne me suis pas laissé tenter par les friandises préférées des thaïs, à savoir les sauterelles et les asticots frits. Une autre fois peut-être.... J’ai pu également assister à quelques spectacles de musiques et de danses traditionnelles ainsi qu’à quelques concerts de musique pop organisés par des groupes de jeunes. Je peux vous assurer que, malgré toute leur bonne volonté, les thaïs sont loin d’exceller dans le domaine de la musique pop...

Posté par ti-fred

Lopburi

Le 24/12/12, 12:52

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Ce matin là, j’ai embarqué dans un train pour Lopburi. Celui-ci avait une bonne heure de retard, chose apparemment courante en Thaïlande, et je suis finalement arrivé à destination en début d’après-midi. Une fois mon sac déposé et ma faim contentée, j’ai entrepris de visiter la ville. Le plus étonnant, c’est qu’elle est littéralement infestée de singes !! Ils sont partout: sur les toits, les câbles électriques, les trottoirs, les voitures stationnées, les temples.... Ils passent l’essentiel de leur temps à jouer, dormir, s’épouiller, et à ... chaparder tout ce qu’ils peuvent attraper ! La visite de certaines ruines fut une sacrée aventure car il me fallait rester sans cesse sur le qui-vive pour éviter que les dizaines de singes m’entourant ne me sautent dessus. Une fois, l’un d’eux s’est précipité sur moi alors que je lui tournais le dos et a profité de mon inattention pour m’escalader afin d’essayer de récupérer la bouteille dos solidement accrochée sur le côté de mon sac. Il s’est échappé rapidement après avoir reçu un coup de coude.

La visite de la ville fut rapide car deux des principaux monuments sont fermés les lundis et mardis. Le soir, j’ai rejoins le marché de nuit se trouvant à une centaine de mètres de ma guest house pour y savourer le repas de réveillon de noël le moins cher de ma vie : une soupe de nouilles au poulet, deux brochettes de porc et une glace, le tout pour moins de deux euro ! De retour à la pension, la soirée s’est finie sur une discussion avec quelques italiens (ça change des hollandais !).

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Posté par ti-fred

Ayutthaya

Le 22/12/12, 3:06

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Salut salut!

Me voilà de nouveau bien en retard... J’ai traversé la Thaïlande de Bangkok à Paï (au nord-ouest) et de Paï à Ubon Ratchathani (à l’Est) en quinze jours et je suis actuellement au Sud du Laos, à Don Khon, une petite île située sur le Mékong. Je pense y rester quelques jours et je vais essayer d’en profiter pour me mettre à jour ! D’ailleurs, j’en profite pour remercier Séverine et Denis pour leurs conseils, tant sur le choix de la destination que sur la guest house. Papa Louaille est vraiment fun et Tom vous envoie le bonjour !


Samedi 22 et dimanche 23 décembre

Après un copieux petit déjeuné, j’ai embarqué dans un taxi pour rejoindre la station de mini-van à destination d’Ayutthaya. Le chauffeur était drôlement bavard et se marrait en permanence, tout en me parlant... en Thaï. Il va de soit que je ne comprenais absolument rien de ce qu’il me disait, et que la réciproque était valable. Cela ne nous a pas empêché de bien rigoler ! J’ai ensuite embarqué dans un minibus avec une douzaine d’autres passagers, et deux cartons sur les genoux. Les minibus servent égalent de camions de livraison pour les petits colis...

Une heure après, j’étais arrivé à Ayutthaya, ancienne capitale du royaume Thaï, avant de se faire détruire à plusieurs reprises par les birmans il y a quelques centaines d’années. C’est une ville assez récente avec des rues larges et rectilignes. De nombreuses ruines de temples et de palais sont éparpillées dans le centre ville. Je me suis rendu dans une guest house que j’avais repérée dans le Lonely Planet, et j’ai eu un coup de chance car il restait une chambre de disponible. La pension était splendide : deux maisons à étage entièrement en tek et un patio situé au milieu d’un étang partiellement couvert de nénuphars.

Le sac à peine posé dans ma chambre, je me suis précipité, à un kilomètre de là, à dans un restaurant très réputé pour ses soupes de nouilles. L’estomac enfin calé, j’ai entrepris la visite des deux complexes les plus proches. Il ne reste pas grand-chose des palais et temples bouddhistes qui s’élevaient jadis ici. En tout cas, ils ont assurément perdus de leur splendeur passée. Ce qui est le plus remarquable, ce sont les centaines statues de Bouddha décapités par les troupes birmanes, quelques siècles auparavant.

De retour à la pension, je me suis aperçu qu’elle était remplie d’hollandais ! Quelques minutes après m’être installé avec mon ordinateur, l’une d’entre m’a abordée (ça ne justifie mon retard que partiellement !) et je me suis rapidement demandé si j’étais abonné aux psy. hollandaises !!!! Nous sommes allés diner ensemble dans un marché de nuit. Là bas, nous avons été rejoins par Remi, habitant également aux Pays-Bas et logeant dans notre guest house. Après le repas et une visite nocturne d’une partie de la ville, la soirée s’est évidemment terminée en terrasse d’un bistrot à philosopher tout en sirotant des bières.

Le lendemain, nous avons loué des vélos pour faire le tour de la ville et visiter les principales ruines. La promenade à vélo et la compagnie de Sanne et Remi ont été plus agréables que les visites. A part le principal temple, de construction et toujours en activité, les ruines ne sont pas extraordinaires. Le gouvernement thaïlandais a entrepris des travaux de rénovation qui débutent juste, et ce qui est sur, c’est qu’ils ne sont près d’être terminés !

En fin d’après midi, Sanne nous a quittés pour Koh Tao, une île se situant au sud-ouest de la Thaïlande. D’un coup de vélo, Remi, un couple de jeunes (hollandais bien sur, mais est-ce bien utile de le préciser) et moi sommes allés diner dans bon restaurant situé de l’autre côté de la ville. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés faire le tour d’un marché de nuit où nous avons achetés quelques fruits locaux afin de les déguster une fois de retour à la pension.

Voir les photos : Thaïlande - Ayutthaya ]

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Bangkok

Le 19/12/12, 9:11

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Du mercredi 19 au vendredi 21 décembre

Après un dernier petit déjeuner en compagnie de Karlijn et Maxi, j’ai fait mon sac et j’ai embarqué dans le pickup venu me chercher. Il y avait à bord trois français, un couple de normands et un haut-savoyard, avec qui j’ai rapidement sympathisé. Arrivés à l’aéroport de Bangkok, nous avons partagé un taxi pour nous rendre dans le centre, dans le quartier touristique de Khao San Road. La recherche d’hôtel fût brève car nous avons trouvé un bon hôtel à peine 5 minutes après être descendu du taxi. Jean-Baptiste et moi avons décidé de partager une chambre.

Il était environ 21h et nous étions affamés car le déjeuner avait été très léger (pour ma part, quelques brochettes de poulet et de porc... ça ne pèse pas lourd dans l’estomac !). Nous sommes allés dans un restaurant de rue, non loin de l’hôtel. J’ai été choqué par le nombre de touristes ! J’avais l’impression d’être sur les Champs Elysées, bien le cadre soit totalement différent. Il y avait bien plus de touristes que de thaïs, les restaurants et bars faisaient concouraient pour savoir lequel mettrait la musique le plus fort et tous les cinq mètres, un rabatteur travaillant pour un tailleur nous accostait pour nous vendre un costume sur mesure coupé selon Armani, Boss, ou autre....

Bref, je m’étais échappé de Koh Chang car l’île était trop touristique pour moi mais Bangkok était horriblement pire !

Le lendemain, j’ai passée la majeure partie de la journée au calme dans ma chambre afin d’avancer sur le blog, pendant que Cécile, Alexandre et Jean-Baptiste faisaient leurs achats de cadeaux. Je suis sorti entre midi et deux pour me restaurer et me balader. J’en ai profité pour acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande et du Laos afin de planifier les grandes lignes de la suite de mon voyage. En fin d’après midi, j’ai retrouvé mes amis français pour une partie de tarot suivie d’une séance de massage et d’un dîner dans un restaurant indien.

Leur dernière journée en Thaïlande, nous l’avons passée à faire les boutiques de Khao San road. Après une ultime partie de tarot, nous nous sommes séparés devant le taxi qui les emmenait à l’aéroport. Le soir, j’ai rejoins Karlijn et Maxi à leur hôtel. Elles étaient arrivées une heure auparavant de Koh Chang. Elles s’étaient mises sur leur trente-et-un. Lucide, je savais bien que ce n’était pas à mon intention, mais plus certainement parce qu’elles avaient l’intention de sortir après notre dîner. Projet qu’elles m’ont confirmé peut après. Le repas fut bref, la conversation banale et nous nous sommes quittés après un dernier au-revoir. Cette soirée s’est déroulée de façon étrange et ce n’est pas sans une pointe d’amertume que j’y repense...

Posté par ti-fred

Koh Chang

Le 15/12/12, 11:09

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Du samedi 15 au mardi 18 décembre

Le séjour à Koh Chang fut des plus reposants. Les deux premières journées se sont résumées pour ma part à un programme fort simple : un copieux petit déjeuner, quelques heures à la plage le matin, un bon repas et à de la lecture confortablement installé dans un hamac, et un excellent diner le soir.

Le lundi, nous sommes partis en taxi à Bang Bao, une plage un peu plus au sud de l’île où nous avons embarqué sur un bateau qui nous a fait faire le tour de cinq îles. J’espérais que nous ne serions qu’une vingtaine au maximum, mais j’ai rapidement réalisé, en voyant l’énorme bateau, que je pouvais toujours rêver ! Une soixantaine de personnes se trouvaient déjà à bord. Lors de la ballade, nous avons pu plonger, pendant environ deux heures, avec un masque et un tuba et observer la faune et la flore sous-marine. C’était merveilleux. J’aurais pu passer la journée à barboter dans l’eau sans problème. J’en ai pris plein les yeux et pleins les oreilles ! « Les oreilles ?! » me direz-vous ? Oui, oui, les oreilles ! L’eau crépitait tellement qu’il y avait de poissons. Le plus surprenant c’est qu’ils étaient à peine surpris de me voir là. Ils poursuivaient leurs petites vies, l’air de rien, pendant que je les observais avec une immense curiosité. Parfois, je m’approchais un peu trop, et alors, ils s’échappaient vivement. D’autres fois, j’en suivais un, plus ou moins discrètement, pendant quelques minutes. Des centaines d’oursins aux épines d’environ 15 à 20 cm tapissaient les fonds. J’avais peur de poser mes pieds dessus...

Nous avions prévu de rester à Koh Chang jusqu’au 21 décembre, mais je me suis rapidement lassé de la plage et des cocotiers. L’île est très belle, mais remplie de touristes occidentaux venus passer les fêtes de fin d’année à la plage et dans les nombreux bars de nuits. Ce genre d’ambiance m’a rapidement dégouté, et j’ai pris la décision d’écourter mon séjour à Koh Chang et de partir le surlendemain pour Bangkok. Karlijn et moi avons donc décidé de passer la journée de mardi rien que tous les deux. Ce fut une journée très agréable durant laquelle nous sommes allés à la plage, puis, après un rapide repas, nous nous sommes promenés jusqu’à une petite plage paradisiaque et nous avons terminé sur un excellent diner en front de mer.

Posté par ti-fred

de Kathmandu à Koh Chang!

Le 13/12/12, 14:33

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Jour-J ! Une fois les sacs prêts, Chacha et Cédric nous ont rejoins pour aller prendre notre dernier petit-déjeuner ensemble. Puis, après quelques achats de nourriture local pour le voyage et avoir récupéré nos sacs, nous avons sauté dans un taxi pour l’aéroport. Là bas, nous avons rencontré un couple de Belges qui connaissaient Chacha et Dricks. L’aéroport de Kathmandu ressemble à un petit aéroport de province, construit il y a une soixantaine d’année. Heureusement, nous n’avons pas eu beaucoup à attendre avant d’embarquer car il n’y avait rien à faire ni à voir. Avant de nous assoir à bord, nous avons fait cinq contrôles de sécurité ! C’est la première fois que je vois ça !!!!


Comme nous voyageons avec Jet Airways, une compagnie low-cost indienne, nous avons eu droit à huit heures d’escale à Mumbaï (anciennement Bombay), de 18h à 2h. L’aéroport étant immense, nous avons pu faire un peu de lèche-vitrines parmi les nombreuses boutiques de luxe. Après notre dîner, nous nous sommes confortablement installés dans des transats molletonnés. Pendant que Karlijn lisait, j’en ai profité pour avancer sur mon blog. J’étais fatigué, mais je tenais à profiter de ce temps pour rattraper le retard considérable que j’avais accumulé ces dernières semaines. L’attente s’est rapidement écoulée, malgré l’horrible compilation de musiques de noël qui passait en boucle dans les haut-parleurs de l’aéroport.


Une bonne demi-heure avant l’heure du décollage, nous nous sommes rendus à la porte d’embarquement. Lorsque j’ai présenté mon billet, le responsable m’a dit (en anglais), assez agacé : « ah vous êtes là Mister Frederic !!! On vous a appelé plusieurs fois mister Frederic !!! Ou étiez-vous ???? ». Après lui avoir répondu que j’étais Mr Gousset, et non pas Mr Frederic, il m’a dit qu’il fallait que j’aille de toute urgence au contrôle des bagages car il y avait un problème avec mon sac. J’ai donc du abandonner mon petit sac à dos pour suivre une hôtesse dans les coulisses de l’aéroport. L’heure du départ approchait et mon hôtesse se trainait, ses hauts talons et son tailleur l’empêchant de marcher vite. Plus le temps passait, plus mon stress augmentait. Nous avons dû franchir deux contrôles de sécurité avant d’arriver au niveau des pistes puis nous avons longés le bâtiment de l’aéroport pendant une dizaine de minutes qui m’ont paru une éternité, tout en évitant les bus, les chariots à bagages et les camions-citernes. Arrivé à l’aire de tri des bagages, nous avons suivi des tapis roulants pour arriver à une petite cahute où se trouvait un officier des douanes. Mon sac trônait sur son bureau. Je ne faisais pas le malin car mon avion partait quinze minutes plus tard. Après m’avoir servi du Mr Frederic à toutes les sauces, il m’a annoncé que mon sac ne pouvait pas embarquer car il contenait mon zippo et son flacon d’essence. Il a fallu que vitesse la moitié de mon sac pour trouver le flacon d’essence que je lui ai abandonné sans concession. Par contre, pour le briquet, c’était une autre paire de manches. Etant donné qu’un Zippo fermé ne peut pas s’allumé tout seul, et que ce n’est pas la première fois qu’il voyage en avion, je me suis douté que l’officier voulait surtout le garder pour lui. J’ai rapidement bataillé et j’ai du lui abandonner la mèche et le coton puis lui démontrer qu’il ne s’allumait plus. La prochaine fois, je serais plus malin et j’enlèverais uniquement la pierre....

Après m’être assuré que mon sac serait bien à bord de mon avion, nous avons fait le chemin inverse, repassé un contrôle de sécurité et nous nous sommes dirigés vers la porte d’embarquement. Mon avion devait décoller 5 minutes plus tard et malgré l’air détendu que j’essayais d’afficher en faisant une conversation polie avec l’hôtesse, j’étais plus qu’anxieux. Arrivé à la porte d’embarquement, le responsable me baragouine que mon petit sac à dos est à bord de l’avion et me fait monter dans un bus vide. Là, s’écoulent les cinq minutes les plus longues de ma vie. Non seulement le bus est vide, mais il n’y a pas de chauffeur. Les hôtesses au sol ferment tranquillement le comptoir d’embarquement. Tout se déroule comme si je n’existais pas et mon regard alterne frénétiquement entre ma montre et la porte d’embarquement. Tout à coup, deux couples indiens arrivent en courant à la porte et se jettent dans le bus après que leurs billets aient étés vérifiés. Du coup, j’ai beau être toujours aussi tendu, je me sens moins seul !

Enfin, le chauffeur et le responsable d’embarquement se décident à embarquer et le bus démarre sur les chapeaux de roues (du moins, aussi vite qu’un bus d’aéroport peut le faire!). Et là, la poisse me colle à la peau... des bouchons !!! Je ne pensais pas que ça existait sur un terrain d’aéroport, mais si ! Priorité aux avions, et, pour mon plus grand malheur, ils ne se manœuvrent pas aussi bien qu’une semi-remorque ! Notre chauffeur essaye de prendre un itinéraire alternatif, mais nous nous trouvons bloquer un peu plus loin car il faut laisser un autre avion qui arrive de la piste d’atterrissage... J’avais beau me dire que si le responsable d’embarquement m’avait fait monter dans le bus, c’est que l’avion devait m’attendre, j’étais toujours aussi stressé ! Je pense que ça vient de mon habitude de prendre le train... Même si on a une réservation, une fois l’heure de départ passée, c’est fichu ! Le train n’attend pas ! (Sauf si vous avez la chance qu’il soit en retard !)

Arrivé dans l’avion, je demande immédiatement à l’hôtesse où se trouve mon petit sac à dos que j’avais laissé à la porte d’embarquement. Devant son incompréhension, mon anxiété atteint son paroxysme. Ce sac contenait mon ordinateur portable, mon lecteur MP3, mon appareil photo, ma carte de crédit... bref, mes objets de valeur ! Elle me demande de patienter un instant, histoire d’entretenir le suspens... A ce moment Karlijn arrive vers moi en m’annonçant qu’elle avait mon sac ! Après un long soupir de soulagement, j’ai regagné ma place et quelques instants plus tard, notre avion s’est dirigé vers la piste et a décollé.

Le vol a duré quatre heures. Nous pensions en profiter pour dormir un peu, mais c’était sans compter les pleurs d’un pauvre bout de chou se trouvant juste derrière nous et les sollicitations fréquentes des hôtesses nous apportant des boissons et un repas.

Nous sommes arrivés à Bangkok à 8h du matin. Une fois les brèves formalités administratives effectuées, nous sommes allés prendre un petit déjeuner dans un des nombreux restaurants se trouvant dans le hall de l’aéroport. Puis, nous avons traversé le hall de long en large pour trouver un guichet afin d’acheter le ticket de minibus pour Koh Chang. Le prochain départ était pour 11h et nous avons du patienter à nouveau. Peu avant d’être à bord, nous avons rencontré Maxi, une jeune allemande qui se rendait également à Koh Chang. Le voyage en minibus a duré 4h30. Quel contraste avec l’Inde et le Népal !!! Des routes de deux fois 4 voies, sans trou, des buildings, .... Le dépaysement total ! Nous avons ensuite embarqué à bord d’un bac, injustement appelé « ferry » et une heure plus tard, nous étions à Koh Chang. Peu après le quai, nous avons troqué notre minibus pour un pick-up aménagé en taxi collectif et nous avons longé la côte jusqu’à notre destination : Lonely Beach. Là, nous avons rapidement trouvé un bungalow abordable.

Après la douche de rigueur, nous sommes allé au restaurant où j’ai pu déguster une délicieuse piña colada, avec un jus d’ananas frais et crème de coco fraiche, et mon premier Pad Thaï made in Thaïland !

Il faisait enfin chaud et j’étais entouré de cocotiers, le bonheur !!! Cool

Posté par ti-fred
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