Voyage autour du monde 2013/2014

Panama, prendre la vague comme elle vient...

Depuis que j'ai appris à m'adapter au vent, aux aléas du voyage, je me retrouve dans des situations inattendues, dans des pays non prévus sur le plan de départ, dans des défis insurmontables... et surtout, à chaque fois ces découvertes sont riches, peut être plus riches que les autres. Je dirais que récemment j'enchaîne l'inattendu, et que je m'enrichis d'autant plus.

Ce détour par le Panama, détour forcé, a été si profondément marquant, étonnant, enthousiasmant, mémorable qu'il en est devenu un idéal du voyage ! Les 2 citations du jour, à garder dans le livre ou le sac à souvenir, seront :
"Un des grands malheurs de la vie moderne, c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures."(Théophile Gautier)
"En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font place aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence." (Nicolas Bouvier).

Commençons par la capitale du Panama, Panama City. J'ai rencontré une ville tout en hauteur quand je m'attendais encore à une ville horizontale. J'ai cru voir Dubaï, au moins pour son front de mer. D'accord, je ne connais pas Dubaï, c'est donc plus facile de s'imaginer Dubaï et de la comparer à Panama City. Tout le front de mer est aménagé, pour le plaisir des joggeurs, des marcheurs, des enfants et des touristes comme moi. On peut marcher une dizaine de kilomètres sur une piste à l'écart des voitures avec des installations pour jouer, pour faire du sport (basket, foot, tennis, volley, skate-board...), se connecter à internet gratuitement... Un chemin,  entre gratte-ciels et mer. On sent bien la richesse du pays, et cela dès le passage de la frontière lorsque le douanier vous donne une carte d'assurance en cas de problème. Le Panama assure ses touristes pendant 1 mois. C'est bien le premier pays qui me propose ce service !
Voici les photos de cette balade en front de mer, qui serait un terrain de jeu parfait pour Paul et Marin. J'y ajoute 2 vidéos pour mes neveux.

Skate 1
Skate 2








Il faut compléter cette balade, par l'arrêt au petit port de pêche qui propose des ceviches imbattables en qualité, en diversité et en prix.




Des traditions parfois encore très présentes par une partie de la population.







Et enfin, la vieille ville qui hésite entre rénovation et abandon des ces bâtiments coloniaux. J'y ai croisé Jésus au coin d'une rue avec ses anges... Une révélation ? Une conversion ? Un appel de sa part pour me remettre dans le droit chemin ? Non, juste une procession nocturne pour Pâques ...







Je ne peux pas être à Panama City sans vous parler du canal... Que j'ai biensur visité. Vu du sol, on a du mal à ce rendre compte du travaille titanesque qu'il a fallu fournir pour creuser celui-ci. En fait, le canal du Panama ce n'est pas juste un bout de terre creusé entre Atlantique et le Pacifique. Je vous mets une photo pour mieux comprendre.

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Il y a un lac au centre à 26m au dessus de la mer et des canaux de chaque côté Atlantique et Pacifique. Pour traverser, les bateaux sont surélevés à 26m avec des écluses, traversent le lac puis sont redescendus sur l'autre Océan par d'autres écluses. 
Quand on visite le canal, on voit ces écluses côté pacifique. Je dirais que celui qui a vu une écluse à vu le canal de Panama. L'échelle est juste à une autre dimension mais le système est strictement le même.
Quelques rappels historiques et chiffres démesurés pour vous décrire l'ouvrage. Il a débuté sous l'impulsion d'une tentative française en 1880, et il a été achvé en 1914.
77 km de canal
27000 ouvriers sont morts pendant sa construction par cause majoritairement de paludisme et de fièvre jaune.
14 000 navires traversent le canal par an, une quarantaine par jour, soit plus 1 000 000 depuis son ouverture.
Locomotives... Les bateaux sont tractés par des locomotives pour leur faire passer les écluses. Vous pouvez les voir sur les photos.
15cm est la marge restant, en largeur, lorsque le cuirassé USS Missouri a traversé le canal en son point le plus étroit.
Droit de passage :La taxe la plus élevée jamais payée l’a été le 30 mai 2006 par le porte-conteneurs Maersk Dellys, et s’élevait à 249 165 $. La taxe la moins élevée était de 0,36 $, payée par l’aventurier américain Richard Halliburton qui parcourut le canal à la nage en 1928. La taxe moyenne est de 54 000 $.
Je m'arrête là pour la canal...la leçon est finie.


 


Santa Catalina, une vague m'a touché plus que Jésus... 
Mon séjour au Panama n'était pas tout à fait imprévu. En fait, à la suite d'une discussion entre plongeurs au Galápagos, Santa Catalina était devenue une étape possible...j'avais dans l'idée de finir mon voyage par ce petit village, connu pour ces plongées superbes. Suite à mes problèmes pour rentrer au Costa Rica, j'ai anticipé cette venue à Santa Catalina. Je quittais donc Panama City le 19 avril dans l'idée de passer 3 nuits à Santa Catalina... J'y ai passé 6 nuits.
J'ai commencé par 2 jours de plongées comme prévu. Et puis la suite, n'est qu'un enchaînement de rencontres et d'opportunité. Rencontres avec une Daniela, une Allemande, avec un centre de plongée et son manager, Camilo et tout son staff.
J'ai débattu avec Daniela sur les OGM, vu qu'elle travaille à la communication du parti vert en Allemagne, j'ai pris mon premier cours de surf. Et là, je pense que je me David Amardise un peu trop ! Après un cours d'une heure, les vagues étaient à moi. Enfin, comment dire, j'étais plutôt à la merci des vagues. J'ai eu quelques succès en prenant une position debout sur quelques mètres dans de rares cas. J'ai surtout bu beaucoup d'eau de mer... et j'ai été mis KO par ma planche ! J'ai réussi à me faire un petit coquard à l'oeil gauche en me prenant la planche de pleine face. La journée était bien sympa.
Le lendemain, on était invité par Camino pour 2 jours de plongées avec son staff. Pourquoi  ? Juste par une amitié de quelques jours. Que des moments de plaisir, de rigolades... Nous avons passé la nuit sur l'île de Coiba, à dormir sur la plage dans un hamac. La nuit dans un hamac  faisait parti de ma " bucket list", certes listes des choses que l'on veut faire avant de mourir. 2 marches dans la forêt de l'île de Coiba à la rencontre de singes et d'oiseaux, de points de vue sur l'île... 




Le lendemain lors d'une plongée, nous avons eu le droit à un chant de baleine... Juste pour clore mon séjour à Santa Catalina et me rappeler que le plus beau ne reste pas seulement à venir, qu'il est parfois là au détour d'un chemin... Qu'il faut suivre les vagues qui se présentent et vous emportent. Forcé le destin, aller contre le courant, penser que la vague que l'on suit est l'unique voie, c'est oublier que vivre est une aventure, vivre c'est . Parfois il faut prendre des vagues qui vous emmènent en terre inconnue, pour les plus beaux des moments.













Vivre c'est risquer.

Rire, c'est risquer de paraître fou
Pleurer, c'est risquer de paraître fragile
Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager.
Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond
Présenter ses idées, ses rêves aux autres, c'est risquer de les perdre.
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer de désespérer.
Essayer, c'est risquer d'échouer.

Mais, il faut prendre des risques,
car le plus grand danger dans la vie
c'est de ne rien risquer.
Celui qui ne risque rien ne fait rien,
n'a rien,
n'est rien.
Il peut éviter la souffrance mais il n'apprend rien
ne ressent rien
ne peut ni changer ni se développer,
ne peut ni aimer ni vivre.
Enchaîné par sa certitude,
Il devient esclave, il trahit sa liberté
Seuls ceux qui risquent d'aimer sont libres.

Bonjour,

Juste quelques mots pour vous dire que tout va bien.
Je ferai un vrai message quand internet sera au niveau du blog. Pour l'instant je suis juste capable décrire quelques mots. Ne vous attendez pas à une photo et encore moins à une vidéo.
Après la visite de Panama city, je viens de traverser le pays du sud au nord pour arriver sur la côté ouest au village de Santa Catalina. Je viens d'enchainer 2 jours de plongées, demain je commence le surf et après demain je vais plongées, nuit sur l'île perdue de Coiba, trek sur l'île, puis plongées.
Je ne suis donc pas prêt de pouvoir écrire un message à la hauteur de l'attente de mes lecteurs.
Soyez patient...
By the way, tout va bien pour la santé... Rien a signaler. Enfin c'est avant mon premier de jour de surf. Lors de mon dernier essai au sport extrême avec la patinette de Paul ou Marin, je m'étais fêlé un os du /coude...Je vous tiendrai au courant si je dois passer par la case infirmerie.
Soyez sage, mais pas trop.
Cyril

Comme je l'avais indiqué précédemment, j'avais prévu de passer les 4 derniers jours de l'Equateur dans sa partie Amazonienne. On appelle cette région l'Oriente. Il faut dire qu'à la préparation de mon tour du monde, je n'avais pas pensé du tout que je me retrouverais dans cette forêt amazonienne... Comment parler de cette petite forêt équatoriale qui mesure environ 5,5 millions de km²,et qui se situe sur neuf pays : le Brésil (avec 63 % de la forêt), suivi par le Pérou (avec 13 %) mais aussi l'Equateur, la Colombie, le Venezuela, la France (via le département de la Guyane), le Suriname, le Guyana et la Bolivie.
Plusieurs commentaires : 
La diversité : l'un des plus important réservoir de diversité en terme d'insectes, de vertébrés ou de plantes de la planète. Parler de diversité donne le vertige et les chiffres sont juste incroyables...
- une espèce animale ou végétales sur dix, dans le monde, vit dans la forêt amazonienne ce qui constitue la plus vaste collection d'animaux ou de végétaux dans le monde.
- La région abrite environ 2,5 millions d'espèces d'insectes et actuellement, au moins 40 000 espèces de plantes, 2 200 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 428 amphibiens et 378 reptiles ont été scientifiquement classés dans la région. 
- Les scientifiques ont décrit entre 96 660 et 128 843 espèces d'invertébrés uniquement au Brésil. 
- Une espèce d'oiseau sur cinq dans le monde vit dans la forêt amazonienne, et une espèce de poisson sur cinq vit dans les rivières qui la traversent.
- En 2013, la forêt Amazonienne est composé d'environ 390 milliards d'arbres d'environ 16 000 espèces (selon une organisation de recensement qui a duré 10 ans).
- Certains experts estiment qu'un kilomètre carré pourrait contenir plus de 75 000 types d'arbres et 150 000 espèces de plantes supérieures, soit  90 790 t de plantes vivantes. 

En termes d'écologie,  depuis 1970, près de 18 % de la forêt originale a disparu suite à la déforestation et aux activités humaines. En exemple, en Equateur il y a une exploitation importante de la forêt pour le pétrole. Durant ma visite, j'ai rencontré une responsable d'ONG qui tente de protéger cet environnement des compagnies pétrolières. Elle faisait une visite de la région et de villages, car 2 d'entre eux, sur les 3 que compte ce territoire là, venaient de signer avec la compagnie nationale pour une autorisation de "recherche" dans le sous sol... Une fois prouvée l'existence de pétrole alors plus rien ne peut empêcher les compagnies de déforestation par intérêt publique. Il faut donc absolument empêcher ces signatures. Les villages sont propriétaires de la surface, sans ces accords les compagnies n'ont pas le droit de rentrer sur leur territoire. Je ne vais pas vous sortir les chiffres abominables des superficies perdues ainsi que des estimations pour les prochaines décennies. C'est affolant...

Pour le nom Amazonie ...il faut remonter aux expéditions de 1542 qui font mention de la rencontre d'une tribu de femmes guerrières farouches, dont la reine se nommait Conor. Le chef d'expédition, Francisco de Orellana, appela le fleuve, le fleuve des Amazones, parce qu'ils lui rappelait les légendaires femmes-guerrières Amazones d'Asie et de Libye, décrites par Hérodote et Diodore dans la mythologie grecque. 

Une visite de 4 jours en forêt amazonienne apporte forcément son lot de rencontres. Évidemment, ces rencontres sont de tout types. Rencontre humaines (7 touristes 5 nationalités !) avec ceux qui partageront la pirogue et surtout rencontres des animaux. Nous ferons essentiellement les visites de la forêt en bateau, mais il y aura aussi une marche de jour et une de nuit feront de ce séjours des moments très intenses. Nous avons visité un village mais malheureusement, nous n'avons pas le temps de discuter avec le shaman du village. Dommage. Cela ne nous a pas empêcher de jouer les Amazoniens : préparation d'un plat local (pain de manioc) et concours de sarbacane)






Pour arriver au camp, j'ai pris un avion (je ferai le retour en bus), puis un trajet en voiture d'une heure et ensuite 1:30 de pirogue. Le camps se situe vraiment au cœur de la forêt dans la région de Cuyabeno.


Il est tellement au cœur de la forêt que la première "rencontre" de l'après midi fut celle d'une mygale. Celle-ci se baladait sur le ponton qui relie l'espace commun et toutes les chambres. Une belle bête !


Petite anecdote. Nous étions 7 touristes dans le camps pendant ces 4 jours. Le 3ème et dernier soir, pendant le dîner mon voisin en face de moi, nous fait des grands yeux et nous dit de faire attention... La mygale montait sur le dossier de chaise de mon voisin de droite. Elle était arrivée en haut du dossier... Bon elle n'est pas dangereuse !! Mais la voir à 15-20 cm de moi, j'ai bondi de ma chaise... Pourtant je n'ai pas peur des araignées...enfin des araignées "normales" pas des monstres comme celle-là. Notre guide s'empare de l'araignée avec les mains et la dépose sur la carte géante du pays dans la salle à manger. Comme ça, on peut garder un oeil sur elle.
[img width=560https://www.enroutes.com/album_pic-125024.jpg[/img]
On va pour se rassoir et là, par terre... Sa sœur arrive au pied de ma chaise... Quelques instant plus tard, Elle ira retrouver sa sœur sur le mur avec l'aide du guide. Vous me direz : et on dort bien autrement ? Moi pas de problème, entouré d'une moustiquaire. Il ne faut surtout pas penser où vous êtes, à ce qui pourrait venir... Et tout va bien.
Comme j'ai commencé, et bien continuons avec les araignées aperçues pendant les sorties...je ne l'ai pas toutes prises en photo, mais cela donne déjà une belle collection.





Admirez la dernière photo avec cette toile construite par une espèce d'araignée vivant en groupe. Ces groupes peuvent atteindre une centaine d'individus voire plus... 
Je vous laisse imaginer la marche de nuit...à regarder partout pour voir et surtout pour éviter de marcher sur qui que ce soit, ou de mettre la tête dans une toile comme celle là. La marche nocturne est l'occasion de croiser en plus des araignées, un scorpion, une grenouille, un scarabée doré, des insectes inconnus...





Je vous mets quelques photos d'oiseaux et de papillons, de caïman, de hiboux, d'insectes (dont des fourmis coupeuses de feuilles/fleurs et des fourmis géantes -environ 2 cm ) et puis aussi de singes...Mélange hétéroclite, et sans lien mono-philogénique, j'en conviens. Presque un petit zoo.












Pour finir 2 espèces remarquables :
- l'anaconda croisé 2 fois. Enfin des jeunes anaconda de moins de 2 mètres. L'anaconda est l'espèce de serpent la plus lourde et massive. Adultes, ils peuvent atteindre 6-8 mètres. 




- et le paresseux. Comme le dit si bien Wikipédia, cet animal est lent (10m par heure) cela lui permet d'échapper à la vue de ces prédateurs. Le sol est le lieu de sa plus grande vulnérabilité. Il n'y descend qu'une fois par semaine pour ses besoins ... Et perd ou libère alors plus d'un tiers de son poids... Régime minceur de star.
Moi j'adore son visage avec ce masque ressemblant à  Zorro... genre : vous ne me pouvez pas me reconnaître, je suis masqué !




Enfin, il n'y a pas que les animaux, il y a aussi toute cette végétation et ces décors que l'on croiraient sortis des émissions télé d'expéditions de National Geography.












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Ceci conclura mon séjour en Équateur, d'une richesse et d'une grande diversité, tourné essentiellement vers la nature des montagnes/volcan, des îles Galápagos et enfin de cette forêt équatorienne. 

Laissez moi vous raconter mes dernières 48h....
Le 14 avril, je revenais de la forêt Amazonienne sur Quito en bus de jour (7heures). Tout se passait bien. Je passais le 15 avril à me reposer et à écrire un billet sur le blog sachant que dehors la pluie et les orages se succédaient. J'étais prêt à quitter Quito (il fallait bien que je la fasse une fois celle là...) et l'Équateur le 16 Avril au matin, direction le Costa Rica avec une escale à Mexico. J'ai pris ce billet avec mes miles air france...
Le 16 Avril, après une courte nuit, je me lève à 5:15. Pour ceux qui pense que mes grandes vacances ne sont que repos et farniente, mes réveils (très) matinaux  sont assez récurrents... Donc, mon taxi est là comme convenu à 5:30 pour attraper mon avion à 8:30. L'aéroport est assez loin du centre ville, environ 1 heure de transport.
Je suis devant le comptoir d'embarquement d'Aero-Mexico. Et les problèmes commencent. 
- Bonjour monsieur, votre destination finale est le Costa Rica ?
- oui
- Vous avez votre vaccin pour la fièvre jaune ?
- mon quoi ?
- vous allez au Costa Rica en provenance d'un pays à risque de la fièvre jaune. Le gouvernement costa-ricain vous impose d'être vacciné au moins 10 jours avant votre arrivée au Costa Rica ...
- attendez, j'ai un carnet de vaccination, et niveau vaccin je suis blindé. J'ai ceux pour : ancéphalite  japonaise, rage, grippe, diphtérie, du tétanos et de la poliomyélite, fièvre typhoïde, hépatite A, DT polio, BCG, méningoque... M----, pas de fièvre jaune. En Asie il n'y a pas la fièvre jaune donc je n'ai pas fait de vaccin préventif et surtout je ne savais pas que j'étais dans un pays à risque et encore moins que le Costa Rica ne m'autoriserait pas à rentrer sans ce vaccin.
(Comment faire ? Je vais à Mexico et j'attends 10 jours ?)
Pouvez vous changer mon billet et faire que je m'arrête à l'escale à Mexico City sans poursuivre jusqu'au Costa Rica ?
- non monsieur, on ne peut pas changer votre billet car vous l'avez pris avec des miles air France, il faut aller à l'agence de Quito car elle n'est pas ouverte maintenant. Et pour votre vaccin vous pouvez aller au centre médical de Quito !

Réfléchissons...dans tous les cas cela ne sert à rien de rester à l'aéroport, je ne peux pas partir. Je rentre sur Quito en bus jusqu'à mon hôtel.
- option 1 : je change mon billet pour Mexico et j'attends 10 jours là-bas. Après vérification je peux attendre 6 jours dans ce pays et aller au Costa Rica. Ou si je fais mon vaccin attendre à Quito 10 jours et aller au Costa Rica.
- option 2 : je vais au Panama et je passe la frontière après quelques jours.
- option 3 : je vais me faire vacciner et demande à anti dater le certificat de vaccination. (10 jours avant)

Je commence par l'option 3 qui est la plus simple. Il est 11:00 et je m'en vais au centre de vaccination. Après discussion, il est impossible d'avoir un document anti daté...logique. Je me fais vacciner gratuitement quand même. Abandon de la piste 3.

J'ai le choix entre 1 et 2... Je prends l'option 2. J'achète un billet d'avion pour le lendemain matin 6 heures. Encore des frais supplémentaires (300 € !)
Nouvelle nuit courte avec un réveil à 3:45 pour être à l'aéroport vers 4heures. Entre temps j'ai changé d'hôtel pour me rapprocher de l'aéroport et gagner un peu de temps de sommeil.

On est le 17 Avril , il est 4 heures du matin, je suis devant le comptoir d'embarquement pour la destination de Panama City, via Bogota. Et la l'hôtesse me dit.
- Monsieur, votre agence à refuser votre réservation !
- impossible, j'ai le mail de confirmation d'opodo.
- non, vous n'avez plus de réservation dans cette avion
( je suis sur que c'est à cause de la carte temporaire que visa m'a envoyée... J'ai déjà eu des problèmes de réservation en ligne...)
- si j'achète un billet maintenant, combien coûte-t-il ?
- 600 US$
- c'est 2 fois le prix que j'ai payé !!
- si vous voulez, vous pouvez régler votre problème avec votre agence et prendre l'avion de 11 heures. Il y a internet à l'autre bout de l'aéroport.

Il est 4:30, je pars appeler opodo... Je regarde sur internet le prix des billets pour l'après midi ou le lendemain... 700€, 900€. C'est dingue. Je ne vais pas pouvoir quitter Quito (2 fois, vous apprécierez !) . 
- Bonjour Madame Opodo, je suis à l'aéroport et j'apprends que vous avez refusé ma réservation alors que j'ai un mail de confirmation.
- vous avez un mail de confirmation de billet mais pas de paiement. Il faut 24-48h pour confirmation de paiement. Vous avez fait votre réservation en dehors de heures ouvrables...
- je suis à Quito, j'ai fais ma réservation à midi 20 ! Vous proposez un billet sur votre site et vous me dites que c'est refusé maintenant alors que je suis à l'aéroport prêt à partir... Je fais comment moi.
- ce sont les règles monsieur...
- ... ( à moitié en colère)
Après plusieurs minutes d'incompréhension mutuelle, elle me dit... 
- attendez ! 
J'attends
- pouvez - vous prendre cette avion de 6heures ?
- oui, je suis à l'aéroport !
- c'est bon votre billet est validé.

je cours au comptoir, il est 4:45...
- bonjour, pourriez vous vérifiez que ma réservation est validée maintenant ?
- oui, c'est bon 

En 2 minutes, la validation d'Angleterre, où j'ai joint opodo, est arrivée sur l'ordinateur de l'hôtesse en face de moi...
Il est 6 heure du matin, je rentre dans l'avion à destination de Panama City (via Bogota)

Je ne pensais pas passer mes vacances à Panama mais je suis un voyageur planétaire, non ! ...le monde m'est offert et j'accepte l'inconnu, l'improbable, l'imprévu surtout les surprises.

Je vous le dis, il faut quand même être fort psychologiquement pour encaisser ces dernières 48h, tout en restant dans l'action et la réaction  !
C'est le dicton du jour : Action.... Réaction.
  

Bonjour à tous,

Bilan de santé de la semaine : un mal de gorge de retour de la forêt amazonienne (c'est pour le prochain billet du blog...la forêt amazonienne pas le mal de gorge. Je ne pense pas pouvoir tenir 10 lignes sur un mal de gorge. Enfin si vous me poussez sur ce sujet, je fais une page...)

Ambiance : actuellement je suis dans un restaurant français à Quito : chez Jérôme. L'un des meilleurs restaurant de la ville... Mon premier plat est juste succulent :  Poulpe grillé avec pomme de terre, lamelles d'ail grillées, zest de citron et vinaigre balsamique. Une vrai régal. Divin. Caroline, il faut absolument que tu te mettes au poulpe... Juste en arrière plan, une tasse avec un thé au citron et miel, pour ma gorge. j'avais déjà commencé le repas par un mojito...je ne veux laisser aucune chance aux bactéries dans ma gorge... Et puis, en profiter en même temps.
J'attends la blanquette... Mais le poulpe était juste incroyable !
La blanquette vient d'arriver. Le veau fondant nage dans une sauce aromatisée au romarin. Le tout est parsemé de champignons et dans la sauce, en surprise, quelques ravioles de veau.
Pour finir ce dîner, un expresso !

Un titre de billet bien étrange avec une association de mots qui ne comporte pourtant aucun intrus... Tout s'expliquera en son temps.

Tout d'abord, finissons ma découverte des Galápagos avec l'île de San Cristobal, la troisième de mon séjour (pour ceux qui suivent. J'espère que je n'ai pas perdu tous mes suiveurs avec mon dernier billet fleuve sur l'évolution). Je profite de cette derniere île, pour faire une revue des animaux que je vous ai présentés antérieurement. Pour être original, j'ai fait des couples improbables dans la vie. 




Et puis quelques nouveaux portraits de mes animaux préférés des Galapagos dont vous êtes familiers maintenants : fous aux pieds bleus (désolé je n'ai pas vu son confrère aux pattes rouges), les otaries en mer et en version dortoir geant, le crabe multicolore, les frégates  femelles et mâles. En promotion, je vous mets 2 photos des frégates mâles : une, en mode "normal", je m'occupe du nid à San Cristobal et une, en mode j'attire les filles à Santa Cruiz avec le plus beau cou.








Et comme c'est la fin de la saison, pour le même prix je vous offre 2 vidéos à la plage Loberia avec les tortues et avec une otarie.
Otaries a San Cristobal
Tortues à San Cristobal
 
Enfin, les nouveaux animaux/oiseaux que je n'avais pas encore croisés  : mouette à queue d'aronde avec les yeux rouges, Phaéton lepturus avec sa longue queue et un crabe rose...





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Pour ceux qui pensent que les Galápagos ce n'est que plongées et marches darwiniennes pour apercevoir quelques oiseaux ou tortues... Et bien pour ceux-la, il reste encore des plages paradisiaques pour la farniente et de perspectives paysagères uniques.





 

Mystère...Mystère...Pour le mystère, je vous propose une devinette en 3 parties.
Je suis une ville...
1-  avec un grand parc


2- Dans ce parc, j'ai plusieurs musée dont un musée d'art moderne avec une sculpture de la Spiderwoman Louise Bourgeois 


3-  Par chance, dans ma ville et dans mon pays, vous pourrez croisez un groupe de musiciens, s'entraînant aux percussions dans un rythme qui vous enivrera... Un rythme que lon retrouve souvent dans ce fameux carnaval d'une autre citée de mon pays.

Et maintenant, suivez le rythme
En rythme (N2)

Plus tard, je vous raconterai cette escapade mystérieuse.

Et pour finir, 2 mots sur un podcast que je viens d'écouter sur les OGM. Tout d'abord, sachez qu'avant l'écoute de ce podcast, je n'avais aucun avis particulier sur le sujet.  La personne interviewée est un biologiste suisse. Moi, qui ne suis pas familier avec les OGM, j'ai appris beaucoup sur le sujet, ces rumeurs, ces peurs... Et aussi sur l'obscurantisme des anti-OGM. Ce scientifique n'est pas pro-OGM, car il n'a aucun intérêt économique mais il se définit comme anti anti-OGM. À l'écouter, on ne comprend pas ce qui pousse les anti-OGM à un tel négationnisme et à des attitudes que l'on peut juger parfois meurtrières en détruisant certaines cultures de tests scientifiques d'OGM. Car certains OGM ne sont créés que pour sauver des vies, sans finalité commerciale.
Je vous mets le lien de ce podcast ci-dessous. Et pour ceux, qui ce disent encore anti-OGM après avoir lu (la retranscription écrite sera disponible ultérieurement) ou écouté ce podcast et bien, je vous propose de m'envoyer tous les documents scientifiques qui étaieraient votre pensée. Je soumettrai ces articles à ce scientifique dudit interview pour avoir son avis sur ces documents. Dans le cas contraire, sans document, sans preuve, sans test scientifique... Vous ne seriez que dans un obscurantisme acharné, suiveur d'une pensée et d'une peur sans fondement.
On est libre de penser ce que l'on veut mais nier la réalité, les faits scientifiques, c'est se comporter comme un mouton. Même le principe de précaution ne doit pas cacher ou se substituer à une réalité des faits.
A une époque, par peur, par ignorance, on brûlait des scientifiques qui démontraient l'héliocentrisme. Aujourd'hui, par peur, par lâcheté, par principe de précaution, certains nient que les OGM peuvent être sans danger et détruisent des champs de tests d'OGM et les études qui leur sont associées... Et pourtant la terre tourne bien autour du soleil.
Laurent nous trouvera bien un dicton pour conclure le sujet !

http://www.podcastscience.fm/dossiers/2014/04/07/podcast-science-169-les-ogm-ni-pour-ni-contre/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=podcast-science-169-les-ogm-ni-pour-ni-contre

À bientôt pour le dernier billet de l'Equateur au cœur de la foret Amazonienne.

Hello,

Je vous donne un bref aperçu de l'île de Santa Cruz car vous attendez avidement la fin de l'épisode sur l'évolution. La description de Santa Cruz sera rapide, pas de panique. Pas de grandes découvertes, juste quel quelques compléments sur les espèces déjà rencontrées. 
J'ai donc commencé mon séjour sur l'île par une visite au centre Darwin, un genre de petit "zoo" pour la préservation des espèces. J'ai pu apercevoir 2 iguanes terrestres. Je n'en verrai plus d'autres par la suite. J'aurai vu pendant ce séjour aux Galápagos des dizaines d'iguanes marin noir ou gris. Et puis, juste 2 iguanes terrestres jaunes, oranges, multicolores. Où est la justice dans ce monde ? Quelqu'un pourrait il m'expliquer ? J'ai l'air du genre gothique, moi ? Vous m'avez déjà vu tout en noir, avec des percings ou autres tatouage de l'apocalypse ? Ben non, je suis plutôt du genre impressionniste, à mélanger les couleurs. Bon, je ne vais pas m'énerver plus longtemps. 



De même, j'ai croisé une autre famille de tortues dans ce zoo. Laurent, si Galápagos vient bien des tortues en forme de selle à cheval, et bien je pourrais bien avoir trouver la vraie tortue Galápagos  !



Autrement, à Bahia tortugas, une plage à 3 km de la ville,  j'ai complété ma collection photographique d'iguanes marins, de crabes rouges, de cactus...







Et puis, j'ai fait la rencontre d'un petit requin de récif qui vient vous chatouiller les pieds en bord de plage.
 

Enfin, j'ai réalisé la majorité de mes plongées sur Santa Cruz car l'île  possède une plus grande diversité des sites de plongées. Des plongées extraordinaires parmi les dizaines de raies aigles, une multitude de requin...mais une visibilité moyenne. La visibilité est bien meilleure en hiver vers le mois d'août (je suis en Équateur mais au sud de l'équateur donc on inverse les saisons). La visibilité est donc bien plus étendue à cette saison avec une eau vers 15C !!! À choisir je préfère encore un visibilité amoindrie et 24C.
Suivant le débit de téléchargement vous pourrez visionner des films des fonds aquatiques...un jour ou l'autre.
Requinsssss
Eagle raysssss
Eagle raysss 2
Requins marteaux

Je ne reviens pas sur l' "aventure" alerte tsunami à Santa Cruz dont vous connaissez tous les détails.

Sans plus attendre reprenons l'épopée de l'évolution.
Nous avons vu comment se passait l'évolution des espèces. Une précision, cette évolution comme nous l'avons aperçu n'a rien à voir avec un progrès. Cette évolution est juste une adaptation à un nouvel environnement. Cette évolution n'a pas de plan pré-défini. L'évolution n'a pas de but ! Les modifications arrivent par "hasard" : diversification, reproduction et sélection.
Même aujourd'hui, il n'y a aucune espèce plus "aboutie" ou superieure aux autres. Il y en a de plus complexes, de plus étranges mais aucune ne peut se prévaloir d'être plus aboutie. Chaque espèce est juste adaptée à son environnement pour vivre et se reproduire.  Et l'humain n'a rien de plus que les autres pour se penser supérieur. Savons nous voler ? Vivre sous l'eau ? Nous ne vivons que 120 ans maximum quand des espèces peuvent vivre 400 ans.... Nous sommes juste une espèce parmi tant d'autres capable de massacres, de destruction de son semblable et de son environnement... rien de bien glorieux. On sait aussi faire des choses admirables...parfois.
On a vu que les espèces se diversifient. Cette diversification peut aller jusqu'à des modifications  importantes et on considère alors que de nouvelles espèces sont créés. La création de nouvelle espèces n'engendre pas forcément la disparition de la précédente. Suivant l'environnement extérieur, une partie de l'espèce a pu évoluer en un sens et une autre rester à son état si elle ne vivaient pas au même endroit par exemple...vous comprenez j'espère comment que l'arbre de l'évolution crée des branches.

La philogénie. 
Je vous ai dit qu'aujourd'hui ont caractérise les espèces avec un certain nombres de caractères communs visibles et aussi beaucoup grâce à la génétique. On sait de mieux en mieux comment les espèces ont évolué et comment les regrouper. On oublie donc les regroupements par une absence de caractères, par le lieux où les espèces vivent, ou encore de ce qu'elles font  (végétarien, nage, vol...). On va chercher à répondre à la question "qui est plus proche de qui". On recherche les caractères commun qui ont pu être transmis d'une génération à l'autre= caractères homologues.
Mais attention, 2 espèces éloignées peuvent avoir un caractère semblable. On parle de convergence évolutive. Par exemple, le fait de faire de la photosynthèse n'est pas un caractère homologue. Il n'existe pas au cours de l'évolution du temps un ancêtre commun qui aurait "inventer" la photosynthèse et l'aurait légué héréditairement aujourd'hui à toutes les espèces qui font de la photosynthèse. À simplifier, il n'y a pas un ancêtre commun qui a acquis le caractère photosynthèse et créé une branche de l'arbre de la vie pour toutes les espèces à photosynthèse. Les plantes, les algues et des animaux (oui des animaux) font de la photosynthèse. À différentes périodes, en différents lieux des espèces ont évolué pour faire de la photosynthèse. C'est un caractère analogue.
De même que le caractère "aile" n'est pas homologue. Les ailes des mouches, des oiseaux, des chauve souris... ne sont pas homologues.
Il faut donc faire attention dans l'analyse et la recherche de caractère homologue, hérédité d'un seul ancêtre commun.
Pour regrouper les espèces, on ne regarde pas 1 seul caractère mais plusieurs/beaucoup  d caractères homologues et aussi des gènes spécifiques communs.
je ne vais pas faire la philogénie des 1 749 577 espèces vivantes répertoriées et estimés à 8 700 000.

Faisons un voyage dans le temps... Il était une fois sur terre...j'ai dit que je ne reviendrai pas à la création de la vie et des premières cellules. 
Ces cellules ont évoluées et il y a 3 milliards d'années elles se sont diversifiées en 3 groupes 2 types de cellules sans noyaux (qui donneront ensuite les bactéries par exemples) et un type cellulaire avec noyaux (eucaryote). Ces cellules unicellulaires évolueront vers des organismes pluricellulaires. Cette organisme unicellulaire est notre ancêtre commun pour les plantes, les animaux, les champignons...
Cette organisme unicellulaire a évolué pour former 2 types d'organisme unicellulaire : les organisme dont les spermatozoïdes ont 1  flagelle et l'autre 2 flagelles. 
Ceux avec 2 flagelles donneront par la suite la lignée verte des plantes.
Ceux avec un flagelle donneront l'ensemble des espèces animales, des champignons ou encore des amibes. 
Vous comprenez là que l'homme est donc "plus proche" d'une levure (qui est un champignon) que d'un sapin (qui appartient à la lignée verte)
Attention : la lignée verte n'est pas égale à  l'ensemble des espèces faisant de la photosynthèse. Je vous l'ai dit la photosynthèse n'est pas un caractère homologue. Les algues par exemple ce trouve dans les 2 familles à 1 ou 2 flagelles. En fait, les algues ne font pas un groupe monophilétique.
Ensuite ce groupe unicellulaire aux spermatozoïdes avec un flagelle s'est diversifié... Et il a donné naissance au groupe des métazoaires. Ce groupe monophilétique (un ancêtre commun et toute sa descendance) est celui des animaux. Il y a bien un ancêtre commun à tous les animaux !
Dans ce groupe des métazoaires, il y a eu une diversification qui a donné le groupe des éponges... Pour votre information, il existe des éponges carnivores, l'éponge n'est pas aussi banale que cela. 
Ce groupe des animaux a continué à avouer pour donner 2 familles celles qui ont un côté droit et gauche symétrique, les bilatériens  (homme, étoile de mer, insectes...) , et les autres (méduses, coraux...). Les coraux sont des animaux pour ceux qui ne le savent pas.

Ensuite, cet ancêtre à tous les bilateriens a évolué pour donner 2 groupes très importants : deuterostomien et protostomien. Ne retenez pas les noms, il n'y a pas d'interrogation par la suite. Pourquoi ils sont important ?
Et bien l'ancêtre des protostomiens donnera les insectes, les crustacées, mollusques ...
Celui des protostomiens donnera par exemple nous les hommes, pleins d'animaux connus mais aussi les oursins, les étoiles de mers, les concombres de mer.
Donc vous avez la réponse à la question : l'homme est plus proche du concombre de mer que du poulpe ou de la fourmi.
J'arrête la pour l'histoire. Mais dans cette arbre philogénétique, il y a  des changements pR rapport aux anciennes classifications. Par exemple, le groupe monophilétique des poissons n'existe pas : il n'y a pas un ancêtre commun ayant engendré tous les poissons et que les poissons. Le groupe des reptiles n'existe pas en tant que tel, il faut lui ajouter les dinosaures et les oiseaux. Les oiseaux sont des "reptiles" dont 2 pattes ont évolué en ailes. Ensuite, l'ancêtre de ces reptiles+ oiseaux+dinosaures a évolué pour faire 2 groupes : un groupe qui allait formé les reptiles sans les crocodiles  Et un autre des oiseaux + dinosaures + crocodile. Beaucoup d'oiseaux ont gardé des écailles à leur pattes. Entre les écailles et les plumes, il n'y a juste qu'une modification sur un gêne ! Et enfin les dinosaures avaient des plumes !!
 Je m'arrête là pour l'évolution...Pour ceux qui ont réussi à aller jusque là...
Ceux qui sont arrivés jusqu'ici semblent avoir un intérêt pour le sujet. Alors je vous mets les liens internet pour compléter ou mieux expliquer l'évolution.
http://www.podcastscience.fm/dossiers/2011/08/25/dossier-larbre-du-vivant-1/
http://www.podcastscience.fm/dossiers/2011/08/31/dossier-–-l’arbre-du-vivant-23/
http://www.podcastscience.fm/dossiers/2011/09/07/dossier-–-l’arbre-du-vivant-33/

Bonjour, 

Inventaire corporel : tout va bien sauf mon petit orteil gauche qui s'est pris un vélo. Quelqu'un a fait tomber son vélo sur mon orteil. Déjà qu'il n'est pas beau normalement, là, il est encore moins beau que d'habitude ! Enfin, il passe par différentes couleurs et il me fait mal quand je marche...

Je vais faire ce message en 3 parties comme ça ceux qui ne regardent que les photos (et il y en a beaucoup) n'auront pas à tout  lire.
Partie 1 - visite de l'île d'Isabela (Galapagos). Je n'arrive pas à télécharger les photos des autres îles.
Partie 2 - Réponse à Laurent
Partie 3 - introduction à l'évolution de Darwin.

Partie 1 - les Galapagos sont un monde à part mais elles font parti de notre monde. Donc, il n'y a pas un paysage completement different, ce n'est pas la lune, mars ou ... Ça reste des îles comme vous en connaissez. L'originalité de ces îles n'apparaît pas aux premiers regards. Ce sont des îles volcaniques un peu comme Hawaii, dont certaines avec une activité encore bien présente. Entre Hawaii et les Galapagos, je dirais que les Galapagos sont plus sèches, et sans vrai  hauteur/montagne/volcan, beaucoup moins tropicales, pas de forêt abondante, pas de flore exubérante mais des champs de lave, des cactus une flore naissante. Les Galapagos sont probablement plus récentes. Je vais faire un tour sur mon encyclopédie...  que nenni. Les 2 ont plusieurs dizaines de millions d'années d'histoire... Donc j'attribue cela à leur position géographique ! Tout cela pour dire que je n'ai pas eu un choc en voyant ces îles ! Elles n'en sont pas moins superbes, avec quelques originalités comme ce lac/étang rose ...



Ou ce relief vénitien né de combats entre la mer et la lave.






Non ce qui frappe, ce sont les animaux. La flore est aussi probablement unique mais je ne suis pas spécialiste et je n'ai pas eu de guide local pendant mon séjour. Pourtant, ceci m'aurait bien aidé à vous écrire quelque chose d'intelligent sur ce sujet. Revenons aux animaux.  Encore une fois, ce n'est pas un zoo extraordinaire avec des espèces inconnues à chaque coin de rue. Non. Ce qui reste incroyable, c'est la proximité à laquelle on peut s'approcher des animaux : comme s'il n'y avait aucune crainte entre eux et nous. Bon, les pingouins ne s'invitent pas à votre table pour dîner, non... Mais quand vous voyez l'attitude des lions de mer/otaries, je suis sûr que certains seraient prêt à venir : 








Ensuite, les Galapagos sont connus pour les espèces uniques à ces îles : tortues géantes de mer et de terre, iguanes de mer et de terre (sur l'île de Santa Cruz...prochain message), pingouin (le plus petit au monde), pinson...














Et puis, il y a ces animaux rares comme le fou au pieds bleus (rouges aussi mais je n'en ai pas encore vu ou pas reconnu), pélicans, crabes rouges, flaments roses...






Je rêvais de nager avec de lion de mer ... C'est fait !  La preuve en vidéo. D'ailleurs, j'ai renouvelé l'expérience à  San Cristobal.

Otarie 1
Otarie 2


Bon, j'ai un faible pour ces crabes rouges, qui ont aussi du bleu, du jaune..et tout ça sur le même crabe, une vrai peinture. Àu niveau camouflage pas terrible....mais pour attirer les filles ça doit bien marcher.


Vous l'avez compris je deviens un biologiste spécialiste de la faune, enfin je choisis mes sujets d'étude : fourmis, crabes, iguanes, fous aux pieds bleus...

Je ne peux pas finir cette partie sans mentionner les fonds marins que j'ai vu dont vous aurez quelques vidéos un autre jour : requins marteaux (si j'en épais vu, le rêve !), requins pointe blanche, requins pointe noirs, requins Galápagos, raies mantas (si j'en ai vu encore, le rêve, bis), raies aigles en groupe de 20 ou plus (le rêve, encore), raies or... Beaucoup, beaucoup de monde. Et, j'en ai raté encore plus : poisson soleil, requin baleine, orque ...

Partie 2 : réponse à Laurent : Pourquoi Galapagos ?
Selon un habitant local de l'île de San Cristobal, le nom provient de la forme de tortues géantes. Celles-ci ont une forme de selle de cheval et en catalan, la traduction est galapago. Les premiers explorateurs ont donc nommé ces îles, à cause des tortues qu'ils ont vu. petite anecdote : Les tortues étaient ramenées en grand nombre sur les bateaux comme garde manger. Les tortues peuvent vivre plusieurs mois avec très peu de nourriture... Bon, cette pratique a favorisé leur disparition !

Partie 3 : théorie de l'évolution et la phylogénie.
Bon, là je m'attaque à du lourd pour tenter de vous expliquer cette théorie. Je ne suis pas biologiste... Pourquoi je le fais ? En fait, cette science sur l'évolution des espèces a énormément évoluée (elle s'adapte aussi ) depuis les années 60 grâce entre autres à la génétique.. La nouvelle théorie sur l'origine/l'organisation/phylogétisme des espèces n'est enseignée que depuis la fin des années 1990. Donc pour moi c'est une découverte, un bouleversement ! Sabine pourrait nous dire comment elle l'enseigne ?

Avant de commencer la phylogénie, commençons par la théorie de l'évolution. Je passe le chapitre sur l'apparition du vivant. On va considérer que le vivant est déjà créé (et pas par dieux). L'évolution c'est 3 mots : D’abord, la reproduction, ensuite, la variation, et enfin la sélection.
La reproduction crée la diversité : en se reproduisant les espèces sexuées mixent leurs gènes et  à cela il faut ajouter les mutations génétiques qui peuvent arriver lors de la reproduction. C'est cette reproduction qui crée de la diversité : couleurs des yeux, formes différentes, tailles.... Les espèces asexuées comme les bactéries, les virus créent aussi de la diversité. On connaît tous le virus de la grippe qui mute tous les ans...Ou la résistance aux antibiotiques des bactéries.
Ensuite, par une (des) pression extérieure (température, prédateurs, maladies, attirance sexuelle privilégiée..). Certains possédant un caractère particulier dans cette diversité  vont disparaître et les autres vont survivre. Il y a donc une sélection qui se s'effectue. Certains variants au sein d’une espèce sont avantagés et deviennent plus nombreux parce qu’ils laissent plus de descendants que les variants compétiteurs. Les variations sont sélectionnées à chaque génération et la population évolue au cours de sa généalogie, parfois jusqu’à se scinder en plusieurs espèces.
voilà en 3 mots, la théorie de l'évolution.
Vous me direz c'est logique et normal. Pourtant, avant Darwin beaucoup pensaient que les espèces était fixes (fixisme). Ou encore que les caractères acquis au cours de la vie se transmettaient à la descendance. C'est en allongeant leur cou jour après jour que les girafes ont eu un cou plus long et quelles l'ont transmis à leur descendance.  
Et bien non, les caractères acquis ne se transmettent pas à la descendance.
 Exemple simple : couper la patte à un lézard et faite le se reproduire... Sa descendance aura toujours 4 pattes !
La théorie de Darwin était donc révolutionnaire.

Je vous expliquerai la prochaine fois comment on classe maintenant les espèces (la phylogénie)
Je vous fais un peu de teasing...on classe les organismes sur ce qu'ils ont (poils, vertébres, une coquille, une mâchoire...), mais on ne classe pas les organismes sur ce qu'ils n'ont pas (pas de vertèbre= groupe des invertébrés), sur ce qu'ils font (nager, voler, manger des plantes..) ou encore l'endroit où ils vivent.
Une fourmi et un moineau ne font pas parti de la même famille parce que vous les retrouvez sur un bouleau.
Une libellule et un moineau ne font pas parti de la même famille juste parce qu'ils volent tous les 2.
Donc il n'y a plus de classification (vertébré vs invertébré =absence de caractère; il n'y aura plus de groupe reptiles, pas plus qu'il n'y a de groupe poisson (je vis dans l'eau),ou de groupe "végétal" (tout au moins un groupe incluant plantes+algues+ champignons...)
Historiquement l'homme est-il plus proche d'une fougère ou d'un champignon ?
Est on plus proche d'un concombre de mer ou d'une fourmi ?
Est-on plus proche d'une étoile de mer ou d'un poulpe ?
Un crocodile est il plus proche d'un oiseau ou d'un iguane ?
Descendons-nous du singe ou le singe descend il seulement de l'arbre ?

Bonjour,

À défaut de pouvoir vous mettre des photos car le réseau est trop lent ici... Je vous raconte ma vie.
Hier soir, suite au tremblement de terre au Chili d'un niveau de 8.2, en pleine mer, nous avons eu une alerte tsunami. J'étais dans le hall de l'hôtel à profiter du wifi, vers 19:30 quand l'hôtesse d'accueil me signale que j'ai 10 minutes pour préparer mes affaires avant l'evacuation. Je peux ou non prendre mon sac à dos, c'est comme je veux. J'ai dans la tête les images du tsunami d'Indonésie... Ma cambre est sur le front de mer, je vais prendre mon sac à dos. Les sirènes de la ville commencent à hurler. 19:40, je monte dans le pick-up de l'hôtel pour rejoindre les hauteurs de l'île. (je précise ici que ce n'est pas la 1ère alerte tsunami des Galápagos, il y en a presque tous les ans et en plus, ils font des exercices d'évacuation. Bon ça, je ne l'ai su qu'après.). Tout se passe dans le calme. On récupère quelques touristes sur le bord de la route. Le tsunami doit arriver sur l'ile dans 2 heures environ. Parmi nos nouveau passagers, il y a 3 Américains de San Francisco, le père avec ses 2 filles. La plus jeune des fille est un peu paniquée. Alors que le père se trouve stupide de ne rien avoir pris faute de temps : argent, passeport... Sa fille, elle, lui dit qu'il faut avant tout sauver nos vies. Sera-t-on assez haut par rapport au tsunami ? Son père la rassure comme il peut. Il y a une longue file de voitures qui monte, et quelques voitures qui descendent à vide pour récupérer d'autres personnes.
On s'arrête dans un village, tout le monde descend. L'ambiance est toujours calme mais les gens se posent beaucoup de question sur combien de temps on va rester ici. La boulangerie et l'épicerie se font dévaliser par tout ceux, qui comme moi n'ont pas eu le temps de dîner. Il y un stand de frites et saucisses qui ne désempli pas. En achetant ma barquette, je vois bien que le cours de la frite suit l'offre et la demande. Et la demande est très forte, ce soir, dans le petit village. Je discute avec un français que j'ai rencontré au Cotapaxi (c'était lui qui était le 2ème touriste de ma cordée. Quel hasard ! On a aussi fait la plongée de ce jour ensemble. par hasard aussi.). Il y a une Française qui vient tout juste de débarquer, ou plutot atterrir sur l'île. A 21:15, on nous dit que le 1er tsunami est passé mais il faut encore attendre car il y en a un 2ème qui arrive. Il n'y a pas tant de monde que cela dans le village. Les touristes et les habitants sont répartis dans différents lieux. 2 touristes ont monté leur tente, quelques personnes dorment sur le béton, des enfants courent et jouent sur la place. Il est 22:30, l'hôtesse d'accueil de l'hôtel qui est restée avec nous nous indique que l'on peut redescendre ou rester, c'est comme on veut. Les Équatoriens sont souvent bizard dans leur propos, ils ajoutent régulièrement on peut faire ça, on peut faire ceci, mais c'est comme vous voulez on peut aussi attendre ! Il est l'heure mais il y a encore le temps, c'est comme vous voulez ! On y va...retour à l'hôtel à 23:00.
Vérification des news, l'alerte tsunami c'est en fait transformer en une vague de quelques dizaines de centimètres.
J'ai mes 2 bras, mes 2 jambes, un tronc en bon état, une tête bien pleine, un peu de fatigue, 2 sacs à dos...il est temps d'aller au lit car demain c'est plongée à Gordon Rocks.

Je ne pense pas que vous pourrez voir les photos ou les vidéos avant mon départ des îles le 7 avril, sauf si je trouve un bon wifi, mais ce n'est pas gagné. D'ici là, je n'ai pas prévu de perdre quoi que ce soit au niveau corporel et matériel. Il me reste 4 plongées parmi les requins, les raies, les tortues, les phoques, les milliers de poissons et peut être avec beaucoup de chance, un orque. Aujourd'hui on a vu, 2 fois, un aileron qui aurait pu être celui un orque... Espérons !

Il y a une alerte au tsunami...
Je dois partir