Voyage autour du monde 2013/2014

Panama, prendre la vague comme elle vient...

Le 27/04/14, 3:24

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Panama, prendre la vague comme elle vient...

Depuis que j'ai appris à m'adapter au vent, aux aléas du voyage, je me retrouve dans des situations inattendues, dans des pays non prévus sur le plan de départ, dans des défis insurmontables... et surtout, à chaque fois ces découvertes sont riches, peut être plus riches que les autres. Je dirais que récemment j'enchaîne l'inattendu, et que je m'enrichis d'autant plus.

Ce détour par le Panama, détour forcé, a été si profondément marquant, étonnant, enthousiasmant, mémorable qu'il en est devenu un idéal du voyage ! Les 2 citations du jour, à garder dans le livre ou le sac à souvenir, seront :
"Un des grands malheurs de la vie moderne, c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures."(Théophile Gautier)
"En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font place aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence." (Nicolas Bouvier).

Commençons par la capitale du Panama, Panama City. J'ai rencontré une ville tout en hauteur quand je m'attendais encore à une ville horizontale. J'ai cru voir Dubaï, au moins pour son front de mer. D'accord, je ne connais pas Dubaï, c'est donc plus facile de s'imaginer Dubaï et de la comparer à Panama City. Tout le front de mer est aménagé, pour le plaisir des joggeurs, des marcheurs, des enfants et des touristes comme moi. On peut marcher une dizaine de kilomètres sur une piste à l'écart des voitures avec des installations pour jouer, pour faire du sport (basket, foot, tennis, volley, skate-board...), se connecter à internet gratuitement... Un chemin,  entre gratte-ciels et mer. On sent bien la richesse du pays, et cela dès le passage de la frontière lorsque le douanier vous donne une carte d'assurance en cas de problème. Le Panama assure ses touristes pendant 1 mois. C'est bien le premier pays qui me propose ce service !
Voici les photos de cette balade en front de mer, qui serait un terrain de jeu parfait pour Paul et Marin. J'y ajoute 2 vidéos pour mes neveux.

Skate 1
Skate 2








Il faut compléter cette balade, par l'arrêt au petit port de pêche qui propose des ceviches imbattables en qualité, en diversité et en prix.




Des traditions parfois encore très présentes par une partie de la population.







Et enfin, la vieille ville qui hésite entre rénovation et abandon des ces bâtiments coloniaux. J'y ai croisé Jésus au coin d'une rue avec ses anges... Une révélation ? Une conversion ? Un appel de sa part pour me remettre dans le droit chemin ? Non, juste une procession nocturne pour Pâques ...







Je ne peux pas être à Panama City sans vous parler du canal... Que j'ai biensur visité. Vu du sol, on a du mal à ce rendre compte du travaille titanesque qu'il a fallu fournir pour creuser celui-ci. En fait, le canal du Panama ce n'est pas juste un bout de terre creusé entre Atlantique et le Pacifique. Je vous mets une photo pour mieux comprendre.

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Il y a un lac au centre à 26m au dessus de la mer et des canaux de chaque côté Atlantique et Pacifique. Pour traverser, les bateaux sont surélevés à 26m avec des écluses, traversent le lac puis sont redescendus sur l'autre Océan par d'autres écluses. 
Quand on visite le canal, on voit ces écluses côté pacifique. Je dirais que celui qui a vu une écluse à vu le canal de Panama. L'échelle est juste à une autre dimension mais le système est strictement le même.
Quelques rappels historiques et chiffres démesurés pour vous décrire l'ouvrage. Il a débuté sous l'impulsion d'une tentative française en 1880, et il a été achvé en 1914.
77 km de canal
27000 ouvriers sont morts pendant sa construction par cause majoritairement de paludisme et de fièvre jaune.
14 000 navires traversent le canal par an, une quarantaine par jour, soit plus 1 000 000 depuis son ouverture.
Locomotives... Les bateaux sont tractés par des locomotives pour leur faire passer les écluses. Vous pouvez les voir sur les photos.
15cm est la marge restant, en largeur, lorsque le cuirassé USS Missouri a traversé le canal en son point le plus étroit.
Droit de passage :La taxe la plus élevée jamais payée l’a été le 30 mai 2006 par le porte-conteneurs Maersk Dellys, et s’élevait à 249 165 $. La taxe la moins élevée était de 0,36 $, payée par l’aventurier américain Richard Halliburton qui parcourut le canal à la nage en 1928. La taxe moyenne est de 54 000 $.
Je m'arrête là pour la canal...la leçon est finie.


 


Santa Catalina, une vague m'a touché plus que Jésus... 
Mon séjour au Panama n'était pas tout à fait imprévu. En fait, à la suite d'une discussion entre plongeurs au Galápagos, Santa Catalina était devenue une étape possible...j'avais dans l'idée de finir mon voyage par ce petit village, connu pour ces plongées superbes. Suite à mes problèmes pour rentrer au Costa Rica, j'ai anticipé cette venue à Santa Catalina. Je quittais donc Panama City le 19 avril dans l'idée de passer 3 nuits à Santa Catalina... J'y ai passé 6 nuits.
J'ai commencé par 2 jours de plongées comme prévu. Et puis la suite, n'est qu'un enchaînement de rencontres et d'opportunité. Rencontres avec une Daniela, une Allemande, avec un centre de plongée et son manager, Camilo et tout son staff.
J'ai débattu avec Daniela sur les OGM, vu qu'elle travaille à la communication du parti vert en Allemagne, j'ai pris mon premier cours de surf. Et là, je pense que je me David Amardise un peu trop ! Après un cours d'une heure, les vagues étaient à moi. Enfin, comment dire, j'étais plutôt à la merci des vagues. J'ai eu quelques succès en prenant une position debout sur quelques mètres dans de rares cas. J'ai surtout bu beaucoup d'eau de mer... et j'ai été mis KO par ma planche ! J'ai réussi à me faire un petit coquard à l'oeil gauche en me prenant la planche de pleine face. La journée était bien sympa.
Le lendemain, on était invité par Camino pour 2 jours de plongées avec son staff. Pourquoi  ? Juste par une amitié de quelques jours. Que des moments de plaisir, de rigolades... Nous avons passé la nuit sur l'île de Coiba, à dormir sur la plage dans un hamac. La nuit dans un hamac  faisait parti de ma " bucket list", certes listes des choses que l'on veut faire avant de mourir. 2 marches dans la forêt de l'île de Coiba à la rencontre de singes et d'oiseaux, de points de vue sur l'île... 




Le lendemain lors d'une plongée, nous avons eu le droit à un chant de baleine... Juste pour clore mon séjour à Santa Catalina et me rappeler que le plus beau ne reste pas seulement à venir, qu'il est parfois là au détour d'un chemin... Qu'il faut suivre les vagues qui se présentent et vous emportent. Forcé le destin, aller contre le courant, penser que la vague que l'on suit est l'unique voie, c'est oublier que vivre est une aventure, vivre c'est . Parfois il faut prendre des vagues qui vous emmènent en terre inconnue, pour les plus beaux des moments.













Vivre c'est risquer.

Rire, c'est risquer de paraître fou
Pleurer, c'est risquer de paraître fragile
Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager.
Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond
Présenter ses idées, ses rêves aux autres, c'est risquer de les perdre.
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer de désespérer.
Essayer, c'est risquer d'échouer.

Mais, il faut prendre des risques,
car le plus grand danger dans la vie
c'est de ne rien risquer.
Celui qui ne risque rien ne fait rien,
n'a rien,
n'est rien.
Il peut éviter la souffrance mais il n'apprend rien
ne ressent rien
ne peut ni changer ni se développer,
ne peut ni aimer ni vivre.
Enchaîné par sa certitude,
Il devient esclave, il trahit sa liberté
Seuls ceux qui risquent d'aimer sont libres.

[ Voir les photos : Panama - Santa Catalina ]

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