blog de Portauloin de Nat-Olivier

Santiago du Chili et Bilan du Chili.

Le 12/09/09, 4:57

-8.58319386428576.3979289571429

Santiago, la capitale du Chili, est située au milieu du pays.
Le Chili n'est (en moyenne) large que de 180 kms, mais il est long de 4300 kms.



Depuis le parc Santa Lucia, on voit Santiago entouré des neiges éternelles de la Cordillères des Andes. La pollution recouvre toujours la ville.
Minute culture et réponse du jeu gagné par Yann et Karine: le nom de la ville créée en 1541 vient de l'apôtre Saint Jacques (voir Compostelle). En effet, le fondateur de la ville, venait de cette région d'Espagne.

Nous l'avons trouvé assez agréable, animée, avec de multiples rues piétonnes et commerçantes qui s'y croisent. Ici c'est la paradis des fast-food, il y en a des rues entières; mais les batiments les plus anciens donnent un certains charme à la ville.





Le théâtre.



L'intérieur de la très belle cathédrale sur la plaza des Armas.

Au Chili (tout comme au Pérou), c'est le règne des « petits boulots ». Les Chiliens sont très actifs pour gagner leur vie. Il est très courant de voir au carrefour des personnes faire du mîme ou, comme sur la photo, des acrobaties devant les automobilistes qui leur donnent ensuite une pièce.



Nous sommes le 11 septembre et si pour la majorité d'entre nous, cette date est associée à l'année 2001, pour les Chiliens, elle est liée à 1973. C'est la date du coup d'état de Pinochet contre le président Alliende, qui se suicida dans son palais. Depuis le Chili commémore cette date. Mais cette commémoration donne aussi lieu à quelques manifestations agitées. Toujours un peu en dehors des réalités, nous ne savions pas du tout quel jour nous étions ce matin (le privilège de voyager durant des mois...), nous avons mis quelques minutes à comprendre que le journal télévisée du matin présentait des rétrospectives des émeutes des années passées.
En sortant de l'hôtel nous sommes tombés face à des cars de CRS chiliens : bonne ambiance. Dans l'après midi, nous avons voulu aller à la poste, mais la grille était fermée et le gardien nous a expliqué que toutes les institutions avaient fermés pour « commémorer ».
Ce soir, au restaurant, le serveur nous a fait signe de nous dépêcher. Un peu surpris car il n'était que 20h15 nous lui avons demandé ce qui se passaient et là encore il nous a dit : "on ferme à 20h30 pour la commémoration". Et il nous a expliqué que des manifestations allaient avoir lieu et que par mesures de sécurité, tout fermaient. Effectivement en retournant dans la rue, nous avons vu toutes les boutiques et même les fast-food totalement fermés et les grilles baissées.

Nous passons en Argentine demain. Nous souhaitions poursuivre plus au sud, mais le train que nous envisagions de prendre ne circule plus que l'été maintenant (de décembre à février donc). Alors nous traverserons la frontière demain, en montant à 4300, dans la Cordillères des Andes.

Nous aurions préféré un autre itinéraire, car il paraît que celui ci est assez impressionnant...

Bilan du Chili :


Nombre de coiffeur : 1 pour Olivier / Prix du coiffeur : 4 euros ! (presque aussi bien qu'en Thaïlande où c'était à 2,50 euros)



Nombre de train : 1 seul : ils ont supprimés tous les autres !!!
Nombre de bus : 7 soit: 49 heures
Nombre d'avion : 0 ( alléluia )

Nombre de chambres : 6
Nombres de fois refait le sac à dos : 6

Evénement marquant : Voici le premier pays dans lequel Olivier n'est pas tombé une seule fois !

Nombre de verres de Pisco : euh... 4 chacun. Oui, mais pas tous le même jour et c'était pour oublier que l'on n'avait plus le droit aux feuilles de Coca!

Température mini : - 9°
Température maxi : + 25 °


Nathalie + Olivier

Voir les photos : Chili - Santiago ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Ce n'est pas la forme pour Miss Zouzou et Gros Toutou.

Le 09/09/09, 3:32

-8.58319386428576.3979289571429

Ce soir nous sommes à Copiapo, une ville de 130 000 habitants à mi chemin entre le désert d'Atacama et la capitale Santiago.
Nous y sommes arrivés avant hier après 12 heures de bus.




La nuit et la journée qui ont suivies ont été agitées puisque j'ai de nouveau été malade. Après la grippe en Australie,me voici atteinte d'une autre maladie hivernal. Je serais totalement immunisée lorsque nous reviendrons en France (remarquez je ne suis, de toutes façons, jamais malade en France). Finalement nous avions bien fait de partir avec un kilo d'antibiotiques dans le sac à dos.

Après 36 heures au lit, cela allait mieux ce matin, et c'était au tour d'Olivier de ne pas être en forme. Mmmh

Nous sommes tout de même sortis au soleil, histoire de voir les rues aux maisons multicolores.


Au Chili, les maisons sont modestes, mais contrairement au Pérou, elles sont toutes terminées.


L'ancienne gare ferroviaire.


Elle fût le point de départ de la première ligne ferroviaire d'Amérique du sud.

Elle est aujourd'hui totalement abandonnée. Les seules traces de vie, viennent des squatters qui vivent à l'intérieur et des innombrables chiens errants qui dorment sur le quai.
Les chiens errants semblent le fil rouge de notre voyage. Nous en aurons vu des meutes entières dans toutes les villes du Vietnam, de Thailande, du Pérou et maintenant du Chili. Ils sont sales, faméliques, souvent blessés, et parfois agressifs. Cela fait de la peine à voir.

Nous avons pris une pause le temps de jouer une partie d'Echec sur la plaza des Armas.


Une succession de table attendent les amateurs. Comme toujours c'est Olivier qui a gagné (je l'aurais un jour ...) Se marre

Ce soir nous sommes plus en forme, nous devrions donc reprendre la route pour Santiago demain matin.

L'album photo du Pérou est terminé. Vous pouvez le consulter.

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Désert d'Atacama (suite et fin)

Le 07/09/09, 5:11

-8.58319386428576.3979289571429

Le jeu pour le Chili est à la fin de ce post.

Voilà 4 jours que nous sommes dans le désert et logeons au village de San Pédro de Atacama. (voir Vallée de la Luna sur le post précédent)

C'est une minuscule oasis, au milieu du désert.


Elle est reliée au monde par la route qui mène de l'Océan Pacifique à l'Océan Atlantique, via le Chili, la Bolivie et l'Argentine.

San Pédro, c'est quelques ruelles ensoleillées, une Plaza de Armas où tous le monde se croisent et une vieille église toute blanche.



Il y a plein de petits restaurants et les Chiliens rencontrés jusqu'à présent sont sympathiques et compréhensifs fasse à notre incapacité à parler la langue de Cervantes.


Remerciement spécial au patron de l'un des restaurant qui nous a mimé la crevette (oui, c'est possible) pour nous expliquer le menu. Bon, peut être que le verre de Pisco (l'alcool Chilien) que nous avions bu juste avant n'avait pas amélioré notre connaissance de l'Espagnol, mais on a passé un très bon moment.

Vencredi, nous sommes partis découvrir les geysers du Tatio et les sources d'eaux chaudes. Départ à 4h00 du matin (aïe), et 2 heures de routes pour arriver aux geysers au lever du soleil.


Impression d'apocalypse entre le sol couvert de glace, les vapeurs chaudes qui sortent du sol et le soleil qui montent derrière la montagne.

C'était absolument magnifique. Les geysers sont à 4300 mètres d'altitude et il y fait un froid glacial : - 9° (re-aïe), mais malgré les mains et les pieds glacés, le spectacle est grandiose.









Il vaut mieux ne pas rester au dessus des jets d'eau; L'eau est est bouillante et monte a plus de 2 mètres de hauteur.

Nous sommes redescendus à 3500 mètres d'altitude et notre guide nous a conduit jusqu'à des sources d'eaux chaudes. Nous nous y sommes baignés.


25° dans l'eau, beaucoup moins chaud dehors.

Un moment inoubliable, mais en sortant de l'eau il est préférable de ne pas tarder à se sécher (re-re aïe).
Le long des l'eau pousse des plantes au milieu d'un univers aride. Ici il ne tombe que 2 centimètres de pluie par an.



Lors de cette excursion nous avons eu une longue discussion sur la vie politique avec notre guide. Il nous a expliqué que la présidente actuelle est plébiscitée par le peuple mais que la loie Chilienne ne permet pas à un président de se représenter.



Nous avons aperçu des vigognes sauvages. C'est aujourd'hui une espèce protégée car les braconniers les tuaient pour leurs laines très recherchées.

Samedi, nous nous sommes contentés de flâner dans les ruelles et de nous reposer.
Aujourd'hui nous avons repris la route (12 heures de bus) pour descendre plus au sud. Nous serons à Santiago après demain (après 12 autres heures de bus).

Pour le jeu : question de déduction tout autant que de recherche. Parmi les 5 petites photos formant le bandeau de notre blog, il y en a une qui a un rapport avec le Chili.
Pourquoi et qui est a l'origine de ce lien ? Pour vous aider, dans l'un des derniers textes écrits en France, nous citions les lieux où avait été prisent ces photos ....
(ah on fait moins le malin devant une question comme cela) signé : Olivier Mr. Green

A bientôt

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Chili - San Pedro De Acatama ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Chili : Désert d'Atacama

Le 04/09/09, 2:08

-8.58319386428576.3979289571429

Nous sommes au Chili depuis 3 jours. Nos dernières 24 heures au Pérou, ont été à la hauteur des journées précédentes. Nous voulions traverser la frontière en train. Le guide horaire Thomas Cook indique qu'à Arica, (ville frontière du Pérou) 2 trains quotidiens se rendent au Chili. Voulant partir le lundi matin, nous nous rendons à la gare le dimanche pour vérifier si les horaires de notre guide sont exactes. Tout était fermé et une simple affiche indiquait que les trains circulaient « aux heures habituelles ». Devant la précision de l'info, nous nous renseignons auprès d'un militaire en faction devant la gare. Il nous répond « il n'y a plus de train le matin ».


Un peu surpris, nous décidons de nous rendre au Centre d'Information touristique.

Arrivée à la porte de celui-ci une pancarte nous indique qu'il a déménagé à une autre adresse, mais arrivée à cette seconde adresse, nous ne trouvons qu'un bâtiment encore en construction. Bien, nous prendrons le train du lundi après midi...



Le lundi, nous nous rendons à la gare en fin de matinée : toujours fermée.

Retour en ville où le Centre d'Information touristique, qui avait soit disant déménagé, était ouvert. A l'intérieur, une femme qui ne comprend rien à notre question car elle ne parle qu'Espagnol (pratique pour des touristes). Plus loin nous trouvons le Centre d'Information Péruvien. L'homme parle anglais et il nous dit que le train est à 17 heures. Voilà une info qui a le mérite d'être claire mais ne concorde pas avec notre guide horaire. Nous lui demandons s'il est sur de lui « oui », on insiste un peu, « le train n'est pas à 16 heures mais bien à 17 heures ? »
Il est sur de lui. Nous lui expliquons qu'en France nous avons obtenu des fiches horaires qui indiquaient 16 heures. Là, notre homme se rappelle soudain qu'il est équipé d'un ordinateur. Il l'allume, le consulte et nous dit « effectivement, le train est à 16 h, je ne m'en souvenais plus ».Visiblement satisfait de lui, il nous a fait signer sa feuille journalière pour montrer que des Français avaient été renseignés avec diligence par le Centre d'Information Péruvien. Une dernière question « le trajet dure combien de temps ». Réponse ferme « 1 heure », « 1 heure ? », « oui, ou peut être 2 ». Là nous avons tenté de garder notre sérieux et sommes sortis en remerciant poliment notre précieux conseiller.



Prudemment nous sommes allées à la gare pour 14h30,

Le train partait bien à 16 h00 (merci Thomas Cook). Passage de la douane : ici on ne regarde pas si vous avez de la drogue, mais si vous transportez des fruits car le Pérou et le Chili luttent activement contre la propagation d'une bactérie qui détruit les plantations.


Voyage en train absolument extraordinaire.



Nous étions les seuls touristes, visiblement cela en amusaient certains et en intriguaient d'autres (la majorité des touristes traverses la frontière en mini bus).



Après une heure au milieu du désert, nous sommes arrivés au Chili sans encombre. Une nuit dans la ville frontière Chilienne,

11 heures de bus pour descendre vers le Sud Est(un arrêt au milieu pour se faire fouiller les bagages par la douane qui recherchait là aussi des fruits et légumes).


Cet arrêt a légèrement énervé Olivier (voir photo ci-dessus)

Une nouvelle nuit dans un hôtel que nous nous emploierons à oublier très vite, et encore 1h30 de bus pour arriver jusqu'à San Pedro de Atacama.

San Pedro est un minuscule village perdu à l'entrée du désert d'Atacama. Il y fait beau et chaud. Malgré les touristes, les lieux n'ont pas été dénaturés. Il y règne un grand calme, c'est très agréable.
C'est de là que nous sommes aujourd'hui partis en excursion


la Vallée de la Luna.




C est une excursion un peu physique : 3 heures de treck pour descendre des dunes ...



... et remonter sur des rochers










C etait absolument magnifique




nous restons encore 2 jours a San Pedro, le temps de nous reposer un peu et de visiter les Geysers et les sources d eaux chaudes (photos dans 2 ou 3 jours...)

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Chili - San Pedro De Acatama ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Au revoir le Pérou + bilan du Pérou

Le 31/08/09, 2:26

-8.58319386428576.3979289571429

Notre séjour au Pérou touche à sa fin (ouf ?).
Nous sommes tous les 2 fatigués et Olivier souffre du mal des montagnes depuis hier. Bref, que du bonheur en ce moment.



Les paysages sont grandioses, mais les villes qui ne sont que des successions d'immeubles inachevés, les vitres jamais posées, et la poussière de sables, donnent une sensation de désolation.
A cela s'ajoute l'agacement de devoir régulièrement se battre pour chaque chose.
Mais ce fût une expérience. Il serait juste bien que cela ne se prolonge pas dans les prochains pays.

Après le Machu Pichu (voir post precedent pour texte et photos), nous sommes redescendus vers le sud en traversant desert et villages.


des lamas sauvages le long de la route.








Trajet à travers l'Altiplano. Arrêt quelques minutes au point le plus haut de notre périple, à 4350 mètres d'altitude.


Le long de la Ligne de La Raya, le train reliant Puno et Cuzco arrive.


(pour les amateurs de cinéma, regardez la scène du train dans le Grand Bleu)



Un regret de ne pas avoir pris le train, mais le trajet demande 5 heures de plus que par bus, et surtout coûte 10 fois plus cher.
Un prix délirant pour un voyage en train qui est considéré comme pénible tant il est inconfortable. Tant pis. Nous nous sommes contenté de le prendre en photo.

Après une nuit à Puno: une nouvelle journée de voyage par bus pour redescendre jusqu'à Aréquipa.


Grosse frayeur durant le trajet en montagne.


Les 2/3 du parcours se font de nuit sur des routes étroites et montagneuses. Avec Olivier, nous étions devant ce qui nous permettait de voir la route, nous avons donc parfaitement vu venir sur notre file une voiture en sens inverse. Elle ne s'est pas écartée à notre arrivée et pour l'éviter notre bus est sortie de la route.
Une chance, à cet endroit nous n'étions pas le long d'un ravin. Nous sommes resté une demi heure sur le bas côté de la route, pendant que notre chauffeur inspectait à la lampe torche le car pour voir les éventuels dégâts. Finalement nous avons repris la route, pas très rassurés.

Aujourd'hui encore 6 heures de car.





Quelqu un peut il nous dire pourquoi, sur des kilometres, ils delimitent avec des pierres des terrains vides ?
(ca ne fait pas partie du concours, car on ne connait pas la reponse Embarras )


Nous sommes arrives à Tacna, la ville la plus au sud du Pérou.

Le lonely Planet, indique que c'est une « ville trépidante » : je vous laisse juger de l'aspect « trépidant » du centre ville un dimanche à 14 heures.

Demain nous passons la frontière vers le Chili (normalement par train depuis la gare de Tacna)



Bilan du Pérou :


chutes sans gravité : 2 pour Olivier (encore et toujours !) Impossible de compter à combien il en est depuis le début (au moins 7 en tous cas). Choqu

nombres de tisanes de Coca : 20 chacun.
nombre de fois où on a eu des visions de l'avenir après la tisane de Coca (comme les chamans) : 0 pour l'instant mais on vous tient au courant si cela arrive. Se marre

Nombre de trains : 2 soit 5 heures de trajet.
Nombres de cars : 9 soit 49 heures de trajet.
Nombre d'avion pour venir au Pérou : 3 soit 17 h 45 de vol.
Nombre de chambres d'hôtel : 8.
Nombre de fois où le sac à dos à été fait : 6.
Nombre de taxi : 12

Altitude minimal : 100 mètres au dessus de la mer
Altitude maximal : 4350 mètres

Nombre de fois où on a regretté l'Australie (euh... Presque tous les jours). Crying or Very sad

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier
Blogs de voyages - © Copyright www.enroutes.com 2021 - Contact
Referencement et création de site : www.trafimedia.fr