blog de Portauloin de Nat-Olivier

Sous le soleil de Mexico.... et bilan du Mexique.

Le 11/11/09, 5:30

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Nous voici arrivés à la dernière étape de notre séjour au Mexique et aussi dans la dernière ville de notre périple de 3 mois en Amérique Latine.

Mexico est réputée pour sa taille, son altitude (2500 mètres) et sa pollution. Le résultat donne donc une ville grouillante de monde, dans laquelle il est un peu difficile de respirer.




Ici la grippe bat son plein (il y a plus de nouveau cas qu'au plus fort de la crise au mois de mai), c'est donc, depuis notre départ de France, la 1ere fois que l'on sent vraiment la menace du virus. Dans les rues, sur les places et dans les couloirs de métro, des employés de la ville distribuent gratuitement du gel anti-bactériens. En rentrant dans les musées, on nous propose des masques, sur la place centrale, un service de consultation gratuite ausculte les passants qui le désirent,... autant dire que nous qui multiplions les lieux de rassemblements (métro, lieux de spectacle, restaurants,...) nous croisons les doigts à chaque fois que quelqu'un tousse (et les Mexicains toussent beaucoup). Etre malade en France ne nous dérangerait pas vraiment, mais ici nous préférerions éviter.

Mexico, la capitale du Mexique, est construite sur les ruines de Tenotchitlan, la capitale du peuple Aztèque. Et maintenant, une minute culturelle : la légende dit que les Aztèques ont vu se poser un aigle portant dans son bec un serpent. Ils y auraient vu un signe divin et décidé de créer à cet endroit la ville de Tenotchitlan.



C'est pourquoi, l'actuel drapeau Mexicain (vert, blanc, rouge) représente en son centre un aigle tenant un serpent.

Des fouilles réalisées en 1978 ont permis de mettre à jour une partie du temple central. Il date de 1350 à 1450. Les Espagnols l'ont rasé pour y construire des maisons, mais l'on peut encore apercevoir quelques représentations de Dieux, comme celui du serpent.



des Chac Mol (sculpture d'homme installé à l'entrée des temples)



un grande dalle qui représente un dieu Aztèque.



Il n'a été mis à jour qu'une très petite partie de la ville Aztèque, les restes étant sous la ville actuelle et notamment sous la Cathédrale.





La Cathédrale est très belle, mais comme le reste de la ville, ces sculptures baroques disparaissent sous les couches de poussières.

Quelques immeubles de Mexico






Le Grand Hôtel,


L'hôtel le plus célèbre de la ville, en raison de ses multiples volières et des ces vitraux de chez Christie's.



Mexico ressemble à la cour des miracles. Un peu partout des estropiés, des aveugles, des enfants font la mendicité. Des indiens brûlent de l'encens et font des incantations sur la place principale.



A chaque coin de rue, des groupes de policiers armés de boucliers surveillent les passants. Devant l'entrée des magasins, des vigiles armés de fusils à pompes protègent les vitrines. Des banderoles rappellent qu'il est interdit de se promener avec une arme à feu ou une arme blanche dans le centre ville, et tout cela a lieu au son des innombrables orgues de Barbaries que l'on trouve dans toute la ville.

Le Mexique est resté très attaché à ses valeurs indiennes, et devant la cathédrale nous avons vu ce spectacle de danse et prière rituelle.






Nous sommes aussi allés visiter les ruines de Tehotihuacan, une autre ville aztèque.





C'est là que se trouve la 3ème plus grande pyramide du monde.



Il faisait beau, et Miss Zouzou et Gros Toutou ont bien apprécié leurs élégants chapeaux.

Voilà, fin de notre récit de Mexico, nous restons encore ici demain (mercredi 11 novembre, jour non férié pour les Mexicains puisqu'il ne signifie rien ici). Et nous nous envolerons pour le Canada...

Bilan du Mexique :


Nombre de jours au Mexique : 29

Nombre de chutes sans gravité : 1 pour Olivier (évidement) et environ 15 rattrapages au vol (toujours pour Olivier)

Nombre kilos repris depuis la fin de l'Asie : environ 2 kgs chacun (selon la balance de la pharmacie Dr Simi).La nourriture sud Américaine est moins « light » et aussi moins savoureuse que celle d'Asie.


Docteur Simi est une chaine de pharmacie mexicaine symbolisé par le gros bonhomme qui danse devant.


Nombre de Tarentule rencontrée au petit déjeuner : 1 (par Olivier qui a brutalement perdu l'appétit.... mais a réussit à ne rien dire à Nathalie pour qu'elle ne remonte pas dans le 1er avion pour la France) Surpris

Nombre de chambres d'hôtel : 9
Nombre de fois où le sac à dos a été refait : 8

Nombre de bus : 8 (soit 27 heures de trajet)
Nombre d'avions pour venir au Mexique : 2 (soit 11 heures de vol)
Nombre d'heures de conduite : 25 heures (soit 1624 kms au volant)
Nombre de taxis : 9

Prix d'un menu Mc Nuggets (repas + boisson) au Mac Do : 2, 25 Euro (regardez le prix du Mac Do près de chez vous, cela vous fera rire ou pleurer Choqu )

Nombre de piqûres de moustiques : à peu près 50 chacun.

A bientôt.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Mexique - Mexico ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Acapulco ne fait plus rêver.

Le 07/11/09, 7:49

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La baie d'Acapulco


Après Oaxaca et sa fête de la mort, nous avons repris la route du pacifique, toujours au volant de notre voiture de location: une Dodge Lattitude.



La boite automatique : très pratique en montagne, mais vraiment pas géniale sur autoroute...


Nous avions 2 itinéraires possibles : soit passer par la montagne (mais vu le danger de la route parcourue 3 jours plus tôt nous préférions éviter), soit prendre l'autoroute.
Nous avons pris la 2ème option. Une autoroute comme cela, on ne connaissait pas. Une seule voie dans chaque sens, une limitation de vitesses à 90, voir 80, voir 70, voir même 40 km/h, (sans que d'ailleurs on ne sache ce qui justifiait ces différences de vitesse), des « dos d'ânes » non signalés (sur l'autoroute, quelle merveilleuse idée !) et des passages piétons (!!!). Le meilleur moment étant la traversée d'une ville, avec des panneaux de ralentissement « Zona Urbana ». Et effectivement, les entrées des maisons et des magasins donnaient directement sur la chaussée. Choqu
Tout cela agrémenté d'une multitude de péage. Au total, pour 848 kilomètres nous avons mis 11 heures et payé 40 Euro.
Pour vous donner une idée du coup de la vie au Mexique : un ticket de bus coûte 25 centimes d'Euro, 1,5 litres d'eau minérale = 20 centimes d'Euro, et une personne mange au restaurant avec une boisson pour 4 Euro. Le prix de l'autoroute est donc totalement exorbitant pour le pays. Résultat, excepté quelques 4x4 ou Hummer de riches Mexicains, l'autoroute était déserte. Les autres voitures étant condamnées à prendre la route de montagne pourtant très dangereuse.

Bref, nous sommes enfin arrivés à Acapulco.
Voilà un nom qui inspire certaines images : d'immenses plages de sables clairs, un océan limpide, une ville bétonnée mais glamour, de la musique mexicaine et de grands verres de Pina Colada à l'ombre des palmiers.
D'accord nous avons peut être un peu trop regardé la « Croisière s'amuse ». Dans tous les épisodes l'immense bateau de croisière faisait escale à Acapulco, laissant deviner en arrière plan un paysage de rêve (oui, à l'adolescence il nous est arrivé, fortuitement, de regarder la Croisière s'Amuse. Et que le premier qui n'en a jamais vu un épisode nous jette la première pierre....)

La réalité ressemble presque à cette image d'Epinale, mais en bien moins reluisant.



Les paquebots sont toujours là....




les grandes plages de sables aussi ...... et surtout la succession d'hôtels de 20 ou 30 étages...


Acapulco est devenue une station balnéaire qui ne fait plus rêver grand monde. Les hôtels du bord de l'eau sont encore en bon état mais de multiples signes montrent les premières traces du déclin.


Quand aux hôtels qui donnent sur l'artère principale, et n'ont pas d'accès à la plage leur permettant d'attirer les clients, ils sont carrément devenus glauques voire déjà totalement abandonnés (voir photo ci dessus).

Acapulco c'est aussi cela :


un grand boulevard saturé de circulation et un nuage de pollution au dessus de la ville.

Quand au centre ville, il n'est pas mieux:


une place principale à l'aspect défraîchi ....



.... et une curieuse cathédrale entourée d'immeubles décrépis.


Il est évident que les goûts en matières de tourisme ont beaucoup évolué depuis les années 80, et que cette station balnéaire est en train de faire le deuil de son heure de gloire.

Il reste malgré tout toujours l'attraction la plus célèbre : le saut de la Quebrada.



Vous voyez le plongeur?


Vu de près.


Voir de près ces plongeurs se lancer du haut des rochers (jusqu'à 30 mètres de haut) est impressionnant.


Il reste aussi la mer, toujours aussi chaude (malheureusement très sale), et la plage immense.



Alors, nous avons tout de même bien profiter des ces journées de soleil sur le sable et dans la piscine, (en raison de la propreté douteuse de la mer), pour faire une dernière fois le plein de chaleur avant de perdre 10° à Mexico (où il ne fera « que » 25°) et surtout le grand froid du Canada la semaine prochaine. Mais ceci sera une autre aventure.

En conclusion, message personnel pour Yann et Karine, bravo pour votre réponse, vous avez gagné le jeu du Mexique, on vous envoie la carte postale par l'entremise de Sylvain et Coco.

Nathalie+Olivier

Voir les photos : Mexique - Acapulco ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Les Dias de Muertos à Oaxaca.

Le 04/11/09, 5:07

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A la fin de ce texte, les joueurs trouveront la question du Méxique.




Changement d'environnement. Nous avons quitté (momentanément) la côte Pacifique et nous nous sommes enfoncés dans les terres.
Plus de 6 heures de routes pour ne parcourir que 250 kms en montagne. Nous sommes montés à 2500 mètres d'altitude et redescendu un peu pour atteindre la ville d'Oaxaca (pour les puristes, cela se prononce « Oaraca »). Durant le trajet, nous avons encore traversé 4 barrages militaires, mais par chance cette fois ci, nous n'avons rien eu à leur laisser en souvenir (voir post précédent). Les routes ici sont très mauvaises et à chaque virage, on risque d'écraser des enfants, des ânes, des dindons ou des chiens. Nous avons découvert l'avantage de conduire une voiture à boite automatique sur ce type de parcours.

Oaxaca est la capitale de la province du même nom. C'est une jolie ville coloniale.






C'est dans cette ville que se déroule la plus célèbre fête lors des Dias de Murtos : les 4 jours qui encadrent la nuit d'Halloween.


Les rues sont décorées sur le thème de la mort.


Nous n'étions pas au courant de cette spécificité, et nous ne l'avons découvert qu'il y a 2 semaines, en voyant dans toutes les villes des affiches vantant la fête d'Oaxaca. Nous avions pris nos précautions et réservé un hôtel. Cela n'a pas été un luxe car sur 12 mails envoyés, seuls 2 hôtels nous ont dit avoir encore une chambre de libre.

Effectivement, à notre arrivée la ville était très animée.






Le premier soir, sur la place principale des groupes musicaux et des hommes déguisés dansaient et représentaient différents visages de la mort.



On pouvait admirer des dizaines d'autels créés par chaque groupe culturel de la région, et dédiés au saint vénéré par ce groupe.Il est posé dessus la photo des morts, des bougies et des offrandes.
De la même façon, les maisons, hôtels ou restaurants, sont décorés d'un autel dédié aux morts de la famille.

Devant la cathédrale, d'immenses dessins de sables représentaient des squelettes.


Il s'agissait de squelettes d'adultes, de chiens avec leur jouet, de couples se tenant la main, de nourrissons dans leur lange,...



Ici un squelette d'enfant avec une palette de peintures.

C'est à la fois très surprenant et très joli.

Le 2ème soir, nous avons assisté à un spectacle. La vie et la mort étant indissociables, le narrateur a expliqué au début que l'on ne sait que l'on est vivant que parce que l'on sait que l'on va mourir. Donc la mort doit être une fête tout autant que la vie.
A travers différents tableaux dansés:



on a vu un enterrement.




D'étranges personnages portent le cercueil en terre.




La nuit d'Halloween, la famille déposent des offrandes sur un autel. Les morts sortent de leur tombent et viennent danser, embrasser leur famille et prendre les offrandes avant de retourner dans leurs tombes.




A la fin, la famille est heureuse et danse à son tour, il y a un feu d'artifice et la mort avec sa faux apparaît et fait semblant de faucher des spectateurs.
C'était vraiment quelque chose de très originale pour nous qui ne voyons la mort ainsi.

Durant ce séjour, nous sommes aussi allés visiter le site de Monte Alban où se trouvent des ruines Zapotec.



Ce site était occupé de -300 avant JC jusqu'à + 800 après JC. De nombreux corps y ont été trouvés.



Un terrain de jeu: le jeu servait à solutionner des conflits entre 2 parties, le gagnant étant protégé par les dieux.



Le site est en moins bon état que ceux des Mayas vus la semaine passée. Il ne reste plus que les bases des différents temples.

Pour finir, le jeu choisi par Olivier : cette fois-ci, il s'agit d'une question en image. Il y a quelques jours, nous avons photographié cette scène :


En haut d'un grand mât un homme joue de la musique tandis que quatre autres hommes se jettent dans le vide, seulement attachés par les pieds au mât qui tournent sur lui même.

Qui pourra nous dire le nom de ces hommes et la signification de cette étrange scène ? Une carte postale au gagnant.

Bonne recherche à tous. Razz

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Mexique - Oaxaca ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Anniversaire sur la côte pacifique.

Le 01/11/09, 4:25

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Nous avons retraversé le continent Américain d'Est en Ouest. Nous nous sommes d'abord arrêté à San Cristobal.


San Cristobal est une très jolie ville au milieu des montagnes. Malheureusement la très grande pauvreté de certains Mexicains tranchent tristement avec la beauté de la ville. De nombreux enfants font la mendicité. Près de 12 % de la population vie en dessous du seuil de pauvreté (moins de 2 US dollars par jour pour vivre).




La cathédrale.






Les maisons multicolores datent du 17ème ou 18ème siècle.Le temps y était orageux, mais dès que le soleil apparaissait les rues prenaient de magnifiques couleurs.




Nous avons trouvé à nous loger dans une auberge installée dans une ancienne hacienda.


Nous avons visité le marché haut en couleur de San Cristobal.





Des étales de fruits et légumes.



Des étales de pois.


Après San Cristobal, nous avons poursuivi vers la côte Pacifique. Le trajet fût assez fastidieux :  
Tout d'abord 1 heure de bus suivie de 30 minutes de taxi pour nous rendre jusqu'au loueur de voiture le plus proche (et oui, il y en a très peu).
Remplir les papiers nous a demande près d'une heure. Ensuite le loueur nous a fait remarquer qu'il n'avait pas facturé le 2ème conducteur donc il voulait la moitié de la somme économisé en liquide : discussion (et negociation) avec lui.
Enfin on a pris l'autoroute jusqu'à ce que des travaux nous obligent à rentrer en ville. Évidemment aucun panneau indicateur pour retrouver notre chemin, et il m'a fallut demander à 4 personnes différentes pour comprendre qu'elles ne savaient pas lire une carte routière et m'orientaient vers la ville de San Cristobal (d'où nous venions) convaincu que c'était ce que nous cherchions. Après une heure de perdu à tourner en rond, Olivier a demandé à un chauffeur de taxi. C'était une bonne idée, il nous a pris en pitié et nous a fait signe de la suivre jusqu'à la sortie de la ville.
Il nous a fallu 8 heures de routes de montagnes pour faire 450 kms. Nous avons traversé 4 barrages policiers ou militaires, le 1er pour savoir où nous allions, le 2ème a fait une fouille rapide de nos gros sacs à dos, le 3ème a fait une fouille intégrale du sac de cabine et des papiers d'identité pendant une demi heure. S'il devait attaquer ensuite nos gros sacs à dos, nous savions que nous en aurions pour des heures. Mais lorsqu'il est tombé sur une lampe de poche dynamo au logo Transilien, (un gadget cadeau de notre employeur) il l'a trouvé très sympa. Il a voulu « l'acheter » mais évidement le prix était toujours trop élevé à son goût. Donc nous avons fini par lui en faire « cadeau ». Il nous a chaleureusement remercié, serré la main et laissé partir. Il y a maintenant au Mexique, un militaire qui s'éclaire avec une lampe estampillé TN.
Enfin, le dernier barrage militaire a juste vérifié que nous ne cachions personne dans la voiture.

Rouler après la tombée de la nuit est déconseillé, en raison des risques d'agression, mais évidemment à ce rythme, il faisait nuit depuis près de 2 heures lorsque nous sommes arrivés sur la côte.



Ici c'est le grand site touriste des Mexicains (contrairement à la cote Atlantique qui est le site des Américains). Et au milieu, toujours 2 français solitaires (j'en fais peut être un peu beaucoup, disons 2 français en voyage...). Nous avons retrouvé l'Océan Pacifique, que nous n'avions pas vu depuis le Chili, et dans lequel nous ne nous étions pas baignés depuis l'Australie. Cool

Nous avons séjourné dans un hôtel tellement grand et installé sur les flancs d'une colline qu'il y avait une petite voiture pour nous emmener des chambres au hall de l'hôtel et à la plage... Choqu





...Pour ceux qui n'aiment pas la petite voiturette, il y avait aussi un funiculaire pour monter à notre chambre. On n'avait jamais vu un truc pareil Choqu


Le 30 : inoubliable anniversaire sous le soleil.






Plage, eau chaude de l'océan et de la piscine, nuit étoilée.


Un énorme merci à tous ceux qui m'on adressé un mail, une carte virtuelle ou un commentaire sur le blog. Cela nous fait toujours vraiment plaisir de voir que nous ne sommes pas oubliés.

Aujourd'hui, le 31 : c'est Halloween, ou pour être plus exacte « le Dia de la Muerte » (le jour de la mort), et c'est une fête très importante qui va durer plusieurs jours.


Tout a pris les célèbres couleurs noires et oranges et l'hôtel a pris une étrange aspect.

A bientôt pour la suite de nos aventures.

Nathalie + Olivier.

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Miss Zouzou et Gros Toutou : Les cités d'or (suite)

Le 27/10/09, 6:42

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Et oui, toujours à la recherche d'Esteban et Zia (voir post précèdent). Pour un de nos lecteurs assidus qui nous a demandé si on avait vu « Pichu » le Perroquet de Tao, non pas de nouvelles.



Malgré tout, poursuivant la route des Mayas nous sommes arrivés à Palenque.
Le trajet de Tulum (notre étape précédente) jusqu'à Palenque se fait en bus, mais on ne peut pas dire que les horaires soit vraiment adaptées aux touristes qui ne savent pas où dormir. Remarquez on était les seuls touristes du bus, donc cela ne gênait que nous.
Le trajet durait 10 heures et nous avions 3 horaires possibles. Un bus qui arrivait à 01h30 du matin, le suivant à 3 h00 et le dernier à 04h50. C'est pas très pratique!
Bon on a pris celui qui arrivait à 01h30, comme nous n'avions que 2 heures de retard à l'arrivé, nous étions à 3h30 du matin, sac sur le dos au milieu d'une ville endormie. Mais plutôt bien tombé, nous avons trouvé un hôtel très correct dans nos prix (l'avantage de voyager hors saison, tous les hôtels nous font entre 30 et 50 % de réduction).

Bref, frais et dispo, nous sommes partis quelques heures plus tard, voir si on ne retrouvaient pas une trace de nos jeunes aventuriers dans le temple de Palenque. La majorité des temples de Palenque encore visibles, datent de l'an 600 après JC.



Nous avions aimé les ruines de Tulum, au bord de la mer, mais elles ne sont en rien comparables à celle de Palenque.





Il reste encore de nombreuses écritures Maya.



des portraits des prisonniers de guerre.



Le site a été abandonné par les mayas en l'an 800, soit environ 700 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb.


N'ayant pas trouvé Esteban et Zia, nous sommes partis voir si nous trouvions « Pichu », le perroquet du dessin animé.
Pas de trace de Perroquet, mais en marchant un peu dans la jungle, nous avons vu un Toucan.



Et soudain, la jungle s'est rempli de rugissement. Cela venait de partout, y compris au dessus de nos tête. Et là.... nous avons eu la grande joie de voir des « singes hurleurs » (et oui, cela existe).


Nous pensions ne pas avoir la chance d'en apercevoir, mais vu leur hurlement, nous ne pouvions pas les manquer.

Aujourd'hui visite des chutes de Misol ha et d'Agua Azul.


Les chutes de Misol Ha.




Les Chutes d'Agua Azul.

Disons le tout de suite, elle n'avait « d'azul » que le nom, les récents orages ont laissé une couleur verdâtre à l'eau. Et elles semblent bien petites comparées aux chutes d'Iguazu vues au Brésil et en Argentine.



C'était malgré tout un joli spectacle.

L'eau était très fraîche, et la chaleur nous a poussé à nous y tremper un peu. (et oui, il fait très chaud dans le Chiapas).



Voilà pour les nouvelles.
A part cela, après un vrai mieux en Argentine, Olivier a recommencé à tomber, cette fois avec 2 égratignures (vu le nombre de chutes depuis le début du voyage, je ne suis même plus surprise).

Message du comité de relecture du blog : pour ceux qui n'auraient pas suivi tous les épisodes de ce voyage : Olivier a pris l'habitude de tomber au moins une fois dans presque tous les pays visités. Se marre

Et puis ici il fait une chaleur tropicale, ce qui veux dire qu'une fois de plus nos vêtements ne sèchent pas. Résultat: un de mes T-shirt moisie (oui !) quand à Olivier, il met des huiles essentielles de menthe sur les siens pour en cacher l'odeur d'humidité. Ce voyage nous mène peu à peu vers la déchéance... Embarras

Demain nous reprenons la route vers St Cristobal de Las Casas (encore 5 heures de bus).

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

A la recherche des citées d'or.

Le 24/10/09, 4:23

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Nous voici sur les traces d'Estaban, Zia et Tao.
Pour nous aider dans notre recherche, nous avons leurs photos ci-dessous


et aussi le générique du dessin animé dont nous vous mettons le lien.
http://www.dailymotion.com/video/x7jqwj_les-mysterieuses-citee-dor-generiqu_shortfilms

Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas (ou qui ne seraient pas de notre génération), ces 3 enfants vivaient d'incroyables aventures aux pays des Incas et des Mayas, durant l'époque des Conquistadors. Ils recherchaient les « Cités d'Or ».



Nos premiers indices nous ont conduit à Tulum.

Aujourd'hui, ce n'est plus qu'une ville sans intérêt, mais c'est le point de départ pour visiter la Réserve et Biosphère de Sian'Kan et les ruines Maya de Tulum.

Mercredi, visite de la Biosphère de Sian'Kan.
Nous n'étions qu'un groupe de 5 personnes, et nous n'avons pas croisé un seul autre groupe de la journée, tant mieux, ce qui nous a vraiment permis d'admirer le paysage et d'apprécier le silence.


Sian Kan est une jungle tropicale de 4500 kms² peuplés d'oiseaux, de crocodiles, de singes, ...à l'intérieur se trouvent les temples de Muyl.



Notre guide était Maya. Ayant grandi dans un village au coeur de la jungle, il en connaît les animaux, les plantes et l'histoire parfaitement. Dans le cadre de la préservation de la biosphère le Mexique leur paie une formation en Anglais afin qu'ils puissent vivre de leur savoir en accompagnant les touristes dans leurs excursions.

Notre guide nous a expliqué que lorsqu'un enfant disparaît dans la forêt, ce sont les esprits qui l'ont emmené pour lui apprendre les secrets de la jungle. Si l'enfant réapparaît, il est interdit de l'interroger car alors il mourrait dans l'heure. Lorsqu'il était enfant l'un de ses amis s'est ainsi perdu avant de revenir. Il est aujourd'hui respecté par tout le village pour le savoir que lui ont donné les esprits.



Le meilleur moment de cette journée fût le « flotting ». Pour l'instant pas de photos car nous les avons fait avec un appareil photo étanche et qu'il n'est pas possible de faire développer ses photos à Tulum. Nous modifierions ce post lundi pour les ajouter.



Le flotting, et bien comme l'indique son nom, c'est seulement flotter. On plonge dans un canal creusé par les mayas qui relie les 2 lacs. L'eau y est absolument transparente et chaude.



Chacun s'allonge sur un gilet de sauvetage et ... on se laisse flotter. Le courant nous entraîne lentement, et une heure durant on traverse la mangrove, dans un silence absolu, le canal tourne, se perd sous les branches. C'est une sensation absolument unique.

Fin de journée, snorkeling (plongée avec tuba et masque) dans la « cenoté ».


Les cénotés sont de grands trous d'eau fraiches, peuplés de poissons et tortues, reliés entre eux par des canaux souterrains.

Encore un très bon moment.

Aujourd'hui, vendredi, suite de notre enquête sur pour retrouver Esteban et Zia : visite de Tulum, la cité Maya, surplombant la mer.





Le castillo







les ruines d'une maison de notable et d'un temple.




les ruines sont peuplés d'impressionnant iguanes.







Les mayas ayant la gentillesse de construire leurs temples près de la mer, nous avons pu finir la journée sur la plage.




Nous avons bien cherché, mais là non plus nous ne les avons pas trouvé. Nous poursuivrons notre enquête dimanche, en allant visiter la cité de Palenque.

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Pas de poissons, pas de tortues... mais des moustiques!

Le 21/10/09, 6:28

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Voici déjà 5 jours que nous sommes au Mexique et nous n'avons pas bougé de Playa del Carmen, la petite ville proche de Cancun où nous avons choisi de poser nos sacs à dos.
La région est réputée pour ses pélicans qui viennent pêcher sur la plage. Ils surveillent leurs proies depuis le rebord des bateaux de pêche.






Ambiance très sympa. Ici 95% des touristes sont Américains et tous les prix sont repris en dollars. Et au milieu 2 français... Le soir dîner au restaurant, nous étudions une carte en Français, le serveur se précipitent pour nous tendre des cartes en Anglais; « non, merci, Français c'est parfait », et le serveur aussitôt « ah vous êtes Québécois ». Euh non, Français. Il a hoché la tête d'un air entendu, nous n'avons pas osé lui demander s'il savait que les Français parlaient la même langue que les Québécois (?). Choqu

Nous nageons en plein cliché, avec des groupes de musiques Mariachis à tous les carrefours. Vous êtes assis tranquille en terrasse, et hop, 5 gars vous tombent dessus avec leur guitare et leur trompette et commencent à chanter à tue tête « la coucaratcha » en attendant un pourboire.


C'est terrible. Pas génial musicalement, mais vraiment drôle.


Après le restaurant, il y a la boite de nuit en plein air. Bon, entre David Guetta, Benni Benassi, Bob Sinclar et Daft Punk, la France était en force, et on n'était pas dépaysé.

Ici la mer des Caraïbes est magnifique mais elle a un petit défaut, elle est très agitée en ce moment.



Nous avions donc prévu d'aller faire du "Snorkel" (plongée avec un masque et un tuba) sur la barrière de Corail de l'île de Cozumel pour voir les poissons et les tortues, mais depuis quelques jours l'eau s'est troublée. Alors toujours turquoise, mais maintenant c'est « turquoise opaque ».

Bon, pas découragé, nous avons tout de même voulu tenté l'aventure, et ce matin nous avons pris le bateau pour Cozumel, à 45 minutes de navigation de Playa.
45 minutes normalement ce n'est rien. Mais il y a des 45 minutes beaucoup, beaucoup, beaucoup plus longues que les autres. Et quand on monte dans un bateau et que le personnel de bord vous distribue d'office des sacs dans lesquels vomir, vous comprenez que là, cela risque d'être interminable. Et cela l'a été.....



Nous, on s'est assez bien tenu. A l'arrivée on était gris sous le bronzage, mais on a su rester digne dans la souffrance. Ce qui ne fût pas le cas de quelques autres passagers.

Vous comprendrez donc, que lorsque nous sommes arrivés à Cozumel, et que des voyagistes avec des petits canots pour 6 personnes nous ont proposé de nous conduire sur la barrière de Corail, on était brutalement beaucoup moins tenté. Les vagues qui venaient secouer les bateaux jusque dans le port ont fini de nous passer l'envie de voir « némo » au milieu d'une eau trouble.

Un peu de marche sur l'île et nous avons repris le bateau dans l'autre sens. J'avais bien pensé demander le rapatriement sanitaire, mais ce n'était apparemment pas possible.
Hélas, la mer s'était encore plus levée, donc là ce fût carrément un grand moment. Par chance ce second bateau était doté d'un pont sur lequel nous avons pu nous installer pour respirer. Détail typique, alors que nous nous tenions tous l'estomac, un groupe de musique Mexicain faisait une animation. Cela m'a brutalement fait penser à cette anecdote qui dit que sur le Titanic l'orchestre a joué jusqu'au bout. Par chance pas d'Iceberg dans la mer des Caraïbes et nous avons rejoint Playa del Carmen.






Le soir, en rentrant dans notre chambre à l'hôtel, nous découvrons un festival de serviettes, tous les jours une sculpture différente, voir photo ci dessous Se marre :




et nous attaquons une chasse au moustique car le répulsif acheté en Australie ne fonctionne que sur les moustiques australien (18 piqures pour Nathalie et 24 piqures pour Olivier). Se marre

Demain, nous partons pour Tulum où nous passerons 3 jours à découvrir les ruines des temples et la réserve de Sian Kan.

Les albums photos du Chili et de l'Argentine ont été mis en ligne sur le blog. Si vous voulez les voir, cliquez sur Chili et Argentine dans Album photo.

Nathalie+Olivier.

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Gros Toutou et Miss Zouzou vont au Mexique.

Le 18/10/09, 6:52

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Retour dans l'hémisphère nord.




Voyage sur Américan Airlines: leurs avions à la livrée métallisée sont célèbres, mais le service à bord, n'est pas à la hauteur. Petite déception. Mmmh

Au programme : vol Buenos Aires-Miami de nuit, 3h30 d'attente à Miami puis second vol pour Cancun.



En arrivant à l'aéroport nous apprenons que notre vol est retardé : décollage avec 1h20 de retard.
A bord, une hôtesse distribue à certains clients des fiches d'immigration pour entrer aux Etats Unis. Etrangement, elle nous ignore totalement. Cela ne nous pause pas de problèmes puisque nous n'entrons pas aux Etats Unis mais restons simplement en zone dédouanée.
Nuit à bord plutôt paisible. Au réveil, un message est affiché sur nos écrans de télévision « à Miami les passagers en correspondance restent en zone dédouanée ». OK, tout est normal.




Atterrissage à Miami, et une demi heure d'attente avant d'être parqué. Nous re-décollons dans 1h30. A la sortie de l'avion les passagers doivent patienter devant un gère-fil. Personne pour nous ouvrir... On patiente... Une hôtesse arrive, fait passer un quart des passagers et referme, nouvelle attente, ... de nouveau un quart de passagers, etc, ..


Enfin nous accedons jusqu'à une petite navette ferroviaire qui nous fait traverser l'aéroport.


Arrivée dans un vaste hall où une file de voyageur attend le passage en douane. Nous ne devons pas passer la douane,il doit y avoir un malentendu. L'hôtesse d'accueil que nous interrogeons nous demande nos fiches d'immigrations. Nous n'en avons pas, l'hôtesse ne les distribuait qu'aux passagers rentrant aux USA. « vous devez en remplir une chacun + une pour le couple » « Ah ! », nouveau délai le temps de renseigner le document. "Avez vous été nazi entre 1933 et 1945 ?" euh... non. Les questions tout aussi surprenantes se succèdent.
Finalement, fiches en main nous passons la douane. La douanière s'assure que nous avons obtenu l'autorisation d'accès aux Etats Unis. Par chance nous l'avions fait par internet puisque nous y revenons dans 2 mois, sinon je ne sais pas ce qui se serait passé. Prise de photo, reconnaissance numérique des empreintes digitales, et un coup de tampon sur le passeport. Nous voici en zone dédouanée : très étrange.
Poursuite de notre trajet dans l'aéroport, le temps passe et l'on commence à s'inquiéter. Salle des départs : on tombe sur une nouvelle file d'attente, des voyageurs avec bagages qui embarquent pour diverses vols. Nous demandons à une douanière comment faire puisque nous n'avons pas de bagages, elle consulte notre carte d'embarquement, et répond « récupérez vos bagages et faites la queue ».
Moi :« non, je n'ai pas de bagages, je suis en correspondance et j'ai un vol dans 40 minutes » Réponse froide  « récupérez vos bagages et faites la queue ».
Moi j'insiste « mais je n'ai pas de bagages », là, la femme s'énerve et me dis « récupérez vos bagages ».
Perplexe, j'insiste « parce que nos bagages sont ici ? ». Là elle ne me supporte plus et crie presque « bagages first ».
Nous partons voir du côté des tapis à bagages. Et là, au milieu d'une dizaine de valises abandonnées, on trouve nos 2 sacs à dos. Vu les autres bagages solitaires, je pense qu'il y a des voyageurs qui ont du reprendre un avion et laissé leurs valises à Miami. Neutre

Nouveau passage en salle de douane, il reste 10 minutes avant l'embarquement et nos sacs à dos ne sont pas enregistrés. L'employée les prends, les soupèsent car elle n'a pas de balance et devant leurs poids demande si nous avons mis des pierres dedans. Perplexe elle met des petits coups de pieds dedans. (Une nouvelle technique de pesage ?). Elle demande à son collègue de constater combien nos sacs sont lourds et à son tour il met des petits coups de pieds dedans. On voit bien que nos sacs à dos ne leur reviennent pas. Il faut dire que pour les protéger nous les emballons dans des "cover bags", de grands sacs destinés à cet effet. Mais cela leur donne une drôle de forme. Enfin les bagages sont acceptés.
Nous courons vers la porte 36. Porte 33, 34, on approche, et là ... porte 39 ! Mais où ont ils mis les 35 et 36 ? moment de doute, on repart en arrière, mais pas de porte. On reviens sur nos pas et effectivement, après la porte 39 on trouve les portes 35 et 36. Cette numérotation restera un mystère. Choqu

L'embarquement commence déjà. Encore quelques instants de doutes car nous n'avons pas fait tamponner nos passeports pour sortir du territoire (apparemment ce n'est pas nécessaire) et nous ne savons que faire de nos cartons d'immigration a rendre en quittant le pays. Une hôtesse de l'air les récupères. Nous espérons que c'est bien là l'organisation prévue sinon notre rentrée aux Etats Unis dans quelques semaine risque d'être compliquée. Embarras

Décollage et survol des magnifiques Keys. Ce sont des successions de petites îles et d'îlots au sud de Miami.











C'est d'une beauté a coupé le souffle.


Arrivés à Cancun.



Olivier constate que son « cover bag » a été ouvert malgré le cadenas qui le ferme, et que le cadenas du son sac a dos lui même a disparu. Quelqu'un a fouillé dans ses bagages. A première vue, il ne manque rien. Mais il est furieux d'avoir perdu son cadenas acheté sur un marché au Vietnam.

Ici. Grosse chaleur. Mer turquoise, sable blanc. Quelques orages mais une majorité de grand soleil.



Voilà, le résumé de notre voyage. Depuis c'est plage, boite de nuit en pleine air et dîner sous un ciel étoilé. Bref : les vacances.



Si tout va bien sur le prochain post nous devrions avoir quelques photos de poissons et de tortues car nous projetons d'aller nager sur la barrière de corail de l'île de Cozumel.

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier
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