Vagabondage

Salut à tous !!

Et bonnes vacances pour les plus chanceux. On va d’ailleurs en retrouver quelques uns dans quelques jours en Indonésie puisque Ben, Anne-Laure et Flo viennent nous piquer quelques vagues balinaises. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, mes deux petites sœurs seront également de la partie, elles viennent tout juste de prendre les billets et partageront donc 5 semaines de notre périple. La suite s’annonce donc grandiose et forte en belles émotions, mais la dernière semaine n’aura pas été en reste. Au programme de cet article, des villes et kampungs paisibles de la cote orientale malaise, l’exceptionnelle Singapour et enfin quelques jours à Malacca la portugaise.




Le sud de la côte Est :

Après le petit paradis découvert sur l’ile de Pulau Kapas, on reprend donc avec une pointe de nostalgie la mer puis la route. On monte dans un bus en direction de Cherating, village de surfeurs. Mais le chauffeur nous oubliera et nous déposera quelques kilomètres plus loin. On en profitera donc pour refaire du stop et rencontrer Jamie et Joe, un couple de Kuala Lumpur en vacances ici qui nous chargeront dans leur voiture malgré nos énormes sacs à dos et leur timing serré. Vraiment sympas !! On risque d’ailleurs de les recroiser sur Kuala Lumpur...


A Cherating, il n’y a pas grand-chose à faire. Aux vues des photos, les surfeurs locaux s’en donnent à cœur joie lors de la mousson. Mais le reste du temps, c’est un village qui semble hiberner. On enchaine donc assez rapidement sur Pekan, petite ville très peu touristique. On sera d’ailleurs les seuls occidentaux lors de notre séjour là bas. La ville en elle-même n’a pas un grand intérêt mais elle est entourée de Kampungs, ces fameux villages traditionnels malais. On s’y balade avec grand plaisir et on y découvre un mode de vie vraiment tranquille.




Direction ensuite Mersing, encore plus au sud. Nous n’irons pas sur l’ile de Tioman comme tous les touristes ici (après Pulau Kapas, on avait un peu peur d’être blasé...) mais découvrirons sur une trop courte journée le lac Chini, où vivent des familles Orang Asli, la population aborigène de Malaisie.




Après ces quelques étapes vraiment reposantes, nous sommes donc prêts pour la folie de Singapour, ville-état au sud de la péninsule malaise, qui présente un mode de vie complètement différent de tout ce que nous avons pu voir ici...


SINGAPOUR :




Surréaliste !!! Il n’y pas d’autres termes pour la décrire. On arrive en effet dans une mégalopole de la consommation. Les trottoirs sont des podiums où défilent les singapouriens accoutrés des derniers ensembles à la mode ici. Tous ont leurs tablettes numériques à la main ou leurs téléphones à l’oreille.
Ici, chaque building comporte au moins un grand centre commercial, deux starbucks et une bonne centaine de magasins de sacs à mains. C’est parfait, Pauline en cherche un. Elle en essaiera donc une bonne cinquantaine (le jurassien pas bien dégrossi que je suis découvre en effet qu’un sac à main, c’est comme une chaussure, il faut l’essayer avant de l’acheter...) mais ne trouvera pas sa pointure... Je rêverai de sacs à main pendant une bonne semaine...



Comme dans toutes les grandes villes d’Asie, on retrouve cependant des quartiers aux identités bien marquées. On visitera donc Little india, Chinatown, le jardin botanique, les quais et le centre des affaires, tous très photogéniques.






Mais cette ville nous laissera une impression mitigée. On est loin de la ville idéale, avec un mode de vie utopique.

Tout est vraiment très artificiel, superficiel (Les journaux accordent par exemple ici tout un article à une nouvelle brosse à dent prétendument révolutionnaire...), presque irréel et inhumain.. Les relations humaines en effet, encrassées de technologie, ne semblent plus vraiment très authentiques.




Tout est de plus régi par des lois et sanctionné par de lourdes amendes. Traverser hors des passages piétons, c’est une amende. Cracher par terre, c’est une amende. Mâcher du chewing-gum dans un lieu public, c’est une amende (10000 dollars !!!).
Pour construire toujours plus de centres commerciaux (en faisant appel à des travailleurs du bengladesh pour un contrat précaire de deux ans...), les derniers paysans de l’ile sont expropriés. Singapour importe donc presque toutes les denrées alimentaires présentes dans les magasins...




Mais heureusement le tableau n’est pas tout noir et la ville a quand même de nombreux atouts. L’urbanisme ici a été plutôt bien pensé et il fait vraiment bon s’y promener. L’architecture également est magnifique, avec des ensembles très aérés et photogéniques.







Et la cuisine y est délicieuse. On continuera donc ici nos découvertes gastronomiques, souvent « à l’aveugle » avec des menus incompréhensibles. Asam Laksa, Cendol (glace improbable au soja et aux haricots rouges !!), Nasi Lemak, curry de foie de poulet (qui aura presque eu raison de mon estomac pourtant solide...), et un délicieux plat birman au basilic.

Voilà, pour Singapour, étape vraiment différente, au milieu de ce périple asiatique. On enchainera ensuite avec Malacca, ville de la cote ouest malaise, qui aura connu une histoire vraiment chargée avec des présences pas toujours désirées d’ « envahisseurs » portugais, hollandais, anglais, japonais et même chinois...



Et là, nous venons tout juste d’arrivés à Kuala Lumpur, capitale du pays où nous resterons une semaine avant de prendre l’avion pour Bali !
Bises à tous, et à très vite pour certains !!!


QUIZ :

Réponse à la question précédente :
A Cherating, comme il n’y avait pas grand-chose à faire, nous avons ressorti nos tap-taps de plages achetés aux Perenthians pour ne pas trop perdre au badminton. Malheureusement, la plage est criblée de trous de crabes et notre petite balle a fini au fond de l’un d’eux. Il a donc fallu quelques coups de tap-tap pour la retrouver...

Question de la semaine :
« Le grand blond à la chaussette noire »... Pourquoi, comment, où ?

Salut à tous !

Cette dernière semaine fut idéale pour nous puisque nous avons réussit à allier Treks au Taman Négara et plages aux iles de Pulau Perhentian et de Pulau Kapas... le rêve

Nous vous avons donc quitté sur les treks du Cameron Highlands. Pris dans notre élan sportif nous avons enchaîné avec les treks possibles dans la plus vieille jungle au monde, celle du Taman Négara appelée également « le poumon vert de la Malaisie ». Changement de décor, nous entrons dans une forêt très dense et excessivement humide. Nous serons transpirants et dégoulinants dès les premières minutes...




Pour changer, nous avons décidé de faire un trek de nuit. Nous pensions explorer cette jungle à la frontale, entourés d’animaux étranges et flipper à chaque seconde dès qu’un bruit suspect apparaîtrait... Mais une fois sur place, nous avons plutôt été confrontés à une ambiance Disneyland, où tous les groupes se suivaient à environ 2 mètres d’intervalles le long d’une passerelle aménagée... Tant pis, même si cette excursion n’avait rien de sauvage, nous avons tout de même eu la chance, grâce à un guide aux aguets, de voir des tapirs, un serpent, un scorpion, des phasmes... Bref on était quand même très contents !




Le lendemain, nous sommes partis toute la journée pour faire de multiples randonnées afin d’admirer à chaque fois des points de vue différents. Première étape, la « Canopi », lieu ultra touristique mais assez incontournable. Cela ressemble très fortement à nos parcours d’accrobranche et Pierre du haut de la passerelle élevée à environ 30 mètres du sol n’était pas franchement très à l’aise... Notre jurassien préférant de loin les sensations de glisse !




Après nous nous sommes aventurés plus loin dans la jungle et nous avons eu raison. Les abords du parc sont aménagés et ça grouille de monde. Mais dès que l’on s’éloigne un peu, on se retrouve seuls et on peut vraiment s’imprégner de cette ambiance de jungle si particulière. Nous avons eu la chance de croiser des cochons sauvages, des varans, des fourmis énormes, une biche... Magique !






Après cette étape « nature & sport » nous sommes partis nous réconforter sur les plages idylliques des plus belles îles tropicales de Malaisie. Tout d’abord Pulau Perhentian, qui se compose de deux îles principales, Kecil et Besar. Nous sommes allés sur la plus petite, Kecil plus « routarde ». De prime abord, nous avons été un peu déçus puisqu’elle est beaucoup trop touristique et les logements sont chers et miteux... L’ambiance est bien loin du petit coin de paradis, seuls au monde...
Bref, on s’octroie une petite sortie « snorkeling » puisque l’île est réputée pour ses fonds marins. Nous avons été enchantés par la beauté aquatique. Nous avons vu une tortue, un requin, des milliers de poissons de toutes les couleurs, de superbes coraux, une raie... Notre plus belle plongée depuis le début du voyage !








Après un rapide arrêt pour la nuit au village de pêcheur très tranquille et authentique de Marang, nous avons embarqué pour l’île de Pulau Kapas. Et là, nous avons su ce que signifie le mot paradis ! Tout est fait pour que l’on s’y sente bien. Des plages magnifiques, très peu de touristes et une ambiance décontractée. La plupart des routards se rendent au KBC, un bar/guesthouse tenu par un hollandais, Hans, hyper accueillant. Nous avons fait la connaissance de Javier, un argentin qui croque la vie à pleine dent, des espagnols, des français... Le soir c’est rdv 18h pour un match de beach volley dans un décor paradisiaque et nous avons même pu suivre le match de foot France/Angleterre grâce à un grand télé projecteur. Que demandez de plus !










C’est donc avec regret et une pointe de nostalgie que nous avons du quitter ce petit coin de paradis... On se consolera par notre désir de découvrir encore et encore ce que ce beau pays a à nous offrir puisque pour l’instant c’est un régal !





On vous embrasse tous très fort
A très vite



Jeu
Réponse au quiz précédent :
Pauline a été prise en photo avec une grosse veste et un fond rouge pour la photo des visas indonésiens. Lorsque nous sommes allés au consulat à Penang, on nous avait bien précisé qu’il nous fallait obligatoirement des photos sur fond rouge. Pour la veste, il est fortement déconseillé à la femme de découvrir ses épaules (aussi jolies soient-elles...). Presque toutes les femmes ici sont d’ailleurs voilées. Le photographe lui a donc demandé de passer une de ses vestes pour faire la photo...

Regardez la photo ci-dessous et répondez à cette question : mais qu’est-ce que fabrique Pierre dans le sable ?!




Bonne chance

Salut à tous !!

On a un peu de mal en ce moment pour trouver une connexion internet et vous tenir au courant de nos aventures. Entre la jungle et les îles isolées (que vous découvrirez lors du prochain message), on n’a parfois ni internet ni électricité...




Retour en Malaisie :

Pour vous remettre tout de suite dans le bain, voici tout d’abord la réponse au jeu précédent.
Chien/Gecko/ Poule/Buffle/Singe/Elephant/Cheval.

Si nous n’avons croisé aucun cheval depuis le début, et finalement assez peu d’éléphants, nous avons en revanche rencontré énormément de chiens, heureusement beaucoup moins agressifs que dans certaines régions d’Amérique du Sud où je m’étais fait croquignoler le mollet à quelques reprises... Mais cela pourrait changer car nous arrivons dans des pays à dominante musulmane où le chien est donc souvent considéré comme un animal impur. Certains états de Malaisie (ce pays est divisé en petits Etats, chacun étant gouverné par un sultan) envisagent même de l’éradiquer.




Religion et faune donc, architecture, cuisine... On découvre un pays complètement différent des précédents. La Malaisie est d’ailleurs le seul pays visité jusque là à avoir subi une colonisation britannique.




Mais on ressent beaucoup d’autres influences ici. Surtout à Penang, l’Etat de Malaisie où la population chinoise est même majoritaire !


Penang :



Nous arrivons donc sur l’île de Penang, mondialement réputée pour être un haut-lieu de la gastronomie. Ici, on a le choix et on peut donc manger Chinois, Malais, Indien, Nonya (qui mêle les traditions chinoise et malaise)...
C’est parfait ! Non seulement, on ne va pas vous l’apprendre : on est gourmands... mais c’est surtout ici que nous allons fêter l’anniversaire de Pauline ! On se fera donc plaisir dans le meilleur restaurant de l’île : le Sarkies Corner dans une superbe bâtisse coloniale !



Avant ça, la Miss aura eu une journée chargée ! Ouverture du petit cadeau au réveil, séance photo, passage au consulat d’Indonésie pour faire les visas (dans un mois, on est à Bali pour retrouver Ben, Anne-Laure et Flo... et peut-être mes deux petites sœurs...), plage, parasailing (parachute ascentionnel, elle a adoré les sensations et risque d’ici peu de faire un vol en chute libre !) et skype avec la famille. Et en plus, la météo s’y est mêlée... Pluie pendant les trajets en bus, soleil pour le reste. Ne manquaient que les amis et la famille (et quelques bonnes bouteilles et du fromage et un bon gros barbecue... mais ça, c’est le jurassien qui parle) !!!



Après ces quelques jours à Penang et sa principale ville, Georgetown avec ces quartiers si typiques (little india, Chinatown, le quartier colonial...) on prendra un minibus pour les Cameron Highlands, dans le centre de la Malaisie pour faire un peu de randonnée. Pour info, ici, le plein du minibus (60l) est à moins de 25 euros...


Cameron Highlands :



On découvre une région au climat tempéré grâce à son altitude relativement élevée. On y fera de belles randonnées dans des sentiers pas toujours très bien indiqués (souvent volontairement, pour forcer le touriste à payer les services d’un guide).

Si on ne s’y perdra pas, on croisera en revanche la route d’un animal assez improbable (une sorte de croisement entre un sanglier et une biquette...) et d’Elodie, une canadienne bien sympa, qui finira une randonnée avec nous.

Les randonnées sont assez belles et parfois magnifiques lorsqu’elles traversent des plantations de thé.



On s’essaiera même au stop pour éviter un passage moins joli. Et en moins de temps qu’il n’en faut pour lever le pouce, on se fera charger par des malaisiens décidément très sympas !

Dans notre Guesthouse, où l’accueil est tenu en alternance par une femme voilée et un travesti (?!), on finira la soirée avec une bande de petits jeunes autour d’un « drinking game ». Comme on est assez mauvais en anglais, les collègues (anglais, américains et australiens...) simplifient quelque peu les règles: on pioche une carte à tour de rôle, et on boit quel que soit la carte. Plus qu’au délicieux buffet du Sarkies Corner, le restaurant de son anniversaire, c’est au cours de cette soirée arrosée que Pauline (qui n’a pas eu de chance, elle a pioché 3 fois de suite un valet...) s’apercevra vraiment qu’elle a un peu vieilli.




Ce n’est cependant pas au cours de ce « drinking game » que Pauline aura eu le privilège de voir le « trilili » de quelques ados malaisiens ou de dormir au côté du plus gros ronfleur du pays. Mais ça, c’est une autre histoire qu’elle vous racontera (ou pas...) lors du prochain message, où il sera également question de nos aventures à Taman Negara, la plus vieille jungle du monde, et sur les très jolies îles Perhentians.
On vous embrasse et on pense fort à vous !

JEU :
Voici une petite photo. Expliquez le fond rouge et la veste.
Petit indice : elle a été prise le jour de son anniversaire...