Louis, Marj et l'Invincible

Deux valises aux douanes versus Louis et Marj aux douanes

Le 29/03/10, 17:23

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Le grand jour J aujourd'hui ! On s'en va au Honduras ! Eh maudit qu'on n'a plus ou moins hâte, on se rappelle encore de notre expérience avec les policiers la dernière fois...Mais on va prendre le chemin le plus court et arriver au Salvador dans la même journée si possible...On aimerait bien visiter le Honduras mais en fait, la seule place qui semble valoir la peine de se tapper tous ces policiers corrompus, c'est la Ceiba, et ses îles pour faire du snorkel...mais comme on tombe dans la semaine sainte, il paraît que tous les prix vont doubler...et puis c'est un peu hors de notre route donc...
Enfin, bref, on part, on s'arrête à Chinandega pour prendre un EXCELLENT déjeuner tipico, puis on arrive près de la frontière. Un policier nous hèle, donc on s'arrête. Au même moment, une femme en motocyclette arrive derrière nous et semble connaître le policier alors celui-ci lui dit quelque chose et se tourne vers Louis pour lui serrer la main, et puis il embarque sur la moto en nous disant de continuer...C'est tout...Un peu étrange. On arrive à la frontière et cette même dame vient nous voir à la fenêtre. Elle demande où on s'en va, on répond Honduras, et elle nous dit que c'est 10 $ pour avoir le droit de passage. On se souvient que parfois, à certaines douanes, on a payé des frais mais jamais 10$....On lui demande pourquoi tant puis elle dit que c'est de même pour tous les touristes. Un policier s'approche et vient approuver ce qu'elle dit. Tandis que je cherche pour des sous, elle émet un reçu qu'elle remet à Louis. Mais notre chauffeur de west préféré n'est pas dupe, il examine le reçu et s'aperçoit que ça dit "non valide sans le sceau". Il dit à la dame qu'il veut le sceau car sinon c'est pas valide puis elle lui dit qu'il n'y a pas de sceau. Louis dit "donc c'est pas valide, je ne paie pas" Elle lui dit qu'elle a écrit "valide" en haut, en lui montrant le ticket..."Bin oui mais nous on veut le sceau". Le policier rit et dit que non, il n'y a personne qui a le sceau. Louis s'obstine.. Puis en regardant de plus près le recu, il remarque que ça dit`"1.00$" et non 10.00$, même si la dame a écrit à la main 10$, ce qu'il s'empresse de faire remarquer aux deux personnes qui essayent de nous arnaquer...La dame et le policier sont un peu embetés, ils s'en vont...Un autre policier revient, celui qui a embarqué en moto je crois, et dit à Louis qu'il n'y a pas de sceau désolé...Louis dit"ok mais je paye juste un dollars". Le policier répond que oui,, c'est ça...comme si personne avait essayé de nous avoir il y a deux secondes plus tot...Fec on a payé un dollars et c'est ça..
On entre ensuite dans l'édifice pour faire les procédures. J'attends en ligne pour les étampes, malheureusement un homme devant moi a un sac remplis de passeports, probablement un chauffeur de bus. Louis vient me rejoindre, on passe finalement, on paye 4 dollars pour la sortie puis on va au comptoir pour le véhicule où on annule le permis.
Ensuite on va aux douanes du Honduras. On fait étamper nos passeports à la migration puis on s'informe auprès de plusieurs personnes où doit-on aller pour le permis de véhicule. Un employé nous indique un bureau mais c'est fermé, les employées sont entrain de manger ! On reste là afin d'être les premiers en ligne et deux dames arrivent 15 minutes plus tard. Une d'elles nous émet le permis, un autre 35 dollars. Comme elle vient réviser le véhicule, on lui demande si nos réflecteurs sont réglementaires, elle dit qu'elle ne sait pas s'ils le seront pour la police. On lui demande quoi faire en cas de policiers "méchants"...Elle ne sait pas, elle nous dit qu'ils vont toujours trouver un moyen pour nous soutirer de l'argent, elle parle de l'extincteur, du triangle, etc. Ça lui semble pas correct de donner de l'argent mais elle ne nous aide pas vraiment plus que ça...Une fois le permis payé, on embarque dans le west, un dernier douanier nous arrête pour vérifier nos papiers et puis il est vraiment gentil, ça nous met en confiance.
Pour résumer les 3 heures que nous avons passé à rouler au Honduras, je ne parlerai pas de CHAQUE contrôle car on en a passé 12 au total, mais en gros, parfois les policiers nous arrêtaient, vérifiaient nos papiers, nous laissaient passer; parfois ils nous laissaient tout simplement passer sans nous arrêter; un nous a même demandé comment a été le voyage jusqu'ici et si on n'avait pas eu trop de problèmes avec la police, on a répondu que non, il a serré la main de Louis et nous a dit "que les vaya muy bien"...Wow...
Un moment donné, deux policiers nous ont arrêtés...Le premier semble un peu sec...Oh ho...L'autre s'approche de mon bord de fenêtre, ils semblent faire ça quand ils veulent nous intimider..Le "mien" est quand même souriant et, pendant que l'autre prend nos papiers et va à l'arrière du véhicule, il me demande "avez vous un extincteur"..Je dis "oui, et regardez, on a aussi les triangles...l'extincteur est ici...blabla". .Je crois que ça l'a déstabilisé de nous voir si préparé, il a changé de sujet à savoir si Louis et moi on était un "couple"...L'autre policier a bien vite remis ses papiers à Louis et nous a dit que tout était beau ! Bon voilà, c'est cool !!!
Enfin on arrive à la frontière du Salvador...On est tout prêt du but, criant presque victoire sur les policiers corrompus.. .quand un policier nous arrête !!! Un transmitador aussi s'approche de nous et pendant qu'on se range sur le côté, il offre ses services. Je refuse avec le sourire, comme toujours, en prenant bien soin de dire merci.Il nous dit de reculer davantage entre deux camions sur le bord de la route, et de descendre. On ne descend pas, c'est quoi cette affaire là de descendre?!? Lle transmitador d'environ 18 ans nous répète de descendre du véhicule pour que le policier puisse réviser l'auto...Puis il nous dit de reculer encore plus le véhicule tandis que le policier à l'arrière nous fait de grands signes de reculer...Je dis à Louis de reculer, ce qu'il fait un peu. Le transmitador insiste pour qu'on recule PLUS question que le policier puisse "réviser le véhicule dans l'ombre"...Ouh, à ces mots je dis que c'est louche en titi...Le policier demande les licenses de Louis puis il vient se percher dans ma fenêtre. Il demande l'extincteur, on lui montre. Il demande le triangle, je lui montre nos rondelles réflectrices à mettre sur la route en cas d'urgence en disant avec un ton de blague "ils sont pas triangles, mais c'est la même chose!" Là le policier dit que non, c'est pas du tout pareil...Et je dis "Ooooooooooh que oui c'est pareil".. Je lui montre le carton avec les dessins de rondelles à mettre sur la route..Il parle alors de "cinta"...On sait même pas de quoi il parle mais finalement on réalise que ce sont les réflecteurs à coller sur le côté de l'auto. On lui dit qu'on les a et lui pointe les réflecteurs qu'on avait collés il y a plus d'un mois devant les autres policiers corrompus, qui nous avaient eux même dit que ce serait ok..Notre cher policier dit que c'est pas correct. Là-dessus, j'explose, on lui dit que ça fait 11 contrôle qu'on passe, tout le monde nous a laissés passer sans problèmes, qu'un policier nous a même demandé si on avait eu des problèmes et qu'on a aucun problème avec le fait de retourner 40 km en arrière pour lui parler de lui...Le jeune transmitador va du côté de la fenêtre de Louis et s'en mêle...Notre policier nous dit qu'il doit nous faire un ticket, on répond pas de problème, puis il disparait avec le permis de Louis...Le transmitador nous dit qu'on va avoir un ticket, je fulmine, je lui répète les 12 barrages policiers, que la dernière fois on les avait collés devant des policiers, etc etc...Il dit "ok bin va lui donner un peu d'argent et vous pourrez vous en aller..." IL EN EST HORS DE QUESTION. Un autre transmitador arrive et je commence à les engueuler, surtout qu'ils étaient de la partie, je leur demande si ça leur dérange pas que tous les voyageurs parlent de la policie hondurienne, qu'il y a beaucoup de corruption dans leur pays, blabla.." Ils acquisecent et doivent me trouver folle mais je m'en fou,...Il me dit d'aller dire tout ça au policier qui va me redonner notre permis mais on voit pas pourquoi ON devrait aller voir le policier...Louis me dit de me calmer et de remonter les fenêtres...Après une minute d'attente,il décide d'aller voir le policier et moi je reste enfermée comme un chien enragé dans le west, avec une petite fente de fenêtre pour pouvoir respirer...Louis répète au policier maintenant accompagné d'un autre la même chose qu'on a dit aux transmitadores. Notre policier s'éloigne et c'est l'autre polciier qui s'esaye maintenant...Ça dure un bon 5 minutes...Je crie à Louis du west s'il veut que je prenne une photo, il dit oui...Les deux transmitadores me disent "amiga t'es pas dans ton pays, tu peux pas faire ça, ils vont te faire une prisa" blabla...Pourtant j'ai l'impression qu'au mot "photo", ça l''a un peu fait broncher le deuxième policier qui m'a entendue...Mais j'ose pas en prendre, tout-à-coup que c'est vraiment interdit...Louis dit au policier qu'il ne veut pas perdre plus de temps, qu'ils vont aller au poste, pour le ticket et qu'il va parler à son chef, que ça lui dérange pas....Le policier demande à Louis ce qu'il allait dire au chef..Louis lui répète encore les mêmes choses depuis tantot...Puis il lit le nom du policier #1 à voix haute....Garcia R,. Et un 3ieme transmitador qui semble plus honnête qui assistait à la scene, dit "oui oui il s'appelle Garcia R."...Bin finalement, Garcia R s'est approché de Louis et lui a remis son permis !! Yessssssssssssssssssssss !!!!!!!!!!
Non mais on est tanné d'avoir le mot "volez-moi" dans le front !
Finalementm on réussit à sortir de ce pays qui ne nous a pas donné de bonnes impressions, on se stationne près du bureau où il y a deux mois j'ai fait faire le permis. Des hommes nous accueillent, je leur demande s'ils travaillent ici, ils me montrent leur carte puis ils s'occupent gentiement de moi, un m'amène pour canceler le permis. Puis il nous indique où aller faire étamper nos passeports pour la sortie, c'est un km plus loin...C'est vrai, on s'en rappelle maintenant, j'avais dû marcher tout ça à pieds car on n'avait pas fait étamper nos passeports la première fois...On se stationne, on va "déclarer" notre sortie mais on n'a pas vraiment d'étampes puis on se met en route pour le permis de véhicule qui se trouve à être un dix km plus loin. Un douanier nous indique qu'on doit se rendre aà un bureau plus loin. On y va, il y a pleins de policiers et de chiens policiers qui fouillent des véhicules, les moteurs et tout...Wow, c'est officiel ! Je vais pour faire notre permis mais on me répond que vu qu'on a déjà entré une fois au Salvador cette année, on n'a pas le droit à un deuxième permis...Zut...On s'y attendait un peu j'avoue, c'est un peu ce que nous avait dit le douanier à notre sortie du pays en février mais on espérait qu'il se soit trompé puis notre permis échuait le 6 avril, on se disait qu'il était peut-être encore bon pour 8 jours...On m'informe qu'ils peuvent nous faire un permis de transit, de 24 heures...Ouch ! on prend peur, et si tout à coup il nous arrivait un pépin avec le véchiule !! Le douanier avec qui je fais "affaire" a dû avoir pitié de moi car il va s'informer auprès de son patron si on ne pourrait pas extensionner un peu le permis de transito mais il refuse donc bon...on est bel et bien obligé de faire le Salvador demain en une journée...et nous qui prenons pas la route le soir, il est déjà rendu 16h00, on ne pourra pas en faire un gros boutte aujourd'hui....Puis demain on aura jusqu'à 17h00 environ ! À défaut de quoi on paye une amende de 1000kek $! Le temps de faire toutes les procédures, de suivre un autre policier sur sa bicyclette qui nous amène à un autre bureau pour terminer les papiers, il est 17h20...
Laissez moi vous dire qu'on a roulé en tabasco pour se rendre à San Miguel, la prochaine grande ville (celle là dailleurs où on a fait régler notre problème d'ignition qui avait mis le tableau de bord en "feu"...) On a décidé qu'on dormirait à l'hôtel pour ne pas avoir à defaire le west et être prêt très tôt demain matin...Cette fois-ci, on ne peut pas niaiser...Arrivés à San Miguel, on demande à un policiers'il sait où est l'hôtel Monte Carlo..Il dit qu'il va demander aux patrouilleurs qui viennent d'arriver s'ils peuvent nous amener...10 minutes plus tard , on est au Monte Carlo, on prend une chambre basic pour 8 dollars mais avec douche et lit double et ventilateur...Ça coute moins cher que camper au Costa Rica !!! On va ensuite manger dans un petit resto de rue, de la bouffe typique, puis on retourne vite à l'hotel, se doucher et se coucher !!

Posté par mlpl

Revolution

Le 12/02/10, 21:09

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Plan de match: Aller visiter le musée de la révolution et peut-être El Mozote, dans une autre ville, qui rendent tous deux hommages aux gens qui ont perdu leur vie durant la révolution des années 80-90. On marche jusqu'à Perquin, Wilmer nous a dit que c'était assez sécure puis que ça prendrait 40 minutes. Au bout de 30 minutes, on arrive finalement au Parc Central. Perquin est une très très petite ville de ce qu'on a vu, on pourrait sûrement en faire le tour en 20 minutes...Malgré tout on trouve difficilement le musée, un homme nous y amène. On paye nos entrées, 1,20$ chaque, puis on se dirige vers le musée, une très petite bâtisse. Un homme à l'extérieur du musée nous demande nos tickets puis nous dit de passer. On n'est pas sûr s'il travaille ici ou s'il s'improvisera guide sans s'être présenté...Il nous suit, on entre dans la première piece. C'est mal éclairé, des photos et articles de journaux sont collées sur le mur. L'homme nous parle très vite et on ne comprend pas beaucoup mais on comprend quand même qu'il s'agit d'un ex comabattant de la guerilla, il nous montre sa cicatrice, nous dit qu'il a été 6 mois dans le coma, a été enrôlé à l'âge de 14 ans etc. On passe d'une pièce à l'autre suivit de notre nouveau guide...Il nous montre la salle des armes,puis les hélicoptères à l'extérieur qui ont été détruits, le studio de radio de la guérilla, puis un gros trous causé par une bombe..C'est assez émotionnel de visiter tout ça, même si on n'a pas tout compris les faits que nous contait notre guide. On a décidé de laisser tomber l'idée d'aller visiter El Mozote, probablement parce qu'on s'est dit que si on ne comprenait pas vraiment le guide là-bas comme au musée, on n'en sortirait pas vraiment gagnant. Alors on est plutôt parti à la recherche d'une pupuseria. On demande à l'office de tourisme où on peut manger les meilleures pupusas en ville, (non je reprends, du canton puisque Wilmer ce matin m'a bien précisé qu'ici il n'y avait pas de ville sinon des cantons) alors bref la dame nous indique la rue en arrière. On s'y rend et la fille et sa mère qui nous ont servis étaient très très gentilles...et nous trouvaient sans doute curieux, avec nos questions et notre émerveillement face aux pupusas, qu'on n'a pas à Montréal. Cela faisait bien rire la jeune fille et cela rendait la mère fière de sa cuisine. Louis lui a demandé comment les faire, elle lui a fait une démosntration sur le champ. Cela semble très simple, de la farine de maïs, de l'huile, de l'eau, du quesillo, puis des frijoles ou de la viande passée au blender, etc. Un vrai régal! Après les pupusas, on est allé dans un café internet puis on est ensuite aller à la recherche d'un supermarché. Comme on était tout près du bureau des policiers, on a décidé de leur demander ou il y avait une tienda mais grosse...Il nous a répondu que la plus grande était juste au coin de la rue...Dans le poste de police, il y avait deux touristes habillés en suit de moto. Il s'agissait de deux Allemands qu'on avait croisé à Antigua chez la police touristique, mais on ne s'était pas vraiment parlé ! On fait finalemenbt connaissance. Ils font le tour du monde à moto depuis juillet 2007 jusqu'à janvier 2011 je crois...On se dit au revoir, eux ayant comme idée de sortir du pays aujourd'hui. Louis et moi on retourne...à la pupuseria pour commander le souper ! Les Allemands nous demandent ou est notre camping, on les verra sans doute finalement là-bas. On s'achète de la bière au dépanneur, l'homme nous demande de rapporter les bouteilles svp car il ne nous a pas chargé le prix de la bouteille mais il la reveut. Promis ! On retourne à la pupuseria où on observe les dames faire nos pupusas, elles sont tellement gentilles. La madame me permet d'entrer dans sa cuisine pour prendre une photo ! Sa fille rit quand on prend une photo des sacs d'eau. J'explique que chez nous, l'eau se vend en bouteille seulement, j'ai jamais vu personne boire dans un sac, mais ici en Amérique centrale les jus et eaux en sac sont très populaires...Enfin, on les quitte puis on marche jusqu'au camping (toute une descente) pour trouver la tente de nos Allemands près de la nôtre ! Ania y est tandis qu'Holger est parti à El Mozote alors on discute les 3. C'est intéressant d'écouter des gens qui sont allés autour du monde parler. Finalement, Louis et moi on engouffre littéralement nos pupusas. Puis on rejoint Ania et Holger pour discuter un peu avant de se coucher.

Posté par mlpl

Problème électrique avec l'invincible

Le 11/02/10, 23:15

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Ce matin on veut se rendre à Perquin, ce qui se trouve à un bon 5 heures de route d'ici. Après quelques photos au lac, le dejeuner et le pactage, on se met en route. Tout va bien, la route ressemble à tout ce qu'on a vu jusqu'ici à une différence près: on passe bientôt quelques villages aux bord desquels on retrouve tous les vendeurs habituels d'orange, maïs etc...mais aussi ... d'iguanes ! Et oui, partout il y a des hommes et des femmes surtout qui se tiennent sur le bord de la route avec des iguanes morts dans les mains pour les vendre ! Je suis absolument horrifiée, et Louis qui insiste pour qu'on en achète un ! Il est hors de question que je me retrouve dans la même voiture qu'un animal mort....!!! Ça déçoit Louis mais je soupconne qu'il voulait surtout me faire parler. Puis on passe San Miguel, la grande ville sur laquelle on doit tourner pour prendre la CA-7 direction Perquin, on sort de la ville puis.....Y'A DE LA FUMÉE QUI SORT DU TABLEAU DE BORD ! Louis se gare sur le côté de la route, j'ai déjà la main sur l'extincteur, je pense déjà "ça y,est, il va falloir renvoyer tous nos trucs par avion, est-ce qu'on devrait laisser les trucs de cuisine ici où les maller? Et les outils de Louis? ", je rassemble les cossins les plus importants dans mon sac à dos puis on sort du véhicule. Louis remarque qu'un fil sous le tableau de bord est complètement calciné, il y a eu un court circuit à quelque part. Zut. Le moteur semble ok pour l'instant. Après 5 minutes d'essayer d'arrêter une voiture mais en vain, on demande à un vendeur de snack en bicyclette s'il sait où il y a un mécano. Il nous indique une direction, Comme on n'aime pas laisser le west sans surveillance sur le bord de la route, Louis part à pieds et je reste à l'attendre. Il revient 10 minutes plus tard bredouille, le mécano était pas là. Il part dans l'autre direction et revient 20 minutes plus tard avec trois hommes et un trailer. Ils attachent le west au trailer avec un câble jaune, style corde de piscine pour délimiter les corridors, Louis prend le volant, on essaye de se retourner sur la route puis bang, le câble pète ! Ils attachent ensuite une grosse chaîne de métal. Ça y'est, on réussit à se rendre au garage où on nous dit que l'électricien ne sera pas là avant 30 minutes à une heure car il mange. On attend donc, Louis check au moteur et remarque qu'il manque une vis à une résistance installée probablement par un proprietaire antérieur. La résistance, en tombant sur le métal du moteur, toujours accroché au fil, a surement causer le court circuit. Le monsieur qui conduisait la remorque revient, inspecte le moteur, comprend un peu le probleme et essaye de passer un fil directement de la batterie au coil afin de by-passer l'ignition qui avait brûler. Puis il nous dit que l'électricien ne viendra pas finalement alors qu'il peut installer le fil pour qu'on puisse se rendre dans un autre garage et que si on veut arrêter le moteur, il faudra déconnecter le fil. On n'a pas trop le choix mais on aurait préféré savoir ça y'a une heure mais bon, ils sont venus nous chercher quand même. Il installe le fil solidement, il remet la vis sur la résitance puis s'en va....Sans demander rien ! Louis va quand même demander si ça coûte quelque chose puis il dit d'y donner 5 $...Bon....On est en route pour San Miguel. On trouve finalement un mécano général où on nous dit qu'il n'y a pas d'électricien mais deux jeunes embarquent dans une voiture et nous mènent à un autre garage où il y a pleins de garagistes...Ils sont 28 000 à travailler là !C'est un jeune qui s'occupe de nous alors qu'un plus jeune lui tend les outils et qu'un plus vieux le guide dans ses démarches ici et là. Pleins d'autres gens donc viennent s'appuyer dans nos fenêtres de portes et fouiner...Le jeune, on va l'appeler Mario, démonte un peu le volant, varge dessus pour enlever de quoi, déconnecte des fils sous le tableau de bord, etc...Au début je n'étais plus sure si on avait bien fait de venir ici. Finalement l'homme plus vieux semble comprendre le problème et nous suggère d'installer une switch pour by-passer la partie de l'ignition où le starter est engagé car l'ignition restait coller et le starter continuait à tourner même avec le moteur en marche...En tout cas, toute une affaire ! Donc là, Mario nous a installé un beau piton et a révisé le moteur rapidement. Ça coûte 10 dollars! Avec tout ç il était rendu 3h00 et kek, on quand même décidé de tenter le tout pour le tout et d'aller à Perquin. On arrive vers les 5h00 puis on cherche lEco Albergue Rio Sapo mais un policier nous déconseille d'y aller car il dit qu'avec notre voiture on n'y arrivera jamais vu l'état de la route. Il nous conseille el turcicentro La Cueva del raton. Là-bas, on est accueilli par Wilmer, un paysan qui charge 2 dollars par personne pour nous installer. On nous prête une extension pour se connecter après l'électricité d'une cabane. Nous sommes les seules touristes ici. Il y a beaucoup d'enfants, de poulets, de chiens de chats et de vaches par contre ! Donc il y a de l'action côté bruit ! Mais ça fait rien, c'est vivant. La température est bien ici¸. Wilmer vient plus tard nous donner son numero de téléphone au cas où quelque chose arriverait durant la nuit, c'est très gentil quoique on sait bien pas d'où on l'appelerait si on avait un problème puis ça nous inquiete un peu....Il nous assure tout de même qu'ici "no pasa nada" !

Posté par mlpl

Après le lac, la piscine !

Le 10/02/10, 23:04

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Aujourd'hui on se gâte l'accès à la piscine ! Donc on se lève,on se crème, on se met en maillot puis on se rend à la piscine. Ça fait du bien ! On s'étend sur le bord de la piscine puis on va dîner. On s'installe sous un des gazebo puis on se fait des simili hot dog sur notre poele au butane, ce qui n'a pas tôt fait d'intriguer une vendeuse d'empanadas ! Elle est très impressionnée par notre "cuisinière". On attire également 7 chiens ! Ensuite j'insiste pour faire un peu de lavage donc pendant que Louis lit je lave des vêtements. Avec tout ça, l p iscine est déjà fermée donc on n'a malheureusement pas la chance d'y retourner mais on prend des douches (elles se font rare ces temps-ci).On retourne ensuite garer le west, qu'on avait déplacé pour la journée, près des policiers.J'entreprends la conversation avec un policier qui nous observe uis on jase les 3 un bon 15 minutes. On lui dit qu'on aimerait bien goûter aux pupusas, fameuse bouffe typique du Salvador, Il nous offre de nous amener plus tard dans une petite pupuseria. On accepte avec plaisir, se régalant déjà du fait d'aller manger avec des policiers du Salvador des pupusas ! Malheureusement, on a rien à faire en attendant puis on a faim, on pense à la bouffe chinoise que Louis voulait faire...Puis on attend, on attend et à 7h45 on se dit qu'il nous a peut-être oublié ou qu'on a mal compris donc on se fait finalement à manger...Comme on a fini et que je mets toute la vaisselle sale ensemble, on entend des pas puis le policier est là....avec deux pupusas ! Il dit qu'il était venu nous voir mais qu'on avait l'air de se reposer alors il voulait pas nous déranger ! Woups ! On mange ses pupusas, des tortillas remplis de fromages et de beans, avec de la sauce piquante et du choux...Je dois dire qu'on n'a vraiment pu faim mais on ne peut pas refuser ! C'est vraiment bon en plus, notre nouveau coup-de-foudre ! Il repart ensuite avec son assiette puis on se couche bien rond et trouvant les gens ici tout aussi sympathiques que dans les autres pays !

Posté par mlpl

Après la mer, le lac !

Le 09/02/10, 23:05

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On se réveille relativement tôt bien qu'on sait qu'on n'a pas beaucoup de route à faire aujourd'hui. C'est que les parents de Gilles nous ont parlé del Boqueron, un cratète et du haut duquel on a une vue superbe sur San Salvador. Ensuite on veut se rendre au lago de llopango...On salue tout le monde puis on prend la route ! Le chemin pour San Salvador est effectivement pas si long mais à notre habitude on tourne en rond dans les grandes villes, puis on trouve ça très très nuageux donc on décide de laisser tomber l'idée d'aller au volcan, on ne verrait sûrement pas grand chose. Puis on se retrouve sur la route pour Apulo, un village situé aux abords du lac. Malheureusement on rate complètement la sortie puis on fait 20 kilomètres trop loin. On parvient tout de même à arriver à destination. On accède donc au turicentro où on nous demande 2,29$ pour stationner et nos droits d'entrée pour la nuit. On mange dans un petit resto dans le centre touristique, puis on va voir le lac un peu. Le lac est beau, malheureusement la plage semble être en construction, c'est pleins de petite gravelle et des piquets de bois pour de futures bâtisses où je ne sais trop, puis des camions qui se promènent du turicentro au lac...Le monsieur à l'entrée nous avait bien dit que c'était en "remodelacion"...Des hommes nous offrent de nous emmener en bateau pour connaître le lac mais ça nous semble un peu trop court comme tour du lac et on doute que ça en vaille les 10 dollars (30 minutes)...
On stationne ensuite le west près des policiers touristiques qui semblent loger dans le centre. Ce sera plus sécure pour la nuit nous dit-on. On retourne s'asseoir avec des chaises au lac puis on passe la soirée dans notre petite casa rodante (maison roulante) le reste du turicentro étant pliongé dans le noir.

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Surf, playa, calor, el paraiso !

Le 08/02/10, 22:44

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Bien que la nuit a été un peu moins chaude, ça été collant pareil. Mais c'est pas grave car aujourd'hui on se lance dans l'océan, malgré quelques petits nuages qui ont tôt fait de disparaître. On retourne voir Suave, l'homme qui allait nous louer la planche puis Louis s'élance dans les vagues alors que je le regarde depuis la plage. C'est donc une matinée qui se déroule au soleil, dans l'eau qui est trop bonne, avec du sable, de la lecture, des vagues etc. René donne quelques conseils à Louis dans l'eau puis vient nous jaser.On prend un break de soleil, on retourne en après-midi au kiosque de surf où Louis reprend le surf et se réélance sur les vagues. Ensuite on se bronze et puis on repart au west. On tente de prendre des douches mais à ce moment là, il n'y a plus d'eau au camping où René nous lance l'invitation d'aller manger avec lui au café Mopelia vers les 5-6h00. On accepte avec plaisir. On soupe en échangeant nos impressions et expériences de voyage et tout et tout ! C'est très drôle car à un certain moment donné, on n'entend plus que parler français dans le resto. Nous, un autre monsieur québécois qui arrive et parle avec Gille le proprio, les parents de gilles, puis la femme de gille qui sait très très bien parler français !

Posté par mlpl

Repos !

Le 07/02/10, 22:35

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Ce matin ce ne sont pas des policiers, ni des femmes de restaurant, mais des tamtam et un chanteur improvisé qui nous réveillent ! En matinée, on part à la conquête de la plage. On marche le long de la mer, l'eau est TELLEMENT chaude, beaucoup plus qu'au Mexique sur l'Atlantique. Et le sable est noir et sans schmu dedans ! À part les grosses roches style "ponce" ! On s'informe sur le prix des planches de surf à louer, Louis aimerait bien essayer d'en faire demain, puis on repart relaxer au camping où un chien beaucoup trop affectueux, malgré ses airs d'ours nous suit depuis la plage. Il ne nous lâche pu ce qui fait bien rire les gars qui travaillent au camping. On jase un peu avec René, notre voisin québécois. Après dîner, on va au resto-bar Mopelia, pas très loin. C'est tenu par un Belge et sa femme salvadorienne (ou latinas du moins). D'ailleurs ses parents sont en visite en ce moment alors on se sent pas trop dépaysé, ils parlent aussi francais. On prend une bière, on gosse sur internet, on étire l'après-midi là bas puis on retourne au west, où notre chien nous attend encore !!! Il quitte finalement probablement retrouver ses maîtres. Pour souper, on décide d'aller s'asseoir au resto-bar D'rocas qui est sur le terrain de camping pour avoir une belle vue sur l'océan en mangeant. Une belle journée relaxe finalement !

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El Salvador !

Le 06/02/10, 22:29

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On se fait réveiller assez tôt par les filles du resto puis les pompistes qui commencent leur journée vers les 5h00 am ! On essaie de se rendormir mais on y parvient pas. On arrive quand même à faire la grâce matinée puis on se lève pour aller au resto vers 7h30. On déjeune, puis on ferme le west (on avait dormi en haut pour faire un départ plus rapdie) puis on s'en va finalement après avoir mis du gaz. À nous la route ! On arrive à la frontière, on se stationne puis je m'occupe de toute la paperasse. Je dois courir faire des photocopies, aller faire l'étampes de sortie, puis d'autres photocopies car la dame au service des véhicules me dit d'en faire plus, je reviens à elle, elle me suggère une autre photocpie, je pars faire cette photocopie, pendant que Louis reste dans le west puis tout va très bien. Un homme est allé inspecter le numero de vignette mais même pas l'intérieur du char. Tout s'est super bien déroulé, juste beaucoup de trucs à faire mais bon ! Ensuite on arrive à la frontière du Salvador. Un homme nous demande nos passeports, annote quelques trucs, puis nous dit que c'est beau, que l'étampe est pas obligatoire sauf si on la demande. Oui je la veux alors on va se stationner au bureau de migracion, Louis reste dans l'auto, une dame hyper gentille étampe nos passeports, puis on croit que tout est beau, on va pour passer la frontiere mais des hommes nous demande notre permis et on l'a pas encore fait. Alors on retourne le faire, je vais m'occuper de tout, Louis reste a la voiture, je vais faire d'autres photocopies, le douanier vient finalement voir le véhicule, puis il dit que Louis doit maintenant aller signer des trucs. Je lui demande si je peux rester au west, si ça sera facile pour louis de tout comprendre, il dit que pas de problème il va aider Louis. J'attends, c'est un peu long mais Louis revient finalement, tout a bien été. On a rien payé (à part toutes ces photocopies) ! Je vais ensuite faire deux dernières photocopies puis on repasse voir les hommes qui regardent notre permis puis nous laissent gentiement passer, après avoir rit avec nous car ils pensaient qu'on était argentin ! hahaha ! C'est la deuxieme fois en trois jours qu'on nous demande si on est Argentins ! Anyways, yéééééé on est enfin libre et tout s'est full bien déroulé, facile au boutte, juste long, ça du prendre deux heures ! Mais comme pour une fois on passait les douanes tôt, No hay problema ! On roule et le Salvador est vraiment un pays magnifique ! Mais maudine qu'il fait chaud ! On s'arrête dans un petit mirador pour voir le Pacifique pour la premiere fois depuis le début du voyage ! C'est beauuuuuuuuuuu. On se retrouve ensuite sur une route qui longe plusieurs plages, dont Playa el Tunco, un peu avant La Libertad. On trouve le camping roots surf camp, où on se retrouve à se stationner à côté d'un homme québécois qui voyage à bord de son eurovan depuis juillet ! Le site est petit mais les gens sont sympathiques, il y a un lapin, vers la mer il y a un petit resto et puis la mer est à 500 mètres environ de où on est garé pour la nuit. On va ensuite faire une épicerie à La Libertad puis on revient et on relaxe au west après être allé voir la mer. On passe une nuit collante, il fait chaud et humide, très peu de vent. On entend beaucoup de musique provenant de la plage mais on est trop fatigués pour aller à la fête.

Posté par mlpl
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