Louis, Marj et l'Invincible

Grosse journée relaxe aujourd'hui. En fait elle se résume à aller au Pali, se faire un gros déjeuner, aller sur internet, écouter un peu la télé, faire du lavage, retourner au Pali, se faire un curry pour souper et puis écouter encore la télé !! Rien à signaler, à part que maudit que c'est bruyant ici ! On est drette sur une rue très très passante, surtout à cause de la nouvelle route qu'ils ont construits, et les camions et les motos ne semblent pas connaitre les mufflers !

On a entendu des singes hurleurs toute la nuit c'est fou !!! Et de bonnes vagues! le camping est à 50 mètres de la plage ! Aujourd'hui c'est samedi et on va aller chez Stefan, notre ami Allemand chez qui on a habité 3 mois il y a deux ans. Il a maintenant déménagé dans une autre ville alors on s'en va en territoire inconnu mais quand même, ce sera cool de se revoir ! Je vais d'abord vérifier mes courriels à l'intérieur de l'auberge, où je fais la rencontre du mari d'Ana, Marco, un tico très sympathique qui s'adonne à parler très bien français ! Je jase avec ma sœur sur internet et elle m'annonce qu'il y a une alerte au tsunami sur toute la côte pacifique dans plusieurs pays dont le Costa Rica, à cause d'un tremblement de terre au Chili ! Euh...Ok ! Une chance qu'on s'en va ! J'apprends cette nouvelle à Marco qui n'était pas du tout au courant, puis il se met à faire des téléphones. Louis et moi on finit de pacter, on va saluer Ana et Marco qui sont très chaleureux et Ana insiste pour nous donner des mangues de son arbre. Comme les mangues sont inatteignables, Ana essaie de grimper dans l'arbre, demande à Marco de grimper dans une échelle, elle essaye de les atteindre avec un râteau, etc. Finalement Louis ducktape un râteau puis un bâton puis on a des mangues. Marco et Ana nous disent qu'ils les mangent quand elles ne sont pas mûres, avec du citron pis du sel...Ana nous prépare deux mangues de cette façon, que nous mangeons en les partageant avec eux, tout en discutant. Ils sont super gentils, on leur offre de distribuer leurs brochures un peu partout ! Ils nous font goûter d'autres fruits puis finalement il faut qu'on parte après une bonne heure de jasette ! J'espère les revoir !
On veut prendre la nouvelle route qui a été construite dernièrement et qui sauve apparemment une bonne heure pour se rendre a San José mais malheureusement on ne la trouve pas très facilement. Je dois demander à pleins de policiers de m'expliquer le chemin, ce qu'ils font...je retourne à l'auto puis j'entends soudainement les gyrophares puis les policiers sont là à nous faire des signes pis dire qu'ils vont nous indiquer le chemin, de les suivre. Yé ! Trop gentils ! La route est payante mais coûte en tout quelque chose comme 4 dollars. On arrive finalement à Santa Ana, pas très loin de San Antonio de Belen, puis on arrive chez Stefan ! Youhou ! Retrouvailles et petite fête en soirée avec pleins de ticos qu'on ne connait pas mais bon, c'est très bien !

On est vite entouré de ticos complètement bruyants à 6h00 du matin qui laissent leur char rouler et leur musique à fond la caisse ! On paresse quand même une bonne heure et demi dans le West, puis on décide finalement qu'on restera pas ici toute la journée...On va plutôt aller faire du lèche-vitrine de d'agence de "tours", peut-être pour du snorkelling. L'agence de tours où on va est tenue par un canadien qui nous dit que ce serait meilleur marché louer l'équipement de snorkelling puis de se rendre par nous même à Playa Ocotal qui est à 10 minutes....Il nous parle ensuite d'autres tours plus cher, en bateau mais Louis et moi on pense déjà la même chose, on a notre masque et notre tuba, on va aller à Playa Ocotal...Mais on jase ensuite à un gars qui semble travailler pour la plage qui nous suggère plutôt d'aller à Playa Hermosa pour le snorkelling, que c'est bien plus beau. Alors c'est ce qu'on fait, ça prend une vingtaine de minutes. La plage est très belle, beaucoup moins de bateaux dans la mer, beaucoup plus de touristes et une très belle eau claire ! Et beaucoup de vagues ! Après une heure on retourne au west, passant par un terrain de camping s'informer des prix...On jase un peu avec Ana, la propriétaire, on vient garer le west ici et on se fait des sandwich au thon et petits pois (ici ils mettent souvent des pois dans les cannes de thon), on nourrit un petit lézard pas peureux avec des petits pois, c'est très comique à voir. Ensuite on retourne à la plage où on s'assoit dans des chaises et mange un granizados, petite sucrerie gelée typique du Costa ! On retourne au camping, on voit pleins de singes hurleurs, puis on soupe !

On avait envie de dormir à matin mais on est setté comme des horloges à se lever tôt...fec on sera à la plage plus tôt coup donc !
On décide de se diriger à Playa del Coco, qui est a environ une heure et demi...On gas, puis on arrive à Playa del Coco en moins d'une heure, super ! On fait le premier Mega Super avec la carte de membre d'un Louis tout content, puis on va se stationner sur la plage. Le parking est public, Louis demande à des policiers si on peut se stationner pour la nuit ici, près du poste de policier. Le policier l'averti qu'il y a des gens mals ici mais que ça devrait être ok comme ça. On va dans un café internet, ensuite on se rend compte qu'on pogne l'internet du stationnement puis on retourne se stationner sur la plage où on passe une bonne partie de l'après midi. Louis achète une demi-livres de crevettes à un distributeur en gros où les gars ne semblent pas full content de lui vendre si peu mais bon...Après la plage, on va prendre un drink étrange, de l'Agua Sapo, sur une terrasse, puis on passe le reste de la soirée dans le West, stationné parmi les gens qui circulent de tout bord tout côtés du West...mais aucun problème ! On dort au son des vagues assez fortes merci ! Playa del Coco est une belle petite plage mais assez touristique, puis avec une mer plutôt portuaire alors il y a beaucoup de bateaux et de pélicans, vu le nombre de poissons dans l'eau !

Réveil à 5h30. On veut partir tôt pour affronter ce gros volcan ! On prend tout de même (trop) le temps de se faire du café et un gros déjeuner, on se pense bin safe dans le temps vu qu'on s'est levé tôt mais avec tout ça, il est rendu 7h45 quand on part !!!!! Le temps d'arriver, d'acheter nos billets d'entrée au parc, on commence à escalader la montagne à 8h40 ! Les 6 premiers km se font bien, épuisants puisqu'on monte, mais agréables aussi car on voit des singes, des toucans, des tapirs, on entend beaucoup de beaux sons d'oiseaux etc...Mais on s'arrête souvent pour boire de l'eau (on en a bu près de 6 litres dans la journée en tout), ça monte quand même assez....On dirait que les km ne s'écoulent pas rapidement...3 heures plus tard on arrive dans une clarière et on peut apercevoir des montagnes de roches volcaniques au loin...Ça y'est on doit arriver ! ....Mais non, une affiche nous indique plus loin qu'il nous reste 1,8 km ou 2,3 km, c'est selon le chemin qu'on prend, avant d'arriver au cratère actif. Oh my god, encore tout ce chemin ! On décide de prendre celui de 1,8 km mais on vire rapidement de bord après avoir cinstaté que c'est très difficile, il faut descendre plusieurs fissures de boue, des escarpements hauts de 2-3 mètres...Alors on rebrousse chemin et on s'aventure dans le chemin de 2,3 km...C,est moins pire, on se retrouve rapidement sur de la roche volcanique et bientôt la végétation est complètement inexistante...Mais aucun signe du cratère, il doit être l'autre bord du sommet. Bientôt, on constate un paquet de nuages se diriger sur nous. La dame à la billeterie m'avait bien dit de ne pas nous aventurer sur le volcan s'il y avait des nuages rendu à la croisée des chemins. Malheureusement, ils se sont approcher sans crier gare et bientôt on est entourés de nuages....qui finissent par passer avec le vent mais qui m'ont mis en état d'alerte un peu ! On se fait une pause diner sur le volcan puis on reprend notre marche. On arrive finalement au sommet de la "montagne", certains de voir le cratère l'autre côté de la falaise mais...NON ! On trouve une flèche qui nous pointe une direction hasardeuse....Puis on voit un chemin dans un désert de roches volcaniques, qui monte et descend et mène très très loin à on ne sait trop quoi, une pancarte qui semble miniature tellement elle est loin...Pas vrai....L'idée de rebrousser chemin se pointe mais on se dit qu'on est si près du but, alors on continue...Puis on arrive à une pancarte qui nous dit que le cratère actif est à 700 mètres....Ah mon dieu, ils sont bin longs les mètres ici !!! Alors on marche, on en revient pas, puis on arrive à une autre flèche, qui nous pointe si loin..........Puis des nuages gris se repointent...On se dépêche, on monte une pente apique puis on voit finalement le fameux cratère de loin !!! À environ 150 mètres...Mais on est épuisés, on n'a pu le gout d'avancer puis on marche depuis quelques mètres sur une étroite bande de roche, et de chaque côté c'est des précipices. Pas complètement précipices mais des pentes de chaque côté..Il suffirait de perdre l'équilibre puis on roulerait et roulerait et roulerait dans le vide 600 mètres plus bas..., sans végétation pour se rattraper, juste de la roche déboulante....Puis de plus, il y a de plus en plus de nuages qui nous entourent, qui ne semblent pas terminer, puis le vent se lève...Alors j'aime pas ça alors on laisse faire d'aller à côté du cratère, il vente trop et j'aime pas ça et puis anyways on verrait sûrement pas plus grand chose à cause des nuages...Alors on s'en retourne, je suis impatiente de sortir des nuages...En plus on n'a vu personne, on pourrait se blesser puis avoir des secours seulement 10 heures après ! J'exagère mais à peine ! On décide de prendre le chemin de 1,8 km pour retourner. Il doit être moins pire dans cette direction là....En effet la végétation revient plus rapidement mais c'est plus difficile, on doit descendre des tas de faussés de boue, les remonter, etc. Nos jambes sont comme des guenilles. On voit des gens au loin, petits comme des fourmis, qui sont dans le chemin de 2,3km...On se fait des signes de loin....puis on les voit virer de bord quand ils doivent s'apercevoir qu'ils ne sont pas au bout de leur peine..Pauvre eux, tout ce travail pour laisser tomber......Je me trouve chanceuse même si je n'ai vu le cratère qu'une minute....Le chemin est de moins en moins clair, il faut le deviner. Puis on arrive en haut d'une rivière et il n'y a plus de chemin...dis moi pas qu'on s'est perdus ! Et qu'il va falloir retourner sur nos pas et prendre le 2,3...Mais Louis découvre une corde dans des arbustes et on descend 5 mètres plus bas pour commencer a remonter de l'autre coté de la rivière....Aye....Je suis pu capable, j'ai hâte d'arriver à la clairière...10 minutes plus tard on y est enfin ! Je suis heureuse, il nous reste maintenant un bon 2h30-3h00 de descente dans la forêt...Rendus au point où on était, on se foutait de voir des animaux, on a marché pour la plupart du temps en silence, les jambes branlantes,..On a revu quelques singes, entendus plusieurs singes hurleurs, revu des toucans, etc. Mais tout ce qu'on voulait c'était arriver au bas ! Finalement on a fini notre descension vers la fin de l'après midi...Enfin ! Malheureusement on n'a jamais eu le temps d'aller dans les bains de boue, voir la chute, se baigner dans les eaux thermales, etc....coup donc...On est retourné au camping complètement brûlés ! Mais sommes tout satisfaits de notre journée même si personnellement, je n'ai jamais fait de quoi d'aussi éprouvant physiquement et épeurant !

Réveil vers les 5h45 ! On voudrait bien dormir mais on fera ça demain, on a trop une grosse journée. Et quelle journée ! On commence par payer Karine, pacter le char puis partir en route vers Santa Catarina, la ville où on pourra rejoindre la Panaméricaine. D'ailleurs il parait qu'il y a un super mirador à Santa Catarina pour voir le lac et, bien qu'on ne soit pas allé au mirador en tant que tel, on peut dire qu'on a eu de très belles vues du Laguna. Et puis une très grosse aventure m'arrive: je me fais piquer par une bibitte inconnue et ça fait mal comme tout ! Je crois que c'était une guêpe ou de quoi, bref il a fallu parker l'auto, m'ôter le dard de la clavicule puis bon, nous voilà en route après toute une aventure ! On s'arrête dans un comedor à Rivas pour déjeuner typiquement. Autre anecdote cocace: un des garcons du comedor sort un sac d'un gros barril et il sort un iguane du sac qu'il apporte à sa mère à la "cuisine". Louis a raté sa chance de manger de l'iguane. On arrive environ une heure après aux douanes ! Et ça commence !
En gros
ça ressemble à peu près toutes les autres fois, mais à la différence près qu'on avait de bonnes attentes quant au temps que ça nous prendrait. C'est que dans mon livre Amérique centrale par la route, l'auteur dit que ça lui a pris 45 minutes, et comme on a toujours un laps de temps plus bas que lui à date, on croyait bin s'en sortir en 30 minutes ! Malheureusement, après avoir refusé plusieurs transmitadores insistants, après quelques photocopies qui se sont avérées inutiles, et un pourboire de un dollar à un gars qui a rempli ma carte de sortie et celle de Louis, on a dû chercher pendant une bonne heure un policier qui viendrait réviser le véhicule. En effet, pour sortir du Nic, il faut avoir deux signatures sur un papier, une d'un ADG, une personne des douanes, et une d'un policier qui auront tous deux révisé le véhicule...Malheureusement, à notre arrivée il devait être 10h00 puis par le temps que je fasse mes photocopies, que je m'informe au bureau d'aide aux touristes des pròcédures, que je fasse la ligne pour l'étampe de sortie et que j'envoie Louis récupérer son passeport car pour la premiere fois l'agent ne voulait pas étamper sans avoir vu Louis; bin BREF, il devait être rendu 11h00 et puis trouver un policier pour réviser le west s'est avéré toute une aventure. C'est qu'il n'y en avait pas un seul dans la foule de monde ! Apparemment qu'ils étaient tous en dîner...et la policière à l'intérieur qui devait ensuite étamper notre papier de sortie de véhicule ne voulait pas venir vérifier le west, même après qu'on soit allé la voir 3-4 fois aux dix minutes...Finalement Louis a réussit à apostropher des policiers en véhicule qui lui ont dit qu'ils n'avaient pas le temps mais que le diner était fini et il a finalement réussit à trouver un policier disponible pour étamper notre papier...sans même venir vérifier le west !!! Oyoye ! En tout cas, avec tout ça il est midi, on s'avance aux douanes au Costa en esperant que ce soit plus rapide...Malheureusement, on arrive en même temps qu'un paquet de bus alors il y a un méchant line-up de la muerte pour étamper notre passeport....Alors pour la première fois on accepte de recourir aux services d'un transmitador qui nous assure qu'il peut faire accélérer le processus car lui a le droit de passer devant tout le monde...Alors il me dit de le suivre et nous allons à l'avant de la file qui doit bin faire deux heures d'attente ! Alors il me dit de me coller sur une madame et que quand elle entrera, d'entrer avec elle...je lui dis que je me sens pas trop a l'aise de faire ça, il dit qu'il n'y a pas de problème, qu'on doit entrer par petits groupes...Ok...Je le laisse tout seul, je vais voir Louis pour lui dire que j'aime pas sa facon d'agir puis le transmitador vient nous rejoindre, il me dit qu'on va aller par l'arrière...je le suis où il y a une autre file d'attente...On arrive pour passer mais le policier nous dit que non on doit faire la file...je me sens tellement idiote...Puis le policier s'en va puis mon fameux transmitador parle a un autre policier qui surveille puis mon transmitador me dit que je peux entrer (détail: pendant que le policier #2 ne regarde pas) alors je me place en ligne pour les étampes d'entrée, alors que mon transmitador me laisse toute seule en avant alors que ce serait sa job de faire toute la paperasse..Anyway bref deux secondes plus tard le policier #1 me demande si j'ai fait la file, je lui réponds que mon transmitador m'a dit d'y aller puis il me dit que c'est pas bon donc je me suis pas obstinée j'ai dit ok c'est bon je vais faire la file, je suis retournée voir Louis un peu fachée d'avoir l'air nounoune de même, puis j'ai remercié mon transmitador de ses services archi nuls, je lui ai dit qu'il valait pas de la schnout puis y'a un autre transmitador et un autre qui sont tous venus s'agglutiner à coté de nous puis je leur ai tous dit que je voulais rien savoir..Pu jamais...Bref, je vais me mettre en ligne, suivie de Louis et on attend en tout un bonne heure et demi. On obtient ensuite notre étampe en 30 secondes puis on doit aller faire les papiers pour le véhicule, puis passer a une douane plus loin qui nous donnera le papier officiel puis bon voilà tout ça nous prend un bon 4h00 4h30 ! On est pas mal ébahis....Alors finalement on réussit à entrer officiellement en territoire costaricain non sans avoir passer un dernier contrôle policier avec des policiers tres sympa ! Alors on arrive enfin à se rendre, après avoir fait notre premier Pali, près du Parque Nacional Rincon de la Vieja. On trouve, après plusieurs km dans une route de sable et de roches, un camping, El sol verde, qui charge 14 dollars par soir. Ay ! Mais bon, on est un peu fatigués, ça ira pour ce soir...Et on sera près du volcan demain. on rencontre un jeune couple américain qui nous parle d'ailleurs de leur expédition du jour. Ils disent que le volcan est super mais que c'est tellement épuisant et que ça leur a pris 8 heures à monter et redescendre...À suivre demain !

On a entendu des singes hurleurs ce matin tôt ! Ça c'est très cool. Ce qui l'est moins ce sont les chiens qui ont aboyé toute la nuit mais bon, en fait ça se ressemble pas mal donc je ne devrais pas chialer ! C'est pas parce qu'on est habitué aux chiens et pas aux singes que leur crie devrait nécessairement être moins agréable, ou vice versa, que le crie du singe devrait être plus agraéble...En tout cas ! Donc ce matin on cherche un déjeuner typique pas cher au Laguna de Apoyo. Eh bin ça se trouve pas. Tout est cher ici, et y'a pas grand choix. Alors on opte pour des céréales dans le west ! Aujourd'hui c'est une super journée ensoleillée puis on veut faire du kayak et profiter de notre day pass gratuite vu qu'on dort ici au Monkey Hut. Je vais donc m'informer où sont les kayacs et je me fais servir par une québécoise de 24 ans qui travaille ici avec son chum nico ! cool ! Elle m'indique où sont les kayacs et les rames et on discute un peu. Louis et moi on descend au lac (40 mètres) après s'être rendus compte que les deux seules bonnes pagaies sont déjà occupées par deux gars dans des kayacs...Donc on met notre équipement de snorkelling esperant voir de quoi, vu que l'eau est sensée être hyper claire, en attendant que les rames se libèrent. L'eau est effectivement très claire, c'est de loin la plus belle eau de lac que j'ai vu de toute ma vie ! Wow, on avance jusqu'à la taille et on voit encore nos pieds ! C'est fou ! Par contre je suis décue, on a entendu à plusieurs reprises que l'eau était quasiement soyeuse, lactéeuse dans le lac, ce qu'on n'a pas particulierement trouvé. Anyways. Finalement on ne voit pas un seul poisson dans le lac et puis il manque peut-être un peu de soleil pour voir le fond. Après 45 minutes on réussit à avoir accès aux pagaies, alors on part pour une randonnée de kayak d'une heure. Randonnée, faut le dire vite, on se rend au milieu du lac et on prend des photos.. Il n'y a pas vraiment d'Iles ou rien à contourner, explorer etc. C'est que le Laguna de Apoyo est en fait un lac qui s'est formé dans un cratère de volcan alors on est entouré d'un cercle de terre ! C'est génial quand tu y penses ! Ensuite on retourne au Monkey Hut pour dîner en jasant avec Karine et son chum, puis on tue l'après midi sur le balcon à s'informer sur le Costa Rica, notre destination de demain. En fin d'après midi, après que Karine nous ait dit qu'elle avait vu des toucans deux fois cette semaine, on part marcher à la recherche de toucans et puis des singes que j'avais entrapercus hier en cherchant une auberge. On ne voit malheureusement zéro toucans mais on voit par contre une famille de singes hurleurs. On prend des photos une bonne dizaine de minutes puis on retourne vers l'auberge finir la journée.

Bon, c'est bin beau la plage mais si on veut arriver au Panama un jour et retourner à Montréal pour début juin, il faut continuer d'avancer. Alors ce matin on se réveille, on attend que le resto ouvre en tuant le temps dans des chaises hamac, puis on déjeune, on fait nos adieu à elle et son chum Memo (Guillermo) puis on se dirige pour la Laguna de Apoyo. Il paraît que c'est le plus beau Lac du Nicaragua, (d'ailleurs le lac de Managua est énormément pollué , quand on a passé devant c'était vraiment gris et peu invitant). On nous a dit que ça nous prendrait 4hrs mais qu'on se perdrait sûrement un peu sur la route, même Memo, qui est Nico, dit qu'après 4-5 fois il se perd donc bon on prévoit 6 bonnes heures. Alors on sort de Las Penitas et on tombe sur...des policiers nous demandant notre fameux extincteur, notre fameux triangle, nos papiers, etc. On est bin content de voir qu'il nous laisse passer sans rien dire en voyant qu'on est tout en règle. On repasse dans Leon puis on embarque finalement après du zigonnage et du gazage sur la Panamericaine. On roule, on dîne au plantain frites, des genres de bananaes coupés comme des chips (et frites de la même facon) et en plus, au grand bonheur de Louis, il y a une sauce piquante de gratuite collée sur le sac de plantain. On arrive finalement à la Laguna, après une descente dans les montagnes sur des routes de sable et de garnotte. On s'essaye dans un hotel à savoir s'ils nous laisseraient camper dans leur stationnement, la réponse est non. Ensuite on passe devant le Monkey Hut, ce qui m'avait été recommandé par une connaissance, mais leur stationnement semble plein alors on laisse tomber. On parcours plusieurs km de route en mauvaise état de long en large le long du lac, on voit enfin une affiche avec un dessin de tente mais on s'informe et ça semble couteux, on ne sait pas si on va arriver à se stationner sur du plat et en plus, la dame doit s'informer auprès de son patron pour savoir les prix et tout....on demande à des touristes dont un vancouverois qui vie maintenant ici où ils nous suggèrent de ne pas stationner dans la rue car ce n'est pas sécuritaire. On continue notre recherche d'hotel voulant bien nous accueillir puis on est sur le point d'abandonner quand Louis demande à un gardien de sécurité d'un certain hôtel si on ne pourrait pas se stationner pour la nuit. Le gardien accepte, ne demande même pas d'argent, propose juste si ça nous tente de donner un petit quelque chose en guise de remerciement. Par contre, j'insiste quand même pour qu'on continue de faire des recherches, pis que parker là soit notre dernier recours. On continue donc notre chemin puis on recroise notre bande de touristes dont le gars de vancouver qui nous dit que même pendant le jour durant le dernier mois il y a eu des vols dans les voitures là où les gardiens sont...Donc ça nous décourage un peu. Un des monsieurs qui l'accompagne nous offre d'aller nous stationner chez eux à Granada, ce qu'on trouve gentil mais qu'on refuse. Même si on est juste à 20 minutes, demain on n'aura pas envie de revenir se stationner ici...On va finalement au Monkey Hut. Le parking est toujours plein mais la fille me dit que vers les 5h00 ça se vide. Elle nous chargera le prix du dortoire, mais demain on aura accès à des kayaks, des tripes, puis on a accès à tout le reste de l'auberge (toilettes, cuisines etc)....on attend donc 5h00 pour se stationner sur un spot pas pire pour la nuit, ce qui est difficile car tout est en pente ici....On commande des repas puis on relaxe un peu sur le balcon du Monkey Hut en regardant le Lac puis on va au west finir la soirée.

Lundi matin, Louis, Marjorie et L'Invincible...Sont venus chez Sylvie...pour me souhaiter bonne fête !
En effet, ce matin, après un déjeuner typique dans un petit comedor déserté, Louis et moi on quitte nos hôtes amérincains (avec un petit sentiment de trahison tout de même) pour une hôte québécoise ! On arrive à Olazul très tôt, où on espère bien voir aussi Charle et Emilie. On souhaite bonne fête à Sylvie, elle nous dit où s'installer, puis on relaxe sur le patio avec des livres et un jus de fruit naturel. On lit sur le Costa Rica et pas longtemps après, les autres Québécois arrivent. On se baigne dans la piscine puis on dîne puis on passe l'après midi à siroter des drinks et jaser jusqu'à l'heure du souper ! Malheureusement la poutine ne voit pas le jour mais on mange tous commes des rois. La cuisine est vraiment super ici. La fête continue jusqu'à très tard.

Réveil dans la chaleur intense du Nica...Déjeuner dans la bouffe typiquement américaine. Louis et moi on s'est commandé des crèpes bien américaines. On fait la connaissance des québécois de la veille. Ils sont au Nica depuis plusieurs semaines pour un total de 5. Ils repartiront la semaine prochaine. On échange nos impressions puis Louis et moi on enfile nos maillots de bain, crème solaire et on part marcher sur la plage complètement déserte. Ça paraît qu'on est un jour de semaine, il n'y a pas un chat. on marche une bonne heure et on est de retour à l'hotel en face de laquelle on s'écrase quelques temps. Ensuite, parce que le soleil devient accablant, on rejoint les québécois, Charles, Émilie et leur fils Gabriel, sur la terasse. On jase plusieurs heures ensemble, on dîne, on passe l'après midi ainsi puis ils nous suggèrent d'aller manger ce soir dans un autre commerce tenue par une québécoise où il y a de très bons repas. On dit qu'on les rejoindra plus tard. On tue un peu de temps sur internet, puis on entreprend de se rendre à Olazul. Cela prend une vingtaine de minutes et on arrive à l'établissement de Sylvie, une Québécoise très sympathique. Je dis établissement car je ne sais pas si on doit appeler ça hostel, hotel, ou bar restaurant...C'est qu'elle n'a pour le moment qu'un dortoire et trois cabinas (très jolies) à louer. Elle espère construire d'autres cabinas au cours des prochaines années. On jase avec tous ces Québécois et on passe un très beau souper en mangeant....plus de curri ! Charles, Emilie et Gabriel retournent à Playa Roca, on continue de parler à une Sylvie dynamique. Elle nous propose de venir camper ici demain, ce sera sa fête, il y aura de la musique,etc. On accepte, bien qu'on devait partir pour la laguna de Apoyo, on ne peut pas manquer la fête d'une Québécoise au Nica, surtout qu'on se dit qu'on fera de la poutine ! On retourne finalement à Playa Roca où on parle un peu avec Charles puis on se couche.