On the road 2015

Jour 23: SFO - PARIS: le retour

Le 08/08/15, 18:02

-60.0335940543.31577175

Réveil sous le brouillard traditionnel près de la marina.

Passage au SAFEWAY pour acheter des épices à barbecue, triage de vêtements, sac fermé. Francky Boy est presque vide ca fait bizarre.

Un dernier tour en ville, et visite du A T&T PARK où jouent les GIANTS. LE soir même, un concert religieux avait lieu à guichet fermé (60 000 places).

Notre BA du jour: Delphine a refusé de jeter la nourriture qu'il nous restait et voulait les donner à un homeless. Pas compliqué d'en trouver, il y en a partout.
Le gars a d'abord refusé car la bouteille de jus d'orange n'était pas pleine. Imposible à croire. en insistant, Il a finalement tout pris.


Reste désormais l'étape la plus attendue et la plus redoutée: le retour de Francky Boy et la question du montant des réparations.

Delphine y a été cash pendant que Florent garait le véhicule:

- milerage overpass
- little problem Il must show you.

Elle a un petit peu menti lorsqu'il a fallu désigner les désordres (l'enfoncement énorme ou les rayures?) Les rayures bien sur.

Ok ya plus qu'à négocier et on n'avait pas pris d'assurance. Delphine lui propose donc de l'indemniser du montant des réparations. Çà ne semble pas fonctionner comme cela.

On fait alors tout un sketch sur le fait que cela nous a stressé qu'on était gênés et que cela a vraiment pourri nos vacances, bla bla bla, la tête de la stressée et tellement de bonne foi.

Le gars nous dit alors:

- y'a une bonne et une mauvaise nouvelle: laquelle voulez vous en premier?
- la mauvaise répondons-nous en cœur.

bad news: 500 $ de réparation
good news: no charge for you

you can go.

Yes yes yes!!!

pour la petite histoire: le gars était en tongs, l'air défoncé avec du vernis bleu paillette (comme le cochon noir) sur les orteils.
So SFO.


Après le caltrain, le muni, le ferry, le vélo, le bus, the electric voici le Tramway et sans payer (pas bien) mais y'avait aucune machine et le conducteur était injoignable.

A l’intérieur, une femme a fait le show (danse et chant) complètement sur une autre planète, défoncée et son mec aussi. Aucun regard de travers, les gens en rigole et sourient avec elle.
Cal attitude une fois de plus/

BART direction SFO Airport.

on demande à être surclassés on ne sait jamais. mais non.

un dernier american burger pas si terrible et nous voilà à l'embarquement.
10h de vol de nuit, quelques turbulences au dessus de l'Atlantique.
films: insaisissables (déjà vu) et une comédie américaine à la con.

Impossible de dormir.

Après un délicieux repas, on nous sert un succulent petit déj' avec un croissant à tuer un coyote en pleine vallée de la mort.

plus qu'une heure de vol et on arrive.

Posté par delphine56

Jour 22: SFO FREESTYLE

Le 07/08/15, 17:59

-60.0335940543.31577175

Dernier jour complet sur SFO.

SFO MARITIME NATIONAL HISTORIC PARK

D'anciens bateaux à vapeur ont été restaurés (charpente et moteur) par des bénévoles et sont désormais ouverts à la visite.

Le Balclutha est particulièrement impressionnant de par sa taille et sa capacité de chargement. La cabine du capitaine nous a également beaucoup plus. Ce bateau a passé plusieurs fois le Cap Horn afin de transporter du bois en Australie.

L'hercule était quant à lui dédié au transport de marchandises (céréales, foin, ...) dans la baie de SFO

Enfin, l'EUREKA a transporté uniquement des personnes et des voitures dans la baie de SFO.

La visite est très plaisante, interactive et invite au voyage dans le temps.

Juste à côté, une troupe de lions de mer ont égrainé notre visite de cris incessants.

On a également assisté à une attaque en règle de touristes qui sont passés en bateau au ras des phoques en leur criant dessus. Les bêtes étaient affolées. Non contents de leur réaction, ils ont effectué un second tour pour le fun. Inadmissible.


UNION STREET

Petite promenade dans la ville en tentant (si on peut) de prendre les rues les trop pentues.

Le quartier d'Union Street est très commerçant et bobo. Nous déjeunerons chez un asiatique assez classe mais :
Très épicé pour Delphine et sans riz ni pain pour éteindre l'incendie.
Trop de ginger au goût de Florent.

Nous prendrons notre dessert au Mel'S drive in, une valeur sure dans une ambiance plus détendue. Pancakes et gâteau au chocolat maison le tout arrosé de café à volonté.

Nous voilà repus et nous pouvons ainsi rejoindre notre voiture en passant par le Moscone Recreation Park.


Puis direction Ocean Beach sous le soleil avec un fort vent d'ouest.
Pause bronzette mais l'eau était trop froide pour aller se baigner.

Non loin, un groupe a organisé un feu de camp, barbecue, beach party.

Le golden gate park est fermé en raison d'un très gros festival de musique (Ben Harper, ...) complet depuis des mois.

Notre ultime mission de la journée : vendre la planche de surf.


AQUA SURF SHOP

Le gars refuse de l'acheter mais propose de la laisser en dépôt vente. Pas trop le choix pour nous. On lui donne le montant souhaité, la marge de négociation. Give me five et c'est parti.

Pas de contrat, pas de doc, pas de carte, juste un accord verbal et c'est OK. On verra bien.


On ne pouvait pas aller à SFO sans aller voir voir [b]la fameuse maison bleue[/b]. Pourtant on en a vu pas mal mais bon, c'est un petit peu le passage obligé de tous les frenchy.

Quartier Castro, on voit la maison (pas très originale) et la plaque en honneur de Maxime LE Forestier. c'est fait.

Pour la petite anecdote: Maxime a passé l'été 71 dans cette maison avec ses amis. C'est là qu'il a écrit ses plus belles chansons en pleine période Freedom/ peace and love/
La maison était alors verte. Sous les demandes incessantes des français qui s'interrogeaient sur la situation exacte de cette maison, la maison de production de Maxime s'est associée avec une marque de peinture et la maison verte est devenue bleue.


ROSSI SWIMMING POOL : le retour

bien content de notre première baignade, nous y sommes retournés. petite partie de water basket jusqu'à ce que Florent se fasse repérer pour ses talents dans le maniement du ballon et qu'on lui propose un ballon de polo.

jeune chien fou qu'il est, il remue frénétiquement de la queue. yes!!

Le gars était persuadé qu'il jouait à un haut niveau dans une équipe nationale.

Delphine en profite pour interroger le maître nageur sur ses conditions de travail ( 40h par semaine du lundi au vendredi, 2 semaines de congé par an)pour un salaire inconnu.


Ce soir, on sort direction Broadway et le quartier italien.

erreur pour Florent qui aura eu du mal à manger ses carbonara. Heureusement le cianti sauvera le repas.

On a voulu tenter le saloon mais entrée du bar payante pour assister à un concert de zik qu'on est pas sur d'apprécier et une foule trop compacte.

Halte au city light books pour admirer une nouvelle fois cette librairie puis quelques minutes de concerts dans la rue.

Posté par delphine56

Jour 21: SFO center

Le 06/08/15, 17:55

-60.0335940543.31577175

Direction OCEAN BEACH pour une session surf pour Florent sous le fog traditionnel de SFO

Surf report: 1m à1m50 vent on faible sur un beach break au Nord d'Ocean Beach. Droites/ gauches un peu multipics. certains take off bein trash, vagues puissantes mais com d'hab' pas de barre à passer, une grosse période donc du temps entre les vagues. une vingtaine de gars à l'eau, de la place pour tout le monde, T°eau 17°. certains surfent en cagoule et chaussons alors que je suis en shorty.


En route pour la tournée des surf shops: florent ayant acheté sa planche aux USA, deux options s'offrent à lui: la revendre sur place ou la ramener.
sachant que les frais de transport sont de 100 dollars, auxquels il faut ajouter l'achat d'une housse et de bullepack. On opte pour la revente sur place.

Grace aux yellow book, nous avons toutes les adresses.

- WISE: que des planches et combi. Ils ne rachètent pas les planches d'occas et nous conseillent d'aller chez aquasurf shop.
- MOLLUSK: pas très accueillant. Ils ont leur propre marque et ne possèdent que des planches spés.
-SUNSET SCHAPPER: comme son nom l'indique, il shappe c'est tout.
- AQUASURF SHOP: dernière chance. Arrivés à l'adresse indiqués, tout le pâté de maisons a été rasé.

Cool comment fait-on maintenant?


TACOLICIOUS

Cocktail MIA délicieux et tortillas maison.
DOS EQUIS pour Florent ("de la pisse mexicaine")
Trois sauces pour les tacos:
- la jaune épicée
- la marron
- la verte (guacamole).

Le guacamole a arraché la bouche de Delphine et Florent s'est liquéfié sur place en goûtant du bout du doigt la jaune. Ce sera donc sans sauce pour nous.

Les tacos étaient très bons et d'ailleurs BARACK OBAMA y est déjà venu manger.


MARKET STREET

Arrêt à l'office du tourisme où nous croisons Morgan Freeman et des français encore relous pour changer.


LEVI'S, ADIDAS, NIKE, APPLE, ... Les magasins sont géants et noirs de monde.

Petite pause sur Union Square et direction DESIGUAL où nous craquons sur une jupe, un jean et un tee-shirt. sauf que pour payer, exceptionnellement, ils nous ont demandé notre ID qui se trouve dans la voiture à plusieurs kilomètres de là et au moins 1h de bus AR. Bien çà!!

Les vêtements sont mis de côté le temps de procéder à un retrait. Florent voit cela comme un signe du destin selon lequel on ne doit pas faire de dépenses. La vendeuse attend toujours qu'on revienne. Tant pis pour la jupe.


CIVIC CENTER

Lieu où sont rassemblés tous les bâtiments administratifs fédéraux et étatiques. Le style est du genre maison blanche.

Toute la journée nous aurons croisé énormément de sans abris et l'odeur devient parfois pesante. Ceux qui sont complètement défoncés font presque peur car ils sont dans un autre monde.


ASIAN ART MUSEUM

Collection importante d'objets d'art indien, japonais, chinois et perses des origines à ce jour.

Une exposition temporaire s'est installée au rez-de-chaussée et est consacrée à 28 artistes chinois contemporains.

Certaines œuvres modernes ont également été placées dans les étages parmi les bouddha, les costumes de samouraïs, ce qui a de quoi surprendre.

Très intéressant et avec l'audio guide en français en plus!

Le musée a été construit par la même architecte que le quai d’Orsay.
Nous n'avons rien compris au film " SUN" trop contemporain pour nous peut-être.

Il nous faut désormais rejoindre la voiture et la ligne 22 est à plus de 8 blocs du musée. La nuit tombe, nous sommes en tee-shirt et le vent ne nous réchauffe pas.

Nous prenons le 5 puis enchaînons avec le 22 : le tout sans payer (pas bien).

Arrivés à la voiture, c'est la mission repas et chaud de préférence car le vent fort nous a refroidi.

Delphine s'équipe et brave le froid pour la survie du couple. Bon appétit!!

Posté par delphine56

Jour 20: COME BACK TO SFO

Le 05/08/15, 17:51

-60.0335940543.31577175

Petit déjeuener à MIRAMONTES et direction HALF MOON BAY à la recherche de MAVERICK.

Jeff Clark aurait été le 1er à surfer cette vague géante de 8 à 15m. Nous l'avons cherché sans succès (peut être pas la bonne saison)mais cela nous a permis de découvrir la promenade de El granada Harbor et d'apprécier la propreté de leurs toillettes Mad


Il reste 18 miles avant SFO mais plus grand chose à voir (1 ou 2 villes résidentielles) et la faille de SAN ANDREAS mais on n'a rien senti tremblé. juste une ville et rien entre la ville et l'océan (une falaise quoi).

Arrêt au SAFEWAY pour des petites courses. Je crois qu'on peut dire qu'on y a nos habitudes on connait les rayons, les trucs bons et les trucs moins bons. On y découvre encore des produits étranges comme des pop-corn aux épinards à l'artichaut ou au fromage.
Nous on apprécie particulièrement les scones toffee caramel. c'est pas américain mais c'est bon.


SFO nous revoilà.

Passage par OCEAN BEACH pas de vague

Pause à ROSSI SWIMMING. On désire aller à la piscine pour se laver mais cela est aussi une occasion de fréquenter la population locale dans leur quotidien et aller dans les quartiers non touristiques. Une petite piscine de quartier rien à voir avec un centre aquatique.

Nous sommes tout excités à l'idée de se laver. Malheureusement les créneaux horaires d'ouverture au public sont plus que réduits 2 x 1h par jour et nous ne sommes pas arrivés à la bonne heure. On remet çà.


HAIGH-ASHBURRY

quartier surnommé "HASHBURRY" et vous comprendrez pourquoi.
quartier des hippies et des marginaux car les loyers n'étaient pas chers. Jannis Jopplin, Hendrix et John Baez y ont vécus.

On y croise tellement de personnes différentes: tatoués, percés, hippie, chic, SDF, black, homo, indiens, mexicanos, vendeurs de marie-Jeanne,... Certains semblent être plusieurs dans le même corps et sont en plein délire, d'autres promènent leur cochon noir en laisse; cochon dont les griffes sont manucurés bleu paillette s'il vous plait.

Ce quartier cosmopolite est aussi très odorant: pizza, encens, SDF, weed le tout se succèdant le plus naturellement possible.
On fume de la drogue sans complexe, sans se cacher et on en propose comme on proposerait des prospectus.

Les commerces sont principalement composés de restaurants, souvenirs, tee-shirts psychédéliques, encens, costumes et friperies.

quelques fresques murales parsèment le parcours.

Un quartier super cool et animé.


CASTRO

Quartier des fiertés ou homosexuels où HARVEY MILK a vécu. Le freedom flag immense annonce la porte d'entrée du quartier. La population homosexuelle représente 15% de la population de la ville.
Les boutiques spécialisées pour chiens sont nombreuses et il y a même un passafe piéton aux couleurs du freedom flag.
Nous noterons tout de même une majorité d'hommes.

Nous empruntons la ligne F du tramway. Les voitures ont été acquises dans différents pays et villes pour être affectés à SFO. Nous descendons et remontons ainsi MARKET STREET, l'artère principale de SFO ce qui nous a permis de voir une autre partie du quartier gay, le boulevard des grands magasins et le quartier d'affaires.

Sur le retour, nous nous arrêtons au WHOLE FOOD MARKET non contents d'y avoir lâché 100 dollars la première fois, nous aimons prendre des risques.
Florent craquera pour une boisson organic MAMMA CHIA "Seed your soul" cherry lime.
un jus rose rouge avec des graines entourés d'un truc visqueux. très étrange en bouche, pas mauvais en goût mais quelque peu écœurant.


ROSSI SWIMMING POOL

Enfin on y est et pour la bonne cette fois-ci. 6 dollars/ pers (1 dollar pour les enfants) et ils ne rendent pas la monnaie.

un bassin de 30m où Delphine a pied sur les 2/3.
un panier de basket qui fera le bonheur de Florent
une eau plutôt bonne
pas trop de monde
5h30 à 20h30 (au plus tôt)

que des asiatiques et nous ne sommes pas dans le quartier japonais ou le quartier chinois et donc des installations pour les nains (douche et sèche-cheveux trop bas).
Les vestiaires sont communs et la nudité au programme. rien à voir avec chez nous. Très simple, élémentaire et çà fonctionne.

En sortant de là, c'est le bonheur. Nous avons l'impression de renaître.


MEL'S DRIVE IN

un dinner typically americain: le plus ancien de la ville.

Juke-box individuel, table en formica vert pale, siège en cuir,... Saut dans les années 60 garanti.
Hamburguer, fish and chips et en dessert Mel's whafle sundae (une gaufre chaude énorme, de la confiture, de la glace, des noix de pécan et de la chantilly). Encore une tuerie.

Délicieux mais trop gros. A 2 on est arrivé au bout non sans peine.

Dodo près de criekfield où un moustique s'invitera durant la nuit.

Posté par delphine56

Jour 19: SANTA CRUZ

Le 04/08/15, 17:47

-60.0335940543.31577175

Un petit déj' sur le bord de mer face à des phoques qui se prélassent sur les rochers avec en arrière plan maman baleine et son baleineau qui font des remontées à la surface.

Très reposant et nous restons admiratifs de la nature même une fois le petit déj' terminé.

Ce moment de tranquillité sera interrompu par les asiat et les américains qui crient que c'est fantastique de voir des animaux sauvages. On a envie de leur dire "admires et tais toi".

Ce moment de bonheur sera définitivement interrompu par un double tir visé de mouettes qui nous atteindra en pleine cuisse et sur les fauteuils. Merci la nature !!


Sur la route entre MONTEREY et SANTA CRUZ, nous traversons une région fruitière avec des champs de fraisiers, d’artichauts et de carottes dans lesquels les bus déposent les cueilleurs.


SANTA CRUZ

Ancienne station balnéaire aujourd'hui en déclin.

Seul vestige de cette période faste: une fête foraine-parc d'attraction sur la plage et des salles de jeux.

A noter que Jack O'Neill y a surfé sa première vague californienne et y a créé sa marque de vêtements.

C'est une destination surf alors Florent ira surfé au raz de la falaise près du musée du surf et où plus d'une dizaine de surfeurs ont trouvé la mort.

Surf report: 1 à 2 mètres sur un reef en bord de falaise, mise à l'eau dans la caillasse entre deux vagues qui fracassent. rame au milieu des forêts de Kelp pour monter au peak quand tes ailerons et ton leash ne sont pas embourbés.
20 cm de fond avant d’être dans le kelp
1h30 à l'eau = 2.5 vagues
de la technique, du niveau et une seule vague. Frustrant!


Perchés sur la falaise, nous avions une pleine vue sur les surfeurs mais pas sur le début de la vague. Cela nous donnait une impression qu'il sortait de la falaise.


BIG BASSIN REDWOODS STATE PARK

et plus particulièrement arrêt à Waddem Beach. Florent part en session pendant que Delphine bouquine et profite de cette magnifique plage nichée entre deux falaises loin de toute civilisation.


Surf report: après la frustration, le régal. 1m à 1m50 sur beach break quasi désert, spot super sympa, bonne ambiance, beau paysage, peu de monde et gros gavage. super cession!! Une machine à vague; faciles qui poussent et déroulent bien mais en gauche.


Avant de quitter la plage, nous aidons deux jeunes à redémarrer leur véhicule. Florent a eu le droit à l'accolade de remerciement traditionnelle.


PESCADERO

Petit bled avec deux rues qui se croisent à la perpendiculaire où trône un drapeau américain immense.

Une seule taverne d'extérieur fermée sera notre lieu de repas. 3 sœurs jumelles espagnoles/mexicaines nous accueillent et assurent le service. La ville ou plutôt regroupement de maisons désertes tranchent sérieusement avec l'intérieur de ce restaurant où toute la ville se réunit pour manger.
[align=center]fish and chips
porc en sauce + pomme cannelle
cheesecake.


Repus, nous grimpons la colline de San Gregorio beach pour admirer le sunset.
[/align]

Posté par delphine56

Jour 18: BIG SUR

Le 03/08/15, 21:13

-60.0335940543.31577175

Un homme tourne autour de la voiture avec une lampe.

TOC TOC TOC

C'est le ranger qui vient te mettre sa lampe torche dans les yeux en plein milieu de la nuit. Florent ouvre la porte et le ranger avec un accent encore plus étrange lui explique que.....

On n'a pas compris. On imagine bien qu'il nous informe qu'on ne peut pas dormir là mais c'était assez long et il doit nous avoir dit autre chose.

Florent lui répond:

" Can you speak slowly please?"

d'un air qui veut dire "j'ai la tête dans le c.. et toi tu viens me mettre la lampe super puissant dans la g.... tu parles trop vite et avec un accent que c'est incompréhensible".

En gros, on ne peut pas dormir là car on est près d'un parc d'état et dans une réserve. Il faut qu'on aille vers le Nord sur X miles, passez le pont de truc, puis prendre à droite sur la route de machin et là on pourra se garer et revenir demain si on veut.

Sinon, le shérif va passer, vous mettra une amende de 1200 dollars et vous dira de partir.

Bon ben on part alors.

25' plus tard, on se gare dans une forêt de séquoias, Il y fait très sombre et humide. La pause pipi se fera donc dans un rayon de 5m de la voiture. On verra quand il fera jour. l'important pour le moment c'est de dormir.

Au petit matin, nous découvrons le paysage enchanteresse de cette COLORADO ROAD qui serpente entre les arbres et monte vers la montagne. Sur le côté, les maisons sont des cabanes auxquelles on accède par des ponts de bois.


ANDREA STATE PARK

Nous revenons sur nos pas et allons dans ce parc pour aller voir la plage qui est annoncée comme étant romantique. Beach sentier sympathique débouchant sur une plage rocailleuse et avec des algues géantes; les fameuses KELP. Joli mais cela ne vaut pas les 10 dollars de parking (on n'a pas payé car on s'est garé à l'extérieur).

Sur le retour nous croisons une biche, des rapaces et un lézard. Toujours pas aperçu le mountain lion ni le poison oak (plante mortelle).


CARMEL

Petite ville qui possède une magnifique plage de sable fin. Ville très riche où les habitants préfèrent aller à la poste plutôt que de mettre une boîte aux lettres devant chez eux (trop inesthétique), où il est interdit d'abattre les arbres (les trottoirs sont donc tordus), où il est interdit de marcher avec des talons hauts (trop de bruit et trop dangereux vu l'état des trottoirs), où l'horloge de la ville est une ROLEX, où Clint Eastwood était maire,où il n'y a pas de lampadaires et où il y a beaucoup de milliardaires.


Pause repas chez JACK IN THE BOX: une chaîne style mac do en plus simple. hamburguer très bon et boissons en refills. Notre premier fast food du voyage on aura tenu plus de deux semaines.

Le sketch avec la serveuse nous a beaucoup fait rire. Dommage qu'on n'ait pas filmé. Elle avait un accent hispanique tellement prononcé qu'on ne comprenait pas. On lui demande de répéter, de parler plus lentement, rien à y faire. On lui pose des questions : elle ne nous répond pas et nous fait comprendre par les gestes de laisser tomber et choisi notre repas pour nous. Pas aimable, pas envie de faire un effort surtout. Une plaie quoi.
Pourtant c'est pas compliqué de passer une commande dans ce genre de resto donc elle était vraiment mauvaise.


MONTEREY

Ville portuaire et balnéaire fermant une baie à l'opposé de SANTA CRUZ.

Nous optons pour la visite de l'aquarium, mondialement réputé. A faire.

40 au lieu de 35 dollars/pers, + le parcmètre. ca commence mal.

que dire?

on retiendra les 2 bassins énormes sur 3 étages. mais le tout est gâché par la foule, le manque de respect et surtout le bruit.
pour chaque bassin ou aquarium, il y autour une multitude de jeux éducatifs pour enfants.
certains bassins, y'a même rien de dedans et juste une photo pour représenter l'animal. la blague.
C'est comme un parc d'attractions dédié aux enfants.
trop de brouhaha on décide d'aller voir un film sur les grandes profondeurs.

A noter que la baie de Monterey présente une particularité marine constituée par une faille de plus de 4000 m qui coupe la baie en 2. Les courants froids qui en remontent permettent de fournir beaucoup de planctons et autres crevettes attirant un grand nombre d'espèces marines qui viennent s'y nourrir.

d'où la préférence de phoques, baleines, ...


Pour le film, c'était plutôt un show à l'américaine. Phil était avec son casque micro et commentait chaque vidéo en live en ajoutant une petite blague ou un jeu de mots à chaque fin de phrase.
Les rires se déclenchent alors dans la salle.

un petit peu déçu par cet aquarium qui est pourtant très réputé.

avant de partir, petit détour vers l’amphithéâtre extérieur où les enfants peuvent effectuer un baptême de plongée avec bouteille, détendeur et combi étanche. Le tout dans 50 cm d'eau et avec palmes.
Un grand n'importe quoi. on se casse.


PACIFIC GROVE

Nous longeons la côte où les maisons s'espacent de plus en plus et les golfs sont plus présents.

Delphine se met à préparer le repas pendant que Florent s'offre une pause intime dans les rochers. L'eau commence à frémir quand le feu s'amenuise puis plus rien.
bouteille de gaz vide.

On se rabattra sur des sandwichs que nous dégusterons en admirant le sunset très coloré sur cette crique de sable blanc.

on se rapproche de la ville pour stationner dans une rue parallèle à la côte près d'un parc derrière un camping car.

Posté par delphine56

Jour 17: BIG SUR

Le 03/08/15, 10:19

-60.0335940543.31577175

Un homme tourne autour de la voiture avec une lampe.

TOC TOC TOC

C'est le ranger qui vient te mettre sa lampe torche dans les yeux en plein milieu de la nuit. Florent ouvre la porte et le ranger avec un accent encore plus étrange lui explique que.....

On n'a pas compris. On imagine bien qu'il nous informe qu'on ne peut pas dormir là mais c'était assez long et il doit nous avoir dit autre chose.

Florent lui répond:

" Can you speak slowly please?"

d'un air qui veut dire "j'ai la tête dans le c.. et toi tu viens me mettre la lampe super puissant dans la g.... tu parles trop vite et avec un accent que c'est incompréhensible.

En gros, on ne peut pas dormir là car on est près d'un parc d'état et il faut qu'on aille vers le Nord sur X miles, passez le pont de truc, puis prendre à droite sur la route de machin et là on pourra se garer et revenir demain si on veut.

sinon, le shérif va passer, vous mettre une amende de 1200 dollars et vous dire de partir.

Bon ben on part alors.

25' plus tard, on se gare en plein d'une forêt de séquoias, Il y fait très sombre et humide. La pause pipi se fera donc dans un rayon de 5m de la voiture. On verra quand il fera jour. l'important pour le moment c'est de dormir.

Au petit matin, nous découvrons le paysage enchanteresse de cette COLORADO ROAD qui serpente entre les arbres et monte vers la montagne. Sur le côté, les maisons sont des cabanes auxquelles on accède par des ponts de bois.


ANDREA STATE PARK

Nous revenons sur nos pas et allons dans ce parc pour aller voir la plage qui est annoncée comme étant romantique. Beach sentier sympathique débouchant sur une plage rocailleuse et avec des algues géantes; les fameuses KELP. Joli mais cela ne vaut pas les 10 dollars de parking (on n'a pas payé car on s'est garé à l'extérieur).

Sur le retour nous croisons une biche, des rapaces et un lézard. Toujours pas aperçu le mountain lion ni le poison oak.


CARMEL

Petite ville qui possède une magnifique plage de sable fin. Ville très riche où les habitants préfèrent aller à la poste que mettre une boîte aux lettres devant chez eux (trop inesthétique), où il est interdit d'abattre les arbres (les trottoirs sont donc tordus), où il est interdit de marcher avec des talons hauts (trop de bruit et trop dangereux vu l'état des trottoirs), où l'horloge de la ville est une ROLEX, où Clint Eastwood était maire,où il n'y a pas de lampadaires et où il y a beaucoup de milliardaires.


Pause repas chez JACK IN THE BOX: une chaîne style mac do en plus simple. hamburguer très bon et boissons en refills. Notre premier fast food du voyage on aura tenu plus de deux semaines.

Le sketch avec la serveuse nous a beaucoup fait rire. Dommage qu'on n'a pas filmé. Elle avait un accent hispanique tellement prononcé qu'on ne comp
renait pas. On lui demande de répéter, de parler plus lentement, rien à y faire. On lui pose des questions : elle ne nous répond pas et nous fait comprendre par les gestes de laisser tomber et choisi notre repas pour nous. Pas aimable, pas envie de faire un effort surtout. Une plaie quoi.
Pourtant c'est pas compliqué de passer une commande dans ce genre de resto donc elle était vraiment mauvaise.


MONTEREY

Ville portuaire et balnéaire fermant une baie à l'opposé de SANTA CRUZ.

Nous optons pour la visite de l'aquarium, mondialement réputé. A faire.
De 35 dollars annoncés sur le guide nous passons à 40 dollars/pers puis la désagréable surprise de découvrir qu'il n'y a pas de parking et qu'il faut donc payer le parcmètre. super çà doit vraiment valoir le coup.

LA baie de MONTEREY possède une faille de plus de 4km de profondeur dans laquelle les courants froids s’engouffrent et remontent de la nourriture pour les poissons. De ce fait, la baie est très riches en espèces marines.

Que dire? Pas mal de chose et en même temps rien d'extraordinaire. Deux grands bassins sur 3 étages. Le tout est gâché par un nombre incalculables de gadgets et de jeux pour enfants. Il y en a partout. Pour une vitre bassin, il y a au minimum trois jeux autours. et cela partout. Cela donne des airs de parc d'attractions et le tout dans un brouhaha assourdissant pas du tout approprié pour l'observation.

Pour s'échapper de ce bruit, on opte pour un film sur les grandes profondeurs. Pas de bol: Brian fait son show à l'américaine et commente le film en direct en ponctuant son propos toutes les deux phrases d'une blague ou d'un jeu de mots.
sans oublier, les gens qui mangent et parlent en même temps que le film.

un peu déçus donc, surtout pour le prix payé.

Avant de partir petite pause à l’amphithéâtre extérieur qui donne sur la baie et sur un bassin où s'organisent les baptêmes de plongée pour enfants.
Combi étanche, masque, détendeur, bouteille la totale quoi dans 50 cm d'eau et pas un poisson.

Un grand n'importe quoi: on se casse.

PACIFIC GROVE

côte le long de la baie où se situent de très grosses villas, des golfs mais les alentours sont très sauvages. On s'écarte ainsi de la ville en longeant le bord de mer.

Delphine entame la préparation du repas : l'eau bout et là le gaz s'amenuise: plus de feu.

Nous décidons de nous rabattre sur des sandwich en admirant le sunset qui est vraiment plus beau qu'en Bretagne, il faut bien l'admettre.

En revanche, on s'est permis une petite folie: un yaourt en dessert à la vanille de Madagascar. Une sorte de crème style pana cota avec en dessous un coulis gélatineux étrange.
"Quand vous le goûterez vous saurez pourquoi vous n'arrêtez pas de dire :Oh my YOG !!! "
Immonde
Voulant éviter d'être réveillés par les rangers, nous quittons le bord de mer pour se poser près d'un parc en ville derrière un camping car.


Ce qui devait arriver, arriva. On se fait réveiller par les lampes torches. Cette fois-ci personne ne frappera à la voiture.

Réveillés, on se concerte. Faisons un point sur la situation: il y a des autorités dehors qui tournent autour de notre voiture et du camping car mais personne ne nous a encore officiellement demandé de partir ni même frappé à la vitre. On peut aussi faire croire qu'on dort.
Effectivement, ils ont l'air plus préoccupés par le camping car qu'ils assènent de coups. On écarte le rideau et on constate que ce ne sont pas les rangers mais la police (mauvais signe car plus strict) et qu'en plus il n'y pas une, ni deux mais trois voitures et au moins 5 gars.

Delphine ouvre la porte, joue la fille qui vient de se réveiller et dit gentiment : on doit partir? Petite discussion et le flic nous indique où on peut se garer pour passer la nuit.
Com d'hab on s'habille et on prend le volant la tête dans le c.. en cherchant le nom des rues pour trouver celle qu'il faut.

On se réveillera le lendemain matin entre un phare et le cimetière. Sympa la vue même si les cimetières sont plutôt agréables car c'est une immense pelouse, les tombes sont des plaques au sol, seuls quelques bouquets jonchent le sol.
On aura dormi près d'un cimetière. Original.

Posté par delphine56

Jour 16: Hearst Castle

Le 02/08/15, 17:08

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Petit déj' au bord de la falaise, tranquille.

Direction l'entrée de la réserve de BIG SUR: il s'agit d'une zone immense située entre l'océan et la montagne où il n'y a qu'une seule route qui longe la côte. L'accès en voiture n'y est possible que depuis 1932.

La traversée de cette réserve prendra deux jours car nous prendrons le temps de s'arrêter régulièrement.

On y croise alors des zèbres. On saura par la suite qu'ils appartenaient à William HEARST.


HEARST CASTLE

William HEARST est un américain né d'un père qui a fait fortune dans les minerais d'argent et qui venait camper sur les terres de San Simeon. A l'âge de 12 ans, il fit un voyage de plusieurs mois avec sa mère où il découvrit la culture européenne et ses richesses. Toute sa vie, il collectionna les œuvres d'art notamment d'Italie, d'Espagne, d'Angleterre et de France. Lui-même fit fortune dans les éditions, la presse et les médias.

Après 60 ans, il décide de construire sur ses terres une maison pour accueillir et divertir ses amis dans laquelle il pourrait exposer tout ses objets.

La maison principale comprend 110 pièces dont le salon, la seule salle à manger, la salle de billard et le cinéma. Tout autour, trois maisons de 10 à 18 pièces chacune pour accueillir les invités. Le tout est construit sur une colline avec vue sur mer et sur la montagne.

Il y fera également construire une piscine extérieure de 30 mètres avec un escalier de chutes d'eau, deux terrains de tennis, une piscine intérieure(nous y reviendrons), un zoo, un aéroport, un ranch...

Il pouvait presque y vivre en autarcie car le ranch et le jardin permettaient d'alimenter la maison en nourriture.

Monsieur HEARST venait ici en vacances avec des personnes très connues comme Charlie Chaplin, des politiques, ...

Sa maison ne fut jamais achevée car il en modifiait souvent les plans selon ses envies et l'architecte très renommée, une femme ayant fait ses études à Paris, l'a suivie dans tout ses délires.

Lors de son décès, il a légué sa maison à l'état de Californie qui pour l'entretenir, organise des visites guidées.

On dit que c'est la maison la plus chère au monde en raison des œuvres inestimables qu'elle abrite.



L'intérieur nous a déçu. Nous n'avons pas les mêmes goûts que William et les tapisserie de 10 x 5 sur tous les murs c'est pas notre truc. De même que l'argenterie anglaise ou les meubles.

Cela ressemble à un amas de plein de truc dans un style château du 15ème siècle. Rien de moderne hormis les pots de moutarde et de ketchup sur la table.

En revanche,les extérieurs sont magnifiques. Un jardin arboré, très bien entretenu, avec plein d'escaliers qui nous font découvrir plein de terrasses intimes.

Le must du must fut la piscine intérieure: une tuerie. 26 m de long et 3m de profondeur et une alcove avec 1m50 de fond§. Tout en mosaïque bleue,les escaliers en marbre, un plongeoir au milieu.


On reprend la route pour Big Sur et un arrêt pour admirer les éléphants de mer. Des gros tas de graisse posés sur le sable, collés les uns aux autres, qui dégagent une odeur assez particulière. Leur taille est plutôt impressionnante mais pas autant que leur cri rauque.

Quelques mâles se disputent et çà ne rigolent pas. Les morsures sont violentes et les traces sur leur peau bien visibles.


JULIA'S BURNED STATE PARK

Petite promenade pour admirer une magnifique cascade qui tombe sur la plage près d'une crique à l'eau turquoise. La vue de la falaise donne envie de descendre et de s'y baigner. Malheureusement, le site est protégé et les rangers présents pour dissuader toute personne qui tenterait de descendre la falaise.


PFEIFFER BEACH

La plage à voir selon les deux guides. On quitte la route principale mais des panneaux bloquent l'accès et un ranger nous indique que le parking en bas est plein et qu'on ne peut donc pas descendre vers la plage.

C'était sans nous connaître. On se gare donc le long de la grande route et entamons notre randonnée imprévue pour atteindre la plage. 3 km de descente.

ET là, on se fait doubler par une voiture. Pas possible. Il semble donc que certains ont fait fi du panneau "road closed" et que le ranger a terminé sa journée. Dégoûtés nous sommes? oui.

Evidemment qui dit descente dit remontée et on y pense déjà.

Nous arrivons à la plage (où il reste des places sur le parking et où il faut payer 5 dollars). On paye pas, on n'a pas de voiture.

La plage est très sympa et est divisée en deux parties; un petit peu comme au Kérou. Beaucoup de vent et eau très fraîche.

Florent tente la baignade. Au loin, trois baleine font leur show. C'est impressionnant et tellement inattendu car nous ne sommes pas en période de migration.

La plage est couverte de crabes minuscules qui sortent du sable et dans l'eau, il semble, selon Florent, qu'il y ait "à boire et à manger".

Nous entamons alors la remontée car nous aimerions être à la voiture avant la tombée de la nuit. C'est une question de sécurité car nous n'avons rien pour nous démarquer de l'obscurité et il n'y aucun éclairage sur cette route étroite. Cela risque d'être compromis dès lors que le soleil est déjà descendant, que nous n'avons pas de montre et que la route est longue.

Florent fixe les objectifs: arriver avant la nuit et doubler toutes les personnes dans notre ligne de mire.

On se met en mode compet' et c'est parti!! On double un militaire good! puis un couple good good good! On accélère le rythme.

Bizarrement Delphine a eu un toc, dès lors qu'une voiture remontait, son bras se tendait à l'horizontale et son pouce se levait.
2 pétasses en minis nous ignorent, une famille s'arrête pour nous dire qu'elle n'a pas de place. Sorry!

Puis un van avec 9 suisses à l'intérieur: un escape CAMPERVAN comme par hasard.

Pour l'anedocte: on devait louer ce type de van, mais il y en avait plus. On ne regrettait pas trop, car la voiture est plus facile à manier pour se garer et surtout plus discrète. Car les vans sont entièrement décorés et avec de la publicité. En gros, c'est comme ci c'était marqué "je suis touriste, je dors dans mon van et toutes mes affaires sont là dedans: venez me voler".

Super sympa les suisses. On était plus que serrés à 11; il a fallu prendre les enfants sur les genoux et se serrer. C'est çà les rencontres.

Cela nous a rappelé la Corse.

Ils nous ont déposés en haut et finalement, sans s'en rendre compte on avait bien marché car il ne restait pas long.

Grâce à cette astuce, Delphine a rempli les deux objectifs qui lui avaient été fixés mais elle n'eut pas le droit à une glace car il n'y avait dans le coin aucun commerce.

Ce fut donc un apéro devant le sunset. Très bien aussi.

Ce soir là, nous avons même cuisiné des pâtes; cela change du sandwich.

Nous stationnons au bord de la route, sur un petit parking.

Posté par delphine56

Jour 15: De santa Barbara à Wheel beach: the saloon!!

Le 01/08/15, 16:47

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Réveil matinal sous la brume, direction SANTA BARABARA.

Cette ville de bord de mer plutôt huppée possède de très nombreux bâtiments avec arcades et toiture en tuiles rouges qui en sont devenues le symbole.

La seconde caractéristique de la ville est sa mixité sociale. La population huppée est plutôt âgée mais la ville possède une université très dynamique qui accueille de très nombreux étudiants. Par ailleurs, la communauté homeless y est également très importantes mais est très intégrée et vit en centre ville. Les habitants leur procurent de la nourriture et des vêtements propres ce qui conduit les homeless à rester vivre ici.

Certains ont créé des petits jeux ou œuvres d'art pour gagner un peu d'argent:
- Spider: Lancé de cents depuis la jetée pour atteindre des bouteilles,
- Which lover are you. Lancé de cents et selon le point de chute vous êtes plus ou moins romantique, possessif, jaloux,...
- tissage de feuille de mais, sculpture de sable,...


Notre promenade sur le bord de mer et la jetée a été agrémentée de trois évènements:

- un homeless se promenant en voiture sans fenêtre avec à son bord un gros chien avec des lunettes de soleil et son chihuahua,
- des lions de mer qui pêchent au bout de la jetée,
- Papy paddle.

Le dernier mérite quelques explications.
en contrebas de la jetée, nous apercevons un monsieur (60/70 ans)qui est tombé de son paddle mais rencontre des difficultés pour y remonter. Après plusieurs essais, il perd sa pagaie puis retente et s'épuise.

Le long de la jetée les touristes le filment, le photographient.

On observe la scène de loin puis au bout de 10', Delphine commence à s'inquiéter. Le Monsieur s'épuise et personne ne réagit. Florent s'approche et lui crie:
"- Do you need somme help?
- What?
- Do you need some help?
-I don't understand.
- DO YOU NEED SOME HELP?
- CKDFJHFUDHDXKSUDH


On n'a pas compris sa réponse mais ses gestes semblaient dire: non çà va?

Difficile de partir comme çà. Il continue de dériver et se retrouve sous la jetée entre les poteaux de bois. En face, les lifeguard prennent leur 4x4 mais pas pour venir le sauver, pour se promener sur la plage.

On part, on ne veut pas le voir mourir et il ne veut pas de notre aide.

Nous rentrons un petit peu dans les terres et passons près de LOS OLIVOS où se trouvent NEVERLAND. Petite pensée pour le roi de la pop.


LOS ALAMOS

Petite rue comprenant une dizaine de bâtiments seulement. Pourtant, parmi eux, se trouve le plus beau saloon. Un véritable saloon encore dans son jus qui n'a pas été modifié par les propriétaires. Seuls quelques fils électriques ont été tirés pour alimenter l'éclairage.

Deux parties au bâtiment:

- THE saloon: portes battantes, comptoirs en bois, grand miroir, animaux empaillés au mur, billets d'1 dollar punaisés au plafond, mobilier d'époque,... Magnifique.
On a joué au Shuttle Board, une planche de bois ciré recouverte de sable. L'objectif est d'y faire glisser des palets de l'autre côté sans tomber de la planche et en le plaçant au plus près du bord. Très sympa.

Le saloon sert exclusivement du vin californien. C'est devenu un bar à vins dans un décor de western. C'est l'occasion de se faire une dégustation.
- un grenache rouge pour Delphine
- un cabernet ou un chardonnay pour Florent.
La serveuse avait un accent très prononcé pour dire CHARDONNAY!! Mort de rire.

LE rouge était très bon mais le blanc laissait à désirer. On en prendra un troisième pour accompagner le repas qui sera délicieux. Leur viande est vraiment bonne.

Petite information culinaire et culturelle: en France on coupe la viande dans le sens du muscle. Aux USA, ils la coupent perpendiculairement et en font des dés. La viande est alors plus tendre.

La serveuse nous a bien expliqué les différents cépages et les notes pour chaque vin. Une vraie dégustation.

jusqu'ici tout va bien.

Elle va perdre des points lorsque Florent commandera un verre de rouge après son blanc moyen. Et là c'est le drame, elle ne rince pas le verre et ne le change pas. 1ère erreur pour un bar à vins.

Elle commettra une deuxième erreur qui sera fatale. Elle transvasera le fond d'une bouteille dans une autre. SACRILEGE.

Bien évidemment, il y a lieu de préciser que le verre de vin était vendu 10 DOLLAR et oui, c'est très à la mode et en plein développement ce type de bar.

- l’hôtel: au rez-de-chaussée, une grande pièce comprenant divers salons, un piano et un bar. Un escalier permet d’accéder aux chambres sises à l'étage.

Une dame s'installe alors au piano et joue des airs entraînant de saloon. Plus elle jouait, plus elle souriait, c'était contagieux. Elle prenait vraiment du plaisir à jouer. Petit intermède très sympathique.


Après une sieste méritée, arrêt à la station service pour prendre un café. Et là c'est le drame. Florent la tête dans le cul, ne sait plus ce qu'il fait et devient très gauche.
Il se sert une première fois d'une boisson qui ne lui convient pas, puis remplit un second gobelet de café et le renverse sur le comptoir et sur Delphine et bien sur parterre. Il fallait voir la tête du pompiste.
Florent essaie tant bien que mal de nettoyer mais il y en a partout. On paie et on part : la honte.

C'était sans compter sur Delphine qui une fois dehors se dit qu'elle irait bien aux toilettes avant de prendre la route et doit donc de nouveau aller dans la station.

SAN LUIS OBISPO: rien à voir

Nous nous arrêtons à WHEEL BEACH au bord de la falaise. Beaucoup d'oiseaux marins qui pêchent. Nous apercevons également quelques mariages. Il est assez régulier d'y installer des chaises, une pergola, et c'est parti pour la cérémonie. A quelques mètres, la limousine est stationnée.

Un apéro, Delphine aura cuisiné pour rien car aucun de nous n'avait d’appétit ce soir là. La nuit sera également difficile: peut être en raison de la pleine lune.

Posté par delphine56

Jour 13: LOS ANGELES

Le 30/07/15, 16:28

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Réveil à 6h30. Oh la la on a fait la grass mat'. Il va falloir se reprendre.

REDONDO BEACH
Petit'dej et courses

HERMOSA BEACH

Nous allons au ET SURF SHOP : l'endroit où (selon le guide) il ne faut pas y laisser un surfeur avec une carte de crédit. Trop tard, Florent y est pendant que Delphine remplit le note book. Pas d'inquiétude, sa carte de crédit ne fonctionne pas et les portefeuilles sont dans la voiture.
Pourtant, 15' plus tard, Delphine achètera la planche pour Florent.

une ALMERICK Biscuit 5'6'20'' 2" 3/4. 400 dollars.

1ère session de surf à MANHATTAN BEACH.

De Santa Monica nous avons été jusqu'à BEVERLY HILLS, RODEO DRIVE puis HOLLYWOOD BD.

Le circuit classique des grosses villas, des voitures de luxe, des studios de cinéma (Universal, century, fox,...) et des étoiles sur le trottoirs avec à côté le sosie de la star. C'est à voir mais ce n'est pas notre truc et plein de monde donc on ne s'y attardera pas.

On notera tout de même le Porsh Cayenne rose métallisé avec des diamants sur les jantes. La classe ! Tout est dans le style.

Nous descendrons ensuite dans DOWNTOWN, quartier d'affaire et hyper dangereux la nuit où se trouve le MOCA (MUSEUM OF CONTEMPORARY ART).

Plutôt férus d'art moderne, on ne peut rater ce musée en espérant ne pas tomber sur une expo aussi perchée que celle de Berlin.

Plutôt bien ce musée et le quartier aussi. Le soleil se reflète entre le tours et l'esplanade créée en hauteur de la rue nous coupe de tout bruit. On imagine alors assez bien, les hommes d'affaire descendre de leurs tours pour manger ici le midi.

La tombée de la nuit nous force à le quitter. Pour rejoindre la côte, nous traversons le quartier mexicain très animé. Des messes très dynamiques se tiennent dans des locaux où des draps blancs recouvrent les fenêtres. Tout le monde chante et applaudit. La ferveur est présente.

SANTA MONICA

Pause repas dans un resto burger très in, bio food et j'en passe. Bon mais faut pas exagérer non plus vu le prix cela pourrait être plus recherché.

De nuit, difficile de se repérer et de distinguer les endroits où on pourrait passer la nuit.

En plus, il y a des pièges. A l'entrée de certains parking de plage ou de parcs, l'entrée de droite est fermée par une barrière ou un portail et celle de gauche par des pics posés au sol. Ces derniers sont impardonnables. Il faut donc bien faire attention.

La fatigue commence à prendre le dessus, il faut trouver un lieu.

Super, sur la route qui mène à un parc d'état, un parking avec une vue sur les collines et au loin la mer. Pas de lampadaire et au calme.

Parfait.

Posté par delphine56

Jour 11: GO TO THE WEST :la traversée du désert

Le 28/07/15, 15:49

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Réveil au bord du lac, douche, ménage et achat de glace.

Petite explication pour la glace:

Francky Boy est équipé d'une glacière non électrique. De ce fait, pour y faire baisser la température, il faut y mettre de la glace. Les supermarchés et station essence vendent des sac de glaçons exprès pour mettre dans les cooler. Il existe même des distributeurs automatiques où tu viens poser ta glacière dessous et la remplit. Ces sachets sont prépercés de manière à ce que quand les glaçons fondent l'eau aille dans la glacière et boissons et autres produits sont alors entourés d'eau froide. Les coolers (sauf le notre comme par hasard) sont équipés d'une vidange dans le fond et de roues.

Voilà comment on a pu conservé la nourriture. Nous achetions un sac de glace par jour dans les terres.


Nous prenons la direction du JOSHUA TREE NATIONAL PARK.

Pour cela nous empruntons la seule route qui traverse un désert.
A l'entame de la route, nous étions plutôt ravis. Malgré le fait que nous étions une fois de plus dans le désert, le paysage a une fois de plus changé et cela nous étonne toujours autant.

Après 45' de route et seulement un véhicule de croisé, cette absence de civilisation et l'aridité nous procure un sentiment étrange à mi chemin entre la fascination et l'appréhension.

Un poste de contrôle nous oblige à nous arrêter. Il vérifie uniquement si on transport des fruits ou des légumes, où on les a achetés et à quelle date. Nous avons que les USA sont particulièrement à cheval sur l'importation de nourriture. Mais là on est déjà aux USA nous avons juste changé d'état.
ARIZONA Bye bye. Welcome back in California.


Comme sorti de nul part, sur notre droite, un assemblage de chaussures sur des fils. Cela ressemble à une oeuvre d'art ou alors c'est pour rappeler les personnes qui ne sont jamais sorties de ce désert.

On repense alors à tous ces reportages que l'on a pu voir sur des groupes de personnes qui croient être en relation avec l'au-delà ou avec des extra-terrestres. Ce lieu pourrait tout à fait être celui où la soucoupe volante est venue prendre un humain.

Ce sentiment d'étrangeté nous restera jusqu'à ce que nous retrouvions la civilisation.

Ce désert est traversé par seulement deux routes (du NO/SE et NE/SE) qui se croisent en plein milieu.

Nous arrivons au croisement et là, assis parterre, un vieux monsieur fait du stop mais pas dans notre sens. On croit rêver. La t° est caniculaire, il n'y a pas âme qui vive dans ce coin, pas d'arbre que du caillou et lui reste au soleil faire du stop. Il va mourir.

Finalement, nous ne nous arrêterons pas au JOSHUA TREE NATIONAL PARK car nous pensions que c'était une forêt mais c'est encore et toujours un désert. Nous l'apercevons de loin et cela confirme qu'il n'y a rien.

Visite de PALM SPRING
Rien à voir. Une ville entourée d'éoliennes où ils puisent de l'eau pour entretenir la centaine de golfs alentours. Une ville riche soit disant un oasis. Ben on y a rien trouvé d'exceptionnel.

Lake PERRIS STATE AREA
Nous arrivons aux heures les plus chaudes. Nos corps sont épuisés par cette chaleur irrespirable et devons faire une pause. Un lac: super génial on va se baigner.

Pour l'instant impossible d'y aller, il fait trop chaud et le lac est loin en contrebas du parking ce qui signifie une traversée de la plage en plein soleil trop dangereux.
Nous trouvons un arbre sous lequel nous pouvons nous garer, créer un courant d'air chaud et tenter de faire une sieste.

Florent aura le courage d'aller jusqu'au lac pour s'y baigner. L'eau est chaude. Rien d'exceptionnel car il y a de la vase et la baignade n'y est même pas rafraîchissante.

C'est normalement notre dernière journée désertique car après on rejoindra le littoral ce qui signifie pour nous accès à l'océan, brise fraîche et surf pour Florent.

Sur la route vers la côte nous croisons:

- RIVERSIDE CIMETERY: à l'américaine, on y entre en voiture, il y a des allées et des arbres et il est immense.
- plusieurs casernes de l'armée,
- des champs d'orangers et de citronniers: c'est la région.
- des routes à 7 voies.

Nous traversons LOS ANGELES par le Sud et arrivons ainsi à NEWPORT BEACH.

Changement radical de décor. Nous avons ainsi quitter le désert et les fortes températures pour se garer face à l'Océan Pacifique où une multitude de personnes se promènent le long de la plage et sur la jetée et surtout, en ouvrant la porte de la voiture, une légère brise iodée presque fraîche nous passe sur le visage. Le bonheur!

Delphine doit même mettre un petit gilet car pas l'habitude de vivre à 25°. Le soleil ne va tarder à se coucher. Nous préparons donc l'apéro et nous posons sur la plage pour admirer le coucher de soleil.


La plage est typique de l'image que l'on peut se faire de la plage californienne:

- Une promenade aménagée pour les piétons, vélos et rollers, Elle s'étend sur plusieurs communes jusqu'au nord de LA.
- Du sable fin,
- Des cabanes de bois sur pilotis comme poste de secours tous les 50 m,
- Des surfeurs,
- Des jetées en bois sur pilotis.


Pause pizza dans un petit snack décoré en mode surf avec un vieux Jukebox. Ambiance très détendue dans cette ville. Tout est posé, propre, cool.
Cette ambiance nous convient parfaitement on va donc y passer la nuit.

Posté par delphine56

Jour 10: HAVASU LAKE CITY : so british!

Le 27/07/15, 15:41

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6h10 nous quittons TUSAYAN pour trouver un lieu différent pour prendre notre petit déjeuner.

US 40 nous mènera à SELLIGMAN, une ville quasi déserte composée d'une rue principale dédiée à la route 66 et en parallèle, de vieilles bicoques et des mobilhomes.

Un bouic-bouic de souvenirs tous dédiés à la route 66 très vintage avec des anciennes voitures, station,jeux...
Puis à côté dans le même style un café malheureusement fermé.

Pas très glamour de se poser sur le bord de cette route où il n'y a pas un chat et où seul le shérif discute avec un particulier à la station service.
Delphine décide d'aller au seul restaurant ouvert.

On se serait cru dans un film de Clint Eastwood au milieu de cowboys de l'Arizona, un type accoudé au comptoir nous regarde sous son chapeau, des têtes d'élan trônent au mur, des photos très famille sont accrochées et une serveuse plutôt âgée que tout le monde appelle par son prénom.

[align=center]"Just two cup of coffee and pancakes please"


Pas le temps de s'asseoir, elle nous sort deux mugs décorés à la route 66 et les remplit de café. On boit deux gorgées en scrutant la déco et elle revient remplir nos tasses. Ce sera comme çà tout le temps. Florent n'osera plus boire pour ne pas qu'elle recharge puis on optera pour la serviette sur la tasse plus clair comme message car les "no thank you" sont restés sans effet.

Les pan-cakes arrivent chouette. Deux grosses crêpes chacun, du beurre et du sirop d'érable. Quand on a terminé le premier pancake, nos ventres étaient déjà à la limite d'exploser. Ils sont délicieux, fait maison et fraîchement cuits mais beaucoup trop gros. Le café même en grande quantité ne suffit pas à nous faire engloutir cette quantité de nourriture.

Aucun de nous deux n'a pu finir son assiette. Pas de souci, elle nous file une box et on repart avec.


HAVASU LAKE CITY

Ville sise à la frontière entre l'ARIZONA et la CALIFORNIE créée par un milliardaire, M. CULLOCH, qui décida d'acquérir un pont de Londres, de le démonter et de le reconstruire dans sa ville pour accéder à l'île sur le lac Havasu. C'est devenu l'attraction de la région. Mais tout autour, il n'y a rien. Le désert une fois de plus et quelques golfs rendus possibles par l'existence de ce lac et l'irrigation.

Les abords du lac sont très bien aménagés, une plage avec du sable et même une pelouse et des palmiers.

L'endroit est plaisant et les arbres nous permettent de survivre. L'eau douce est à 25° avec une vue sur le désert, coin BBQ posés à l'ombre on va faire un après-midi farniente.


Cette pause nous a permis d'observer les amerloques en vacances et c'est assez amusant nous devons l'avouer. C'est une surenchère à tous les niveaux:

- les bateaux qui naviguent sur le lac sont plutôt stylés hors-bord avec un moteur de mobylette donc le tour du lac se fait en mode pépère;
- la famille débarque avec ses 3 frigos, deux bouées, un barnum, une structure gonflable comprenant une piscine couverte et deux transats, des fauteuils que l'on pose dans l'eau et à cela s'ajoute la nourriture et les boissons dans des quantités astronomiques. Et j'oubliais presque la musique rock à fond pour que tout le monde en profite.

Aux heures les plus chaudes, on se met en mode survie. Même aller se baigner devient un challenge car il faut traverser en plein soleil. Les tongs sont donc obligatoires pour ne pas se brûler et il faut presque courir. Nous étouffons et pourtant nous sommes à l'ombre et il y a beaucoup de vent.

Lecture et baignade ponctueront notre après-midi.

Le soleil diminuant enfin, nous longeons la rive du lac pour découvrir le fameux pont.

Les particularités :
- un parc réservé aux chiens membres du Lion's Club, la classe!!
- les hors-bord qui traversent juste le canal pour accéder à l’île et se posent à 50 m du port. Les "marins" passent alors leur journée sur leur bateau, musique à fond, boissons pour ensuite passer sous le pont en faisant vrombir leur pétrolette (faut faire du bruit) et retourner au port à 20m. Le pire c'est qu'ils ont l'air de trouver super génial extra chouette.

Nous quittons l'île pour se poser le long du rivage près des installations sportives qui sont vraiment très bien conçues et variées. Florent se fait passer pour un agent français à la recherche d'un caïd du skate et les mitraillent de photos.

Apéro, sunset, baignade nocturne dans le lac et dodo.

Enfin, une fois de plus la nuit sera courte. La chaleur nous empêche de dormir et Florent profitera de l’arrosage du terrain de Baseball pour se rafraîchir.

Posté par delphine56

Jour 9: the GRAND CANYON : no comment

Le 26/07/15, 15:36

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5h du mat j'ai des frissons.

Nous marchons vers une merveille mondiale. Le site est plat avec quelques arbres qui nous empêchent de distinguer l'horizon puis après le dernier virage, on se retrouve au bord du GRAND CANYON.

WOUAH!!!

Une étendue immense à nos pieds, une falaise à pic, puis des plateaux et au milieu, au loin on distingue comme une cicatrice dans la terre, çà doit encore descendre. C'est tellement loin et raide que nous ne pouvons apercevoir the colorado river qui coule au fond.

On s'installe pour admirer the sunrise. Aucun mot pour qualifier ce moment.


Préparation pour le hiking (randonnée) et prenons les schuttle du parc pour accéder à l'entrée des sentiers. Le parc est très bien organisé et les voitures n'ont pas accès partout.

Sur le trajet, nous croisons des élans. Leurs branches sont magnifiques et duveteuses. Cet animal a vraiment un air majestueux et apaisant.

C'est parti pour la Rando.

Trois types de rando sont proposées:

- le sentier aménagé au bord du canyon, plat tout le long et des points de vue;

- la traversée du grand canyon de la face sud à la face nord: réservés aux personnes très sportives et entraînées et doit se faire sur plusieurs jours;

- Utiliser le sentier traversant le grand canyon et s'arrêter en cours de parcours et remonter.

Le scénario est strictement l'inverse de celui de la montagne où on monte et dès lors qu'on ressent trop de fatigue on entame la descente. Il est d'ailleurs indiqué qu'il faut deux fois plus de temps pour remonter que pour descendre.

Ici, il est nécessaire de jauger ses capacités dès l'entame du parcours car après il faut tout remonter et c'est plutôt raide.



Nous empruntons ainsi le SOUTH KAIHAB TRAIL HEAD et nous arrêtons au OOH AAH POINT.
3 km
dénivelé: 230m
temps estimé : 1 à 2h.

Le nom est évocateur c'est exactement ce qu'on peut dire en y arrivant.

Dès l'entame du sentier, on nous annonce le danger de mort et un ranger parcourt le sentier en questionnant les personnes sur leur destination et savoir si elles entendent descendre loin.

On fera l'aller retour dans un temps record (!moins d'une heure) et la remontée ne sera pas si difficile qu'on ne le pensait. En plus, il est encore tôt donc pas de chaleur et cela est très agréable.

Malgré l'heure (10/11h), nous pique-niquons. Nous sommes quelque peu décalés avec les horaires mais c'est cela les vacances.

Requinqués et réserves d'eau rechargées, nous entamons la seconde randonnée de la journée.

BRIGHT ANGEL TRAILHEAD:
5 km
dénivelé: 340 m
temps estimé: 2 à 4h

Nous descendons ainsi en restant coller à la paroi puis passons un premier tunnel naturel, puis un second (point de retour initialement fixé par Delphine).

La volonté et l'ambition nous font poursuivre notre descente. Nous changeons ainsi de strate passant du jaune pâle au rouge en un seul pas.

Nous arrivons à notre objectif et marquons une pause, le reste de la descente est classé comme très pentu et nous ne préférons pas prendre de risques inconsidérés surtout qu'on a déjà une rando dans les pattes, que nous arrivons sur les heures de midi et qu'il faut surtout remonter.

Flo dit "chronoman" indique que la descente s'est faite en 34' (on a presque couru car pour Delphine la descente c'est facile. Il faut donc remonter et sans traîner car Florent n'aime pas se faire doubler et compétiteur dans l'âme, il lui faut du rythme, pas d'arrêt et un objectif.

L'objectif a donc été fixé à 50' autant dire impossible.

Chaque virage permettait d'obtenir des coins, si on jetait des peaux de bananes sur le sentier on obtenait des points bonus et tout déplacement apportait des encouragements. Les doublés étaient morts de rires à l'entendre.

La chaleur grimpe, l'eau diminue sérieusement et comme c'est trop abrupt on ne voit pas du tout l'arrivée.

Et c'est sous les encouragements et la musique de Rocky que la remontée fut achevée en 49'20. DONE !!!!

Cadeau: our first ice-cream of the trip.

Le visitor center mérite une visite car une reproduction du grand canyon y est faite et un film grandiose explique le programme de préservation du site et de ses espèces. On découvre ainsi que le condor de Californie était menacé et que seuls 12 individus survivaient.

Nous ressortons du parc pour se poser au lieu de notre nuitée.

Une glace, une douche, une sieste et on repart pour le parc afin de s'installer idéalement pour le sunset.

A noter que près du Mac Do de TUSAYAN broutaient des élans. Normal.

La sieste n'en sera pas vraiment une, car derrière la colline se trouve l'aéroport où les hélicoptères (une cinquantaire) font des rotations toutes les 30' pour survoler le grand canyon. Merci les touristes de pourrir ce site.

Les navettes sont bondées car c'est réputé pour être grandiose.


MOHAVE POINT sera notre point de chute.

En attendant que le soleil mette son pyjama et se brosse les dents, nous prenons l'apéro. La vue est la meilleure qu'il soit car on peut enfin apercevoir en contrebas le Colorado.

Le canyon rougit puis plonge dans le noir dans le silence.


By night nous rejoignons TUSAYAN pour manger une pizza énorme et délicieuse puis retournons dormir à ce qu'on peut désormais appeler notre squat.

Posté par delphine56

Jour 8: SEDONA by 66 road

Le 25/07/15, 15:23

-60.0335940543.31577175

Après cette nuit horrible, nous quittons donc LAS VEGAS au petit matin et prenons la route 66.

Nous entrons ainsi en ARIZONA

Nous traversons une réserve indienne, celle qui s'est rendue célèbre en faisant construire une passerelle transparente au-dessus du grand canyon en forme de fer à cheval.


Arrêt à KINGMAN dans une ancienne usine électrique transformée en un office de tourisme puis nous longeons cette route émaillée par de nombreux panneaux et stations comme on peut les imaginer.

Notre objectif est d'aller à SLIDE ROCKS: un canyon où on peut se baigner et glisser sur les rochers.

La vallée est profonde, la descente raide. Nous longeons la rivière et cherchons des points d'accès. Difficile car aucun parking sauf en bord de route et si un seul pneu dépasse sur la route, c'est l'amende assurée.

Le carburant descendant sérieusement, il nous faut trouver une station essence. A la prochaine, on s’arrête.

L'idée est bonne mais dans ce milieu, il n'y a rien, quelques maisons en bois, un camping et c'est tout. Nous devons donc poursuivre pour aller à SEDONA la prochaine ville.

Pas de bol, y a des bouchons et inutile de le préciser mais il fait chaud, supra chaud. Le Stress monte au fur et à mesure que l'aiguille du réservoir baisse.


SEDONA nous a beaucoup étonnés. Petite ville très sympa et dans laquelle le festival du cowboy se tenait ce jour là.
Il y avait donc de l'animation.

De l'autre coté de la vallée, nous apercevons les crêtes d'un rouge magnifique qui nous rappellent Monument Valley et tous les westerns classiques.

Nous quittons ainsi la ville où le pompiste sert de guide touristique et où la police se promène les pouces dans le pantalon pour retourner dans le canyon et cette fois-ci se poser et se baigner.

Le niveau d'eau n'est pas élevé en cette période mais en s’allongeant en se tenant aux rochers nous arrivons à nous immerger dans cette eau fraîche. Malheureusement, se trouvant dans un précipice,le soleil a rapidement disparu et nous avons du nous rhabiller.

La réflexion s'est alors portée sur notre corps et sa résistance aux variations que nous lui avons imposées depuis une semaine: décalage horaire de 9 h, variation d'altitude (0 à 4000 m puis -86m puis de nouveau altitude), variation de t°(20 à 50° sans que la nuit il fasse moins de 30°) Pas de repos possible.

On a réellement senti que la baignade a permis de faire baisser notre t° corporelle et de nous sentir quelque peu plus à l'aise. Malheureusement dès la sortie de la vallée, nous étions de nouveau dans le désert sous une chaleur terrible.

Direction le Grand Canyon. Nous espérons arriver pour admirer le sunset mais finalement nous avons préféré nous poser à TUSAYAN, dernier bled avant le Grand Canyon.

Nous avons trouvé un super endroit à l'orée de la foret de Sequoia avec toilettes et à l'écart de la ville.


Si vous vous demander pourquoi nous prenons systématiquement une photo de nos bières. Il y a deux raisons:

- la première est pour se souvenir de la marque et du lieu où nous avons pu la déguster,
- la seconde est plus liée à notre tradition de toujours prendre un apéro en vacances et de tester les bières locales.

Pour votre parfaite information, sachez qu'aux USA, il n'y a pas que la BUD. Chaque région voir même chaque ville possède sa brasserie et les bières produites dans la sierra Nevada, souvent composées d'herbes, sont très goûteuses.

Posté par delphine56

Jour 7: LAS VEGAS PARANO

Le 24/07/15, 15:13

-60.0335940543.31577175

Après une nuit difficile en raison de la chaleur étouffante, nous découvrons le lieu où nous nous sommes posés pour dormir.

Nous sommes sur le parking arrière d'un saloon - dancing hall très joli, construit en bois rouge et dont le parc compte tous les clichés du western. Très sympa.


La premier objectif de la journée est de trouver une carte routière du NEVADA. En effet, nous sommes partis de France avec des cartes et guides pour la Californie mais ceux-ci ne contiennent aucune info sur le NEVADA.

Nous écumons donc les supermarchés et stations essence du secteur. Nous observons alors trois choses:

1. les magasins sont ouverts et les gens font leurs courses alors qu'il n'est que 6h du mat.
2. Toutes les stations-service et magasins possèdent un espace machine à sous
3. Les américains prennent souvent un café le matin en passant souvent avec leur bouteille se servir au supermarché où il y a des distributeurs de café noir(café cafetière) ou aromatisé (moca, cappucino, french vanilla).

Nous prenons donc notre café pour moins de 1 dollar les 50cl et prenons la route direction LAS VEGAS pour 35 miles.


Comme d'habitude une ligne droite et autour le désert; aucune habitation et de temps en temps un mobilhomes posé au milieu de rien.

Une impression de BREAKING BAD se fait sentir:

- un fast-food de couleur jaune POLLO LOCO et non HERMANOS,
- un mobilhome en plein désert,
- un panneau publicitaire "Call ED" (attorney)


En parlant de panneaux publicitaires, contrairement à la France, y a pas une multitude de panneaux à l'entrée de la ville mais seulement des panneaux géants sur les extérieurs, entre deux villes. La publicité porte principalement sur les agences immobilières, les avocats et les églises.


LAS VEGAS BY DAY

Après avoir passé un col, nous découvrons la vallée de LAS VEGAS, une ville énorme posée dans le désert.

La ville est plate, composée de nombreuses maisons de plein pied ou de mobilhomes. Aucune extravagance: un lotissement de mobil homes.

Les seuls immeubles hauts sont concentrés en un seul secteur et même une seule rue: las vegas boulevard ou le "strip". Il s'agit des hôtels et casinos.

Après avoir emprunté la route à 6 voies, nous remontons le strip et découvrons des immeubles qui ne nous sont pas inconnus. On les a nécessairement déjà vus dans un film ou dans une série:

TROPICANA, BELAGIO, CAESAR PALACE, MONTECITO, MANDALA BAY, LUXOR, ...

Chaque hôtel à son thème - Paris, Venise, New York, Le Caire, le Cirque, l'ile aux trésors, Rome, New York...

Epoustouflant! Les hôtels sont imposants et extravagants dans le style; le tout est ponctué de panneaux lumineux géants annonçant les spectacles: que des stars.
Tout se passe à LAS VEGAS et tout y est possible.

En haut du boulevard se trouvent les chapelles où on peut se marier avec un sosie d'Elvis Presley.

Pour ceux qui se posent la question: non, nous ne nous sommes pas mariés. Contrairement à ce qu'on pense, on ne peut pas le faire à la dernière minute. Il faut s'inscrire a minima deux mois avant et payer.


La t° devient déjà trop chaude pour nous alors même qu'il n'est que 9h mais on se doit de trouver un endroit au frais pour passer l'après-midi.


LAC MEAD

A l'ouest de LAS VEGAS mais surtout dans l'UTAH donc hors de notre carte du NEVADA, se trouve le lac MEAD: réserve d'eau potable de la ville. Le lac a été créé via la construction d'un barrage sur le Colorado.

Les couleurs sont vives : eau bleu et terre jaune ocre mais aucun arbre.

Le lac a été classé parc naturel d'état et donc l'accès y est payant. Le ranger nous donne ainsi une carte du parc et un document nous informant que la baignade y est interdite en raison de la présence d'une algue toxique urticante.

SO COOL!!

Si on va au lac c'est pour s'y rafraîchir et on nous dit que cela ne sera possible. M ***


On se gare à l'ombre du seul arbre de la marina de CALVILLE BAY.

Nous profitons des installations sanitaires, de la table de pique-nique mais également et surtout de l'arrosage automatique pour se rafraîchir. Petite discussion avec le gars de l'entretien.

à l'heure du repas, difficile de manger avec cette chaleur, un morceau de pain et du fromage fera l'affaire, le tout accompagné d'une bière; la seule qu'on ne finira pas ; la seule dans laquelle on ne boira qu'une seule gorgée. Une bière au gingembre qui pique. beurk!

La chaleur nous a peut être fait perdre la tête mais nous décidons d'aller à BOULDER BEACH, une plage du lac et prenons le risque de se baigner malgré l'affichette distribuée et la mise en garde du ranger.

Beaucoup de vent, eau bonne et pas de mal de jus. Nous ne traînons pas car la peur des algues toxiques et urticantes reprend le dessus.

Impossible de rester au bord du lac car il n'y a aucune ombre. Tout mouillés, nous remontons dans la voiture pour se poser sous les tonnelles des tables de pique nique et des barbecues.

Rinçage obligatoire au bidon et restons observer deux couples venus faire un barbecue, ils sont plus qu'équipés (pinces géantes, 4 glacières, nappes, assiettes, fruits,...) et sont organisés: 1 qui prépare les brochettes, 1 qui surveille la cuisson, 1 autre qui rince la broche après la cuisson pour qu'elle soit de nouveau garnie, 1 qui prépare les accompagnements. Ça ne rigole pas et les quantités de viandes sont impressionnantes.


LAS VEGAS BY NIGHT

Ce soir, on sort à LAS VEGAS BABY !!!

On se fait beau (même si on l'est déjà au naturel).

C'est alors un grand n'importe quoi. Merci la consommation d'électricité: hôtels, casinos,spectacle en tout genre, défilés de grosses voitures, sosies,...

Premier arrêt au CIRCUS CASINO. Facile d'en deviner le thème. Le rez-de-chaussée donne accès aux machines à sous, aux tables. L'étage fait plus fête forraine, plus pour les enfants.

Nous assistons à un spectacle de jongleries chinoises. On est hors du temps à l'intérieur du casino. C'est une ville à lui seul qui peut rapidement être un piège pour les joueurs.

Reprenons le strip et assistons au spectacle du mirage. Certains soirs à certaines heures, certains hôtels animent leur décor. En l'espèce, il s'agissait d'un volcan qui entre en éruption. Très bien fait.

Puis on passe dans un décor de pirate avec des pontons en bois et des bateaux tout décorés de néons.

En contrebas du palais vénitien, des personnes se promènent en gondoles. Un petit restaurant hyper supra bruyant. C'est noir de monde, il fait chaud. C'est ambiance too much nous oppresse surtout avec la chaleur.

On finit le strip et le redescendons en voiture pour faire concurrence aux Maserati, limousines, corvettes, Lamborghini,...

Difficile de savoir où se poser pour passer la nuit et éviter les quartiers chauds ou à risques.

L'arrière d'un parking de supermarché nous tend les bras sans trop de lampadaires. Parfait.

A coté de nous, un camion a le moteur qui tourne certainement pour la clim. Ça ne va pas durer.


La nuit sera cauchemardesque pour tous les deux.
Il faisait plus de 37° en extérieur. Nous avons tenté de laisser les portes ouvertes mais la peur de se faire voler et surtout le passage d'un SDF à proximité nous a forcés à fermer les portes puis à les ouvrir par alternance.

Mais surtout, à côté de nous, le moteur du camion tournait toujours. Il va bien finir par ne plus avoir de carburant.


Vers 5h30, on décide d'y aller. On allume Francky Boy et là, miracle, le camion d'à coté s’arrête. Dégoutés. Il s'agissait d'un camion frigorifique qui ne pouvait donc arrêter son moteur.

Posté par delphine56

JOUR 6: THE DEATH VALLEY: Mortelle !!!

Le 23/07/15, 14:56

-60.0335940543.31577175

Réveil au bord du MONO LAKE avec des couleurs étonnantes.
Info confort: C'est la 1ère nuit où on a senti la fraîcheur.

Les abords du lac abritent une communauté de lapins nains avec une queue toute petite qui remonte.


On the road va prendre tout son sens ce jour là.

Nous prenons la 395 SOUTH qui longe le YNP puis le SEQUOIA NATIONAL PARK. Les grands espaces, la ligne droite à perte de vue et une vue sur toute la vallée qui est sèche et le contraste avec les montagnes alentours qui voient en leur sommet quelques arbres.

Radio allumée en mode rock/ country nous roulons vers d'autres aventures. C'est comme dans un film. On en rigole.

Nous devions initialement visiter un parc à BIG PINE dans lequel on peut voir les plus vieux arbres du monde.
A la vue des photos au visitor center, des arbres morts ne nous ont plus trop attirés. En revanche, la rivière en altitude avec ses arbres et ses gros cailloux nous ont convaincus surtout sous 35°.

Bières posées dans la rivière, nous préparons une salade de riz et observons une famille pêcher de la truite.

L'eau sera trop froide pour une baignade mais permettra de se rafraîchir les pieds et le visage.

Il est à souligner que nous vivons légèrement en décalé.
6h: lever
11h: repas
11h-16h: pause à l'ombre ou en l'absence d'ombre route avec climatisation en raison de la forte chaleur
21 au plus tard 22h : coucher


Nous arrivons à LONE PINE via la scenic drive (route au long de laquelle les paysages sont fabuleux): dernière étape avant la vallée de la mort.

La t° monte sérieusement et rester dehors est presque insupportable.

Arrêt obligatoire au JOSEPH'SMARKET, seule supérette à des km et dont le gérant connait parfaitement cette particularité.

Nous devons y faire des réserves d'eau: 4L/ pers + 4L/pers de secours + eau non potable pour la voiture.

A la caisse: nouvelle découverte. L'espace est très étroit et nous devons laisser notre chariot à la caissière qui le vide et le remplit après avoir trié les produits par type et mis des sachets.

On goûte alors au Snickers Peanut butter (snicker au beurre de cacahuètes): une tuerie.


On fait alors le point route. On est à 1h de route de la death valley mais on est aux heures les plus chaudes de la journée.

Nous ne pouvons rester à LONE PINE car il n'y a pas un arbre pour s'abriter du soleil.

Nous trouvons sur la carte la ville de KEELER à mi-chemin entre LONE PINE et la DEATH VALLEY mais surtout elle se trouve au bord d'un lac énorme. Qui dit lac, dit eau, dit donc arbre, et donc ombre. ON Y VA!! De toute façon il fait une chaleur impossible on ne peut rester ni dehors au soleil ni dans la voiture à l'arrêt.

On pourra s'y reposer et partir dès 4h du matin pour arriver dans la vallée de la mort dès le lever du soleil.

Le programme est parfait mais on n'avait pas pensé que KEELER était une ville de 50 hab, constituée de maisons en bois en ruine, pas âme qui vive et le lac est totalement asséché.

Un seul arbre au bord de la route. On s'y réfugie mais il ne produit pas assez d'ombre. C'est intenable.

On remonte dans la voiture et mettons la clim. sauf que sans rouler la clim n'est pas très fraîche.

Que peut on faire?

bon soyons pragmatiques: le seul endroit tenable est dans la voiture en clim et en roulant. Donc autant rouler et vers là où on doit aller.

Dans le Death Valley National Park (DVNP) il y a des campings pour RV (camping car) où on pourra se poser. Pour une fois, on paiera le camping.

ET c'est parti!!

Nous alternons la clim et le ventilateur (44°) car il faut ménager notre monture et éviter toute surchauffe. Nous suivons donc scrupuleusement les conseils de tous les guides pour ne pas y rester.
Même si, autant être honnêtes, les moments sans clim étaient durs et courts nous avions l'impression d'étouffer.


Nous entrons ainsi dans le DEATH VALLEY NATIONAL PARK.Les paysages sont désertiques, du caillou du caillou du caillou. Nous devons passer deux cols en altitude avant d'arriver au bassin sis en dessous du niveau de la mer.

Ces passages en altitude sont des endroits idéaux pour les points de vue.

Chaque pause photo devient un challenge. Nous sommes au milieu de "THE HOTTEST PLACE IN THE WORLD". Les 5 minutes en dehors de la voiture sont une torture.

Arrivés au 1er camping on découvre avec désolation qu'il ne s'agit pas d'un camping au sens traditionnel mais juste un parking sans arbre sans eau sans sanitaire (même pas de toilettes sèches) pour 30 dollars la nuit.

Bon ben c'est mort on ne peut pas rester statique de toute façon.

Autant traverser la vallée de la mort de toute façon il est déjà 17h la t° va bien baisser à un moment ou à un autre.

On croise un Road runner ou bip bip !!!

le second et dernier camping annoncé comme le plus complet et le plus cher, était à notre désolation du même acabit que le premier. Pas de camping pour nous.

BADWATER BASSIN
86 mètres sous le niveau de la mer alors que nous étions à 3000 mètres il y a 30'.
une ancienne mer qui a disparu, puis un lac qui s'est asséché et donc maintenant un tapis de sel.


Le soleil déjà vif et piquant vient s'y refléter c'est effectivement mortel dans les deux sens du terme. 12 UV au moins. Nous sommes à plus de 50°.

On sort de la voiture pour marcher sur ce sel mais protection totale et serviette sur les bras.

Ce qui est étrange c'est qu'il y a beaucoup de vent : un vent très chaud qui brûle la peau. Quand on a chaud on a besoin d'air mais celui-là il n'a pas les mêmes effets.

De même, pas de transpiration apparente. On transpire très certainement vu la chaleur mais la t° est tellement forte que çà sèche avant même d'avoir l'impression d'avoir sué.

Le plus flippant, ce ne sont pas les brûlures du soleil ni même la chaleur mais bien la sécheresse. On avait constamment soif. Les lèvres hyper sèches et cette sensation de perdre tout l'eau de notre corps, de se déshydrater et de le sentir.

C'est vraiment le cumul des trois facteurs qui nous donnent conscience que l'endroit est vraiment hostile, mortel.


Nous prenons ensuite l'artist drive pour admirer les palettes de couleurs dues aux différentes roches présentes.
Le summum: nous pourrons y assister au sunset (coucher du soleil)

MAGINFIQUE

NO COMMENT, les photos parlent d'elles-mêmes.



Nous croiserons également un coyote très rachitique mais il va certainement manger bip bip!


Arrêt à ZABRISKY POINT : point de vue à 380° sur la vallée: une autre planète.

Nous pensons devoir faire à manger de nuit dans une contrée hostile mais la chaleur nous coupe tout appétit et c'est aussi cela le danger.


Nous prenons alors de nuit une route interminable sans le moindre bas coté pour se garer jusqu'à PAHRUMP.

De très nombreux lapins aux grandes oreilles tenteront leur chance devant le van lancé à 50 mph jusqu'à ce que Roger y passe et Florent qui demande:

" Tu crois qu'il est mort?"


On se couche ainsi après une petite galère pour trouver un endroit où se poser.


Le soleil est tombé mais il fait toujours aussi chaud.

Posté par delphine56

Jour 5: YOSEMITH NATIONAL PARK: la rencontre et MONO LAKE

Le 22/07/15, 16:56

-60.0335940543.31577175

Réveil à 6h du mat comme d'habitude.

Pas de petit déj' immédiat. Il nous faut trouver un coin sympa.

Direction le YNP et la route qui le traverse d'Ouest en Est. En principe, 2h de route que nous ferons en une journée tellement nous avons apprécié les paysages.

Pose au bord d'un piton rocheux qui nous offre une vue imprenable sur le parc, les dômes, les arbres. Le chant des oiseaux accompagnera notre thé.



Reprise de notre promenade.
Au loin, sur la route, Delphine aperçoit un animal, un gros animal.

"Delphine: Flo tu as vu :c'est quoi?
Florent: où çà?
Delphine: Ben quand même.là-bas? tu vois pas? C'est gros.
Florent: P** Un OURS!!!!
"

Incroyable !!!

Le temps qu'on approche au ralenti pour le voir sans l'effrayer et il était sur le côté mais on a pu prendre une photo de son postérieur. C'est déjà çà.

Il nous a fallu un petit peu de temps pour nous en remettre. A peine croyable. Du mal à imaginer qu'on a vu un ours, un vrai, un sauvage qui se promène tranquille sur son territoire.


Nous poursuivons notre parcours et faisons une pause fraîcheur à la Yosemith Creek et en profitons pour faire la lessive et un brin de toilette.
La tête dans la bassin et l'eau froide du ruisseau donne mal à la tête. Mais cette fraîcheur n'empêchera pas Florent d'y faire sa toilette intime.

Pour ceux qui pensent qu'on ne respecte pas l'environnement sachez que nous utilisons un produit écolo biodégradable qui sert pour la lessive, la vaisselle, la douche et le shampoing.


Au détour d'un virage, nous arrivons sur un point de vue encore plus exceptionnel que les précédents. Une étendue de granit très clair qui descend vers la vallée avec des arbres qui poussent sur la pierre. Au loin, la vallée s'étend devant nous.

Sur l'autre versant, un arbre en feu lâche des volutes de fumée qui s'étire à mi-altitude.

Vue magnifique pour une pause et pour rencontrer un écureuil qui fait sa toilette puis essaie de porter son fruit.

En mode admiration de la nature toute la journée et le ressenti de l'altitude (3500m) avec des difficultés respiratoires malgré les 25°c.


TENAYA LAKE: trop fraîche pour s'y baigner.

TWOLUME MEADOWS: point de vue

Après une randonnée en direction d'ELISABETH LAKE avortée, nous nous dirigeons vers SODA SPRING: une source d'eau gazeuse naturelle.

La source abritée par un cabanon en bois jaillit du sol de couleur orange. Pure qu'ils disent mais probablement polluée par les animaux, non?

Delphine interroge donc deux hommes qui y remplissent leur gourdes. Elle la boit et l'un d'eux dit en riant:
" I think she will past three days on the toilets with this water".

On aura compris mais en réalité rien du tout. L'eau était bonne, finement gazeuse et sans effet secondaire.


Non loin une grande maison de pierres où auparavant les familles venaient passer l'été et se transmettre la culture sur la nature environnante. Cette tradition d'éducation et de transmission du savoir est encore très forte.

Dans tous les camps du parc, des ateliers d'éveil et de découverte sont organisés pour les enfants mais également pour les adultes. Tous les soirs, les rangers tiennent un feu de camp pour enfants puis un second pour adultes au cours desquels ils racontent les histoires des premiers pionniers qui ont investi le parc, de la création du parc, des légendes...

Auprès de notre voiture, dans la prairie, trois cerfs broutent tranquillement. C'est vraiment étonnant car on est en plein dans leur espace sans les gêner et aussi près sans grille. Çà change du zoo c'est sur.
Bien évidemment c'était sans compter sur la touriste chinoise, qui s'approche encore et encore pendant plus de 5 minutes avec son smartphone. Elle aurait mérité d'être embrochée pour ce manque de respect.
Comme cela était prévisible, les animaux sont partis.


Nous quittons le parc et changeons inévitablement de décor et ce, en quelques minutes.
4000 à 2000 m d'altitude
de 25 à 35°
des arbres, eaux et animaux à un désert lunaire sans arbre et avec des cratères.

Petit détour pour voir BODIE.
Florent voudrait effacer cet épisode mais il fait partie intégrante du voyage.
BODIE est une ville fantôme style western installée près d'une mine qui a été désertée par sa population et est restée en l'état.
A voir!

La route qui y mène est un cul-de-sac et est constituée pour 1/3 d'une piste non carrossable. Il y avait une barrière au croisement avec la route principale qui était ouverte.

après 30' de route, de lacets et de virages dans un environnement de collines et de western nous arrivons à proximité de BODIE. Appels de phare de ceux en sens inverse + signes que c'est mort.
Effectivement, le site qui est devenu touristique avec une entrée payante ferme à 18h et il est 18h passé.

De loin, on voit la ville (10 maisons en bois) et l'entrée de la mine. Crying or Very sad

Ok retour sur nos pas.

Le pire: c'est que le guide donnait les heures d'ouverture mais que Flo n'avait pas fait attention. grrr!!! Evil or Very Mad


MONO LAKE
campement auprès de ce lac très particulier qui est alimenté par 4 sources extérieures et de multiples sources sous marines.

Les sources sous-marines génèrent une réaction chimique avec le sel en forte concentration (3 fois plus que le Pacifique) et créent ainsi des concrétions de sel.

LOS ANGELES ayant des besoins en eau potable important a pompé 2 des 4 sources conduisant depuis les années 40 à une diminution progressive du niveau de l'eau laissant apparaître à l'air les fameuses concrétions.
Depuis peu et après une longue bataille juridique, les pompages ont cessé. Les spécialistes espèrent ainsi voir le niveau remonter et la faune et flore endémiques perdurer.

L'accès au parc naturel protégé se fait par l'acquittement de 3 dollars. En l'absence du rangers, une boite est mise à disposition et les personnes y glissent l'argent et prennent leur ticket. De même, un dépliant explicatif est mis à disposition. Le paiement est obligatoire mais pas contrôlé car ils sont accessibles.
Personne ne fraude.

En France, je penses que non seulement les gens ne payeraient pas mais surtout qu'un petit malin piquerait la caisse.

A ce jour, nous marchons 200 mètres dans l'emplacement de l'ancien lac pour atteindre le niveau actuel. C'est spectaculaire!!! lunaire et tellement hors de tout concept.

Le repas se fera fasse à ce panorama et nous ne serons pas seuls pour manger.

Posté par delphine56

Jour 4: SFO et YOSEMITH NATIONAL PARK: Changement de décor!

Le 21/07/15, 16:50

-60.0335940543.31577175

Le réveil ne s'est pas fait avec le petit déj' au lit mais avec l'amende sur le pare-brise. SUPER!!!

C'est le moment de vous expliquer le système de stationnement en ville.
S'il y a une couleur au sol, faut pas se garer ou alors que pour livrer ou pour 30'. Bref, on ne se gare pas.
Sinon dans chaque rue ou pour un seul endroit, il y a un panneau qui te dit si tu peux te garer et les conditions pour le faire. C'est là qu'il faut être bon voir très bon en anglais.

ex: "Park permits only 5pm to 5am" ne veut pas dire que le stationnement est permis de 17h à 5h mais que le stationnement est autorisé durant cette période que pour ceux qui sont titulaires d'un permis spécial.

Sinon, il y a le parcmètre: 1 par place qui clignote vert quand tu as payé et rouge quand le temps est expiré. Dès que le temps est expiré, un petit sms est envoyé à l'agent en charge du contrôle du quartier qui vient immédiatement te mettre l'amende pour dépassement du temps. Il ne faut donc pas traîner.

Enfin, il y a les heures de nettoyage de la rue durant lesquelles aucun stationnement n'est autorisé. Ces heures là changent pour chaque rue.

Vigilance, Vigilance donc.

Nous avons été directement régler notre dette à la société privée (et non ce n'est pas l'état ni la ville) pour régler notre dette. 26 dollars et ce fut la seule du voyage. On a donc fait mieux qu'en Irlande (80 euros et le sabot).


LOMBART STREET:

Cette rue très courte et très en pente est la rue la plus sinueuse au monde et comporte 8 virages.
Nous l'avons donc descendue en voiture. Done!!



MISSION

Ce quartier de couleur mexicaine possède une grande densité de homeless mais surtout des fresques murales des plus abouties qui ont fait la réputation du quartier.

Nous établissons ainsi un circuit nous permettant de contempler la maison des femmes entièrement recouverte de dessin portant sur la féminité, la maternité,... puis les autres quartiers où les fresques sont d'ordre plus social: danger de la drogue, mixité, social, travail, liberté d'expression, ...

Ce quartier est assez pauvre et il ne faut pas y traîner la nuit mais ici pas de terrain de base-ball mais bien un terrain de foot synthétique. On sent l'influence latine.

C'est ainsi que nous quittons SFO via le OAKLAND BRIDGE et les grandes routes à 7x7 voies. De quoi stressé le conducteur qui décide de se mettre au milieu et il reviendra à la copilote de prévenir suffisamment tôt pour se déporter sur la droite pour sortir ou sur la gauche car la sortie peut également être à gauche. Cà dépend et c'est pas marqué.

Enfin, aux USA, on peut doubler par la droite mais également par la gauche. C'est ainsi qu'on peut se retrouver entre deux voitures qui nous dépassent. Sympa.


Après les 20° et le vent de SFO, nous arrivons à MANTECA sous les 35° à l'ombre et sans air. Aux alentours, des champs de fruitiers à perte de vue et de temps en temps un ranch.


1er arrêt à la gas station. Le loueur nous avait dit de mettre du regular. ok mais ya pas ce nom là sur la station. Nous ouvrons le réservoir et consultons le manuel de la DODGE: rien. Bah là on est mal.

Delphine demande donc à un camping cariste qui se fait un plaisir de lui expliquer en la prenant pour une conne qu'il ne fait pas mettre du gasoil dans un moteur essence. Sans blague Se marre .
"regular = SP 87 the yellow one".


Les ennuis ne sont pas finis. Florent, très certainement sous l'effet de la chaleur a mis sa CB dans le mauvais trou et la voilà coincée. Nous sortons l'artillerie lourde, l'outil à tout faire de Flo et avec une pince on l'a retirée.

Mais les embuches se sont poursuivies, la CB de Delphine ne passait pas et la caissière qui effectuait la mise en rayon avait mis un panneau fermé sur la caisse. Cool. Puis pas sympa du tout, elle veut pas expliquer comment cela fonctionne.

On y arrivera quant même, en disant à la caisse qu'on veut 50$ à la pompe n°1 et puis tu vas de servir. Le pistolet s'arrête automatiquement à 50$. Si ton réservoir est plein avant d'atteindre la somme, tu retournes à la caisse prendre ton change.


YOSEMITH NATIONAL PARK

Nous sommes directement mis au parfum sur deux points:

- les ours: il y en a plus de 300 dans le parc et ont un odorat très développé. De ce fait, il est interdit de laisser de la nourriture dans sa voiture. Pour cela, à chaque place de camping et à chaque parking de départ de randonnée, des caissons en acier sont mis à disposition pour y mettre la nourriture. De même, les poubelles sont spécialement conçues à cette fin. Nous avons un petit peu du mal à croire à leurs histoires d'attaque d'ours malgré les très nombreux panneaux.

- les incendies: Le YNP connait deux types d'incendies: volontaires ou accidentels. Les incendies volontaires qui sont directement maîtrisés et éteints alors que les incendies naturels sont volontairement laissés en vie car ils contribuent au renouvellement naturel de la faune et de la flore du parc. L'homme n'intervient qu'en présence d'une menace pour les habitations. En 2013, un incendie naturel a ravagé 80 % du YNP ayant contraint les pompiers à intervenir. Les vestiges de ce désastre sont encore visibles: des parties entières de forêt ont disparues.

Deux choses à faire: la Yosemith Valley et ses rando et la route des crêtes qui traversent le parc.


Nous partons pour la Yosemith Valley

A peine entrés dans le parc, le ciel se couvre rapidement et un orage très violent éclate. Des trombes d'eau, des éclairs et du tonnerre. Il fait très sombre et on y voit rien. Cela devient dangereux. Dans l'autre sens, les voitures défilent les unes après les autres pour quitter le parc et nous seuls poursuivont pour s'enfoncer dans le parc et la montagne.

Et on a eu raison car après la pluie le beau et surtout des nuages flottants créés par l'évaporation de la pluie au contact de la terre chaude. Florent se croit dans Resident Evil. L'atmosphère est particulièrement étrange.

La vallée est très verdoyante. Il s'agit d'une grande étendue plate située à 2 000 mètres d'altitude autour de laquelle se dresse des parois verticales de granit clair. El capitan le sommet puis des dômes immenses sont visibles de presque partout dans le parc.

Au bord de la rivière, nous rencontrons une biche qui la traverse tranquillement. Il n'y a plus personne et on se sent plonger directement dans une nature sauvage et curieusement accessible. Ça promet de grands moments.


Petite balade pour accéder aux YOSEMITH FALLS (cascade. On se surprend à découvrir que le sentier est parfaitement accessible aux handicapés et cela sera ainsi partout sur l'ensemble des sites que nous visiterons. Très bon point pour les ricains.

Autre particularité: pour décourager les téméraires ou les enfants, un panneau met en garde du risque important de glissade sur les rochers au pied de la cascade. Pour être très dissuasif, il est indiqué: vous ne souhaiteriez pas écourter vos vacances comme X l'a fait. il est mis des photos des clichés radio des fractures de tibias, péroné, hanche...avec les dates des accidents.


Nous sortons du parc pour dormir car il est strictement interdit d'y rester. Les rangers effectuent des patrouilles la nuit et comme il n'y a que deux routes c'est assez facile de nous repérer.

A la sortie du parc, nous optons pour une petite route qui descend et donne accès à un sentier de randonnée. L'obscurité trop forte, les bruits étranges,
l'absence de vie humaine à proximité et cette histoire d'ours, ne nous feront pas rester longtemps. Même le pipi pour Delphine se fera en tenant le pare choc de la voiture.

Sur le parking d'un motel, près d'un lampadaire, nous serons plus en sécurité. Il faut également assurer la transition entre la nuit en plein centre de SFO et la nuit en plein parc naturel.

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Posté par delphine56

Jour 3: SFO : "Ride the bridge"

Le 20/07/15, 16:40

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Le pré-réveil vers 5 heures du matin nous permet de constater que les san franciscains sont des lève-tôt et des sportifs. Le long de la marina (le lieu de plus plat de SFO), ils sont très nombreux à courir, marcher et tout objet du mobilier urbain ou même le seul arbre devant nous est utilisé pour effectuer des exercices de musculation.

Certains sont regroupés en atelier Fitness et tous ont des écouteurs et/ou sont accrochés à leurs smartphone.


Petite marche pour rejoindre le centre ville et arrivée au loueur de vélos BLAZING SADDLES.


Le sketch:

Accueil en fanfare: How are you guys? great. You want to bike the bridge? excellent !! Fantastic...
Toute l'équipe est en tenue de sport: çà met dans l'ambiance.
Visionnage d'un petit film pour te dire que ce que tu vas faire va être énorme avec en musique de fond la BO de rocky quand la jeune femme atteint le haut du pont.
prise en main par 5 jeunes gars : casque, réglage du vélo, essai du vélo, frein, you want some water?...
puis sortie du vélo et encouragement pour cette balade.

ok bon un show à l'américaine.

et c'est pas fini!
au retour: une jeune femme nous attendait sur le trottoir et quand elle nous aperçoit de loin elle crie: "welcome back bickers"

et c'est la suite et fin du sketch: applaudissement, cris de joie par l'équipe d'accueil et les gars dans le garage qui rangent les vélos et même par celles qui font l'administratif à l'étage.
en gros : vous avez traversé le golden bridge en vélo mais c'est extraordinaire, génial, sympa, magique,....

On avait effectivement le sourire jusqu'aux oreilles mais parce qu'on n'en croyait pas nos oreilles ni nos yeux. On était simplement morts de rire. C'était un petit trop excessif juste pour une ballade en vélo.


Et cette ballade comment était-elle réellement?
magnifique.

On a longé la baie de SFO, la marina, le fort qui gardait la baie des envahisseurs durant la ruée vers l'or,
puis on a grimpé sur le pont. Il est beau avec ce rouge qui tranche sur le bleu de l'Océan Pacifique et le vert de la forêt de séquoias.
On y a une vue sur la ville des plus belles.


Par la suite, nous sommes redescendus de l'autre côté de la baie et avons visité SAUSALITO, une petite ville de pêcheurs où se sont retranchés quelques hippies encore fervants défenseurs de la vie en communauté et de la liberté. Ils vivent ainsi sur des bateaux maisons avec un potager commun. Très joli et artistique.

Le retour s'est fait en ferry direction l'Embarcadero, le début des quais de SFO.



Après un pique nique dans un parc au pied des seules tours de la ville, le Financial district, nous avons longé les quais et découvert les multiples PIERS (jetées) aménagés.

Au passage, nous admirons une oeuvre réalisée par les jeunes d'un quartier dans le cadre d'un atelier d'initiation à l'art contemporain. Elle a été entièrement réalisée et dédiée au skate.


Puis, nous arrivons au fameux PIER 39, la jetée la plus célèbre et la plus décriée de SFO. C'est un véritable parc d'attractions. Tout est surfait on se croirait presque chez Mickey.
Sur un espace en bois construite sur pilotis et s'avançant ainsi dans la baie, ils ont réunis toutes les chaînes de restauration, les magasins de souvenirs, une salle de machines à sous, des boutiques de toutes sortes, et j'en passe...




Au bout de cette jetée, on peut observer des sea lions étalés sur un ponton prenant le soleil sous le mitraillage photo des touristes et avec le promène couillons qui passe juste à côté. On se demande pourquoi ils ont décidé de vivre là.

C'est noir de touristes qui nourrissent les goëlands.


Retour auprès de Francky Boy pour une petite sieste bien méritée. Sieste qui sera interrompue par notre premier cour d'anglais en live. Le thème: la dispute.

Auprès de nous, un homeless qui vit dans son pick up entreprenait de faire sa grande toilette et donc de se raser. Il met un peu de musique et c'est parti. Pas de souci pour nous mais c'était sans compter sur l'arrivée d'un américain la soixantaine qui décide de se garer en parallèle du pick-up et qui se met à gueuler:

"call 911 If you don't stop your music Fuck... ***U*** "et j'en passe. S'en suit une joute verbale à celui qui insultera le plus l'autre. Pendant que le vieux appelait les flics, l'autre tapait à la vitre puis des tiers lançaient également quelques noms d'oiseaux. Sympa l'ambiance.

Finalement, l'homeless a préféré quitter les lieux avant l'arrivée des policiers.


Après cet épisode, nous reprenons nos bikes et nous arrêtons à l'Aquatic park, petite baie très protégée avec un amphithéâtre de plein air et un centre de fitness vue sur mer pour les + de 50 ans.
Lieu pour s'entraîner à la natation.

Flo en profite donc pour faire une petite baignade. Étrangement, même si l'eau est bonne, personne ne se baigne à l'exception de quelque uns qui enchaînent les longueurs.

Nous déposons les vélos et prenons le bus pour UNION SQUARE à la recherche du magasin LEVI'S le plus grand du monde (Levi's est originaire de SFO). On sera déçu, le bâtiment est détruit.




CHINATOWN
Un autre monde avec une porte d'entrée style temple, des lampadaires chinois, des lampions, des boutiques de lustres au style étrange, de la contrefaçon, des restaurants chinois, des asiatiques partout.
Bref un très joli quartier chinois qui tranche vraiment avec le reste de la ville à une exception près, ses rues sont également en pente.
La populations chinoise représente environ 20% de la population de la ville.





Nous finissons notre tour du quartier par la Jack KEROUAC allée et la visite de la CITY LIGHT LIBRAIRY, librairie qui ne vend que des auteurs non publiés dans les autres pays ou en Amérique et qui possède sa propre maison d'édition. Les poêtes maudits dont Jack KEROUAC avaient à l'époque trouvé refuge dans cette librairie qui était la seule à les accepter créant ainsi le mouvement BEATNIK.
Les rayons sont impressionnants et l'ambiance très particulière. On se sent vivre et libre d'esprit avec des envies d'écriture et surtout de lecture.



Toute la magie de SFO se retrouve ici.

Voir les photos : USA - San Francisco ]

Posté par delphine56

Jour 2 :SFO: We arrive!!

Le 19/07/15, 10:37

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Réveil tranquille, une douche et direction le petit dèj pour prendre des forces afin de pouvoir découvrir l'Amérique et son Eldorado.

Nous profitons du confort de l'hôtel pour se reposer du voyage.


10h: Départ de l'hôtel pour aller chercher notre véhicule de location. Après 10 minutes de marche en plein soleil dans un quartier plutôt industriel nous prenons le CALTRAIN pour rejoindre le quartier du port au Sud Est de SFO.

Nous arrivons dans la 22 th street et il faut désormais se repérer pour marcher dans la bonne direction et rejoindre la 3rd street perpendiculaire.

De nouveau 10 minutes de marche et il fait déjà chaud surtout avec les sacs sur le dos.

Etat des lieux effectué, papiers signés, clés récupérées et le BABA de la conduite en automatique enseigné, nous voilà en possession de FRANCKY BOY, notre nouveau meilleur ami.



Direction OCEAN BEACH à l'ouest de SFO pour pouvoir se poser, vider nos sacs et organiser le camion.

Il nous faut donc traverser SFO d'Est ou Ouest. Première expérience de la conduite auto aux USA sera stressante pour Delphine qui doit se repérer et guider "avec anticipation" Florent qui lui doit s'habituer à la boîte auto et aux règles de conduite américaines.

On découvre ainsi que:

- les feux sont après le carrefour,
- on peut tourner à droite même quand le feu est rouge sauf indication contraire,
- le dépassement se fait autant par la droite que la gauche,
- au stop, le premier arrivé passe et c'est chacun son tour,
- le nom des rues adjacentes est marqué dans la rue dans laquelle tu te trouves d'où le risque de confusion,
- les directions annoncées ne sont ni des noms de ville ou de quartier mais seulement East, North, West or South. A toi de savoir où tu es, où tu vas et d'avoir un bon sens de l'orientation.

Arrêt shopping au Whole Food Market: 100 dollars pour deux salades, des sachets poubelles, papier toilettes, sopalin, pâtes, riz et eau. Ça pique!


Nous sommes alors émerveillés par les rues pentues (SFO s'est construite sur plusieurs collines), les voitures plus grosses les unes que les autres.


Repas sur OCEAN BEACH avec au programme: des surfeurs, des vagues, du monde, des dauphins, des sportifs, des gens qui se baignent habillés et des voitures qui font vroum vroum sur le parking.


Visite du GOLDEN GATE PARK: parc créé par un français en plein cœur de la ville, immense comprenant de très nombreux terrains de sport, des musées, des pelouses pour se poser, des bois, ...

C'est le Central Park de SFO.


Petite inquiétude mécanique: Francky boy perd de l'eau ou du liquide de refroidissement. Après vérifications, tous les niveaux sont au plus eau. Le loueur a peut être trop rempli.

Nous visitons alors le JAPANESE TEA GARDEN. C'est le jardin dans le parc à faire, à voir, une pause de sérénité bla bla bla. A voir oui peut être mais pas à ce prix là. Nous y découvrons tout de même de très beaux arbres taillés, un pont traditionnel et de très jolis bâtiments japonais.


Sur l'esplanade, à l'abri du soleil, nous assistons au concert de "Jacky Chan". Cet asiatique n'avait pas de talent hormis celui d'être persuadé d'en avoir et de s'investir dans sa danse et son karaoké. Une torture pour nos oreilles qui nous a fait sourire puis fuir.


ALAMO SQUARE
Parc situé une le haut d'une colline autour duquel se situent les maisons colorés traditionnelles de SFO. A l'arrière plan, on distingue la Coit Tower autre emblème de SFO, les tours du quartier financier.

Ces squares ou parcs sont le lieu de rencontre des habitants qui s'y réunissent très régulièrement pour manger ensemble ou discuter.

MARINA BEACH: port de plaisance de SFO et grand parking non payant avec vue magnifique sur le Golden Gate, la baie de SFO et Alcatraz.

Nous assistons ainsi à notre premier sunset qui annonce déjà la beauté des autres.

Voir les photos : USA - San Francisco ]

Posté par delphine56
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