On the road 2015

JOUR 24: PARIS -PLEUVEN

Le 09/08/15, 21:25

-60.0335940543.31577175

On a décollé à 20h40 de SFO le samedi 8 pour atterrir le dimanche 9 à 15h.

Atterrissage en douceur: Delphine a surement fait caca dans sa culotte mais pour une fois elle ne pleure pas.

en avance cool, comme çà on attendra plus longtemps à la gare.

Et c'est là qu'on retrouve les travers de la France en puissance.


Envie d'aller aux toilettes c'est 70 cts à la SNCF et c'est sale. Sinon tu dois retourner dans l'aéroport (10' de marche. Aux USA il y en avait partout, gratuit et avec du papier et un distributeur de gel hydroalcoolique.

une petite soif: 3.2 le coca et pas frais. Aux USA, des fontaines à eau étaient présentes en ville et dans tous les lieux publics.

Après 3h d'attente à la gare, nous voilà en direction de KEMPER en 1ère clase au calme avec de la place et dans une voiture qui annonce pas les gares.

du coup la nuit, c'est plus dur de savoir où tu es.

petit squattage de la voiture bar.


Dernière anecdote: la famille GICQUELAY nous aura attendue sur le quai de Lorient à 23h46 le samedi et non le dimanche car Delphine avait oublié de préciser J+1 sur sa feuille.

stress et panique s'en sont suivis pour toute la famille y compris pour le père de Florent.
et ce d'autant plus qu'un couple de français étaient morts dans le désert ouest américain.
ont ils raté leur vol ou ont ils eu un accident?

finalement c'était comme un entrainement et le dimanche 9 août 2015 à 23h46 ils étaient là sains et saufs.

On récupère alors notre chien qui nous a fait des joies et on rentre à PLEUVEN où notre maison en mode "Bagdad" nous attendra.

Couché à 2h pour être au travail à 8h30 parfait pour une reprise.

Posté par delphine56

Jour 23: SFO - PARIS: le retour

Le 08/08/15, 18:02

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Réveil sous le brouillard traditionnel près de la marina.

Passage au SAFEWAY pour acheter des épices à barbecue, triage de vêtements, sac fermé. Francky Boy est presque vide ca fait bizarre.

Un dernier tour en ville, et visite du A T&T PARK où jouent les GIANTS. LE soir même, un concert religieux avait lieu à guichet fermé (60 000 places).

Notre BA du jour: Delphine a refusé de jeter la nourriture qu'il nous restait et voulait les donner à un homeless. Pas compliqué d'en trouver, il y en a partout.
Le gars a d'abord refusé car la bouteille de jus d'orange n'était pas pleine. Imposible à croire. en insistant, Il a finalement tout pris.


Reste désormais l'étape la plus attendue et la plus redoutée: le retour de Francky Boy et la question du montant des réparations.

Delphine y a été cash pendant que Florent garait le véhicule:

- milerage overpass
- little problem Il must show you.

Elle a un petit peu menti lorsqu'il a fallu désigner les désordres (l'enfoncement énorme ou les rayures?) Les rayures bien sur.

Ok ya plus qu'à négocier et on n'avait pas pris d'assurance. Delphine lui propose donc de l'indemniser du montant des réparations. Çà ne semble pas fonctionner comme cela.

On fait alors tout un sketch sur le fait que cela nous a stressé qu'on était gênés et que cela a vraiment pourri nos vacances, bla bla bla, la tête de la stressée et tellement de bonne foi.

Le gars nous dit alors:

- y'a une bonne et une mauvaise nouvelle: laquelle voulez vous en premier?
- la mauvaise répondons-nous en cœur.

bad news: 500 $ de réparation
good news: no charge for you

you can go.

Yes yes yes!!!

pour la petite histoire: le gars était en tongs, l'air défoncé avec du vernis bleu paillette (comme le cochon noir) sur les orteils.
So SFO.


Après le caltrain, le muni, le ferry, le vélo, le bus, the electric voici le Tramway et sans payer (pas bien) mais y'avait aucune machine et le conducteur était injoignable.

A l’intérieur, une femme a fait le show (danse et chant) complètement sur une autre planète, défoncée et son mec aussi. Aucun regard de travers, les gens en rigole et sourient avec elle.
Cal attitude une fois de plus/

BART direction SFO Airport.

on demande à être surclassés on ne sait jamais. mais non.

un dernier american burger pas si terrible et nous voilà à l'embarquement.
10h de vol de nuit, quelques turbulences au dessus de l'Atlantique.
films: insaisissables (déjà vu) et une comédie américaine à la con.

Impossible de dormir.

Après un délicieux repas, on nous sert un succulent petit déj' avec un croissant à tuer un coyote en pleine vallée de la mort.

plus qu'une heure de vol et on arrive.

Posté par delphine56

Jour 22: SFO FREESTYLE

Le 07/08/15, 17:59

-60.0335940543.31577175

Dernier jour complet sur SFO.

SFO MARITIME NATIONAL HISTORIC PARK

D'anciens bateaux à vapeur ont été restaurés (charpente et moteur) par des bénévoles et sont désormais ouverts à la visite.

Le Balclutha est particulièrement impressionnant de par sa taille et sa capacité de chargement. La cabine du capitaine nous a également beaucoup plus. Ce bateau a passé plusieurs fois le Cap Horn afin de transporter du bois en Australie.

L'hercule était quant à lui dédié au transport de marchandises (céréales, foin, ...) dans la baie de SFO

Enfin, l'EUREKA a transporté uniquement des personnes et des voitures dans la baie de SFO.

La visite est très plaisante, interactive et invite au voyage dans le temps.

Juste à côté, une troupe de lions de mer ont égrainé notre visite de cris incessants.

On a également assisté à une attaque en règle de touristes qui sont passés en bateau au ras des phoques en leur criant dessus. Les bêtes étaient affolées. Non contents de leur réaction, ils ont effectué un second tour pour le fun. Inadmissible.


UNION STREET

Petite promenade dans la ville en tentant (si on peut) de prendre les rues les trop pentues.

Le quartier d'Union Street est très commerçant et bobo. Nous déjeunerons chez un asiatique assez classe mais :
Très épicé pour Delphine et sans riz ni pain pour éteindre l'incendie.
Trop de ginger au goût de Florent.

Nous prendrons notre dessert au Mel'S drive in, une valeur sure dans une ambiance plus détendue. Pancakes et gâteau au chocolat maison le tout arrosé de café à volonté.

Nous voilà repus et nous pouvons ainsi rejoindre notre voiture en passant par le Moscone Recreation Park.


Puis direction Ocean Beach sous le soleil avec un fort vent d'ouest.
Pause bronzette mais l'eau était trop froide pour aller se baigner.

Non loin, un groupe a organisé un feu de camp, barbecue, beach party.

Le golden gate park est fermé en raison d'un très gros festival de musique (Ben Harper, ...) complet depuis des mois.

Notre ultime mission de la journée : vendre la planche de surf.


AQUA SURF SHOP

Le gars refuse de l'acheter mais propose de la laisser en dépôt vente. Pas trop le choix pour nous. On lui donne le montant souhaité, la marge de négociation. Give me five et c'est parti.

Pas de contrat, pas de doc, pas de carte, juste un accord verbal et c'est OK. On verra bien.


On ne pouvait pas aller à SFO sans aller voir voir [b]la fameuse maison bleue[/b]. Pourtant on en a vu pas mal mais bon, c'est un petit peu le passage obligé de tous les frenchy.

Quartier Castro, on voit la maison (pas très originale) et la plaque en honneur de Maxime LE Forestier. c'est fait.

Pour la petite anecdote: Maxime a passé l'été 71 dans cette maison avec ses amis. C'est là qu'il a écrit ses plus belles chansons en pleine période Freedom/ peace and love/
La maison était alors verte. Sous les demandes incessantes des français qui s'interrogeaient sur la situation exacte de cette maison, la maison de production de Maxime s'est associée avec une marque de peinture et la maison verte est devenue bleue.


ROSSI SWIMMING POOL : le retour

bien content de notre première baignade, nous y sommes retournés. petite partie de water basket jusqu'à ce que Florent se fasse repérer pour ses talents dans le maniement du ballon et qu'on lui propose un ballon de polo.

jeune chien fou qu'il est, il remue frénétiquement de la queue. yes!!

Le gars était persuadé qu'il jouait à un haut niveau dans une équipe nationale.

Delphine en profite pour interroger le maître nageur sur ses conditions de travail ( 40h par semaine du lundi au vendredi, 2 semaines de congé par an)pour un salaire inconnu.


Ce soir, on sort direction Broadway et le quartier italien.

erreur pour Florent qui aura eu du mal à manger ses carbonara. Heureusement le cianti sauvera le repas.

On a voulu tenter le saloon mais entrée du bar payante pour assister à un concert de zik qu'on est pas sur d'apprécier et une foule trop compacte.

Halte au city light books pour admirer une nouvelle fois cette librairie puis quelques minutes de concerts dans la rue.

Posté par delphine56

Jour 21: SFO center

Le 06/08/15, 17:55

-60.0335940543.31577175

Direction OCEAN BEACH pour une session surf pour Florent sous le fog traditionnel de SFO

Surf report: 1m à1m50 vent on faible sur un beach break au Nord d'Ocean Beach. Droites/ gauches un peu multipics. certains take off bein trash, vagues puissantes mais com d'hab' pas de barre à passer, une grosse période donc du temps entre les vagues. une vingtaine de gars à l'eau, de la place pour tout le monde, T°eau 17°. certains surfent en cagoule et chaussons alors que je suis en shorty.


En route pour la tournée des surf shops: florent ayant acheté sa planche aux USA, deux options s'offrent à lui: la revendre sur place ou la ramener.
sachant que les frais de transport sont de 100 dollars, auxquels il faut ajouter l'achat d'une housse et de bullepack. On opte pour la revente sur place.

Grace aux yellow book, nous avons toutes les adresses.

- WISE: que des planches et combi. Ils ne rachètent pas les planches d'occas et nous conseillent d'aller chez aquasurf shop.
- MOLLUSK: pas très accueillant. Ils ont leur propre marque et ne possèdent que des planches spés.
-SUNSET SCHAPPER: comme son nom l'indique, il shappe c'est tout.
- AQUASURF SHOP: dernière chance. Arrivés à l'adresse indiqués, tout le pâté de maisons a été rasé.

Cool comment fait-on maintenant?


TACOLICIOUS

Cocktail MIA délicieux et tortillas maison.
DOS EQUIS pour Florent ("de la pisse mexicaine")
Trois sauces pour les tacos:
- la jaune épicée
- la marron
- la verte (guacamole).

Le guacamole a arraché la bouche de Delphine et Florent s'est liquéfié sur place en goûtant du bout du doigt la jaune. Ce sera donc sans sauce pour nous.

Les tacos étaient très bons et d'ailleurs BARACK OBAMA y est déjà venu manger.


MARKET STREET

Arrêt à l'office du tourisme où nous croisons Morgan Freeman et des français encore relous pour changer.


LEVI'S, ADIDAS, NIKE, APPLE, ... Les magasins sont géants et noirs de monde.

Petite pause sur Union Square et direction DESIGUAL où nous craquons sur une jupe, un jean et un tee-shirt. sauf que pour payer, exceptionnellement, ils nous ont demandé notre ID qui se trouve dans la voiture à plusieurs kilomètres de là et au moins 1h de bus AR. Bien çà!!

Les vêtements sont mis de côté le temps de procéder à un retrait. Florent voit cela comme un signe du destin selon lequel on ne doit pas faire de dépenses. La vendeuse attend toujours qu'on revienne. Tant pis pour la jupe.


CIVIC CENTER

Lieu où sont rassemblés tous les bâtiments administratifs fédéraux et étatiques. Le style est du genre maison blanche.

Toute la journée nous aurons croisé énormément de sans abris et l'odeur devient parfois pesante. Ceux qui sont complètement défoncés font presque peur car ils sont dans un autre monde.


ASIAN ART MUSEUM

Collection importante d'objets d'art indien, japonais, chinois et perses des origines à ce jour.

Une exposition temporaire s'est installée au rez-de-chaussée et est consacrée à 28 artistes chinois contemporains.

Certaines œuvres modernes ont également été placées dans les étages parmi les bouddha, les costumes de samouraïs, ce qui a de quoi surprendre.

Très intéressant et avec l'audio guide en français en plus!

Le musée a été construit par la même architecte que le quai d’Orsay.
Nous n'avons rien compris au film " SUN" trop contemporain pour nous peut-être.

Il nous faut désormais rejoindre la voiture et la ligne 22 est à plus de 8 blocs du musée. La nuit tombe, nous sommes en tee-shirt et le vent ne nous réchauffe pas.

Nous prenons le 5 puis enchaînons avec le 22 : le tout sans payer (pas bien).

Arrivés à la voiture, c'est la mission repas et chaud de préférence car le vent fort nous a refroidi.

Delphine s'équipe et brave le froid pour la survie du couple. Bon appétit!!

Posté par delphine56

Jour 20: COME BACK TO SFO

Le 05/08/15, 17:51

-60.0335940543.31577175

Petit déjeuener à MIRAMONTES et direction HALF MOON BAY à la recherche de MAVERICK.

Jeff Clark aurait été le 1er à surfer cette vague géante de 8 à 15m. Nous l'avons cherché sans succès (peut être pas la bonne saison)mais cela nous a permis de découvrir la promenade de El granada Harbor et d'apprécier la propreté de leurs toillettes Mad


Il reste 18 miles avant SFO mais plus grand chose à voir (1 ou 2 villes résidentielles) et la faille de SAN ANDREAS mais on n'a rien senti tremblé. juste une ville et rien entre la ville et l'océan (une falaise quoi).

Arrêt au SAFEWAY pour des petites courses. Je crois qu'on peut dire qu'on y a nos habitudes on connait les rayons, les trucs bons et les trucs moins bons. On y découvre encore des produits étranges comme des pop-corn aux épinards à l'artichaut ou au fromage.
Nous on apprécie particulièrement les scones toffee caramel. c'est pas américain mais c'est bon.


SFO nous revoilà.

Passage par OCEAN BEACH pas de vague

Pause à ROSSI SWIMMING. On désire aller à la piscine pour se laver mais cela est aussi une occasion de fréquenter la population locale dans leur quotidien et aller dans les quartiers non touristiques. Une petite piscine de quartier rien à voir avec un centre aquatique.

Nous sommes tout excités à l'idée de se laver. Malheureusement les créneaux horaires d'ouverture au public sont plus que réduits 2 x 1h par jour et nous ne sommes pas arrivés à la bonne heure. On remet çà.


HAIGH-ASHBURRY

quartier surnommé "HASHBURRY" et vous comprendrez pourquoi.
quartier des hippies et des marginaux car les loyers n'étaient pas chers. Jannis Jopplin, Hendrix et John Baez y ont vécus.

On y croise tellement de personnes différentes: tatoués, percés, hippie, chic, SDF, black, homo, indiens, mexicanos, vendeurs de marie-Jeanne,... Certains semblent être plusieurs dans le même corps et sont en plein délire, d'autres promènent leur cochon noir en laisse; cochon dont les griffes sont manucurés bleu paillette s'il vous plait.

Ce quartier cosmopolite est aussi très odorant: pizza, encens, SDF, weed le tout se succèdant le plus naturellement possible.
On fume de la drogue sans complexe, sans se cacher et on en propose comme on proposerait des prospectus.

Les commerces sont principalement composés de restaurants, souvenirs, tee-shirts psychédéliques, encens, costumes et friperies.

quelques fresques murales parsèment le parcours.

Un quartier super cool et animé.


CASTRO

Quartier des fiertés ou homosexuels où HARVEY MILK a vécu. Le freedom flag immense annonce la porte d'entrée du quartier. La population homosexuelle représente 15% de la population de la ville.
Les boutiques spécialisées pour chiens sont nombreuses et il y a même un passafe piéton aux couleurs du freedom flag.
Nous noterons tout de même une majorité d'hommes.

Nous empruntons la ligne F du tramway. Les voitures ont été acquises dans différents pays et villes pour être affectés à SFO. Nous descendons et remontons ainsi MARKET STREET, l'artère principale de SFO ce qui nous a permis de voir une autre partie du quartier gay, le boulevard des grands magasins et le quartier d'affaires.

Sur le retour, nous nous arrêtons au WHOLE FOOD MARKET non contents d'y avoir lâché 100 dollars la première fois, nous aimons prendre des risques.
Florent craquera pour une boisson organic MAMMA CHIA "Seed your soul" cherry lime.
un jus rose rouge avec des graines entourés d'un truc visqueux. très étrange en bouche, pas mauvais en goût mais quelque peu écœurant.


ROSSI SWIMMING POOL

Enfin on y est et pour la bonne cette fois-ci. 6 dollars/ pers (1 dollar pour les enfants) et ils ne rendent pas la monnaie.

un bassin de 30m où Delphine a pied sur les 2/3.
un panier de basket qui fera le bonheur de Florent
une eau plutôt bonne
pas trop de monde
5h30 à 20h30 (au plus tôt)

que des asiatiques et nous ne sommes pas dans le quartier japonais ou le quartier chinois et donc des installations pour les nains (douche et sèche-cheveux trop bas).
Les vestiaires sont communs et la nudité au programme. rien à voir avec chez nous. Très simple, élémentaire et çà fonctionne.

En sortant de là, c'est le bonheur. Nous avons l'impression de renaître.


MEL'S DRIVE IN

un dinner typically americain: le plus ancien de la ville.

Juke-box individuel, table en formica vert pale, siège en cuir,... Saut dans les années 60 garanti.
Hamburguer, fish and chips et en dessert Mel's whafle sundae (une gaufre chaude énorme, de la confiture, de la glace, des noix de pécan et de la chantilly). Encore une tuerie.

Délicieux mais trop gros. A 2 on est arrivé au bout non sans peine.

Dodo près de criekfield où un moustique s'invitera durant la nuit.

Posté par delphine56

Jour 19: SANTA CRUZ

Le 04/08/15, 17:47

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Un petit déj' sur le bord de mer face à des phoques qui se prélassent sur les rochers avec en arrière plan maman baleine et son baleineau qui font des remontées à la surface.

Très reposant et nous restons admiratifs de la nature même une fois le petit déj' terminé.

Ce moment de tranquillité sera interrompu par les asiat et les américains qui crient que c'est fantastique de voir des animaux sauvages. On a envie de leur dire "admires et tais toi".

Ce moment de bonheur sera définitivement interrompu par un double tir visé de mouettes qui nous atteindra en pleine cuisse et sur les fauteuils. Merci la nature !!


Sur la route entre MONTEREY et SANTA CRUZ, nous traversons une région fruitière avec des champs de fraisiers, d’artichauts et de carottes dans lesquels les bus déposent les cueilleurs.


SANTA CRUZ

Ancienne station balnéaire aujourd'hui en déclin.

Seul vestige de cette période faste: une fête foraine-parc d'attraction sur la plage et des salles de jeux.

A noter que Jack O'Neill y a surfé sa première vague californienne et y a créé sa marque de vêtements.

C'est une destination surf alors Florent ira surfé au raz de la falaise près du musée du surf et où plus d'une dizaine de surfeurs ont trouvé la mort.

Surf report: 1 à 2 mètres sur un reef en bord de falaise, mise à l'eau dans la caillasse entre deux vagues qui fracassent. rame au milieu des forêts de Kelp pour monter au peak quand tes ailerons et ton leash ne sont pas embourbés.
20 cm de fond avant d’être dans le kelp
1h30 à l'eau = 2.5 vagues
de la technique, du niveau et une seule vague. Frustrant!


Perchés sur la falaise, nous avions une pleine vue sur les surfeurs mais pas sur le début de la vague. Cela nous donnait une impression qu'il sortait de la falaise.


BIG BASSIN REDWOODS STATE PARK

et plus particulièrement arrêt à Waddem Beach. Florent part en session pendant que Delphine bouquine et profite de cette magnifique plage nichée entre deux falaises loin de toute civilisation.


Surf report: après la frustration, le régal. 1m à 1m50 sur beach break quasi désert, spot super sympa, bonne ambiance, beau paysage, peu de monde et gros gavage. super cession!! Une machine à vague; faciles qui poussent et déroulent bien mais en gauche.


Avant de quitter la plage, nous aidons deux jeunes à redémarrer leur véhicule. Florent a eu le droit à l'accolade de remerciement traditionnelle.


PESCADERO

Petit bled avec deux rues qui se croisent à la perpendiculaire où trône un drapeau américain immense.

Une seule taverne d'extérieur fermée sera notre lieu de repas. 3 sœurs jumelles espagnoles/mexicaines nous accueillent et assurent le service. La ville ou plutôt regroupement de maisons désertes tranchent sérieusement avec l'intérieur de ce restaurant où toute la ville se réunit pour manger.
[align=center]fish and chips
porc en sauce + pomme cannelle
cheesecake.


Repus, nous grimpons la colline de San Gregorio beach pour admirer le sunset.
[/align]

Posté par delphine56

Jour 18: BIG SUR

Le 03/08/15, 21:13

-60.0335940543.31577175

Un homme tourne autour de la voiture avec une lampe.

TOC TOC TOC

C'est le ranger qui vient te mettre sa lampe torche dans les yeux en plein milieu de la nuit. Florent ouvre la porte et le ranger avec un accent encore plus étrange lui explique que.....

On n'a pas compris. On imagine bien qu'il nous informe qu'on ne peut pas dormir là mais c'était assez long et il doit nous avoir dit autre chose.

Florent lui répond:

" Can you speak slowly please?"

d'un air qui veut dire "j'ai la tête dans le c.. et toi tu viens me mettre la lampe super puissant dans la g.... tu parles trop vite et avec un accent que c'est incompréhensible".

En gros, on ne peut pas dormir là car on est près d'un parc d'état et dans une réserve. Il faut qu'on aille vers le Nord sur X miles, passez le pont de truc, puis prendre à droite sur la route de machin et là on pourra se garer et revenir demain si on veut.

Sinon, le shérif va passer, vous mettra une amende de 1200 dollars et vous dira de partir.

Bon ben on part alors.

25' plus tard, on se gare dans une forêt de séquoias, Il y fait très sombre et humide. La pause pipi se fera donc dans un rayon de 5m de la voiture. On verra quand il fera jour. l'important pour le moment c'est de dormir.

Au petit matin, nous découvrons le paysage enchanteresse de cette COLORADO ROAD qui serpente entre les arbres et monte vers la montagne. Sur le côté, les maisons sont des cabanes auxquelles on accède par des ponts de bois.


ANDREA STATE PARK

Nous revenons sur nos pas et allons dans ce parc pour aller voir la plage qui est annoncée comme étant romantique. Beach sentier sympathique débouchant sur une plage rocailleuse et avec des algues géantes; les fameuses KELP. Joli mais cela ne vaut pas les 10 dollars de parking (on n'a pas payé car on s'est garé à l'extérieur).

Sur le retour nous croisons une biche, des rapaces et un lézard. Toujours pas aperçu le mountain lion ni le poison oak (plante mortelle).


CARMEL

Petite ville qui possède une magnifique plage de sable fin. Ville très riche où les habitants préfèrent aller à la poste plutôt que de mettre une boîte aux lettres devant chez eux (trop inesthétique), où il est interdit d'abattre les arbres (les trottoirs sont donc tordus), où il est interdit de marcher avec des talons hauts (trop de bruit et trop dangereux vu l'état des trottoirs), où l'horloge de la ville est une ROLEX, où Clint Eastwood était maire,où il n'y a pas de lampadaires et où il y a beaucoup de milliardaires.


Pause repas chez JACK IN THE BOX: une chaîne style mac do en plus simple. hamburguer très bon et boissons en refills. Notre premier fast food du voyage on aura tenu plus de deux semaines.

Le sketch avec la serveuse nous a beaucoup fait rire. Dommage qu'on n'ait pas filmé. Elle avait un accent hispanique tellement prononcé qu'on ne comprenait pas. On lui demande de répéter, de parler plus lentement, rien à y faire. On lui pose des questions : elle ne nous répond pas et nous fait comprendre par les gestes de laisser tomber et choisi notre repas pour nous. Pas aimable, pas envie de faire un effort surtout. Une plaie quoi.
Pourtant c'est pas compliqué de passer une commande dans ce genre de resto donc elle était vraiment mauvaise.


MONTEREY

Ville portuaire et balnéaire fermant une baie à l'opposé de SANTA CRUZ.

Nous optons pour la visite de l'aquarium, mondialement réputé. A faire.

40 au lieu de 35 dollars/pers, + le parcmètre. ca commence mal.

que dire?

on retiendra les 2 bassins énormes sur 3 étages. mais le tout est gâché par la foule, le manque de respect et surtout le bruit.
pour chaque bassin ou aquarium, il y autour une multitude de jeux éducatifs pour enfants.
certains bassins, y'a même rien de dedans et juste une photo pour représenter l'animal. la blague.
C'est comme un parc d'attractions dédié aux enfants.
trop de brouhaha on décide d'aller voir un film sur les grandes profondeurs.

A noter que la baie de Monterey présente une particularité marine constituée par une faille de plus de 4000 m qui coupe la baie en 2. Les courants froids qui en remontent permettent de fournir beaucoup de planctons et autres crevettes attirant un grand nombre d'espèces marines qui viennent s'y nourrir.

d'où la préférence de phoques, baleines, ...


Pour le film, c'était plutôt un show à l'américaine. Phil était avec son casque micro et commentait chaque vidéo en live en ajoutant une petite blague ou un jeu de mots à chaque fin de phrase.
Les rires se déclenchent alors dans la salle.

un petit peu déçu par cet aquarium qui est pourtant très réputé.

avant de partir, petit détour vers l’amphithéâtre extérieur où les enfants peuvent effectuer un baptême de plongée avec bouteille, détendeur et combi étanche. Le tout dans 50 cm d'eau et avec palmes.
Un grand n'importe quoi. on se casse.


PACIFIC GROVE

Nous longeons la côte où les maisons s'espacent de plus en plus et les golfs sont plus présents.

Delphine se met à préparer le repas pendant que Florent s'offre une pause intime dans les rochers. L'eau commence à frémir quand le feu s'amenuise puis plus rien.
bouteille de gaz vide.

On se rabattra sur des sandwichs que nous dégusterons en admirant le sunset très coloré sur cette crique de sable blanc.

on se rapproche de la ville pour stationner dans une rue parallèle à la côte près d'un parc derrière un camping car.

Posté par delphine56

Jour 17: BIG SUR

Le 03/08/15, 10:19

-60.0335940543.31577175

Un homme tourne autour de la voiture avec une lampe.

TOC TOC TOC

C'est le ranger qui vient te mettre sa lampe torche dans les yeux en plein milieu de la nuit. Florent ouvre la porte et le ranger avec un accent encore plus étrange lui explique que.....

On n'a pas compris. On imagine bien qu'il nous informe qu'on ne peut pas dormir là mais c'était assez long et il doit nous avoir dit autre chose.

Florent lui répond:

" Can you speak slowly please?"

d'un air qui veut dire "j'ai la tête dans le c.. et toi tu viens me mettre la lampe super puissant dans la g.... tu parles trop vite et avec un accent que c'est incompréhensible.

En gros, on ne peut pas dormir là car on est près d'un parc d'état et il faut qu'on aille vers le Nord sur X miles, passez le pont de truc, puis prendre à droite sur la route de machin et là on pourra se garer et revenir demain si on veut.

sinon, le shérif va passer, vous mettre une amende de 1200 dollars et vous dire de partir.

Bon ben on part alors.

25' plus tard, on se gare en plein d'une forêt de séquoias, Il y fait très sombre et humide. La pause pipi se fera donc dans un rayon de 5m de la voiture. On verra quand il fera jour. l'important pour le moment c'est de dormir.

Au petit matin, nous découvrons le paysage enchanteresse de cette COLORADO ROAD qui serpente entre les arbres et monte vers la montagne. Sur le côté, les maisons sont des cabanes auxquelles on accède par des ponts de bois.


ANDREA STATE PARK

Nous revenons sur nos pas et allons dans ce parc pour aller voir la plage qui est annoncée comme étant romantique. Beach sentier sympathique débouchant sur une plage rocailleuse et avec des algues géantes; les fameuses KELP. Joli mais cela ne vaut pas les 10 dollars de parking (on n'a pas payé car on s'est garé à l'extérieur).

Sur le retour nous croisons une biche, des rapaces et un lézard. Toujours pas aperçu le mountain lion ni le poison oak.


CARMEL

Petite ville qui possède une magnifique plage de sable fin. Ville très riche où les habitants préfèrent aller à la poste que mettre une boîte aux lettres devant chez eux (trop inesthétique), où il est interdit d'abattre les arbres (les trottoirs sont donc tordus), où il est interdit de marcher avec des talons hauts (trop de bruit et trop dangereux vu l'état des trottoirs), où l'horloge de la ville est une ROLEX, où Clint Eastwood était maire,où il n'y a pas de lampadaires et où il y a beaucoup de milliardaires.


Pause repas chez JACK IN THE BOX: une chaîne style mac do en plus simple. hamburguer très bon et boissons en refills. Notre premier fast food du voyage on aura tenu plus de deux semaines.

Le sketch avec la serveuse nous a beaucoup fait rire. Dommage qu'on n'a pas filmé. Elle avait un accent hispanique tellement prononcé qu'on ne comp
renait pas. On lui demande de répéter, de parler plus lentement, rien à y faire. On lui pose des questions : elle ne nous répond pas et nous fait comprendre par les gestes de laisser tomber et choisi notre repas pour nous. Pas aimable, pas envie de faire un effort surtout. Une plaie quoi.
Pourtant c'est pas compliqué de passer une commande dans ce genre de resto donc elle était vraiment mauvaise.


MONTEREY

Ville portuaire et balnéaire fermant une baie à l'opposé de SANTA CRUZ.

Nous optons pour la visite de l'aquarium, mondialement réputé. A faire.
De 35 dollars annoncés sur le guide nous passons à 40 dollars/pers puis la désagréable surprise de découvrir qu'il n'y a pas de parking et qu'il faut donc payer le parcmètre. super çà doit vraiment valoir le coup.

LA baie de MONTEREY possède une faille de plus de 4km de profondeur dans laquelle les courants froids s’engouffrent et remontent de la nourriture pour les poissons. De ce fait, la baie est très riches en espèces marines.

Que dire? Pas mal de chose et en même temps rien d'extraordinaire. Deux grands bassins sur 3 étages. Le tout est gâché par un nombre incalculables de gadgets et de jeux pour enfants. Il y en a partout. Pour une vitre bassin, il y a au minimum trois jeux autours. et cela partout. Cela donne des airs de parc d'attractions et le tout dans un brouhaha assourdissant pas du tout approprié pour l'observation.

Pour s'échapper de ce bruit, on opte pour un film sur les grandes profondeurs. Pas de bol: Brian fait son show à l'américaine et commente le film en direct en ponctuant son propos toutes les deux phrases d'une blague ou d'un jeu de mots.
sans oublier, les gens qui mangent et parlent en même temps que le film.

un peu déçus donc, surtout pour le prix payé.

Avant de partir petite pause à l’amphithéâtre extérieur qui donne sur la baie et sur un bassin où s'organisent les baptêmes de plongée pour enfants.
Combi étanche, masque, détendeur, bouteille la totale quoi dans 50 cm d'eau et pas un poisson.

Un grand n'importe quoi: on se casse.

PACIFIC GROVE

côte le long de la baie où se situent de très grosses villas, des golfs mais les alentours sont très sauvages. On s'écarte ainsi de la ville en longeant le bord de mer.

Delphine entame la préparation du repas : l'eau bout et là le gaz s'amenuise: plus de feu.

Nous décidons de nous rabattre sur des sandwich en admirant le sunset qui est vraiment plus beau qu'en Bretagne, il faut bien l'admettre.

En revanche, on s'est permis une petite folie: un yaourt en dessert à la vanille de Madagascar. Une sorte de crème style pana cota avec en dessous un coulis gélatineux étrange.
"Quand vous le goûterez vous saurez pourquoi vous n'arrêtez pas de dire :Oh my YOG !!! "
Immonde
Voulant éviter d'être réveillés par les rangers, nous quittons le bord de mer pour se poser près d'un parc en ville derrière un camping car.


Ce qui devait arriver, arriva. On se fait réveiller par les lampes torches. Cette fois-ci personne ne frappera à la voiture.

Réveillés, on se concerte. Faisons un point sur la situation: il y a des autorités dehors qui tournent autour de notre voiture et du camping car mais personne ne nous a encore officiellement demandé de partir ni même frappé à la vitre. On peut aussi faire croire qu'on dort.
Effectivement, ils ont l'air plus préoccupés par le camping car qu'ils assènent de coups. On écarte le rideau et on constate que ce ne sont pas les rangers mais la police (mauvais signe car plus strict) et qu'en plus il n'y pas une, ni deux mais trois voitures et au moins 5 gars.

Delphine ouvre la porte, joue la fille qui vient de se réveiller et dit gentiment : on doit partir? Petite discussion et le flic nous indique où on peut se garer pour passer la nuit.
Com d'hab on s'habille et on prend le volant la tête dans le c.. en cherchant le nom des rues pour trouver celle qu'il faut.

On se réveillera le lendemain matin entre un phare et le cimetière. Sympa la vue même si les cimetières sont plutôt agréables car c'est une immense pelouse, les tombes sont des plaques au sol, seuls quelques bouquets jonchent le sol.
On aura dormi près d'un cimetière. Original.

Posté par delphine56

Jour 16: Hearst Castle

Le 02/08/15, 17:08

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Petit déj' au bord de la falaise, tranquille.

Direction l'entrée de la réserve de BIG SUR: il s'agit d'une zone immense située entre l'océan et la montagne où il n'y a qu'une seule route qui longe la côte. L'accès en voiture n'y est possible que depuis 1932.

La traversée de cette réserve prendra deux jours car nous prendrons le temps de s'arrêter régulièrement.

On y croise alors des zèbres. On saura par la suite qu'ils appartenaient à William HEARST.


HEARST CASTLE

William HEARST est un américain né d'un père qui a fait fortune dans les minerais d'argent et qui venait camper sur les terres de San Simeon. A l'âge de 12 ans, il fit un voyage de plusieurs mois avec sa mère où il découvrit la culture européenne et ses richesses. Toute sa vie, il collectionna les œuvres d'art notamment d'Italie, d'Espagne, d'Angleterre et de France. Lui-même fit fortune dans les éditions, la presse et les médias.

Après 60 ans, il décide de construire sur ses terres une maison pour accueillir et divertir ses amis dans laquelle il pourrait exposer tout ses objets.

La maison principale comprend 110 pièces dont le salon, la seule salle à manger, la salle de billard et le cinéma. Tout autour, trois maisons de 10 à 18 pièces chacune pour accueillir les invités. Le tout est construit sur une colline avec vue sur mer et sur la montagne.

Il y fera également construire une piscine extérieure de 30 mètres avec un escalier de chutes d'eau, deux terrains de tennis, une piscine intérieure(nous y reviendrons), un zoo, un aéroport, un ranch...

Il pouvait presque y vivre en autarcie car le ranch et le jardin permettaient d'alimenter la maison en nourriture.

Monsieur HEARST venait ici en vacances avec des personnes très connues comme Charlie Chaplin, des politiques, ...

Sa maison ne fut jamais achevée car il en modifiait souvent les plans selon ses envies et l'architecte très renommée, une femme ayant fait ses études à Paris, l'a suivie dans tout ses délires.

Lors de son décès, il a légué sa maison à l'état de Californie qui pour l'entretenir, organise des visites guidées.

On dit que c'est la maison la plus chère au monde en raison des œuvres inestimables qu'elle abrite.



L'intérieur nous a déçu. Nous n'avons pas les mêmes goûts que William et les tapisserie de 10 x 5 sur tous les murs c'est pas notre truc. De même que l'argenterie anglaise ou les meubles.

Cela ressemble à un amas de plein de truc dans un style château du 15ème siècle. Rien de moderne hormis les pots de moutarde et de ketchup sur la table.

En revanche,les extérieurs sont magnifiques. Un jardin arboré, très bien entretenu, avec plein d'escaliers qui nous font découvrir plein de terrasses intimes.

Le must du must fut la piscine intérieure: une tuerie. 26 m de long et 3m de profondeur et une alcove avec 1m50 de fond§. Tout en mosaïque bleue,les escaliers en marbre, un plongeoir au milieu.


On reprend la route pour Big Sur et un arrêt pour admirer les éléphants de mer. Des gros tas de graisse posés sur le sable, collés les uns aux autres, qui dégagent une odeur assez particulière. Leur taille est plutôt impressionnante mais pas autant que leur cri rauque.

Quelques mâles se disputent et çà ne rigolent pas. Les morsures sont violentes et les traces sur leur peau bien visibles.


JULIA'S BURNED STATE PARK

Petite promenade pour admirer une magnifique cascade qui tombe sur la plage près d'une crique à l'eau turquoise. La vue de la falaise donne envie de descendre et de s'y baigner. Malheureusement, le site est protégé et les rangers présents pour dissuader toute personne qui tenterait de descendre la falaise.


PFEIFFER BEACH

La plage à voir selon les deux guides. On quitte la route principale mais des panneaux bloquent l'accès et un ranger nous indique que le parking en bas est plein et qu'on ne peut donc pas descendre vers la plage.

C'était sans nous connaître. On se gare donc le long de la grande route et entamons notre randonnée imprévue pour atteindre la plage. 3 km de descente.

ET là, on se fait doubler par une voiture. Pas possible. Il semble donc que certains ont fait fi du panneau "road closed" et que le ranger a terminé sa journée. Dégoûtés nous sommes? oui.

Evidemment qui dit descente dit remontée et on y pense déjà.

Nous arrivons à la plage (où il reste des places sur le parking et où il faut payer 5 dollars). On paye pas, on n'a pas de voiture.

La plage est très sympa et est divisée en deux parties; un petit peu comme au Kérou. Beaucoup de vent et eau très fraîche.

Florent tente la baignade. Au loin, trois baleine font leur show. C'est impressionnant et tellement inattendu car nous ne sommes pas en période de migration.

La plage est couverte de crabes minuscules qui sortent du sable et dans l'eau, il semble, selon Florent, qu'il y ait "à boire et à manger".

Nous entamons alors la remontée car nous aimerions être à la voiture avant la tombée de la nuit. C'est une question de sécurité car nous n'avons rien pour nous démarquer de l'obscurité et il n'y aucun éclairage sur cette route étroite. Cela risque d'être compromis dès lors que le soleil est déjà descendant, que nous n'avons pas de montre et que la route est longue.

Florent fixe les objectifs: arriver avant la nuit et doubler toutes les personnes dans notre ligne de mire.

On se met en mode compet' et c'est parti!! On double un militaire good! puis un couple good good good! On accélère le rythme.

Bizarrement Delphine a eu un toc, dès lors qu'une voiture remontait, son bras se tendait à l'horizontale et son pouce se levait.
2 pétasses en minis nous ignorent, une famille s'arrête pour nous dire qu'elle n'a pas de place. Sorry!

Puis un van avec 9 suisses à l'intérieur: un escape CAMPERVAN comme par hasard.

Pour l'anedocte: on devait louer ce type de van, mais il y en avait plus. On ne regrettait pas trop, car la voiture est plus facile à manier pour se garer et surtout plus discrète. Car les vans sont entièrement décorés et avec de la publicité. En gros, c'est comme ci c'était marqué "je suis touriste, je dors dans mon van et toutes mes affaires sont là dedans: venez me voler".

Super sympa les suisses. On était plus que serrés à 11; il a fallu prendre les enfants sur les genoux et se serrer. C'est çà les rencontres.

Cela nous a rappelé la Corse.

Ils nous ont déposés en haut et finalement, sans s'en rendre compte on avait bien marché car il ne restait pas long.

Grâce à cette astuce, Delphine a rempli les deux objectifs qui lui avaient été fixés mais elle n'eut pas le droit à une glace car il n'y avait dans le coin aucun commerce.

Ce fut donc un apéro devant le sunset. Très bien aussi.

Ce soir là, nous avons même cuisiné des pâtes; cela change du sandwich.

Nous stationnons au bord de la route, sur un petit parking.

Posté par delphine56

Jour 15: De santa Barbara à Wheel beach: the saloon!!

Le 01/08/15, 16:47

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Réveil matinal sous la brume, direction SANTA BARABARA.

Cette ville de bord de mer plutôt huppée possède de très nombreux bâtiments avec arcades et toiture en tuiles rouges qui en sont devenues le symbole.

La seconde caractéristique de la ville est sa mixité sociale. La population huppée est plutôt âgée mais la ville possède une université très dynamique qui accueille de très nombreux étudiants. Par ailleurs, la communauté homeless y est également très importantes mais est très intégrée et vit en centre ville. Les habitants leur procurent de la nourriture et des vêtements propres ce qui conduit les homeless à rester vivre ici.

Certains ont créé des petits jeux ou œuvres d'art pour gagner un peu d'argent:
- Spider: Lancé de cents depuis la jetée pour atteindre des bouteilles,
- Which lover are you. Lancé de cents et selon le point de chute vous êtes plus ou moins romantique, possessif, jaloux,...
- tissage de feuille de mais, sculpture de sable,...


Notre promenade sur le bord de mer et la jetée a été agrémentée de trois évènements:

- un homeless se promenant en voiture sans fenêtre avec à son bord un gros chien avec des lunettes de soleil et son chihuahua,
- des lions de mer qui pêchent au bout de la jetée,
- Papy paddle.

Le dernier mérite quelques explications.
en contrebas de la jetée, nous apercevons un monsieur (60/70 ans)qui est tombé de son paddle mais rencontre des difficultés pour y remonter. Après plusieurs essais, il perd sa pagaie puis retente et s'épuise.

Le long de la jetée les touristes le filment, le photographient.

On observe la scène de loin puis au bout de 10', Delphine commence à s'inquiéter. Le Monsieur s'épuise et personne ne réagit. Florent s'approche et lui crie:
"- Do you need somme help?
- What?
- Do you need some help?
-I don't understand.
- DO YOU NEED SOME HELP?
- CKDFJHFUDHDXKSUDH


On n'a pas compris sa réponse mais ses gestes semblaient dire: non çà va?

Difficile de partir comme çà. Il continue de dériver et se retrouve sous la jetée entre les poteaux de bois. En face, les lifeguard prennent leur 4x4 mais pas pour venir le sauver, pour se promener sur la plage.

On part, on ne veut pas le voir mourir et il ne veut pas de notre aide.

Nous rentrons un petit peu dans les terres et passons près de LOS OLIVOS où se trouvent NEVERLAND. Petite pensée pour le roi de la pop.


LOS ALAMOS

Petite rue comprenant une dizaine de bâtiments seulement. Pourtant, parmi eux, se trouve le plus beau saloon. Un véritable saloon encore dans son jus qui n'a pas été modifié par les propriétaires. Seuls quelques fils électriques ont été tirés pour alimenter l'éclairage.

Deux parties au bâtiment:

- THE saloon: portes battantes, comptoirs en bois, grand miroir, animaux empaillés au mur, billets d'1 dollar punaisés au plafond, mobilier d'époque,... Magnifique.
On a joué au Shuttle Board, une planche de bois ciré recouverte de sable. L'objectif est d'y faire glisser des palets de l'autre côté sans tomber de la planche et en le plaçant au plus près du bord. Très sympa.

Le saloon sert exclusivement du vin californien. C'est devenu un bar à vins dans un décor de western. C'est l'occasion de se faire une dégustation.
- un grenache rouge pour Delphine
- un cabernet ou un chardonnay pour Florent.
La serveuse avait un accent très prononcé pour dire CHARDONNAY!! Mort de rire.

LE rouge était très bon mais le blanc laissait à désirer. On en prendra un troisième pour accompagner le repas qui sera délicieux. Leur viande est vraiment bonne.

Petite information culinaire et culturelle: en France on coupe la viande dans le sens du muscle. Aux USA, ils la coupent perpendiculairement et en font des dés. La viande est alors plus tendre.

La serveuse nous a bien expliqué les différents cépages et les notes pour chaque vin. Une vraie dégustation.

jusqu'ici tout va bien.

Elle va perdre des points lorsque Florent commandera un verre de rouge après son blanc moyen. Et là c'est le drame, elle ne rince pas le verre et ne le change pas. 1ère erreur pour un bar à vins.

Elle commettra une deuxième erreur qui sera fatale. Elle transvasera le fond d'une bouteille dans une autre. SACRILEGE.

Bien évidemment, il y a lieu de préciser que le verre de vin était vendu 10 DOLLAR et oui, c'est très à la mode et en plein développement ce type de bar.

- l’hôtel: au rez-de-chaussée, une grande pièce comprenant divers salons, un piano et un bar. Un escalier permet d’accéder aux chambres sises à l'étage.

Une dame s'installe alors au piano et joue des airs entraînant de saloon. Plus elle jouait, plus elle souriait, c'était contagieux. Elle prenait vraiment du plaisir à jouer. Petit intermède très sympathique.


Après une sieste méritée, arrêt à la station service pour prendre un café. Et là c'est le drame. Florent la tête dans le cul, ne sait plus ce qu'il fait et devient très gauche.
Il se sert une première fois d'une boisson qui ne lui convient pas, puis remplit un second gobelet de café et le renverse sur le comptoir et sur Delphine et bien sur parterre. Il fallait voir la tête du pompiste.
Florent essaie tant bien que mal de nettoyer mais il y en a partout. On paie et on part : la honte.

C'était sans compter sur Delphine qui une fois dehors se dit qu'elle irait bien aux toilettes avant de prendre la route et doit donc de nouveau aller dans la station.

SAN LUIS OBISPO: rien à voir

Nous nous arrêtons à WHEEL BEACH au bord de la falaise. Beaucoup d'oiseaux marins qui pêchent. Nous apercevons également quelques mariages. Il est assez régulier d'y installer des chaises, une pergola, et c'est parti pour la cérémonie. A quelques mètres, la limousine est stationnée.

Un apéro, Delphine aura cuisiné pour rien car aucun de nous n'avait d’appétit ce soir là. La nuit sera également difficile: peut être en raison de la pleine lune.

Posté par delphine56
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