Asiestance à domicile

La Manta’ble ?

Le 27/06/12, 8:20

80.87885431.638611661538

Oui, le séjour tire à sa fin...

Après 3 jours passés sur un bateau au milieu des iles, au milieu du soleil, au milieu du vent.... L’incroyable s’est produit. Fruit d’une maturation de plus de 9 mois, nous avons, à notre tour, accouché d’un mythe.
3 bébés pour être exacts, mais, sous le trouble de la rencontre, la caméra est tombée en rade. On vous la présente du haut de ses quelques mètres de large, c’est la notre, notre petite :

SaManta !!!!!!





Quelle plus belle façon de finir une aventure dont la gestation porte à son terme... On aura encore le temps (il reste encore une destination en plus) de la laisser grandir, de la voir mûrir... Sans vraiment en savoir les conséquences on l’aime déjà et c’est tout ce qui compte... Une nouvelle aventure nous attend sous tantôt, une nouvelle aire : avec SaManta c’est 20 ans d’errance qui s’en vont pour Alex et près de 7 pour Anne-Claire.... Elle symbolise tout le temps passé à espérer avec vous, tous ces moments de partages....

On sera fier de vous présenter notre aventure et de vous parler de notre petite. Malheureusement elle ne rentre pas dans notre sac à dos et une Manta desséchée ça n’est vraiment pas funky. Hors de question de la congeler, des choses doivent rester à Komodo et dans nos rêves....

SaManta, tu viens prolonger la liste de tous ces merveilleux souvenirs qu’on a pu ramasser sur ce bout de chemin...

Bon, à bientôt et......



YEEEEEHHHHHHAAAAAAAAAA !!!!!

Voir les photos : Indonésie - Komodo ]

Posté par asiestance

FLORES : Opération Komodo, the Ende juste starts !

Le 22/06/12, 4:59

80.87885431.638611661538





C’est tout déchiré de fatigue qu’on vous écrit de l’Ile de Flores, dernière « vraie » étape de notre périple indonésien. Durant ces derniers 5 jours nous avons pu « bénéficier » d’un concentré de transport et petites galères pour en arriver à la conclusion suivante : merci M. Moule (tiens, un nouveau !). Touchons du phloème et du xylème (ndlr : du bois) pour les derniers jours qui nous restent (de voyage évidemment).

Récit !

Ps : de part la fatigue nous espérons toutefois que le style ainsi que le ton ne vous seront pas désobligeant, ni trop lourd (genre ça ne la jamais été)...



Flores, un nom mérité, en tout cas on s’en jette !

On vous a déjà fait part du témoignage de M. Moule avec un chopage de bateau qui passe toute les 2 semaines pour aller à Flores. Ca, ça nous évite un périple de 3 jours pour atteindre notre objectif et arriver reposé : NAIFS !

On débarque donc à Ende/ Flores à 23h au lieu de minuit, ce qui tombe bien : on n’a pas d’hôtel. Contraste avec Bali ? On trouve l’accueil mitigé avec des yeux scrutateurs et des remarques en idiome local de « jeuns » surtout vers Madame qui ne semblent pas des plus sympathiques. En même temps il est tard, c’est un port et on est fatigué (bah oui, on a regardé des séries pendant 2 jours dans un bateau, la position allongée ça fait mal au dos !).

Bref, on part a pied pour une marche nocturne d’un bon kilomètre qui décrasse bien, direction l’hôtel du guide. Il à l’air bien et étrangement les prix semblent les même (comme quoi la critique est toujours facile). Alors on demande une chambre ! Dommage les gens souriants devant nous prennent la dernière chambre économique ! M. Moule ? Merci M. Moule, l’hôtel d’à côté a de la place et c’est très bien (pour une nuit).

Lendemain matin (le 17, journée où vous verrez que l’on a été bien actif), après avoir enrichi notre petit dèj inclus qui consiste en un café et un pain d’une taille d’une main de bébé (beaucoup s’y reconnaitront on espère) on se met en route pour Moni, ville qui nous mènera au Kelimutu, notre fameux BONUS du dernier post (comment ça tu ne lis pas tout ?!!).

Kelimutu kesako ? C’est un volcan (ahhhh), avec trois lacs/ cratères de couleur différente. C’est paraît-il très beau et c’est accessible sans passer par un guide (un peu comme le Bromo).C’est un peu une compensation sur le Gunung Rinjiani à Lombok sur lequel on a fait une croix.

Donc, on cherche des transports publics. On nous propose plein de tarifs ubuesques, jusqu’à ce qu’un monsieur (gentil lui) nous prenne sous son aile et nous fasse attendre le bus local. Pas d’idée de sujet avec la difficulté de la langue ? Pas de problème, parlez de l’Euro. D’un coup la conversation s’anime et tout les mecs se mettent à brailler : Portugal ? Espagne ? France ? (Il faut bien un fayot...). Le bus arrive, on va monter sur le toit ! Cool, on ne l’avait pas encore fait.... C’est parti pour 2h de route dans un superbe paysage montagneux et dont on profite bien avec notre emplacement (un peu frais mais c’est cool !). Ca tire un peu dans les virages, mais on s’accroche bien, on ne veut pas tomber dans un ravin à la fin du voyage, ce n’est pas couvert par l’assurance le ravin ! On nous dépose à Moni devant un hôtel nommé dans le Lonely.






Moni, Moni, Moni

On trouve de la place, un peu chéro, mais bon hein, c’est la fin du séjour ! Notre GH s’avèrera être gérée par des gens sans doute issu d’une famille de vampires tellement ils sont vénaux : prix élevés (mais on est pris en otage dans cette contrée), pas de location de moto pour aller au sommet alors qu’ils en proposent dans leur brochure (et comme ils ne veulent pas , ils proposent des prix exorbitants : genre ce qu’on a pu voir partout en Indonésie x3 et essence x 2), proposition directe de tours etc, etc.... On hésite, on a un timing short, d’autant que le bus de 12h pour Labuan Bajo le lendemain (eh oui, on enchaîne) est en fait à 9h et.... ne s’arrête pas à Labuan Bajo mais bien avant. Tout ça nous empêche d’aller au volcan le lendemain matin.... Du coup le volcan c’est maintenant ou jamais (now or never).

Otage = moto = 2 motos = cher. Après moult hésitation, on part quand même. Et c’est chouette... Il y a de superbes panoramas sur la route. Seul point à noter : c’est quand même bête de se rendre compte au retour qu’on n’avait pas de casque – on mettra ça sur le compte de notre petite nuit...




Kelimutu mon ami



On arrive au lieu dit vers 16h, c’est chaud car le principe est de voir le soleil plonger dans les lacs dans les cratères pour révéler toute la splendeur des couleurs intenses de l’eau (oh, c’est beau dit donc !). Du coup on court un peu beaucoup pour atteindre le sommet à 20 min de marche (ah oui, c’est un volcan de feignasse !!). M. Moule ? Oui, dernière éclaircie, on a un superbe paysage et le volcan pour nous tout seul. Le temps de prendre nos 200 photos qui finiront par être 40, on fait nos japonais et surtout une fois refroidi par le vent et le soleil déclinant on rejoint les motos pour rentrer.





Spéciale dédicace : En arrivant pour payer les droits d’entrée on découvre encore que les tarifs on augmenté. Qui blâmer ? Difficile à dire mais c’est irritant, surtout quand on a une carte bleue bloquée et du cash à gérer. Du coup on préfère blâmer un livre, c’est mieux que des gens, et on peut taper le livre sans peur de se faire rosser !

Bilan : Le 17 on est arrivé à Florès, on a trouvé un premier hôtel plein, un deuxième, on est allé à Moni, on a trouvé un deuxième hôtel et on est allé sur un volcan. Pas mal non ? Ah, et puis : MAGNIFIQUE !!!


Route vers Labuan Bajo, enfin, Ende, Ruteng ou bien... bref, on va voir




Le soir, Alex se fait aborder par un conducteur de voiture privée, sous recommandation de l’hôtel, pour se voir proposer un transport pour le lendemain (on n’avait pas dit le bus ?). Prix 500. Pas mal car on a calculé 350 avec le bus, mais mauvais timing avec un départ l’après-midi. Et puis les transports en commun c’est quand même mieux. Le gars semble faire la gueule parce qu’on a dit non .... No comment.

Lendemain matin on se réveille pour prendre le bus à 9h, on attend avec des allemandes qui veulent aller à Bajawa (entre Ende et Ruteng - notre destination). 10h, rien.... « Ah oui, c’est entre 9h et 10h30 ! » dixit le manager de la GH qui nous observe sur la route en contrebas.... Un bus approche, on fait signe de la main, il nous dépasse, c’est écrit Ruteng à l’arrière.... &$2# %ù3 !!!! Le manager au dessus « C’est plein ! ». On a bien vu que ce n’était pas le cas, le bus est juste passé sans s’arrêter (c’est une route qui fait une voie et demi, difficile de ne pas nous voir...). Après demande de renseignement au Monsieur qui nous regarde de haut (sens propre comme figuré) « Vous avez qu’a prendre le prochain à 12h » - sur un air de je m’en fous vous avez payé et je vous dois rien. Sympa. Du coup, Alex remonte demander le numéro du gars d’hier, parce que comme la donne a changée c’est peut être une solution. Le manager le donne tout en disant « Pourquoi tu le veux, tu as refusé la proposition DE MON AMI hier ? » (Mouais).

Nota : Juste avant de descendre dans la rue, ils ont essayé de nous refourguer un autre chauffeur... Ils discutaient devant nous en se disant combien ils pourraient nous faire payer (on comprenait quelques bribes de chiffres), charmant. Au final, comme le chauffeur demandait trop (sans encore nous annoncer le prix), les gérants de l’hôtel on dit qu’il partait trop tard et que ça n’irait pas.... Vous l’avez compris on a kiffé cet endroit (Bintang Bungalow pour ne pas le nommer). A notre départ il nous a été bien demandé de recommander leur hôtel... Anecdote aussi, un chauffeur dans la rue nous a proposé le transport à 5 millions !!! (Soit le prix de tous nos transports cumulés en Indonésie, Eh oh!!!)

Note importante pour comprendre le transport et le timing. Objectif, joindre Labuan Bajo le lendemain en début d’après-midi pour organiser un séjour de 2j/1n à Komodo avant la plongée.
- Moni-Ende : 2h
- Ende-Labuan Bajo : 15h
- Ende – Ruteng : 10h
- Ende – Bajawa – Ruteng : 4h plus 10h
Sans compter le delta transport local avec toujours quelques heures en plus... et pas de bus de nuit ici !


Bilan : 10h30, on fait quoi ? On se dit qu’il est mieux de voir au fur et à mesure et d’aller le plus vers l’ouest en fonction des transports quitte à grave galérer. Première étape donc Ende. Les allemandes ,qui attendaient avec nous, à l’arrivée d’un bus pour Ende, décident d’attendre un bus annoncé par le manager de la GH qui arrivera sous peu. Trop peu pour nous, on embarque ! Sur la route on fait nos calculs, le temps d’arriver à Ende, il n’y aura que des bus pour Bajawa au mieux et du coup on aura 10h de route le lendemain et on l’aura dans le baba. Bon on se calme et on profite de la musique pourri du bus public. Mine de rien c’est agréable, ça change des minibus (car quand on parlait de bus tout du long, il s’agit en fait de minibus qui essaye de tirer un max des touristes). Les gens sont gentils (ahhhhhh, enfin !!!!).

Arrivé à la gare routière Est, on doit se rendre à celle du Nord. Pour ça, on doit prendre un bémo (minibus) qui essaye de soutirer 20000 par pers, on négocie ferme à 5000, ça discute, ça discute, c’est bon. Les deux kékés mettent les basses à fond (vous savez le véhicule qui vibre ?) et c’est parti pour 30 min de bonheur. Arrivé en bord de route sur ce qui ne semble pas être un terminus de bus, plein de mecs vont vers nous « Ruteng, Bajawa ? ». Nos oreilles font tilt ! Ruteng ? Combien ? Combien de temps ? 150 000, 5h !! Mouais, mal joué pour le timing c’est sur que c’est faux, mais on pourra y arriver car c’est une voiture 8 places et le prix est nickel. BANCO ! Le bémo touche sa com’ essaye de récupérer plus que nos 5000 négociés (No way !) et on attend. Départ à 14h. Estimation de couple averti : allez, arrivée minuit, on est des fous !!


Pour le meilleur et pour le pire

On aura droit au meilleur et au pire. Tout d’abord un faux départ où l’on se trouve à tourner dans la ville 30 min, avec même le chauffeur qui gare le véhicule, nous laisse dedans et part en scooter pour revenir 10 min plus tard, prendre de l’essence et... revenir au point de départ.

Ensuite on repart à 10km/h et il essaye de téléphoner avec des « Allo ? Allo ? » incessants. Au final on comprendra que c’est le copilote qui devait chercher une roue de secours et qui n’était pas revenu et que le chauffeur devait le chercher... Enfin, on croit.

Ils ouvrent le coffre pour charger la roue. « Ah, c’est pour ça qu’on a nos bagages sur le toit ». Enorme caisson de basse à l’arrière.... On y aura droit tout le trajet avec une bonne grosse vibration qui fait plaisir sur de la musique qu’elle n’est même pas faite pour avoir des vraies basses : la régalade.




Morgane si tu nous lis : Tu aurais adoré. Tout ce que tu aimes : des chauffeurs qui préfèrent discuter que regarder la route, qui écrivent des sms pendant 10h tout en conduisant, de la musique de cake, des gros rires bien gras, des cigarettes toutes les 5min. Comme on dit chez nous : UNE EXPERIENCE.

On aura donné comme ça, avec la fatigue on était un peu irrité, enfin, surtout AC pour une fois ;-p
Bref, une crevaison plus tard (ouiiiiii !!! Notre première panne, enfin !! et vive la roue de secours !!), quelques coups de stress et déremplissage de caisses de feignasse (ou comment se retrouver plus sérrés après avoir fait débarqué 3 personnes du véhicule en empilant les cartons n’importe comment dans la voiture), on a droit à 2h de bonheur. Les dernières. Le chauffeur est débarqué chez lui et du coup le copilote dormeur prend le relais (une petite pensée pour Bagy et Barka). On a 2h SANS musique, à 3 passagers, à dormir. Top, surtout qu’on arrive à Ruteng à 23h30 déposé devant un hôtel chalet (très vosgien dans le genre lambris bois) avec des proprios adorables.

Il nous restera plus que 4h de route le lendemain avec un bus à 9h au lieu des 6h du mat qu’on croyait se taper. Bon il aura juste fallu prendre un bémo pour faire 5km au lieu des 10min à pied annoncés car on voulait un bus public.... Pas de caisson de basse, juste 5h30 de route, de quoi arriver claqués mais heureux, surtout après avoir fait le tour de la ville pendant 40min à la fin et être débarqué en dernier.

Note nostalgique : ce sera notre dernier road trip di voyage et ça c’est fou.... Et bien en même temps quand on y repense.


Labuan Bajo



Premières impressions mitigées encore.... Prix astronomiques, otage encore....mais au final on trouve ce qu’il faut. Une nuit passée, ce ne sera pas si mal après tout. Juste le temps d’organiser un trip à Komodo. M. Moule ? Oui, vous avez demandé 2 personnes pour faire le tour avec vous et abaisser le prix global de l’excursion ? Ils sont sympas, ils sont canadiens (Claire et Erik) et vous pouvez les rencontrer au club de plongée avec lequel vous partiez bientôt ! NICKEL !!!! Départ donc le 20 à 9h.
On a même pu négocier une rando plus longue à Komodo à la place de snorkeling, YESSS !!!


Opération Komodo





Simple, beau, efficace, top, super, magnifique, génial ! Ce n’est pas parce qu’il est presque 1h, qu’on plonge demain aprèm (enfin cet après-midi) et que la fatigue commence réellement à se faire sentir que ce passage sera plus court. On pensait qu’il était intéressant de faire un récit et les faits racontés sont d’une taille inversement proportionnelle à leur intérêt. Et donc :



2 jours comme suit : départ du port pour aller à Rinca voir les Dragons de Komodo, puis snorkeling à Pink Beach, ancrage près des Chauves souris géantes, nuit sur le bateau, lendemain direction Komodo pour une rando longue, nage avec les Manta ( !!!!!) et retour.

Faits intéressants :
- Nourriture abondante et délicieuse et beaucoup de fruits



- Paysages magnifiques





- Dragons vus près de la cuisine, mais ils ne sont pas nourris (nous dit-on)






- PMU ! PMU !



- Dauphins !!



- Fonds marins prometteurs !
- Marche de 2h à Rinca en 45 min




- Marche super à Komodo, mais 5 fois plus cher qu’annoncé (sic)









- Trop de courants et de vagues pour voir les Manta (Ouffffff !!!)


Bilan : grosse banane et bien crevé, trop hâte de retourner plonger demain et pour les 3 jours à venir sur un bateau surtout qu’on a déjà deux potes canadiens, et qui sait, peut- être, un final grandiose pour la fin d’un séjour où la fatalité nous a retiré toute possibilité de rencontre avec la bêêêêttte !!!

Et comme on est dans un magnifique chapelet d’Iles, on ne peut s’empêcher de penser à une belle chemise à fleur et donc de vous faire un :

BIG BISOU !!!

Voir les photos : Indonésie - Komodo ]

Posté par asiestance

Une Ile pas si mola que ça!

Le 17/06/12, 4:40

80.87885431.638611661538

Finalement cela aura été l’occasion de mettre la tête sous l’eau et ça fait du bien !!

Voilà pourquoi !!!



Il paraît que c'est mieux que les Manta, en tout cas c'est magique et énorme!!

Dernier jour avant le départ, y a-t-il eu une rupture spatio-temporelle résultant en une distorsion de la mise en application universelle du syndrome de la Raie Manta ? On vous rassure, toujours rien en vue, malgré des sites connus pour. On a même croisé des gens en palme masque tuba qui en on vu : OUF !!! Plus que 2 semaines à tenir !!!

Nous avons été agréablement surpris par la diversité et la quantité de corail, en bien meilleure santé que la mer d’Andaman. De belles couleurs, pleins de poissons, pas forcément des gros gros, mais super joli ! Vivement Komodo, tout le monde en dit que du bien !!

Sinon, nous sommes arrivés à Flores en bonne forme grâce à un changement de plan de dernière minute. Au lieu de faire 3 jours de route, nous avons opté pour 2 jours de bateau Pelni (comme depuis Sumatra). Après un check de dernière minute, il s’avère qu’il y en avait un pile dans notre fenêtre de tire. BIM, on l’a pris (ça tombe bien c’est juste 2 fois par mois), du coup on se fera un petit bonus !

A suivre...

Voir les photos : Indonésie - Kelimutu, Flores ]

Posté par asiestance

Bali n’est joli cet îlot !

Le 12/06/12, 13:45

80.87885431.638611661538



Cela parait tellement cliché de parler de Bali en tant qu’île raffinée, belle et accueillante, et surtout tellement injuste par rapport au reste de ce pays qui est rappelons le, le 4ème plus grand pays du monde... Et pourtant : « Bali, c’est une île qui a la classe » - Anne-Claire – juin 2012.
Certes, c’est une île touristique, et par ça on entend « Bien touristique », mais vu d’un œil expert à la Einstein : tout est relatif. On est encore à la saison basse (plus pour longtemps), mais vraiment quand on voit le potentiel de l’île, ce serait sans doute bien pire ailleurs. Les gens sont doux et adorables.

Différentes hypothèses se proposent à nous :
- la religion hindouiste fait que les gens sont gentils parce que c’est bien pour leur karma
- les gens sont gentils car il n’y a pas besoin de faire d’efforts avec le potentiel de l’île.
- les gens sont gentils, c’est tout !!
En tout cas tout le monde s’accorde sur le côté « bon vivre » de cette île, même les indonésiens : dixit les amis de Morgane !



Bali Balo

Histoire de commencer bien, l’arrivée est plus longue que prévue. Vous en avez rêvé, les forums vont le confirmer. Initialement nous voulions plonger au Nord-Est de l’ile, ce qui correspond au point d’arriver sur Bali, mais finalement nous avons décidé d’accélérer la cadence avec comme objectif : Ubud. Arrivée prévue 16h selon les les tripbookers, arrivée à 21h en réalité soit un peu plus de 12h de route.

Cela a été l’occasion de tester un nouveau bus : avec 5 places par lignes (3 et 2 : voir photo). Un peu plus collé sérré, mais ce n’est pas grave, après plus de 9 mois 24/24, on s’aime toujours !


Ubud du monde






C’est la capitale culturelle, située au « centre » de l’île. En arrivant on s’attendait à une sorte de gros bourg traditionnel un peu routard. C’est parfois bien de s’informer avant : beaucoup de boutiques, de prestataires (un peu Chiang Mai en fait, mais pas vraiment). Ca a un côté chicos, des devantures de bars/ boutiques/ restaurants bien fignolées (sculptures, fontaines, finitions en bois), mais il se dégage une plénitude avec une atmosphère très agréable. Certes, on te propose un taxi tous les 10m, mais c’est zen ... Honnêtement, c’est très agréable de se promener dans les rues de cette ville. Là où pêchaient certaines régions que l’on a pu visiter Bali tire son épingle du jeu pour se placer en number one. On a une urbanisation agréable pour les piétons.

Bon, c’est vrai, on en profite pour revoir notre copie budgétaire du coup. Ce sera comme ça : Bali top pour les vacances, un peu moins pour les back-pakers. Ca tombe bien c’est nos derniers jours de vacances alors on se fera plaisir.


Farniente et ballades sympas



On teste une première GH recommandé par des français croisés à Bromo, on arrive tard, c’est un peu humide et on est fatigué, mitigé. « Bon, on dort et on voit demain ». Lendemain, grignotage de pantalon d’AC par souris, humidité, pas de Wifi, on passe en face. Bien joué ! Cadre magnifique, avec bungalows individuels et terrasse, eau chaude, Wifi, petit dèj servi en terrasse, allée de plantes et de statues : on sent qu’on va rester plus que prévu.

Et en effet, Ubud totalisera 6 nuits et 5 jours, ça faisait longtemps. On prend le temps de flâner, mais aussi de se reposer, car on l’avoue, les trajets de nuits depuis Jakarta, les randonnées à 3h30 du mat’ du Bromo, ça nous a quand même bien claqué. Bref, on utilise la ville à son plein potentiel Smile .

Ainsi, on se balade un peu mais pas trop les deux premiers jours, puis une fois prêt on enchaîne sur une virée en scooter. Les routes de campagne sont belles mais difficiles à prendre en photo, alors décrivons cela : chaque village possède au moins trois temples et chaque maison semble avoir aussi ses petites constructions pour honorer les dieux. Ainsi, on trouve toujours de jolies statues de démons sympathiques enveloppés dans des tissus à carreaux noir et blanc, des petites offrandes dans des petites oboles en feuilles de bananes, chaque maison est entourée d’un joli muret sculpté et c’est ainsi que l’on longe ces maisons un peu surélevées par rapport à la route dans un magnifique cadre de verdure et de fleurs en devinant les sortes de toit de chaume des petits temples qui parsèment les villages (j’espère avoir été clair).





Lors de cette virée, on aura visité des temples « majeurs » avec Tirta Empul, d’où jailli une source et Gunung Kawi une autre séries de temples creusés à même la roche dans une vallée encaissée. Ensuite, on aura enchaîné sur le Danau Batur : lac dans un immense cratère donnant sur le Gunung Eponyme (ndlr : Batur), dont le sommet passe très vite dans les nuages..... Nous avons quand même pu profiter d’un bon petit buffet avec vue sur le cratère. On aime les volcans !








Les trois jours suivants à Ubud nous les passerons avec les acolytes...


Opération acolytes

Opération acolyte, on se comprend bien sur le mot. Morgane nous rejoint à nouveau mais avec Steven (But who is Steven ? Mmmhhhh). Certes nous sommes plus nombreux, donc en effet les cocktails prennent le pas sur le jus, mais bon, hein !?! On est en vacances non ?! Ce sera l’occasion de profiter d’Ubud by night avec des petits restos sympas et des bars dans des cadres magnifiques. Ahhhh, être riche à Bali !!




Opération Danau Fraise



Le plus important c’est que plus on est de fous plus on a de riz. C’est ainsi que nous avons fait une journée scooter, en dehors des jours farniente, direction les rizières centenaires de Jatiluwih (parmi les plus belles de l’île selon le Lonely – en même temps, ça veux dire « vraiment merveilleux » et c’est en cours de PMUsation !!) et vers les lacs cratères de Munduk (Danau Bratan, Buyan, Tambligan).





Une bonne journée de scooter en plus donc, dont le point d’orgue aura été la dégustation d’un massac (ndlr : énorme) jus de fraise frais de Bedugul (Mmmmmmhhhh). Bon, lors de cette virée on est un peu abonné aux nuages (et même un peu de pluie), mais tout le monde n’a pas le privilège d’avoir un peu froid à Bali Smile(et puis ça fera ça en moins de la malédiction des Orang Outan).



Pour finir sur une bonne note, on aura acheté un bon litre et demi de jus de fraise pour se faire des Daïquiris à Ubud. Nous passerons sur les journées farniente à essayer de trouver des souvenirs originaux et pas cher (échec et mat) et à regarder des films pourris (Coco si tu nous entends, tu nous as déchirés le cœur !). Ah si ! Quand même, nous avons E N F I N dégusté le merveilleux, que dis-je l’excquis Babi Guling !!! Cochon de lait rôti farci de piments, curcuma, ail et gingembre.... Trooopppp bon !!




Kuta Cabana

Pour finir en beauté notre séjour balinais avec les acolytes (voir ci-dessus), nous prévoyons deux journées thématiques aux alentours de Kuta : le Sud festif de Bali, celui que certains aiment d’autres moins. Nous on dira juste qu’on aime plus Ubud...

La première journée se veut jeune : il s’agit donc d’une soirée bien arrosée à faire un peu comme les australiens (équivalent des anglais à Prague ici). Ca finit donc à la jeuns à 4h pour être bien mûre pour la deuxième journée.

(En gros on a fini dans une boite qui passait que du rock, puis du Reggae, t’y crois-toi ?!!! Danser que sur ça ? On était au moins 40 (soit UB40 ! Ohhh !), dont nous et Michael et Yulanda des amis de Morgane).

La deuxième journée se veut vielle : il s’agit donc d’une journée bien culturée à faire un peu comme les japonais (équivalent des japonais à Prague ici). Ca finit donc à la vielle à 21h pour être bien mûre pour le départ le lendemain.



Résumé de la deuxième journée quand même : il s’agit d’un départ différé (première journée oblige) pour le Temple d’Uluwatu. Nous sommes sure que pour certains de vous Uluwatu rime plutôt avec un site mythique du Surf, et c’est vrai, mais s’agit aussi d’un lieu possédant l’un des grands temples directionnels de l’Ile. Au sommet d’une falaise à 70 m de haut, on jouit d’un panorama superbe (agrémenté de macaques obèses) d’où l’on peut apercevoir au loin (mais vraiment) des surfeurs. Anne-Claire n’aura pas eu l’occasion de se rincer l’œil, manipulation machiavélique d’Alex ?

Le soir, sur le même site, nous assistons à un spectacle de danse Kecak, suite aux recommandations de Morgane qui nous y rejoint d’ailleurs. Bon, c’est super touristique, l’enceinte se remplit tellement que des chaises sont placées tout autour de la scène gâchant un peu le panorama derrière avec le temple sur la falaise, mais c’est mythique et on oublie toute la foule. Le Kecak est une danse accompagné d’un cœur d’hommes qui psalmodie le « tchakachakatchak » imitation des cries d’une bande de singes, racontant un épisode du Ramayana. Ca donne la chair de poule, les costumes sont magnifiques. Une performance sous des torches avec le soleil couchant, superbe. A faire absolument dés l’arrivée à Bali, ça met dans le bain pour la suite.





Ensuite, il s’agit d’un retour tranquille pour aller au restaurant chinois où l’on se régale avec Morgane et Steven, avant de partir assez tôt pour une nuit bien méritée. Merci encore les acolytes !!

Voilà, on a presque quitté Bali mais pas vraiment puisqu’on est à Nusa Lembogan. Cette Ile fait partie de Bali et on y est pour plonger. Pour l’instant RAS, ah si, on devait aller à un site de Manta, mais finalement le temps ne l’a pas permis, alors on est allé sur un autre site. On peut parfois y voir des Mola Mola (poissons lunes, le plus gros poisson du monde, un de plus à voir avec le requin baleine !), et du coup on n’en a pas vu. Vous imaginez bien, une fille en a vue hier Smile



PS : On a vu un combat de coq au fait... Demandez nous de raconter a notre retour, maintenant on sait où sont les hommes quand les femmes bossent dans les champs Smile

Voir les photos : Indonésie - Nusa Lembogan ]

Posté par asiestance

Bromobudur ou comment allier 2 destinations !

Le 04/06/12, 14:29

80.87885431.638611661538

Alors là on s’attaque à un gros morceau ! On entend déjà de loin les critiques, « Mais dis donc c’est lundi, ils sont en retard ! », mais bon comme tout bon gueuleton, la digestion peut prendre plus de temps, c’est le cas cette fois-ci avec le combo Javanais :

« Yogyakarta, Mont Bromo » ou « Morgans joint adventure part 1 : Welcome in Java »



Nos amis les transports



Nous vous avions laissé avec un départ de nuit depuis la capitale pour Yogyakarta où Morgane nous rejoint en avion (ouhhhh !). C’est ainsi, que nous retrouvons un ami de longue date abandonné : le train. Et aujourd’hui c’est place à la « Bisnis class ». Ces quelques lettres de différence font toute la différence : pas de couchette, ni de sièges inclinables. La technique est simple : AC sur la banquette et Alex parterre. Après un petit sommeil, nous arrivons à Yogyakarta à 6h.... Ouais làààà !


Welcome to the hotel Yogyakarta

Morgane arrive à 10h en avion (re-ouhh!), on a 4heures pour trouver un hôtel et si on se débrouille bien on pourra rattraper notre sommeil. Manque de pot, ce ne sera pas le cas. En même temps Morgane nous a mis la pression avec un hôtel de choix qui avait piscine mais un peu trop cher pour nous.... Bref, on cherche, on cherche, on a droit a notre chauffeur de tuk tuk qui nous suit pour une com’, mais au final après plus d’une dizaine d’hôtels, on trouve. Suspense : tadadam : piscine + petit déjeuner + wifi, pour un prix défiant toute concurrence (pour Yogya). Il est toujours difficile de trouver un bon prix pour 3. On est fier de nous !

Révélation intelligente

Parfois malgré la tête dans le c. (on fait semblant d’être poli) on a des révélations, genre : « Tiens, il faut prolonger nos visas ». Du coup on découvre que l’immigration est près de l’aéroport, comme quoi le hasard fait bien les choses. Du coup opération papiers/ chercher Morgane.

Arrivée de Morgane dans les temps, avec une bouille de « J’ai trop fais la fête », on est content de se revoir (on espère en tout cas).

On se rend à l’immigration avec une petite appréhension par rapport à ce que l’on a pu lire dans les forums, la différence entre le discours « C’est facile » et la réalité. Au final avec deux girls et des sourires, plus une fille qui parle couramment le basa indonesia (la langue, cqfd), on complète les dossiers. « Revenez dans 2 jours » IMPEC ! Les seuls délais auront été le peu de stylos noirs (les pauvres chouchous) et l’imprim’ écran copier/coller/ rogner pour la fausse réservation de billet d’avion de Morgane (lol).


Loi de compensation




Après voir été si opérationnels en si peu de temps, il faut bien compenser. Du coup c’est journée farniente et organisation du programme. Résumé : office de tourisme, manger, Dunkin Donuts (ouais les alter) et séries. Les vieux démons qu’on aime tant sont de retour. Mais bon... lendemain départ prévu 7h après le petit dèj, respect SVP.

Anecdote : Dans un petit warung (gargotte) on commande un Pecel Lele qui correspond à un petit poisson chat frit avec une sauce cacahuète. Pas de sauce, mais on se moque de qui ? Bah de nous, merci le Lonely, on découvrira par la suite qu’il est souvent comme ça. Ca nous aura permis de nous régaler avec du Bebek Goreng (canard frit).


Borobodur quelle aventure



Départ.... 8h....

Pas vraiment une aventure, c’était juste pour la rime. Donc, où en étions-nous ? Ah oui :PMU, PMU !!! Daté du 8/9ème siècle, il s’agit d’un temple bouddhiste, influence Indienne de l’époque. Nous nous excusons un peu du manque de précisions historiques ces derniers temps. Nous reconnaissons avec nostalgie que les audio-guides du Rajasthan aidaient bien à planter le décor. En gros les relations commerciales de l’Indonésie avec le reste du monde a eu comme résultat des conversions locales. Intérêt commercial ? Certainement, mais aussi influence culturelle via les comptoirs. D’où la succession hindouisme, bouddhisme (avec des alternances comme en Inde), islamisme, chrétienté.




Donc, inertie de groupe oblige et trajet long plus trafic nous arrivons un peu avant 10h. Le site présente une caisse pour « étranger » avec un tarif plus élevé, normal mais facteur 10 quand même. Ah les PMU, ça marche bien quand même ! Mais le café et l’eau sont offerts. En bon français on se dit qu’on va boire plein de café « Sacré français ! » (ndlr : crevards!!).

Le temple est magnifique ! En forme de pyramide à degrés à base carré, il est recouvert de magnifiques fresques dont les bas-reliefs sont tellement creusés qu’ils pourraient presque être des sculptures. C’est nos plus beaux bas-reliefs et on s’y connait !! Ils retracent principalement la vie de bouddha.



Evidemment qui dit PMU dit Plein de Monde Ussi. Du coup c’est la lutte des photos sans personne « Rahhh, le mec en jaune ! ». Une fois notre deuil passé, nous somme quand même content de voir qu’il y a beaucoup de touristes locaux. D’ailleurs, c’est sans rappeler l’Inde, on se fait prendre en photo à chaque coin de sculpture et poser des questions en anglais. Mieux organisé d’ailleurs, les élèves on même des questionnaires. Les tactiques de nos acolytes varient : entre Morgane qui fuit, AC qui dit OK seulement si Morgane vient avec elle et Alex qui aime faire sa star...

Histoire de saturation : les filles contre le(s) garçon, qui gagne ? Les filles pardi ! Donc pas de musée et aucun des temples alentours. En même temps, les ballades sympas du Lonely sont en fait des routes. Pas grave, on se met en route pour le retour après le repas du midi.

Nota : Le cadre n’est pas si mal non plus, mais pour réellement profiter des paysages de rizière et tout (que l’on n’a pas trop vu, hormis les jolies montagnes alentour) il est probable qu’il faille être motorisé ou en voyage organisé.




Nos « amis » les transporteurs

Ah, ça faisait longtemps.... Le transporteur qui n’aide pas pour nous orienter alors qu’il avait promis qu’il allait à Yogya et qui te gueule dessus en même temps que le véhicule continu à s’éloigner de ta destination et qui te lâche au milieu de nulle part sans te rendre le trop payé : ça fait toujours plaisir. Minorité si tu nous entends, fais un effort pour l’image de ton pays ! Alex aura bien tenté de récupérer l’argent manquant et essayé de prendre une banquette du véhicule en représailles (ahh, le sens de la justice !), sous les yeux ébahis du conducteur, sans succès, nous prenons donc un taxi pour les derniers km. Là, c’est bien d’être 3 pour répartir les frais.


Marionnettes pas nettes



« Ahhhh, c’est magnifique, c’est ça la culture indonésienne ». Tel est le premier commentaire en assistant à notre première représentation de Wayang Kulit, marionnettes javanaises en cuire.

Ce sont des représentations de marionnettes en ombre chinoise (indonésiennes ?!) avec un « groupe» traditionnel : avec des gongs, des tambours ,des chanteurs qui retracent l’épopée du Ramayana, version Indonésienne.

C’est bien fait, on peut circuler autour de la scène pour voir le marionnettiste agiter ses marionnettes magnifiquement peintes et voir le « groupe » jouer. Sauf que...

Tu peux traduire Morgane ? Dommage, c’est en javanais Smile




On s’étonne de constater que par moment les marionnettes ne bougent plus pendant quelques minutes et que le marionnettiste continu à parler.... Puis de constater que c’est de plus en plus long.... Genre 10min... On se regarde, échange des regards avec les voisins, on rigole.... Puis, on voit un des musiciens qui s’endort entre chacun de leurs morceaux.... Héhé .... La salle se vide quand même un peu. Du coup on fait copain-copain avec l’arbre. L’arbre, c’est l’acteur principal de ce show. Il est planté au milieu du décor et de temps en temps il décolle pour tourner sur lui-même et revenir à sa place. Bon, il est de moins en moins droit au fur à mesure que la performance avance et alors ? Et puis on prend plaisir à voir qu’en fait tous les musiciens s’endorment au fur et à mesure... Les filles « On part ? » - Alex « Restons jusqu’au bout, il va peut-être se passer quelque chose » (Manta spirit). Et il ne se passe rien.... sur les 2h, les scènes ne sont pas très.... comment dire.... dynamiques ?

Et là ! Les 5 dernières minutes sont folles, les marionnettes bougent dans tous les sens (scènes torchées bien vites), l’arbre s’agite, il y a même des nouveaux personnages !!! Regards ébahis des spectateurs et sourires partagés quand la lumière de la salle s’allume ! Les chanteuses passent devant l’écran pendant que le marionnettiste continu, puis les musiciens suivent en applaudissant tout en passant. Ils s’applaudissent eux où c’est pour nous dire « On ne pensait pas que vous tiendrez ! ». Merci public !!! Bon on était plus que 6 sur les 20 présents et alors ! On représente la moitié !! Vive les marionnette et vive la France !

Conclusion : 2h, dont 20min d’action! On comprend comment une vraie représentation peut durer toute la nuit. Ils prennent le temps de se reposer pendant le show. CQFD LOL ! En tout cas, très drôle ! Hop : un souvenir de plus !


Journée cult’dure

On va visiter le fameux Kraton, ou Crouton pour les intimes. Enceinte/ Centre ville tenue par le Sultan de Yogya, cet espace regroupe près de 25 000 personnes/ employés. Rien de bien transcendant que ce palais qui s’essai à un exercice du genre art-nouveau / local/ kitsch. A noter quand même un spectacle gratuit entre 10h et 12h de.... marionnettes, mais en bois cette fois-ci. On arrive un peu en retard (on a cherché nos visas) et on voit un collègue de la veille. Sourires.... « Alors ? » - « c’est encore pire que hier, le gars ça fait 20min qu’il n’a pas bougé les marionnettes ! ». Ok, message reçu. Rires et on s’en va !

On aura eu le temps de visiter un petit atelier de confection de marionnettes : sympa avec explication de la symbolique et de l’origine animiste de ces poupées, et de voir un musée de batik.




Ensuite en route vers le manger. On parcourt les petites rues calmes avec des petites maisons mignonnes du crouton à la recherche d’un Warung. Un monsieur très gentil nous accompagne quelques minutes jusqu’à un endroit bien sympa. Puis en route vers le Water Castle, sorte de jardin/ piscine du 19ème, pas de quoi transcender un bœuf. Allez, en route pour le marché aux oiseaux ou Pasar Ngasem.


Encore ?!!

Le temps de chercher des médocs pour Morgane qui commence à bien tousser (certainement les fous rires des marionnettes), on prend un bus.

On descend. « Combien ? » - « 9000 » - « Pardon ? 6000, OK ? (le juste prix) » - « Ok ». On donne 10000, il nous rend la monnaie, il manque mille, le temps de réagir ils partent en se marrant !! Le respect ça fait toujours plaisir ! Et puis grosse frustration, pas de banquette à dispo... bon aller on continu...


Fait comme l’oiseau




Oui, c’est des cages, mais c’est beau. Tous ces oiseaux, du petit hibou en passant par les perruches et perroquets de toutes les couleurs. En bon français on scotch bien-sû sur ce coq gigantesque. Le vendeur nous propose de le sortir pour une session photo, ils sont adorables ces indonésiens (sauf deux chauffeurs). Il nous explique que c’est un coq de compétition : beauté, chant... Il arrive à le faire tourner autour de lui en claquant des doigts....




Quelques photos plus tard et quelques autres animaux (chiens, chauves souris, geckos géants), on rentre bien fourbus. Big Up pour Momo qui a suivi malgré son vielle âge avançant !

Ce soir c’est repos et grasse mat’, on en a besoin.


PMU, deuxième !



Prambanan, site hindouiste à 45 min de Yogya, PMU et surtout construit dans la foulée de Borobudur. Alternance quand tu nous tiens.

C’est grand, c’est beau, et on n’a pas le temps de s’appesantir. On est arrivé à 16h !

Explication : Le temps de se réveiller, de déjeuner, de discuter, de faire les affaires car on a décidé de partir en train dans la nuit pour poursuivre vers le Mont Bromo, d’aller àl a gare, de valider les renseignements, de faire la queue, de re-décider quoi faire car Morgane hésite avec un pack (on se quitte après le Bromo), de la convaincre de nous suivre, de revoir une autre option, de laisser passer 15 personnes dans la queue, de prendre le transport, d’acheter des Magnums et des cookies « Good Tme »pour se remonter le moral, eh bien voilà !


PMU, suite...

Donc voilà, c’est très beau « Aller, on se dépêche on n’a pas le temps, il faut continuer ! » (Alex), temple suivant « Aller, on enchaîne ». Et les filles aiment cette visite qui évite toute saturation. Au grand dépit d’Alex, il ne sera pas possible de voir le « film audio-visuel » comme à Borobudur, après tout il s’est tiré une balle dans le pied lui-même (on n’a pas le temps).



Au passage, au fur et à mesure que le soleil se couche, le site se fait désert et c’est sympa. Toutes ces tours sculptées sont très belles. Etrangement, après notre café VIP (PMU !!), on croise des gens qui jouent au foot avec pour buts des pierres millénaires (normal)... On croise même un pote Papou de Morgane : un Casoar. Oiseau style émeu à tête bleu et crête magnifique, ses pattes robustes sont équipées d’ergots venimeux qui en fait un des oiseaux les plus dangereux au monde dixit notre experte ex-papua. Bon, ses ergots ont été retirés et il est derrière un grillage, mais qu’est-ce que c’est beau gosse !

Le soleil descend vraiment et l’heure approche pour un moment culturel prévu dés notre arrivée :


Ballet Ramayana sur fond de Prambanan




A 19h30, on se place pour le début d’un show réservé la veille. C’est une représentation du Ramayana avec plus de 200 danseurs selon le guide (35 max en même temps selon nos estimations ce qui est pas mal non plus !) et qui marche depuis plus de 40 ans. Et, c’est même pas kitsch !! (enfin pour nous qui sommes en Asie depuis un temps). On prend plaisir à suivre les scènes qui nous sont familières. Les costumes sont beaux, le méchant il a la classe, le public indonésien réactif, le café est offert... Bref, performance de qualité avec un bon son et de belles lumières, on repart content.



Il est 21h40, on a un train à 1h30 et des amis de Morgane viennent nous rejoindre.

Bilan Yogya : c’est pas mal du tout, surtout après Jakarta. On peut se balader tranquillement, faire son shopping (nous pas). Allez-y au moins 4 jours, et en forme !


D’une attente à une atteinte

Falen et Henry des amis de Morgane viennent nous rejoindre lors de notre dîner. C’est l’occasion de discuter avec des jeunes indonésiens qui se montrent aussi curieux que nous quant à nos cultures respectives. Adorables, ils nous proposent même de nous déposer à la gare et en ...... PEUGEOT !!! Oui oui, même que c’est prononcé ici Péougéotte, trop chou. Le comble, ils attendent le train avec nous... Merci !

Maintenant c’est à nous de gérer. Simple, on connaît la musique. Bisnis classe = les filles sur les banquettes et Alex parterre avec des coussins loués (merci d’avoir insisté Morgane). Nuit pas si mal, si ce n’est que le masque de Morgane a décidé d’attaquer sont œil droit. Du coup au réveil on a une amie à moitié albinos – vous l’aurez compris, elle à l’œil rouge. Arrivé à 6h à Sorabaya pour le prochain transit vers Probolinggo à 9h, accompagné par un groupe de musique dans la gare qui joue des classique de rock ( ?!?) et quelques gouttes dans les yeux plus tard (merci infirmière), nous arrivons à notre avant-dernière étape avant Bromo. Et on est prêt !!!!

Explication : Le guide nous préviens. Ici c’est arnaque, prise en otage entre navettes surtaxées, gens poussifs, logements super excessifs à Bromo (on a appelé on n’a rien trouvé à moins de 50 euros pour 3 pour une nuit !!). On ne nous a même pas abordé qu’on est en mode « fait pas chier on est des chauds ».

Résultat : navette de Probolinggo à Cemoro Lawang (tu te souviens du nom Morgane ?), 25000R comme tout le monde, malgré des tentatives et une bonne heure de perdue. No choice, exit les 15000R du Lonely (en même temps...). A-t-on perdu notre Mojo de voyageur ? (ndlr : pour toi le vieux, le mojo est une sorte d’énergie charismatique normalement sexuelle, mais sortie de son contexte on se comprend entre pseudo-jeunes, néo-vieux).

La montée est raide, c’est beau, y’a même des pins !!! On sent la fraîcheur qui approche, normal on approche les 2000m, ça va changer (on a même une petite appréhension). Arrivée, on nous pousse à prendre homestay. « (méfiant) Mouais, c’est combien ? » - « 100 000 (moins de 10 euros) la chambre » - « Ahhhhhhhhhh !!! Bon, OK ! ». Du coup on prend une chambre avec un lit énorme pour 3, c’est la nuit la moins chère depuis Médan qui restera le record inégalé (moins de 5 euros pour 3 !).

Première impression retrouvée : le carrelage froid.... Brrrrrr. On commence à se refroidir, notre raisonnement occidental refait surface : fuir l’ombre au profit du soleil, il est 15h et on a une belle lumière. On laisse Morgane à sa douche et à l’organisation de son ascension (on y reviendra). Nous on va voir le Mont Bromo.

NDLR : Ah oui, en fait le Mt Bromo c’est juste un volcan dans une caldeira et l’un des plus beaux panoramas indonésien...

Oh mon dieu que c’est beau ! Ca y’est on l’a trouvé ! Notre Taj Mahal naturel ! C’est de toute beauté ! Deux cônes volcaniques – un style auvergne pointu le Batok, l’autre style pierreux cratère le Bromo, le tout au milieu d’une plaine de poussière volcanique et le tout entouré d‘autres volcans. Tout cela depuis le village sur la crête de la caldeira !

On se fait une ballade très sympa le long d’une partie de la crête, le temps de se poser, d’observer sous le seul bruit du vent qui souffle et soulève la poussière dans la vallée... C’est beau. On est heureux, on est amoureux !

Le temps se refroidit, on goutte une petite souplette dans la rue avec vue sur Bromo et on rejoint Morgane qui nous racontera avec extase comme le seau d’eau chaude est bon, ce que l’on confirme de suite. En extase aussi évidemment.



Allez, un petit dîner vite fait et un petit 10.000 (jeu de dés) en loosdé qui dure une plombe et on file se coucher car demain réveil 3h pour l’ascension. Bon on a quand même acheté les bonnets Bromo pour la photo, obligé ! Et on regarde aussi une série avec des gateaux (Et Alex s’endort, c’est beau dire !).


Logistique ou gymnastique

Donc, une visite du Bromo, comment ça se passe ? Le principe est le suivant. Réveil matinale pour gravir le Gunung Penanjakan (2770m) pour voir le lever de soleil. Puis redescente dans la vallée du Bromo (le Laotian Pasir) et gravir les 253 marches qui mènent au cratère.

Et comme tout est bien rodé, le « All inclusive » propose cet itinéraire en 4x4, voir cheval pour la partie restante entre le parking et le Bromo. Principe : départ 4h, en bas 9h, retour au village petit-dèj et départ 11h. Emballé, c’est torché !

Côté Morgane c’est partagé : entre un réveil à 3h ou 4h, le choix se reportera sur 4h (Ah, femme matinale !). Embêtée quand même par la partie : emballé, c’est torché !

Côté Chouchous c’est décidé : un peu comme cette idée bizarre de prendre le moins l’avion possible, nous ne voulons pas entrer trop dans ce système : tout organisé ou rien. Nous, on choisit rien, c’est-à-dire : réveil 3h, 2h de marche, on redescend et on prend le temps après un pti-dèj au village de profiter de la vallée sans jeep plus tard.

Résultat, Morgane arrive à négocier l’aller/retour du sommet en moto pour nous rejoindre ensuite. Elle a assurée, car ce n’est pas évident de négocier ici. Et comme ça on est ensemble !

Une petite nuit nous attend, mais ça vaut la peine. Cette photo magnifique de la vallée avec le Bromo et le Semuru qui fume derrière est l’une des plus connues et l’une des plus belles vues d’Indonésie.


On est dans la campagne donc on envoi le pâté !

3h.... On trace comme des bœuf ! Ca monte, on a nos frontales, le ciel étoilé est magnifique. Il fait moins froid que prévu même si après 1h de montée la fumée sort de nos bouches et on est à chaud !
On ne croise que quelques locaux qui mettent en place des petits stands de café sur la route, puis au loin dans la vallée on voit les lumières des 4x4 qui illuminent la route comme des lampadaires à la queleuleu. A la fin on rejoint la route des 4x4 pour finir au point de vue bondé et bétonné. On pensait que ce serait plus .... Naturel ? Timing ? 1h20, ouaissss lààà !

On se trouve une bonne place tout devant quand même, de l’autre côté de la barrière, comme beaucoup d’autres avec un concours de gros objectifs sur trépied. Souvenir. Il fait encore nuit, mais suite à Hua Shan on a tout prévu : habits, sacs de couchage, mais AC se refroidi vite, aller soleil, aller !!!

On hèle Momo, mais point de Momo, en même temps avec ce monde... puis idée : Alex met son bonnet Bromo Orange, bingo ! Elle nous rejoint !

Ah, le soleil commence à pointer au loin.... Mais mais....


Mont Bromo, Mont Bromo, mon brumeux oui !



La revanche de l’Orang Outan !!! Purée de poix ! La mer de nuage dans la vallée qui fait toute la beauté du panorama a décidé de nous rejoindre en haut. C’est sans doute notre beauté qui l’a attiré. Résultat : rien. Mort de rire (on en parlait la veille : « T’imagine la loose ? Brouillard !!! ». Hahaha (un peu aigri). Bon photo bonnet sur fond de toute beauté !!!

On décide de descendre à pied tous ensemble, ce sera sympa de discuter dans les nuages.... Et finalement....

M A G N I F I Q U E ! ! ! !



Passé sous les nuages, un panorama de ouf se présente à nous (cher vieux « ouf » c’est du verlan pour dire « fou » et verlan en verlan ça veut dire « envers », voilà). Dans son écrin de vallée poussiéreuse, les volcans vous passent le bonjour. A chaque virage on s’arrête pour canarder de photos tellement c’est beau. On est heureux ! Une montagne s’éveille, des jeunes s’endorment.



Suite et fin, un cratère et crade de terre

Pour finir on sera descendu après le petit déjeuner dans la vallée, où les dizaines de 4x4 ont disparu, pour une magnifique ballade dans ce désert de cendre. On escalade le Bromo et admire notre premier cratère fumant, rien à dire. On se pose, c’est beau....






Le retour sera plus que facile. Après un bon seau d’eau chaude pour enlever la poussière accumulée par les rafales de vent, on redescend à Probolinggo. On déjoue les pronostics d’arnaques pour, sans se forcer, trouver des transports à prix raisonnable. Une dernière série le soir, le lendemain réveil 5h30 pour prendre le bus. On se sépare, rendez-vous à la destination suivante Bali.



Merci de votre attention !




PS : Et si vous avez tout lu, bravo!

Voir les photos : Indonésie - Ubud ]

Posté par asiestance
Blogs de voyages - © Copyright www.enroutes.com 2021 - Contact
Referencement et création de site : www.trafimedia.fr