Asiestance à domicile

Epilogue : Bilan moral, environnemental et sentimental

Le 10/07/12, 19:44

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Et voilà, près de 10 mois de voyages, des tonnes de riz avalées, des heures d’internet à faire mal à la tête, des kilos de graisse en moins, et aussi des heures, des jours, des nuits de transports avec des milliers de kilomètres dont prêt de 26 000 km d’avion (Arrrghhhhhh !!! On a fait attention pourtant).... Et 13 Orang Outans et 3 Manta. Rien que ça !

On peut le dire : C’est pas beau la vie ?




Et cette cuvée 2011/2012, fantastique, révèlera tous ses arômes que d’ici quelques mois et même années : comme un bon vin ! Mais comme on kiffe le beaujolais nouveau on est déjà super content!
Mais attention, comme dirait l’autre « Avec le temps va, tout s’en va » (l’autre c’est Léo Ferré au cas où). Dont un gros BIG UP à Nous avec ce blog qui aura tenu tout le long. Enroute, t’as pas intérêt à planter nos posts !!!!

Sous le prisme du voyage et de la découverte (PMU si tu nous entends), on a été témoin de choses incroyablement belles et avons eu la chance d’avoir les éléments avec nous : de la malédiction de l’Orang Outan au Dieu du Blog. Merci de nous avoir accompagnés tout au long de notre aventure.

C’était top et maintenant place au pays du fromage ! Et qui dit fromage dit « puer » et ça y faut qu’on y fasse gaffe (rien contre la France, hein ?). Par « puer » (terme un peu fort, on le reconnaît), il s’agit juste de dire que dans le bon il n’y a pas que du bon, c’est pas l’odeur du fromage qui donne le bon goût (quoique.... Disons le Nuoc Nam alors ?). Enfin, bref on se perd là.... Toutes ces images c’est juste pour laisser la place à quelque chose qui nous tient à cœur : notre.... responsabilité.

Allez, ça y est, ils vont nous emmerder avec leur laïus moralisateur et tout. Je les vois venir comme un chien au galop dans la figure (oui ! On enrichi la langue française avec de nouvelles expressions, et alors ?!)



En effet, sous d’autres angles d’attaque on s’aperçoit que certaines choses nous dépassent et elles commencent à peine à émerger.... Et cela nous amène à notre devoir à penser en tant que citoyen du monde.

Nous avons été témoins :

- Témoins de la condition sociale de beaucoup et pour ne pas les citer, des femmes, qui apportent tant et subissent tellement.

- Témoin du morcellement de la nature, avec des corridors biologiques fragmentés par la déforestation, et cultures intensives destinés à l’export.

- Témoin de la masse considérable de déchets se déversant partout, et notamment avec notre meilleur ami/ennemi le plastique fantastique.

- Témoin de l’indifférence générale : lorsque des tonnes de détritus sont balancés à la mer depuis un bateau, ou lorsque la disparition des requins à cause de la pêche intensive aux ailerons (rien que 95 millions de requins tués chaque année) ne semble toucher personne et même lorsqu’il s’agit de Manta (avec un intérêt croissant pour leurs branchies comme substitue)!

- Témoin de la condition des libertés de chacun d’exercer ses croyances ou de s’exprimer librement si précaire....

Bref témoin quoi ! (D’ailleurs on l’est aussi à la maison, mais bon, c’est une autre histoire).

-Et disons le aussi, une fois n’est pas coutume, nous avons été parfois témoin de la bêtise de l’homme. Oui, le monde (par là, on veut dire les gens) est pressé tel un fruit dont on écrase toute la pulpe pour essayer d’en tirer tout le jus. C’est tout tout de suite, alors on presse, on presse, et on finit par racler, racler cette peau avec pour résultat un goût amer... alors qu’on espérait un goût doux tel qu’il berçait nos souvenirs... Et il ne reste plus grand-chose. C’est un peu le syndrome de la tablette de chocolat « J’en garde pour plus tard.... Bon, allez un dernier carreau... » (la fin, on la connaît).

En Asie, il semble qu’on cueille toutes les oranges et qu’on oublie de planter les graines. Sans jeter la pierre, cela dessine tristement une belle caricature de notre monde... Nous, on a une idée du « monde que l’on veut » et ce n’est pas simple..... On sait que ce n’est pas celui du matérialisme à tout va qui semble être la spirale de folie qui emporte l’Asie ... Facile vu notre condition. On a conscience qu’il est difficile d’être moralisateur (Eh Oh, ça va, on a le droit aussi, on ne vous a pas trop embêté avec ça non ?!! Alors lis jusqu’au bout!!), on est mal placé, mais ce n’est pas parce que tu n’as pas changé de slip que tu ne dois pas dire à ton enfant de changer le sien (ça fait paternaliste du coup).... Bon disons.... C’est mieux mieux que moins bien (Ah Ah, qui peut être contre ça ?! Trop fort !).

Alors voilà, pour commencer nous, on a considéré nos 13 tonnes d’équivalent CO2 d’avion de notre voyage.... Selon le marché du CO2 en Europe cela devrait représenter moins de 200 € pour compenser nos émissions, mais pour être efficace il faudrait un marché avec une tonne aux alentours de 24 à 30€/t. Nous avons donc décidé de dépenser 390 €. C’est beaucoup (bah oui, faut rentrer, louer l’appart trouver un job, boire des bières avec les amis...) et rien à la fois (quelle grandeur d’âme !), mais c’est déjà ça. En dehors de se soulager la conscience (ahhhh...), il s’agit d’une démarche qui va dans le sens de notre vision des choses... Rien de radical (un chouia ?), juste un renforcement des idées que l’on avait avant de partir (quoique pour certains... on passe pour des hippies et nous on se voit comme de gentils bourges, comme quoi).



On nous promettait des changements drastiques ou pas selon nos amis et proches, au final on est fier de se placer comme cohérent depuis le début de notre voyage, dans notre façon de voir les choses... On n’est pas révolté, on n’est pas résigné, on se sent responsable. Pour soi, pour les autres un peu. Agir c’est réfléchir, mais réfléchir n’est rien sans action, aussi insignifiante soit-elle. Les discussions de comptoir on en aura avec en revenant (ami, si tu nous entends, on a hâte !), mais ce serait tellement mieux d’être plus engagé... Et honnêtement on en parle entre nous et ça ne nous pourri pas tant que ça, au contraire...

Sous couvert de crise, on peut se donner des excuses. Mais nous nous rendons aussi compte, malgré les difficultés qui existent, de la chance inespérée que l’on a : d’avoir vécu cette aventure, de pouvoir la partager de façon intelligente (reste à le faire de manière intelligible), d’être né où l’on est aussi et surtout de l’amour qui nous entoure...

Donc cette petite somme (du concret, au fait au fait....), au lieu de la mettre dans des projets de compensations carbone pur, nous pensons plus à la distribuer un peu à ceux qui agissent au quotidien. Pour les femmes par exemple, pour la nature aussi, et aussi pour les libertés de tous, la démocratie et l’avenir : les enfants... Nous ne sommes pas tous dans la capacité d’agir à long terme quand on est le nez dans le guidon, mais il est toujours mieux de donner au guidon la bonne direction pour éviter le mur. Prendre du recul est une chose, décider du cap une autre, mais ce dernier n’est pas possible sans le premier. Voilà, alors sans plagier : « C’est une petite somme, mais un pas de plus pour l’humanité ».

Modestement, nous vous invitons à faire de même. Avec vos sensibilités, vos valeurs à vous. Ca n’est pas transcendant, agir au quotidien c’est clair c’est mieux. Mais ça, plus aller un peu plus loin toujours par petits pas... ça se fait.... Ensuite, l’idée serait d’échanger sur ces différences, ce qui fait aussi nos richesses ; ces rencontres éphémères ou ces amitiés qui peuvent faire basculer les choses. Car le fatalisme peut mener à la paresse, tout comme le dénie quand on cherche du bonheur. Nous en serons victime aussi et on dira « On ne peut rien y changer ».... Mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas essayer...





Un regret en moins lorsqu’on fera le dernier bilan de notre:

« Oui j’aurai essayé de voir une Manta ! »




Remerciements :

Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés lors de notre voyage :

- La connexion française tout d’abord qui s’est avérée être d’une majorité écrasante à notre grande surprise : Boris pour ton super accueil à Moscou, Clément et Anaïs pour ces gueuletons/ GO4 dans le transsibérien, Lolita, Anne et Julien pour votre accueil Mongol dans la french connexion on boira des russes blancs à votre santé, Christelle et Julien pour se tordre de rire en même temps qu’on tord un tandem au milieu de Pékin, Fred qui nous a fait découvrir les secrets de Hampi, Annie, Bacri family, Liza and co pour ces supers moments à Auroville, Till et Claudine pour ces bons moments à Bolaven merci pour la route, Clémence et Laurent, - bon on s’est loupés finalement après la Mongolie.

- La connexion australienne aussi qui représente bien avec en 1re place la famille Tongvilu ONLY THE BEST ! Les fous de zip line, les sympas de Bolaven, Kuta et Vang Vieng, on passe sous silence !

Et les autres :
- Russes : notre guide Bouriate Elvira
- Coréens : Lee et tes 2 portables
- Anglais : Dean et Taz, on aura appris le shit head-grâce à vous, Bron, impressionnant !
- Allemand : Johan pour ta super compagnie dans le désert indien
- Américains : Lee et Jon pour ces fous rires à la recherche de Rhino, Max et Shaina pour votre entrain à zipper dans les arbres, Hanna et TJ. The californian way of life !
- Canadiens : Claire et Erik pour ces bons moments à Komodo
- Et autres multi-nationalité : Charaf et Najia – vous nous avez offert du rêve, la Perri family pour ces bons moments à Chitwan, Jimmy et Sophie merci pour votre gentillesse
Oui, on sait on est ingrat on en a oublié !

Mais on n’oubli pas tous ceux qui jouent à domicile, telle la famille au Laos – Boun, les photos sont extraordinaires ; Lem toujours aussi efficace ; Jodi, oui tu conduis bien finalement ; tous les guides qui nous ont accompagnés lors de expéditions : Bagi et Barka on se souvient, les jesalmérites merci pour la friture, les zipper quelle sécurité, les Chipat adorables, les Orang Outan on ne vous nourrit pas !

Et encore une fois on en oublie !



Bref, merci pour toute cette richesse et ces souvenirs partagés ! Merci aussi aux dieux qui nous ont accompagnés avec bien sur le Dieu du Blog, mais aussi Shiva, Bouddha, Vishnou, Brama et tous les autres, à bientôt Inch-Allah ! Merci à la nourriture : riz, lentilles et autres féculents, notre meilleur ami le poulet et selon le pays le bœuf ou le cochon.... Poisson on ne t’oublie pas : big-up ! Merci la nature pour toute cette verdure luxuriante, tu nous en a mis plein la vue ! Bye bye cocotier tu nous auras bien accompagné !

Ami accompagnateur et livreur : Famille DRZ merci de nous avoir gâté et partagé ce petit bout d’Inde avec nous, ami Thomas merci pour ces moments de franche rigolade, la carte de crédit et Nestor, amie Morgane pour tes séries et ta connaissance impressionnante du Basa Indonesia et tes bons plans! Famile Charaf et votre appétit sans fin de nourriture et de discussions passionnantes ! Et Tongvilu family, notre port d’attache de Bangkok que l’on a adoré retrouver après nos étapes diverses de voyage !!

Et évidement les PMU !!!!!
Et pour finir les meilleurs : VOUS !!!!




Et maintenant place aux classements, on sait que vous êtes venus pour ça :

Top bouffe ou où se situe le plus important :



1. Cambodge - Kampot : Le crabe au poivre vert de Kampot bien sur ! Imbattable !!
2. Chine - Xian : le Hot-Pot sichuannais et ses éclaboussures d’huile et de sueur !
3. Inde – Nord : Le Palak Paneer, partout quand tu veux !
4. Inde – Mumbai : Les Nans au beurre du restaurant musulman du quartier de Colaba
5. Chine – Pékin : les boules au sésame, bien fraîches et croustillantes des Hutong

Top PMU – et si c’est pas le cas, ils le méritent !



1. Inde-Agra : Taj Mahal, un classique, mais magique sous la brume matinale !
2. Népal – Patan : Durbar Square, choc culturel, architecture unique, la folie des dieux Hindous !
3. Russie – Moscou : La chapelle Saint Basile : des couleurs, un melting-pot culturel, le raffinement !
4. Birmanie – Yangoon : Shwedagon Paya : kitsch à souhait, ferveur et effets lumineux uniques !
5. Cambodge – Angkor : Le Bayon : têtes énigmatiques, temple labyrinthique, mystérieux et brumeux !

Top Nature



1. Indonésie – Parc de Komodo : archipel magnifique, fonds marins splendides, ciel extra ! ENCORE !
2. Indonésie – Mont Bromo: volcan lunaire dans son écrin, bruit du vent, spectaculaire !
3. Mongolie – La steppe : espaces infinis, verts d’une beauté... on y retourne quand ?
4. Russie – Lac Baïkal : Lac immense, lumières intenses sous un vent glacial, vivement le printemps !
5. Laos – Grotte de Khong Lo : Grotte de plus de 7km avec un plafond de plus de 100m, unique !


Top Loose, il faut bien

1. Inde : Trajet Varanasi- Dehli : 9h de retard pour un trajet de 8, Incredible India !
2. Thaïlande : Otite d’Anne-Claire avant nos premières plongées à bord d’un bateau, bien joué !
3. Indonésie : Lever du soleil du Bromo – vive le Mont Brumeux suite à un réveil à 3h du mat !
4. Inde : Tuk-Tuk le plus cher du monde : 200 roupies pour 10 min !! Et le bus avait prit 45 min lui !!
5. Thaïlande : Crevaison à Doi Sutep, enfin double ! Première expérience scoot SE asiatique réussie !



Et enfin, le copié-collé des Bacri, l’Abécédaire !!!

A, comme Amitiés – vive le voyage !
B, comme Blog – des moments de bonheur et de prise de tête !
C, comme Curry – en veux-tu en voilà !
D, comme Décision – le grand drame des voyageurs back-packers !
E, comme Encens – une odeur agréable qui nous entête encore et encore !
F, comme Ferveur – le mot maître de l’Asie !
G, comme Guest-House, petites, grandes, jolies, moches, propres, sales et on en passe, merci !
H, comme Hindouisme, champions d’histoires complexes, on aime mais on comprend pas toujours !
I, comme Itinéraire, on l’a à peu près tenu, discuté, organisé, ça va être calme à la maison (où ?!) !
J, comme Jungle, vert une de nos couleurs préférée, on a encore tant à voir, vous êtes cachés où ?
K, comme Kit de nuit, Anne-Claire et ses accessoires vitaux et cette chanson de San Severino !
L, comme Liberté, on a adoré, on y tient, on la garde !
M, comme Manta – obligé !!! Sam, on t’aime !!!
N, comme Naissances, rien que 5 lors de notre séjour et ça continu !!!
O, comme Odomos, merci Santi pour cet anti-moustique indien qui est entré dans la légende !
P, comme PMU ! The world is yours !
Q, comme Questions, on en a encore plus et on en redemande, mais quand même, répondez !!
R, comme Rencontres, du bonheur !
S, comme Sourires, merci pour avoir illuminé nos coeurs !
T, comme Tuk-Tuk, Tuk-Tuk du matin, chagrin, Tuk-Tuk du soir, on veut y croire. Moment émotion !
U, comme Utopie, Nous, Auroville, ça existe et ça se tente !!
V, comme Vivre, et ça continu !!
W, comme Wagon, 4 places, 6 places, 8 places, on en veut encore, vivement la SNCF !
X, comme XX, vous qui donnez tant et portez le monde, merci les femmes !!
Y, comme « Yes », la réponse à toutes vos questions, même quand vous demandez une direction !
Z, comme Zou, On y retourne quand !!!!!!!!!!!!!

Sujets susceptibles d’évolutions sans préavis avec le temps et les flash-back de mémoire

Grooos bisous et à tout bientôt !!! MERCI !!!!!

Voir les photos : France - Strasbourg ]

Posté par asiestance

Fingapour

Le 03/07/12, 12:24

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Voilà, notre temps imparti est révolu, nous avons passé les 10 mois qui nous étaient échus et nous revenons bientôt : désolé pour ceux qui espéraient. Pour finir sur une touche de modernité et de propreté (histoire de contrecarrer les clichés asiatiques : rohhhhh !!!) nous avons passé ce que l’on appellera un gros WE à Singapour (les pauvres).



Singapour c’est tout d’abord une Grand Roue dont le reportage télé sur sa construction (lorsque nous n’étions que de pauvres sédentaires parisiens égarés) nous avait forcé à nous dire qu’il fallait absolument y aller. C’est aussi un souvenir pour Alex qui en 90 (c’est pour la frime) y est allé pour rentrer avec une Game Gear (kesako ???!!).... mais revenons à nos moutons avec Singapour.



« Singha », lion, ville du Lyon (oups « i »).... Nom issu d’un prince de Sumatra qui aurait vu sur le site un lion à sa première venue, et si on pousse un peu Maurice (spéciale dédicace aux aficionados de la pub) on pourrait remonter à l’Inde. Bref, singa léluia, on arrive dans cette ville carrefour près du détroit de Malacca, ville réputée pour sa propreté, sa modernité et ses PV. Pour nous c’est aussi un doux retour vers nos bonnes vieilles valeurs occidentales : à commencer par les prix (enfin... presque). On trouve un petit hôtel sympathique que l’on a réservé (il se situe d’ailleurs près de nos chères proxénètes, donc bonne nouvelle : c’est un lieu sur) après un petit coup de métro easy depuis l’aéroport.... On sent que ça va être facile, on trouve tout, tout de suite. A la fin on sera déçu d’admettre qu’au final on n’aura eu aucune difficulté majeure lors de notre séjour.

On se la joue donc en mode Carpediem. On se laisse porter par le package « toutouriste », grâce à une brochure qu’on avait trouvée à l’époque au Laos à l’office de tourisme de Tad Lo (comme quoi...).



Tour en bateau amphibie, bus au toit découvert pour plus de découverte... On brosse le portrait de ce petit état fort sympathique. On s’étonne un peu de la modernité, beaucoup plus de la fluidité du trafic et on apprécie le melting-pot : c’est-à-dire la nourriture, à travers les 4 cultures mélangées : du chinois, du tamil (Inde du Sud), du malais et du british pour la petite touche post-victorienne coloniale.

On ne passe que deux journées, mais ce sont deux journées pleines et on est en mode finish, donc intense.

- Intense le premier jour avec la découverte de la ville : c’est-à-dire assis dans les transports susnommés avec visite de Chinatown, un tour en Gran’Roue – « The Flyer » (la plus grande du monde !!!), et c’est déjà pas mal !






- Intense le deuxième jour avec la visite de Little India et de la nature : avec une marche autour du Mac Richie Réservoir (vous l’aurez compris, un réservoir d’eau). Petite marche de 10km (quand même !) qui nous éloigne de toute circulation et nous fait apprécier la tranquillité et un pont suspendu sur la canopée de la jungle urbaine de la ville.








- Intense pour les soirées avec une mode « jeuns ». Direction le quartier « huppé » de Clark Quaye, où les bars s’enchaînent et on l’on apprécie notre savoir musicale en reconnaissant les musiques contemporaines qui nous auront accompagnées tout au long de nos 10 mois de voyage. On passe ainsi nos soirées à siroter de la Margarita fraise ou des bières et on se couche à .... 21h. Bon, on a fait les « jeuns » tôt, mais en happy hour quand même Héhé !!






Que dire que dire.... Ah oui, on a vu des monuments évidemment dont le fameux Merlion (statue mi-lion/ mi-poisson) emblématique de la ville pays. En l’occurrence il était derrière des échafaudages pour cause de lifting, notre dernier Orang-Outan est consommé (youhou !!!).



Et sinon d’autres choses tel que le théâtre « Durian » et autres gratte-ciels.... Bref c’est beau gosse, n’en déplaise à Medan (désolé) : des rues modernes ou plus « authentiques » avec des maisons d’époques coloniales avec des belles couleurs, ça rappelle un peu Penang mais cette fois-ci on a visité....






Conclusion ? On a aimé. Ca change !!! Smile


Après ça, on aura fait un dernier petit saut à Bangkok pour faire de gros bisous aux cousins et aujourd’hui, nous sommes heureux de voir la première fournée de ceux qu’on aime et on a hâte de voir les autres !!!

Symboliquement, on sera donc revenu en « vraie » Asie en rejoignant la péninsule malaise (non non tout va bien). Bangkok, c’est le signe de la fin de NOTRE séjour avec ce qui était notre première étape Sud-Est Asiatique. On dit bien NOTRE séjour puisqu’on enchaîne sur des vacances ( encore?!!!!????). Une dizaine de jours bonus avec la famille DRZ à Kho Samui en Thaïlande. Mais comme dit : c’est bonus, et il faut bien admettre que le « VRAI » voyage est fini. On aura l’occasion, histoire de voir qui suit réellement, de revenir avec un épilogue (le temps de profiter un peu d’une demi-famille),

Allez, sous la prochaine semaine à priori !

Merci et à très très très bientôt!





Posté par asiestance

La Manta’ble ?

Le 27/06/12, 8:20

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Oui, le séjour tire à sa fin...

Après 3 jours passés sur un bateau au milieu des iles, au milieu du soleil, au milieu du vent.... L’incroyable s’est produit. Fruit d’une maturation de plus de 9 mois, nous avons, à notre tour, accouché d’un mythe.
3 bébés pour être exacts, mais, sous le trouble de la rencontre, la caméra est tombée en rade. On vous la présente du haut de ses quelques mètres de large, c’est la notre, notre petite :

SaManta !!!!!!





Quelle plus belle façon de finir une aventure dont la gestation porte à son terme... On aura encore le temps (il reste encore une destination en plus) de la laisser grandir, de la voir mûrir... Sans vraiment en savoir les conséquences on l’aime déjà et c’est tout ce qui compte... Une nouvelle aventure nous attend sous tantôt, une nouvelle aire : avec SaManta c’est 20 ans d’errance qui s’en vont pour Alex et près de 7 pour Anne-Claire.... Elle symbolise tout le temps passé à espérer avec vous, tous ces moments de partages....

On sera fier de vous présenter notre aventure et de vous parler de notre petite. Malheureusement elle ne rentre pas dans notre sac à dos et une Manta desséchée ça n’est vraiment pas funky. Hors de question de la congeler, des choses doivent rester à Komodo et dans nos rêves....

SaManta, tu viens prolonger la liste de tous ces merveilleux souvenirs qu’on a pu ramasser sur ce bout de chemin...

Bon, à bientôt et......



YEEEEEHHHHHHAAAAAAAAAA !!!!!

Voir les photos : Indonésie - Komodo ]

Posté par asiestance

FLORES : Opération Komodo, the Ende juste starts !

Le 22/06/12, 4:59

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C’est tout déchiré de fatigue qu’on vous écrit de l’Ile de Flores, dernière « vraie » étape de notre périple indonésien. Durant ces derniers 5 jours nous avons pu « bénéficier » d’un concentré de transport et petites galères pour en arriver à la conclusion suivante : merci M. Moule (tiens, un nouveau !). Touchons du phloème et du xylème (ndlr : du bois) pour les derniers jours qui nous restent (de voyage évidemment).

Récit !

Ps : de part la fatigue nous espérons toutefois que le style ainsi que le ton ne vous seront pas désobligeant, ni trop lourd (genre ça ne la jamais été)...



Flores, un nom mérité, en tout cas on s’en jette !

On vous a déjà fait part du témoignage de M. Moule avec un chopage de bateau qui passe toute les 2 semaines pour aller à Flores. Ca, ça nous évite un périple de 3 jours pour atteindre notre objectif et arriver reposé : NAIFS !

On débarque donc à Ende/ Flores à 23h au lieu de minuit, ce qui tombe bien : on n’a pas d’hôtel. Contraste avec Bali ? On trouve l’accueil mitigé avec des yeux scrutateurs et des remarques en idiome local de « jeuns » surtout vers Madame qui ne semblent pas des plus sympathiques. En même temps il est tard, c’est un port et on est fatigué (bah oui, on a regardé des séries pendant 2 jours dans un bateau, la position allongée ça fait mal au dos !).

Bref, on part a pied pour une marche nocturne d’un bon kilomètre qui décrasse bien, direction l’hôtel du guide. Il à l’air bien et étrangement les prix semblent les même (comme quoi la critique est toujours facile). Alors on demande une chambre ! Dommage les gens souriants devant nous prennent la dernière chambre économique ! M. Moule ? Merci M. Moule, l’hôtel d’à côté a de la place et c’est très bien (pour une nuit).

Lendemain matin (le 17, journée où vous verrez que l’on a été bien actif), après avoir enrichi notre petit dèj inclus qui consiste en un café et un pain d’une taille d’une main de bébé (beaucoup s’y reconnaitront on espère) on se met en route pour Moni, ville qui nous mènera au Kelimutu, notre fameux BONUS du dernier post (comment ça tu ne lis pas tout ?!!).

Kelimutu kesako ? C’est un volcan (ahhhh), avec trois lacs/ cratères de couleur différente. C’est paraît-il très beau et c’est accessible sans passer par un guide (un peu comme le Bromo).C’est un peu une compensation sur le Gunung Rinjiani à Lombok sur lequel on a fait une croix.

Donc, on cherche des transports publics. On nous propose plein de tarifs ubuesques, jusqu’à ce qu’un monsieur (gentil lui) nous prenne sous son aile et nous fasse attendre le bus local. Pas d’idée de sujet avec la difficulté de la langue ? Pas de problème, parlez de l’Euro. D’un coup la conversation s’anime et tout les mecs se mettent à brailler : Portugal ? Espagne ? France ? (Il faut bien un fayot...). Le bus arrive, on va monter sur le toit ! Cool, on ne l’avait pas encore fait.... C’est parti pour 2h de route dans un superbe paysage montagneux et dont on profite bien avec notre emplacement (un peu frais mais c’est cool !). Ca tire un peu dans les virages, mais on s’accroche bien, on ne veut pas tomber dans un ravin à la fin du voyage, ce n’est pas couvert par l’assurance le ravin ! On nous dépose à Moni devant un hôtel nommé dans le Lonely.






Moni, Moni, Moni

On trouve de la place, un peu chéro, mais bon hein, c’est la fin du séjour ! Notre GH s’avèrera être gérée par des gens sans doute issu d’une famille de vampires tellement ils sont vénaux : prix élevés (mais on est pris en otage dans cette contrée), pas de location de moto pour aller au sommet alors qu’ils en proposent dans leur brochure (et comme ils ne veulent pas , ils proposent des prix exorbitants : genre ce qu’on a pu voir partout en Indonésie x3 et essence x 2), proposition directe de tours etc, etc.... On hésite, on a un timing short, d’autant que le bus de 12h pour Labuan Bajo le lendemain (eh oui, on enchaîne) est en fait à 9h et.... ne s’arrête pas à Labuan Bajo mais bien avant. Tout ça nous empêche d’aller au volcan le lendemain matin.... Du coup le volcan c’est maintenant ou jamais (now or never).

Otage = moto = 2 motos = cher. Après moult hésitation, on part quand même. Et c’est chouette... Il y a de superbes panoramas sur la route. Seul point à noter : c’est quand même bête de se rendre compte au retour qu’on n’avait pas de casque – on mettra ça sur le compte de notre petite nuit...




Kelimutu mon ami



On arrive au lieu dit vers 16h, c’est chaud car le principe est de voir le soleil plonger dans les lacs dans les cratères pour révéler toute la splendeur des couleurs intenses de l’eau (oh, c’est beau dit donc !). Du coup on court un peu beaucoup pour atteindre le sommet à 20 min de marche (ah oui, c’est un volcan de feignasse !!). M. Moule ? Oui, dernière éclaircie, on a un superbe paysage et le volcan pour nous tout seul. Le temps de prendre nos 200 photos qui finiront par être 40, on fait nos japonais et surtout une fois refroidi par le vent et le soleil déclinant on rejoint les motos pour rentrer.





Spéciale dédicace : En arrivant pour payer les droits d’entrée on découvre encore que les tarifs on augmenté. Qui blâmer ? Difficile à dire mais c’est irritant, surtout quand on a une carte bleue bloquée et du cash à gérer. Du coup on préfère blâmer un livre, c’est mieux que des gens, et on peut taper le livre sans peur de se faire rosser !

Bilan : Le 17 on est arrivé à Florès, on a trouvé un premier hôtel plein, un deuxième, on est allé à Moni, on a trouvé un deuxième hôtel et on est allé sur un volcan. Pas mal non ? Ah, et puis : MAGNIFIQUE !!!


Route vers Labuan Bajo, enfin, Ende, Ruteng ou bien... bref, on va voir




Le soir, Alex se fait aborder par un conducteur de voiture privée, sous recommandation de l’hôtel, pour se voir proposer un transport pour le lendemain (on n’avait pas dit le bus ?). Prix 500. Pas mal car on a calculé 350 avec le bus, mais mauvais timing avec un départ l’après-midi. Et puis les transports en commun c’est quand même mieux. Le gars semble faire la gueule parce qu’on a dit non .... No comment.

Lendemain matin on se réveille pour prendre le bus à 9h, on attend avec des allemandes qui veulent aller à Bajawa (entre Ende et Ruteng - notre destination). 10h, rien.... « Ah oui, c’est entre 9h et 10h30 ! » dixit le manager de la GH qui nous observe sur la route en contrebas.... Un bus approche, on fait signe de la main, il nous dépasse, c’est écrit Ruteng à l’arrière.... &$2# %ù3 !!!! Le manager au dessus « C’est plein ! ». On a bien vu que ce n’était pas le cas, le bus est juste passé sans s’arrêter (c’est une route qui fait une voie et demi, difficile de ne pas nous voir...). Après demande de renseignement au Monsieur qui nous regarde de haut (sens propre comme figuré) « Vous avez qu’a prendre le prochain à 12h » - sur un air de je m’en fous vous avez payé et je vous dois rien. Sympa. Du coup, Alex remonte demander le numéro du gars d’hier, parce que comme la donne a changée c’est peut être une solution. Le manager le donne tout en disant « Pourquoi tu le veux, tu as refusé la proposition DE MON AMI hier ? » (Mouais).

Nota : Juste avant de descendre dans la rue, ils ont essayé de nous refourguer un autre chauffeur... Ils discutaient devant nous en se disant combien ils pourraient nous faire payer (on comprenait quelques bribes de chiffres), charmant. Au final, comme le chauffeur demandait trop (sans encore nous annoncer le prix), les gérants de l’hôtel on dit qu’il partait trop tard et que ça n’irait pas.... Vous l’avez compris on a kiffé cet endroit (Bintang Bungalow pour ne pas le nommer). A notre départ il nous a été bien demandé de recommander leur hôtel... Anecdote aussi, un chauffeur dans la rue nous a proposé le transport à 5 millions !!! (Soit le prix de tous nos transports cumulés en Indonésie, Eh oh!!!)

Note importante pour comprendre le transport et le timing. Objectif, joindre Labuan Bajo le lendemain en début d’après-midi pour organiser un séjour de 2j/1n à Komodo avant la plongée.
- Moni-Ende : 2h
- Ende-Labuan Bajo : 15h
- Ende – Ruteng : 10h
- Ende – Bajawa – Ruteng : 4h plus 10h
Sans compter le delta transport local avec toujours quelques heures en plus... et pas de bus de nuit ici !


Bilan : 10h30, on fait quoi ? On se dit qu’il est mieux de voir au fur et à mesure et d’aller le plus vers l’ouest en fonction des transports quitte à grave galérer. Première étape donc Ende. Les allemandes ,qui attendaient avec nous, à l’arrivée d’un bus pour Ende, décident d’attendre un bus annoncé par le manager de la GH qui arrivera sous peu. Trop peu pour nous, on embarque ! Sur la route on fait nos calculs, le temps d’arriver à Ende, il n’y aura que des bus pour Bajawa au mieux et du coup on aura 10h de route le lendemain et on l’aura dans le baba. Bon on se calme et on profite de la musique pourri du bus public. Mine de rien c’est agréable, ça change des minibus (car quand on parlait de bus tout du long, il s’agit en fait de minibus qui essaye de tirer un max des touristes). Les gens sont gentils (ahhhhhh, enfin !!!!).

Arrivé à la gare routière Est, on doit se rendre à celle du Nord. Pour ça, on doit prendre un bémo (minibus) qui essaye de soutirer 20000 par pers, on négocie ferme à 5000, ça discute, ça discute, c’est bon. Les deux kékés mettent les basses à fond (vous savez le véhicule qui vibre ?) et c’est parti pour 30 min de bonheur. Arrivé en bord de route sur ce qui ne semble pas être un terminus de bus, plein de mecs vont vers nous « Ruteng, Bajawa ? ». Nos oreilles font tilt ! Ruteng ? Combien ? Combien de temps ? 150 000, 5h !! Mouais, mal joué pour le timing c’est sur que c’est faux, mais on pourra y arriver car c’est une voiture 8 places et le prix est nickel. BANCO ! Le bémo touche sa com’ essaye de récupérer plus que nos 5000 négociés (No way !) et on attend. Départ à 14h. Estimation de couple averti : allez, arrivée minuit, on est des fous !!


Pour le meilleur et pour le pire

On aura droit au meilleur et au pire. Tout d’abord un faux départ où l’on se trouve à tourner dans la ville 30 min, avec même le chauffeur qui gare le véhicule, nous laisse dedans et part en scooter pour revenir 10 min plus tard, prendre de l’essence et... revenir au point de départ.

Ensuite on repart à 10km/h et il essaye de téléphoner avec des « Allo ? Allo ? » incessants. Au final on comprendra que c’est le copilote qui devait chercher une roue de secours et qui n’était pas revenu et que le chauffeur devait le chercher... Enfin, on croit.

Ils ouvrent le coffre pour charger la roue. « Ah, c’est pour ça qu’on a nos bagages sur le toit ». Enorme caisson de basse à l’arrière.... On y aura droit tout le trajet avec une bonne grosse vibration qui fait plaisir sur de la musique qu’elle n’est même pas faite pour avoir des vraies basses : la régalade.




Morgane si tu nous lis : Tu aurais adoré. Tout ce que tu aimes : des chauffeurs qui préfèrent discuter que regarder la route, qui écrivent des sms pendant 10h tout en conduisant, de la musique de cake, des gros rires bien gras, des cigarettes toutes les 5min. Comme on dit chez nous : UNE EXPERIENCE.

On aura donné comme ça, avec la fatigue on était un peu irrité, enfin, surtout AC pour une fois ;-p
Bref, une crevaison plus tard (ouiiiiii !!! Notre première panne, enfin !! et vive la roue de secours !!), quelques coups de stress et déremplissage de caisses de feignasse (ou comment se retrouver plus sérrés après avoir fait débarqué 3 personnes du véhicule en empilant les cartons n’importe comment dans la voiture), on a droit à 2h de bonheur. Les dernières. Le chauffeur est débarqué chez lui et du coup le copilote dormeur prend le relais (une petite pensée pour Bagy et Barka). On a 2h SANS musique, à 3 passagers, à dormir. Top, surtout qu’on arrive à Ruteng à 23h30 déposé devant un hôtel chalet (très vosgien dans le genre lambris bois) avec des proprios adorables.

Il nous restera plus que 4h de route le lendemain avec un bus à 9h au lieu des 6h du mat qu’on croyait se taper. Bon il aura juste fallu prendre un bémo pour faire 5km au lieu des 10min à pied annoncés car on voulait un bus public.... Pas de caisson de basse, juste 5h30 de route, de quoi arriver claqués mais heureux, surtout après avoir fait le tour de la ville pendant 40min à la fin et être débarqué en dernier.

Note nostalgique : ce sera notre dernier road trip di voyage et ça c’est fou.... Et bien en même temps quand on y repense.


Labuan Bajo



Premières impressions mitigées encore.... Prix astronomiques, otage encore....mais au final on trouve ce qu’il faut. Une nuit passée, ce ne sera pas si mal après tout. Juste le temps d’organiser un trip à Komodo. M. Moule ? Oui, vous avez demandé 2 personnes pour faire le tour avec vous et abaisser le prix global de l’excursion ? Ils sont sympas, ils sont canadiens (Claire et Erik) et vous pouvez les rencontrer au club de plongée avec lequel vous partiez bientôt ! NICKEL !!!! Départ donc le 20 à 9h.
On a même pu négocier une rando plus longue à Komodo à la place de snorkeling, YESSS !!!


Opération Komodo





Simple, beau, efficace, top, super, magnifique, génial ! Ce n’est pas parce qu’il est presque 1h, qu’on plonge demain aprèm (enfin cet après-midi) et que la fatigue commence réellement à se faire sentir que ce passage sera plus court. On pensait qu’il était intéressant de faire un récit et les faits racontés sont d’une taille inversement proportionnelle à leur intérêt. Et donc :



2 jours comme suit : départ du port pour aller à Rinca voir les Dragons de Komodo, puis snorkeling à Pink Beach, ancrage près des Chauves souris géantes, nuit sur le bateau, lendemain direction Komodo pour une rando longue, nage avec les Manta ( !!!!!) et retour.

Faits intéressants :
- Nourriture abondante et délicieuse et beaucoup de fruits



- Paysages magnifiques





- Dragons vus près de la cuisine, mais ils ne sont pas nourris (nous dit-on)






- PMU ! PMU !



- Dauphins !!



- Fonds marins prometteurs !
- Marche de 2h à Rinca en 45 min




- Marche super à Komodo, mais 5 fois plus cher qu’annoncé (sic)









- Trop de courants et de vagues pour voir les Manta (Ouffffff !!!)


Bilan : grosse banane et bien crevé, trop hâte de retourner plonger demain et pour les 3 jours à venir sur un bateau surtout qu’on a déjà deux potes canadiens, et qui sait, peut- être, un final grandiose pour la fin d’un séjour où la fatalité nous a retiré toute possibilité de rencontre avec la bêêêêttte !!!

Et comme on est dans un magnifique chapelet d’Iles, on ne peut s’empêcher de penser à une belle chemise à fleur et donc de vous faire un :

BIG BISOU !!!

Voir les photos : Indonésie - Komodo ]

Posté par asiestance

Une Ile pas si mola que ça!

Le 17/06/12, 4:40

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Finalement cela aura été l’occasion de mettre la tête sous l’eau et ça fait du bien !!

Voilà pourquoi !!!



Il paraît que c'est mieux que les Manta, en tout cas c'est magique et énorme!!

Dernier jour avant le départ, y a-t-il eu une rupture spatio-temporelle résultant en une distorsion de la mise en application universelle du syndrome de la Raie Manta ? On vous rassure, toujours rien en vue, malgré des sites connus pour. On a même croisé des gens en palme masque tuba qui en on vu : OUF !!! Plus que 2 semaines à tenir !!!

Nous avons été agréablement surpris par la diversité et la quantité de corail, en bien meilleure santé que la mer d’Andaman. De belles couleurs, pleins de poissons, pas forcément des gros gros, mais super joli ! Vivement Komodo, tout le monde en dit que du bien !!

Sinon, nous sommes arrivés à Flores en bonne forme grâce à un changement de plan de dernière minute. Au lieu de faire 3 jours de route, nous avons opté pour 2 jours de bateau Pelni (comme depuis Sumatra). Après un check de dernière minute, il s’avère qu’il y en avait un pile dans notre fenêtre de tire. BIM, on l’a pris (ça tombe bien c’est juste 2 fois par mois), du coup on se fera un petit bonus !

A suivre...

Voir les photos : Indonésie - Kelimutu, Flores ]

Posté par asiestance

Bali n’est joli cet îlot !

Le 12/06/12, 13:45

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Cela parait tellement cliché de parler de Bali en tant qu’île raffinée, belle et accueillante, et surtout tellement injuste par rapport au reste de ce pays qui est rappelons le, le 4ème plus grand pays du monde... Et pourtant : « Bali, c’est une île qui a la classe » - Anne-Claire – juin 2012.
Certes, c’est une île touristique, et par ça on entend « Bien touristique », mais vu d’un œil expert à la Einstein : tout est relatif. On est encore à la saison basse (plus pour longtemps), mais vraiment quand on voit le potentiel de l’île, ce serait sans doute bien pire ailleurs. Les gens sont doux et adorables.

Différentes hypothèses se proposent à nous :
- la religion hindouiste fait que les gens sont gentils parce que c’est bien pour leur karma
- les gens sont gentils car il n’y a pas besoin de faire d’efforts avec le potentiel de l’île.
- les gens sont gentils, c’est tout !!
En tout cas tout le monde s’accorde sur le côté « bon vivre » de cette île, même les indonésiens : dixit les amis de Morgane !



Bali Balo

Histoire de commencer bien, l’arrivée est plus longue que prévue. Vous en avez rêvé, les forums vont le confirmer. Initialement nous voulions plonger au Nord-Est de l’ile, ce qui correspond au point d’arriver sur Bali, mais finalement nous avons décidé d’accélérer la cadence avec comme objectif : Ubud. Arrivée prévue 16h selon les les tripbookers, arrivée à 21h en réalité soit un peu plus de 12h de route.

Cela a été l’occasion de tester un nouveau bus : avec 5 places par lignes (3 et 2 : voir photo). Un peu plus collé sérré, mais ce n’est pas grave, après plus de 9 mois 24/24, on s’aime toujours !


Ubud du monde






C’est la capitale culturelle, située au « centre » de l’île. En arrivant on s’attendait à une sorte de gros bourg traditionnel un peu routard. C’est parfois bien de s’informer avant : beaucoup de boutiques, de prestataires (un peu Chiang Mai en fait, mais pas vraiment). Ca a un côté chicos, des devantures de bars/ boutiques/ restaurants bien fignolées (sculptures, fontaines, finitions en bois), mais il se dégage une plénitude avec une atmosphère très agréable. Certes, on te propose un taxi tous les 10m, mais c’est zen ... Honnêtement, c’est très agréable de se promener dans les rues de cette ville. Là où pêchaient certaines régions que l’on a pu visiter Bali tire son épingle du jeu pour se placer en number one. On a une urbanisation agréable pour les piétons.

Bon, c’est vrai, on en profite pour revoir notre copie budgétaire du coup. Ce sera comme ça : Bali top pour les vacances, un peu moins pour les back-pakers. Ca tombe bien c’est nos derniers jours de vacances alors on se fera plaisir.


Farniente et ballades sympas



On teste une première GH recommandé par des français croisés à Bromo, on arrive tard, c’est un peu humide et on est fatigué, mitigé. « Bon, on dort et on voit demain ». Lendemain, grignotage de pantalon d’AC par souris, humidité, pas de Wifi, on passe en face. Bien joué ! Cadre magnifique, avec bungalows individuels et terrasse, eau chaude, Wifi, petit dèj servi en terrasse, allée de plantes et de statues : on sent qu’on va rester plus que prévu.

Et en effet, Ubud totalisera 6 nuits et 5 jours, ça faisait longtemps. On prend le temps de flâner, mais aussi de se reposer, car on l’avoue, les trajets de nuits depuis Jakarta, les randonnées à 3h30 du mat’ du Bromo, ça nous a quand même bien claqué. Bref, on utilise la ville à son plein potentiel Smile .

Ainsi, on se balade un peu mais pas trop les deux premiers jours, puis une fois prêt on enchaîne sur une virée en scooter. Les routes de campagne sont belles mais difficiles à prendre en photo, alors décrivons cela : chaque village possède au moins trois temples et chaque maison semble avoir aussi ses petites constructions pour honorer les dieux. Ainsi, on trouve toujours de jolies statues de démons sympathiques enveloppés dans des tissus à carreaux noir et blanc, des petites offrandes dans des petites oboles en feuilles de bananes, chaque maison est entourée d’un joli muret sculpté et c’est ainsi que l’on longe ces maisons un peu surélevées par rapport à la route dans un magnifique cadre de verdure et de fleurs en devinant les sortes de toit de chaume des petits temples qui parsèment les villages (j’espère avoir été clair).





Lors de cette virée, on aura visité des temples « majeurs » avec Tirta Empul, d’où jailli une source et Gunung Kawi une autre séries de temples creusés à même la roche dans une vallée encaissée. Ensuite, on aura enchaîné sur le Danau Batur : lac dans un immense cratère donnant sur le Gunung Eponyme (ndlr : Batur), dont le sommet passe très vite dans les nuages..... Nous avons quand même pu profiter d’un bon petit buffet avec vue sur le cratère. On aime les volcans !








Les trois jours suivants à Ubud nous les passerons avec les acolytes...


Opération acolytes

Opération acolyte, on se comprend bien sur le mot. Morgane nous rejoint à nouveau mais avec Steven (But who is Steven ? Mmmhhhh). Certes nous sommes plus nombreux, donc en effet les cocktails prennent le pas sur le jus, mais bon, hein !?! On est en vacances non ?! Ce sera l’occasion de profiter d’Ubud by night avec des petits restos sympas et des bars dans des cadres magnifiques. Ahhhh, être riche à Bali !!




Opération Danau Fraise



Le plus important c’est que plus on est de fous plus on a de riz. C’est ainsi que nous avons fait une journée scooter, en dehors des jours farniente, direction les rizières centenaires de Jatiluwih (parmi les plus belles de l’île selon le Lonely – en même temps, ça veux dire « vraiment merveilleux » et c’est en cours de PMUsation !!) et vers les lacs cratères de Munduk (Danau Bratan, Buyan, Tambligan).





Une bonne journée de scooter en plus donc, dont le point d’orgue aura été la dégustation d’un massac (ndlr : énorme) jus de fraise frais de Bedugul (Mmmmmmhhhh). Bon, lors de cette virée on est un peu abonné aux nuages (et même un peu de pluie), mais tout le monde n’a pas le privilège d’avoir un peu froid à Bali Smile(et puis ça fera ça en moins de la malédiction des Orang Outan).



Pour finir sur une bonne note, on aura acheté un bon litre et demi de jus de fraise pour se faire des Daïquiris à Ubud. Nous passerons sur les journées farniente à essayer de trouver des souvenirs originaux et pas cher (échec et mat) et à regarder des films pourris (Coco si tu nous entends, tu nous as déchirés le cœur !). Ah si ! Quand même, nous avons E N F I N dégusté le merveilleux, que dis-je l’excquis Babi Guling !!! Cochon de lait rôti farci de piments, curcuma, ail et gingembre.... Trooopppp bon !!




Kuta Cabana

Pour finir en beauté notre séjour balinais avec les acolytes (voir ci-dessus), nous prévoyons deux journées thématiques aux alentours de Kuta : le Sud festif de Bali, celui que certains aiment d’autres moins. Nous on dira juste qu’on aime plus Ubud...

La première journée se veut jeune : il s’agit donc d’une soirée bien arrosée à faire un peu comme les australiens (équivalent des anglais à Prague ici). Ca finit donc à la jeuns à 4h pour être bien mûre pour la deuxième journée.

(En gros on a fini dans une boite qui passait que du rock, puis du Reggae, t’y crois-toi ?!!! Danser que sur ça ? On était au moins 40 (soit UB40 ! Ohhh !), dont nous et Michael et Yulanda des amis de Morgane).

La deuxième journée se veut vielle : il s’agit donc d’une journée bien culturée à faire un peu comme les japonais (équivalent des japonais à Prague ici). Ca finit donc à la vielle à 21h pour être bien mûre pour le départ le lendemain.



Résumé de la deuxième journée quand même : il s’agit d’un départ différé (première journée oblige) pour le Temple d’Uluwatu. Nous sommes sure que pour certains de vous Uluwatu rime plutôt avec un site mythique du Surf, et c’est vrai, mais s’agit aussi d’un lieu possédant l’un des grands temples directionnels de l’Ile. Au sommet d’une falaise à 70 m de haut, on jouit d’un panorama superbe (agrémenté de macaques obèses) d’où l’on peut apercevoir au loin (mais vraiment) des surfeurs. Anne-Claire n’aura pas eu l’occasion de se rincer l’œil, manipulation machiavélique d’Alex ?

Le soir, sur le même site, nous assistons à un spectacle de danse Kecak, suite aux recommandations de Morgane qui nous y rejoint d’ailleurs. Bon, c’est super touristique, l’enceinte se remplit tellement que des chaises sont placées tout autour de la scène gâchant un peu le panorama derrière avec le temple sur la falaise, mais c’est mythique et on oublie toute la foule. Le Kecak est une danse accompagné d’un cœur d’hommes qui psalmodie le « tchakachakatchak » imitation des cries d’une bande de singes, racontant un épisode du Ramayana. Ca donne la chair de poule, les costumes sont magnifiques. Une performance sous des torches avec le soleil couchant, superbe. A faire absolument dés l’arrivée à Bali, ça met dans le bain pour la suite.





Ensuite, il s’agit d’un retour tranquille pour aller au restaurant chinois où l’on se régale avec Morgane et Steven, avant de partir assez tôt pour une nuit bien méritée. Merci encore les acolytes !!

Voilà, on a presque quitté Bali mais pas vraiment puisqu’on est à Nusa Lembogan. Cette Ile fait partie de Bali et on y est pour plonger. Pour l’instant RAS, ah si, on devait aller à un site de Manta, mais finalement le temps ne l’a pas permis, alors on est allé sur un autre site. On peut parfois y voir des Mola Mola (poissons lunes, le plus gros poisson du monde, un de plus à voir avec le requin baleine !), et du coup on n’en a pas vu. Vous imaginez bien, une fille en a vue hier Smile



PS : On a vu un combat de coq au fait... Demandez nous de raconter a notre retour, maintenant on sait où sont les hommes quand les femmes bossent dans les champs Smile

Voir les photos : Indonésie - Nusa Lembogan ]

Posté par asiestance

Bromobudur ou comment allier 2 destinations !

Le 04/06/12, 14:29

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Alors là on s’attaque à un gros morceau ! On entend déjà de loin les critiques, « Mais dis donc c’est lundi, ils sont en retard ! », mais bon comme tout bon gueuleton, la digestion peut prendre plus de temps, c’est le cas cette fois-ci avec le combo Javanais :

« Yogyakarta, Mont Bromo » ou « Morgans joint adventure part 1 : Welcome in Java »



Nos amis les transports



Nous vous avions laissé avec un départ de nuit depuis la capitale pour Yogyakarta où Morgane nous rejoint en avion (ouhhhh !). C’est ainsi, que nous retrouvons un ami de longue date abandonné : le train. Et aujourd’hui c’est place à la « Bisnis class ». Ces quelques lettres de différence font toute la différence : pas de couchette, ni de sièges inclinables. La technique est simple : AC sur la banquette et Alex parterre. Après un petit sommeil, nous arrivons à Yogyakarta à 6h.... Ouais làààà !


Welcome to the hotel Yogyakarta

Morgane arrive à 10h en avion (re-ouhh!), on a 4heures pour trouver un hôtel et si on se débrouille bien on pourra rattraper notre sommeil. Manque de pot, ce ne sera pas le cas. En même temps Morgane nous a mis la pression avec un hôtel de choix qui avait piscine mais un peu trop cher pour nous.... Bref, on cherche, on cherche, on a droit a notre chauffeur de tuk tuk qui nous suit pour une com’, mais au final après plus d’une dizaine d’hôtels, on trouve. Suspense : tadadam : piscine + petit déjeuner + wifi, pour un prix défiant toute concurrence (pour Yogya). Il est toujours difficile de trouver un bon prix pour 3. On est fier de nous !

Révélation intelligente

Parfois malgré la tête dans le c. (on fait semblant d’être poli) on a des révélations, genre : « Tiens, il faut prolonger nos visas ». Du coup on découvre que l’immigration est près de l’aéroport, comme quoi le hasard fait bien les choses. Du coup opération papiers/ chercher Morgane.

Arrivée de Morgane dans les temps, avec une bouille de « J’ai trop fais la fête », on est content de se revoir (on espère en tout cas).

On se rend à l’immigration avec une petite appréhension par rapport à ce que l’on a pu lire dans les forums, la différence entre le discours « C’est facile » et la réalité. Au final avec deux girls et des sourires, plus une fille qui parle couramment le basa indonesia (la langue, cqfd), on complète les dossiers. « Revenez dans 2 jours » IMPEC ! Les seuls délais auront été le peu de stylos noirs (les pauvres chouchous) et l’imprim’ écran copier/coller/ rogner pour la fausse réservation de billet d’avion de Morgane (lol).


Loi de compensation




Après voir été si opérationnels en si peu de temps, il faut bien compenser. Du coup c’est journée farniente et organisation du programme. Résumé : office de tourisme, manger, Dunkin Donuts (ouais les alter) et séries. Les vieux démons qu’on aime tant sont de retour. Mais bon... lendemain départ prévu 7h après le petit dèj, respect SVP.

Anecdote : Dans un petit warung (gargotte) on commande un Pecel Lele qui correspond à un petit poisson chat frit avec une sauce cacahuète. Pas de sauce, mais on se moque de qui ? Bah de nous, merci le Lonely, on découvrira par la suite qu’il est souvent comme ça. Ca nous aura permis de nous régaler avec du Bebek Goreng (canard frit).


Borobodur quelle aventure



Départ.... 8h....

Pas vraiment une aventure, c’était juste pour la rime. Donc, où en étions-nous ? Ah oui :PMU, PMU !!! Daté du 8/9ème siècle, il s’agit d’un temple bouddhiste, influence Indienne de l’époque. Nous nous excusons un peu du manque de précisions historiques ces derniers temps. Nous reconnaissons avec nostalgie que les audio-guides du Rajasthan aidaient bien à planter le décor. En gros les relations commerciales de l’Indonésie avec le reste du monde a eu comme résultat des conversions locales. Intérêt commercial ? Certainement, mais aussi influence culturelle via les comptoirs. D’où la succession hindouisme, bouddhisme (avec des alternances comme en Inde), islamisme, chrétienté.




Donc, inertie de groupe oblige et trajet long plus trafic nous arrivons un peu avant 10h. Le site présente une caisse pour « étranger » avec un tarif plus élevé, normal mais facteur 10 quand même. Ah les PMU, ça marche bien quand même ! Mais le café et l’eau sont offerts. En bon français on se dit qu’on va boire plein de café « Sacré français ! » (ndlr : crevards!!).

Le temple est magnifique ! En forme de pyramide à degrés à base carré, il est recouvert de magnifiques fresques dont les bas-reliefs sont tellement creusés qu’ils pourraient presque être des sculptures. C’est nos plus beaux bas-reliefs et on s’y connait !! Ils retracent principalement la vie de bouddha.



Evidemment qui dit PMU dit Plein de Monde Ussi. Du coup c’est la lutte des photos sans personne « Rahhh, le mec en jaune ! ». Une fois notre deuil passé, nous somme quand même content de voir qu’il y a beaucoup de touristes locaux. D’ailleurs, c’est sans rappeler l’Inde, on se fait prendre en photo à chaque coin de sculpture et poser des questions en anglais. Mieux organisé d’ailleurs, les élèves on même des questionnaires. Les tactiques de nos acolytes varient : entre Morgane qui fuit, AC qui dit OK seulement si Morgane vient avec elle et Alex qui aime faire sa star...

Histoire de saturation : les filles contre le(s) garçon, qui gagne ? Les filles pardi ! Donc pas de musée et aucun des temples alentours. En même temps, les ballades sympas du Lonely sont en fait des routes. Pas grave, on se met en route pour le retour après le repas du midi.

Nota : Le cadre n’est pas si mal non plus, mais pour réellement profiter des paysages de rizière et tout (que l’on n’a pas trop vu, hormis les jolies montagnes alentour) il est probable qu’il faille être motorisé ou en voyage organisé.




Nos « amis » les transporteurs

Ah, ça faisait longtemps.... Le transporteur qui n’aide pas pour nous orienter alors qu’il avait promis qu’il allait à Yogya et qui te gueule dessus en même temps que le véhicule continu à s’éloigner de ta destination et qui te lâche au milieu de nulle part sans te rendre le trop payé : ça fait toujours plaisir. Minorité si tu nous entends, fais un effort pour l’image de ton pays ! Alex aura bien tenté de récupérer l’argent manquant et essayé de prendre une banquette du véhicule en représailles (ahh, le sens de la justice !), sous les yeux ébahis du conducteur, sans succès, nous prenons donc un taxi pour les derniers km. Là, c’est bien d’être 3 pour répartir les frais.


Marionnettes pas nettes



« Ahhhh, c’est magnifique, c’est ça la culture indonésienne ». Tel est le premier commentaire en assistant à notre première représentation de Wayang Kulit, marionnettes javanaises en cuire.

Ce sont des représentations de marionnettes en ombre chinoise (indonésiennes ?!) avec un « groupe» traditionnel : avec des gongs, des tambours ,des chanteurs qui retracent l’épopée du Ramayana, version Indonésienne.

C’est bien fait, on peut circuler autour de la scène pour voir le marionnettiste agiter ses marionnettes magnifiquement peintes et voir le « groupe » jouer. Sauf que...

Tu peux traduire Morgane ? Dommage, c’est en javanais Smile




On s’étonne de constater que par moment les marionnettes ne bougent plus pendant quelques minutes et que le marionnettiste continu à parler.... Puis de constater que c’est de plus en plus long.... Genre 10min... On se regarde, échange des regards avec les voisins, on rigole.... Puis, on voit un des musiciens qui s’endort entre chacun de leurs morceaux.... Héhé .... La salle se vide quand même un peu. Du coup on fait copain-copain avec l’arbre. L’arbre, c’est l’acteur principal de ce show. Il est planté au milieu du décor et de temps en temps il décolle pour tourner sur lui-même et revenir à sa place. Bon, il est de moins en moins droit au fur à mesure que la performance avance et alors ? Et puis on prend plaisir à voir qu’en fait tous les musiciens s’endorment au fur et à mesure... Les filles « On part ? » - Alex « Restons jusqu’au bout, il va peut-être se passer quelque chose » (Manta spirit). Et il ne se passe rien.... sur les 2h, les scènes ne sont pas très.... comment dire.... dynamiques ?

Et là ! Les 5 dernières minutes sont folles, les marionnettes bougent dans tous les sens (scènes torchées bien vites), l’arbre s’agite, il y a même des nouveaux personnages !!! Regards ébahis des spectateurs et sourires partagés quand la lumière de la salle s’allume ! Les chanteuses passent devant l’écran pendant que le marionnettiste continu, puis les musiciens suivent en applaudissant tout en passant. Ils s’applaudissent eux où c’est pour nous dire « On ne pensait pas que vous tiendrez ! ». Merci public !!! Bon on était plus que 6 sur les 20 présents et alors ! On représente la moitié !! Vive les marionnette et vive la France !

Conclusion : 2h, dont 20min d’action! On comprend comment une vraie représentation peut durer toute la nuit. Ils prennent le temps de se reposer pendant le show. CQFD LOL ! En tout cas, très drôle ! Hop : un souvenir de plus !


Journée cult’dure

On va visiter le fameux Kraton, ou Crouton pour les intimes. Enceinte/ Centre ville tenue par le Sultan de Yogya, cet espace regroupe près de 25 000 personnes/ employés. Rien de bien transcendant que ce palais qui s’essai à un exercice du genre art-nouveau / local/ kitsch. A noter quand même un spectacle gratuit entre 10h et 12h de.... marionnettes, mais en bois cette fois-ci. On arrive un peu en retard (on a cherché nos visas) et on voit un collègue de la veille. Sourires.... « Alors ? » - « c’est encore pire que hier, le gars ça fait 20min qu’il n’a pas bougé les marionnettes ! ». Ok, message reçu. Rires et on s’en va !

On aura eu le temps de visiter un petit atelier de confection de marionnettes : sympa avec explication de la symbolique et de l’origine animiste de ces poupées, et de voir un musée de batik.




Ensuite en route vers le manger. On parcourt les petites rues calmes avec des petites maisons mignonnes du crouton à la recherche d’un Warung. Un monsieur très gentil nous accompagne quelques minutes jusqu’à un endroit bien sympa. Puis en route vers le Water Castle, sorte de jardin/ piscine du 19ème, pas de quoi transcender un bœuf. Allez, en route pour le marché aux oiseaux ou Pasar Ngasem.


Encore ?!!

Le temps de chercher des médocs pour Morgane qui commence à bien tousser (certainement les fous rires des marionnettes), on prend un bus.

On descend. « Combien ? » - « 9000 » - « Pardon ? 6000, OK ? (le juste prix) » - « Ok ». On donne 10000, il nous rend la monnaie, il manque mille, le temps de réagir ils partent en se marrant !! Le respect ça fait toujours plaisir ! Et puis grosse frustration, pas de banquette à dispo... bon aller on continu...


Fait comme l’oiseau




Oui, c’est des cages, mais c’est beau. Tous ces oiseaux, du petit hibou en passant par les perruches et perroquets de toutes les couleurs. En bon français on scotch bien-sû sur ce coq gigantesque. Le vendeur nous propose de le sortir pour une session photo, ils sont adorables ces indonésiens (sauf deux chauffeurs). Il nous explique que c’est un coq de compétition : beauté, chant... Il arrive à le faire tourner autour de lui en claquant des doigts....




Quelques photos plus tard et quelques autres animaux (chiens, chauves souris, geckos géants), on rentre bien fourbus. Big Up pour Momo qui a suivi malgré son vielle âge avançant !

Ce soir c’est repos et grasse mat’, on en a besoin.


PMU, deuxième !



Prambanan, site hindouiste à 45 min de Yogya, PMU et surtout construit dans la foulée de Borobudur. Alternance quand tu nous tiens.

C’est grand, c’est beau, et on n’a pas le temps de s’appesantir. On est arrivé à 16h !

Explication : Le temps de se réveiller, de déjeuner, de discuter, de faire les affaires car on a décidé de partir en train dans la nuit pour poursuivre vers le Mont Bromo, d’aller àl a gare, de valider les renseignements, de faire la queue, de re-décider quoi faire car Morgane hésite avec un pack (on se quitte après le Bromo), de la convaincre de nous suivre, de revoir une autre option, de laisser passer 15 personnes dans la queue, de prendre le transport, d’acheter des Magnums et des cookies « Good Tme »pour se remonter le moral, eh bien voilà !


PMU, suite...

Donc voilà, c’est très beau « Aller, on se dépêche on n’a pas le temps, il faut continuer ! » (Alex), temple suivant « Aller, on enchaîne ». Et les filles aiment cette visite qui évite toute saturation. Au grand dépit d’Alex, il ne sera pas possible de voir le « film audio-visuel » comme à Borobudur, après tout il s’est tiré une balle dans le pied lui-même (on n’a pas le temps).



Au passage, au fur et à mesure que le soleil se couche, le site se fait désert et c’est sympa. Toutes ces tours sculptées sont très belles. Etrangement, après notre café VIP (PMU !!), on croise des gens qui jouent au foot avec pour buts des pierres millénaires (normal)... On croise même un pote Papou de Morgane : un Casoar. Oiseau style émeu à tête bleu et crête magnifique, ses pattes robustes sont équipées d’ergots venimeux qui en fait un des oiseaux les plus dangereux au monde dixit notre experte ex-papua. Bon, ses ergots ont été retirés et il est derrière un grillage, mais qu’est-ce que c’est beau gosse !

Le soleil descend vraiment et l’heure approche pour un moment culturel prévu dés notre arrivée :


Ballet Ramayana sur fond de Prambanan




A 19h30, on se place pour le début d’un show réservé la veille. C’est une représentation du Ramayana avec plus de 200 danseurs selon le guide (35 max en même temps selon nos estimations ce qui est pas mal non plus !) et qui marche depuis plus de 40 ans. Et, c’est même pas kitsch !! (enfin pour nous qui sommes en Asie depuis un temps). On prend plaisir à suivre les scènes qui nous sont familières. Les costumes sont beaux, le méchant il a la classe, le public indonésien réactif, le café est offert... Bref, performance de qualité avec un bon son et de belles lumières, on repart content.



Il est 21h40, on a un train à 1h30 et des amis de Morgane viennent nous rejoindre.

Bilan Yogya : c’est pas mal du tout, surtout après Jakarta. On peut se balader tranquillement, faire son shopping (nous pas). Allez-y au moins 4 jours, et en forme !


D’une attente à une atteinte

Falen et Henry des amis de Morgane viennent nous rejoindre lors de notre dîner. C’est l’occasion de discuter avec des jeunes indonésiens qui se montrent aussi curieux que nous quant à nos cultures respectives. Adorables, ils nous proposent même de nous déposer à la gare et en ...... PEUGEOT !!! Oui oui, même que c’est prononcé ici Péougéotte, trop chou. Le comble, ils attendent le train avec nous... Merci !

Maintenant c’est à nous de gérer. Simple, on connaît la musique. Bisnis classe = les filles sur les banquettes et Alex parterre avec des coussins loués (merci d’avoir insisté Morgane). Nuit pas si mal, si ce n’est que le masque de Morgane a décidé d’attaquer sont œil droit. Du coup au réveil on a une amie à moitié albinos – vous l’aurez compris, elle à l’œil rouge. Arrivé à 6h à Sorabaya pour le prochain transit vers Probolinggo à 9h, accompagné par un groupe de musique dans la gare qui joue des classique de rock ( ?!?) et quelques gouttes dans les yeux plus tard (merci infirmière), nous arrivons à notre avant-dernière étape avant Bromo. Et on est prêt !!!!

Explication : Le guide nous préviens. Ici c’est arnaque, prise en otage entre navettes surtaxées, gens poussifs, logements super excessifs à Bromo (on a appelé on n’a rien trouvé à moins de 50 euros pour 3 pour une nuit !!). On ne nous a même pas abordé qu’on est en mode « fait pas chier on est des chauds ».

Résultat : navette de Probolinggo à Cemoro Lawang (tu te souviens du nom Morgane ?), 25000R comme tout le monde, malgré des tentatives et une bonne heure de perdue. No choice, exit les 15000R du Lonely (en même temps...). A-t-on perdu notre Mojo de voyageur ? (ndlr : pour toi le vieux, le mojo est une sorte d’énergie charismatique normalement sexuelle, mais sortie de son contexte on se comprend entre pseudo-jeunes, néo-vieux).

La montée est raide, c’est beau, y’a même des pins !!! On sent la fraîcheur qui approche, normal on approche les 2000m, ça va changer (on a même une petite appréhension). Arrivée, on nous pousse à prendre homestay. « (méfiant) Mouais, c’est combien ? » - « 100 000 (moins de 10 euros) la chambre » - « Ahhhhhhhhhh !!! Bon, OK ! ». Du coup on prend une chambre avec un lit énorme pour 3, c’est la nuit la moins chère depuis Médan qui restera le record inégalé (moins de 5 euros pour 3 !).

Première impression retrouvée : le carrelage froid.... Brrrrrr. On commence à se refroidir, notre raisonnement occidental refait surface : fuir l’ombre au profit du soleil, il est 15h et on a une belle lumière. On laisse Morgane à sa douche et à l’organisation de son ascension (on y reviendra). Nous on va voir le Mont Bromo.

NDLR : Ah oui, en fait le Mt Bromo c’est juste un volcan dans une caldeira et l’un des plus beaux panoramas indonésien...

Oh mon dieu que c’est beau ! Ca y’est on l’a trouvé ! Notre Taj Mahal naturel ! C’est de toute beauté ! Deux cônes volcaniques – un style auvergne pointu le Batok, l’autre style pierreux cratère le Bromo, le tout au milieu d’une plaine de poussière volcanique et le tout entouré d‘autres volcans. Tout cela depuis le village sur la crête de la caldeira !

On se fait une ballade très sympa le long d’une partie de la crête, le temps de se poser, d’observer sous le seul bruit du vent qui souffle et soulève la poussière dans la vallée... C’est beau. On est heureux, on est amoureux !

Le temps se refroidit, on goutte une petite souplette dans la rue avec vue sur Bromo et on rejoint Morgane qui nous racontera avec extase comme le seau d’eau chaude est bon, ce que l’on confirme de suite. En extase aussi évidemment.



Allez, un petit dîner vite fait et un petit 10.000 (jeu de dés) en loosdé qui dure une plombe et on file se coucher car demain réveil 3h pour l’ascension. Bon on a quand même acheté les bonnets Bromo pour la photo, obligé ! Et on regarde aussi une série avec des gateaux (Et Alex s’endort, c’est beau dire !).


Logistique ou gymnastique

Donc, une visite du Bromo, comment ça se passe ? Le principe est le suivant. Réveil matinale pour gravir le Gunung Penanjakan (2770m) pour voir le lever de soleil. Puis redescente dans la vallée du Bromo (le Laotian Pasir) et gravir les 253 marches qui mènent au cratère.

Et comme tout est bien rodé, le « All inclusive » propose cet itinéraire en 4x4, voir cheval pour la partie restante entre le parking et le Bromo. Principe : départ 4h, en bas 9h, retour au village petit-dèj et départ 11h. Emballé, c’est torché !

Côté Morgane c’est partagé : entre un réveil à 3h ou 4h, le choix se reportera sur 4h (Ah, femme matinale !). Embêtée quand même par la partie : emballé, c’est torché !

Côté Chouchous c’est décidé : un peu comme cette idée bizarre de prendre le moins l’avion possible, nous ne voulons pas entrer trop dans ce système : tout organisé ou rien. Nous, on choisit rien, c’est-à-dire : réveil 3h, 2h de marche, on redescend et on prend le temps après un pti-dèj au village de profiter de la vallée sans jeep plus tard.

Résultat, Morgane arrive à négocier l’aller/retour du sommet en moto pour nous rejoindre ensuite. Elle a assurée, car ce n’est pas évident de négocier ici. Et comme ça on est ensemble !

Une petite nuit nous attend, mais ça vaut la peine. Cette photo magnifique de la vallée avec le Bromo et le Semuru qui fume derrière est l’une des plus connues et l’une des plus belles vues d’Indonésie.


On est dans la campagne donc on envoi le pâté !

3h.... On trace comme des bœuf ! Ca monte, on a nos frontales, le ciel étoilé est magnifique. Il fait moins froid que prévu même si après 1h de montée la fumée sort de nos bouches et on est à chaud !
On ne croise que quelques locaux qui mettent en place des petits stands de café sur la route, puis au loin dans la vallée on voit les lumières des 4x4 qui illuminent la route comme des lampadaires à la queleuleu. A la fin on rejoint la route des 4x4 pour finir au point de vue bondé et bétonné. On pensait que ce serait plus .... Naturel ? Timing ? 1h20, ouaissss lààà !

On se trouve une bonne place tout devant quand même, de l’autre côté de la barrière, comme beaucoup d’autres avec un concours de gros objectifs sur trépied. Souvenir. Il fait encore nuit, mais suite à Hua Shan on a tout prévu : habits, sacs de couchage, mais AC se refroidi vite, aller soleil, aller !!!

On hèle Momo, mais point de Momo, en même temps avec ce monde... puis idée : Alex met son bonnet Bromo Orange, bingo ! Elle nous rejoint !

Ah, le soleil commence à pointer au loin.... Mais mais....


Mont Bromo, Mont Bromo, mon brumeux oui !



La revanche de l’Orang Outan !!! Purée de poix ! La mer de nuage dans la vallée qui fait toute la beauté du panorama a décidé de nous rejoindre en haut. C’est sans doute notre beauté qui l’a attiré. Résultat : rien. Mort de rire (on en parlait la veille : « T’imagine la loose ? Brouillard !!! ». Hahaha (un peu aigri). Bon photo bonnet sur fond de toute beauté !!!

On décide de descendre à pied tous ensemble, ce sera sympa de discuter dans les nuages.... Et finalement....

M A G N I F I Q U E ! ! ! !



Passé sous les nuages, un panorama de ouf se présente à nous (cher vieux « ouf » c’est du verlan pour dire « fou » et verlan en verlan ça veut dire « envers », voilà). Dans son écrin de vallée poussiéreuse, les volcans vous passent le bonjour. A chaque virage on s’arrête pour canarder de photos tellement c’est beau. On est heureux ! Une montagne s’éveille, des jeunes s’endorment.



Suite et fin, un cratère et crade de terre

Pour finir on sera descendu après le petit déjeuner dans la vallée, où les dizaines de 4x4 ont disparu, pour une magnifique ballade dans ce désert de cendre. On escalade le Bromo et admire notre premier cratère fumant, rien à dire. On se pose, c’est beau....






Le retour sera plus que facile. Après un bon seau d’eau chaude pour enlever la poussière accumulée par les rafales de vent, on redescend à Probolinggo. On déjoue les pronostics d’arnaques pour, sans se forcer, trouver des transports à prix raisonnable. Une dernière série le soir, le lendemain réveil 5h30 pour prendre le bus. On se sépare, rendez-vous à la destination suivante Bali.



Merci de votre attention !




PS : Et si vous avez tout lu, bravo!

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Posté par asiestance

Sous le signe de l'accueil

Le 31/05/12, 5:00

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On fait dans le minimaliste où dans le retard en ce moment. Serait-ce l’approche de la fin d’un voyage d’une petite année qui pointe son nez ? Ou bien la fatigue suite au rythme effréné de nos aventuriers ? En tout cas nous vous prions de ne pas nous en porter gré.... (ET VOUS AVEZ PAS INTERET CAR POUR DES GENS QUI VOULAIENT PAS UN BLOG ON A DEJA ASSURE !! -y’a qu’à voir le nombre de clic, taddada objectif atteint !!).

Bref...


Alors nous voilà. Java, Jakarta. Ancienne Batavia aujourd’hui plus de 8 millions d’habitants et autant d’embouteillages... Une ville normalement de passage, mais quand même une réalité, une facette de l’Indonésie... donc à voir...

Une opportunité aussi, puisqu’un ancien collègue du papa d’Alexis travaille là-bas. Alors nous avons lancé les contacts de longue date et les échanges augurent un sympathique accueil sous le regard de gens habitant cette ville.

Et en effet : sous le toit de Charaf et Najia, c’est la fête de l’accueil chaleureux. Prenez plein de zestes du Maroc, ajoutez-y une touche de sympathie canadienne, saupoudrez de trois adorables petits enfants (Nassim, Layane et Neila), donnez un bon tour de « j’aime la bonne nourriture !!! » et voilà ! Vous obtenez un accueil de première classe !! On peut le dire : MERCIIII pour ce super moment !!!!
Commençons de manière tonitruante en arrivant plus de 2h en retard avec notre bateau alors que Charaf nous attendait, soit près de 22h (sic). Le temps qu’on arrive à la maison, il est prêt de minuit. Tout gêné, on constate que Najia nous attendait (re-sic, mais adorable aussi du coup) et avec le dîner en prime. On passe donc table et là : poulet aux olives à la marocaine maison, un vrai régal (vous savez avec le foie tout fondant, du caviar d’aubergine maison, une salade de carottes et de haricots et tout et tout) !! Et on parle, on parle, c’est super, on ne sent même plus la fatigue. On discute tellement qu’au coucher il est 2h....

Et les journées s’enchaineront principalement sous le signe de la nourriture et surtout sous le signe des discussions sur l’Indonésie, la France, le monde, les voyages... Cela commence au petit déjeuner où nous nous régalons de produits du Maroc : miel, confiture à la figue, huile d’olive. Le tout accompagné de baguette (oui, oui), de crêpes et fruits frais (miam !)... Nous aurons l’occasion de manger, évidemment indonésien (avec du poisson frit, du crabe et des gambas (ou des langoustes ?) à tomber), mais aussi japonais, indien et même basque (lors d’un pot de départ d’une collègue de Charaf)! Bref, royal ! Vive le Maroc et le Québec libre !



Bon, ça c’est pour la nourriture (c’est important la nourriture). Mais nous avons aussi eu l’occasion de découvrir de délicieux enfants. Une fois la peur de l’inconnu passé, c’est la fête aux sourires et aux jeux avec Layane et Nassim (Neila a 10 mois). On est à Jakarta et ça permet de profiter de moments en famille, le samedi notamment où nous avons pu faire une très sympathique ballade dans le parc botanique de Bogor avec les enfants par exemple.







A-musée




Transition parfaite que la visite, pour parler d’autres visites. Nous vous avions parlé de culture, eh bien nous y voilà, tu l’as voulu, tu l’as eu... Fort de notre expérience de voyage (modestie oblige) nous décidons de visiter au lendemain de notre arrivée uniquement le musée national et de prendre nos tickets de train pour Yogyakarta (la suite du voyage). Quelle bonne idée et surtout intuition.

Timing impec ! Arrivé à la place du Monas -sorte d’obélisque des années 70 appelé la « dernière érection de Sukarno »- nous nous rendons au musée, grâce a Tri le chauffeur de la maison (expat’ quand tu nous tiens). C’est parti ! On est assidu malgré le fait que les pièces ne soit pas vraiment bien mises en valeur. Après avoir passé une cour remplie de magnifiques statues de type bouddhiste et hindouiste (Welcome back !), on zappe les poteries et le néolithique comme à notre habitude, pour s’attarder plus avant sur l’art traditionnel. C’est beau et bien guerrier, surtout les papous, on imagine bien les missionnaires à leur arrivée qui devaient se croire en enfer. Bref, une heure et demi plus tard (décidemment on est de moins en moins assidus, mais quand même !), la saturation arrive doucement.... Allez plus qu’une aile à visiter, la partie neuve là-bas.



ET LA! On remercie le guichetier qui nous a dit de commencer par le vieux bâtiment. Evidemment c’est tout propre, tout nickel, moins d’objets mais bien mis en valeur et tout, et non, ce n’est pas complémentaire de la première partie, c’est une synthèse ! Ouais là ! On se rajoute une petite heure bonus de visite, pour le principe et on part... On part donc avec cette certitude : faire confiance a son instinct pour la prochaine fois. Ah oui, le guide (le livre) nous disait aussi que le musée fermait à 14h, en fait il ferme a 11h, rouvre à 13h30 jusqu’à 16h –rrrrrien à voir !

On remonte dans la voiture et sur le retour on croise une petite manif :
- C’est quoi comme manif ?
- Ah ca ? C’est la manifestation contre le concert de Lady Gaga

Explication (sans stigmatiser – nouveau régime oblige): « Petits » partis islamiques qui protestent contre la venue de la provoquante Neo-Queen of the Pop en Indonésie. Histoire de meurs paraît-il... mouais, t’as qu’a pas y aller au concert ! Une affaire qui aura même occupé Charaf toute la semaine au travail : normal, me direz vous, il travail aux droits de l’homme à l’UNESCO !!!
Nota : Le concert sera quand même finalement annulé ( ?!?). C’est fou non ?



Kota.... 4/10 ?



Après le musée du vendredi, le parc du samedi, il nous restait un dernier petit jour de libre avant le départ le soir pour Yogyakarta. Alors on s’est dit le centre ville colonial.... Non ? Avis aux nostalgique de la vision romantique de l’époque de Batavia, c’est comme démouler un flan où le caramel est remplacé par de la sauce grand veneur : ça fait un flop, ça pue un peu et le résultat n’est pas terrible voir peu ragoutant. Et nous n’exagérons qu’un peu pour l’emphase du blog. La place centrale avec l’ancienne mairie a son charme. On a bien des bâtiments coloniaux blancs, mais ils ne sont pas non plus trop mis en valeur. Heureusement un homme en Bob l’éponge et un autre qui fait claquer un fouet au dessus d’un enfant dépassant d’un tonneau ( ???) viennent animer tout ça. Bon on rentre quand même dans l’ancienne mairie, aujourd’hui musé de la ville, directe à notre gauche des figurines figurant la pendaison de 2 indonésiens par des hollandais : rancuniers ? On passe la description du musée qui ne casse pas trois pattes à un canard (mais pourquoi cette expression ? C’est censé être drôle ?). Le bon moment c’est le café Batavia (une institution recommandé par Charaf) où l’on regagne fraicheur et ambiance un peu 50’s bois, art-déco et photos d’anciennes stars de ciné.... Le temps de prendre un petit cocktail sur des airs Jazzy.



Puis, ce qui aurait pu être un moment de villégiature se transforme en moment de ville et chiadure. La ballade le long de l’ancien canal s’avère être difficile pour nos nez. « Tiens l’eau est pétillante ? » c’est la chaleur qui fait macérer tout ce bon cocktail au plus grand plaisir de notre nez. Et voilà qu’Alex insiste.... On doit voir : le pont du marché aux poulets (dernier pont d’époque), la tour de guet et le port avec ses voiliers. Résultat on a vu : le pont (un pont quoi), la tour de guet (une tour quoi) et le port avec ses (ses quoi ? Ah non, pas de voiliers, merci le Lonely). Petite marche donc en plein cagnard à voir quelques bâtiments potentiels... Ca mérite un bon coup de polish tout ça et peut-être (peut-être) ce sera bien. Mais trop vétuste. Eh oui, même Yangoon a plus de charme !



Note sur la ville : Mis a part cela, la ville est surtout une ville moderne typique des PVD avec une politique tout voiture (décidemment on est l’exception, dommage pour eux et pour la planète aussi tiens), une vie par procuration dans d’énormes shopping malls (so american). Côté plante paradoxalement rien à dire, c’est bien vert ! Il est donc juste nécessaire de connaître les bons coins et d’avoir une voiture et d’être patient dans les embouteillages. Sinon, les gens sont adorables, et ça c’est rigolo pour une ville de cette taille. Le secret réside dans une maison où l’on a le loisir de se détendre et ça c’est chez Charaf et Nadjia !





Bilan :

Nous ce qu’on a aimé à Jakarta c’est surtout une famille. Une famille jeune, super accueillante, qui te font te sentir bien, intéressée et intéressante. Une famille pleine d’amour et qui sait nous aider quand notre carte bleue est bloquée (BAFFE !!). Quand même un peu ;-p

UN GRAND MERCI POUR CE SUPER ACCUEIL !!

Ca nous rappelle à vous, la famille, les amis (les collègues des papas mamans qui lisent le blog aussi ? Alllez !!)... et on s’est dit que l’on aurait bien posé nos valises après ce séjour. Bon, on est reparti et du coup on est chaud pour notre dernier mois (quoiiiiiiiiii déjààààà ????!!!). Mais on se rend bien compte qu’on vous aime (ça faisait longtemps) et c’est pour ça qu’on sait que l’on va rentrer bientôt. Au cas où si vous en doutiez (de toute façon c’est sur, la nourriture française est PMU)!

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Posté par asiestance

Oh Weh ! Oh Weh! Capitaine abandonné !

Le 26/05/12, 13:28

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Là c’est vraiment le dieu du dimanche qui nous a rendu visite... donc quitte à avoir un panthéon de divinités, appelons le dieu de la synthèse, la déesse de la flemme et exit le demi-dieu de l’inspiration.

Après tout ne dit-on pas en mai fait ce qu’il te plaît ? Et bien soit : ce sera un post court – ça changera, et ça vous permettra de profiter de vos ponts (puisque les deux dernière années beaucoup ont sautés !). Nous, on n’en a pas, alors on a fait du bateau.... Hi hi !

Deux « destinations », deux manières de glander :


La première c’est l’Ile de Weh



Ile réputée pour la plongée, nous nous y rendons dans l’espoir d’y voir mantas et requins baleines... mais au fait, avez-vous vérifié si c’était la saison ? Quelle idée ! Alors non, c’est pas saison, merci le guide !

Du coup, première journée à récupérer du bus : soit snorkeling et farniente... Notre première eau paradisiaque pour voir les petits poissons... Bye bye vagues, bonjour eaux turquoise.... On confirme, la mer d’Andaman souffre, mais c’est jolie quand même. Puis le lendemain on pense faire deux plongées – on avait oublié que le vendredi c’est prière, surtout dans la région d’Aceh, la plus musulmane d’Indonésie. Pas grave une première plongée et on verra par la suite, et ça ça fait plaisir.... Au final nous plongerons 5 fois au total, ce n’était pas aussi extraordinaire qu’espéré, mais on retiendra surtout une très belle plongée avec un mur donnant sur le grand bleu, des centaines de carangues en couples (une argentée avec une noire) qui tournoient dans le fond avant de remonter pour nous dépasser, des bancs de barracudas énormes et surtout pour finir le passage du raie.............. aigle (c’est top quand même !), lors du palier de sécurité. Pas encore de miracle, mais pas de quoi se plaindre non plus.... Anne-Claire a battue son record avec 37,5m de profondeur. Je vous rassure, ça n’est absolument pas réglementaire...

Nous n’avons pas trop joué la carte de l’intégration indonésienne on l’avoue, mais on en a bien profité avec notre petit bungalow donnant sur la mer, ces eaux super chaudes et de bon moment à discuter avec d’autres plongeurs/ voyageurs. Des vacances dans les vacances quoi !


La deuxième c’est le trajet pour Jakarta



Principe, bus de nuit (12h) pour prendre ensuite le bateau 2,5 jours jusqu’à Jakarta. Tout se passe bien, malgré les 14h de bus qui, si nous n’avions pas pris un bus à 18h nous aurait peut-être mis dedans.... Mais ça n’est pas le cas... alors bon....

Moyen de glander plus contemporain : on regarde des séries/ films entre les coups à notre porte pour nous indiquer que le repas est prêt : petit déjeuner à 6h30, déjeuner à 11h30 et dîner à 17h30. Normal. Au menu des constantes : du poisson (toujours le même, un autre dieu semble les avoir multipliés), du riz et de la papaye.... Un resto désert qui n’augure rien de l’avenir des bateaux, merci ami avion low-cost.

Moments agréable à marcher (un tout petit peu seulement) sur les quais du bateau à voir l’immensité de la mer et ... ah tiens, Singapour ! « Eh ! Rendez-vous dans un mois !! »...

L’impression d’être en mer est en tout cas inversement proportionnelle à la taille du bateau... Le bateau peut accueillir 2000 personnes, parfois on n’a même pas l’impression d’être sur la mer. Nous avons donc mangé des glaces devant les films... et c’est pas mal non plus...

De quoi nous mettre en appétit pour la suite de nos aventures. On va enfin s’attaquer à un peu de culture à Jakarta !!

Ah oui, au fait notre carte de crédit a été bloquée finalement...

PS : Pas de panique, on a toujours une solution...

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Posté par asiestance

Toba en bateau pour aller à Tuk Tuk

Le 17/05/12, 15:17

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Ce qui est agréable à penser à force de traverser des régions plus ou moins mystiques, c’est de se dire que l’on a tous un dieu qui nous accompagne. En l’occurrence, celui qui vient nous rendre visite en temps de disette aventureuse porte désormais un nom : le DIEU DU BLOG.

Non pas que le Lac Toba, où nous avons séjourné ces 3 derniers jours, soit ennuyeux, mais invitant à la farniente il posait un problème d’équilibre pour notre cher blog. Heureusement, le DIEU DU BLOG est là. Il nous offrira deux occasions de conter un peu plus que le nécessaire. A commencer par « La chute d’Alex et son humeur de mâle dominant remis en cause » ainsi que « La carte de crédit muette qui du coup en dit beaucoup ». Mais commençons par ces petits riens qui sont, à mesure que l’on écrit, un sacré beaucoup quand même.


Lac Toba



Ce nom qui nous amène à fredonner une chanson « gypsy » de nos jeunes années (« Tobi Toba », au cas où si vous n’aviez pas compris) joui d’un certain privilège. Il s’agit en effet du plus grand lac d’Asie du Sud-Est et entouré de montagnes, il bénéficie encore de cet impression d’isolement à l’origine de la culture Batak.

Mais qui est cette bande de Batak me direz-vous ? Une ethnie de plus, comme les centaines que comportent ce continent Indonésien, véritable patchwork de cultures. Ce peuple issu d’Asie du Sud-Est se serait réfugié dans cette région suite aux invasions mongoles, puis siamoises. Vivant tranquilou, aidé par leur réputation cannibale aussi il faut dire, ils ont longtemps gardé leurs croyances animistes. Avec le temps, après avoir résisté aux influences musulmanes, ils ont craqué pour un mix avec la religion chrétienne. La marque la plus présente de ce mélange sont les tombes bien visibles le long des routes qui consistent en des sortes de mausolées représentant leur maisons traditionnelles, dont les toits reprennent un peu la forme de cornes de buffles, le tout joint à un crucifix. C’est une région verte et très belle avec de superbes panoramas, à vrai dire vous le verrez on a pratiquement que ça en photo.




C’est donc dans ce cadre que l’on débarque avec Morgane sur la presqu’île de Samosir au centre du Lac dans la ville de Tuk –Tuk, où nous sommes évidemment arrivés.... en bateau. Bateau qui vogue de GH en GH pour nous déposer dans un des nombreux lieu de villégiature où vont, paraît-il pas mal de locaux et de gens du gouvernement.




Pour résumer, trois jours de glande dont un à faire un petit tour de l’île en scooter. Zappons les 2 autres jours pour en arriver aux faits... Ah non ! Citons quand même notre amie « Jenny’s Restaurant » et son délicieux poissons frit – une tuerie ! Seul regret, le cochon de lait genre méchoui, mais là il fallait être ou très riche ou très nombreux ou très gros et gourmand (l’un des ces deux adjectifs ayant malheureusement été perdus en cours de voyage). Revenons donc à nos moutons.



Le tour en scooter, déjà fait et même pas peur



Nous louons donc deux machines rutilantes, tellement qu’il n’y a pas de plaques d’immatriculation, pour faire un tour. Pas énormément de sites particuliers, c’est surtout du paysage en mode contemplatif. Priorité oblige, profitons de la route pour aller à une pâtisserie dans un hôtel pas trop loin.... Le temps de manger la dernière tarte au tamarin et un peu de cake au chocolat et c’est parti... Nous nous dirigeons donc vers les « Sièges de pierre » un lieu charmant ou les sages prennaient les décisions de condamner ou non les gens pour leurs crimes. Une manière sympa consistant à faire des plaies par-ci, par-là sur le condamné pour ensuite le frotter d’ail et de piment (c’est bon pour la circulation paraît-il) avant de l’égorger.



Mis à par cela, le site est intéressant et l’on voit un ersatz de village Batak typique comme on en verra d’autre sur la route. Une allée centrale en terre battue avec de part et d’autres des maisons dont les façades se font face. Des toits en tôle mais de formes bien jolies et surtout des façades en bois joliment sculptés et généralement avec une corne de buffle au dessus de la porte. Morgane nous fera le parallèle avec les maisons à Sulawesi, dont il faudra qu’on vérifie le lien de parenté ou non.



On est libre de circuler où l’on veut et donc de prendre des petits chemins de temps en temps. D’où une première riche idée de se rapprocher de la côte. C’est joli, on croise des enfants nus qui se baignes et jouent avec une chauve souris morte et veulent que l’on prenne plein de photos, la vie idéale quoi.



Ensuite petit chemin de boue... du classique.... Et BiM, Alex se croûte ! Touché dans son orgueil, il en avait déjà vue de pire, il reprend la bécanne et rebim ! S’en est trop pour son honneur (vous savez le truc qui sert à rien dans Horace et autre drames ridicules), il « ordonne » à sa dame de monter avec Morgane (qui en plus d’avoir fait un sans faute, à l’audace de donner des conseils – non mais !!!) et s’en va comme une flèche. Retrouvailles un peu plus loin et 1h de boude plus tard – il faut bien qu’il prenne sur lui le pauvre chounet qu’on va tous plaindre - on continue la route. C’est beau, on a faim et on se trouve un petit restaurant donnant sur le lac bien sympa. Le retour se fait tranquillement. De temps en temps nous sommes obligés de ralentir pour laisser passer tel ou tel mini-van roulant un peu vite ou dépassant un autre véhicule et on arrive pour rendre le scooter. Gênés et en même temps un peu surpris (surtout Alex qui stress), ils récupèrent les véhicules malgré les rayures superficielles visibles sur le frein et le retro... Voilà.





Que dire de plus sur ce séjour ? C’était chouette, les bataks aiment jouer de la musique tous les soirs on a droit à un peu de guitare, et même à de la musique traditionnelle un soir. Etrangement cela nous faisait plus penser à du Compay Segundo avec ces airs latinos, ce qui est un agréable changement en comparaison avec la musique lao ou cambodgienne.



Le temps est à la séparation : Morgane s’en va vers Bukitingi et nous vers Banda Aceh. Rendez-vous d’ici une dizaine de jours à Java. En l’occurrence, ce qui nous attend c’est une journée de transport jusqu’à Médan et un bus de nuit ensuite. Pour Morgane c’est un bus de nuit de 15h.





Transport mon ami ou chauffeur si t’es champion...

Journée thématique classique pour tous les baroudeurs, qui à priori passent plus de temps dans les transports qu’à visiter (c’est notre secret, ne le dites à personne), on décide de se laisser porter. Bateau, transport en minibus.... Les plans changent sur la route. Un gars nous propose arrivé sur la terre ferme de prendre un bus une heure jusqu’à on ne sait-où pour ensuite changer de bus pour aller à Médan. « Same Same » nous dit-on. Soit. Et en effet tout se déroule nickel, notamment grâce à notre deuxième chauffeur de bus. Dit chauffeur de bus « Lidl/ Norma/ Ikéa ». Car ce bus flambant neuf est une sorte de caisse en tôle avec peu d’aération où il semble possible de décider où l’on veut visser les sièges. Les sièges sont basiques mais colorés et jolis, le bus à de grandes vitre qui permettent de mieux comprendre le phénomène d’effet de serre. Heureusement le conducteur va vite. On découvre aussi une nouvelle manière de doubler (nota : on conduit à gauche ici). Du coup, tu bascules à gauche pour la visi (car le camion en face est trop large pour voir à droite), puis tu déboites à droite pour te rabattre au dernier moment quand le camion d’en face arrive. Sinon, tu peux toujours doubler par la gauche, là où tu es à cheval sur le chemin de terre et la route. Bref, ça fait des courants d’air et ça rappelle l’enfance de certains. Même pas peur ! Et du coup on arrive à temps à Medan pour prendre nos tickets de bateau aller à Jakarta plus tard. Et c’est la que nous remercions une deuxième fois le DIEU DU BLOG.


Même pas carte !

On a décidé de craquer, on va prendre une cabine 2 place pour le bateau de trois jours qui nous amènera à Jakarta d’ici une semaine. Même pas peur (décidemment !). C’est plus cher, mais comme on a récupéré sur Nestor (l’ordinateur) plein de films via Morgane, ça nous semble une bonne occasion de sociabiliser. Reste plus qu’à payer... enfin... si la carte veut.... On réessaye.... Si la carte veut.... Si la carte veut... Ah, bah elle veut pas ! On essaye 2, 3 banques, ah bah elle veut pas et puis il est 17h donc les banques ferment, pas moyen de faire un retrait dans la banque ou de changer des travellers. Pourquoi ? Evidemment on ne sait pas, nous aurait-on prévenus ? Non évidemment.... Et même pas assez d’argent pour payer les billets cash.

Mais.... Le DIEU DU BLOG est là : alors spécial discount, -40% sur les billets !!!! On décide donc de payer avec nos derniers deniers. On est même tellement émus qu’on oubli même la monnaie... Ouais là ! Carte à suivre... le temps d’écrire un mail genre « «#1&!0@ù !!! vous avez 12h pour régler la situation !!!! »

Sans transition


Couchette ou bien ?

Bus couchette dont un siège ne se rabat pas vraiment ou dont l’autre remonte doucement à chaque fois, c’est l’occasion de passer une bonne nuit à muscler nos cous, mais on arrive à destination à bon port. Bref une bonne nuit....


Argent, est-tu là ?

Taxi ? Ok ? « Avez-vous une banque à l’embarcadère » « Oui », allons y alors.... Oups... pas de banque... Bon, il est 9h30, on est à 30 min de la ville et on a un bateau à 11h à prendre.... Que faire ? Moto + DAB si réglé, sinon banque. On commence par un DAB, bon la situation n’est pas levée, pas grave, direction une banque. Zut, ils ne peuvent pas retirer de l’argent avec la carte et le passeport. Travellers ? Pas de problème ! American Express ? non... 10h15.... Tic tac tic tac.... Mais la dame (une réincarnation du DIEU DU BLOG ?) appelle une autre banque. « Allez y ils pourront vous faire retirer de l’argent et ils acceptent les travellers que vous avez » : Yesss ! C’est parti !

Arrivé, ils tentent la carte « A marche pas... ». Travellers ? Ok ! Combien ? Aie, ils annoncent qu’il on une politique de la maison avec un plafond limité. Dommage on va sur une île où l’on avait besoin d’un peu plus pour plonger. Mais ni une ni deux, BIM BAM BOUM, on change des dollars plus des travellers et on tombe pile sur la somme demandée. Zoooooooooouuu reparti en moto, on arrive pile pour le départ du bateau... Ouffff !

Ainsi, ils arrivèrent à Pulau Weh et virent plein de Mantas*... mais ça c’est une autre histoire....

* Même pas vrai, c’est pas la saison paraît-il.... Sob. Notons que ce site est réputé pour les gros animaux marins... Dommage.


Voir les photos : Indonésie - Sabang ]

Posté par asiestance
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