Asiestance à domicile

FLORES : Opération Komodo, the Ende juste starts !

Le 22/06/12, 4:59

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C’est tout déchiré de fatigue qu’on vous écrit de l’Ile de Flores, dernière « vraie » étape de notre périple indonésien. Durant ces derniers 5 jours nous avons pu « bénéficier » d’un concentré de transport et petites galères pour en arriver à la conclusion suivante : merci M. Moule (tiens, un nouveau !). Touchons du phloème et du xylème (ndlr : du bois) pour les derniers jours qui nous restent (de voyage évidemment).

Récit !

Ps : de part la fatigue nous espérons toutefois que le style ainsi que le ton ne vous seront pas désobligeant, ni trop lourd (genre ça ne la jamais été)...



Flores, un nom mérité, en tout cas on s’en jette !

On vous a déjà fait part du témoignage de M. Moule avec un chopage de bateau qui passe toute les 2 semaines pour aller à Flores. Ca, ça nous évite un périple de 3 jours pour atteindre notre objectif et arriver reposé : NAIFS !

On débarque donc à Ende/ Flores à 23h au lieu de minuit, ce qui tombe bien : on n’a pas d’hôtel. Contraste avec Bali ? On trouve l’accueil mitigé avec des yeux scrutateurs et des remarques en idiome local de « jeuns » surtout vers Madame qui ne semblent pas des plus sympathiques. En même temps il est tard, c’est un port et on est fatigué (bah oui, on a regardé des séries pendant 2 jours dans un bateau, la position allongée ça fait mal au dos !).

Bref, on part a pied pour une marche nocturne d’un bon kilomètre qui décrasse bien, direction l’hôtel du guide. Il à l’air bien et étrangement les prix semblent les même (comme quoi la critique est toujours facile). Alors on demande une chambre ! Dommage les gens souriants devant nous prennent la dernière chambre économique ! M. Moule ? Merci M. Moule, l’hôtel d’à côté a de la place et c’est très bien (pour une nuit).

Lendemain matin (le 17, journée où vous verrez que l’on a été bien actif), après avoir enrichi notre petit dèj inclus qui consiste en un café et un pain d’une taille d’une main de bébé (beaucoup s’y reconnaitront on espère) on se met en route pour Moni, ville qui nous mènera au Kelimutu, notre fameux BONUS du dernier post (comment ça tu ne lis pas tout ?!!).

Kelimutu kesako ? C’est un volcan (ahhhh), avec trois lacs/ cratères de couleur différente. C’est paraît-il très beau et c’est accessible sans passer par un guide (un peu comme le Bromo).C’est un peu une compensation sur le Gunung Rinjiani à Lombok sur lequel on a fait une croix.

Donc, on cherche des transports publics. On nous propose plein de tarifs ubuesques, jusqu’à ce qu’un monsieur (gentil lui) nous prenne sous son aile et nous fasse attendre le bus local. Pas d’idée de sujet avec la difficulté de la langue ? Pas de problème, parlez de l’Euro. D’un coup la conversation s’anime et tout les mecs se mettent à brailler : Portugal ? Espagne ? France ? (Il faut bien un fayot...). Le bus arrive, on va monter sur le toit ! Cool, on ne l’avait pas encore fait.... C’est parti pour 2h de route dans un superbe paysage montagneux et dont on profite bien avec notre emplacement (un peu frais mais c’est cool !). Ca tire un peu dans les virages, mais on s’accroche bien, on ne veut pas tomber dans un ravin à la fin du voyage, ce n’est pas couvert par l’assurance le ravin ! On nous dépose à Moni devant un hôtel nommé dans le Lonely.






Moni, Moni, Moni

On trouve de la place, un peu chéro, mais bon hein, c’est la fin du séjour ! Notre GH s’avèrera être gérée par des gens sans doute issu d’une famille de vampires tellement ils sont vénaux : prix élevés (mais on est pris en otage dans cette contrée), pas de location de moto pour aller au sommet alors qu’ils en proposent dans leur brochure (et comme ils ne veulent pas , ils proposent des prix exorbitants : genre ce qu’on a pu voir partout en Indonésie x3 et essence x 2), proposition directe de tours etc, etc.... On hésite, on a un timing short, d’autant que le bus de 12h pour Labuan Bajo le lendemain (eh oui, on enchaîne) est en fait à 9h et.... ne s’arrête pas à Labuan Bajo mais bien avant. Tout ça nous empêche d’aller au volcan le lendemain matin.... Du coup le volcan c’est maintenant ou jamais (now or never).

Otage = moto = 2 motos = cher. Après moult hésitation, on part quand même. Et c’est chouette... Il y a de superbes panoramas sur la route. Seul point à noter : c’est quand même bête de se rendre compte au retour qu’on n’avait pas de casque – on mettra ça sur le compte de notre petite nuit...




Kelimutu mon ami



On arrive au lieu dit vers 16h, c’est chaud car le principe est de voir le soleil plonger dans les lacs dans les cratères pour révéler toute la splendeur des couleurs intenses de l’eau (oh, c’est beau dit donc !). Du coup on court un peu beaucoup pour atteindre le sommet à 20 min de marche (ah oui, c’est un volcan de feignasse !!). M. Moule ? Oui, dernière éclaircie, on a un superbe paysage et le volcan pour nous tout seul. Le temps de prendre nos 200 photos qui finiront par être 40, on fait nos japonais et surtout une fois refroidi par le vent et le soleil déclinant on rejoint les motos pour rentrer.





Spéciale dédicace : En arrivant pour payer les droits d’entrée on découvre encore que les tarifs on augmenté. Qui blâmer ? Difficile à dire mais c’est irritant, surtout quand on a une carte bleue bloquée et du cash à gérer. Du coup on préfère blâmer un livre, c’est mieux que des gens, et on peut taper le livre sans peur de se faire rosser !

Bilan : Le 17 on est arrivé à Florès, on a trouvé un premier hôtel plein, un deuxième, on est allé à Moni, on a trouvé un deuxième hôtel et on est allé sur un volcan. Pas mal non ? Ah, et puis : MAGNIFIQUE !!!


Route vers Labuan Bajo, enfin, Ende, Ruteng ou bien... bref, on va voir




Le soir, Alex se fait aborder par un conducteur de voiture privée, sous recommandation de l’hôtel, pour se voir proposer un transport pour le lendemain (on n’avait pas dit le bus ?). Prix 500. Pas mal car on a calculé 350 avec le bus, mais mauvais timing avec un départ l’après-midi. Et puis les transports en commun c’est quand même mieux. Le gars semble faire la gueule parce qu’on a dit non .... No comment.

Lendemain matin on se réveille pour prendre le bus à 9h, on attend avec des allemandes qui veulent aller à Bajawa (entre Ende et Ruteng - notre destination). 10h, rien.... « Ah oui, c’est entre 9h et 10h30 ! » dixit le manager de la GH qui nous observe sur la route en contrebas.... Un bus approche, on fait signe de la main, il nous dépasse, c’est écrit Ruteng à l’arrière.... &$2# %ù3 !!!! Le manager au dessus « C’est plein ! ». On a bien vu que ce n’était pas le cas, le bus est juste passé sans s’arrêter (c’est une route qui fait une voie et demi, difficile de ne pas nous voir...). Après demande de renseignement au Monsieur qui nous regarde de haut (sens propre comme figuré) « Vous avez qu’a prendre le prochain à 12h » - sur un air de je m’en fous vous avez payé et je vous dois rien. Sympa. Du coup, Alex remonte demander le numéro du gars d’hier, parce que comme la donne a changée c’est peut être une solution. Le manager le donne tout en disant « Pourquoi tu le veux, tu as refusé la proposition DE MON AMI hier ? » (Mouais).

Nota : Juste avant de descendre dans la rue, ils ont essayé de nous refourguer un autre chauffeur... Ils discutaient devant nous en se disant combien ils pourraient nous faire payer (on comprenait quelques bribes de chiffres), charmant. Au final, comme le chauffeur demandait trop (sans encore nous annoncer le prix), les gérants de l’hôtel on dit qu’il partait trop tard et que ça n’irait pas.... Vous l’avez compris on a kiffé cet endroit (Bintang Bungalow pour ne pas le nommer). A notre départ il nous a été bien demandé de recommander leur hôtel... Anecdote aussi, un chauffeur dans la rue nous a proposé le transport à 5 millions !!! (Soit le prix de tous nos transports cumulés en Indonésie, Eh oh!!!)

Note importante pour comprendre le transport et le timing. Objectif, joindre Labuan Bajo le lendemain en début d’après-midi pour organiser un séjour de 2j/1n à Komodo avant la plongée.
- Moni-Ende : 2h
- Ende-Labuan Bajo : 15h
- Ende – Ruteng : 10h
- Ende – Bajawa – Ruteng : 4h plus 10h
Sans compter le delta transport local avec toujours quelques heures en plus... et pas de bus de nuit ici !


Bilan : 10h30, on fait quoi ? On se dit qu’il est mieux de voir au fur et à mesure et d’aller le plus vers l’ouest en fonction des transports quitte à grave galérer. Première étape donc Ende. Les allemandes ,qui attendaient avec nous, à l’arrivée d’un bus pour Ende, décident d’attendre un bus annoncé par le manager de la GH qui arrivera sous peu. Trop peu pour nous, on embarque ! Sur la route on fait nos calculs, le temps d’arriver à Ende, il n’y aura que des bus pour Bajawa au mieux et du coup on aura 10h de route le lendemain et on l’aura dans le baba. Bon on se calme et on profite de la musique pourri du bus public. Mine de rien c’est agréable, ça change des minibus (car quand on parlait de bus tout du long, il s’agit en fait de minibus qui essaye de tirer un max des touristes). Les gens sont gentils (ahhhhhh, enfin !!!!).

Arrivé à la gare routière Est, on doit se rendre à celle du Nord. Pour ça, on doit prendre un bémo (minibus) qui essaye de soutirer 20000 par pers, on négocie ferme à 5000, ça discute, ça discute, c’est bon. Les deux kékés mettent les basses à fond (vous savez le véhicule qui vibre ?) et c’est parti pour 30 min de bonheur. Arrivé en bord de route sur ce qui ne semble pas être un terminus de bus, plein de mecs vont vers nous « Ruteng, Bajawa ? ». Nos oreilles font tilt ! Ruteng ? Combien ? Combien de temps ? 150 000, 5h !! Mouais, mal joué pour le timing c’est sur que c’est faux, mais on pourra y arriver car c’est une voiture 8 places et le prix est nickel. BANCO ! Le bémo touche sa com’ essaye de récupérer plus que nos 5000 négociés (No way !) et on attend. Départ à 14h. Estimation de couple averti : allez, arrivée minuit, on est des fous !!


Pour le meilleur et pour le pire

On aura droit au meilleur et au pire. Tout d’abord un faux départ où l’on se trouve à tourner dans la ville 30 min, avec même le chauffeur qui gare le véhicule, nous laisse dedans et part en scooter pour revenir 10 min plus tard, prendre de l’essence et... revenir au point de départ.

Ensuite on repart à 10km/h et il essaye de téléphoner avec des « Allo ? Allo ? » incessants. Au final on comprendra que c’est le copilote qui devait chercher une roue de secours et qui n’était pas revenu et que le chauffeur devait le chercher... Enfin, on croit.

Ils ouvrent le coffre pour charger la roue. « Ah, c’est pour ça qu’on a nos bagages sur le toit ». Enorme caisson de basse à l’arrière.... On y aura droit tout le trajet avec une bonne grosse vibration qui fait plaisir sur de la musique qu’elle n’est même pas faite pour avoir des vraies basses : la régalade.




Morgane si tu nous lis : Tu aurais adoré. Tout ce que tu aimes : des chauffeurs qui préfèrent discuter que regarder la route, qui écrivent des sms pendant 10h tout en conduisant, de la musique de cake, des gros rires bien gras, des cigarettes toutes les 5min. Comme on dit chez nous : UNE EXPERIENCE.

On aura donné comme ça, avec la fatigue on était un peu irrité, enfin, surtout AC pour une fois ;-p
Bref, une crevaison plus tard (ouiiiiii !!! Notre première panne, enfin !! et vive la roue de secours !!), quelques coups de stress et déremplissage de caisses de feignasse (ou comment se retrouver plus sérrés après avoir fait débarqué 3 personnes du véhicule en empilant les cartons n’importe comment dans la voiture), on a droit à 2h de bonheur. Les dernières. Le chauffeur est débarqué chez lui et du coup le copilote dormeur prend le relais (une petite pensée pour Bagy et Barka). On a 2h SANS musique, à 3 passagers, à dormir. Top, surtout qu’on arrive à Ruteng à 23h30 déposé devant un hôtel chalet (très vosgien dans le genre lambris bois) avec des proprios adorables.

Il nous restera plus que 4h de route le lendemain avec un bus à 9h au lieu des 6h du mat qu’on croyait se taper. Bon il aura juste fallu prendre un bémo pour faire 5km au lieu des 10min à pied annoncés car on voulait un bus public.... Pas de caisson de basse, juste 5h30 de route, de quoi arriver claqués mais heureux, surtout après avoir fait le tour de la ville pendant 40min à la fin et être débarqué en dernier.

Note nostalgique : ce sera notre dernier road trip di voyage et ça c’est fou.... Et bien en même temps quand on y repense.


Labuan Bajo



Premières impressions mitigées encore.... Prix astronomiques, otage encore....mais au final on trouve ce qu’il faut. Une nuit passée, ce ne sera pas si mal après tout. Juste le temps d’organiser un trip à Komodo. M. Moule ? Oui, vous avez demandé 2 personnes pour faire le tour avec vous et abaisser le prix global de l’excursion ? Ils sont sympas, ils sont canadiens (Claire et Erik) et vous pouvez les rencontrer au club de plongée avec lequel vous partiez bientôt ! NICKEL !!!! Départ donc le 20 à 9h.
On a même pu négocier une rando plus longue à Komodo à la place de snorkeling, YESSS !!!


Opération Komodo





Simple, beau, efficace, top, super, magnifique, génial ! Ce n’est pas parce qu’il est presque 1h, qu’on plonge demain aprèm (enfin cet après-midi) et que la fatigue commence réellement à se faire sentir que ce passage sera plus court. On pensait qu’il était intéressant de faire un récit et les faits racontés sont d’une taille inversement proportionnelle à leur intérêt. Et donc :



2 jours comme suit : départ du port pour aller à Rinca voir les Dragons de Komodo, puis snorkeling à Pink Beach, ancrage près des Chauves souris géantes, nuit sur le bateau, lendemain direction Komodo pour une rando longue, nage avec les Manta ( !!!!!) et retour.

Faits intéressants :
- Nourriture abondante et délicieuse et beaucoup de fruits



- Paysages magnifiques





- Dragons vus près de la cuisine, mais ils ne sont pas nourris (nous dit-on)






- PMU ! PMU !



- Dauphins !!



- Fonds marins prometteurs !
- Marche de 2h à Rinca en 45 min




- Marche super à Komodo, mais 5 fois plus cher qu’annoncé (sic)









- Trop de courants et de vagues pour voir les Manta (Ouffffff !!!)


Bilan : grosse banane et bien crevé, trop hâte de retourner plonger demain et pour les 3 jours à venir sur un bateau surtout qu’on a déjà deux potes canadiens, et qui sait, peut- être, un final grandiose pour la fin d’un séjour où la fatalité nous a retiré toute possibilité de rencontre avec la bêêêêttte !!!

Et comme on est dans un magnifique chapelet d’Iles, on ne peut s’empêcher de penser à une belle chemise à fleur et donc de vous faire un :

BIG BISOU !!!

[ Voir les photos : Indonésie - Komodo ]

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