Asiestance à domicile

Sous le signe de l'accueil

Le 31/05/12, 5:00

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On fait dans le minimaliste où dans le retard en ce moment. Serait-ce l’approche de la fin d’un voyage d’une petite année qui pointe son nez ? Ou bien la fatigue suite au rythme effréné de nos aventuriers ? En tout cas nous vous prions de ne pas nous en porter gré.... (ET VOUS AVEZ PAS INTERET CAR POUR DES GENS QUI VOULAIENT PAS UN BLOG ON A DEJA ASSURE !! -y’a qu’à voir le nombre de clic, taddada objectif atteint !!).

Bref...


Alors nous voilà. Java, Jakarta. Ancienne Batavia aujourd’hui plus de 8 millions d’habitants et autant d’embouteillages... Une ville normalement de passage, mais quand même une réalité, une facette de l’Indonésie... donc à voir...

Une opportunité aussi, puisqu’un ancien collègue du papa d’Alexis travaille là-bas. Alors nous avons lancé les contacts de longue date et les échanges augurent un sympathique accueil sous le regard de gens habitant cette ville.

Et en effet : sous le toit de Charaf et Najia, c’est la fête de l’accueil chaleureux. Prenez plein de zestes du Maroc, ajoutez-y une touche de sympathie canadienne, saupoudrez de trois adorables petits enfants (Nassim, Layane et Neila), donnez un bon tour de « j’aime la bonne nourriture !!! » et voilà ! Vous obtenez un accueil de première classe !! On peut le dire : MERCIIII pour ce super moment !!!!
Commençons de manière tonitruante en arrivant plus de 2h en retard avec notre bateau alors que Charaf nous attendait, soit près de 22h (sic). Le temps qu’on arrive à la maison, il est prêt de minuit. Tout gêné, on constate que Najia nous attendait (re-sic, mais adorable aussi du coup) et avec le dîner en prime. On passe donc table et là : poulet aux olives à la marocaine maison, un vrai régal (vous savez avec le foie tout fondant, du caviar d’aubergine maison, une salade de carottes et de haricots et tout et tout) !! Et on parle, on parle, c’est super, on ne sent même plus la fatigue. On discute tellement qu’au coucher il est 2h....

Et les journées s’enchaineront principalement sous le signe de la nourriture et surtout sous le signe des discussions sur l’Indonésie, la France, le monde, les voyages... Cela commence au petit déjeuner où nous nous régalons de produits du Maroc : miel, confiture à la figue, huile d’olive. Le tout accompagné de baguette (oui, oui), de crêpes et fruits frais (miam !)... Nous aurons l’occasion de manger, évidemment indonésien (avec du poisson frit, du crabe et des gambas (ou des langoustes ?) à tomber), mais aussi japonais, indien et même basque (lors d’un pot de départ d’une collègue de Charaf)! Bref, royal ! Vive le Maroc et le Québec libre !



Bon, ça c’est pour la nourriture (c’est important la nourriture). Mais nous avons aussi eu l’occasion de découvrir de délicieux enfants. Une fois la peur de l’inconnu passé, c’est la fête aux sourires et aux jeux avec Layane et Nassim (Neila a 10 mois). On est à Jakarta et ça permet de profiter de moments en famille, le samedi notamment où nous avons pu faire une très sympathique ballade dans le parc botanique de Bogor avec les enfants par exemple.







A-musée




Transition parfaite que la visite, pour parler d’autres visites. Nous vous avions parlé de culture, eh bien nous y voilà, tu l’as voulu, tu l’as eu... Fort de notre expérience de voyage (modestie oblige) nous décidons de visiter au lendemain de notre arrivée uniquement le musée national et de prendre nos tickets de train pour Yogyakarta (la suite du voyage). Quelle bonne idée et surtout intuition.

Timing impec ! Arrivé à la place du Monas -sorte d’obélisque des années 70 appelé la « dernière érection de Sukarno »- nous nous rendons au musée, grâce a Tri le chauffeur de la maison (expat’ quand tu nous tiens). C’est parti ! On est assidu malgré le fait que les pièces ne soit pas vraiment bien mises en valeur. Après avoir passé une cour remplie de magnifiques statues de type bouddhiste et hindouiste (Welcome back !), on zappe les poteries et le néolithique comme à notre habitude, pour s’attarder plus avant sur l’art traditionnel. C’est beau et bien guerrier, surtout les papous, on imagine bien les missionnaires à leur arrivée qui devaient se croire en enfer. Bref, une heure et demi plus tard (décidemment on est de moins en moins assidus, mais quand même !), la saturation arrive doucement.... Allez plus qu’une aile à visiter, la partie neuve là-bas.



ET LA! On remercie le guichetier qui nous a dit de commencer par le vieux bâtiment. Evidemment c’est tout propre, tout nickel, moins d’objets mais bien mis en valeur et tout, et non, ce n’est pas complémentaire de la première partie, c’est une synthèse ! Ouais là ! On se rajoute une petite heure bonus de visite, pour le principe et on part... On part donc avec cette certitude : faire confiance a son instinct pour la prochaine fois. Ah oui, le guide (le livre) nous disait aussi que le musée fermait à 14h, en fait il ferme a 11h, rouvre à 13h30 jusqu’à 16h –rrrrrien à voir !

On remonte dans la voiture et sur le retour on croise une petite manif :
- C’est quoi comme manif ?
- Ah ca ? C’est la manifestation contre le concert de Lady Gaga

Explication (sans stigmatiser – nouveau régime oblige): « Petits » partis islamiques qui protestent contre la venue de la provoquante Neo-Queen of the Pop en Indonésie. Histoire de meurs paraît-il... mouais, t’as qu’a pas y aller au concert ! Une affaire qui aura même occupé Charaf toute la semaine au travail : normal, me direz vous, il travail aux droits de l’homme à l’UNESCO !!!
Nota : Le concert sera quand même finalement annulé ( ?!?). C’est fou non ?



Kota.... 4/10 ?



Après le musée du vendredi, le parc du samedi, il nous restait un dernier petit jour de libre avant le départ le soir pour Yogyakarta. Alors on s’est dit le centre ville colonial.... Non ? Avis aux nostalgique de la vision romantique de l’époque de Batavia, c’est comme démouler un flan où le caramel est remplacé par de la sauce grand veneur : ça fait un flop, ça pue un peu et le résultat n’est pas terrible voir peu ragoutant. Et nous n’exagérons qu’un peu pour l’emphase du blog. La place centrale avec l’ancienne mairie a son charme. On a bien des bâtiments coloniaux blancs, mais ils ne sont pas non plus trop mis en valeur. Heureusement un homme en Bob l’éponge et un autre qui fait claquer un fouet au dessus d’un enfant dépassant d’un tonneau ( ???) viennent animer tout ça. Bon on rentre quand même dans l’ancienne mairie, aujourd’hui musé de la ville, directe à notre gauche des figurines figurant la pendaison de 2 indonésiens par des hollandais : rancuniers ? On passe la description du musée qui ne casse pas trois pattes à un canard (mais pourquoi cette expression ? C’est censé être drôle ?). Le bon moment c’est le café Batavia (une institution recommandé par Charaf) où l’on regagne fraicheur et ambiance un peu 50’s bois, art-déco et photos d’anciennes stars de ciné.... Le temps de prendre un petit cocktail sur des airs Jazzy.



Puis, ce qui aurait pu être un moment de villégiature se transforme en moment de ville et chiadure. La ballade le long de l’ancien canal s’avère être difficile pour nos nez. « Tiens l’eau est pétillante ? » c’est la chaleur qui fait macérer tout ce bon cocktail au plus grand plaisir de notre nez. Et voilà qu’Alex insiste.... On doit voir : le pont du marché aux poulets (dernier pont d’époque), la tour de guet et le port avec ses voiliers. Résultat on a vu : le pont (un pont quoi), la tour de guet (une tour quoi) et le port avec ses (ses quoi ? Ah non, pas de voiliers, merci le Lonely). Petite marche donc en plein cagnard à voir quelques bâtiments potentiels... Ca mérite un bon coup de polish tout ça et peut-être (peut-être) ce sera bien. Mais trop vétuste. Eh oui, même Yangoon a plus de charme !



Note sur la ville : Mis a part cela, la ville est surtout une ville moderne typique des PVD avec une politique tout voiture (décidemment on est l’exception, dommage pour eux et pour la planète aussi tiens), une vie par procuration dans d’énormes shopping malls (so american). Côté plante paradoxalement rien à dire, c’est bien vert ! Il est donc juste nécessaire de connaître les bons coins et d’avoir une voiture et d’être patient dans les embouteillages. Sinon, les gens sont adorables, et ça c’est rigolo pour une ville de cette taille. Le secret réside dans une maison où l’on a le loisir de se détendre et ça c’est chez Charaf et Nadjia !





Bilan :

Nous ce qu’on a aimé à Jakarta c’est surtout une famille. Une famille jeune, super accueillante, qui te font te sentir bien, intéressée et intéressante. Une famille pleine d’amour et qui sait nous aider quand notre carte bleue est bloquée (BAFFE !!). Quand même un peu ;-p

UN GRAND MERCI POUR CE SUPER ACCUEIL !!

Ca nous rappelle à vous, la famille, les amis (les collègues des papas mamans qui lisent le blog aussi ? Alllez !!)... et on s’est dit que l’on aurait bien posé nos valises après ce séjour. Bon, on est reparti et du coup on est chaud pour notre dernier mois (quoiiiiiiiiii déjààààà ????!!!). Mais on se rend bien compte qu’on vous aime (ça faisait longtemps) et c’est pour ça qu’on sait que l’on va rentrer bientôt. Au cas où si vous en doutiez (de toute façon c’est sur, la nourriture française est PMU)!

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Posté par asiestance

Oh Weh ! Oh Weh! Capitaine abandonné !

Le 26/05/12, 13:28

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Là c’est vraiment le dieu du dimanche qui nous a rendu visite... donc quitte à avoir un panthéon de divinités, appelons le dieu de la synthèse, la déesse de la flemme et exit le demi-dieu de l’inspiration.

Après tout ne dit-on pas en mai fait ce qu’il te plaît ? Et bien soit : ce sera un post court – ça changera, et ça vous permettra de profiter de vos ponts (puisque les deux dernière années beaucoup ont sautés !). Nous, on n’en a pas, alors on a fait du bateau.... Hi hi !

Deux « destinations », deux manières de glander :


La première c’est l’Ile de Weh



Ile réputée pour la plongée, nous nous y rendons dans l’espoir d’y voir mantas et requins baleines... mais au fait, avez-vous vérifié si c’était la saison ? Quelle idée ! Alors non, c’est pas saison, merci le guide !

Du coup, première journée à récupérer du bus : soit snorkeling et farniente... Notre première eau paradisiaque pour voir les petits poissons... Bye bye vagues, bonjour eaux turquoise.... On confirme, la mer d’Andaman souffre, mais c’est jolie quand même. Puis le lendemain on pense faire deux plongées – on avait oublié que le vendredi c’est prière, surtout dans la région d’Aceh, la plus musulmane d’Indonésie. Pas grave une première plongée et on verra par la suite, et ça ça fait plaisir.... Au final nous plongerons 5 fois au total, ce n’était pas aussi extraordinaire qu’espéré, mais on retiendra surtout une très belle plongée avec un mur donnant sur le grand bleu, des centaines de carangues en couples (une argentée avec une noire) qui tournoient dans le fond avant de remonter pour nous dépasser, des bancs de barracudas énormes et surtout pour finir le passage du raie.............. aigle (c’est top quand même !), lors du palier de sécurité. Pas encore de miracle, mais pas de quoi se plaindre non plus.... Anne-Claire a battue son record avec 37,5m de profondeur. Je vous rassure, ça n’est absolument pas réglementaire...

Nous n’avons pas trop joué la carte de l’intégration indonésienne on l’avoue, mais on en a bien profité avec notre petit bungalow donnant sur la mer, ces eaux super chaudes et de bon moment à discuter avec d’autres plongeurs/ voyageurs. Des vacances dans les vacances quoi !


La deuxième c’est le trajet pour Jakarta



Principe, bus de nuit (12h) pour prendre ensuite le bateau 2,5 jours jusqu’à Jakarta. Tout se passe bien, malgré les 14h de bus qui, si nous n’avions pas pris un bus à 18h nous aurait peut-être mis dedans.... Mais ça n’est pas le cas... alors bon....

Moyen de glander plus contemporain : on regarde des séries/ films entre les coups à notre porte pour nous indiquer que le repas est prêt : petit déjeuner à 6h30, déjeuner à 11h30 et dîner à 17h30. Normal. Au menu des constantes : du poisson (toujours le même, un autre dieu semble les avoir multipliés), du riz et de la papaye.... Un resto désert qui n’augure rien de l’avenir des bateaux, merci ami avion low-cost.

Moments agréable à marcher (un tout petit peu seulement) sur les quais du bateau à voir l’immensité de la mer et ... ah tiens, Singapour ! « Eh ! Rendez-vous dans un mois !! »...

L’impression d’être en mer est en tout cas inversement proportionnelle à la taille du bateau... Le bateau peut accueillir 2000 personnes, parfois on n’a même pas l’impression d’être sur la mer. Nous avons donc mangé des glaces devant les films... et c’est pas mal non plus...

De quoi nous mettre en appétit pour la suite de nos aventures. On va enfin s’attaquer à un peu de culture à Jakarta !!

Ah oui, au fait notre carte de crédit a été bloquée finalement...

PS : Pas de panique, on a toujours une solution...

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Posté par asiestance

Toba en bateau pour aller à Tuk Tuk

Le 17/05/12, 15:17

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Ce qui est agréable à penser à force de traverser des régions plus ou moins mystiques, c’est de se dire que l’on a tous un dieu qui nous accompagne. En l’occurrence, celui qui vient nous rendre visite en temps de disette aventureuse porte désormais un nom : le DIEU DU BLOG.

Non pas que le Lac Toba, où nous avons séjourné ces 3 derniers jours, soit ennuyeux, mais invitant à la farniente il posait un problème d’équilibre pour notre cher blog. Heureusement, le DIEU DU BLOG est là. Il nous offrira deux occasions de conter un peu plus que le nécessaire. A commencer par « La chute d’Alex et son humeur de mâle dominant remis en cause » ainsi que « La carte de crédit muette qui du coup en dit beaucoup ». Mais commençons par ces petits riens qui sont, à mesure que l’on écrit, un sacré beaucoup quand même.


Lac Toba



Ce nom qui nous amène à fredonner une chanson « gypsy » de nos jeunes années (« Tobi Toba », au cas où si vous n’aviez pas compris) joui d’un certain privilège. Il s’agit en effet du plus grand lac d’Asie du Sud-Est et entouré de montagnes, il bénéficie encore de cet impression d’isolement à l’origine de la culture Batak.

Mais qui est cette bande de Batak me direz-vous ? Une ethnie de plus, comme les centaines que comportent ce continent Indonésien, véritable patchwork de cultures. Ce peuple issu d’Asie du Sud-Est se serait réfugié dans cette région suite aux invasions mongoles, puis siamoises. Vivant tranquilou, aidé par leur réputation cannibale aussi il faut dire, ils ont longtemps gardé leurs croyances animistes. Avec le temps, après avoir résisté aux influences musulmanes, ils ont craqué pour un mix avec la religion chrétienne. La marque la plus présente de ce mélange sont les tombes bien visibles le long des routes qui consistent en des sortes de mausolées représentant leur maisons traditionnelles, dont les toits reprennent un peu la forme de cornes de buffles, le tout joint à un crucifix. C’est une région verte et très belle avec de superbes panoramas, à vrai dire vous le verrez on a pratiquement que ça en photo.




C’est donc dans ce cadre que l’on débarque avec Morgane sur la presqu’île de Samosir au centre du Lac dans la ville de Tuk –Tuk, où nous sommes évidemment arrivés.... en bateau. Bateau qui vogue de GH en GH pour nous déposer dans un des nombreux lieu de villégiature où vont, paraît-il pas mal de locaux et de gens du gouvernement.




Pour résumer, trois jours de glande dont un à faire un petit tour de l’île en scooter. Zappons les 2 autres jours pour en arriver aux faits... Ah non ! Citons quand même notre amie « Jenny’s Restaurant » et son délicieux poissons frit – une tuerie ! Seul regret, le cochon de lait genre méchoui, mais là il fallait être ou très riche ou très nombreux ou très gros et gourmand (l’un des ces deux adjectifs ayant malheureusement été perdus en cours de voyage). Revenons donc à nos moutons.



Le tour en scooter, déjà fait et même pas peur



Nous louons donc deux machines rutilantes, tellement qu’il n’y a pas de plaques d’immatriculation, pour faire un tour. Pas énormément de sites particuliers, c’est surtout du paysage en mode contemplatif. Priorité oblige, profitons de la route pour aller à une pâtisserie dans un hôtel pas trop loin.... Le temps de manger la dernière tarte au tamarin et un peu de cake au chocolat et c’est parti... Nous nous dirigeons donc vers les « Sièges de pierre » un lieu charmant ou les sages prennaient les décisions de condamner ou non les gens pour leurs crimes. Une manière sympa consistant à faire des plaies par-ci, par-là sur le condamné pour ensuite le frotter d’ail et de piment (c’est bon pour la circulation paraît-il) avant de l’égorger.



Mis à par cela, le site est intéressant et l’on voit un ersatz de village Batak typique comme on en verra d’autre sur la route. Une allée centrale en terre battue avec de part et d’autres des maisons dont les façades se font face. Des toits en tôle mais de formes bien jolies et surtout des façades en bois joliment sculptés et généralement avec une corne de buffle au dessus de la porte. Morgane nous fera le parallèle avec les maisons à Sulawesi, dont il faudra qu’on vérifie le lien de parenté ou non.



On est libre de circuler où l’on veut et donc de prendre des petits chemins de temps en temps. D’où une première riche idée de se rapprocher de la côte. C’est joli, on croise des enfants nus qui se baignes et jouent avec une chauve souris morte et veulent que l’on prenne plein de photos, la vie idéale quoi.



Ensuite petit chemin de boue... du classique.... Et BiM, Alex se croûte ! Touché dans son orgueil, il en avait déjà vue de pire, il reprend la bécanne et rebim ! S’en est trop pour son honneur (vous savez le truc qui sert à rien dans Horace et autre drames ridicules), il « ordonne » à sa dame de monter avec Morgane (qui en plus d’avoir fait un sans faute, à l’audace de donner des conseils – non mais !!!) et s’en va comme une flèche. Retrouvailles un peu plus loin et 1h de boude plus tard – il faut bien qu’il prenne sur lui le pauvre chounet qu’on va tous plaindre - on continue la route. C’est beau, on a faim et on se trouve un petit restaurant donnant sur le lac bien sympa. Le retour se fait tranquillement. De temps en temps nous sommes obligés de ralentir pour laisser passer tel ou tel mini-van roulant un peu vite ou dépassant un autre véhicule et on arrive pour rendre le scooter. Gênés et en même temps un peu surpris (surtout Alex qui stress), ils récupèrent les véhicules malgré les rayures superficielles visibles sur le frein et le retro... Voilà.





Que dire de plus sur ce séjour ? C’était chouette, les bataks aiment jouer de la musique tous les soirs on a droit à un peu de guitare, et même à de la musique traditionnelle un soir. Etrangement cela nous faisait plus penser à du Compay Segundo avec ces airs latinos, ce qui est un agréable changement en comparaison avec la musique lao ou cambodgienne.



Le temps est à la séparation : Morgane s’en va vers Bukitingi et nous vers Banda Aceh. Rendez-vous d’ici une dizaine de jours à Java. En l’occurrence, ce qui nous attend c’est une journée de transport jusqu’à Médan et un bus de nuit ensuite. Pour Morgane c’est un bus de nuit de 15h.





Transport mon ami ou chauffeur si t’es champion...

Journée thématique classique pour tous les baroudeurs, qui à priori passent plus de temps dans les transports qu’à visiter (c’est notre secret, ne le dites à personne), on décide de se laisser porter. Bateau, transport en minibus.... Les plans changent sur la route. Un gars nous propose arrivé sur la terre ferme de prendre un bus une heure jusqu’à on ne sait-où pour ensuite changer de bus pour aller à Médan. « Same Same » nous dit-on. Soit. Et en effet tout se déroule nickel, notamment grâce à notre deuxième chauffeur de bus. Dit chauffeur de bus « Lidl/ Norma/ Ikéa ». Car ce bus flambant neuf est une sorte de caisse en tôle avec peu d’aération où il semble possible de décider où l’on veut visser les sièges. Les sièges sont basiques mais colorés et jolis, le bus à de grandes vitre qui permettent de mieux comprendre le phénomène d’effet de serre. Heureusement le conducteur va vite. On découvre aussi une nouvelle manière de doubler (nota : on conduit à gauche ici). Du coup, tu bascules à gauche pour la visi (car le camion en face est trop large pour voir à droite), puis tu déboites à droite pour te rabattre au dernier moment quand le camion d’en face arrive. Sinon, tu peux toujours doubler par la gauche, là où tu es à cheval sur le chemin de terre et la route. Bref, ça fait des courants d’air et ça rappelle l’enfance de certains. Même pas peur ! Et du coup on arrive à temps à Medan pour prendre nos tickets de bateau aller à Jakarta plus tard. Et c’est la que nous remercions une deuxième fois le DIEU DU BLOG.


Même pas carte !

On a décidé de craquer, on va prendre une cabine 2 place pour le bateau de trois jours qui nous amènera à Jakarta d’ici une semaine. Même pas peur (décidemment !). C’est plus cher, mais comme on a récupéré sur Nestor (l’ordinateur) plein de films via Morgane, ça nous semble une bonne occasion de sociabiliser. Reste plus qu’à payer... enfin... si la carte veut.... On réessaye.... Si la carte veut.... Si la carte veut... Ah, bah elle veut pas ! On essaye 2, 3 banques, ah bah elle veut pas et puis il est 17h donc les banques ferment, pas moyen de faire un retrait dans la banque ou de changer des travellers. Pourquoi ? Evidemment on ne sait pas, nous aurait-on prévenus ? Non évidemment.... Et même pas assez d’argent pour payer les billets cash.

Mais.... Le DIEU DU BLOG est là : alors spécial discount, -40% sur les billets !!!! On décide donc de payer avec nos derniers deniers. On est même tellement émus qu’on oubli même la monnaie... Ouais là ! Carte à suivre... le temps d’écrire un mail genre « «#1&!0@ù !!! vous avez 12h pour régler la situation !!!! »

Sans transition


Couchette ou bien ?

Bus couchette dont un siège ne se rabat pas vraiment ou dont l’autre remonte doucement à chaque fois, c’est l’occasion de passer une bonne nuit à muscler nos cous, mais on arrive à destination à bon port. Bref une bonne nuit....


Argent, est-tu là ?

Taxi ? Ok ? « Avez-vous une banque à l’embarcadère » « Oui », allons y alors.... Oups... pas de banque... Bon, il est 9h30, on est à 30 min de la ville et on a un bateau à 11h à prendre.... Que faire ? Moto + DAB si réglé, sinon banque. On commence par un DAB, bon la situation n’est pas levée, pas grave, direction une banque. Zut, ils ne peuvent pas retirer de l’argent avec la carte et le passeport. Travellers ? Pas de problème ! American Express ? non... 10h15.... Tic tac tic tac.... Mais la dame (une réincarnation du DIEU DU BLOG ?) appelle une autre banque. « Allez y ils pourront vous faire retirer de l’argent et ils acceptent les travellers que vous avez » : Yesss ! C’est parti !

Arrivé, ils tentent la carte « A marche pas... ». Travellers ? Ok ! Combien ? Aie, ils annoncent qu’il on une politique de la maison avec un plafond limité. Dommage on va sur une île où l’on avait besoin d’un peu plus pour plonger. Mais ni une ni deux, BIM BAM BOUM, on change des dollars plus des travellers et on tombe pile sur la somme demandée. Zoooooooooouuu reparti en moto, on arrive pile pour le départ du bateau... Ouffff !

Ainsi, ils arrivèrent à Pulau Weh et virent plein de Mantas*... mais ça c’est une autre histoire....

* Même pas vrai, c’est pas la saison paraît-il.... Sob. Notons que ce site est réputé pour les gros animaux marins... Dommage.


Voir les photos : Indonésie - Sabang ]

Posté par asiestance

Y’a Bukit Lawang Outan là-bas!

Le 12/05/12, 17:09

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Bon Bukit Lawang n'est pas sur notre carte, alors regardez sur le net ;-p




Et voilà, déjà une semaine de plus et un président en moins, et nous voilà à Sumatra. Sixième position (rien avoir avec le nom) en taille cette île nous fait rêver avec notamment un grand moment que l’on souhaite depuis des mois : notre rencontre avec les roux... Pour Alex qui est né dans une île en possédant, c’est un peu comme renouer contact avec des temps immémoriaux.... Mais place à cette aventure immémoriale...

Nous vous avions laissé à Medan où l’on à retrouvé Morgane. Il maintenant temps que nous laissions Médan avec Morgane. Rendez-vous donné donc le lendemain avec Jodi, son pote, pour Bukit Lawang (BL), ancienne station de réintroduction des Orang Outan, où paraît-il on est sure d’en voir à 100%. HA ! Wait and see Manta friend !



La distorsion de l’espace temps tropical




Medan- BL c’est 3h de route selon le Lonely, objectif donc, on prend un peu plus de temps pour :
- passer dans une entreprise afin que Morgane puisse se présenter en candidate libre,
- passer dans le village de Jodi
- arriver sur les coups de 16h à BL et y organiser un trek de 3 jours pour le lendemain et voilà !
Ca à l’air parfait tout ça. Premier objectif de la veille, trouver les renseignements nécessaire sur le net, ça tombe bien il y a le wifi dans un restaurant à côté....
Et là, tout commence... internet ne marche pas....

Lendemain, Jodi nous attend, c’est parti... pour commencer l’adresse de l’entreprise de Morgane est une rue qui existe en double dans la ville (rien d’étonnant, non ?). Pile ou face, Jodi en tente une et y arrive du premier coup ! YES, si c’est pas bon signe ça ! C’est une entreprise qui travail dans le café, et Morgane elle assure, après sont entretien avec la RH elle dégote... des cafés, si c’est pas bon signe ça ! La voiture de Jodi à un lecteur DVD et on a plein de CD avec des clips, si c’est pas bon signe ça : .... enfin.... Céline Dion.... c’est pas bon signe ça !

Du coup en route pour le village de Jodi, même si on a un léger retard, ça valait bien un café !!.... Là, il nous apprend que son village est à l’opposé de BL avec un bon rire (HAHAHA !! jaune).... On essaye de lui dire qu’on ne s’arrêtera alors qu’une heure, mais il semble gêné tout en nous assurant avec sa manière très joyeuse/ostentatoire qu’il ne faut pas stresser, que c’est les vacances et qu’il veut qu’on soit content! Sur la route, donc, il nous montre des endroits « Magnifiques que l’on à jamais vu » mouais.... Une route cabossé, une rivière, une rizière, des palmeraies et plantations d’hévéa* ... On arrive et il veut en fait nous montrer sa plantation de maïs et avoir des conseils d’agronomes... (Comment lui expliquer que je travail dans l’environnement et que l’école où nous étions est très généraliste). Bref.... Le temps passe mais apparemment on est dans les temps, on peut donc faire une partie de pool au bar du village ? Ca c’est sympa !!! Allez, c’est l’heure de repartir, sauf que les trois heures qui restent pour arriver dans les temps deviennent quatre, puis restent quatre deux heures plus tard, soit disant le trafic. A plusieurs reprises il nous propose de nous arrêter une nuit sur la route car c’est long et ce sera du stress inutile.... Ca sent le roussi, l’ambiance est lourde, les heures passent, le CD tourne en boucle et saute, la fatigue arrive (les fantomes de Baggy et Barka sont-ils de retour ? cf.Mongolie si t’as pas suivi !!).



Ah autre point, on n’a pas beaucoup d’argent, heureusement on nous promet une montagne d’ATM, mais au fur et à mesure que l’on progresse et que les villages deviennent petits, le doute s’installe.... Surtout quand on l’a cru concernant la présence d’ATM à BL, malgré le guide qui dit le contraire, et qu’il nous dit que la dernière fois qu’il y a été c’était il y a 10 ans (sic)... Présence d’esprit : Morgane passé un coup de fil à un hôtel pour demander... Marche arrière toute !!!! Aller une heure de plus.... Le Lonely a dit trois heures, nickel qui dit Lonely dit solitude : arrivé 19h comme prévu.... Ca fera des souvenir nous assure t’on... mouais.... Claqué, on décide que l’on ne fera rien le lendemain....

Mais bon, on est à bon port et on a une bonne surprise : l’hôtel.

*palmeraies et plantations d’hévéa : Sumatra rime avec nature, volcans et Orang Outan, mais en fait sur la route c’est palmeraie, hévéa, hévéa, palmeraie. Impressionnant....




Welcome to my hotel



Morgane a un pur réseau, résultat des courses (et nous ne sommes pas allés dans un PMU pourtant) on se retrouve dans un super hôtel, le Jungle Inn, dont les chambres magnifiques sont toutes différentes, les unes des autres, avec des décos dans le bois, des sculptures, des cailloux incrustés... Un peu Gaudiesque selon Anne-Claire, donc on aime forcement... La première chambre qu’on nous montre à une paroi rocheuse dans la salle de bain qui correspond à la cascade à côté (bon une petite, mais quand même), la deuxième la suite (bon OK) est magnifique avec une pure terrasse.... Finalement, notre chambre sera plus simple : avec un énorme balcon d’où on peu, via des petites marches rejoindre la cascade pour se laver et une énorme salle de bain où la douche consiste en une jarre qui se rempli d’eau et qui se déverse sur nous. Morgane est juste à côté... Elle a juste un Jodi à côté pour la première nuit, car il est tard, il partira le lendemain à 9h. Le personnel est charmant, ils ont des bouilles adorables et on a même droit à un discount de 30% ! On se sent bien dans ce lieu et nous ne sommes pas mécontents de ne rien faire le lendemain au final.... Le destin peut-être....


Morning live

7h : boum boum boum !!! « Alex, Anne-claire ??? » (ter), qui c’est qui nous réveille nom de nom ?!!! On ouvre la porte c’est Jodi. « Bien dormi ? »Il veut nous dire au revoir et se rappelle à notre bon souvenir, voulant nous chercher pour le retour et aller à Lac Toba notre prochain objectif à 8h de route. Esquive de Morgane qui le paye en même temps pour le transport « Je t’enverrai un texto si besoin». Après cette mésaventure un peu longue et le fait que ce fut un peu plus cher que prévu, nous sommes enclins au bus pour la suite....



Du coup, on est réveillé, alors allons petit-déjeuner....L’endroit est tellement sympa, on s’y poserait des jours entiers. On va en terrasse en bord de rivière, journée glandouille : on est heureux d’être trois acolytes tous d’accords. On se laisse donc porter par cette journée à aller sur le net, regarder passer des macaques en face, et regarder une où deux séries... Reste plus qu’à organiser la rando.


La randonnée, ou le jeu du ni oui ni non

A notre arrivée on a été tout de suite (surtout Morgane qui parle admirablement bien l’indonésien et on s’y connaît) alpagué par un guide potentiel... Et mine de rien et beh c’est un très bon feeling. On fait part de notre désir : deux jours, une nuit (Alex a cédé sur le troisième jour vs le on dort parterre de Morgane et aussi son obsession de maîtrise du temps), randonnée avec juste nous trois et de préférence sans croiser d’autre grands groupes.

On nous explique que ce serait chouette de se joindre à un couple de britanniques, car ils ne sont que deux et le minimum est de trois, on dit non. Bon, ok, on marchera seul, on ne sera avec eux que pour le bivouac, tout est fixé pour demain rendez-vous 9h. On a même négocié un prix de gros (et par ça on ne dit pas double portion....). Nickel, ça va être top !

Une heure passe, le guide revient : « Ma femme m’a rappelé que j’avais un truc à faire jeudi, je suis musulman, alors je ne pourrais vous guider, désolé, il faudra vous joindre aux anglais... ». Ouais, des économies d’échelle oui ?! Eh bien mon bonhomme (avec le sourire) tu vas nous trouver une solution illico presto. Du coup il nous ramène Omano le guide des anglais. Ce tour certes différent devient d’un coup THE tour différent des autres où il n’y a personne et qui dure plus longtemps mais que les autres guides ne font pas car il est plus difficile et tout : donc seul solution selon eux, on doit aller avec les anglais ou retrouver un autre tour.

Pas de problème bonhomme ! Comme vous nous avez inscrits dans le registre du parc vous savez combien de personnes seront en excursion à cet instant T ? Oui, environ 10. Bon eh bien on partira avec un autre guide, vous prenez un autre groupe à notre place et il n’y aura pas temps de monde que ça sur l’itinéraire classique (devenu tout nul du coup selon eux).... Bref un jeu de chat et de souris. En fait, on n’est pas vraiment contre le fait de partir à 5, c’est juste dans le principe de se faire avoir au dernier moment, du coup on joue notre va tout, juste pour voir si ils bluffent. Mais voilà, une vérité nous rattrape : ON A TOUS UN PRIX !! Donc une nuitée d’hôtel offerte à notre retour ainsi que l’eau et voilà : « Top là ! ». Départ 8h. En plus au final ce sera top !!


La raie Manta est-elle en voie de disparition ?




Sans détour, j’annonce : 13 ! Orang Outans, oui oui !!! Ouais, mais treize.... Bouarf, du flan.




Nos bristish Simon et .... sont très sympa, Omano et Randy nos guides aussi. On apprend plein de choses sur les plantes, leurs usages médicinaux, nous goutons toute sorte de choses : des fourmis, termites, plantes qui donnent un goût de grenadine quand on boit de l’eau après, quinine (beuark !!) et en plus on voit plein d’Orang Outans.
- Premier ensemble bébé-maman au bout d’une demi-heure, magique
- Puis une heure plus tard deux ensembles bébé-maman dont la terrible Nina, on y reviendra







- Puis dans la foulée bébé-maman






- Puis encore dans la foulée 2 femelles et un mâle qui cherche à copuler (censure)

- Et la meilleure : Maman-bébé au camp en fin d’après-midi et retour le lendemain matin.




PS : On avoue qu’on s’est interrogé si les Orang Outans n’étaient pas des employés du Parc de Gunung Leuser (ah oui, c’est le parc où l’on se trouve).

Pour résumer MAGIQUE !! Ces expressions du visage si humaine, cette indolence et cette manière de se déplacer avec quatre mains (ce serait pratique pour zapper en mangeant devant la télé tout en se coiffant), leur taille et leur indifférence à être aussi proche de nous (on parle de 2/3m !!). « Tout ces poils, c’est trop mignon », « Ils sont bien roux quand même » : on se calme les filles !!

Nota : Nina et l’art de conserver :




C’est écrit, Nina est une femelle âgée qui a été nourrie par l’homme pour sa réintroduction. Trop habituée elle agresse les gens pour de la nourriture, mais les guides l’aime quand même. « Ne vous en faites pas, j’ai une arme.... Une banana !! ». Merci Omano. Ce qui nous rassure c’est qu’il admet que ce n’est pas bien de la nourrir, mais là c’est préventif. Seul souci, quand on est 15 touristes (eh oui, seuls dans la jungle) à rester une demi-heure à la regarder, eh bien la Nina, malgré son look de tueuse, elle est plus que nourrie de manière préventive. Donc : exit les 10min de contact visuel max et les 7m de distance mini. Bien que notre guide soit bien, d’autre semble moins sensible à ça, ça reste du business avant tout encore une fois. Mais nous, on est tout ébahi par ces bêtes. On n’aurait peut -être du se rebeller un peu plus. « Oui, mais tout ces poils roux!!! ».


Deux journées de marche donc. Avec des notions de marche variable suivant les pays, on ne savait pas à quoi s’attendre, surtout que les guides ne savaient pas nous annoncer une distance de parcours. Ainsi, après 3h, on se dit « Bon, ça va être une promenade de 2 jours » et finalement non.





On monte on descend, on s’accroche aux racines, on remonte une rivière une demi-heure, on campe sur des tapis de sol à même la roche (le rêve pour Morgane !), on repart, on remonte on redescend...







Même du rappel avec liane.




C’était plutôt funky et fatiguant ! Heureusement, la fin prévoit une demi-heure de raft, et par raft on entend 5 grosses chambres à air de camion attachées entre elles. Et c’est hot comme dirait nos compatriotes outre-Atlantique. C’est comme un serpent qui ondule !! On revient fatigué et heureux.




Jungle bilan

Au départ on aura vu pas mal de groupes et à la fin en effet on n’aura vu personne. Il s’avère en effet que l’on imagine bien des guides voulant faire des tours plus faciles et nos guides étaient super et cela fait toute la différence. D’ailleurs nous avons bien apprécié la veillé de camp avec des jungle games : énigmes avec des bâtonnet à devoir résoudre des jungle casse tête après avoir mangé du jungle curry. Tout est prétexte à Jungle : jungle walk, jungle night, jungle game, jungle “You know why” (private joke, désolé). On aura vu des Orang Outans, des Thomas Lips Monkey (espèce punk endémique de Sumatra), des tortues, et des gros varans sur le retour en raft !

C’était Jungle cool !





Zou, à la douche (ahhhh !) et ensuite on prend nos tickets pour aller au lac Toba pour 8h le lendemain !


Back draft (retour de bâton) – vous avez dit 13 Orang Outan ? 13 ? C’est bien ça ?

Contrecarrer le syndrome de la Raie Manta, ça se paie !

Douche + 30 min : « Boum, Boum, Boum !!! Alex ? Anne-Claire ?». Non, non.... Noooooonnnn !!! On ouvre la porte : « Jodi ?!!!!!».
« J’ai essayé de vous appeler, mais vous ne répondiez pas, j’ai eu peur et j’ai couru pour voir si tout allait bien et me voilà, j’ai même apporté un cadeau ! ». Car évidemment quand quelqu’un est en danger, on apporte un cadeau pour baisser le taux d’adrénaline et ainsi éviter une crise cardiaque (c’est ça ?).

Exit tri des photos, exit série en mode Bridget Jones, exit le debrief de notre aventure. On était détendu, nous voilà crispé ! Ca c’est pour 2 Orang Outans !!

S’en suit une soirée, bizarre, où évidemment il est difficile de dire à Jodi qu’on ne va pas à Toba avec lui, mais on se sent forcé, alors on donne nos conditions : de prix, d’heure de départ. S’en suit un drôle de laïus sur « Les gens sont des parleurs et n’en veulent qu’à votre argent, mais moi ça ne m’intéresse pas », « So why speak of money dude ? » («Alors pourquoi parler d’argent alors, mec ? »). On précise bien que c’est ça ou rien, car on peut aussi prendre le bus sinon. Apparemment c’est clair.

La soirée consistera donc à manger pour se mettre sur le départ pour la chambre quand tout à coup il se met à bien pleuvoir (pourtant on sait maintenant que c’est comme ça en fin de journée ici), il faut un matelas pour Jodi : « Yes... but rain » + gros sourire gêné de l’hôtelier », éclats de rire!! Ils sont adorables ces gens de l’hôtel, ça redétend l’atmosphère le temps que la pluie se calme, on retrouve notre série et au dodo...


On the road again

Bon, je résume du coup : réveil impec, dans les temps, la route se passe bien malgré cet étrange flottement dans l’air.... on arrive à Médan. « Eh, on ne devait pas contourner la ville, c’est pas comme s’il y avait du trafic, mais si !! », « Il y a deux route, c’est la plus directe ».... Ca sent de nouveau le roussi (Satanés Ourang Outans !!!), une proposition timide de dormir à Médan, un refus catégorique plus tard, on continue la route.

On arrivera en retard paraît il, mais Alex assure que non et étrangement on arrive à bon port dans les temps. Seul hic de fin : arrivé au lac Toba sur Céline Dion (du coup les deux sont indissociables !!!). Il ne nous reste qu’à prendre le ferry de Parapat à Tuk-Tuk (eh oui !! C’est le nom du village) pour arriver sur la presque-ile de Samosir. Nickel, il nous reste 5min avant d’embarquer pour le prochain bateau, qui est toute les heures. On quitte donc Jodi précipitamment pour aller au port « Bon, finalement il a assuré. ».... Et là on arrive : « Ah non, ça c’est l’embarcadère pour les charters qui vont ailleurs ! ». Non !!!! On va payer chaque Orang Outan !!!

On appelle Jodi, pas de réponse, no way, on ne va pas se faire avoir !!! On est indépendant, on corrige le tir illico, on prend un bon conseil, un bon mini-bus, le bon ferry et voilà !

Nota : Dans le ferry on croise un couple qui avait fait une randonnée comme nous à BL. Leur bus est arrivé à la même heure que nous. Bon, on est parti une heure plus tôt et nous étions en voiture, et alors ?!!!!

Pour finir : on trouve le bon hôtel (réseau Morgane), on trouve les bonnes chambres et on mate nos séries !!! Tout va bien et c’est beau !!!!! Bienvenue en pays Batak : Repos !!

Allez, bisous et à bientôt et croisons nos doigts pour que la force de l’Orang Outans soit avec nous !

Voir les photos : Indonésie - Medan ]

Posté par asiestance

Et on descend la mer par la terre !! Y’a pas de Malaisie.

Le 08/05/12, 9:06

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Nom de nom !!

Mais on bat tout les records !!! Nous ne donnerons pas d’excuses cette fois-ci : c’est court, car le temps passé est court, voilà...



J’adore quand un plan se passe sans accros :

Comme prévu, nous poursuivons notre « Island hoping »(ndlr : bien évidement de l’anglais « Island », Ile, « Hoping » sauter, mais ils sont pédants, mais pédants !!) où tout se passe comme prévu. C’est à dire ...pas.

Ce qui devait être un trajet d’ile en ile, en bateau, les cheveux au vent se résumera finalement en un trajet de ville en ville, en auto (minibus, mais ça rimait pas), les cheveux au vent ... de la clim. En effet on arrive une semaine après la fin de la haute saison, et donc (sic) des liaisons en bateau son supprimées *... Donc exit Koh Phi Phi – Koh Lipe via Koh Lanta (QUOI ?????!!!!! Et oui, notre flambeau s’est éteint avant notre arrivée sur l’Ile) et Kho Lipe – Pulau Langkawi et aussi (ah tiens) Pulau Langkawi – Pulau Penang. Bon c’est vrai on noirci un peu le tableau... On change juste le moyen de transport et l’objectif reste le même : le sud et Sumatra pour finir avec un avion (sic – ndlr : les low costs on tué le ferry !) depuis Penang à Médan le 6 mai avec rendez vous avec Morgane (une copine, ah bon ?). Voilà, juste un petit stress de rien du tout pour Alex qui aime tout maîtriser et qui perd déjà un jour sur son planning....

* Beh oui, le guide dit saison haute de décembre à mai, donc on retire le mois de mai. C’est logique ou c’est nous ?

L’équation de la semaine est donc comme suit : comment plonger à Koh Lipe en étant sur de ne pas rater l’avion. Solution : faire confiance à sa bonne étoile.

Etape 1 donc, faire confiance à l’agence ou comment ne plus leur faire confiance

On est gentil, alors quand on nous dit qu’on peut aller de Phi Phi à Lipe (pour les intimes) en un jour on dit OK. Du coup c’est parti... pou finir la nuit à Pakbara devant le quai du bateau qui partait à 14h, donc pas possible depuis début. Conseil de guerre, Lipe ou pas Lipe ? Car on est short dans le timing... Zut zut.... Voilà, et un jour de moins pour le planning d’Alex, un !

Allez, on y va à condition :
- De virer Pulau Langkawi
- D’être sûr de pouvoir rejoindre Pulau Penang en 1 jour (initialment 2 jours via Pulau Langkawi)
On est chaud, et c’est une agence qui nous a dit que c’est possible, alors gentil comme on est on dit OK.



Du coup ...


Etape 2 donc, faire de la plongée et kiffer Lipe

Trop court, une fois n’est pas coutume, et il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas : un jour et demi dont un jour avec trois plongées. De quoi bien se reposer.

On est allé sur un super site, 8 miles qui se trouve à ... miles (on ne va pas vous prendre pour des imbéciles) de Koh Lipe et c’est un sec : définition, un monticule dans l’eau qui commence à 15m de profondeur, abris dans la mer où il y a du poisson qui s’abrite et parfois... du GROS !

Du coup, syndrome oblige, on n’a pas vu : de Manta ni de requin baleine. En même temps ce n’est pas toujours le cas, il y avait juste un requin baleine de 8m il y a 10 jours...







Mais sinon, sacré courant pour une mise à l’eau galère le long d’une corde, une bonne petite houle. On rentre content, mais claqués. On est heureux de retrouver note bungalow de bambou pour une bonne nuit. Départ prévu le lendemain pour une grosse journée de transport.








Mais avant resto !

Ca on aime bien et on se loose rarement : donc un mignon restaurant où tu choisis le poisson ou les fruits de mer, c’est pesé grillé emballé prêt à déguster : au menu ce sera calamar frais, crevettes et barracuda. Miam !



Puis, la fatigue s’installe on n’ira pas voir le début du festival Chao-Lay (les gitans de mer qui se réunissent à Lipe cette année). Evidemment, on part donc festival de 3 jours après notre départ, même pas mal ! Lipe c’est top, on était en basse saison et c’est aussi une des raisons pourquoi c’est top !



Etape 3, fin de notre descente de la péninsule (un prix pour celui qui nous donne son nom)

S’en suit une grosse journée de transport (mal cette fois) mais arrivé à bon port cette fois-ci. Après un bakchich refusé à la frontière, quelques marches arrières sur l’autoroute on trouve un petit hôtel à Georgetown la ville principale de Pulau Penang (Ile en Malaisie soit dit en passant et à oui : « Ouhhh, vous visitez pas la Malaisie ! »). Belle ville, mais que l’on n’aura pas le temps de visiter.... en tout cas il pleut...





Et voilà on est en Indonésie avec un visa de 30 jours que l’on pourra prolonger 5 à 3 jours avant expiration (mais ils savent pas vraiment non plus) dans une GH à 5€ pour 3 avec Morgane qui nous a rejoint. On s’est même croisé dans la rue avant le rendez-vous : nous à pied, elle en 4x4 avec un pote indonésien.... Ca flair la nouvelle aventure. On « quitte » l’Asie du SE pour une nouvelle aventure, dernier grand pays et ça.... Ca fait bizarre !!! Allez, plus que 2 mois !!!

La boucle sera bouclée comme ce post : Nom de Nom !

Voir les photos : Thaïlande - Kho Lipe ]

Posté par asiestance

De Similand à one island

Le 01/05/12, 16:15

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Mesdames, Messieurs,


En ces deux jours de retard sur le blog hebdomadaire, en raison de 1er mai, en raison de notre temps de parole imparti aux périodes électorales, nous sommes au regret de vous annoncer le post (actuel) le plus court de l’histoire, certes courte, de notre blog ! OUAISSSS !!



Même pas peur :

Anne-Claire décide au bout de 20 ans de faire une otite externe... Parce qu’elle n’a pas envi de voir les mangroves à Kho Kong, pour ne pas plonger ensuite, pour visiter un hôpital luxueux de Bangkok ? Nous ne saurons jamais, toujours est-il qu’après cette frayeur collective et la crainte de ne pas plonger (pour une croisière plongée de 3 jours attendue depuis des mois avec impatience), l’histoire finie bien. Anne-Claire fera même 5 plongées sur les 9 prévues...









A l’eau ? A l’eau ?

On arrive à Khao Lak après une journée glandouille à Kho Kong, puis à Bangkok et un bus de nuit. Donc... journée glandouille aussi à Khao Lak. Au club de plongée super accueil, on nous motive pour aller tous les deux sur le bateau malgré les oreilles d’Anne-Claire. Elle fera du snorkelling et puis il y a déjà une autre personne qui fera de même et y’a un accompagnateur de snorkelling !!! Et elle a un masque avec protège oreille !!


Similan Islands !

Paradoxalement ça veut dire neufs îles... Bon, on est parti pour un séjour de 3 jours/ 2 nuits, à bord d’un bateau qui finalement n’est pas un voilier, mais reste eco-friendly quand même (tapez wicked diving sur le net). Organisation tip top carré, bouffe en veux-tu en voilà et super bonne. Bizarre de résumer ça en un seul paragraphe. Car malgré la pluie (fin de saison), la confirmation du syndrome de la raie Manta (on est quand même allé sur l’un des spots reconnu mondialement pour ses Manta !!!) on a adoré. Super équipe, motivée comme tout, très gentille, 13 plongeurs et un team de 5 moniteurs de plongée, 2 cuisinières, 2 mousses et un capitaine... R O Y A L !












Etat des lieux : On nous promet des supers spots (mondialement connus il faut dire), c’est vrai, ils sont bien... mais (mais on ne se plaint pas) : blanchiment des coraux (1998, 2010 + Tsunami), chasse aux ailerons de requins (avec nouvelle attirance pour les Manta parait-il) tout ça contribue à une perspective un peu sombre. Le milieu est en cours de récupération, mais voilà, en plus des glaciers on a encore un aspect bien visible des conséquences du changement climatique (augmentation de la température de l’eau provoquant la mort de récifs coralliens). (avec une toute petite voix : c’est quand même moins bien que la Polynésie).













Kho Phi Phi, c’est pas si caca !

Ni une ni deux, après les neuf plongées nous sommes repartis pour Kho Phi Phi (the one, The Beach) le lendemain avec 2 plongées le surlendemain (ndlr : aujourd’hui). Superbe ! Après avoir refusé un bungalow, où le staff refusait de nettoyer la salle de bain où y’avait des crottes d’animaux («The rain, I wash every day ») nous quittons le PP Long Beach (ouhhhh !!!) pour trouver moins cher et mieux juste à côté (spécial promo hors saison).











Bon on a fait qu’une journée à PP (pour les intimes) car on a de la route pour rattraper notre avion pour l’Indonésie (ndlr : car plus de ferry à cause des low-cost). Et comme c’est la basse saison depuis 2 semaines on doit repasser par a route pour aller à Kho Lipe (une autre Ile !)

Allez, bisous et souhaitez nous une bonne fête (bah oui, c’est la notre aujourd’hui non ?) Wink


PPS : Photos en vrac à suivre.... On est le 1er mai !!

Voir les photos : Thaïlande - Kho Phi Phi ]

Posté par asiestance
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