Owls trip 2015

Du désert de Sarigua à la Ciudad de Panama

Le 09/01/16, 22:11

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Après avoir bien cherché, on a fini par trouver un petit bout de Panama sans touristes du tout! (pas si évident à cette époque de l’année).

A Chitré, tout est 100% local et pur panaméen, des magasins de fringues (dont les mannequins sont très avantagés!), à la gastronomie à base de riz, poulet et haricots, en passant par les bonshommes de « neige » et la pharmacie 3-en-1 (qui fait aussi snack et vente de meubles).







Pas d’autres gringos à l’horizon lors de notre découverte du parc national de Sarigua, un grand désert aride, desséché par les inondations successives d’eau salé et la déforestation. Curieusement, des cotonniers bordent le début du chemin et les touffes blanches et mousseuses dessinent comme des petites fleurs dans les buissons.






Sous nos yeux, du sable, sur lequel tranchent les traces d’animaux, oiseaux ou petits mammifères. L’air est chaud et sec, il brûle à chacune de nos inspirations. Malgré ça, le cadre est idéal pour « l’homme qui court » :







Ainsi que pour les chouettes qui ne résistent pas à un petit selfie devant l’un des rares arbustes.






Après cette incursion dans le désert, changement de décor pour notre dernière étape : Panama City ! Un drôle de mélange que cette ville, entre gratte-ciels et diablos rojos, ces étranges bus bariolés qui foncent à toute allure dans les rues de la capitale.







Un petit tour au Canal de Panama pour voir fonctionner les écluses de Miraflorès et passer d’un océan vers l’autre l’un des 14 000 bateaux qui franchissent le canal chaque année...



Dans les ruelles du Casco Viejo, l’ancien quartier colonial, se succèdent des immeubles, églises et palais d’une l’architecture typique espagnole, et de nombreux bâtiments en ruine, menaçant de s’effondrer sur les malheureux passants.









C’est dimanche et les Panaméens se baladent en famille, une glace à la main, pour faire le marché ou les boutiques.
Un petit échantillon de la mode locale...



Des passants attroupés devant une minuscule échoppe tentent de gagner des téléphones grâce à un jeu d’adresse et de hasard. Certains tentent leur chance à la loterie en achetant des billets aux vendeurs que l’on trouve un peu partout sur les trottoirs.




Dans ce joyeux bazar, on tombe nez à nez avec des girafes et un iguane, qui nous toisent du haut de leur balcon (??).







Au détour d’une rue, on retrouve par hasard Carina et Sabine, rencontrées à Boca Brava. Programme de notre dernière soirée : des bières, des mojitos goût fraise et maracuya, des sandwiches « français »... et les chouettes, bien sûr !








Voir les photos : Panama - Panama ]

Posté par thibetso

Boca Brava et Coiba, nos dernières îles paradisiaques...

Le 05/01/16, 20:43

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Mais pas les moindres !

Isla Boca Brava, c’est notre petit coin de paradis au Panama. Qui a bien failli nous échapper, car à notre arrivée les 2 seuls hôtels de cette île sauvage et quasiment inhabitée du golfe de Chiriqui affichaient complets. L’île est tellement belle qu’on était presque prêts à dormir dans un hamac, du moment qu’on pouvait rester, mais on a finalement dégotté la dernière chambre disponible de l’île !



Du haut de la terrasse, on aperçoit quelques îlots et des barques de pêcheurs. On fait connaissance avec les autres clients de l’hôtel (l’isolement de l’île favorise le rapprochement avec les quelques touristes perdus dans le coin !).





Boca Brava, où on a la chance de découvrir des somptueuses plages de sable clair et d’eau limpide, dans un archipel pas encore abîmé par le tourisme de masse.



(Petit bémol : les touristes locaux, qui débarquent sur les plages en bateau privé, avec armes et bagages et musique à fond – tant pis pour le calme royal dont on profite dans ces paysages de rêve).


A Santa Catalina, notre étape suivante sur la côte Pacifique, on embarque pour l’Isla Coiba et son parc maritime, à découvrir sous l’eau, version snorkelling ou plongée...





Mais aussi en surface, car on y trouve des plages qui sont entrées directement dans le top 3 des plus belles qu’on ait vues depuis 6 mois !








Le coin des bébètes :

Au menu :

- Des requins, partout ! Un vrai aquarium où se baladent au milieu des récifs des requins pointe blanche, pendant qu’on admire le spectacle, accrochés aux rochers pour résister au courant.



(une seule photo d'un seul requin, mais en réalité il y en avait plein juste devant notre nez)

- Des dauphins ?



- Des poissons de toutes sortes, rayés, colorés, gros, fins, en bandes ou en solo, mais de toute façon en quantité !








On en retrouve certains dans notre assiette le soir même, crus et citronnés dans le ceviche local (meilleur que celui testé au Costa Rica) goûté en compagnie de Fabienne et Benjamin, un couple suisse rencontré à Boca Brava et avec qui on a fait la route jusqu’à Santa Catalina (merci à eux pour le covoiturage, qui nous a évité 3 bus et une journée de voyage !).








Entre ces 2 petits paradis, la route n'est pas mal !


Posté par thibetso

L’ascension du volcan Baru : une épopée !

Le 02/01/16, 14:45

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Dès le 1er janvier, encore un peu embrumés de la soirée, on décolle (en bus) pour Boquete, petite ville des hautes terres du Chiriqui qui est le point de départ pour l’ascension du point culminant du Panama, le volcan Baru. Ses 3474 mètres (bon, en fait moins car on ne part pas de zéro...) se grimpent dans l’obscurité et la douleur : départ à minuit, 2000 mètres de dénivelé pour arriver au sommet vers 6h, au lever du soleil.



Au début, ça va à peu près. On est un peu fatigués, mais on s’arme mentalement pour les 13,5 km d’ascension en pleine nuit.

(déjà 500 mètres parcourus !)


Dès les premiers kilomètres, ça grimpe sec et dans les cailloux, mais on s’occupe en guettant les animaux nocturnes. Il paraît qu’on risque de se faire chasser par des pumas, mais on n’a pas eu cette chance ( !), seul un mini scorpion a croisé notre chemin.



La nuit est claire et dégagée ; à la faveur d’une trouée au milieu des arbres qui bordent le chemin, on aperçoit le ciel étoilé et une lune rousse en croissant.

Rémi et Julien, avec qui on fait l’ascension, nous distancent assez vite et partent en tête des marcheurs. On n’aura plus de nouvelles d’eux jusqu’à un message laissé au sol autour du kilomètre 10 ; retrouvés au sommet, ils nous expliqueront avoir été tellement rapides qu’ils sont arrivés trop tôt pour le lever du soleil et ont dû attendre les premiers rayons dans le froid (on n’a pas eu ce problème !).



Les kilomètres défilent, rythmés par les panneaux qui annoncent régulièrement la distance parcourue et celle restant jusqu’à la cime. De quoi puiser de la motivation... ou du découragement, à mesure que la nuit avance, que les jambes se font lourdes et que le sommeil nous rattrape.

Les derniers kilomètres sont très difficiles. Il est plus de 5 heures et autant de temps passé sur le chemin qui grimpe de manière quasi continuelle. Le panneau annonçant le dernier kilomètre est bienvenu... mais ce dernier kilomètre est le plus dur de tous ! On traîne la patte, essayant d’accélérer car les lumières du soleil levant commencent à poindre, et qu’on n’a pas envie de louper le spectacle après s’être infligé ça !



Sur la dernière côte, c’est la marche des zombies, titubant de fatigue et décollant à peine les pieds du sol pour faire un pas de plus, et encore un, et encore un, jusqu’au sommet...

... qui se révèle un peu décevant, surencombré d’antennes (pour la communion avec la nature, c’est raté) au milieu desquelles le soleil pointe enfin son nez.



La mer de nuages et la vue, de chaque côté du sommet, sur les deux océans qui bordent le Panama valent quand même le coup d’œil (mais pas la balade, selon certains !).





On est bien contents d’être arrivés !





Jusqu’à ce qu’on se rappelle qu’il nous reste 13,5 km à descendre avant de rejoindre un lit.

Le soleil levé, on découvre le paysage qu’on n’a pas pu observer de nuit, pendant l’ascension. Des fleurs et des jolis petits colibris, ce qui nous occupe bien pendant 1/2 heure. Ensuite, on commence à trouver le temps long, d’autant que la vue espérée sur Boquete et la vallée n’est pas au rendez-vous, la végétation étant trop dense pour l’apercevoir.




Si la montée nous a paru longue, c’est presque pire pour la descente...
...qui paraît interminable...




Les kilomètres défilent si lentement qu’on se demande parfois si on n’a pas loupé un panneau...

Mais non !



Au total, il nous aura fallu plus de 12 heures pour venir à bout de ce volcan et rejoindre enfin notre lit...

Et vous savez quoi ? Il est possible de faire l’ascension en jeep ou en quad... et de s’épargner toute cette souffrance (mais pas la fierté de toiser les passagers des jeeps en question d’un air supérieur, du haut de nos 27 km parcourus !).


Voir les photos : Panama - Boquete ]

Posté par thibetso

Feliz ano nuevo à Bocas del Toro !

Le 31/12/15, 2:36

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L’archipel de Bocas del Toro, au nord du Panama, est une destination très (très très) populaire pour fêter le changement d’année. Au début, on n’a pas trop compris pourquoi.

Arrivés sous un ciel grisâtre sur l’île de Colon, on n’a pas franchement été séduits par la ville de Bocas. Malgré ses petites maisons colorées, le village n’a pas beaucoup de charme et on y croise dans ses rues autant des dépotoirs que des constructions branlantes.





Le coin est littéralement envahi de touristes (américains, panaméens, costaricains, etc.) et nous, on n’aime pas trop les touristes (même si on en fait partie, oui on sait c’est paradoxal). Du coup, on file sur l’île voisine de Bastimentos, où on retrouve le soleil et le charme de l’ambiance caribéenne !





et la neige !



Ainsi que les chemins boueux expérimentés à Cahuita. Ici, on a deux options pour aller à la plage :

Option n° 1 : Le chemin boueux en question, qu’on traverse péniblement pieds nus (pour ne pas perdre ses tongs dans la boue). Après de multiples acrobaties, glissades et chutes, on arrive sur une plage plutôt jolie mais du tout propice à la baignade. Entre les courants et les vagues parfois agressives (l’une d’elles m’a même piqué mes lunettes de soleil), c’est assez dissuasif.







Option n° 2 : Prendre un taxi-boat, ou tape-cul, qui nous emmène, en bondissant sur les vagues, sur l’une des plages du coin où on a le plaisir (non) de retrouver les touristes, mais aussi et surtout, un petit bout de sable et de mer avec des vagues toutes douces pour se baigner tranquillement.




Cette deuxième option, le taxi-boat, permet aussi de se balader entre les îles pour visiter l’archipel, entre la mangrove où nagent les dauphins et les plages où nagent les touristes.

Voilà pour les dauphins (en petits morceaux) :





Voilà pour la plage, côté pile :



Et côté face !




Noémie et Loïc ayant été rejoints par plusieurs de leurs potes (d’où une sur-occupation des dortoirs, chambres et hamacs de notre hôtel !), c’est en nombreuse et très bonne compagnie qu’on a arrosé, avec le rhum local, le passage à l’année 2016 !



Avec les copains d'Ometepe !


Voir les photos : Panama - Isla Bastimentos ]

Posté par thibetso
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