Owls trip 2015

Bienvenue en terre du Milieu !

Le 28/11/15, 4:09

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Il était une fois, dans un lointain pays aux collines verdoyantes, où le solel brillait...





... des semis-hommes aux pieds poilus, qui aimaient beaucoup faire la fête dans leur petit village de la Comté.



Bienvenue chez les Hobbits !





La Nouvelle-Zélande, et ses paysages grandioses et contrastés ont servi de décor au tournage des 2 trilogies tirées des œuvres de J.R.R. Tolkien : Le Seigneur des anneaux et Le Hobbit. Sur les traces du tournage, on peut visiter de multiples sites à travers le pays, notamment :

- Les ateliers Weta, à Wellington, où ont été créés les effets spéciaux pour ces films (ainsi que pour 2-3 autres petites productions comme Avatar) : pattes de hobbit, arcs d’elfes, haches de nains, têtes d’orques, etc.




Plutôt réaliste non ?




NON ??



(Si si, c'est réaliste)


- Le village des Hobbits, conservé après le tournage de la seconde trilogie et qui sert désormais de cadre à des millions de touristes pour faire des photos souvenirs ou des demandes en mariage (véridique, ça s’est passé devant nous et apparemment ça arrive souvent), avant de siroter une bonne bière au Green Dragon, le pub du village (et du film).


La visite est instructive, même si on la fait à la queue leu leu derrière notre guide et quelques dizaines de personnes – comme des gentils moutons. Le souci du détail est impressionnant : chaque élément du village a été reconstitué le plus fidèlement possible par rapport à l’œuvre originelle, jusqu’à la couleur des feuilles d’arbres...





Le résultat est là, on s’y croirait non ?



(Pour le poil aux pattes, Thib a pris un peu d’avance sur moi mais j’y travaille très sérieusement).


Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Hobbiton ]

Posté par thibetso

Les volcans de North Island

Le 26/11/15, 17:41

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Pour découvrir la région centrale de l’île du Nord, ses volcans, ses lacs et ses sites géothermiques, on a commencé par une petite rando et pas n’importe laquelle, le Tongariro Alpine Crossing, l’une des plus belles du monde ! Enfin, à ce qu’il paraît, car on n’en a vu que la moitié. Pourtant, on l’a bien faite du début à la fin (7h de marche !). Simplement, c’était moitié dans le brouillard, la pluie et le vent, et moitié au soleil (avec la vue donc).

Première moitié : l’ascension (sportive) sous la pluie !

Démarrée dans une purée de pois accompagnée d’un gentil crachin, l’ascension dans les terres volcaniques – qui ont servi de décor au Mordor du Seigneur des Anneaux – s’est poursuivie sous une pluie qui n’avait plus rien d’un crachin (gentil ou non), déséquilibrés par des rafales de vent de plus en plus violentes et à moitié aveuglés par le brouillard.



La tête de 6 heures du mat', quand on est contents de démarrer la balade et qu'on ne sait pas encore qu'on va méchamment morfler :



La tête après qu'on ait morflé (mais pas zoomée celle-là) :




C’est donc trempés et frigorifiés qu’on est arrivés au point culminant de la rando, entre les 2 volcans Tongariro et Ngauruhoe et devant un panorama spectaculaire... caché derrière la brume. Celle-ci ayant néanmoins eu l’amabilité de se dissiper pendant quelques instants, on a pu ramener, comme un trophée, ces photos des Emerald Lakes, récompenses méritées de nos efforts !






Soyons positifs ! Marcher dans la pluie et le froid, ça permet :

- d’aller plus vite et de faire moins de pauses (du coup on a fait un bon timing sur l’ascension !),

- de tester l’étanchéité de nos vêtements (test non concluant),

- de voir la neige et même de marcher dedans (j’ai envie de croire qu’il n’y aurait pas eu de neige s’il avait fait beau),

Et on est tout contents !




- d’économiser la batterie de l’appareil photo (forcément, rien à voir = rien à prendre en photo) ET 2e effet kiss cool, de garder de la place sur la carte mémoire,

- d’économiser l’eau, ben oui du coup on n’avait pas soif.


Deuxième moitié : tiens, mais c'est joli autour de nous

La descente progressive sur l’autre versant du massif, sous un ciel nuageux mais de plus en plus souvent troué par le soleil, était presque trop facile. C’est vrai quoi, une descente en pente douce (enfin presque), quelques degrés supplémentaires pour réchauffer nos petits doigts engourdis, du soleil pour sécher nos vêtements trempés... et en prime un panorama pas dégueu, entre les fumerolles des volcans et la vue sur le lac Rotoaira.







Du coup, il a fallu s’arrêter plus souvent pour prendre des photos, boire de l’eau, enlever une couche de vêtements après l’autre. C’était vraiment trop compliqué. Finalement, c’est plus simple sous la pluie.



Du coup, on était presque déçus d’avoir du soleil pour la balade suivante (ne vous inquiétez pas, on a retrouvé la pluie par la suite, pour notre plus grand bonheur)(non), entre les roches rouges et les geysers du site géothermique d’Orakei Korako. Une promenade de santé (à part l’odeur d’œuf pourri qui chatouille le nez et retourne l’estomac) !








Un peu de douceur dans ce monde de brutes avec une jolie vue du lac Taupo, le plus grand de Nouvelle-Zélande :



Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Tongariro ]

Posté par thibetso

Wellington, the coolest little capital in the world !

Le 24/11/15, 11:36

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Et fièrement autoproclamée !



Déroutante à plusieurs niveaux, mais finalement attachante, Wellington est une toute toute petite capitale ; alors qu’Auckland compte près d’1,5 millions d’habitants, à peine 200 000 âmes vivent dans la capitale choisie pour sa position centrale dans le pays (un peu comme si on décidait de déplacer la capitale française à Bourges).

A première vue, la ville n’est pas spécialement jolie, et son climat très très venteux n’est pas des plus agréables. Mais en déambulant le long des rues, on tombe sur des petites pépites : des tags inventifs, des sculptures en bois surprenantes, un petit café de bric et de broc au détour d’une rue, d’étranges figures au milieu d’une place...




Et un moment de grâce, merci Thib




On flâne dans les coins et recoins du musée Te Papa, une mine d’informations sur la Nouvelle-Zélande : géologie, histoire, faune et flore, culture, société, etc. etc. (de quoi y retourner 2 fois dans la même journée) (et oui parce qu’en plus c’est gratuit !).



Le soir, derrière les vitrines éteintes et les magasins fermés à 18h, la chaleur humaine se concentre dans les pubs de Cuba Street, devant une pinte de bière locale, bien à l’abri du vent !

Et finalement, ce vent persistant, qui décoiffe et qui transperce les vêtements, fait aussi danser les nuages dans un ballet incessant qui offre des lumières superbes et uniques sur la ville... (et c'est encore mieux en vidéo !).









Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Wellington ]

Posté par thibetso

Abel Tasman et Nelson

Le 21/11/15, 5:42

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Il ne s’agit pas d’un duo (ou trio) de comiques mais des deux étapes qui ont ponctué notre découverte de la partie nord de la belle South Island. 2 étapes très différentes...

A l’ouest, Abel Tasman National Park : de longs kilomètres de route dans la montagne pour y parvenir, et à l’arrivée, des plages dorées, presque oranges, une végétation luxuriante et pas un chat (mais quelques oiseaux !).







De quoi profiter tranquillement d’une petite balade sous le ciel pluvieux (ah non, ça c’est les prévisions météos, en réalité le soleil a brillé tout l’après-midi).










Quelques dizaines de kilomètres à l’est, on retrouve à Nelson toutes les commodités d’une (petite) ville : la piscine pour la douche, un car park pour la nuit, un supermarché et un bar ouvert le dimanche soir (très utile pour fêter une bonne nouvelle venue de France).

Mais ce n’est pas tout !
- Une grande plage pour faire du char à voile, du cerf-volant ou d’autres activités sportives :

Course à pied :



Arts martiaux :



Yoga :



Et une version aérienne et personnalisée du Haka néo-zélandais :




- Un point désigné comme étant le centre de la Nouvelle-Zélande (géographiquement parlant, ça se discute, mais le coin offre une vue sympathique sur les environs ainsi que sur le museau d’une bébète touffue qui traînait devant l’objectif).





- La reconstitution d’un village du XIXe siècle avec train à vapeur, étable et moulin ; et un peu anachronique, dans ses rues se tenait un marché de Noël tout ce qu’il y a de plus moderne (décalé, en partie par rapport au décor, mais à notre avis, surtout parce que tout le monde y était en T-shirt).






Fin du périple dans l’île du Sud avec la traversée des Marlborough Sounds dans le ferry qui nous emmène à Wellington !


Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Nelson ]

Posté par thibetso

West Coast

Le 18/11/15, 3:23

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En plus de 700 km de road trip le long de la West Coast, jusqu’au nord de l’île du Sud, on a croisé : des palmiers et des glaciers, des cascades, un fauteuil abandonné, la mer, la pluie, du kayak et des pancakes, des émeus, un alpaga et des moutons. Et tout ça en 3 jours.

L’étape glacier nous a un peu déçus. Si le Franz Joseph Glacier est presque aussi impressionnant que son nom vu de loin (et sans doute aussi du ciel, vu le ballet des hélicoptères au-dessus de la montagne), il perd un peu de sa grandeur au fur et à mesure qu’on s’en approche, et paraît presque riquiqui quand on arrive devant lui...






Finalement, la marche d’approche dans la vallée où s’étendait le glacier il y a des centaines (milliers ?) d’années est presque plus impressionnante que son but final.




La route qui remonte ensuite vers le nord traverse des dizaines de petits villages aux noms évoquant des îles polynésiennes : Whataora, Harihari, Hokitika, Punakaiki...



Côté décor, les montagnes et les rivières aux eaux limpides contrastent avec les palmiers qui se font plus nombreux dans la région de Punkaiki qui bénéficie d’un microclimat tropical. On se croirait presque revenus en Asie... Mais la fraîcheur de la rivière nous ramène en Nouvelle-Zélande, où la température avoisine plutôt les 15 degrés que les 30 !



Malgré cette fraîcheur, on a décidé d’arpenter la rivière en kayak, ce qui était très cool – si on oublie les moments où il fallait descendre du kayak pour le tirer sur les cailloux lorsque l’eau n’était pas assez profonde, ou dans les rapides quand nos petits bras n’étaient pas assez forts pour pagayer à contre-courant ! (ainsi que le moment où je suis tombée à l’eau, inévitable mais un peu froid).






Et maintenant, une petite page de publicité...

Un petit hors sujet pour vous parler un peu de notre van. Ce cher Jucy n’a pas pour lui que ses couleurs pétantes, il a aussi la particularité d’être « self-contained » ce qui, ici, est synonyme de liberté ! En gros, le van dispose d’un réservoir pour les eaux usées et surtout d’un WC à l’intérieur ; en réalité, il s’agit d’une espèce de boîte en plastique recouverte d’une lunette où on est censé faire ses besoins. Bref, un gadget soigneusement planqué sous la couchette, que personne n’utilise jamais. Mais sa simple présence nous permet de nous installer à peu près n’importe où pour passer la nuit (partout où ce n’est pas interdit), et ça c’est génial ! Un petit coin tranquille dans la forêt, une jolie plage à l’écart de la route... la liberté (quasi) absolue et un des aspects les plus sympas de ce voyage au pays des kiwis !





Fin de la pause pipi et retour à nos moutons.



Un petit tour aux Pancakes Rocks, de drôles de cailloux créés par l’interaction de la mer, des intempéries et des tremblements de terre – fréquents en Nouvelle-Zélande, le pays étant situé à la frontière de plusieurs plaques tectoniques (pas la danse techno-casquette des années 2000, l’autre). Bref, ces différents phénomènes ont créé ce qui à mon avis ressemble plus à un millefeuille qu’à des pancakes (mais culture anglo-saxonne oblige, restons-en aux pancakes).






Coin des bébètes :

Voilà les fameux émeus, aperçus au bord de la route :



Un peu plus loin, un alpaga tenait compagnie à une chèvre et un mouton...



Ah, et pour ce qui est de la pluie, elle est souvent annoncée mais finalement assez peu présente, ce qui est un peu étonnant dans une région tellement réputée pour son humidité qu’elle est surnommée « Wet Coast ». Mais d’après les habitants du coin, ici « quand il pleut, il pleut vraiment ! ». De notre côté, on a mis à profit les averses rencontrées pour faire de la route ou développer nos talents artistiques (en couture notamment).

Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Punakaiki ]

Posté par thibetso

Queenstown et Wanaka : une bonne dose de sensations !

Le 16/11/15, 10:36

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Logée dans un cadre à couper le souffle, entre lacs et montagnes, Queenstown a tout d’une station de ski alpine... sans le ski (bon, c’est peut-être différent en hiver). Des cafés, des restaurants, des boutiques de fringues de montagne (mais aussi des mini-shorts) et beaucoup d’endroits où on peut réserver du rafting / du jet boat / du saut en parachute / du saut à l’élastique / du parapente et d’autres activités plus ou moins incertaines (un genre de paintball mais sans peinture et avec des arcs... et un sport ( ?) où les joueurs sont emmitouflés dans une grosse bulle de plastique et se jettent les uns sur les autres façon autos tamponneuses). Bienvenue dans la capitale des sports extrêmes !

Ambiance un peu déconcertante (on s’attendait presque à croiser certains des touristes de Ko Phi Phi)... On a quand même décidé d’y rester le temps de jouer avec quelques-uns des records du genre :

Le saut à l’élastique le plus haut de Nouvelle-Zélande pour Thib (134 m au compteur)






Et un swing en tandem, une espèce de balançoire géante qui démarre par 70 m de chute libre (ça va vite, 70 m de chute libre, à peine le temps de comprendre ce qui nous arrive qu’on est rattrapés par le cable auquel on est accrochés quelques dizaines de mètres plus loin).



Là c'est la chute libre :





A quelques dizaines de kilomètres de là, Wanaka ressemble à ce que devait être Queenstown il y a 20 ans : moins tapageuse, plus mignonne, une petite ville alanguie au bord du lac Wanaka, avec quelques bistrots qui ne désemplissent pas et un contingent de touristes relativement discrets mais (quand même) consommateurs de belles randos et de bières en terrasse avec vue sur les montagnes.

Et quelle vue...





A Wanaka, on trouve tout ce qu’il nous faut : en plus des bistrots déjà mentionnés, un joli lac pour les photos, un loueur de vélos pas trop cher pour se balader autour, une piscine municipale où faire quelques longueurs et surtout (surtout) prendre une douche chaude...






Et pour satisfaire nos envies d’extrêmes, un saut en parachute au-dessus d’un décor magnifique vu de 4 km plus haut – mais aussi de 1500 mètres, où s’arrête la chute libre : les lacs jumeaux Wanaka et Hawea, encadrés de montagnes brunes aux cimes enneigées , et au milieu, une rivière qui serpente dans la plaine (on n’a pas pris l’option photos car ça coûtait beaucoup trop cher, on vous laisse faire travailler votre imagination).



Allez, parce qu'on est sympa, on vous offre quand même ces superbes photos de nous en combinaison orange :








Coin des bébètes :

De jolis petits cerfs en élevage pour faire de la jolie petite viande dans nos assiettes :



Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Wanaka ]

Posté par thibetso

De Mount Cook à Milford Sound

Le 11/11/15, 11:38

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Il y a 1001 façons de découvrir la Nouvelle-Zélande (et ça coûte plus ou moins cher).

1e méthode, la marche : facile et pas chère ! Une paire de chaussures et un peu d’énergie, et c’est parti pour arpenter les sentiers de randonnée, à la découverte des glaciers du Mount Cook National Park.





Les paysages sont toujours aussi jolis et le soleil adoucit la température, même si on aperçoit des icebergs sur l’un des nombreux lacs qui jalonnent la région.



La Nouvelle-Zélande, des sensations pures...



Très très pures




Owls approved



2e méthode, le vélo : plus rapide, plus cher et plus hasardeux (en tout cas, quand on hérite d’une bécane au comportement aléatoire et qui fait mal aux fesses). Ça nous a quand même permis une balade plutôt sympa autour de la petite ville de Twizel, au cœur du Canterbury, et de son lac artificiel au nom délicieusement exotique : Ruataniwha.





3e méthode : le bateau, incontournable pour visiter les fjords du Fiorland National Park. En toute subjectivité, l’un des plus beaux endroits de la planète (subjectif, on a dit...).









Et bien sûr, encore et toujours la voiture, qui permet d’arpenter et en même temps d’admirer les paysages sublimés par des lumières généreuses (même s’il fait froid).







Coin des bébètes:

La croisière à Milford Sound nous a emmenés jusqu’à la mer de Tasman, où on a eu la chance d’apercevoir quelques baleines en vadrouille. Les photos ne sont pas très impressionnantes, mais on était tout excités d’en voir d’aussi près ! Oui, même si on est encore tombés, comme au Sri Lanka, sur des baleines pas sauteuses qui restent sous l’eau et dont on ne voit qu’une toute petite partie à la surface.

Ceci...


...et ceci...


... sont les animaux marins les plus impressionnants de la planète (si, si !).

Croisés sur un rocher, quelques phoques se faisant bronzer :



Deux d'entre eux combattent, un spectacle plein de suspense et d'adrénaline (en fait non, ils sont tout mous)




Note aux voyageurs
:

Pour tous ceux qui ont envie de visiter Milford Sound mais craignent le côté sur-touristique du coin : allez-y pour la dernière croisière de la journée (16h30 avec Mitre Peak) : un petit bateau, une quinzaine seulement de passagers à bord, un soleil encore haut dans le ciel, et des conditions idéales pour admirer le fjord, entre pics, cascades et pentes verdoyantes.

A priori, la 1e croisière du matin est moins chère et pas trop fréquentée, et peut aussi être un bon plan. Et la route jusqu’au Milford Sound offre des vues exceptionnelles !


Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Milford Sound ]

Posté par thibetso

Bienvenue chez les Kiwis !

Le 09/11/15, 11:23

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Au début, la Nouvelle-Zélande n’est pas très dépaysante après l’Australie. On retrouve à Christchurch, notre première étape dans l’île du Sud, l’anglais au prononcé plus ou moins (surtout moins) compréhensible, les grosses voitures et les larges rues quadrillées à l’américaine l’australienne (je trouve quand même ça étonnant ces ressemblances entre ex-colonies anglaises... alors qu’aucune d’entre elles n’a grand-chose à voir avec l’Angleterre).

Comme les Australiens, les Néo-Zélandais entament volontiers la conversation avec les touristes, les passants ou tout autre être humain dans les parages, et sont incroyablement helpful (comme en Australie, difficile de rester plus de 30 secondes une carte du coin à la main avant qu’un autochtone vienne nous mettre sur la bonne route). Peut-être un peu plus compréhensibles que les Australiens, il est plus facile pour nous de relancer la conversation (ou alors on a bien progressé en anglais local en 1 mois).

A mesure qu’on découvre la Nouvelle-Zélande, la comparaison avec l’Australie est de moins en moins évidente et les spécificités de ce pays du bout du monde se dévoilent à nous.

A commencer par Christchurch ! Les villes néo-zélandaises ont la réputation de ne pas avoir grand-chose à offrir au visiteur, mais Christchurch est un peu à part. Dévastée en 2011 par un tremblement de terre qui a tué près de 200 personnes, la ville est encore en pleine reconstruction et mêle à ses bâtiments neufs, ou encore debout, un bazar de grues et de chantiers à tous les coins de rue, une cathédrale à moitié en ruine, un quartier entièrement reconstruit dans des containers et des murs décorés de street art. L’ensemble est surprenant et a son petit charme !










Une fois Christchurch quittée, on s’enfonce vers l’intérieur de la South Island à travers des paysages qui n’ont plus grand-chose à voir avec ce que nous connaissons de l’Australie. Les plaines et les collines ou paissent moutons, vaches, surtout des moutons (il y a beaucoup de moutons), et – plus étonnant – cerfs et alpagas, sont encadrés de montagnes couronnées de neige.





Au fur et à mesure des kilomètres, les paysages se font de plus en plus grandioses, entre lacs et montagnes, et on en prend plein la vue !

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Notre nouvelle maison, dont on aime le bon goût et la discrétion (qui permettent aussi de la retrouver de loin dans un parking)



! La minute culture !

La Nouvelle-Zélande a été découverte par Abel Tasman (le même que pour la Tasmanie). Mais son nom lui vient d’un cartographe hollandais, d’après une province de chez lui (Zeeland). C’est fou ce qu’on arrive à exporter, nous autres les Européens...

Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Christchurch ]

Posté par thibetso

Melbourne, artiste et cosmopolite

Le 05/11/15, 11:13

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Et gastronome, car on a très bien mangé dans les restaurants – nombreux et pas trop chers (pour l’Australie) de la ville ! Ça nous a agréablement changés des wraps et des poulets-tomates-courgettes de nos dernières semaines en van... Ainsi que la chambre (avec salle de bain!!) chez Guillaume et Caro, merci à eux pour leur accueil et leur bon choix d’adresses ! (par contre, les chouettes sont déçues de ne pas avoir de photos).

En 3 jours, nous n’avons pas eu le temps d’arpenter toute la ville, surtout qu’il a fallu passer (encore et toujours) chez le dentiste et dans les boutiques pour s’équiper des pantalons, gants et manteaux qui nous auraient manqué en Nouvelle-Zélande (et nous auraient bien servi en Tasmanie aussi...). On a quand même pu entrevoir ce qui faisait le charme de Melbourne : un climat agréable, des quartiers vivants et des habitants gentiment bobos déjantés.



Comme beaucoup de grandes villes, on y retrouve un mélange de tradition et d’excentricité, auxquelles s’ajoute le multiculturalisme propre à l’Australie (et peut-être une pointe de snobisme). Le samedi après-midi sur Federation Square, la communauté indienne célèbre Diwali, la fête des lumières hindoue. Au même moment, d’autres habitants de Melbourne assistent aux courses hippiques dans leurs plus beaux habits...



Les bars en rooftop, décorés de palmiers au milieu des immeubles, sont parfaits pour une soirée en plein air.

Nous avons aussi beaucoup aimé le musée de l’immigration qui retrace la construction de l’Australie et de ses populations à travers des expositions très interactives.

! La minute culture !

On a appris que la population de l’Australie, de 250 000 habitants en 1840, était passée à plusieurs millions quelques décennies plus tard, à la faveur de la colonisation et des ruées vers l’or. Que malgré cela, elle reste un des pays les moins peuplés du monde par rapport à sa surface (20 millions d’habitants, alors que son territoire pourrait contenir 14 fois la France...). Que seul 1 Australien sur 3 est né en Australie... et qu’on aurait réussi le test de citoyenneté pour acquérir la nationalité australienne !




Voir les photos : Australie - Melbourne ]

Posté par thibetso

Tasmanie : East Coast !

Le 03/11/15, 5:44

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L’est de la Tasmanie est réputée pour ses côtes et ses plages, aux noms très poétiques :

Wineglass Bay, dont la plage à l’arrondi parfait (comme un verre de vin ??) est l’une des plus belles du monde du coin.



Honeymoon Bay, à la forme de coquillage.



Friendly Beach (juste parce qu’elle est sympa ?)



Et des côtes sans nom rigolo mais tout aussi belles.




! La minute culture !

La péninsule de Tasman, au sud-est, a accueilli quelques milliers de bagnards au XIXe siècle et on peut y visiter des vestiges de cette époque : la base coloniale et le pénitencier de Port Arthur, où cohabitaient forçats, militaires et colons libres, et les mines de charbons où vivaient et travaillaient les prisonniers dans des conditions assez inhumaines.
Aujourd’hui on s’y balade en prenant des photos...





Coin des bébètes :

Vous le connaissez lui ?




En vrai, il ressemble à ça :




Mignon (non)



On dirait un croisement entre un chien un peu grincheux et un petit cochon.

! Bonus La minute culture !

Il reste très peu de diables en liberté en Tasmanie, leur population ayant été décimée à 90% par une maladie qui les afflige de grosses tumeurs, notamment faciales et finit par entrainer la mort, par suffocation ou tout simplement de faim. Déjà que pour un carnivore censé chasser sa pitance, le diable même en bonne santé, est handicapé par une mauvaise vue, des courtes pattes et une toute petite cervelle...

Bonus coin des bébètes :

A part le diable, on a fait quelques autres rencontres sympathiques dans le petit zoo de la péninsule de Tasman.




Thib s'est essayé au dressage de kangourous (ou alors c'est l'inverse) :







Et celui-là avec son regard plein d'intelligence, il est craquant :



On a retrouvé l'oiseau-grenouille, qui s'appelle un "frogmouth bird".



Pour les fans, on pouvait également acheter les oeuvres des animaux (véridique)



Voir les photos : Australie - Tasman Peninsula ]

Posté par thibetso
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