Owls trip 2015

Les montagnes du Nord, de Pai à Mae Hong Son

Le 28/08/15, 16:50

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Loin des plages du Sud, nous voilà dans ce qui ressemble à une autre Thaïlande : celle du Nord, de ses montagnes couvertes de jungle, de ses routes sinueuses que l’on parcourt en scooter, des villages et des rizières.
Bien sûr à Pai on sent aussi la présence du tourisme, mais à une autre échelle. Dans cette petite ville nichée dans les montagnes, entre les guesthouses qui ont poussé comme des champignons, les stands de vêtements et de souvenirs, se glissent des dizaines de petites échoppes de nourriture où l’on picore spring rolls, pad thai, soupes de nouilles et divers trucs séchés et frits indéfinissables (on n’a pas tenté !).



Au programme ici :
Visite de temple avec des bouddhas, toujours des bouddhas : des grands blancs, des petits dorés (dont un portant ce qui semble être une grosse carotte ou le plus grand sucre d’orge jamais créé), des bouddhas en prison, un bouddha squelettique à qui un bonhomme verdâtre joue la sérénade... On y trouve aussi des scènes d’une violence dépassant celle de tous les épisodes de Game of Thrones réunis (âmes sensibles s’abstenir) (et dire qu’on pense que le bouddhisme est une religion pacifiste....).





On a sacrifié au rituel touristique local en allant faire une balade à dos d’éléphant. Jamais pris un moyen de transport aussi inconfortable... Un éléphant, c’est haut (donc c’est très difficile de monter dessus sans perdre toute dignité) et c’est large (donc ça fait mal aux fesses et aux cuisses). Bon c’est rigolo quand même, surtout qu’on a eu droit à une petite baignade (forcée) avec l’éléphant dans la rivière, et ensuite à une baignade (pas forcée du tout) dans les sources d’eau chaude pour se rincer !





Balade au Pai Canyon, où la tradition (pour les touristes chinois en tout cas à consiste à se prendre en selfie dans les positions les plus avantageuses : cheveux relevés, moue boudeuse, déhanché étudié... J’ai essayé, mais sans la perche à selfie, c’est Thib qui m’a servi d’assistant (je vous laisse juger du résultat, visible dans l'album photo).

A défaut un selfie à deux c'est bien aussi



Pour aller de Pai à Mae Hong Son, il y a 2h30 de route ou 2 jours de rafting. On a choisi la 2e option et c’était carrément une bonne idée ! Seuls dans notre petit bateau avec Mike, notre guide Lahu, on a descendu la rivière Pai le long du courant et de la soixantaine de rapides sur les 60 km de trajet.

Les sensations sont au rendez-vous, entre le sentiment d’être seuls au milieu de la jungle, quelques petits frissons dans les rapides, sans compter les surprises de notre guide qui, pour pimenter la descente un peu trop calme à son goût, nous a offert quelques bonus (dérapage sur rocher, mini « washing machine »...). Entre deux rapides, une petite baignade dérivante dans la rivière pour se rafraîchir (pour ma part, après avoir vu le bateau partir sans moi, je n’ai pas oser retenter le coup), un plongeon dans les mini cascades (massage du dos un peu violent pour Thib), on se laisse parfois dériver au rythme du courant, ce qui permet une pause bien méritée pour nos petits bras fatigués (surtout les miens – Thib ayant lui épaté le guide en remontant dans le bateau à la force des bras après son bain dans la rivière, alors qu’il a fallu me hisser lamentablement comme un sac à patates).







A mi-chemin, on fait étape dans un camp où vivent deux « campmen » issus des tribus montagnardes. Le confort est sommaire, on dort dans des ½ cabanes (1/2 car il n’y a qu’un sol en dessous et une bâche au-dessus). La moustiquaire est bienvenue pour donner l’impression d’être un peu séparé des bébètes – mise à part l’araignée qui a élu domicile dans la mienne...



Bon à savoir : il n’y a absolument rien, mais rien à faire dans ce camp. Une fois le diner avalé à 18h30, le whisky local goûté (ça picote)... au lit à 20h et le pire, c’est qu’on s’est endormis presque tout de suite !



Drôle d’impression que cette nuit passée à des kilomètres (et des heures de marche) de tout, mais pas si désagréable finalement... Au total, ces deux jours ont été incroyables de dépaysement, de nature et d’échanges avec notre guide, adorable ! Une super expérience (au prix de quelques courbatures...) !

Le coin des bébètes
Après 48h passées au milieu de la jungle, le bilan est finalement assez léger ! On nous avait promis des milliers d’araignées (merci Mathieu), on n’en a vu que 3 (+ ma compagne de moustiquaire). Le guide, qui est vraiment très gentil et a vite compris mon aversion pour ces bestioles, les sortait en douce du bateau avant qu’elles ne nous grimpent dessus. Celles que nous avons croisées ne se mangent pas, mais les grosses noires velues si, elles servent mêmes d’arôme pour le whisky...
Un bébé python sur une branche d’arbre et des cris de gibbons dans la forêt, et c’est tout !

Le retour à la civilisation à Mae Hong Son n’est pas trop violent, cette toute petite ville à quelques kilomètres de la frontière birmane est plutôt paisible. Comprendre : il n’y a rien à faire, à part visiter le temple du coin (plutôt pas mal, même s’il y a autant de photos du roi et de la reine que de statues de Bouddha... et une partie du temple interdite aux femmes, quasiment de la provoc, ça me démangeait d’y aller !).




Voir les photos : Thaïlande - Pai ]

Posté par thibetso

De Bangkok à Chiang Mai : voyage en train de nuit

Le 27/08/15, 16:13

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Jeudi, 15h. Après intense réflexion, notre prochaine destination est choisie : ce sera Chiang Mai puis Pai pour découvrir le Nord Ouest de la Thaïlande et ses montagnes. Nous tentons de prendre nos billets de train sur Internet ; impossible, il faut réserver plusieurs jours à l’avance. Nous décidons d’aller directement à la gare.

16h50. Arrivée à la gare Hua Lamphong de Bangkok.

17h. Le service d’information et de réservation de billets est d’une rare efficacité (et bim la SNCF) : 5 mn chrono pour être informés sur tous les horaires, orientés vers le guichet d’achat et repartir avec nos billets pour le train de 19h35, arrivée prévue à 8h40 à Chiang Mai (ces prévisions étant, comme nous l’apprendrons par la suite, à prendre avec précaution).
Nous profitons de nos 2h de disponibilité pour faire un petit tour dans Chinatown, son trafic incessant, ses minuscules ruelles encombrées d’échoppes et d’étals de lampions, guirlandes, décorations dorées ou pailletées, et de nourriture en tout genre. Des odeurs de friture, de fruits et d’épices se mêlent aux relents d’égouts dans un vacarme persistant. Beaucoup plus typique que le Chinatown de Kuala Lumpur, qu’on devine plus touristique avec ses vendeurs d’articles de luxe ( ?) et de souvenirs.



19h05. Nous embarquons dans le train et nous installons à nos places. La température est glaciale, la clim doit être réglée sur 15 degrés. Le Néo-Zélandais qui partage notre compartiment (de 4 couchettes) a l’air de trouver la température supportable, c’est peut-être nous qui ne sommes plus habitués à avoir froid...





19h35. Le train démarre. C’est parti pour 13h de voyage (ou plus ? on nous a laissé entendre que l’arrivée était en fait prévue à 9h30, voire 10h).

19h38. Le train s’arrête.

19h39. Le train redémarre.

19h42. Le train s’arrête.

19h45. On redémarre.

19h47. On s’arrête à nouveau. On commence à comprendre pourquoi il faut plus d’une ½ journée pour parcourir 800 km (reviens, la SNCF !).

19h50. On commande notre dîner et notre petit déjeuner au « food service ». Scandale : pas de bière dans ce train ! (allez, la SNCF reviens !) Ce que nous confirme la femme qui fait des allers-retours dans le train pour vendre des jus d’orange. Elle n’a pas tellement de succès ; visiblement, on n’est pas les seuls à regretter l’apéro !

20h15. On nous apporte nos draps et couverture. Vu la température polaire, je suis tentée de m’emmitoufler tout de suite dedans... On se contente d’enfiler des pulls pour l’instant.

20h30. Notre dîner est servi au wagon-restaurant. Pas trop de cahots pour manger, vu que le train est à nouveau arrêté.

20h45. D’après le GPS, on est à 24km de notre point de départ, après plus d’une heure de trajet.

20h48. Thib se demande s’il a le temps d’aller chercher des bières au boui-boui qui est au bord de la route, avant que le train redémarre. A ce rythme, il pourra nous rejoindre à pied... ou même à 4 pattes.

21h20. On discute avec le barman, très sympa (même s’il n’a pas de bières). Il s’amuse à faire coucou aux passages des trains qui nous dépassent. Sur ses conseils, nous prévoyons de prendre le petit déjeuner à 7h pour profiter du coucher de soleil.
Le train est reparti. Le paysage nocturne défile sous nos yeux. On est enfin sortis de Bangkok et on traverse des campagnes endormies.

21h40. Le train est arrêté. Une grosse sauterelle verte vient nous tenir compagnie. Pour s’occuper, on la prend en photo 92 fois sous tous les angles.



22h40. Extinction des feux (façon de parler car tous les néons restent allumés). Le train est immobilisé depuis plus d’une heure et il est maintenant évident que nous serons en retard demain. Chacun se prépare à dormir derrière son rideau, au chaud (ou presque) sous sa couverture.

5h13. Me voilà réveillée pour la 17e fois de la nuit. Ça berce un peu le train... mais pas assez !

6h05. Le soleil est déjà levé. Le barman sympa nous a raconté n’importe quoi!

7h. Petit déjeuner au wagon-restaurant où on découvre le paysage qui nous entoure : des reliefs verdoyants, des rivières paresseuses dans la brume du matin...



8h40. A nouveau arrêtés en pleine campagne, on tue le temps en regardant des films.

10h09. D’après les dernières informations, on devrait arriver à Chiang Mai vers 11h. Les serveurs passent dans les couloirs en proposant thé, café, jus d’orange... Dehors, les nuages sont en train de se dissiper.

10h58 : Chiang Mai, enfin ! Plus que 3h de minibus pour atteindre Pai ... !

Posté par thibetso

Ko Phangan, la douceur de vivre

Le 22/08/15, 16:03

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Après l’agitation de Ko Phi Phi, Ko Phangan est une oasis de calme, une étape idyllique et parfaite pour se remettre de divers embarras d’ordre matériel (perte de CB...) et de santé (notamment gastriques mais on vous passe les détails).
Une petite plage tranquille au nord de l’île, bordée de cocotiers, un bungalow les pieds dans l’eau, et c’est le paradis !





Voilà pour le décor, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est vadrouiller de plage en plage grâce à notre super scooter (le plus classe de l’île), visiter un temple plein de bouddhas sérieux, joufflus ou rieurs, et goûter les différentes spécialités préparées par notre hôtesse (assez fière de ses talents de cuisinière, même s’il lui arrive de se tromper dans la commande) : green curry, poulet massaman, fried rice en tout genre, jus de banane ou de pastèque...



En résumé, rien à faire et c’est parfait !
[On a cru comprendre que le sud de l’île était beaucoup plus fêtard... l’ambiance est sans doute très différente !]

Note pour les voyageurs :
Allez-y !

Posté par thibetso

Ko Phi Phi : du tout et du grand n’importe quoi !

Le 18/08/15, 17:51

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Ko Phi Phi, ça évoque les plus belles plages de Thaïlande, dont la fameuse plage du film avec Leooooo Di Caprio, et de somptueux reliefs recouverts d’une jungle luxuriante. A l’arrivée, ce n’est pas tout à fait ce qui attend le voyageur.

Le village de Tonsai (un autre Tonsai) est un concentré de ruelles piétonnes – il n’y a aucune voiture, ce qui en fait le (seul ?) charme. La visite manque un peu de diversité ; on croise un bar, un restau / guesthouse, un salon de massage, un tatoueur, une supérette, un club de plongée, et on recommence ! Quasi désertes le matin, les rues sont bondées le soir de touristes occidentaux, moyenne d’âge 25 ans, qui déambulent de bar en bar, de plus en plus excités, un « bucket » à la main (= un petit seau vendu avec une bouteille d’alcool et une bouteille de soda). Les bars crachent la même playlist à base de méga boum-boum (mais à contre-temps) pendant que les touristes plus ou moins bourrés admirent les « fire-shows » sur la plage.



Dans ce joyeux ( ?) bazar, on pourrait se croire dans n’importe quelle station balnéaire du monde, mais quelques indices rappellent qu’on est bien en Thaïlande : les portraits du roi et de la reine affichés partout (ici, il est totalement interdit de manquer de respect à la famille royale, sous peine de prison ; et les Thaïlandais montrent une véritable vénération à l’égard de leurs souverains), la nourriture (sur les menus, entre les burgers et les spaghettis, on trouve des curries, des massaman, des pad thaï, des soupes parfumées à la citronnelle et au lait de coco...), et les long-tails boats qui pétaradent autour des plages.

Dès qu’on s’éloigne de la foule, Ko Phi Phi dévoile tous ses charmes et ils sont nombreux. Une petite rando dans la jungle et nous voilà sur une jolie plage tranquille (en faisant abstraction du bruit de tondeuse à gazon des long-tails boats) où courent des petits crabes couleur sable.





En chemin, on tombe sur un point de vue qui surplombe l’île, où vit Mango (Manko ?), un habitant fuyant l’agitation de la côte pour cultiver tranquillement bananes, mangoustans et noix de cajou dans son jardin, avec une vue magnifique sur les lumières du soleil couchant.








Une petite virée sous l’eau et on découvre des coraux pleins de bébètes rigolotes : à peine dans l’eau, des requins à pointe noire jouent à cache-cache avec nous, une murène nous salue depuis son trou, des hippocampes se tortillent sous nos yeux... Coup de chance, un requin léopard faisait la sieste pas loin ; ça devient rare d’en voir, notre instructrice de plongée était toute excitée ! (nous aussi !). Des poissons-clowns tentent de nous impressionner pour nous éloigner de leur maison-anémone, un serpent de mer se faufile dans les coraux, et une kyrielle de poissons de toutes tailles, formes, couleurs, s’ébattent autour de nous. Plutôt pas mal le coin des bébètes à Ko Phi Phi !











Bonus coin des bébètes

Si, au cours d’une balade dans la jungle, vous voyez des singes de plus en plus nombreux se regrouper sur les bords du sentier, en vous toisant d’un air vaguement menaçant, ne vous laissez pas impressionner ! Regroupez-vous avec tous les touristes du coin, parlez fort – si possible en plusieurs langues – et surtout brandissez comme Thibault un petit bout de bois, ça les fait fuir à tous les coups !

Note pour les voyageurs

- Malgré ce que dit le guide du Routard, on peut très bien résider à Tonsai, en s’éloignant du centre on trouve de supers petits bungalows pas chers.
- Ce que ne dit pas le Routard, c’est qu’il faut faire attention aux distributeurs de billets du coin, qui donnent les billets AVANT de rendre la CB (contrairement aux machines françaises) => ne pas oublier de la récupérer.........





Voir les photos : Thaïlande - Ko Phi Phi ]

Posté par thibetso

Thaïlande, entrée en matière : Tonsai beach

Le 16/08/15, 17:56

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Cette plage paradisiaque (qui aurait pu être l’île n°4... si c’était une île) nous a offert un chouette premier aperçu de la Thaïlande avec ses falaises karstiques (joli, même si on ne sait toujours pas ce que ça veut dire) plongeant dans les eaux turquoises parsemées d’îlots de la baie de Phra Nang, au sud de Krabi.

L’arrivée à Tonsai est plutôt sportive : on arrive par long-tail boat ; ces bateaux dont la « longue queue » part d’un gros moteur rafistolé à coup de ficelle, jusqu’à la toute petite hélice qui le fait avancer. Après nous avoir déposés par erreur sur la plage voisine – nous avons dû courir dans l’eau, tout habillés avec nos sacs, en criant pour qu’il ne reparte pas sans nous ! – notre chauffeur nous a largués à plusieurs dizaines de mètres de la plage, la marée basse l’empêchant d’accoster... et nous voilà repartis vers la plage, toujours tout habillés avec nos sacs, pataugeant dans l’eau et les pieds écorchés par les rochers, et dans le noir, sinon c’est pas rigolo...

C’est la plage la plus isolée du coin, mais pas la plus moche... on vous laisse juger !







(Toutes nos photos sont prises sous le meilleur angle possible, en sortant tous les autres touristes du cadre, pour faire croire qu’on est tous seuls).

Le mur de Tonsai
Juste derrière la plage de Tonsai, là où commence la jungle, un gros mur en béton a été construit, encadrant une zone en friche, ce qui semble déplaire aux habitants privés de leur vue sur la mer et cantonnés à l’extérieur du mur. Celui-ci est recouvert de tags protestant contre l’invasion du capitalisme et appelant à combattre ce symbole, qui rappelle un autre mur... Certains par leurs dessins restaurent une partie de l’ancienne vue sur le large. La jungle est en train de laisser place à ce qui devrait devenir des logements touristiques... Un exemple de notre influence malheureuse sur ces magnifiques sites.
Malgré cela, l’ambiance reste agréable dans ce petit bout de nature, où nous avions depuis notre bungalow la vue sur ces drôles de singes qui se baladent d’arbre en arbre.




On fait aussi de chouettes rencontres ; big up à Etienne et Anaïs qui nous ont donné un super plan pour Ko Phangan (le teasing de fou!).



Le coin des bébètes
Le mauvais côté du bungalow en bambou avec salle de bain à moitié à ciel ouvert, c’est l’invasion de cafards... Thib armé d’une bombe anti-bébètes a courageusement combattu les bestioles, après quoi on a pu prendre notre douche au milieu d’un champ de cafards morts (tout est bien qui finit bien !).

Voir les photos : Thaïlande - Railay ]

Posté par thibetso

Un (trop) petit tour à Langkawi

Le 12/08/15, 3:27

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Une nouvelle île paradisiaque (n° 3 !), au nord-ouest de la Malaisie, bien plus grande que les précédentes. Les premières impressions sont mitigées, car les principales plages sont un peu décevantes (ça reste relatif), pas très propres et envahies de resorts, de touristes et de parachutes ascensionnels... et à peine sortis de l’eau, c’est une grosse averse tropicale qui nous a raccompagnés jusqu’à notre guesthouse.

Mais il a suffi d’un scooter et d’une journée ensoleillée pour partir à la découverte du reste de l’île. Les plus belles plages sont squattées par les hôtels de luxe, mais le petit peuple peut venir s’y balader, à condition de respecter une kyrielle d’interdictions diverses et variées, dont la liste complète est remise à l’entrée : interdiction d’écouter de la musique, d’apporter de la nourriture, d’aller à l’ouest de la plage – réservée aux clients des resorts – de boire de la bière, de rester après 19h, de nourrir les gremlins après minuit... Mais la plage vaut le coup !







Côté bébètes, plutôt des gros modèles :
- Des crocodiles en liberté (enfin presque) (dans des enclos) mais impressionnants, certains très agressifs envers leurs congénères ; il paraît même qu’il leur arrive de s’adonner au cannibalisme (pas bien les crocodiles).





- Des singes acrobates, voleurs de tout ce qui traîne à leur portée ;



- Nous avons cherché pendant un bon moment où étaient les vaches que l’on entendait meugler un peu partout... jusqu’à ce qu’un gentil monsieur nous explique que ces bruits venaient en fait d’une toute petite grenouille. Nous ne l’avons pas trouvée, mais l’avons baptisée gre-vache en l’honneur de son cri si sonore.

Note pour les voyageurs :
Côté nourriture, c’est tellement copieux qu’on a fini par comprendre, après quelques repas très (trop) consistants, qu’un plat pour deux suffit largement...
Et sinon, Langkawi mérite plus qu’une journée !

Voir les photos : Malaisie - Langkawi ]

Posté par thibetso

Les 1001 saveurs de Penang

Le 09/08/15, 4:59

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La première saveur de Penang a été plutôt amère puisque sitôt arrivés, je réalise que j'ai oublié ma tablette dans le bus (#boulet). Impossible de la retrouver, elle a dû disparaître avec l'un des passagers Mad Crying or Very sad Triste
On est heureusement dans un pays où il a été facile de la remplacer (au prix d'un petit trou dans le budget quand même). Cela nous a donné l'occasion de parcourir les grands malls de Georgetown et leurs curiosités : magasins fermés jusqu'à 11h voire midi (mais ouverts jusqu'à 21h!), labyrinthes de couloirs ne menant à rien, fauteuils massants en libre service (1 RM les 3 minutes, soit 20 centimes d'euros...).

On est aussi sortis un peu des malls ...





Georgetown étant réputé pour la richesse de sa gastronomie, on a pu se rattraper par la suite en testant de multiples saveurs : dim sum (miam miam), laksa (pas terrible, une espèce de soupe de nouilles au poisson), pasembour (un assortiment de boulettes de poisson, tofu, oeufs, galettes frites aux crevettes nappé d'une sauce épicée au légumes... étonnant mais plutôt bon !), fruits tropicaux variés découverts à l'occasion d'une visite organisée (toute pourrie, mais les fruits étaient bons!)

Dégustation du pasembour, c'est pas mal (la drôle de tête, c'est que j'ai mal aux dents)



Thibault découvre les fruits bizarres du coin...






Voir les photos : Malaisie - Penang ]

Posté par thibetso

Une étape à Kuching

Le 05/08/15, 4:41

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Avant de repartir pour Kuala Lumpur et notre rendez-vous chez le dentiste n°2 (les médocs du dentiste n°1 n’ayant pas eu l’effet escompté), nous sommes passés par Kuching, la capitale du Sarawak, une grande ville avec quelques petits coins préservés, comme cette « Promenade des Anglais » locale le long du fleuve, avec des petits stands où on peut déguster des jus de fruits frais et diverses nourritures non identifiés (des espèces de chips aux légumes notamment).

Autre type de nourriture bizarre :



A Kuching, on peut aussi :
- Se faire masser : check
- Manger des pizzas : check (un peu lassés des spécialités locales à base de riz et de nouilles !)
- Observer des orangs-outans dans le parc de Semenggoh tout proche : check, mais de justesse ! On a d’abord attendu trèèèès longtemps pour voir des « air » orangs-outans, comme celui-ci :



Un vrai orang-outan, en fait ça ressemble plutôt à ça :



Et vu de dos, ça ressemble à rien :



Voir les photos : Malaisie - Kuching ]

Posté par thibetso

Mulu, au cœur de la jungle

Le 02/08/15, 14:18

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Mais vraiment en plein, plein cœur... avec les avantages et les inconvénients (mais surtout les avantages).

Comment vient-on à Mulu ?
Avec un petit avion dans lequel on survole une partie du Sarawak et l’état de Brunei, petite dictature sans intérêt (d’après ce qu’on nous a dit). De la jungle à perte de vue, coupée de rubans d’eau et de (très rares) routes. On arrive à Mulu dans un tout tout petit aéroport...



Vraiment tout, tout petit !



Que fait-on à Mulu ?
On marche !! On marche dans la jungle, on marche dans les grottes, on marche dans l’eau, on marche au-dessus de la jungle, on marche dans la merde (littéralement).
Le parc de Gunung Mulu est très bien (trop) balisé et les balades se font en partie sur des passerelles en bois. Pas assez aventurier pour nous, on a donc essayé de corser un peu les choses.

Première étape : la balade à 30 m du sol, dans la canopée (la cime des arbres), sur de petits ponts de singe suspendu dans les airs. C’est la plus grande « tree-based skywalk » du monde (près de 500 m de long accroché à des arbres), on en connait à qui ça n’aurait pas plu Smile





Deuxième étape : la jungle en dehors des sentiers battus (enfin, surtout en dehors des passerelles en bois), avec ses rencontres sympathiques et la pluie battante pour rendre la balade plus rigolote !





Troisième étape : un trek d’une journée jusqu’au jardin d’Eden (c’est eux qui le disent), en traversant la Deer Cave (du nom de ces petits animaux qu’on n’a pas vus parce qu’ils n’habitent plus dans la grotte – vous pouvez faire comme nous et aller voir sur Google à quoi ça ressemble). L’entrée de cette grotte ouvre sur une salle de 150 m de haut (aux chiottes la grotte de Niah), dont le sol est jonché de guano largué par les millions de chauves-souris et d’hirondelles qui y vivent. Il faut d’ailleurs éviter de marcher sur le guano, car il s’agit d’immenses tas dans lesquels on risque de s’enfoncer jusqu’à 1 m de profondeur (on n’a pas tenté l’expérience).





Cerise sur le gâteau : des milliers (millions ?) de cafards se baladent sur les tas de guano. D’autres habitants de la grotte, plus ou moins hospitaliers, se sont trouvés sur notre chemin (et sous nos mains, car il y a quelques passages à escalader dans cette grotte...) : encore des criquets géants, une araignée gigantesque sortie tout droit d’un de mes pires cauchemars ; pour finir, les araignées fantômes imaginées par notre guide qui a découvert ma phobie et trouvait rigolo de me faire sursauter et pousser des petits cris à la moindre alerte. Pour les vrais bébètes, désolés, on n’a pas de photo, mais imaginez-vous les insectes surdimensionnés, aux pattes et antennes immenses, qui peuvent proliférer dans une grotte sombre et humide... vous y êtes ? Voilà.
La traversée de la grotte est malgré tout une expérience intéressante, et surtout débouche sur un petit coin de paradis, une piscine naturelle alimentée par des cascades au cœur de la jungle ; plutôt chouette !



A Mulu, on a aimé :
- Le côté paumé de ce parc naturel au milieu de rien ;
- L’accueil et la gentillesse des locaux, et leur compréhension !
- L’hébergement en homestay chez Lydia, une authentique Orang Asli (une locale quoi) ; et les bavardages le soir devant un verre de whisky...
C’était plus difficile pour :
- Le côté paumé ; l’absence de distributeurs automatiques, l’unique machine à CB de Mulu qui ne fonctionne que le matin lorsqu’il fait beau (véridique) ; l’aéroport qui ne prend pas la CB, et pas de connexion Internet, d’où quelques heures de galères pour arriver à prendre un billet d’avion.
- La douche exclusivement à l’eau brunâtre de la rivière... On a même essayé de se baigner directement dedans, mais pas évident de se faire un shampoing avec les flaques d’essence laissées par les longboats...

Malgré tout, difficile de quitter Mulu ! Petit coup de blues en partant rejoindre la civilisation et ses facilités (mais la douche à l’eau claire c’est cool quand même).

Le coin des bébètes :
Quelques rencontres junglesques...







Ainsi qu’une sangsue qui ne voulait plus quitter Thibault (à croire qu’il a la cote avec les bestioles, après le cafard de Tioman).

Note aux voyageurs :
Vous l’aurez compris, il vaut mieux prévoir des sous et son billet de retour avant d’aller à Mulu...

Voir les photos : Malaisie - Gunung Mulu ]

Posté par thibetso
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