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Cerro Pondero

Le 01/07/14, 4:49

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C'est avec une heure et demie de sommeil que je me réveille pour rejoindre quelques amis de la fac au terminal de bus. AUjourd'hui nous allons à la montagne proche de Mendoza, au cerro Pondero.

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Termas de Cacheuta

Le 14/06/14, 5:08

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Malgré le froid qu'il fait nous décidons d'aller aux termes de Cacheuta, avec sa source naturelle d'eau chaude. En arrivant, on nous annonce que suite aux vents forts du zonda de la veille, il y a quelques toits des tonnelles qui se sont envolés, il fait donc plus froid à l'intérieur, et des personnes vont venir faire les travaux dans la matinée... Après quelques minutes de réflexion, nous décidons d'y aller tout de même, ce qu'on ne regrettera pas!

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Posté par yaca

Sortie avec la fac

Le 27/05/14, 4:42

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Nous partons dans les environs de 18h avec la classe de production animale pour aller à quelques 320 km de Mendoza, visiter un élevage bovins en extensif cette fois.
Après des heures et des heures à parcourir les interminables lignes droites pour rejoindre San Rafael, et une heure à parcourir des chemins de sable, nous arrivons au domaine à 23h, où un locro (sorte de ragoût) et des choripans (sandwich) nous attendent. Après ce bon repas, nous installons les tentes (oui oui malgré le froid qu'il fait, nous allons dormir dans les tentes, fin quand je dis nous, pour ma part, je vais dormir « au chaud » avec les deux méxicaines, il y a un dortoir de trois lits, c'est l'avantage d'être étrangères et de ne pas avoir de tente), puis bonne ambiance autour du feu, où chansons et blagues sont au rendez-vous.
Le lendemain matin, c'est avec le mégaphone que les professeurs viennent nous réveiller... Nous déjeunons rapidement dehors, dans le froid, et partons faire le tour de l'exploitation de 13 000 hectares à bord des 4x4 des élèves et professeurs.
On finit notre visite vers 15h autour d'un bon asado ! Pour rentrer sur Mendoza a 20h30.

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San Martin de los Andes

Le 23/05/14, 2:01

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Jeudi 22 mai

Nous sortons dans le froid saisissant à 9h30 en direction de la cascade Inacayal. Après une heure de marche, nous voilà fasse à un dilemme : ayant plu la veille, le niveau du ruisseau à augmente, impossible pour moi de traverser. Après près d'une heure à essayer de trouver un passage meilleur, de mettre des pierres pour faire un pont, je me décide de me déchausser, de remonter mon pantalon jusqu'au genou, et de traverser à pied... L'eau est glaciale !!! Après 45 minutes d'ascension d'une montée harchi raide, nous tombons sur un panneau indiquant que la cascade était encore à 3h... Le problème est que nous devons prendre le bus pour rejoindre San Martin de los Andes à 13h.



Nous décidons donc de rebrousser chemin. Même galère pour retraverser le ruisseau, mais cette fois on trouve un tronc d'arbre pour mettre en travers du ruisseau, où il manquait juste une pierre pour réussir à traverser.
Nous nous dépêchons d'aller faire quelques courses pour nos fameux sandwichs jambon/fromage, repassons par l'auberge afin de récupérer nos sacs et nous allons au terminal.

Le bus passe par la route des 7 lacs (au plutôt chemin, car une bonne partie de la route est seulement de terre), une excursion faisable en mini-bus avec différents arrêts mais pour 400 pesos... Nous avons le droit à un magnifique paysages tout au long de ces 2 heures de trajet.



Nous arrivons à notre dernière ville étape de cette semaine de vacances aux alentours de 15h où nous rejoignons directement notre auberge, le « Puma » à 100 pesos la nuit avec petit-déjeuné inclus, avant d'aller visiter ce village construit dans la vallée entourée de montagne et de visiter le musée Lanín.
De retour à l'auberge, nous y faisons la connaissance d'Aurore, une française accompagnée d'une allemande, en échange à Cordoba à la fac d'agronomie.






Vendredi 23

Nous allons jusqu'aux miradors à pieds à 1h30 de marche l'allée, on nous y avons une vue magnifique sur le lac.









Nous prenons notre bus pour Neuquen à 13h, pour y arriver à 20h. Suprise, le bus qu'on avait vu sur internet pour retourner à Mendoza était complet... Après avoir démarcher toutes les entreprises, nous trouvons un bus avec la compagnie "Del sur y media agua" qui part à 21h30.

Arrivés à Mendoza à 8h30 le samedi.

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Posté par yaca

Villa la Angostura

Le 21/05/14, 1:50

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Mardi 20 mai

Vu le mauvais temps qui persiste, nous ne savons pas quoi faire. On se ballade au centre-ville, nous faisons le tour des chocolateries pour y déguster de bons chocolats, nous achetons un mate (oui oui ça nous manquait, surtout avec ce temps humide et frais), nous allons nous renseigner aussi pour louer une voiture : 450 pesos par jour plus 850 pesos pour pouvoir laisser la voiture dans une autre ville... Dur.







Nous optons donc pour le bus pour un premier temps, jusqu'à Villa la Angostura où nous y arrivons aux alentours de 14h.







Nous prenons nos quartiers dans notre nouvelle auberge « La Angostura », dont la nuit est à 107 pesos avec petit-déjeuné inclus.
Nous mangeons rapidement, et vers 15h30, nous nous allons jusqu'à Puerto Manzano, petit village composé de chalet, d'un port, et de petite plage.











(petite anecdote : Luis appelle notre professeur d'hydrologie pour demander si on ne pouvait pas passer l'examen initialement prévu le mercredi suivant de quelques jours, car on était en voyage, et qu'avec Sophie, on a une sortie avec la classe de production animale le lundi et mardi juste avant, du coup qu'on aurait pas le temps de réviser... Pas de soucis, on le passera quand on pourra!)


Nous revenons à l'arrêt de bus vers 18h15, après 30 minutes d'attente, on tombe d'accord sur le fait qu'on a du loupé le bus de peu... Nous faisons du stop, où un couple d'une 60aine d'année nous dépose sur l'axe principal. Après 10 minutes de stop, j'interpelle un 4x4 qui descendait de la montagne, il accepte de nous déposer au centre-ville.
A 21h, nous voilà aux fourneaux : nous préparons les choripans pour le lendemain midi, et un repas sur le pouce.


Mercredi 21 mai


Le réveil sonne à 7h30, petit-déjeuné servit à 8h (1 seul pain aussi, mais tellement bon, avec un bon café et le choix entre confiture d'églantine, ou dulce de leche).
A 9h30, nous sortons dans le froid et nous prenons la direction de Puertos à pieds (après 10 minutes de marche, une voiture s'arrête et nous dépose au village).

A 11h, nous entrons dans le parc national de Arrayanes (20 pesos l'entrée pour les étudiants au lieu de 80). Notre objectif étant de rejoindre la forêt de Arrayanes, nous voilà parti pour 13km à travers une forêt magnifique.











Nous y arrivons à 14h30. Nous prenons le temps de faire le tour dans cette forêt aux couleurs de Disney (c'est apparemment cette forêt qui aurait inspiré le dessin animé « Bambi »), de manger sur la plage de sable noir, nous avons de la chance, le soleil est de la partie aujourd'hui !












Avant de repartir, nous allons jusqu'à la maison de thé pour acheter de l'eau chaude pour notre maté, et, au vu des parts de gâteaux qu'il y avait, nous ne résistons pas au Rogel(40 pesos pour une part gigantesque pour 2), après tout il nous faut des forces pour faire les 13 km de chemin retour ! Ce qui nous à d'ailleurs permis de les faire en seulement 2h seulement, record à battre !

Nous arrivons a Puertos en même temps qu'un catamarcan (Oui oui, il y a des catamarans qui vont jusqu'à la forêt de Arrayanes pour 70 pesos l'allée, y aller à pieds n'était pas l'unique façon).



Nous demandons s'il n'y a pas quelqu'un qui pourrait nous déposer jusqu'à Villa La Angostura, c'est un couple de brésilien d'une 60aines d'année accepte avec grand plaisir.

Le menu du soir est pizzas, empanadas et vin. Nous faisons ensuite soirée jeux : billard, flechette et tabou.

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Bariloche, la Suisse Argentine

Le 19/05/14, 1:31

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Dimanche 18 mai

N'aimant pas spécialement notre auberge, nous décidons donc de changer et aller au Macopolo inn : très belle auberge, qui ressemble plutôt à un hotel, 5 étages, grande cuisine, 2 salons, billard à accès gratuit, 5 ordinateurs à disposition, petit-déjeuné à volonté inclus pour 100 pesos !

Nous profitons de cette matinée grise pour faire un tour au centre-ville et faire quelques courses.








Vers 15h, nous partons à pied, en direction du Cerro Otto. Après une heure de marche, il commence à pleuvoir. On entend une voiture arrivée derrière nous, on lève le pouce, le 4x4 pick-up s’arrête, on monte à l'arrière, dans la caisse avec le chien et les vélos et nous voilà partis à vive allure sur ce chemin caillouteux, sous la pluie. Au fur et à mesure qu'on monte en altitude, la pluie se transforme en neige. Arrivés au sommet, il neige à gros flocons ! Nous nous dirigeons ensuite à pieds jusqu'à la fameuse chocolaterie giratoire au sommet de cette « colline », mais celle-ci est fermée.

Gelés, on va jusqu'à refuge Berghof, un grand chalet, avec une baie vitrée qui donne une vue magnifique quand le ciel se dégage, sur le lac Nahuel Huapi.



Nous y restons une bonne heure, le temps de nous réchauffer près de la cheminé qui crépite, en buvant un chocolat chaud délicieux (heureusement, vu le prix : 40 pesos).
A 18h15, la nuit arrivant, nous repartons, cette fois, à travers la montagne, pour regagner la ville le plus rapidement possible. Beaucoup plus rapide car nous effectuons les 5 km en 25 minutes !

Nous arrivons dans un petit village à quelques km de Bariloche, nous marchons donc encore 3 km plus ou moins, et nous prenons un bus pour aller jusqu'au centre-ville de Bariloche.

De retour à l'auberge à 19h30, nous n'avons rien à préparer pour le repas, car l'auberge propose des repas tous les soirs pour 30 pesos (soit moins de 3€), et ce soir c'est poulet accompagné de patates et courge, un régal !

Lundi 19 mai


Après un bon petit-déjeuné, nous allons acheté de quoi faire des sandwichs, rechargé la carte de bus, et nous partons pour Puerto Pañuelo, notre point de départ pour faire le « circuito chico » (une excursion à 120 pesos en mini-bus) à pieds.





Nous passons à travers la forêt où nous y rencontrons une petite forêt de arrayanes, ces fameux arbres jaunes qu'on ne trouve maintenant plus que dans cette région sous forme d'arbre.





Nous passons ensuite par le lac Escondido, le pont romain, et le mirador de Tacul. Bien qu'il pleuve, les paysages sont magnifiques.









Nous faisons une petite pause pour manger près de villa Tacul, avant d'entamer la montée impressionnante du Cerro Lla-llao à 1000 mètres d'altitude avant de rejoindre le port.



De là, nous prenons un bus retour, mais nous nous arrêtons au Cerro Campanario, un des cerros les plus beaux des alentours... Nous faisons l'ascension à pieds d'une trentaine de minute pour voir... NADA. Le ciel est tellement couvert qu'on ne voit pas à 5 mètres... Et pour bien nous narguer, il y a des photos à chaque point de vue du Cerro, avec la vue qu'on devrait avoir quand le soleil est de la partie... Ca doit être vraiment magnifique !

Nous redescendons par le même chemin pour rejoindre la route et prendre un bus jusqu'à Bariloche. De retour à l'auberge, on se fait un picadillo, repas mexicain (viande haché, avec patates, carottes et oignon coupés très finement, accompagnés de riz).

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Posté par yaca

Una semana de vacaciones!!!

Le 17/05/14, 1:19

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Je profite de cette semaine de vacances pour m'évader de nouveau avec mon sac à dos. Nous partons à 20h45 avec Luis direction le SUD avec la compagnie Andesmar = repas du soir, et petit-déjeuné pour 420pesos (grâce au décompte étudiant de 20%)



Nous arrivons le samedi au petit matin à Neuquen,et décidons de marcher jusqu'au centre-ville, à 2 km du terminal. Ce qu'on pourrait appeler du temps perdu, car cette ville n'a rien d'attrayant... On en profite pour s'acheter de quoi manger pour la journée qui risque d'être longue, car notre objectif est de rejoindre Bariloche en stop.




Nous décidons de prendre un bus pour sortir de la ville, un chauffeur bien sympathique nous apprend que les baroudeurs se mettent à un carrefour à Senillosa pour faire du stop.
Arrivés dans ce petit patelin, il est déjà 12h passé, nous mangeons rapidement nos super sandwichs jambon/fromage et commençons à faire du stop... Luis pendant ce temps, cherche un carton pour écrire notre direction final.



Après deux heures, un homme s'arrête, il ne va pas jusqu'à Bariloche, mais peut nous avancer de 20 km environ, où se trouve le carrefour séparant la route pour aller jusqu'à Bariloche, et celle pour aller à San Martin de los Andes.
Nous marchons ensuite une trentaine de minute sur le bord de la route en direction de Bariloche, très peu de voitures passent...



Après 1h a attendre, on commence à craindre de passer notre nuit ici, au milieu de nul part : on fait finalement demi-tour jusqu'au croisement. Un 4x4 passe, je lève le pouce sans y croire et la, on s'aperçoit qu'il s'arrête 500 m plus loin. On court jusqu'à sa voiture, et il nous dit qu'il ne va pas jusqu'à Bariloche, mais jusqu'à Chocon, à 30km plus loin. On embarque à bord, le chauffeur, Argentin, travaille comme cadre dans une grande entreprise pétrolière du Pays, et est accompagné de deux chinois, travaillant pour la même entreprise depuis la Chine.
Arrivés à Chocon, il passe par l'office du tourisme pour se renseigner si éventuellement il y aurait des bus pour aller jusqu'à Bariloche (apparemment il y en a un toute les heures). Notre chauffeur nous laisse son numéro de téléphone au cas où on ne trouverait rien, ou qu'on ait besoin de quelque chose.

Nous profitons de cette pause à l'office du tourisme pour passer au toilette, prendre un thé, puis on va jusqu'à la station service à 100 mètres de là, pour acheter quelques gâteaux pour patienter. Quand on en ressort, on voit une personne remonter à bord de sa voiture, on va lui demander si par hasard il n'allait pas jusqu'à Bariloche, il nous répond que non, mais qu'il peut nous déposer à Piedras la Aguilas (150 km plus loin). José Luis, notre nouveau chauffeur, possède une « finca » (le nom donné aux grands propriétaires terriens) de 36 000 ha avec une centaine de chevaux et un troupeau de bétail.
Très gentil, bien qu'il ait des tics de stress bien marqués, nous invite à boire un café chez lui. Nous y allons avec grand plaisir. Nous prenons un chemin fermé sur la gauche de la route 237, après 15 minutes de voiture sur un chemin de terre, nous voilà à son domaine qui est magnifique. Il est composé de 2 belles maisons ainsi que quelques boxes.



Vers 19h00, soit plus d'une heure passée en sa compagnie et après avoir fait un petit coucou à ses chevaux, il nous amène jusqu'au terminal de Piedras, à 30 minutes de voiture de chez lui.

A la gare, nous voyons un bus indiquant « Bariloche », prêt à partir. Nous demandons aux chauffeurs s'ils peuvent nous attendre, le temps qu'on aille acheter un billet, ce qui ne leur pose aucun problème. Au guichet, la femme nous dit qu'on a de la chance car il y a eu un « leger » retard (normalement ce bus passe à 14h, et qu'il n'y en a pas d'autre avant le lendemain)... Il est 19h30 quand nous embarquons.

A 21h00 nous arrivons à la gare de Bariloche. Bien, objectif atteint, mais maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Où est-ce qu'on dort ? Comment peut-on aller jusqu'au centre-ville ? A l'accueil de du terminal, on nous dit qu'à cette heure-ci, il n'y a plus de bus, et qu'on est obligé de prendre un taxi... Dur. Par chance, une femme travaillant dans une auberge de jeunesse (venu pour recruter des nouveaux clients) était encore la, elle nous propose une nuit pour 120 pesos avec petit-déjeuné inclut, ce qui reste correcte, et nous évite surtout de payer le taxi, car elle nous y amène en voiture.
L'ambiance à l'auberge Hostel Like est un peu particulière et ne me plaît pas du tout. Nous allons acheté de quoi faire à manger rapidement, et épuiser de notre si longue journée, allons dormir. Le lendemain matin, au petit-déjeuné nous avons le droit à un petit pain avec de la confiture, et un café. Dur pour bien commencer une journée...

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Posté par yaca

Du lundi au samedi avec la fac!

Le 06/05/14, 3:38

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Comme c’était prévisible, même après avoir passé tout mon dimanche à réviser ainsi mon lundi matin en compagnie d’autres élèves d’écologie (grâce à eux j’ai eu droit à une explication d’où se trouvait la province du monte, de la Puneña ou encore Chaqueña pour faire court, et quels types de plantes y pousser...) BREF On peut dire que j’ai passé un sale exam qui sera vite oublié car le jeudi, je n’ai pas cours (ne me demandez pas pourquoi, pour une fois ce n’est ni une grève, ni un jour férié, juste que pour deux semaines, le cours de fruticulure est suspendu.
Le soir, je suis invitée à l’improviste à manger un asado : c'est « matambre a la pizza » au menu, certes bien gras, mais qu’est-ce que c’est bon !!!

Le lendemain soir, je vais faire un tour à une exposition photo sur le thème des tribus argentines (Mapuche et Huarpe), accompagnée de musique traditionnelle, dont un camarade de classe fait partie du groupe.

Bien qu’ils fassent souvent grève, où qu’il y ait plein de jour férié, le samedi, je dis bien le samedi, nous avons une sortie avec la classe d’écologie, avec le rendez-vous de départ à 7h30 !
Nous sommes allés jusqu’à Alto Limpios a La Valle, un désert de sable en plein milieu de nulle part.

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Posté par yaca

Un week-end improvisé à San Rafael

Le 02/05/14, 3:21

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De nouveau en long week-end, Loic devait venir sur Mendoza. Mais comme une fois n’est pas coutume, les frontières ont fermé le mercredi soir dû à une tempête de neige...
Ayant prévu d’aller à San Rafael avec lui, je décide d’y aller quand même, on verra bien une fois sur place comment je m’organise...

Arrivée à la gare, j’aperçois une bonne partie des mexicains que je connais qui vont, eux aussi, en week-end près de San Rafael, ainsi qu’un camarade de classe, Nico, dont je fis sa connaissance la veille, qui lui, habite à San Rafael. Pendant le trajet de 3h, on a eu le temps d’évoquer pas mal de sujet dont ce que j’allais faire durant ce week-end... Bonne question!

Arrivés à la gare, Nico me dit que sa mère peut me déposer en voiture à l’hôtel, parce que le centre-ville se trouve plutôt loin du terminal. Nous voilà donc en voiture à faire le tour du centre-ville pour que je puisse situer les endroits clés. En passant devant l’office du tourisme, nous nous y arrêtons pour voir les excursions qu’ils proposent. C’est avec surprise, et non bonne, que je découvre que toutes les excursions sont à environ 30 euros, et qu’il n’y a pas grand-chose a faire si on n'a pas de voiture...
Sur la route de l’hotel, Nico m’avoue qu’il n’a jamais fait le canon de l’Atuel, l’excursion la plus populaire de la région mais aussi la plus cher.
Me voila seule à l’auberge « El Alto », fin quand je dis seule, il y a quand même un coréen et une trentenaire de Buenos Aires. Je prends mes quartiers dans la même chambre que l’Argentine et découvre mon nouvel environnement pour 2 nuits. Après avoir fait le tour de la ville à pieds avec le coréen pour trouver de quoi manger, et a essayer de communiquer en espagnol/anglais et en gestuelle, le coréen se retrouve à manger un Pancho (nom des hotdogs ici), pour ma part, je m’achète des tomates et un avocat, rien de tel qu’une bonne salade de légume. Le soir, je reçois un coup de file : Nico me propose de faire le canon de l’Atuel en voiture.
Le lendemain matin, départ 9h direction la boucherie pour acheter les chorizos (saucisse plutôt style « de Morteau » puis nous allons acheter quelques tomates et du bois.
Après 1h30 de route, nous voila à Nihuil, premier barrage du canon. Un petit marché artisanal se trouve aux abords, nous nous y arrêtons et nous en profitons pour boire le maté. La route le long du canon est enfaite un chemin de terre. Les paysages sont magnifiques.
Vers 14h30, nous nous arrêtons le long de la rivière pour notre super picnic. Nico, le chef Choripan (nom du sandwich avec les chorizos), lance le feu, sort de sa voiture les buches de bois, la grille, et nous voila parti pour un barbecue en pleine nature.
2h plus tard, nous voila repartis. Les montagnes changent de couleurs. Le canon fait en tout 56 km. L’ultime point du canon est le barrage de Valle Grande où on y retrouve les mexicains.
De retour à l’auberge, le gardien de nuit nous avez préparé des pizzas maison. C’est en mangeant tous ensemble que nous terminons cette belle journée.
Le lendemain matin, nous voila reparti en voiture avec Nico, mais cette fois avec Luis, le mexicain, en plus, en direction de Los Reyunos, autre barrage a quelques kilomètre à l’ouest de San Rafael.
Le soleil se montre plus généreux que la veille, ce qui est parfait pour boire le maté au bord de la digue, et pour se perdre dans les montagnes environnantes. Notre idée de départ était de rejoindre le barrage du Tigre, à seulement quelques kilomètres, quand on suit le bon chemin... En voulant couper à travers nous nous sommes retrouvés au bord de falaises incontournables à partir desquelles on pouvait apercevoir le barrage convoité mais sans pour autant trouver comment y aller.. C’est donc avec cette vue, a flanc de falaise que nous buvions notre ultime maté avant de faire demi-tour et de retourner sur San Rafael.
C’est vers 14h que nous quittons Nico, en nous dirigeant vers le terminal pour pouvoir acheter notre billet retour pour la fin d’après-midi. De la, nous prenons un bus pour aller visiter une champañera reconnue dans les environs : « Bianchi ». Après une visite guidée d’une petite heure, nous avons le droit pour la dégustation, à une coupe de champagne.
17h30, le site ferme, nous devons donc attendre 45 min avant le prochain bus... En sortant nous voyons un couple remonté dans leur voiture. Nous toquons à leur fenêtre pour savoir si par hasard ils n’allaient pas jusqu’au centre-ville, et comme c’était le cas, ils nous ont proposé de nous y déposer ! Parfait ça nous laissera une heure pour visiter le centre-ville avant de reprendre le bus. Nous en profitons pour visiter le musée ferroviaire, où, d’après Luis, Pinotea fût un grand général connu pour ses actions en Argentine (en vérité, pinotea est le nom du bois « pin », qui était écrit sur différents meubles en pin, exposé dans le musée... Il aura appris un nouveau en espagnol, c’est déjà ça !).

Retour sur Mendoza à 00h, il me reste 38 heures pour apprendre 8 chapitres d’écologie avant l’examen de lundi après-midi... Le retour de week-end est difficile.

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Virée au Chili!

Le 18/04/14, 3:14

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Cette semaine est une semaine particulière en Argentine : c’est la semaine sainte. Ce qui rime avec long week-end (jeudi et vendredi fériés). J’en profite donc pour traverser enfin la cordillère et rejoindre Loic à Santiago, au Chili, qui nous a concocté un bon petit programme : jeudi à mon arrivée (15h) visite de Santiago, dégustation de Moté (boisson composé de grain de blé, sirop et pêche = taux de glycémie élevé) ; vendredi, bus direction Valparaiso et Vina del mar (villes au bord de la mer), en croisant les doigts pour que tout ce passe bien : il y a eu un incendie gigantesque dans la montagne, qui est arrivé jusqu’aux hauteurs de la ville ; et randonnée sur toute la journée dans la réserve naturelle de la « Campana » le samedi; bus de retour dimanche a 10h.

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la grève, toujours la grève...

Le 14/04/14, 14:46

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Après avoir passé plusieurs jours à réviser mes cours d’hydrologie agricole, me voilà prête à décoller à bicyclette, direction la fac. Je reçois un message qui me dit que l’exam est annulé pour cause de grève. Après avoir insisté pour savoir si c’était une mauvaise blague ou non, je change de direction, me voilà finalement libre ! Vu le magnifique soleil qu’il y a, je vais finalement courir avec Luis au parc San Martin : 1h de marche, 45 min de cours, 1h30 de marche, 1 glace plus tard, me voilà épuisée !
Mais ma journée n’est pas finie : je vois en rentrant, qu’une fille de ma glace s’était inquiétée de ne pas me voir à l’exam cette après-midi... Un exam ? Cet après-midi ? Et oui, nous avons eu notre premier aperçu du manque de communication des services de la fac : quelques élèves sont allés demander à la direction des élèves s’il y avait examen, qui a supposé que, puisque les profs d’hydrologie faisaient grève, il n’y avait pas cours, et donc pas d’exam... Sauf que les profs en grève soutenaient quand même l’exam !

A 23h, nous essayons d’appeler notre prof, qui nous dit que ce n’était pas grave, que si on voulait (parce qu’on était 4 à l’avoir loupé), on pouvait le passer le mardi suivant, où à la fin du semestre... Ah l’Argentine...

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CarinaE

Le 07/04/14, 2:04

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Après une fin de semaine bien ensoleillée, et très chaude, notre dimanche fut plutôt frais et gris. Cela ne nous empêche pas avec Cécilia, une des filles de la maison où je vis, de partir à 9h30 pour visiter une cave à vin (Bodega en espagnol) dans les alentours de Mendoza.

Ce fut un couple de français, les propriétaires de cette petite bodega de 25ha du nom de CarinaE (http://carinaevinos.com/), qui nous ont accueillis. Le mari, travaillant initialement pour une filiale d’une grande entreprise d’électricité française, implantée en Argentine, a décidé au moment de rentrer en France, d’acheter ce domaine viticole, bien qu’ils n’y connaissent rien. Cela fait aujourd’hui 10 ans qu’ils se sont reconvertis en vigneron, et ont plutôt l’air d’apprécier cette vie au rythme argentin.

Finalement, nous sommes 8 à visiter cette bodega, (3 français, un couple suédois tj, 3 argentins). La visite se fait donc en espagnol par la propriétaire française, ce qui rend la visite plutôt ludique.

Nous nous installons ensuite autour d’une table, dans une ambiance plutôt joyeuse, pour faire une dégustation des vins du domaine. Ce ne sont pas 3 vins que nous gouterons, ni 4 ni 5 mais 8 vins !
Effectivement, nous commençons par le rosée, vin très peu ancrée dans les mœurs argentins car associé à un vin de mauvaise qualité ; suivit d’un blanc, le fameux « Torrontés » de la région de Cafayate (dans le nord de l’Argentine) ; puis un malbec et un cabernet sauvignon jeune ; ensuite des vins de réserve : l’Harmonie Malbec et l’Harmonie Syrah ; un vin de la cuvée Brigitte et pour finir, un vin premium : le « Prestige ». Heureusement que le tout était accompagné de pain !

La visite s’étant prolongée, et nous étant perdu dans les petites routes, nous avons loupé l’heure de départ pour une balade à cheval ! C’est moche.

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Asado entre Erasmus

Le 04/04/14, 17:31

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Ce soir, c’est Asado (barbecue) au menu entre « érasmus ». et chouette, pour une fois le rendez-vous est à une heure correcte : 19h30 (car oui le rythme argentin est particulier !). J’arrive à 20h dans la colloc des mexicains (5 mexicains/mexicaines et une française ^^), on attend que 2 autres mexicaines nous rejoignent, que la française aille chercher sa copine, qui finalement ne viendra pas.... Nous partons direction l’appartement de l’allemand à.... 23h30. Ah oui, j’ai parlé un peu vite toute à l’heure... Le temps d’arriver, de faire cuire la viande, nous avons commencé à manger à 1h30 (heure correcte pour l’argentine), jusqu’à 4h... Heureusement que la viande était bonne Wink

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Playa del Rio Mendoza

Le 02/04/14, 17:28

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Etant un jour férié en Argentine, nous profitons de ce jour libre pour aller faire un petit tour en dehors de la ville avec Sophie, Alexis et Pancho. Bien que ça soit un jour couvert et frais, nous nous arrêtons sur la petite plage de galets du Rio Mendoza pour boire notre maté accompagné d’un délicieux gâteau fait par la Silvana, la maman de Pancho. Nous nous sommes ensuite dirigé vers la montagne mais la nuit commençant à tomber, nous n’avons pas pu nous aventurer dans les chemins nous amenant jusqu’à un point de vue apparemment sympathique.

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Sport de chien!

Le 28/03/14, 17:05

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N’ayant toujours pas repris le sport, j’ai profité de cette magnifique journée ensoleillée pour aller faire un petit footing. Mauvaise idée. De 1, je me suis perdue dans les petites rues, et de 2, je me suis fait attaquer par des chiens.

Je courrais tranquillement sur un chemin piéton, le long de la route, quand arrivée sur la petite butte, un chien se lève tout en aboyant méchamment. J’hésite à continuer, ou plutôt descendre le talus pour retrouver la route. Pas le temps de réfléchir longtemps, 2 autres gros chiens, type bergers allemands sortent de nulle part, cours sur moi en aboyant, et le plus gros me mord la cuisse... Dans ces moments-là, il n’y a que les mots de ta langue maternelle qui sortent. Heureusement pour moi, j’avais un caillou dans la main (oui j’avoue, j’avais un poing de côté, et le fait de serrer un caillou dans la main, aide à le faire passer) j’ai pu lui jeter dessus, et en ramasser d’autres pour leurs jeter jusqu’à ce qu’ils fassent demi-tour. Ouf, j’y ai échappé belle, rien de grave, juste une marque qui est restée jusqu’à la fin de la journée. J’ai donc continué mon chemin de l’autre côté de la route, en marchant cette fois et fini les 5 km qui me restaient pour retrouver la maison.

Le soir même, une fête était organisée par la fac, pour souhaiter la bienvenue aux premières années et aux étrangers. Heureusement qu’il faisait encore bon, car la fête était.. .dehors ! C’était plutôt bonne ambiance, (du moins avant que je reparte, car la fin de soirée fut apparemment bien arrosée) avec de la musique qui a permis au champ de se transformer en piste de danse.

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Liste de choses qui interpellent

Le 28/03/14, 2:58

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Un petit article sur les choses qui m’ont interpellé, avant que ça deviennent normal pour moi au bout de quelques mois, qui sait...

- Les déchets dans les rues de Buenos Aires (dans les environs de l’aéroport).
- La normalité de jeter des papiers dans la rue des gens (exemple : lors de la distribution des tickets numéro pour nos bagages en soute lors des voyages en bus, la partie qu’ils décollent est jeté par terre.)
- La « propina » (pourboire) qui, selon un décret n’est pas obligatoire, mais dans la pratique l’est, pour les chers messieurs qui mettent les bagages en soute dans les bus (à Tucuman par exemple, il a refusé de nous donner le ticket avec le numéro du bagage, obligatoire pour pouvoir récupérer notre sac, tant qu’on ne lui avait pas donné des pesos...)
- La façon de conduire des argentins. (et dire qu’on critique les Montpelliérains..)
- La position des feux au niveau des carrefours.
- Le respect des limitations (indication de la vitesse maximale : 60km/h ; vitesse réelle : 90 km/h)
- L’état des routes (plaques de béton mises bout à bout)
- Les bidonvilles aux alentours de Mendoza
- Le nombre de chiens errants qui traînent dans les villes
- Les chaussures à la mode en Argentine : chaussures plates mais compensées
- Sifflement du genre masculin face au genre féminin, pas un « joli » sifflement comme en France, mais plutôt le bruit que tu fais pour appeler ton chien ou ton chat.
- Une seule bise, à tout le monde, même à tes profs en dehors des cours.
- L’importance du maté dans la communauté Argentine : en cours, un élève en prépare, et le fait passer aux 6 autour de lui. Certains en préparent pour les profs qui, pendant leur exposé, boivent leur maté.
- La queue pour aller à la banque (minimum 20 personnes), sinon c’est que la banque est fermée.
- La queue infernale à tout moment de la journée à la caisse des supermarchés.
- Le café se fait aussi en sachet (non pas du café en poudre, mais du café moulu dans des petits sachets de thé.
- Le laisser aller des caddies. Je m’explique. En France, nous sommes obligés de mettre un jeton ou une pièce pour le caddie, j’ai compris pourquoi. Ici, le caddie est en libre-service. Sauf que si les gens ne trouvent pas ce qu’ils cherchent, ils laissent le caddie en plein milieu du magasin et s’en vont. Ou encore, les caddies qui traînent n’importe où sur le parking.

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C'est la vie, pas l'biologique.

Le 27/03/14, 17:20

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Après ce long week-end de 4 jours, j’entame mon deuxième cours sur l’aviculture en argentine. Je comprends mieux pourquoi le poulet est si peu cher (les blancs de poulet reviennent à 5€ le kilo).
Ici, on ne parle pas d’écologie ou d’agriculture biologique, quoique que, on l’évoque juste pour se moquer des européens qui n’ont que ça à faire de parler de bien-être animal, et qui préfèrent laisser les poules courir en plein air au lieu d’avoir une productivité maximale... « Ils sont marrants, ils considèrent aussi les bactéries comme biologiques puisqu’ils laissent leurs poules à même le sol, du coup la poule porte sur elle beaucoup plus de bactéries que les poules en élevage hors-sol, et en plus, vu qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser d’antibiotiques, et bien les gens ingèrent 1000 fois plus de bactérie que nos poulets conventionnels »_dixit Mme le professeur. Vaut-il mieux ingérer quelques bactéries ou un taux d’antibiotiques important ? A chacun de choisir.



Je suis étonnée de voir la stupeur des élèves face à des images d’élevage en plein air de poulet.



Je demande à mon voisin si ce type d’élevage existe en Argentine. Il rigole. « Non ça c’est en Angleterre ou en Europe. Ici, peut-être qu’il en existe une ou deux... Mais je ne vois pas où ». Et bin ! J’ai hâte d’aller visiter une ferme avicole la semaine prochaine.


Le mercredi, c’est cours d’hydrologie agricole. Nous avons déjà les notes de l’examen de la semaine précédente (ça change de Montpellier : nous n’avons toujours pas nos notes de novembre.). Je m’en sors avec 60/100, le minimum pour ici pour ne pas aller aux rattrapages, tout ça à cause d’une faute d’inattention dans un calcul, qui me faussera mon résultat final, dur.
Le cours est censé se terminer à 19h30 mais le TD étant compliqué et avec beaucoup de calculs, nous ne finirons qu’à 20h15.

« Bonnes nouvelles » cependant : finalement mes cours suffiront pour obtenir les crédits nécessaire, et il y a grève jeudi, donc je suis en week-end ! Mauvaise nouvelle, c’est que c’est le cours de fruiticulture qui saute.

Bref, après un week-end de 4 jours et deux après-midi de cours, me voilà de nouveau en week-end. Qui a dit que la vie était dure en « Erasmus » ?

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Dans le rythme

Le 25/03/14, 3:13

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Ca y est, nous voilà dans le rythme : premier exam d’hydrologie agricole mercredi composé de 10 questions de cours et de 2 problèmes (en plus des powerpoints vu en cours, il y a un livre de 160 pages, contente d’apprendre ça l’avant-veille du jour J)

Nouvelles de la semaine : les cours que je prends ne correspondent qu’à 15 crédits (il faut que je valide 23 crédits)... Ce qui veut dire qu’il va falloir que je prenne un cours en plus.

A part ça, une journée de bienvenue est organisée sur le vendredi, pour les 4 milles premières années de l’université (qui regroupe 10 facultés) et les 120 étrangers. Au programme : discours de bienvenue et petits jeux sportifs entre la foule divisée en deux équipes.



Le soir j’en profite pour aller boire un coup au centre-ville avec Nico, un argentin ex-erasmus à Montpellier, et Erwan, un français ex-erasmus à Mendoza qui maintenant reste dans le pays pour voyager. L’ambiance est sympa mais ce n'est pas ce soir que je vais peaufiner mon espagnol. jaja

J’ai passé mon dimanche en compagnie de la famille Martinez, avec au menu un asado (grillade de porc et de bœuf) au quincho des grands-parents dans Lujan (le quincho est une construction typique argentine composée d’une cuisine, d’une salle à manger, et de temps en temps un coin pour dormir). Pour ce qui est détente, ping-pong et jeux de cartes sont au programme (la canasta, jeu originaire de l’Uruguay, qui est une sorte de Rami.).



Le lundi 24 étant un jour férié (jour pour la mémoire, Día Nacional de la Memoria por la Verdad y la Justicia), j’en profite pour faire un petit tour de vélo et quelques courses (oui oui le Jumbo est ouvert tous les jours de 8h à 22h). Je passe le reste de ma journée à cuisiner et à bouquiner. Les recettes du jour sont des muffins au dulce de leche et les fameux empanadas jambon fromage. Un régal.

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FCagrarias de Luján de Cuyo

Le 17/03/14, 2:51

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Ca y est, j’ai choisi mes cours et mon emploi du temps est fixé : j’aurais cours, ce semestre, du lundi au jeudi, de 14h30 à 19h30, d’hydrologie agricole, production animale, écologie agricole et fruiticulture.

Les cours se passent plus ou moins bien : tout dépend du prof et de son débit de mot par seconde ! Mais les cours sont très intéressants, et nous allons régulièrement sur le terrain pour mettre en pratique la théorie vu dans la journée.

Effectivement, la fac possède une immense propriété (103 hectares) qui permet la mise en pratique de différents domaines tels que la viticulture (avec une cave pour la transformation du vin), l’horticulture, l’arboriculture fruitière, la sylviculture, l’élevage, la génétique, la physiologie des plantes...



Je profite du week-end pour découvrir mon nouveau quartier, apprendre à préparer le maté, mais aussi pour déguster ma première parrillada en compagnie de la famille qui m’héberge! Au menu : empanadas à la viande faits maison, et des grillades de poulet, de viande de vache, de chorizo (saucisses), de chinchulines (intestin grêle), et pour ceux qui aiment de morcilla (boudins noirs), le tout accompagné de salade de tomates et patates.

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Fini les vacances!

Le 11/03/14, 2:49

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Après avoir couru toute la matinée pour acheter de quoi prendre des notes en cours et préparé pour la dernière fois notre valise avant d’emménager, Camille a pris ses quartiers dans sa modeste chambre dans les alentours des 13h. Ce fut à grande vitesse que nous avons mangé notre fameuse salade de riz avant que Camille ne prenne son bus pour l'école à 14h.

Après seulement 10 minutes de trajet, me voilà devant la fac. Objectif : trouver la salle de cours... Je vais directement voir au bureau des profs concernés, où j’y rencontre quelques futurs camarades : un uruguayen, une paraguayenne ainsi qu’un mexicain. C’est ensemble nous trouvons la salle : ce qui fait office d’amphithéâtre est en réalité une salle légèrement « en escalier » avec de larges tables de 3 personnes accompagnées de chaises plutôt confortable.

Quelques petites photos du trajet :







A 19h, fin des cours. C’est épuisée que je reprends le bus, direction la maison pour retrouver Yannick afin de prendre un dernier repas ensemble avant son voyage... Nous ayant loupé, ce fût une fois de plus que nous mangeons à vitesse grand V afin qu’il ne loupe pas son bus... C’est moche.

A partir d'aujourd’hui, nous écrirons séparément nos vies sur le continent américain.

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Les Robins des bois de Potrerillos!

Le 10/03/14, 1:51

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À plus de 100 pesos la nuit, on ne peut pas le nier, l'hostel Backpackers de Mendoza s'en met plein les poches. c'est un fait! Alors quoi de plus normal que de léguer une partie de ses biens aux plus démunies? Rien!

Bref, rentrée des classes obligée le lendemain, nous nous offrons un dernier après midi placé sous le signe des vacances d'été puisque nous filons dès midi en direction de Potrerillos, à une bonne heure de bus de notre auberge de la rue San Lorenzo!

Au terme d'une matinée dont la quête d'un bon déjeuner n'a pas porté ses fruits, le verdict est sévère, cruel et sans appel : nous piqueniquerons une salade de riz nature à la sauce bien huilée! Moche mais mieux que rien!



Arrivés à bon port dans les auteurs des alentours de Mendoza, aux abords du barrage de Potrerillos, voilà que le temps tourne à l'orage. Le coup classique. Vêtus d'un short et d’un t-shirt, l'après-midi s'annonce rude et long! Mais la montagne rime avec Bretagne et après la pluie vient donc le beau temps! Et ce bien plus rapidement et souvent qu'au fin fond du Finistère! Ouf, nous n'aurons pas froid et pourrons déguster notre succulent repas à l'ombre d'un arbre sous un soleil de plomb trente minutes plus tard. Repas si goutu que même un brave chien à trois pattes n'en voudra pas ! Heureusement, nous avons 2 cookies chacun en guise de dessert! Quant à la pauvre bête, bien qu'elle se refuse à nous tendre son ultime patte avant, nous lui donnerons généreusement quelques miettes afin de partager avec les plus démunies notre bien maigre repas de midi! La main sur le coeur.

Bien encombré par notre Tupperware, nos assiettes et couverts empruntés à l'auberge pour notre petite excursion, nous les dissimulons dans un sachet plastique à même le sac de la première poubelle à notre porté afin de les récupérer plus tard. Mauvaise idée! De retour des rives du lac, un clochard des campagnes fait la découverte de sa vie sous nos yeux! Il vient de trouver assiette, couverts et Tupperware en bon état au fin fond d'une poubelle de son patelin! Bingo, ni vu ni connu, il embarque le sac et rentre à sa cahute jouir de son bien. Au moins, c'est réglé, nous pourrons passer une journée délesté d'un restant de repas ma foi bien encombrant tout en ayant fait le bonheur d'un clodo! Satisfaction.



Tandis que les neiges éternelles (pour combien de temps?) nous éblouissent aux sommets des monts voisins, le soleil est au zénith! Qu'il est loin le temps de l'orage ! Assez loin pour nous en remettre à une fin de journée placée sous le signe de la traditionnelle bronzette en bordure de lac avant d'aller déguster un café, jus d'orange et gâteaux locaux en amont de notre bus du retour! Une bien belle dernière journée d'été qu'on vous dit!





Déjà que la vaisselle n'était pas légion en l'enceinte de notre Hostel, nous décidons de faire profil bas ce soir-là. Un bien bon excuse pour s'exploser une dernière fois la panse à coup de super Pancho especiales completo à 18 pesos ! Cette fois, les vacances sont bel et bien terminées! Demain, Camille aura la chance de retrouver les bancs de l'Université. De quoi faire des envieux!

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En quête de logement : c'est pas le Pérou, mais le Canada!

Le 08/03/14, 18:22

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La quête d'un logement, avant, c'était ça :


Ou bien même encore ça :


Mais ça, c'était avant ! Après moultes recherches plus ou moins infructueuses, de nombreuses désillusions, de faux espoirs, de doutes, de Super Panchos, de remises en question, de déménagements d'Hostel, de Super Panchos, de visites de logements, d'interminables attentes, de mails sans réponse, de Super Panchos, de locataires avares d'euros ou de dollars, de coups de téléphone et de Super Panchos, c'est officiel, Camille dispose d'un logement pour les 4 prochains mois ! Alléluia comme diraient les Argentins.

Une petite photos des Super Panchos au passage :



Mais vous n'êtes pas sans savoir que le chemin fut rude et parsemé d'embuches. Résumé des épisodes précédents :

Episode1 - Le pire contre attaque - Nous sommes le lundi 3 mars. Sans nouvelles depuis plusieurs jours d'une locataire d'un logement situé au sous-sol d'une bâtisse bourgeoise de Godoy Cruz, visité précédemment avec les Martinez, Camille décide de s'y rendre d'elle même pour savoir ce qu'il en est. A deux jours de la date butoir prévue pour la rentrée des classes,le temps presse! Bingo, le logement est disponible... mais fait bien moins rêver en vrai que sur le papier! Pour 1900 pesos par mois, elle peut prétendre à séjourner dans une chambre de moins de 9m² aux murs défraîchis entre un immense garage et la machine à laver. Bien que visiblement déçue que Camille ne puisse régler son loyer en euros ou dollars, et peu emballée par l'idée que Yannick y séjourne quelques jours contre une poignée de pesos, l'affaire semble toutefois conclue entre les deux parties. Faute de mieux pour la nôtre sans doute pour la leur! Mais ça, c'était sans compter sur un mail de la propriétaire à 23h45, le soir même et la veille de l'emménagement prévu, annonçant que la famille partait finalement en vacances (du jour au lendemain) pendant 3 semaines et qu'un emménagement n'était plus possible dans l'immédiat. Balivernes !

Épisode 2 - Un nouvel espoir - Nous sommes le mercredi 5 mars. Non pas grâce à Dieu comme diraient les locaux, mais grâce aux grévistes de professeurs, une manie sans frontières, la rentrée des classes est différée au lundi 10 mars. Bien. Pris de cours par le mauvais tour que nous a joué la dernière locataire, nous avons dû migrer en urgence dans un nouvel Hostel, le backpacker de Mendoza, une valeur sûre ! Pour 100 pesos par jour tout de meme, le cadre et idéal et le petit dej un régal! Grâce à l'aide de Nico, ex erasmus du coté de Montpellier et Saint Étienne et interprete d'un jour ou deux, tel Obi Wan notre seul espoir, Camille décroche une nouvelle visite pour l'après-midi même ! Si la chambre s'avère tout aussi sympathique que semble être le maitre des lieux, le loyer de 20 dollars US par nuit nous renvoi à la case départ! Moche.

Épisode 3 - Le retour de l'appart - Nous sommes le vendredi 7 mars. Suite à de nouveaux coups de fil de Nico, deux nouveaux logements potentiels éclaircissent un bien obscure horizon! L'un d'eux sera même le bon, cette fois, la force est avec nous! Au terme d'une visite fructueuse en cette journée ensoleillée et une nuit de mûre réflexion, ce sera finalement au coeur de la rue Canada, à Lujan de Cuyo, que Camille séjournera ces prochains mois! Une grande chambre de 15m² dans une sympathique famille d'intellectuels pour la modique somme de 90euros par mois, ça ne se refuse pas!


Outre cette interminable quête d'un toit bon marché menée à bien avec brio, cette semaine fut également l'occasion pour nous de s'approprier le centre de Mendoza au point que l'avenue Sans Martin n'a plus de secrets pour nous! Nous avons réponse à tout en ces lieux : Oui, PanChili fait les meilleurs Super Panchos de la ville pour 18 pesos! Non, le Godzilla de chez Kingo n'est pas le plus gros Hamburger de la ville mais seulement 29 pesos de graisse et de déception! Oui, chez Balbie on peut acheter des vêtements qui ne sont pas fait pour les poupées! Oui, dégoter une carte sim ou une carte de bus dans les Kiosco de la ville est un véritable jeu de piste! Non, la ville dort le samedi soir... Mais Oui, c'est la fête en semaine ! Oui, pendant le défilé de la Vendimia, on balance des melons entiers depuis les chars (!), et oui, la vie sans téléphone portable nous rappelle parfois aux bons souvenirs des rendez-vous ratés! Mendoza c'est tout ça, si peu mais tellement à la fois!

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Pas d'amourette à Godoy Cruz !

Le 28/02/14, 18:02

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Le Stade Malvinas Argentinas n'en croit pas ses yeux en cet ultime jour de février. Le match n'a débuté que depuis 15 minutes et voilà que Facundo Pereryra sellaron vient creuser la tombe des locaux, pas moins de deux minutes après l'ouverture du score de Gaston Diaz sur un centre raté à la Christophe Jallet. Godoy Cruz 0, Gimnasia 2. La messe est dite. Avec un niveau de jeu à la hauteur de l'Union Sportive de Mirecourt, jamais "El Tomba" n’inquiétera des adversaires tout aussi maladroits au court du deuxième acte. Mais en dépit d'une piètre prestation, Godoy Cruz peut toutefois compter sur un soutien de choix : un public entièrement acquit à sa cause, quoiqu'il arrive. Pas d'amourette à Godoy Cuz, un amour, un vrai. A la vie, à la mort!



Si pour son premier match de foot, ou "futbol" dans la langue locale, Camille n'est pas gâtée par le niveau de jeu affiché par les deux camps, l'ambiance est au rendez-vous, la marque de fabrique des Argentins, le pays du foot... après le Brésil !



Quoiqu'on en pense, la vie de supporter, ça creuse ! Et ni une glace onctueuse offerte par Pancho au parc San Martin peu avant le match, ni un verre de Coca à 15 Pesos au cœur des tribunes ne peuvent se venter de rassasier les vrais "Socios" que nous sommes ! " Somos socios, somos Godoy Cruz!"

Alors que la dizaine de bus bondés de supporters en délire quitte progressivement les abords du Stade de Mendoza, nous nous dirigeons vers le poumon du parc San Martin ou se déroule ce soir l'élection de la Reine de Mendoza, équivalent des miss en France. Une bonne occasion de dénicher un en-cas à se mettre sous la dent! 15 pesos plus tard, nous voilà addicts aux "Super Panchos", les Hot-dogs locaux. Bien plus gras que notre précédent régime alimentaire à base de Tortillas, mais enfin de la chair fraîche bon marché !

L'estomac bien garni à petit prix, nous assistons à la cérémonie retransmise en direct à la TV. Au terme des concerts et spectacles de danse proposés par les organisateurs et ventant les mérites d'une ville qu'ils estiment être " la capitale internationale du vin ", rien que ça, la belle Candela Berbel, lauréate un an plus tôt, rend sa couronne après un discours agrémenté des traditionnelles larmes. Qui sera l'heureuse élue du peuple de Mendoza ? Qui parmi les 15 candidates en liste régnera sur la Cité ? Qui sera la Reina de la Vendimia de Mendoza 2014 ? Le suspens est sans égal et la pression monte au fil des minutes chez les candidates et les spectateurs. L'atmosphère est lourd, l'ambiance insoutenable, et le spectacle aussi joli qu'interminable. Bref, nous n'en saurons rien. Nous profitons de la voiture de Silviana, revenant de la Gare routière de Mendoza, pour rentrer tous les trois à Godoy Cruz avant les douze coups de minuit. Quand à la reine, c'est finalement Julieta Cazorla Pennisi, 22 ans, qui fera la une des journaux locaux en cette ouverture du mois de Mars.



Alors que la lune est au plus haut dans le ciel de Godoy Cruz, c'est le coeur lourd que nous quittons la famille Martiez au milieu de la nuit pour rejoindre notre nouveau domicile temporaire : l'hostel Lodging ! Il est grand temps pour nous de prendre notre envol et de ne pas plus abuser de la bonté et la générosité de nos hôtes que nous ne remercierons jamais assez pour leur accueil chaleureux. Une philosophie que ne partagent pas ces avares de bourgeois, et ça, c'est le ponpon !

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Posté par yaca

Objectif lune

Le 24/02/14, 6:59

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La Rioja a toutes les caractéristiques d'un climat continental. Les hivers y sont doux et secs avec des températures moyennes de plus ou moins 10 °C et des pluies rares, ainsi qu'une forte amplitude thermique quotidienne. Les étés sont pluvieux et chauds avec des températures moyennes de 28 °C et des maximales de plus ou moins 35 °C, les plus hautes d'Argentine. Wikipédia est formel là dessus. Nous en auront la confirmation à notre sortie du bus.

Si le voyage a étonnement plus vite passé qu'un Madrid - Buenos air à 11000 mètres d'altitude, après 15 heures et des poussières à sillonner l'asphalte usagé des routes argentines, nous débarquons à La Rioja (prononcez "RA", comme si on donnait ici du riz aux rats, allez savoir.) De retour dans les plaines et leur chaleur étouffante, plus que jamais, nous rêvons d'une douche. Justement, une salle de bain n'attend plus que nous au premier étages de l'Hostel Apacheta, le seul de La Rioja, à deux pas de la porte de notre chambre à 80 pesos là nuit. Seul hic (et de taille), la gare routière de La Rioja est à deux bon kilomètres du centre ville et de notre hostel. Moche. Vraiment.

C'est anéantis par l'effort et la chaleur que nous arriverons dans notre ultime auberge, entrant par la même occasion directement à la première place de notre top des auberges loufoques. Dirigée par un soixantenaire aux allures d'artiste fou, la bâtisse est d'un mauvais goût sans égal, décorée à coups formes cubiques multicolores en chatterton et meublée d'un mobilier bancal fais main à coups de cagettes. Heureusement, les draps plus ou moins blancs cacheront la misère de nos quelques centimètres de mousse trouée en guise de matelas et les clous sortants d'un lit à étage moins sûr qu'un bus argentin serviront à attacher nos clés! Peu importe, l'eau coule à flot sous la douche et c'est bien là l'essentiel !





Propres et humant enfin la rose, nous partons en mission au centre ville. Objectif du jour : dégoté un moyen de transport bon marché pour se rentre à la vallée de la Lune, 70 bornes plus loin, pénétrer en l'enceinte du parc national de Talampaya, visiter tout ça, terminer notre voyage initiatique sur une bonne note puis rentrer à Mendoza. Echec.

Malgré tout le bon vouloir et la dévotion d'un personnel de l'office du tourisme on ne peut plus sympathique, le verdict est sans appel : notre seul option réalisable sans voiture personnelle réside dans un forfait tout compris, transport, entrées et visite des parcs sur une journée pour un coût de 950 pesos par personne.Bien trop, même pour la fille d'un dentiste. Dur. Pire encore, la route reliant La Rioja à Mendoza s'est quelque peu effondrée durant les violents orages des jours derniers. Le retour sera parsemé d’embûches !

Nous finissons donc par accorder nos violons, notre voyage est terminé. Demain, nous rentrons à Mendoza. En guise de lot de consolation, nous trouvons le réconfort dans les fameux glaciers Grido, où nous nous offrons trois boules du parfum de notre choix pour l'équivalent d'un euro symbolique. Inégalable.



Au terme d'une nuit ma foi plutôt calme sur nos lattes en bois de cagettes, nous quittons non sans un soulagement prononcé notre dernière auberge et son personnel plus étrange que jamais pour reprendre le chemin de la gare routière de La Rioja... en bus cette fois !!



14h30 : C'est avec plus d'une heure de retard que nous partons enfin en direction de Mendoza. Mais rapidement, nous sommes rejoins par un violent orage. Si le dicton veut qu'en Bretagne il ne pleuve que sur les cons, Sophie ne sera pas plus épargnée dans l’hémisphère Sud. En Argentine, quand il pleut, il pleut partout, y compris dans les bus. C'est donc à bord d'un bus inondé navigant à travers les flots au gré des courants marins, aux abords de routes disparues, que nous passerons les 9 prochaines heures, arrivant à bon port en affichant un retard total de près de 3 heures.



En quête d'un Taxi de nuit pouvant nous mener à la demeure des Martinez à moindre frais, nous passons à travers les gouttes pour nous engouffrer dans la première cahute mobile jaune à notre portée. Bien sympathique, le chauffeur assure être en mesure de nous mener au 724 de la rue Alvarez Thomas à Godoy Cruz sans soucis. Ou presque. Calant à chaque feux rouge sans jamais avoir la certitude de pouvoir redémarrer, notre pilote nous avoue revenir d'un voyage aux States et ne plus connaître Godoy Cruz comme sa poche. Après quelques trop nombreuses hésitations de notre chauffeur, Yannick se change en GPS humain et, une fois n'est pas coutume, guide notre propre Taxi à bon port. Sa visite du cimetière local qui semblait anodine au début du mois sera notre salut ! Le cimetière est à la Godoy Cruz ce que le phare est au port.

Minuit passé, et 78 pesos de Taxi plus tard (Tarif rabaissé à 60 pesos, pour compenser les détours), nous voici accueillis par la famille Martinez et une table bien garnie de succulents plats maison ! Une valeur sûre ! FIN.

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It's time for La Rioja !

Le 23/02/14, 20:10

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Long. Voilà le meilleur adjectif qui pourrait caractériser ce dimanche 23 février de l'an de grâce 2014. Pourtant, tout avait bien commencé... Résumé d'une belle matinée s'il en est :

10h02, au terme d'un petit déjeuner quelque peu décevant, et après avoir réglé les 89 pesos qui l'inclus dans la note accompagné de la nuit à 5 en dortoir de 6 et du repas de la veille au soir (pas mal!), nous plions bagages, laissons nos sacs à l'auberge et prenons la route des montages accessibles au commun des pietons! Comme le veut la tradition, nous serons rapidement rejoins par deux guides quadrupèdes renommés Toki et Lâcheur. Hauts comme trois pattes pour les grandir un peu, nos deux jeunes compagnons de route ne manquent pas de vivacité, de malice et d'énergie, et affichent un goût prononcés pour la bagarre ! Tel un duel entre Luke et son père se répondant à coups de sabre laser sur des plateformes spatiales on ne peut plus étroites pour le compte d'un combat interstellaire de légende, rien n'impressionne nos deux chiots qui sortent amicalement crocs et griffes affûtées pour s'affronter au bord des falaises et ravins ! L'amour du risque !





Comme le laisse entendre son nom d'un jour, lâcheur finit par nous quitter pour retourner à ses occupations canines. Sans doute épuisé par l’ascension de ce premier mont et ses défaites à répétition dans le combat sans relâche l'opposant à Toki, définitivement plus tenace. En bon guide des Montagnes, Toki prend à lui seul les rennes de l'expédition pour nous mener au plus haut point accessible aux bipèdes ! La hauteur et la vue panoramique de la Cité redonne un regain de charme à Humahuaca. C'est toujours plus beau vu d'en haut ! Toki semble d'ailleurs apprécier le spectacle à l'ombre des cactus. Nous ramenant à la ville par les sentiers des eaux de pluie, le chiot disparaîtra là où il apparut 2h30 plus tôt, sans un ouaf, sans une dernière caresse, sans même quémander le moindre pesos pour la ballade.





Mais ça, c'était avant. Avant de grignoter du pain sec au milieu des pigeons, avant de lécher à nouveau les vitrines de la rue commerçante, encore et encore, avant de s'offrir un chocolat chaud à 18 pesos pour profiter des toilettes, jouir du wifi gratuit et se mettre en tenu de voyageur de nuit... bref, avant de passer le reste de la journée à attendre notre convoi routier de 19h en direction de La Rioja ! Seule éclaircie dans cet interminable après-midi : la visite surprise de Blanca, la chienne de notre auberge, venant nous tenir compagnie sur la place centrale du bourg et nous souhaiter un bon voyage. Avec 15 heures de bus au programme, nous en aurons bien besoin !



19h : il est enfin là. Armés de provisions à en rassasier l'Ethiopie, nous montons à bord de notre hôtel mobile. Dans 15 heures, ça en sera finit des montagnes, des 3000 mètres d'Humahuaca, nous retomberons 2500 mètres plus bas, au coeur de La Rioja, ultime étape de notre périple initial !




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Tsamina mina eh eh, Humahuaca eh eh !!

Le 22/02/14, 20:28

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Non, Pierre n'est pas atteint par la progéria, il a seulement passé la soirée au Carnaval de Tilcara ! Ses cheveux grisonnants tirant même vers le blanc à son réveil ne laissent aucun doute à ce sujet, la farine a encore fait des ravages chez la gente masculine la nuit dernière. De son côté, la jeune hollandaise a semble t-il passé une nuit moins agitée. Mais pour combien de temps ? Le guide du routard est pourtant formel : " n'allez pas vous risquer à porter un maillot de la Seleçao en territoire argentin !" ! Bref, c'est le ventre plein et les poches pleines de petits pains que nous quittons nos colocataires d'une nuit sur ces images de Carnaval et de Brésil, un parfum de Samba quoi !

De notre côté, nous fonçons en quatrième vitesse vers la désormais traditionnelle gare routière du patelin afin de ne pas sauter dans le bus de 18h17 pour aller danser le Jerk mais bel et bien dans celui de 9h30 pour rallier Hamahuaca. Rien que ça !

C'est d'un bus bondé d'argentins plus ou moins pestilentiels et de touristes de tous horizons que nous sortons non sans une joie apparente après un bonne heure de trajet sans encombre. Nous voici au pôle nord de notre itinéraire, aux portes de la Bolivie et nous ne monterons pas plus haut, rentrée des classes oblige ! Peu importe, la ville n'a rien d'exceptionnel et nous ne nous n'y éterniserons pas.

Sous l'impulsion de l'infaillible sens de l'orientation de Yannick, les trois routards que nous sommes rejoignons rapidement l'auberge qui nous accueille à petit frais pour une nuit : La Humahuacasa ! Après nous être délesté de nos sacs comme à l'accoutumée et avoir rapidement pris nos marque au sein de notre nouvelle demeure, nous voici embarqués par notre hôte dans l'organisation express d'une expédition dans la Quebrada d'Huamahuaca ! Waka Waka !





30 minutes plus tard, nous nous retrouvons à l'arrière d'un Pick-up assez douteux au chauffard plutôt sympathique ! S'il est plus souvent tête par dessus la vitre à vérifier que la roue avant gauche est toujours du voyage qu'a réellement regarder la route dans des cols rocheux à 4000 mètres d'altitudes, il nous mènera tout de même à bon port, sur les hauts plateaux d'Humahuaca, au coeur de la Quebrada locale, face à une montagne de monts rocheux aux milles et une couleurs. Véritable aquarelle peinte d'une main de maître !






Pendant que nous traquons aussi bien la photo parfaite de ce paysage que les lamas sauvages plutôt farouches, notre pilote hors pair en profite pour astiquer son bolide des sentiers battus et en changer par la même occasion cette fameuse roue !!

Nous respirerons l'air frais des hauts plateaux agrémenté d'un fumet d'urine de Zorro ou autre au gré des vents durant près d'une heure, perdus au beau milieu des montagnes, ébahis par la beauté des monts face à nous, qui semblent marquer le bout du monde si l'on croit encore que la Terre est plate !





13h30 : nous voilà de retour à l'auberge, en vie, délestés de 90 pesos mais lestés d'une tonne de nouvelles images olympiennes ! Et des images plein la tête, ça donne faim, c'est bien connu ! C'est pourquoi nous filons derrières les fourneaux afin d'y cuisiner riz pour les uns et ravioles pour les autres. De quoi se remettre de nos émotions matinales et voir venir la suite avec sérénité.

L'après-midi sera quant à lui dédié au shopping touristique selon le désir des petites boutiques ouvertes ici et là dans le centre du bourg. Une fois de plus, aucun bol à maté ne nous tapera dans l'oeil et aucun sac ne saura ravir Camille. Tant mieux, puisque notre billet de bus pour La Rioja prévu dimanche soir nous coûtera la modique somme de 480 pesos. Et c'est au terme d'un bon petit dîner collectif à 4 pesos concocté par les gérants de l'auberge et dégusté à la Table d'une française habituée des lieux et rêvant d'exil au Pays du dieu Diego, que nous fermerons l’œil !

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De la farine à l'urine : Carnaval

Le 21/02/14, 6:30

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Tandis que la nuit a été des plus calme, encore un coup des boules quiès, le petit déjeuner s'avère pour sa part des plus copieux en ce vendredi. Il faudra toutefois le partager avec les mouches qui foisonnent en ces lieux et les Fourmies qui ont élu résidence dans le sucre. Si les premières s'en tireront à bon compte, c'est une grande partie de la troupe de fourmies qui sera décimée, ébouillantées puis noyées dans le café de Camille. RIP.





Ces protéines matinales n'auraient toutefois pas été du luxe puisque nous nous attaquons de bon matin, le ventre plein, à la randonnée menant à la garganta del diablo! Rien de bien méchant, juste une cascade! Il faudra toutefois avaler 4 km de dénivelé sur de petits sentiers battus avant d'avoir le droit de débourser 20 pesos pour accéder au site! C'est ici que nous feront la connaissance de Yann, un jeune inspecteur des impôts en devenir, Normand de son état, errant ici et là de la Bolivie à Buenos Aires, qui fera un bout de chemin à nos côtés.

Manque de bol pour les gars, ce n'est autre que l'ouverture du carnaval ce jour là, et l'on fait la fête à la Garganta del diablo. On leur fait leur fête surtout... Yann et Yannick n'y échapperont pas et seront aspergés de farines puis ornés d'une belle parure en serpentins avant de gouter au traditionnel maté alcoolisé pour l'occasion.





Dans un tel état, la cascade du diable prend des allures de don du ciel et c'est pied nu, à même les rochers et cayoux saillants, que nous remonteront le cours d'eau à contre courant afin d'approcher le graal! Alléluia ! Après un rude parcours du combattant, Yannick n'hésite pas à tomber ses vêtements pour filer sous cette douche naturelle au jet massant surpuissant. La farine ne se fera pas de vieux os, et les siens s'en souviendront!






Quelques tortillas en guise de juste récompense à cette matinée d'efforts, et nous voilà sur le chemin du retour, qui malgré un vent de tous les diables, passent à une allure folle au gré de nos discussions! De retour à l'auberge, nous abandonnons Yann à ses occupations pour nous en remettre aux nôtres, c'est à dire à peu près les même : lecture, sieste, bronzette et internet! des valeurs sûres quand la chaleur dure!

Mais elle ne dure qu'un temps à 2400m d'altitude,et quand 17h vient à sonner, il est grand temps de se rhabiller! C'est d'ailleurs à ce moment là que l'on fit connaissance de nos nouveaux colocataires d'un soir : Pierre, jeune trentenaire, avocat et Parisien, stressé comme pas possible, hésitant longuement entre 3 paires de Nike pour sortir manger un bout au centre du bourg, et une jeune étudiante hollandaise en année sabbatique, tous deux toutefois sympathiques!

Comme le veux la coutume et notre régime alimentaire des montagnes, l'appel des tortillas a toujours le dernier mot! Pour 16 pesos les deux, nous nous régalons presque à l'oeil! Digérant sur la place centrale en écoutant un jeune musicien invoquer la pluie contre 25 centimes de pesos, nous voilà assaillis par une bande de mioches!

Pris par surprise, Yannick se retrouve avec 20 à 30 kg de chair peu fraîche sur les épaules, changé en cheval de course pour jeune argentin en mal de sensations fortes! Quelques vertèbres en moins plus tard, il arrive malgré tout à se débarrasser de cette vermine au pantalon souillé d'urine qui se tourne vers Camille pour essayer de lui chiper sa sacoche tandis que son acolyte en couche culotte s'occupe de l'appareil photo de Sophie. Touristes mais pas dupes, nous les renvoyons à leurs poubelles.

Voilà le quotidien des enfants des rues en ces contrées éloignées. Âmes sensibles s'abstenir. Camille et Sophie choquées, Yannick plus ou moins handicapé et devant repasser par la case douche, nous rentrons nous coucher, épuisés comme toujours!

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Enfin l'été !

Le 19/02/14, 18:28

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Le jour se lève à peine sur Purmamarca que le soleil brille déjà de milles feux pour notre dernière matinée dans ce village aux 500 habitants et 2000 touristes. En guise d'adieu, nous prenons le temps de monter au sommet de la vallée surplombant le village au péril de notre vie (pour exagérer un peu), afin d'en apprécier au mieux son emplacement privilégié au beau milieu de montagne multicolores. L'occasion de ruminer à nouveau quelques immondes feuilles de coca, de vérifier qu'ilfaut redoubler d'effort lors des marches en altitude et de mettre le vertige de Sophie à rude épreuve! Mais la vue valait bien efforts et frayeurs !





11h : De retour à l'auberge afin de remettre la main sur nos sacs puis les passer à notre dos, nous faisons la brèves rencontre d'un couple de Québécois traversant le pays en voiture de location avant de couper au cours notre discussion afin de ne pas rater notre bus de 11h20 pour Tilcara!
6 pesos et une heure plus tard, nous voilà désormais dans une petite bourgade de 4000 habitants 400 mètres plus haut ! Nous découvrons notre nouvelle auberge et tombons sous son charme. En dépit d'une cuisine non fonctionnelle avant le 5mars qui nous aura valu un achat de pâtes inutile, le cadre est idyllique pour quelque peu exagérer une fois de plus, et l'auberge dispose d'une immense cours où hamacs,tables et chaises sont disposés sous un soleil de plomb. L'heure est enfin à la bronzette et le programme de l'après midi sera farniente comme une vraie journée d'été! Rien de tel pour recharger les batteries et calmer les esprits!

Après une ballade au marché de La place centrale, nous accordons une ultime chance aux restaurants locaux. Malgré les conseils de Yannick, fin connaisseur en viande de Lama depuis Noël dernier, Camille et Sophie n'en font qu'à leur tête ! Pour la peine, elles auront droit à une salade de lama froid aux betteraves et oeufs durs assez louches. Ayant retenu la leçon du locro, Yannick dégustera une banale escalope de poulet panée accompagnée de sa salade de pomme de terre. Rien de bien transcendant mais pour moins de 3 euros avec une salade de fruit en dessert et des toasts aux épices en guise d'amuses gueules le tout devant River plate - Godoy Cruz, ça reste correct !

Pour la petite histoire, Godoy Cruz gagnera le match 2 buts à 1 sur une ultime réalisation à la 93ème minute! Nul doute que la famille Martinez à du apprécier ! De notre côté, nous rentrons dormir dans notre dortoir de 6 lits partagé ce soir avec 3 toulousaines !

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ça manque pas de sel !

Le 18/02/14, 18:24

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Nous y voilà, le grand jour est arrivé, les salines vont nous en mettre plein la vue ! Nous ne trainons pas pour engloutir notre petit déjeuner, se doucher, faire le plein de tortillas et partir en quête d'un Remis, les taxis locaux, voulant bien nous mener à ce désert de sel.

Échec. Le Rémis refuse de nous emmener si nous ne sommes pas quatre. D'autres groupes de touristes de trois et quatre arrivent également. Les chauffeurs échangent entre eux, nous sommes pris dans un incompréhensible imbroglio et commençons à nous demander si nous verrons los Salinas grandes en ce jour! Finalement, le chauffeur du mini bus nous inscrit pour son prochain départ à 13h30. Ouf! Juste le temps de repasser à l'auberge se vêtir plus finement et nous voilà parti pour 65km de mini bus en pleine montagne, sur une route culminent à 4170m d'altitude. Comme le veut la coutume locale pour vaincre le mal des montagne, Yannick rumine ses feuilles de Coca. La texture du laurier, l'odeur des pieds. Notre passage au sommet immortalisé dans le froid, nous entamons une brève descente nous menant aux salines.



14h30. Notre mini bus est comme perdu au milieu de la banquise. Les quelques nuages qui se perdent dans un ciel indigo reflètent sur la fine couche d'eau recouvrant une infinie étendue de sel. Las Salinas grandes, encore plus jolies qu'en photo!

Ni une, ni deux, nous otons tongs et souliers pour patauger dans cette immense mare de sel! La peau tirée, les pieds plus blancs que jamais, c'est l'heure des traditionnelles photos des salines, nous n'y échaperons pas!




Tel un bovin des prés vosgiens, Yannick lèche vigoureusement des blocs de sel tout sauf fins! Camille se transforme en fée clochette avant de prendre Sophie dans sa main. La magie des salines !



Blancs comme neige, nous regagnons le bus après une heure de dépaysement total pour rallier Pumamarca y prendre une douche bien méritée! Ramenés à bon port par notre chauffeur du jour, un argentin aux allures de jeune premier, ceux qui ne sont jamais loin du bureau et toujours la main levée, c'est l'heure de sortir les billets! L'addition sera-t-elle salée? Sûrement pas, moins de 9 euros pour un après midi tel que celui-ci, ce n'est pas la mer à boire!

Pour clôturer cette belle journée, nous retrouvons un vieil amis après avoir grignoter de nouvelles tortillas sur la place du village : l'orage ! Le tonnerre gronde, la foudre illumine brièvement les versants qui nous entourent et la pluie manque d'inonder notre chambre au toit de bambou ! Les hurlements du ciel seront toutefois plus doux que ceux nocturnes de nos jeunes voisins de palier. Contre les mauvaises surprises, leurs ignobles vocalises et une nuit indécise, toujours les boules quiès sont de mise !

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Un cas pour Mama !

Le 17/02/14, 18:06

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Après avoir hésité un temps s'enfuire de Dublin sans payer, nous réglons toutefois chacun les 90 pesos requis après un petit déjeuner ma foi potable. Le jeune réceptionniste présent à notre réveil nous ayant dégoté un lit à Purmamarca pour le soir même, il sauvera ses collègues du boycott de notre Dîme!

Au programme de la matinée : des visites ! Nous commençons par le musée de la police de Jujuy, fier de présenter gratuitement au public sa collection d'uniformes,d'armes, de portraits des chefs, de clichés gores, d'échantillons de drogues saisies, d'oreilles et d'embryons humains sous formol. Normal. Nous poursuivrons ce bien joli programme matinal au musée d'art moderne locale entièrement dédié durant un mois à la mémoire de Véda Valladares. Inconnue de nous autres jusqu'alors,elle n'en reste pas moins une figure de la chanson argentine. Une défunte artiste ayant même jadis poussé la chansonnette avec notre Édith nationale svp!

Après ce bref voyage musical à travers le temps, nous voilà de retours aux affaires : il est grand temps de faire nos courses en vu du prochain repas et de filer une fois de plus vers la gare routière ! Le chemin nous y menant nous dessinera l'Argentine du pauvre, la vraie,au travers du marché des quartiers pauvres de Jujuy.l'occasion pour nous, les touristes occidentaux en mal d'exotisme, de faire chauffer les appareils photos! 13h et des brouettes viennent de sonner, nous voilà en route pour les montagne. Nous quittons Jujuy, soulagés, pour atterrir à plus de 2000metres d'altitude dans un patelin au nom toujours aussi improbable:Purmamarca !





À première vue, c'est tout autant magnifique que touristique! Nous prenons d'emblée nos quartier à la maison enchantée de Bebo Vite, nom de notre demeure pour ces deux prochaines nuits! L'auberge est relativement atypique. Nous sommes dans une petite chambre isolée dans une bâtisse en terre entre montages et cimetière ! Nous revoilà au beau milieu d'un western, dormant sur des lits d'une autre époque à deux pas d'un cimetière qui n'a rien à envier à celui de Sad Hill! 70pesos judicieusement dépensés!



Tandis que l'heure est au saucisson sec, au pain et au concombre, elle tournera bien vite à celle du shopping. Obligatoire tant le village est gorgée de boutiques artisanales made in China. Après plusieurs heures à chiner ici et là nous rentrerons à l'auberge tous trois vêtus d'un joli pantalon local! Il faut bien faire tourner le commerce. Nous remettrons d'ailleurs le couvert en soirée, de force, en engloutissant de délicieuses Tortillas au jambon! Pour la première fois depuis notre départ, aucune cuisine dans l'auberge (!) aucun supermarché aux alentours (!) régime forcé! La montagne, ça vous gagne !

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Jujuy pas du tout !

Le 16/02/14, 17:52

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Les trais tirés, le visage de Camille affiche la longue nuit qu'elle a passé non loin du ronfleur en série! Heureusement, le petit déjeuner made in Coloria Hostel est une fois de plus un délice ! Après avoir réglé notre loyer pour ces deux nuits à Salta, nous filons à la gare routière d'un pas léger, errant ici et la aux abords du parc municipal et son fameux téléphérique qui ne ferait toutefois pas rougir celui menant au Christ rédempteur de Rio!



Après deux heures de voyage plutôt paisibles, nous voilà à Jujuy,ou non jouissons d'un réservation au Dublin Hostel pour cette nuit. On se prête alors à rêver de grands espaces, d'immenses prairies d'un vert éclatant, de Guinness coulant à flot, trinquant en chantonnant un air de U2, nous n'auront autre que la pire auberge de cette quinzaine. Moche. Pour 90 pesos, nous pouvons jouir d'un personnel déplorable, de toilettes sans papier, d'une odieuse douche froide ou encore d'une cuisine à l'hygiène plus que douteuse. Mais ne nous plaignons point, non loin de notre chambre triple plane l'ombre d'un dortoirs de 18 (!).





Pour couronner le tout, impossible de mettre la main sur un supermarché ouvert à Jujuy en ce gris dimanche. Au menu du midi, ce sera sandwichs rassis et gâteaux secs! Tandis que Yannick s'octroi un après midi repos, Camille et Sophie parte à l'assaut du menu du soir et de papier WC!! Une bien rude quête, mais elles reviendront à bon port armées de mouchoirs et de pain ! bref une journée sans grand intérêt pour vous autres lecteurs !

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Le retour de la Momie

Le 15/02/14, 17:57

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Autant le dire, le petit déjeuner est royal en l'enceinte de Coloria hostel! Oui, on parle encore et toujours de nourriture mais pour la première fois depuis 15 jours nous pouvons boire du vrai lait et ça, ça n'a pas de prix! S'il y a des choses que l'on achète pas, comme ce rayon de soleil matinal, cette douceur lactée aussi pure que fraîche comprise dans le prix de la nuit, pour le reste,il y a la MasterCard. Camille en sait quelque chose puisqu'elle là fera chauffer ce matin tout en restant raisonnable, n'aquerant que l'essentiel du touriste estival, à savoir une paire de tongue, du routard, à savoir une lessive complète en laverie, et de la femme, à savoir un soutien gorge. Étant un homme vivant en tongues toute l'année et vêtu d'une unique tunique verte pour ces 3 semaines, Yannick placera sa matinée sous le signe des économies !

De retour de cette escapade shopping pour dîner à l'auberge ( pâtes carbonara pour mesdemoiselles et oeufs à la coque pour monsieur), nous remplissons ainsi notre estomac démesurément afin de le soumettre à l'épreuve de la momie! Oui, cet après midi, nous avons rendez vous avec El Nino au musée archéologique de haute montagne de Salta!

Ce gamin de 6 ans ( du moins à l'époque), c'est tout simplement une des trois momies Incas les mieux conservées du monde. Avec ses deux copines, la Doncela et La nina del rayo, ils forment le trio des momies de Llullaillaco, du nom du volcan au sommet duquel elles ont été trouvées en 1999,et comptent parmi les découvertes archéologiques majeures de ces quinze dernières années.



Exposés à tour de rôle, les corps des trois enfants sont conservés sous des cloches de verre, sous atmosphère protectrice à une température de -20°C, une température qui a permis leur conservation sur le volcan pendant tant d'années. Si bien que 500 ans après le sacrifice qui leur à couté la vie, les revoilà parmi nous pour l'éternité ! dingue.

40 pesos plus tard pour les malchanceux qui ne jouissent pas de la détention d'une carte étudiant, nous nous en allons nous aussi à la conquête des glaciers ! En lieu et place des jeunes incas, nous y sacrifions pour notre part une dizaine de pesos. Une offrande qui nous permettra de déguster 2 à 3 boules du parfum de notre choix, nappées de chocolat,perchées sur un cône craquant à souhait ! Nous avons beau creuser la glace à coups de cuillère bien sentis, point de trace de momie ! Les enfant d'ici sont d'ailleurs bien vivant puisque des clowns font le show à deux pas de là, suscitant l'émerveillement des plus petits mais aussi des grands !!!

De retour à l'auberge, la pluie s'abat sur Salta. Sale temps. L'occasion de prendre une soirée de repos avant de rallier Jujuy le lendemain en fin de matinée. Mais ça, c'était sans compter sur le broua du plus gros ronfleur que la terre ait jamais porté. Les narines on ne peut plus encrassées, le comble pour le fan des Ramones qu'il était.

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Salta la vista !

Le 14/02/14, 17:57

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Cette fois, c'est la bonne, les vins d'Argentine n'ont plus de secrets pour Camille et Sophie ! Quand à Yannick, ce sont les rues de Cafayate qu'il connait désormais comme sa poche, y déambulant aux côtés de son nouveau fidel compagnon d'une matinée! Mais il est temps de quitter cette paisible ville au milieux des montagne pour rallier notre prochain point de passage : Salta!



Le bus est annoncé pour 13h30. Juste le temps d'engloutir une poignée d'empanadas pour Camille et un sandwich au pâté pour Yannick, et nous voilà sur les routes jusque 17 heures! Entre caprices de mioches et ronflements des plus âgés, le voyage sera des plus rudes!

Nous arrivons toutefois à destination sans encombres mais ravagés par la fatigue! Heureusement pour nous, l'auberge Coloria n'attend plus que nous, et nous nous n'attendons plus que le soleil pour y flâner dans sa piscine... Pour ça, il faudra revenir! C'est dans la grisaille que nous prenons nos quartier dans le dortoir avant de filer au supermarché du quartier afin d'y faire quelques amplettes gastronomiques !

voilà pour cette journée. C'est bien peu mais déjà tellement que la fatigue aura raison de notre soirée. ZZZZzzzzZZZzzzzZZzzzzzzz...

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Abra Quebrada !

Le 13/02/14, 17:59

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En amont d'un petit déjeuner décevant offert par notre auberge, toutefois compensé par ce que Camille appellerait une grasse matinée,la voilà partie au musée du vin de cafayate en compagnie de Sophie afin d'en savoir plus sur ces fameux crus locaux dont les argentins vantent les mérites! Cette dernière ayant néanmoins omis de prendre sa carte étudiante afin de bénéficier de l'entrée à 10 pesos, ce sera finalement le musée archéologique de la ville qu'elles visiteront ce matin. Pour sa part, Yannick, peut adepte des musées,partira à la découverte des avenues de Cafayate afin de se mettre en jambe pour la visite tant attendue dont le départ est programmé à 15heures.

Un sandwich au pâte accompagné d'un concombre plus tard, deux valeurs sûres question alimentaire, rien à voir avec un locro ou autres crimes culinaires locaux, notre mini bus arrive devant notre auberge! C'est parti pour une excursion à 150 pesos! Le budget en prend un coup. Oui, à vivre dans un pays ou presque tout est moins cher on en devient vite radin.



14 euros l'excursion de 5heures en minibus dans la quebrada avec guide ce n'est tout de même pas du vol. Bref, alors que notre véhicule tangue comme un voilier en rade de Brest à en faire vomir plus d'un, la route 40 ou Ruta 40 pour les bilingues soulage nos estomacs fragiles. À même une asphalte de premier choix, un paysagère western défile sous nos yeux!
Fraypertuis City en grandeur nature, cowboys et attractions en moins !



Dès le premier arrêt, nous restons muets face à la splendeur du paysage, envoutés par ses couleurs et reliefs digne d'un western spaghetti de derrière les fagots. Il était une fois dans l'ouest de l'Argentine la Quebrada ! et puisque les adjectifs manquent pour décrire ces terres où Blondin, Tuco et Sentenza auraient très bien pu se disputer un magot bien planqué, place aux photos :





De retour au backpackers hôtels à la tombé de la nuit, tout autant émerveillés qu'exténués par cette excursion, l'heure est au plat de pâtes salvateur avant une ultime balade nocturne dans le centre de Cafayate, toujours aussi animé par des chants et danses typiques. Demain, nous prendrons la direction de Salta, chef lieu de la région, et Atlas en verlant. Détail inutile.

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Quilmes me suive !

Le 12/02/14, 18:00

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Comme prévu, le réveil est bien matinal, une fois de plus. Pouvons nous vraiment appeler ça des vacances? Oui!

Le petit déjeuner du nomade hostel nous ravit une fois de plus et nous permet de commencer la journée en douceur, d'autant plus que celle ci ne sera pas de tout repos! 8h25, après nos adieux à notre fidel Tafi, qui se prénomme en fait Lola, nous arrivons essouflés à la gare routière mais à l'heure grâce à un raccourci découvert la veille. Manque de bol,le bus partira avec une demie heure de retard, nous faisant attendre en plein cagnard de bon matin.





Il est un peu plus de 11 heures quand notre bus nous dépose à Quilmes, au milieu de nul part, devant une petite cahute en guise de boutique. Nous nous y approvisionnons en eau et nous nous y délestons de nos sacs pour 10 pesos avant d'affronter les 5 km de sentiers battus qui nous séparent des fameuses ruines de Quilmes! L'occasion de retomber sur ces guignols de français rencontrés à l'auberge de Tucumán. Moche. Après une bonne heure de marche linéaire et 20 pesos de droit d'entrée en territoire sacré, nous voilà au pied des ruines! Pas pour longtemps! En effet, nous nous empressons alors de gravir le sommet de la montagne afin qu'elle nous esquisse les formes du village d'antan, habité du 11e siècle à 1716, mis à jour en 1888 par l'archéologue Lafone Quevedo. Sous un soleil au zénith, le spéctacle est grandiose et le résultat a la hauteur de nos efforts pour arriver au point culminent de la vallée.

De retour sur la terre ferme au milieu des cactus et des lamas, nous voilà pris pour des bêtes de foire par la jeune Maria qui insiste pour être prise en photo entourée de français, juste après avoir fait le même cliché avec les lamas des ruines... Dur !



Mais comme d'habitude ces derniers jours, la chaleur est telle que le temps commence à tourner à l'orage. Il est temps de rallier la cahute ou crèchent nos sacs et qui fait accessoirement office de gare routière pour rallier notre prochaine ville étape : Cafayate! Nous y arriverons avant les gouttes et attendrons notre bus en bonne compagnie d'un sympathique Rottweiller, de biens braves bêtes!



Une ultime grosse heure de voyage en ce jour nous mènera à notre nouvelle auberge "backpackers" de Cafayate! Pour un tarif dérisoire, nous avons une chambre privée ce soir! L'auberge n'est toutefois pas exempte de tout défaut que nous tairons toutefois compte tenu du prix!



Il est 23h, après une brève balade nocturne dans les rues animées, nous fermons les yeux pour mieux les rouvrir demain puisqu'une excursion à la quebrada nous attend!!

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Promenade aux alentours de Tafi

Le 11/02/14, 18:01

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Et encore un réveil aux aurores ! Il est 7h30, nous filons à tour de rôles dans la petite salle de bain de notre auberge avant d'y déguster un succulent et copieux petit déjeuner compris avec la nuit! Sous un papillon de nuit géant, lait, café, céréales, pain maison,beurre et le classique dulce con leche font notre bonheur! Le ventre plein comme à notre habitude, nous partons à l'assaut des montagnes!



Nous n'avons pas fait 100 mètres qu'un sympatique toutou surgit de nulle part et nous ouvre la route. Certainement une bâtarde, ça n'en reste pas moins une très belle chienne rousse et blanche d'une gentillesse et douceur à toute épreuve! Alors que nous passons nous approvisionner en vue du repas de midi au supermarché du centre, Tafi, comme nous l'avons surnommée, nous attend sagement devant l'entrée. Elle en a décidé ainsi, elle fera l'ascension avec nous! C'est donc à 4 que nous empruntons le sentier menant à la croix dominant la ville.



Mais dans ce monde de chiens, Tafi s'aventure en territoire ennemi à nos côtés et se voit menacer par une meute de chiens féroces prêts à tout pour défendre leur territoire. Alors que Tafi fait marche arrière les oreilles basses, nous haussons le tons et imposons notre suprématie sur ces odieux quadripèdes, forcés de battre en retrais. Tafi nous fait confiance et s'en remet à nous pour passer cet obstacle. Ça y est, la montagne est à elle ! Après une bonne heure et demi de marche,nous voilà au sommet sous un soleil de plomb qui plombera notre crème indice 50 pour nous rougir les épaules! Peu importe, la vue en vaut la chandelle et Tafi peut se targuer d'être sans doute la seule chienne de la vallée à avoir foulé ces montagnes. Un grand moment qui lui vaudra bien un détour bien mérité par la rivière au retour! Il est 13h30, Tafi nous ramène à notre auberge. Apparemment, elle aussi crèche ici!





Après un plat de pâtes plus indispensable qu'il n'en paru, nous reprenons les sentiers en direction d'El mollar et ses menhirs ! Cette fois, Tafi reste à quai, bien au frais sous une 4L devant l'auberge. Elle avait sans doute flairé le mauvais plan...

Après plus de 2h marche et deux rivières traversées, nous voilà bloqués par un marais! Il faut faire demi tour et emprunter un autre chemin. Le temps tourne doucement à l'orage, nous sommes à bout de force, à 2h de marche de Tafi del valle et au moins autant de el mollar. 2 solutions s'offrent à nous: laisser nos carcasses aux côtés de celles qui meublent les prairies alentours ou lever le pouce. On lèvera le pouce.

30secondes plus tard, nous voilà à quatre à l'avant d'un gigantesque camion Ford datant de mathusalem ! Une sorte de tata qui envahi les routes indiennes. Nous voilà parti pour une bonne poignée de km sur une route de terre semée d'embuches à bord d'un monstre des montagnes! Une fois n'est pas coutume, on sent que le pilote est maitre de son engin et en connait les moindres détails! À coups de volant et manoeuvres bien négociés, il nous dépose à l'entrée du parc à menhirs! Une sympathie qui lui vaudra 10 pesos!

Un parc à menhirs? Plutôt 3 cailloux plus ou moins taillés posés dans un terrain non bâti du centre de El Mollar. Voilà la vérité. L'autre, c'est que nous avons donc fait tout ce périple pour déguster au final 3 sablés au chocolat assis sur un mini banc d'une ville glauque au nom qui laisse tout sauf rêveur. C'est le jeu. Bien vu Tafi!

De retour en bus à notre auberge, nous sommes exténués par cette riche et belle journée! Le ciel aussi puisqu'il finit par s'abbatre sur la vallée au coucher du soleil, obligeant notre Tafi à se réfugier à la salle à manger ou un plat de spaghettis bolognaise maison fait notre bonheur! Demain, réveil 7h --"

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Posté par yaca

Arrivée à Tafi del Valle

Le 11/02/14, 3:45

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Erratum : Camille n'a pas la tourista, seulement un coup de chaud/froid!

Comme prévu, le réveil de 8h est difficile. Après un passage obligatoire par la douche afin de reprendre doucement connaissance, nous avons droit à un petit déjeuner entre français dans la cours de l'auberge! Malgré tout, nous ne trainons pas puisque notre bus pour Tafi del valle part pour 9h30! Le temps nous est compté. Après avoir réglé notre note au backpackers hostel, nous filons vers la gare routière à grandes enjambées !



Pour 300 pesos, nous avons droit à 2 bonnes heures de bus pour rallier Tafi del valle à 120km de là! Une jungle traversée plus tard par le biais de routes étroites et sinueuses en pleine montagne, nous débarquons à Tafi. A première vu, c'est un charmant petit village suisse perdu au coeur des Alpes à plus de 2000m d'altitude. Voilà pour la forme!
Pour le fond, c'est du made in argentine, avec chiens et chevaux sauvages, viande grillée, températures estivales, marché traditionnel et motards non casqués àTire larigot !



Il est midi et des broutilles, nous arrivons à notre auberge pour les deux prochaines nuits : Nomade Hostel! Sylvina nous accueille avec le sourir et nous fait découvrir notre dortoir! Manquant de place pour la première nuit, Yannick dormira sur un lit de fortune à même le salon pour 80 pesos incluant le dîner et petit déjeuner. Record à battre!

13h, ou l'heure qu'il fait bon aller manger! direction le centre de Tafi del Valle pour y investir un petit restaurant de viande grillé recommandé par nos guides. Ce sera le dernier.
En y ajoutant des frais de service de table a hauteur de 7 pesos par personne, Yannick aura déboursé l'équivalent de presque 5 euros pour une salade de carotte râpée et 2 patates sans sauce et 50cl d'eau. Record à ne pas battre! Camille et Sophie se laisseront tenter par de plats au fromage (Parrilla de Provolone), la spécialité de la ville!
De retour à l'auberge, le temps se gate et le déluge ne tarde pas à s'abattre sur nous. Ce sera donc un long après midi sieste pour Yannick tandis que Camille et Sophie s'occuperont entre guides du routard, internet et balade au centre bourg!



Au menu du soir, Sylvina et sa famille nous réserveront une sorte de tortilla aux légumes particulièrement bonne, à des lieux de tous ces plats dégotés en restaurants ces derniers jours. Enfin nous pouvons nous régaler et sans dépenser!!

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Posté par yaca

Le gang des chiens

Le 10/02/14, 3:44

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Il est 7h30, nous voilà sain et sauf à Tucumán ! Au premier abord, le routard disait vrai : la ville est moche. Au second, ça se confirme! Malgré une atmosphère d'insécurité ambiante en banlieue, il n'en est rien! D'autant plus qu' un gang de chien nous a déjà pris sous son aile! Ici, ils foisonnent! Chaque quartier a son gang et vice versa.





Sur la place centrale, les clébards font la loi, défendent leur territoire des autres invasions cannines, déferlent sur les avenues, chassent taxis et motos, et suivent les touristes au pas! En parlant de ça, on y est, Camille semble avoir la tourista. Dur. Enfin pas tellement justement...



Un bon petit déjeuner plus tard et un détour forcé pas la case toilette et nous voici dans notre auberge d'un jour : Backpackers ! Charmante batisse et chambre de 3 lits avec balcon svp!



Il est 13h,direction le restaurant El Portal et la découverte de la cuisine locale. Ici, choisir un plat c'est jouer à la roulette russe. Camille et Sophie s'en sont tirée à bon compte. Yannick a commandé un ragout de flageolets et de tripes. Échec et mat, il devra son salut à la corbeille de pain !



De retour à l'auberge, c'est l'heure de la sieste pour les uns, de la lecture pour les autres, mais aussi de l'élaboration d'un planning incertain pour le futur proche! Camille n'étant toujours pas au top de sa forme, elle opte pour une lessive et fin de journée repos tandis que Sophie et Yannick partent explorer le parc de Tucumán, décidément toujours aussi moche,tout du moins jusqu'à la tombée de la nuit. Lonely plan et ne disait-il pas qu'il fallait prendre le temps de l'apprécier? Nous n'en aurons pas le temps, direction Tafi del valle demain. Il est 1h, le réveil sonne dans 7h. Nous sommes enfin à jour dans le carnet de bord!

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Dernier jour à Cordoba

Le 09/02/14, 3:43

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Après une ultime douche dans notre luxueuse salle de bain de notre auberge "palenque", nous plions bagages et gagnons au passage une poignée de pesos suite à une erreur d'étourderie de l'hôtesse d'accueil en établissant la facture. Toujours bon à prendre, le petit déjeuner nous est donc presque offert ce matin là! Nous retournons au sorocabana café du premier jour cordoba siroter, entre autre, leur fameux jus d'Orange pressé à 18 pesos. Une valeure sûre !

Stupeur matinale en regardant les infos locales : un bus reliant Cordoba a Mendoza a percuté de plein fouet un poids lourd en contre sens sur l'autoroute hier après midi. Le bilan est lourd : 19 morts dont 3 touristes allemands. Le plus gros accident de bus du pays depuis 2002 avance la presse. Ce soir, nous reprenons le bus de nuit en direction de Tucumán pour un trajet de 8heures.



Sinon, le soleil tape sur Cordoba. Midi n'a pas sonné qu'on dépasse allègrement les 30 degrés avant sans doute de frôler la quarantaine dans l'après midi. Direction le musée d'art moderne, ou malba, qui nous offre climatisation, gardiennage des sacs, toilettes 3 étoiles et quelques toiles et autres pour la modique somme de 15 pesos. Bon plan.

Ça y est, les quarantes sont là, et nos carottes seront cuites si l'on ne trouve pas un coin d'ombre... Bingo, le parc de Cordoba sera notre oasis cet après-midi ! Tandis que Camille s'offre une "fish pédicure" naturelle aux petits poissons des marrais, Yannick se lie d'amitié avec Pato le chien errant, siestant à ses côtés avant de filer vers de nouvelles aventures!




La soif nous gagnant, nous retournons nous approvisionner au centre ville où nous découvrons à nos dépends que les commerces ferment ici le samedi après-midi. Heureusement, il y a toujours un carrefour quelque part!
19h45 : nous regagnons les hauteurs de Córdoba avec en ligne de mirre la piscine extérieure communale! Une juste récompense. Franchissant les grilles à 30 minutes de la fermeture, les gardiens nous feront finalement don de l'entrée pour nous offrir un bon bain !!



22h50 : le bus et là! Après un pic nique en gare et quelques parties de cartes, nous voilà sur les routes pour toute la nuit, les bagages en soute et, pour la rime, une mioche qui vomit!

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La casa del Che

Le 08/02/14, 3:43

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9h du matin, Yannick est le premier debout et le premier douché! Ça pourrait sentir l'orage et pourtant, le thermomètre fleurte déjà avec la barre fatidique des 30 degrés. L'appel du petit déjeuner nous mène non loin de notre auberge, dans une sorte de pâtisserie / salon de thé au petit déjeuner complet à 28 pesos! Soucieux de notre ligne ou de leur stock de croissants, la serveuse se refuse presque à nous en servir 3. Trop copieux pour nous apparemment, mais pas pour Camille qui prend un maximum de force pour affronter cette longue journée et résister à la vue d'un cafard géant rôdant à quelques pas de notre table. Bon appétit !



Midi vient de sonner. Après une rude mais fructueuse quête d'un mini sac à dos afin de transporter de quoi nous hydrater, nous voilà à la gare routière prêts à embarquer pour Alta Gracia, à 38km de Cordoba! Au programme de cet après-midi : la visite de la maison d'enfance d'Ernesto Guevara, et Che plutôt pas mal! Il est 13h31, nous arrivons devant les portes de la maison/musée, elles ferment à 13h30. Moche. Nous voilà donc partis à travers les rues de ce charmant petit bourg aux bâtisses d'un autre temps, à la recherche d'un plat qui saurait satisfaire 3estomacs en détresse. Nous feront une halte au Mito's Café qui propose un menu complet pour 65 pesos, et ce ne sont pas des mitos! Le ventre plein, nous refilons à la casa de Che qui rouvrait ses portes à 14h!




Délestés de 75 pesos, sauf pour Camille qui se voit offrir une ristourne de 20 pesos en présentation de sa carte étudiant, nous voilà dans la demeure d'une des visages les plus connu du monde. 1 bonne heure plus tard, nous savons tout de lui.Le Che n'a plus de secrets pour nous et nous poursuivons la visite d'Alta gracia un peu plus intelligents. Enfin presque, puisque Yannick, non peu fier de détenir un fragment de brique de la terrasse du Che, s'offre le luxe d'un joli collier naturel àbase d'uv de couleur rouge écarlate. Une parrure de qualité qui devrait durer quelques temps!




De retour à Cordoba après 45 minutes de bus, nous sommes épuisés par notre belle journée chargée d'histoire. En guise de récompense, soupe de maïs et pâté basque sont au menu à la table de notre auberge, finances obligent! Demain, nous dirons adieu à Córdoba, mais Che t'ait quand même bien!

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Arrivée à Cordoba

Le 07/02/14, 3:42

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Il est 7h15, nous dormons comme des loires à bord de notre bus de luxe quand nous débarquons à Cordoba. Le réveil est aussi rude que brutal et la quête d'un petit déjeuner digne de ce nom s'avère vitale!
Direction la place San Martin aux abords de laquelle le charmant café Sorocabana va avoir la lourde tâche de nous réveiller en douceur et nous donner assez de forces pour tenir le coup jusque 11h, heure à laquelle nous pouvons prendre nos quartiers à notre auberge, le Palenque Hostel!



En attendant, nous ne nous faisons pas prier pour engloutir croissants, pan dulce, chocolat chaud et pur jus d'Orange pressé bon marchés!
11heures vient de sonner. Après une courte balade au centre ville où Yannick a du dépenser plus de 60 pesos pour soigner son rhume, et la visite du musée Arte religioso Juan de Tejera, nous envahissons enfin l'auberge !



Tandis que Yannick se soigne à coups de cachets argentins des laboratoires Montpellier, Camille et Sophie partent pour une rude mission semée d'embuches trouver des cadenas afin de laisser nos sacs en sûreté à l'auberge! Succès !
Délestés de sacs, Córdoba est à nous! Mais pas le ventre vide! Et une fois n'est pas coutume au royaume du boeuf, nous nous restaurons dans une petit self végétarien du centre!



Nous nous réservons le meilleur pour l'après midi la visite guidée (en espagnol svp) du musée historique de l'Université nationale de córdoba ! Un programme qui en laisserait rêveur plus d'un! Une heure plus tard, le verdict est unanime la visite valait bien 10 pesos,pas plus. Des livres, toujours des livres et encore des livres, précieusement rangés dans d'imposantes vitrines, dont l'histoire de leur collecte nous est contée dans la langue de Don Quichotte à la sauce argentine, à deux cent à l'heure, par un tout petit bonhomme prohibant les photographies! Autant de gouttes d'eau qui font déborder le vase des nombreux français et françaises présents, et particulièrement les plus âgés qui perturbent le groupe à coups de soupirs bien négociés!



Un risotto made in carrefour city cuisiné à l'auberge plus tard et nous voici sous la couette, bien installés dans notre chambre perso et parés à faire face à de nouvelles aventures !

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Blanquette de veau

Le 06/02/14, 3:41

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Le départ est proche, place aux derniers préparatifs! Apres un copieux petit dejeuner dont Sylvana a le secret en bonne mère de famille expérimentée, nous voilà de retour au Makro afin d'y faire quelques emplettes et bonnes affaires! Yannick se paye une tente à 18euros dont il testera la resistence plus tard tandis que Camille fait le stock d'eau potable bien que nous ayons déjà gagné l'immunité face à la turista argentine. Une simple légende? L'avenir le dira.




Bref, il est 13h, et 13h, c'est l'heure de la préparation de la blanquette de veau made in France! Une premiere pour nos hôtes tout comme nous autres cuistos d'un jour! Apres 1h30 de dur labeur, le résultat est plûtot encourageant pour la suite et ravis Sylvana et ses fils. Ouf! Une satisfaction pour le binome Camille/Yannick, ou "cauchemard en cuisine", qui laisse les manettes à Sophie pour des crèpes en guise de dessert. Un régal qui nous assigne à table jusque 17h30 tout en regardant les Choristes. C'est bien 4heures de moins le décalage horaire ? Le doute plane jour après jour.



Trève de réflexions, place à l'action et la réaction! L'heure tourne et nous devons finir de préparer nos sacs, le bus n'attendra pas lui! Après une bien goutue tarte aux courgettes tout en épiant le Barça prendre le meilleur sur la Réal Sociedad, nous voilà parti pour la gare routière sur un fond de sweet child o'mine, novembre rain et autre don't cry que Sylvana coupe brusquement pour réprimander la conduite de poncho. On aura tout vu, ou presque, puisque nous voilà embarqués pour 9h de route à bord d'un bus couchette svp. Pour 500 pesos, on ne se refuse rien, pas meme de voyager aux côtés de bonnes soeurs fermant l'oeil devant les flings de Mark Walberg et Denzel Washington dans 2 Guns, et ça, ça n'a pas de prix!

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Posté par yaca

Cacheuta

Le 05/02/14, 3:34

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Mardi ou le jour le plus long! Rien ne se passe, le temps semble s'etre arrêté et les argentins ne sont toujours pas pressés... Pas du tout. Il est passé 15h de l'après-midi et nous voilà enfin à table. Seul Yannick s'est fendu d'une courte expedition en solitaire le long des allées du cimetiere de Godoy Cruz afin de prendre l'air et peut-être meme choper la crève.



Bref, le plat à base de maïs est exquis, n'est-ce pas là l'essentiel? il est 17h et des brouettes dans la rue Alvarez Thomas, l'heure à laquelle la fin d'apres midi pointe le bout de son nez pour nous autres français, l'heure à laquelle la journée commence pour les compatriotes de Maradonna! Nous voilà donc de retour au carrefour afin de se faire rembourser le coup de folie d'hier et se payer de quoi cuisiner un plat bleu blanc rouge à nos hôtes! Il est 19h, nous rentrons à la maison mettre la viande au frigo quand soundain, coup de tonnere pour nos autres français, la journée commence apparemment seulement. Allez savoir. Nous voilà donc embarqNousà nouveau en mini chevrolet, après un rapide gouté, filant à folle allure entres motos et voitures en direction des montagnes.


Nous arrivons à Cacheuta, petit village perché dans les hauteurs arides en direction de Lujan aux allures de notre fraispertuis national avec en guise de manege à sensation le "pont de la mort"! Miraculés mais épuisés le sommeil nous a déjà rattrappé depuis belle lurette quand Sylvana sonne l'heure du repas : 23h30. Normal.

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Posté par yaca

Notre premier jour a Mendoza

Le 04/02/14, 3:34

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En cette premiere véritable journée argentine, Sylvana et Gui nous offrent une visite guidée de Mendoza et ses reliefs jusqu’à la tombée de la nuit.





Nous passons du centre ville au charmant parc San Martin avant d'admirer la ville et sa banlieue depuis les hauteurs de Mendoza! Nous profitons de cet excursion pour faire un achat peu malin : une tente 3 personnes de 3 kg. Nous retournerons au Carrefour dés le lendemain nous la faire rembourser après une mûre réflexion !

Il est environ 20h quand Sylvana et Guillerme nous demande si l'on préfère manger au centre de Mendoza ou les suivre à un repas familiale. HS tous les trois nous expliquons qu'on préfère manger vite fait au centre pour être couché plus tôt ! Il n'en faut pas d'avantage pour qu'ils s'arrêtent illico sur le bord de la route. A même un banc, Sylvana nous donne les clés de leur maison avant de nous pondre une sorte de plan expliquant apparemment l'itinéraire retour ! Nous sentons qu'ils sont prêts à nous laisser en t-shirt au milieu de nul part, le ventre criant famine, épuisés et la nuit tombante. Dur. Au coeur d'un quiproquo qui manqua de peu de nous jouer un mauvais tour, nous qui pensions grignoter un choripan au coeur de Godoy Cruz et non Mendoza, nous nous en sortons finalement on extremis en se faisant finalement déposer chez eux afin de finir tous les 3 les hamburgers de la veille et ne pas se faire prier pour filer sous la couette!

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26h de voyage

Le 03/02/14, 3:33

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Notre premier vol de Paris à Madrid s’est très bien passé malgré une simple collation des plus modestes en lieu et place du « repas » annoncé sur le billet de réservation. Nous avons même quelques minutes d’avance, mais nous avons faim !



Errant en un terminal désert, nous prenons le temps de trouver comment rallier la foule nocturne des airs dans le second terminal. Un « MonBus » sera notre salut. Après quelques minutes de route aux abords des pistes, nous voilà dans le bon terminal où la fille d’attente nous rassure autant qu’elle nous exaspère. Il est temps de passer par la case toilette avant de mettre la main sur nos premiers pesos argentins au bureau de change de l’aéroport (la devise étant étant de 9 et quelques pesos)! Nous sommes parés à décoller à nouveau.

Seul problème non réglé : un souci de placement dans l’avion, notre billet nous indiquant scandaleusement les pires places que l’on peut trouver à bord d’un Airbus A330 en dépit des 20 euros dépensés quelques jours plus tôt pour notre placement et enregistrement en ligne. Malgré l’infime espoir que nous donne le chef de bord, Camille n’en croit pas un mot et broie du noir sur son siège bien loin d’un hublot et des 69% de chance de survivre en cas de crash aérien. Après quelques longues minutes d’attente à se résigner, le valeureux barbu revient vers nous. Il nous a dégoté deux sièges libres une rangé devant ceux préalablement réservés sur internet. C’est parti pour plus de 13 heures de vol et près de 11 000 km.



Bien arrivés à Buenos aires après un vol marathon, nous dégotons un bus « Tienda Leon » pour la modique somme de 110 pesos, qui nous amène directement à notre deuxième aéroport... Premier trajet sur les routes argentines qui nous donnent déjà un bon aperçu de la vie ici !



Après 1h à épier les paysages urbains au travers des vitres du bus, voici l’aéroport Newberry face à l’océan tout aussi marron que déchainé ! « Ce n’est pas la mer que vous voyez, c’est le détroit d’argent Rio del plata, c’est pour ça que c’est de cette couleur », nous précise un vieil argentin siégeant à nos côtés dans le bus, qui a du comprendre notre déception.
Il nous faut attendre 13h30 afin de pouvoir enregistrer nos bagages à l’aéroport. Une fois délestés de nos valises, nous partons en quête de nourriture aux abords de l’estuaire. On a faim ! Une petite tente abritant un vendeur de sandwichs locaux fera notre affaire et nous permet de mettre illico notre estomac à rude épreuve ! Tourista nous voilà, ou pas !



Yannick déguste un Choripan Full bien gras à base de Chorizo étrange, d’œuf, bacon, salade et tomates, tandis que je me rabats pour ma part à un pollo plus classique au blanc de poulet, œuf et tomates !
Rassasiés, nous retournons à l’aéroport, mais à notre grand désarrois, le panneau d’affichage nous indique que notre ultime d’avion est annoncé avec un retard d’au moins 30 minutes. Que nenni, nous arriverons à Mendoza près de 2 heures après l’horaire prévu. La faute à un bagage embarqué puis abandonné dans la soute par un propriétaire introuvable. Dur. Mais mieux vaut arriver tard que jamais comme le dis l’adage.



Sylviana et Guillerme, nos hôtes pour une poignée de jours, ont dû prendre leur mal en patience mais nous accueillent néanmoins avec le sourire ! Nous montons à bords de leur petite chevrolet et nous voilà plongé au cœur de Mendoza et ses banlieues, peuplées de vieux tacos et cahutes aux allures de bidonvilles, dévalent à 100 à l’heure des routes on ne peut moins sûres ! Après une bonne demi-heure de trajet, nous prenons quartier rue Alvarez Thomas, dans leur modeste et charmante demeure aux couleurs du pays ! En guise de hors d’œuvre, Hamburgers maisons sont au menu ce soir-là pour fêter notre arrivé. Il est 23 heures, nous terminons d’avaler notre repas comme il se doit et filons sous la couette pour une longue nuit de sommeil bien méritée !

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Départ pour l'aventure

Le 02/02/14, 3:33

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Nous voila à l'aéroport, prêts a décoller pour un voyage de 26h ! =)

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Posté par yaca
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