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Virée au Chili!

Le 18/04/14, 3:14

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Cette semaine est une semaine particulière en Argentine : c’est la semaine sainte. Ce qui rime avec long week-end (jeudi et vendredi fériés). J’en profite donc pour traverser enfin la cordillère et rejoindre Loic à Santiago, au Chili, qui nous a concocté un bon petit programme : jeudi à mon arrivée (15h) visite de Santiago, dégustation de Moté (boisson composé de grain de blé, sirop et pêche = taux de glycémie élevé) ; vendredi, bus direction Valparaiso et Vina del mar (villes au bord de la mer), en croisant les doigts pour que tout ce passe bien : il y a eu un incendie gigantesque dans la montagne, qui est arrivé jusqu’aux hauteurs de la ville ; et randonnée sur toute la journée dans la réserve naturelle de la « Campana » le samedi; bus de retour dimanche a 10h.

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Résumé des quelques semaines de cours

Le 18/04/14, 2:45

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Jeudi 10 avril
Aujourd’hui, c’est grève des transports, mais aussi des douanes. Résultat : on est que 10 sur 100 en cours, et Loic ne pourra pas venir du Chili pour ce week-end...

Samedi 12 avril

C’est moi qui suis chargée du repas pour toute la famille demain midi.
Au menu : Bœuf bourguignon.
Après avoir pennée pour trouver un morceau de bœuf qui conviendrait (parce que la viande de bœuf est découpée de différente manière ici, de sorte à priviligier les morceaux pour l’asado : on a le choix entre 5 types de morceaux), je repars avec 1,6 kg de viande, pour 126 pesos (soit moins de 12euros), 1L de vin pour 50 centimes, quelques carottes et oignon. Je passe ma fin d’après-midi au fourneau !

Dimanche 13 avril
Tout le monde est ravi de mon petit plat, ouf, défie relevé !

Mardi 22 avril
Sortie sur le terrain avec le cours de production animale, à Lavalle, pour dcouvrir commment est produite la viande si peu chère. C'est assez surprenant ce que nous y voyons : des enclos de terre, sans herbe contenant en totalité 2000 bovins! On apprends que malgré le nombre de tête, l'agriculteur ne gagne que 10 000 pesos par mois (soit environ 910€!)

Jeudi 24 avril

Oui oui, de temps en temps je travaille à la fac : examen de fruticulture! (note : 70/100)

Lundi 28

Je m'éclipse un peu plus tôt du cours d'écologie très peu intéressant pour aller au cinéma voir rio 2! jaja

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la grève, toujours la grève...

Le 14/04/14, 14:46

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Après avoir passé plusieurs jours à réviser mes cours d’hydrologie agricole, me voilà prête à décoller à bicyclette, direction la fac. Je reçois un message qui me dit que l’exam est annulé pour cause de grève. Après avoir insisté pour savoir si c’était une mauvaise blague ou non, je change de direction, me voilà finalement libre ! Vu le magnifique soleil qu’il y a, je vais finalement courir avec Luis au parc San Martin : 1h de marche, 45 min de cours, 1h30 de marche, 1 glace plus tard, me voilà épuisée !
Mais ma journée n’est pas finie : je vois en rentrant, qu’une fille de ma glace s’était inquiétée de ne pas me voir à l’exam cette après-midi... Un exam ? Cet après-midi ? Et oui, nous avons eu notre premier aperçu du manque de communication des services de la fac : quelques élèves sont allés demander à la direction des élèves s’il y avait examen, qui a supposé que, puisque les profs d’hydrologie faisaient grève, il n’y avait pas cours, et donc pas d’exam... Sauf que les profs en grève soutenaient quand même l’exam !

A 23h, nous essayons d’appeler notre prof, qui nous dit que ce n’était pas grave, que si on voulait (parce qu’on était 4 à l’avoir loupé), on pouvait le passer le mardi suivant, où à la fin du semestre... Ah l’Argentine...

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Résumé des épisodes précédents

Le 08/04/14, 23:15

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Humeur : dépassé. Par le non match de Paris, le coaching douteux de Laurent Blanc et un Cavani en carton ! Bref, retour dans le passé :

Après un bref retour à Cordoba, de près d'une semaine tout de même, dans l'enceinte du Palenque Hostel, c'est désormais une certitude, Cordoba est un peu à l'Argentine ce que le Grau du Roi est à l'hexagone, c'est à dire, "the place to be" comme dirait-on au pays de l'oncle Sam! Une ville où il fait bon vivre quoi!

La suite du périple est normalement écrite : Yannick doit se la couler douce quelques semaines en plein de coeur de Buenos Aires, gouter à la tention d'un superclassico entre Boca et River Plate avant de descendre du côté d'un rude automne patagonien. Il n'en sera rien. À moins de 48 heures du départ de son bus pour la capitale argentine, un excès de grands espaces urbains, une peur bleue d'un insupportable climat patagonien quand on doit souffrir du syndrome de Raynaud ainsi qu'un discours élogieux d'un vieux briscard toulousain pour les plaines du nord, lui font changer ses plans sans attendre : Direction la Bolivie !

L'itinéraire, Yannick le connait bien. Le récit, il l'écrit pour l'intant à la troisième personne, pour le plaisir. Bref, le voilà de retour dans la Quebrada et tout ce qui en découle. Bis répétita moins d'un mois après avoir joué au touriste chevroné dans cette argentine belle et sauvage, aride et déserte! Fort de son expérience, il fait l'impasse sur certaines erreurs de la nature dont Jujuy fait parti, pour s'offrir un aller express en direction de Tilcara, en passant par ce bon vieux Tafi del Valle et la valeurs sûre qu'est Salta (bien qu'un bien sale temps ne règne encore sur Salta à ce moment là. Pas de piscine. Moche). De retour à Tilcara, l'heure est à l'élaboration du futur itinéraire, de la route vers l'inconnu!



Après quelques jours de repos bien mérités (toujours!) dans ce petit havre de paix qu'est Tilcara, il est temps pour lui de partir à la quête de nouveaux horizons, d'un nouveau tampon à même le papier de son passeport! Direction Villazon, la frontière Bolivienne. Après quelques heures de bus et de file d'attente, c'est officiel, Yannick peut séjourner durant 30 jours renouvelables au pays de la feuille de coca! Mais trêve de satisfaction, il faut désormais dénicher un bus en direction de Tupiza, patelin ou périrent Butch Cassidy et Suddence Kid! Le far west quoi, le vrai, le wild west! c'est d'ailleurs là qu'il fait la rencontre de Youri, un grenoblois,la trentaine bien tassée, accompagné depuis le poste frontière par 3 autres trentenaires de tous horizons. L'Europe quoi. Tous se rendent à Tupizon à bord d'un minibus pour une poignée de pesos. Le bon plan. Yannick se fend donc du voyage avec eux, l'occasion de pouvoir bavarder à nouveau à coup de mots de la plus belle langue du monde ! Oui.

Tupiza, c'est un peu la porte d'entrée pour le grand sud de la Bolivie et tous ses trésors. En fait, c'est surtout une grande agence de voyage! Au terme d'un après midi de rudes negociations, le verdict tombe, nous decrochons une expédition de cinq jours en jeep pour une bonne centaine d'euros par tête ! Nous seront donc 5 à parcourir le sud ouest de la Bolivie : Youri le français, Adam le polonais (un bon gars!), Noemi l'Allemande, Maeve l'Irlandaise et Yannick, moi! Au programme se cet excursion de rêve : douches froides quand il y en a, 1 heure d'électricité par jour, pas plus, des nuits plus froides que jamais, une petite turista bien négociée, mais aussi des lagunes de toutes les couleurs, plus belles les unes que les autres, des sources d'eau chaude en montagne, le desert, les routes du paris dakar, l'assencion de l'uturuncu, volcan de 6070m, la traversée du salar d'uyuni et d'autres banalités! De quoi en avoir pour son argent.





De retour à la civilisation au coeur d'uyuni, nous filons par la voie des bus en direction de Potosi, accessoirement la ville la plus haute du monde. Rien que ça! Mais aussi la ville ou on peut acheter de la dynamite pour 3euros dans les rues et où pas moins de 800 gamins de 10 à 15 ans bossent dans les mines du Cerro Torre pour se nourrir et voir leur espérence de vie passer sous la barre fatidique des 40 ans. Jadis, Potosi était la ville la plus riche d'Amérique latine, plus riche même que Londres et Paris, un el dorado de l'argent! Depuis, plus de 8 millions de mineurs y sont mort, les européens l'ont pillé et il n'en reste rien, mis à part une ville réduit à la pauvreté où il fait tout de même bon vivre pour un touriste ! Oui, j'aime Potosi et nul doute que mes potes aussi l'aimerait! Facile.

À oui, c'en est fini de la troisième personne, et il en va de même pour Potosi. Après 4 jours et 3 nuits ma foi propices, le groupe de la précédente excursion s'y dissout progressivement afin que chacun puisse à nouveau voler de ses propres ailes. Je m'en vais donc en direction de Sucre, et autant le dire, la note y sera salée, et la ville me laissera un goût amer.

Dans un pays où le taxi à 50 centimes d'euros apparait comme une évidence, où la nuit d'hôtel dans une chambre privée disposant d'une salle de bain et d'une TV ne chiffre à guère plus de 6 euros, bien sûr, manger au restaurant coûte moins cher que de se cuisiner un plat de pâtes. Ça va de soi! Bref, le resto c'est bien, c'est beau, c'est bon, mais ça vous joue parfois des tours et ça peut vous clouer au lit pendant plusieurs jours, rappeler à votre estomac quelques heures de navigations en rade Brest durant toute une nuit, et ramener la constipation au rang d'utopie! Dingue.

Mais grâce à la patience, aux thés de coca, aux médicaments, au coca cola, au jeûne, au sommeil, à l'espoir et à la passion du football, je serai plus ou moins sur pied pour assister au match d'anthologie du PSG en quart de final aller de la champion's league face à Chelsea, et ça, c'est l'essentiel! Mais il s'avèrera inutile. Dur.



Mais quoiqu'on en dise, on ne quitte pas Sucre quand on veut, on la quitte quand on peut, une fois qu'elle vous a bien consommé. Lonely planet est formel à se sujet: "la beauté de la ville vous fera prolonger votre séjour à Sucre." Noooooon, Sucre ne mérite pas tant d'éloge! Rien de bien transcendant ici bas, mis à part le fait de pouvoir marcher dans les traces d'un bon vieux Stégosaure! Moi qui ne devait y rester que deux jours, trois tout au plus, me voilà bloqué à Sucre depuis près de 10 jours!! La faute à une tourista de premier choix à laquelle a brillement succédé une grève des mineurs à la paz, degoments la police à coup de dynamite et bloquant les routes aux bus. Après un premier échec, me voilà ce soir sur les routes pour 12 heures de bus couchettes à 18 euros!! Direction La Paz pour une brève escale avant de rallier ce lac qui nous à tant fait rire en cours de géographie durant nos jeunes années, le lac Titicaca !! Est-il aussi vaseux que les blagues qui en découlent ?

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CarinaE

Le 07/04/14, 2:04

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Après une fin de semaine bien ensoleillée, et très chaude, notre dimanche fut plutôt frais et gris. Cela ne nous empêche pas avec Cécilia, une des filles de la maison où je vis, de partir à 9h30 pour visiter une cave à vin (Bodega en espagnol) dans les alentours de Mendoza.

Ce fut un couple de français, les propriétaires de cette petite bodega de 25ha du nom de CarinaE (http://carinaevinos.com/), qui nous ont accueillis. Le mari, travaillant initialement pour une filiale d’une grande entreprise d’électricité française, implantée en Argentine, a décidé au moment de rentrer en France, d’acheter ce domaine viticole, bien qu’ils n’y connaissent rien. Cela fait aujourd’hui 10 ans qu’ils se sont reconvertis en vigneron, et ont plutôt l’air d’apprécier cette vie au rythme argentin.

Finalement, nous sommes 8 à visiter cette bodega, (3 français, un couple suédois tj, 3 argentins). La visite se fait donc en espagnol par la propriétaire française, ce qui rend la visite plutôt ludique.

Nous nous installons ensuite autour d’une table, dans une ambiance plutôt joyeuse, pour faire une dégustation des vins du domaine. Ce ne sont pas 3 vins que nous gouterons, ni 4 ni 5 mais 8 vins !
Effectivement, nous commençons par le rosée, vin très peu ancrée dans les mœurs argentins car associé à un vin de mauvaise qualité ; suivit d’un blanc, le fameux « Torrontés » de la région de Cafayate (dans le nord de l’Argentine) ; puis un malbec et un cabernet sauvignon jeune ; ensuite des vins de réserve : l’Harmonie Malbec et l’Harmonie Syrah ; un vin de la cuvée Brigitte et pour finir, un vin premium : le « Prestige ». Heureusement que le tout était accompagné de pain !

La visite s’étant prolongée, et nous étant perdu dans les petites routes, nous avons loupé l’heure de départ pour une balade à cheval ! C’est moche.

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Asado entre Erasmus

Le 04/04/14, 17:31

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Ce soir, c’est Asado (barbecue) au menu entre « érasmus ». et chouette, pour une fois le rendez-vous est à une heure correcte : 19h30 (car oui le rythme argentin est particulier !). J’arrive à 20h dans la colloc des mexicains (5 mexicains/mexicaines et une française ^^), on attend que 2 autres mexicaines nous rejoignent, que la française aille chercher sa copine, qui finalement ne viendra pas.... Nous partons direction l’appartement de l’allemand à.... 23h30. Ah oui, j’ai parlé un peu vite toute à l’heure... Le temps d’arriver, de faire cuire la viande, nous avons commencé à manger à 1h30 (heure correcte pour l’argentine), jusqu’à 4h... Heureusement que la viande était bonne Wink

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Playa del Rio Mendoza

Le 02/04/14, 17:28

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Etant un jour férié en Argentine, nous profitons de ce jour libre pour aller faire un petit tour en dehors de la ville avec Sophie, Alexis et Pancho. Bien que ça soit un jour couvert et frais, nous nous arrêtons sur la petite plage de galets du Rio Mendoza pour boire notre maté accompagné d’un délicieux gâteau fait par la Silvana, la maman de Pancho. Nous nous sommes ensuite dirigé vers la montagne mais la nuit commençant à tomber, nous n’avons pas pu nous aventurer dans les chemins nous amenant jusqu’à un point de vue apparemment sympathique.

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