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Un week-end improvisé à San Rafael

Le 02/05/14, 3:21

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De nouveau en long week-end, Loic devait venir sur Mendoza. Mais comme une fois n’est pas coutume, les frontières ont fermé le mercredi soir dû à une tempête de neige...
Ayant prévu d’aller à San Rafael avec lui, je décide d’y aller quand même, on verra bien une fois sur place comment je m’organise...

Arrivée à la gare, j’aperçois une bonne partie des mexicains que je connais qui vont, eux aussi, en week-end près de San Rafael, ainsi qu’un camarade de classe, Nico, dont je fis sa connaissance la veille, qui lui, habite à San Rafael. Pendant le trajet de 3h, on a eu le temps d’évoquer pas mal de sujet dont ce que j’allais faire durant ce week-end... Bonne question!

Arrivés à la gare, Nico me dit que sa mère peut me déposer en voiture à l’hôtel, parce que le centre-ville se trouve plutôt loin du terminal. Nous voilà donc en voiture à faire le tour du centre-ville pour que je puisse situer les endroits clés. En passant devant l’office du tourisme, nous nous y arrêtons pour voir les excursions qu’ils proposent. C’est avec surprise, et non bonne, que je découvre que toutes les excursions sont à environ 30 euros, et qu’il n’y a pas grand-chose a faire si on n'a pas de voiture...
Sur la route de l’hotel, Nico m’avoue qu’il n’a jamais fait le canon de l’Atuel, l’excursion la plus populaire de la région mais aussi la plus cher.
Me voila seule à l’auberge « El Alto », fin quand je dis seule, il y a quand même un coréen et une trentenaire de Buenos Aires. Je prends mes quartiers dans la même chambre que l’Argentine et découvre mon nouvel environnement pour 2 nuits. Après avoir fait le tour de la ville à pieds avec le coréen pour trouver de quoi manger, et a essayer de communiquer en espagnol/anglais et en gestuelle, le coréen se retrouve à manger un Pancho (nom des hotdogs ici), pour ma part, je m’achète des tomates et un avocat, rien de tel qu’une bonne salade de légume. Le soir, je reçois un coup de file : Nico me propose de faire le canon de l’Atuel en voiture.
Le lendemain matin, départ 9h direction la boucherie pour acheter les chorizos (saucisse plutôt style « de Morteau » puis nous allons acheter quelques tomates et du bois.
Après 1h30 de route, nous voila à Nihuil, premier barrage du canon. Un petit marché artisanal se trouve aux abords, nous nous y arrêtons et nous en profitons pour boire le maté. La route le long du canon est enfaite un chemin de terre. Les paysages sont magnifiques.
Vers 14h30, nous nous arrêtons le long de la rivière pour notre super picnic. Nico, le chef Choripan (nom du sandwich avec les chorizos), lance le feu, sort de sa voiture les buches de bois, la grille, et nous voila parti pour un barbecue en pleine nature.
2h plus tard, nous voila repartis. Les montagnes changent de couleurs. Le canon fait en tout 56 km. L’ultime point du canon est le barrage de Valle Grande où on y retrouve les mexicains.
De retour à l’auberge, le gardien de nuit nous avez préparé des pizzas maison. C’est en mangeant tous ensemble que nous terminons cette belle journée.
Le lendemain matin, nous voila reparti en voiture avec Nico, mais cette fois avec Luis, le mexicain, en plus, en direction de Los Reyunos, autre barrage a quelques kilomètre à l’ouest de San Rafael.
Le soleil se montre plus généreux que la veille, ce qui est parfait pour boire le maté au bord de la digue, et pour se perdre dans les montagnes environnantes. Notre idée de départ était de rejoindre le barrage du Tigre, à seulement quelques kilomètres, quand on suit le bon chemin... En voulant couper à travers nous nous sommes retrouvés au bord de falaises incontournables à partir desquelles on pouvait apercevoir le barrage convoité mais sans pour autant trouver comment y aller.. C’est donc avec cette vue, a flanc de falaise que nous buvions notre ultime maté avant de faire demi-tour et de retourner sur San Rafael.
C’est vers 14h que nous quittons Nico, en nous dirigeant vers le terminal pour pouvoir acheter notre billet retour pour la fin d’après-midi. De la, nous prenons un bus pour aller visiter une champañera reconnue dans les environs : « Bianchi ». Après une visite guidée d’une petite heure, nous avons le droit pour la dégustation, à une coupe de champagne.
17h30, le site ferme, nous devons donc attendre 45 min avant le prochain bus... En sortant nous voyons un couple remonté dans leur voiture. Nous toquons à leur fenêtre pour savoir si par hasard ils n’allaient pas jusqu’au centre-ville, et comme c’était le cas, ils nous ont proposé de nous y déposer ! Parfait ça nous laissera une heure pour visiter le centre-ville avant de reprendre le bus. Nous en profitons pour visiter le musée ferroviaire, où, d’après Luis, Pinotea fût un grand général connu pour ses actions en Argentine (en vérité, pinotea est le nom du bois « pin », qui était écrit sur différents meubles en pin, exposé dans le musée... Il aura appris un nouveau en espagnol, c’est déjà ça !).

Retour sur Mendoza à 00h, il me reste 38 heures pour apprendre 8 chapitres d’écologie avant l’examen de lundi après-midi... Le retour de week-end est difficile.

[ Voir les photos : Argentine - Mendoza ]

yaca
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