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Petite virée sur la rivière au milieu de la forêt amazonienn

Le 29/07/14, 0:09

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Effectivement, nous avons passé une très mauvaise nuit, à peu dormir et à se demander pourquoi on était allé se perdre au fin fond du Pérou en sachant que tout le monde se promène avec des machettes et que les plus pauvres nous voient avec un dollar sur le front... D’autant plus que la pluie tropicale à commencé aux alentours de 2h.

A 5h30, nous nous faisons réveillé par un bruit de moto qui repart... Pourquoi nous ne l’avons pas entendu arrivé ?!

Les lumières s’allument, j’aperçois la cuisinière, ouf ! Je peux enfin aller aux toilettes sans avoir peur de me prendre un coup de machette. J’enfile ma cape de pluie pour pouvoir affronter cette pluie.

Le président arrive vers 6h et nous annonce que 3 autres personnes vont venir faire le tour en « pirogue » avec nous, chouette, ça nous réduira les frais. Nous partons finalement qu’à 8h30.
Etant les premiers à passer sur la rivière, nous voyons de nombreux oiseaux, des singes, un paresseux, une multitude d’insectes, c’est vraiment chouette !

Nous revenons aux alentours de 11h30, où nous prenons le petit déjeuner « de la forêt » (Omelette aux brocolis, bananes plantains, café).

En attendant le président avant de repartir, pour savoir combien tout cela va nous coûter, nous jouons au foot, et profitons de cet endroit reposant.
Surprise, le monsieur du musée nous avaient dit que vu qu’il n’y avait aucune commodité, nous ne payerons pas la nuit, sauf que la cuisinière nous dit que ça sera 30 soles ! Soit bien plus cher que qu’une auberge au centre ville... Le président ne rentrant pas, nous négocions, et finalement, nous payerons 10 soles la nuit, 12 soles le diner et le petit-déjeuner, et 24 soles le tour de pirogue par personne (environ 12 euros).

Nous repartons vers 14 heures à l’arrière d’un 4x4 pick-up. Jusqu’à l’entrée de Rioja, puis au vu de la chaleur accablante, nous achetons une petite glace avant de faire du stop. Après 15 minutes, un 4x4 s’arrête, nous montons de nouveau à l’arrière et arrivons 30 min plus tard à Moyobamba.
De la, nous prenons un combi pour aller jusqu’à Lahuarpia, où j’avais vu la veille sur internet qu’il y avait des chutes d’eau. 30 minutes plus tard, nous voilà au pied des chutes (effectivement il y a 3 chutes à la suite, sur une distance de 1 km.
Après avoir traversé un pont « de singe » ???????, nous arrivons à la plus importante, où nous pouvons nous baigner.

Nous repartons vers 17h, avant la tomber de la nuit, pour rejoindre Tarapoto. Après 5 minutes de stop, un 4x4 s’arrête, nous montons de nouveau dans la caisse à l’arrière mais pour cette fois, plus d’une heure de route, ce qui nous permettra d’apprécier le magnifique couché de soleil.

Après manger, je cherche un taxi pour rentrer directement sur Juanjui, mais ils sont déjà tous partis, les prochains sont le lendemain matin dès 5h.

Je rejoins donc mon auberge de d’habitude, mais il est plein. Le gardien m’en conseille une autre proche et du même ordre de grandeur la nuit.

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Posté par yaca

Santa Elena : on voulait de l'aventure, en voila!

Le 28/07/14, 0:06

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L’office du tourisme étant toujours fermé, nous décidons d’aller dans un cybercafé pour glaner quelques informations des lieux à visiter.
En ressortant avec très peu d’informations supplémentaires, surprise : il pleut à saut !

Nous enfilons notre super cape, et nous nous dirigeons vers le terminal de combi.

Pour 2 soles, nous allons jusqu’à Rioja, pour rejoindre ensuite directement Tioyacu, un site protégé où l’eau glaciale sort de la montagne sans savoir réellement d’où.

Nous retournons au centre de Rioja aux alentours de 13h et mangeons au marché. La cuisinière est enchanté d’avoir deux « gringos » à sa table, et nous apprend qu’il y a un site magnifique à quelques km de la, et qu’il faut qu’on aille se renseigner au musée de la ville, qui retrace l’histoire de la région. Ce que nous faisons de suite.

Un monsieur un peu étrange nous accueille chaleureusement, et répond directement à notre demande en téléphonant à la réserve de Santa Elena pour savoir si nous pouvions y aller pour dormir.
Nous voilà à bord d’un mototaxi, qui ne sait pas vraiment où il nous amène apparemment. 30 minutes après, nous arrivons au sein de la réserve : des jeunes jouent au foot, ce qui fait l’attraction du village, une 15aine de personnes sont là pour regarder ce match.

A la tomber de la nuit, tout le monde repart à mototaxi sauf le président de la réserve, et deux autres personnes dont la cuisinière. Nous allons préparer à manger, et mangeons accompagnés d’histoires des communautés existante à quelques km d’ici (par exemple, que les hommes sont polygames, mais s’ils trompent leurs femmes, ils se prennent UN coup de machette sur la tête, ils en ressortent handicapés où meurt sur le coup...)

Vers 22h, le président nous dit qu’il repart à sa maison à 5 km de là, que nous partirons le lendemain matin à 6h précise, que si on a un problème, qu’on l’appelle... A ok, on va rester seul dans une maison faite de bambou et de feuille de bananier, où les toilettes sont au fond du jardin, où il n’y a pas de réseau, où les tribus vivent à quelques km et où les insectes, oiseaux et animaux de la forêt font un bruit impressionnant et pour la plupart inconnus pour nous, les deux jeunes citadins français... une nuit rassurante s’annonce...

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Posté par yaca

Moyobamba et ses bains

Le 27/07/14, 0:01

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Nous prenons le temps de déjeuner tranquillement avant de prendre un combi en direction de Moyobamba, la capital de la région de San Martin.

Une fois arrivée, nous cherchons une auberge, que nous rencontrerons grâce à un jeune artiste de rue. Etant le week-end de la fête de la patrie, l’office du tourisme est fermé... Ca tombe bien, on ne sait pas du tout quoi faire, ni comment. On prospecte donc dans la rue, on nous indique qu’il y a une chute d’eau avec des bains sulfureux à 15 minutes de la capitale. Nous y allons donc en mototaxi puis terminons les 3 km à pied. L’endroit est sympa, mais finalement ce n’est pas top pour se baigner, on peut juste barboter. Un peu déçu, on décide d’aller aux bains thermaux. Bien que ça nous ait couté 10 soles pour y aller (le prix de la nuit à Moyombamba, soit 2,6€), nous sommes plutôt contents de la fin d’après-midi. On y trouve une piscine avec un plongeoir d’une hauteur de 1,5 m alors que la piscine est profonde d’1m20, et 8 bains aux différentes températures comprises entre 36 et 43 degrés.

C’est seulement à 20h30 que nous ressortons, épuisés de s’être prélassés pendant 4 heures.
Au centre ville, c’est la fête, feux d’artifices et spectacles de rue sont au rendez-vous.

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Posté par yaca

A la recherche d'une parcelle de cacao

Le 25/07/14, 17:23

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Aujourd’hui, de nouveau sur le terrain. L’heure du rendez-vous est à 6h avec Oscar, un ingénieur en production cacaotière. Il n’arrivera qu’à 7h30, apparemment dû à un problème sur sa moto...

Nous passons par Saposao, où nous ferons la pause petit-déjeuner, Sacranche, pour ensuite s’aventurer dans des routes qui deviennent de pire en pire au fur et à mesure de l’avancé.

Nous faisons le tour des coopératives de cacao pour demander s’ils ne connaitraient pas des parcelles en pur cacao, sans ombre, pour mon projet de stage. Chose pas facile à trouver.
Le Pérou célébrant la fête de la patrie le 28 et 29 juillet, nous rencontrons de nombreux villages en fête, avec le salut du drapeau et des défilés, où pour certains le défilé est l’arrivée d’une « gringa » dans leur petit village.

Lors d’une courte réunion sur l’amendement du cacao dans l’un d’eux, une paysanne nous dit qu’elle a une parcelle qui pourrait correspondre à ce que je cherche. Nous montons donc à trois sur la moto pour aller jusqu’à son champ. Mais pour y accéder, nous devons traverser une rivière dont la profondeur maximale est de 1m et quelques. Apercevant un agriculteur traverser à dos de cheval avec un deuxième qui suit, on l’interpelle pour qu’il me fasse traverser, Oscar traversera à Pirogue avec la paysanne.

En arrivant, on apprend que son mari a la grippe depuis plusieurs jours et qu’il ne va pas très bien. Ça ne l’empêchera pas de m’accompagner faire le tour de ses parcelles, qui ont plutôt une bonne pente, mais avec beaucoup d’arbre. La parcelle ne correspond donc pas à ce que je cherche.

Nous retraversons la rivière a Pirogue, puis nous retournons à quelques coopératives avant de nous arrêter pour une pause baignade.

Finalement, nous rentrons à 19h, sur une 10aine de coopératives visitées, 3 parcelles m’ont été présentées, mais aucunes ne correspondait.

A peine rentrée, je reçois un texto de Simon, un camarade de classe de Montpellier, lui aussi en stage à Juanjui, qui me demande si je suis partante pour partir en week-end le soir même... Le temps de préparer mon sac, d’aller chercher à manger, et nous voilà partis pour Tarapoto.

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Posté par yaca

Un dimanche avec les Péruviens

Le 21/07/14, 0:22

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Pas courant pour un dimanche, mais le réveil sonna plus tôt que les autres jours de la semaine. L'heure du départ étant à 6h30, c'est à 5h30 que je me lève avec bien du mal, afin de me préparer pour une journée de vadrouille.
On est finalement partis qu'à 7h30 de Juanjui, à bord d'un 4x4 pickup 5 places pour 8 personnes. Je vous explique comment : 2 personnes à la place du passager, 4 sur la banquette arrière, et une personne sur les genoux d'une autre. Ça va, on ne fera que 2h30 heures de route... au lieu des 4 de prévu.



Nous allons jusqu'à Tarapoto, pour ensuite dévier sur Lamas, un petit village où des personnes natives y habitent toujours, habillés de leurs costumes traditionnelles, jouant de la musique et dansant sur la place centrale.









Nous rejoignons ensuite le seul château d’Amazonie qui existe, construit dans les années 1600 par les européens. Étrange contraste avec le reste plutôt pauvre du village.













Sur la route du retour, nous nous arrêtons à Tarapoto pour manger le fameux ceviche (poisson cru, mariné dans du citron et oignons).



Ils décident de faire un petit crochet par la catarata de Ahuashicayu, celle où j'y étais déjà aller la semaine précedente. Le soleil n'étant pas au rendez-vous, l'air était plus froide, mais surtout la couleur de l'eau était différente. Ce qui ne m'empêchera pas de plonger à 5 reprises.








Le retour à la maison se passa plus rapidement que l'aller, nous étions une personne en moins.

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La campagne péruvienne

Le 19/07/14, 0:07

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Aujourd’hui, c’est journée sur le terrain. Ceci rime, ou pas, avec départ en moto à 5h du matin. Le réveil à 4h15 est dur, très dur.
A 5h05 (quelle ponctualité pour un péruvien), l’ingénieur avec qui je vais travailler durant mon stage, vient me chercher. Nous voilà partis sur les routes... 20 minutes plus tard, le technicien nous retrouve en moto accompagné d’une pluie qui se fait rapidement très intense, nous allons nous mettre à l’abri et nous attendons... 1h30 que la pluie ainsi que l’orage se calme.





Une fois que la pluie se fait plus tranquille, nous décidons de repartir, bien qu’il fasse bien plus frais.
1h plus tard, nous arrivons a Bella Vista, un petit village, où nous nous arrêtons prendre notre petit déjeuner : un cau cau (mélange de tripes, oignons, patates coupés en petit morceau, accompagné de riz) et un café. Autant vous dire que je rêve de pain et de confiture !!

Nous reprenons la route, cette fois nous suivons l’agriculteur qui nous accueille. Nous arrivons après plus d’une heure de moto sur ses parcelles de cacao.

Il ne comprend pas pourquoi, sa production en cacao est mauvaise, et le peu qu’il a, il se la fait voler. Nous comprenons très vite pourquoi il n’a pas un bon rendement : sa parcelle est en friche, la taille n’est pas effectuée, la lumière ne peut pas pénétrer.




Après avoir évoqué les problèmes de ses parcelles, donner quelques conseils sur l’entretien qu’il doit effectuer, nous allons manger à 11h40 chez lui. La maison est faite de terre, ne possède pas de sol, mais possède l’électricité !



Au menu : caldo de pollo (bouillon de poulet) avec plâtré de riz... Ayant déjeuné il n’y a pas si longtemps que ça, je demande sans riz. Heureusement, vu la taille du bouillon (avec morceau de poulet, patate et spaghetti) !

Nous nous perdons ensuite sur la route, ou plutôt sur les chemins, du retour avant d’arriver à un rendez-vous avec un employer du gouvernement, chargé de la conservation de la forêt.





Il est 15h30 quand nous rentrons au bureau, je suis épuisée. Mais bonne nouvelle : il y a une réunion avec tous les techniciens du pôle « reforestation », et j’y suis invitée afin de me présenter.
Je me présente rapidement, et vue la tournure de la réunion, je m’éclipse.

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Posté par yaca

Quel stage!

Le 17/07/14, 22:19

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Le début de mon stage fut un vrai désastre. Mon maitre de stage, qui se trouve en France, répond à peine à mes mails, et quand il le fait c’est pour me donner des réponses floues ou à côté de la plaque. Il me change de sujet et de groupe de travail à chaque mail, bref je suis complétement perdue... Je ne sais ni quoi faire, ni avec quelle association, ni avec quelles personnes, je n’avais envie que d’une chose, rentrer.

Après avoir envoyé un mail un peu énervé, en lui précisant que je ne comprenais pas son mode de fonctionnement, il me propose un skype où la toutes les choses s’arrangent.
J’ai enfin un sujet de stage « précis » (Créer un modèle statistique pour essayer de démontrer une augmentation des rendements de cacao en système agroforestier face au système de monoculture, mais aussi de faire le suivi des parcelles de cacao car ils ont relevé des erreurs dans les données qu’une des associations fournit), je comprends enfin ma position entre les deux associations avec qui je vais travailler, je reprends un peu confiance en ce stage.

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Mes premiers pas à Juanjui

Le 14/07/14, 22:11

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Bien que je ne sache pas si je commence mon stage aujourd’hui, je me présente au bureau, au moins je connaitrais tout le monde. Ah bah si, ils m’attendaient. Je ne suis arrivée qu’avec 30 minutes de retard, ça va...
Après m’être présentée rapidement et évoquée le peu que je savais sur le stage que je devais faire, ils me proposent de réfléchir à la thématique sur laquelle je veux travailler, ce qu’il ne m’avance pas plus.

J’en profite pour faire des recherches afin de savoir comment me connecter au wifi avec mon portable : surprise, ce portable n’a pas le wifi !

On part en pleine après-midi de boulot avec Nancy pour en parler avec la vendeuse.
«- Si regardez, il y a toutes les applications, facebook twitter etc, c’est qu’elle peut se connecter !
- Oui mais ce qu’elle veut est le wifi,
- Oui mais il n’y a pas de problème puisque les applications sont déjà installer
- Non mais elle ne veut pas payer les connexions internets, elle veut le wifi pour pouvoir se connecter gratuitement. C’était la première chose qu’on vous a demander, un portable avec wifi, vous nous en avez montrer deux dont celui-là, or il n’a pas le wifi.
- Non mais elle peut aller sur internet, il n’y a pas de soucis »

Bref voici un extrait de la conversation de ¾ d’heure avec la vendeuse pour qu’au final elle me dise « de toute manière, je ne peux rien faire pour vous, vous ne pouvez pas le changer puisqu’il est déjà activer ». On demande de parler au supérieur, mais apparemment il n’y en a pas.
Bienvenue à Juanjui.

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Posté par yaca

Juanjui

Le 12/07/14, 23:44

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Cette fois je vais prendre un vrai petit-déjeuné : verre de jus de fruit, œufs brouillés, café et pains pour 7 soles (moins de 2 €). en rentrant je passe par la pharmacie pour m'acheter de la crème solaire : j'ai attrapé mes premiers coups de soleil hier, puis je passe devant les bureaux de la télé locale, j’aperçois sur le balcon mon très cher ami de la veille, je me dépêche d'avancer et de faire comme si je ne l'avais pas vu, il m'appelle, je suis proche de mon auberge, vite, trop tard, il m'a rattrapé en courant.

Il me dit qu'il a retrouvé une revue sur la Région de San Martin, et qu'il aimerait me l'offrir, je l'attends donc dans la rue, il revient avec puis me demande s'il peut me prendre en photo... Qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir me prendre en photo?! Le coup de la veille m'ayant servit de leçon, je décline puis rentre à l'auberge. Le gardien ayant de nouveau assisté à la scène rigole et me dit que la veille, il était passé pour m'inviter à dîner... Par chance j'étais déjà partie. Heureusement, je prends mon taxi à 10h30 pour rejoindre mon ultime étape.

Le taxi vient me chercher, on passe chercher 3 autres personnes, puis nous voilà partis. Nous croisons de nombreuses voitures pick-up comprenant une 20 aine de passagers debout à l'arrière qui apparemment vont aussi jusqu'à Juanjui (à 2 heures de route).

Le chauffeur m'explique les différentes cultures agricoles qu'il y a dans le coin en fonction des paysages que l'on traverse : Riz, maiz, cacaotier, oranger, tabac, et sur les hauteurs, cultures de coca.

A une trentaine de kilomètre de notre destination finale, le chauffeur s'arrête sur le bord de la route où une petite cabane vend des boissons rafraîchissantes. Il me demande si j'aime les oranges et au vue de ma réponse positive, va m'acheter un sachet de jus d'orange (pour le boire, il faut faire un petit trou avec ses dents et aspirer...)

On arrive à Juanjui aux alentours de 13h. Je demande a un chauffeur s'il peut appeler la personne censer m'accueillir pour lui dire où je me trouvais. Je m'assieds sur un banc à l'ombre, une petit vieille s'installe à côté de moi et commence à baragouiner quelque chose que je n'arrive pas à déchiffrer... Parle-t-elle Quechua ? Après lui avoir fait répéter deux fois et lui avoir dit que je ne comprenais pas, elle me dit « Il fait chaud hein ? ». Puis on échange quelques paroles. Un monsieur vient s'installer avec nous.

Quelques minutes plus tard une dame s'approche avec une petit fille, et la je comprends que c'est la personne de l'association, Nancy, qui est venu me chercher... en scooter!

On fait donc appel à une mototaxi et nous voilà partis dans les rues de Juanjui : une rue principale goudronnée, les autres rues sont de terre. 5 minutes et 2 soles plus tard, me voilà en bas de mon nouveau toit : une sorte d'immeuble avec plusieurs chambre individuelle avec salle de bain, assez petite et très sombre (pas de fenêtre). J'y laisse mes affaires, la propriétaire doit faire le ménage et me dégager la chambre, qui servait apparemment d’"entrepôt".

Nous allons manger ensemble. Moi qui n'avait pas faim avec cette chaleur, le menu est composé d'une énorme soupe en entrée et d'un plat bien consistant à base de riz, viande, patate et oignons.





En revenant à l'auberge, Nancy me dit que sinon il y a des chambres un peu plus grande pour 250 soles (66 €), soit 10 euros de plus pour une chambre plus grande avec fenêtre. Je change donc de chambre, la propriétaire ne cache pas son manque d'enthousiasme à devoir nettoyer une autre chambre.

Une heure plus tard, je démenage dans la chambre d'en face, puis rejoint Nancy pour aller acheter un téléphone. N'ayant pas le wifi dans mon nouveau logement, nous visitons d'autre chambre, qui sont à chaque fois plus glauque... On décide d'en visiter une dernière avant de rentrer : le même type de chambre que j'avais déjà avec en plus télé et wifi pour le même prix!
Je décide donc de changer de nouveau de chambre, la propriétaire de la deuxième étant dégouté d'avoir passé son après-midi à faire le ménage, nous le fait payer de 20 soles.





Le soir, nous nous retrouvons de nouveau afin de manger ensemble et d'aller au Karaoké!

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Posté par yaca

Journée tranquille à Tarapoto

Le 11/07/14, 23:30

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Aujourd'hui, je n'ai pas grand chose de prévu, j'attends juste des nouvelles de mon stage pour savoir où je vais loger etc.

Après le petit-déjeuné, cette fois un verre de jus de fruit avec des petits pains au lait, je vais me perdre dans les rues de Tarapoto, histoire de connaître un peu plus que ce que je connais déjà.

En allant acheter de l'eau, près de l'auberge, une personne d'une 50 aine d'année m'aborde, et commence à parler de tout et de rien, à me parler de l'histoire de Tarapoto, m'invite à aller jusqu'au mirador à quelques rues de la, puis me parle de son travail (journaliste et reporter de la ville). Je lui demande ensuite où se trouve l'agence de « taxi » qui font le trajet « Tarapoto - Juanjui » (mon lieu de stage), nous y allons à pieds, on négocie les prix, puis on passe par le marché où il insiste pour me payer un jus de fruit. Après cela, j'invente une excuse pour pouvoir rentrer tranquille à l'auberge. Avant de partir, il m'invite au restau pour le soir même, que je décline gentillement, ce qui fait rire le gardien de mon auberge. Ouf me voilà enfin tranquille. Ayant une migraine, je passe l'après-midi à dormir. Vers 16h, je décide de sortir pour bouquiner un peu. Cette fois c'est une dame qui vient me parler, me glisse dans la conversation que j'ai de très beaux yeux et repart... Vraiment bizarre ses péruviens.

Vers 18h, à la tomber de la nuit, je rentre à l'auberge. A 20h, je me décide d'aller manger un tacu-tacu pour 19 soles, boisson comprise. De retour à l'auberge à 21h30, je suis épuisée, la chaleur est assomante!

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Posté par yaca
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