Jay et Sof en Australie et en Asie du Sud-Est

Philippines - L’expédition

Le 22/03/10, 12:41

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Blog posté par Sophie

Ce devait être le bout de trajet le plus désagréable de notre séjour aux Philippines. Nous avons même envisagé revenir sur nos pas, chose que nous redoutons, pour s’éviter l’effroyable journée complète de traversier entre El Nido et Coron. Un mélange de chance, de hasard et de bon timing à transformer le redoutable trajet en une incroyable expédition! Nous échangeons 10 heures de souffrance et de mal de mer pour un trois jours à travers des îles inexplorées, des villages de pêcheurs rudimentaires et des bancs de coraux colorés.

Certaines choses sont dues pour arriver. Les astres se sont alignés pour que nous puissions faire ce voyage avec Tao Expedition. Nous n’avions même pas entendu parler de cette compagnie avant notre arrivé à El Nido. Ils sont underground et fière de l’être. Leur réputation voyage de bouche à oreille entre backpackers bien renseignés. Le Lonely Planet en parle brièvement, mais sans grande recommandation. Dommage, puisque plusieurs disent que c’est la meilleure chose qu’ils ont fait en Asie du sud-est. Nous nous sommes présentés au shack en bambou sur la plage qui leur tient lieu de quartier général sans trop savoir à quoi s’attendre. Ils nous expliquent qu’ils ont eu une annulation et qu’ils doivent envoyer leur bateau à Coron pour la prochaine expédition qui part dans quelques jours. Donc, nous arrivons juste à point. Nous nous entendons sur un prix, légèrement plus élevé que le prix régulier, mais nous aurons une expédition privée. Tout le monde est content, ils ne perdent pas d’argent et ils nous permettent de vivre cet expérience.

Après quelques achats essentiels avant le départ, rhum et crème solaire, nous partons. Nous prendrons le petit-déjeuner sur le bateau. Nous rencontrons le groupe qui finit son séjour. Ils arrivent de Coron. Après 4 jours en mer, ils sont beaux, bronzés, un peu hippies et heureux. Ce sera nous dans quelques jours! Leur chef d’expédition traverse sur notre bateau. Il se présente, Romi, quarante ans l’air de vingt, maître plongeur à la retraite, il nous conduira jusqu’à notre destination. Se joint à lui le capitaine, dont je ne me souviens plus du nom, soixantaine bien entamé mais musclé comme un bœuf et en forme comme pas un, Borsh, le jeune aide au moteur et Willie, le plus gêné des chefs cuisiniers. Le trajet n’est pas prédéterminé. Nous connaissons le point A et B mais, ce qui arrive entre les deux dépend de la température, des courants et de nous. On lève l’ancre!

Du snorkeling avec un grand S, le meilleur que je n’ai jamais fait... Ces récifs à l’abri de tout tourisme dévastateur sont intacts et magnifiques. Enfin, ceux que les pécheurs armés de dynamite ont épargnés. Notre capitaine nous a racontez quelques histoires sordides du temps qu’il pratiquait ce sport explosif; des bras et des doigts éclatés, des pêcheurs en morceau qui finisse mangé par les poissons. La douce vengeance de la nature...! Nos frissons dans le dos et notre dégout l’a bien fait rire. Moi, j’ai profitez sans plus du magnifique spectacle de coraux et de poissons colorés qu’offre le snorkeling. Je me suis découvert une phobie des méduses. Une vraie phobie qui vous clou sur place à la vue du gélatineux mollusque. Brrr... Nous avons quand même profitez des fruits de notre snorkeling. Je m’explique. Lors d’une plongé en apnée, Romi, notre guide, plonge. Je le vois arracher une plante aquatique du sol marin. Je croyais qu’il dégageait le corail de la végétation envahissante, mais non, il nous cueillait une salade! Une bonne salade de la mer croquante que nous avons dégustée au souper avec de l’huile et du vinaigre. Lors d’une autre excursion de snorkeling, le capitaine, qui s’était joint à nous, est remonté avec une huitre grosse comme un ballon de football dont nous avons savouré la chair délicate en céviché et un oursin dont nous avons dégusté les entrailles crus à la cuillère. À la bonne franquette quoi!

En chemin, nous avons également visité des villages de pêcheurs et rencontré des enfants magnifiques au sourire contagieux. Ils n’étaient pas gênés devant la caméra mais étaient tous très méfiants du grand blanc barbu, Jay. Grace au travail de Tao Expedition, ces enfants ont maintenant accès à une éducation primaire. Ils ont fournit les matériaux et construit des petites écoles pour ces communautés auparavant isolées. Ils entretiennent une collaboration étroite avec ces villages pour la conservation de leur culture mais aussi ils leur apportent plusieurs ressources comme, entre autre, des soins dentaires et des programmes de nutrition. Leur souci du tourisme écologique et responsable est constant et concret.

Nous avons vécu un séjour inoubliable et il me faudrait encore plusieurs pages pour tout décrire nos 3 jours d’exploration. C’est pourquoi je vous laisse avec des photos qui ne nécessitent aucune explication...



Pour tous les voyageurs responsables de passage aux Philippines, je vous suggère grandement de vous joindre à Tao pour une expédition et prendre part à ce voyage responsable dans des environnements naturels où les ressources et le bien-être des populations sont préservés.

www.taophilippines.com

Voir les photos : Philippines - Palawan ]

Posté par jayandsof

La destination...

Le 15/03/10, 12:43

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Blog posté par Jason

Tout juste revenu d’une courte plongé en apnée, en attente de la cloche qui signal que le lunch est servis, assis sur notre balcon, bouteille de rhum filipino à ma gauche et Sophie, devant moi sur son hamac (qu’elle s’est appropriée de façon non-officiel dès notre arrivé) en contre jour de l’océan tel une carte postale, je réalise que la vie est belle.



Icadambanuan est une ile au large de Taytay, ancienne capitale des Palawans maintenant réduite à une rue à sens unique ayant quelques garages, un comptoir lunch par ci par là et 3-4 magasins de vêtement usagé. Vers 10AM nous quittons pour notre île laissant derrière la "civilisation". Après une heure de transfert en bangka, nom local pour un petit bateau motorisé, apparait devant nous 2 cottages assis sur un 50 mètres de plage tout au plus. Le conducteur coupe le moteur et nous dérivons vers elle avec un élan plus que suffisant pour ce rendre. C’est ce moment, rempli de silence et de sérénité, navigant au dessus d’une eau turquoise regorgeant de centaines de coraux et de poissons, que je me suis enfin senti à destination. Une destination différente de celle que l’on est habitué d’arriver. Je parle ici d’une destination dont on ne peut seulement feuilleter dans des magazines tel le Condé Nast Traveller ou voir dans un documentaire au Canal Voyage, une destination qui semble exister que dans l’imaginaire ou dans les rêves. Cet endroit dont je parle et dont nous avons planifier se rendre il y a de cela plus d’un an ou presque maintenant, et bien nous y sommes.

Voir les photos : Philippines - Palawan ]

Posté par jayandsof

Sur l'île de Bornéo

Le 04/03/10, 16:09

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Blog posté par Sophie


Riche de dizaines de milliers d'espèces animales et végétales dont une grande partie reste encore à découvrir, l’île de Bornéo est une sorte de paradis primitif pour de nombreuses espèces rares. Des conditions de vie extrême y ont créé un univers unique où les plantes sont volontiers carnivores, les lézards et les singes volent et les crapauds savent se déguiser en feuilles mortes. L'île est parmi les zones du monde les plus riches en biodiversité. Pour notre séjour sur cette grande île, nous avons tenté d’explorer les attractions vedettes qui définissent cette terre.

Plongée le parc marin de Tan Sakaran
Le parc est reconnu mondialement pour la diversité de sa vie aquatique. Son joyau est l’île de Sipadan. Plus de 3 000 espèces de poissons et des centaines d’espèces de coraux ont été répertoriés dans cet écosystème. Ces sites de plongée se place confortablement dans le top 5 des meilleures destinations de plongée dans le monde. En janvier 2005, le gouvernement malaisien, réalisant les dommages écologiques que des années de tourisme massif et de pêche à la dynamite (oui oui, vous avez bien lu, pêche à la dynamite, moi aussi je pensais que cette pratique étais juste une bonne blague dans le film des Simpsons mais, en réalité, ce type de pêche est encore grandement pratiqué dans les eaux asiatiques) ont causé à l’écosystème fragile de l’île, ordonna la démolissions de tous les resorts sur Sipadan. Depuis, les visiteurs sur l’île sont limités à seulement 120 par jour. Les opérations sont sévèrement supervisées par le Département de la Faune, les gardes forestiers, la police et l’armée. Les permis sont distribués parmi les dizaines de compagnies de plongé de la région. Scuba Junky, avec qui nous avons plongé, n’ont accès qu’à 7 permis par jour et malheureusement, ils n’en avaient pas pour nous. C’est ce qui arrive quand on s’y prend à la dernière minute. Même si nous n’avons pu plonger la fabuleuse Sipadan, nous ne versons pas de larmes puisque nous avons vu des bêtes rares dans nos plongées autour des îles voisines. Nous avons aperçu 3 raies aigle élégantes comme des oiseaux de proie qui semblaient glisser dans l’eau, des dizaines de tortues dont une géante qui était aussi longue que Jay et un cheval de mer pygmée pas plus gros que l’ongle de mon petit doigt ! On se voit à notre prochain passage dans le coin, Sipadan.



Centre de réhabilitation des Orang-outan de Sepilok
Le centre, fondé en 1964, recueille les pauvres orangs-outans orphelins, les réhabilite jusqu’à l’âge mature puis les relâche dans la nature. Le travaille que le centre fait auprès de ces grosses bêtes est vraiment extraordinaire. Depuis sa fondation, plus d’une centaine d’orang-outan ont été sauvé.
Après avoir payé les frais d’entrée (un peu cher pour les non-Malaisiens, mais bon, c’est pour une bonne cause), nous nous dirigeons vers la seule partie du centre accessible au public, la plateforme où ces gros mammifères presque entièrement réhabilités sont nourris. Le garde qui déchire nos tickets nous dis d’être silencieux puisqu’un orang-outan peut être vu dans un arbre à quelques pas de là. Sur la pointe des pieds, nous nous dirigeons vers le dit arbre. Nous apercevons finalement le gros animal bien confortablement perché sur sa branche à près de 20 mètres de hauteur. Impressionné, on se casse le coup à prendre quelques photos et on poursuit notre route vers la plateforme. Encore bouche bée d’en avoir vu un d’aussi près (qu’est ce que nous sommes naïfs des fois!), nous ne remarquons à peine ce qui se tient devant nous, un énorme mâle orang-outan qui semble se donner en spectacle. Le public, une bande de touristes inquiets, ne savant trop comment réagir face à ses pitreries. Le scène est magnifique, chaque pas que le gros mâle fait, la foule recule pour lui cédé le chemin. Je les comprend, comment réagir autrement face à cette grosse bête forte comme quatre hommes?! Finalement, le singe retourne dans ces quartiers de l’autre côté de la clôture, laissant derrière quelques touristes éméchés et soulagés de le voir regagner la jungle. Nous avons tout sur vidéo! Priceless!



Safari sur Kinabatangan
Le Kinabatangan est le fleuve le plus long de Bornéo. Ces rives sont encore bordés de dense forêt tropical. Voici notre horaire pour les 2 prochains jours : croisière, repas, safari de jour dans la jungle, repos, croisière, repas, safari de nuit dans la jungle, dodo. Le tout dans le but d’apercevoir les animaux qui habitent cette célèbre jungle. Nous avons été chanceux... je crois. À vous d’en juger...



Nous ne pouvons quitter la Malaisie sans visiter sa capitale, Kuala Lumpur! Pour l’instant oui. Nous revenons en terre Malaisienne un peu plus tard sur notre itinéraire. Demain, les Philippines nous attendent...

Voir les photos : Malaisie - Kota Kinabalu ]

Posté par jayandsof
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