Jay et Sof en Australie et en Asie du Sud-Est

Melbourne

Le 22/12/09, 14:00

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Blog posté par Sophie

Melbourne est magnifique. L’équilibre entre les bâtiments d’époques et l’architecture moderne est parfaite. Les tramways voyagent de toute part. Les gens, autant touristes que locaux, parcourent les rues avec frénésie. Il y a de l’action ici, de la vie...enfin!

Melbourne, capitale de la culte, du sport et de la mode me charme rapidement, trop rapidement! Ses cafés, ses allées et ruelles, ses boutiques, ses galeries et ses musées me font de l’œil. Même ces performeurs et amuseurs de rue tente de me séduire! Je suis bombarder de tout ce que j’aime d’une ville et de ce qu’il manque à Perth. Melbourne me reproche de ne pas être venu la visiter plus tôt. Mais, comme une veille amie, elle ne m’en veut pas trop. À mes première heures à Melbourne, je suis mélancolique et un peu déçu. Melbourne est vraiment une ville pour moi. Je dois me rappeler les raisons pourquoi nous sommes restés aussi longtemps à Perth.

En voyant le seule plage de Melbourne, St. Kilda Beach, je me console. De ce côté-là, Perth n’a vraiment rien à envier à Melbourne! Du côté température, Perth fait bien des jalouses à travers l’Australie! Voila les raisons principales de notre séjour prolonger à Perth : la température presque parfaite et les plages à couper le souffle. Nous avons fuit l’hiver et tout ce qui s’en approche. Mais maintenant, il est temps de rentrer...

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Posté par jayandsof

Tasmanie – Partie 2

Le 18/12/09, 14:07

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Blog posté par Sophie

Le reste de la Tasmanie, nous l’avons exploré en voiture. Même si la Tasmanie est une petite île, il faut prévoir beaucoup de temps pour parcourir de courtes distances. Il n’y a aucune route ici qui mérite vraiment le nom d’autoroute! Il y a seulement des routes à 2 voies, une dans chaque sens. Il faut être prudent... mais il n’est pas toujours facile de garder les yeux sur la route lorsque le paysage est aussi magnifique. Il défilait devant nous des vallées recouvertes de verdure qui semblait faire le délice des vaches et des moutons, parfois la route sillonnait à travers une dense forêt tropicale et d’autre fois s’étendait à l’horizon l’océan bleu.

Notre premier arrêt est prévu dans le Parc National de Freycinet. Nous avons été chanceux puisque la pluie que nous avons eue à Hobart à laisser place à un superbe soleil presque chaud. Nous passons la nuit dans un camping et demain, nous irons explorer le Parc. Pour cette première nuit en camping en Tasmanie, je m’attends à une température froide autour des 5-10 degrés Celsius... Mes préparatifs pré-dodo vont comme suis : après une bonne douche (chaude si possible!), j’enfile presque tout ce qu’il y a de vêtements dans mon sac commençant par une paire de caleçon long rentrée dans mes bas, un t-shirt et une camisole puis mon seul gilet chaud, une tuque et une paire de gant. Je me glisse ensuite sous une couverte de coton mince et nos deux sarrons puis dans mon sac de couchage que je zippe jusqu’au cou et. Frileuse?!! Ben oui, mais au moins j’ai bien dormi et je n’ai pas eu froid!





Le lendemain nous partons pour Wine Glass Bay où nous camperons pour la nuit. Aucune route ne se rend là où nous voulons campez, de l’autre côté de la baie. Alors, sac sur le dos, nous partons pour une excursion à pieds de deux heures. Après seulement quelques minutes d’ascension, je réalise que le soleil presque chaud est finalement très chaud et je n’endure plus les 10 kilos que je porte. Le poids me fait mal aux épaules tellement que j’ai mal aux oreilles. Mais je ne décourage pas, soutenue par les encouragements de Jay. Nos efforts ont été bien récompensés. Comme son nom l’indique, Wine Glass Bay à la forme d’une coupe de vin. L’eau y ait d’un bleu à couper le souffle. Mais comme partout en Tasmanie, l’eau est beaucoup trop froide pour se baigner.



Le lendemain, nous quittons la jolie baie très tôt pour mettre le cap sur une autre jolie, la Bay of Fires. Nommée par le guide Lonely Planet destination la plus ``hot`` de 2009, Bay of Fires est une région de plage au sable blanc, d’eau magnifiquement bleu et d’énormes roches de granite orangé. Nous avons eu à Bay of Fires la température la plus chaude de notre séjour en Tasmanie frôlant les 35 degrés mais sans pouvoir se baigner puisque juste tremper l’orteil dans l’eau était assez pour avoir le pied engourdi! Le jour suivant, nous avons eu droit au retour de la pluie, ce qui a été parfais pour faire la tournée des vignobles. Les vins de la Tasmanie mérite vraiment de se faire découvrir. Puisque le climat y est froid, la région est reconnue pour ses Pinot Noir, ses Gewurztraminer et ses champagnes. Nous nous sommes bien sure excité la papille en en découvrant quelques uns.

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Posté par jayandsof

Tasmanie - Partie 1

Le 16/12/09, 2:11

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Blog posté par Sophie

La semaine dernière à Broome, je ne rêvais que de la Tasmanie. Broome était magnifique mais, en y repensant, je n’ai jamais eu aussi chaud de toute ma vie. Nous n’avions aucun répit, il faisait toujours trop chaud; trop chaud pour dormir, trop chaud pour marcher, trop chaud pour faire à manger, trop chaud pour manger, trop chaud pour vivre...! Dans ma rêverie de température plus fraiche, je ne me doutais pas à quel point il fait froid en Tasmanie! Il faut s’entendre, il ne fait pas aussi froid qu’au Québec bien sure, mais comme au Québec, il peut y avoir 3 saisons en une journée. C’est pour ça qu’en Tasmanie, je fais la grève du rasoir! J’espère juste que mes jambes velues vont me garder un peu plus au chaud!

Nous sommes arrivés à Hobart en soirée samedi dernier. Le temps de sauter dans la bus de transfert, d’inspecter notre chambre d’hôtel (qui s’avéra être merdique mais quand même confortable!), nous étions prêt à explorer la ville. Samedi soir au centre ville de Hobart, nous voulions nous perdre un peu dans cette nouvelle ville et ensuite, trouver un petit resto pour souper. Déception! La ville était morte. Pas de rue principale remplie de petits restos servant des fruits de mer, pas de boutiques vendant les produits locaux ouvertes le soir...rien. Pour voir un peu d’action, il aurait fallu nous rendre au port, mais nous étions trop crevé (et nous avions trop froid!) pour ça. Bref, le resto chinois du coin nous a bien réconfortés avec ses dim sums!

Le lendemain, la journée a débuté tôt pour une visite de Port Arthur situé à quelques kilomètres de Hobart. Le site historique était magnifique, mais la température était exécrable! Ayant oublié nos coupes vent à l’hôtel, nous avons dû acheter un imperméable en plastique bleu pour nous garder au sec et un peu au chaud (à voir en photos!). Port Arthur est la première prison de l’Australie. À l’époque où la Tasmanie était appelé Van Diemens Land (ça sonne menaçant trouvez pas?!), les prisonniers de la reine et ceux de la nouvelle Australie étaient envoyés dans cette prison sans mur. Les détenus était libre, en quelque sorte, il n’y avait pas de clôture ni de barbeler. Ceux qui osaient s’échappé devait affronter les eaux glacials ou la forêt sauvage peuplée d’animaux redoutables et dangereux, et ce, sans nourriture ni vêtement chaud. Les rares qui réussissaient à se rendre à Hobart étaient rapidement rattrapés et ramenés à la prison pour être sévèrement punis. Les prisonniers étaient forcés à travailler pour subvenir à la nouvelle colonie en développement, ils construisaient des bateaux, forgeaient des métaux, travaillaient le bois de construction... Après avoir purgé leur sentence, les nouveaux hommes libres n’avaient, pour la plus part, plus le droit de remettre les pieds en Angleterre et ils refaisaient leur vie en Tasmanie ou sur l’île principale de l’Australie. Donc oui, l’Australie a été, en partie, peuplé avec les bandits et truands de la Grande Bretagne!

À suivre...

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Posté par jayandsof

Un peu d'histoire

Le 12/12/09, 2:33

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Blog posté par Sophie

L’année 1912 a été une année remarquable pour l’industrie. Il y avait au port de Broome plus de 400 navires prêts à partir au large faire leur cueillette. Ils partiront 9 mois sans revenir sur la côte pour racler le fond de l’océan à la recherche d’huître. A cette époque, l’industrie de l’huître était au cœur de l’économie de la région. Et oui, l’huître! Le petit crustacé était convoité non pas pour sa chair mais pour sa coquille, pour le coquillage qui s`y trouve à l’intérieur. À partir de ce précieux coquillage, on y taillait de boutons, des bijoux, des pinces à cheveux et autres objets de tous les jours. En 1912, l’industrie était déjà bien installée et avait fait ses preuves. Il y avait beaucoup d’argent à faire à Broome.

Les blancs franchement débarqués au nord ouest de l’Australie découvrirent que les aborigènes portaient un joli coquillage brillant en guise de feuille de vigne. Bref, ils se cachaient le zizi avec! Les européens forcèrent alors les aborigènes à plongée en apnée dans l’océan à plus de 15 mètres de profondeur pour recueillir le coquillage. S’ils survivaient à cette plongée sans air et remontaient les mains vides, ils étaient considérés comme lâche et étaient battus à coup de bâton. En parallèle à ces morbides évènements, les anglais développaient le scaphandre. Cette technologie n’arriva en Australie que quelques années plus tard. Les anglais, voulant garder leur secret, vendirent l’équipement de plongée dernier cri aux nouveaux australiens propriétaires de bateaux, sans manuel d’instruction. Ceux-ci envoyèrent en mer tous les marins intéressés par l’emploi. Cette opportunité attira des matelots et apprentis plongeurs de partout à travers le monde, mais principalement de l’Asie. Après plusieurs essais et erreurs, et après beaucoup de morts, les premiers à percer le mystère du scaphandre ont été les japonais. C’est pourquoi, à sa fondation en 1883, la population de Broome était majoritairement constituée de japonais et de riche européens. Le centre ville de Broome était appelé à l’époque Japs Town. De nos jours, le centre ville s’appelle Chinatown. Étrange... Durant la deuxième guerre mondiale, les japonais ont perdus un peu de leur popularité et les locaux ont brulés Japs Town pour tout rebâtir à neuf et rebaptiser le centre ville Chinatown et le nouveau nom est resté. Pour les australiens, un japonais ou un chinois, c’est pas mal la même chose...!

Les européens à qui appartenaient ces navires étaient appelé les Pearl Masters. Ils étaient riches et aimaient exposer à tous leur richesse. Comment le faisaient-ils? En s’habillant de blanc de la tête au pied. Dans le cette région de l’Australie, le sol est rouge-orange. Ce qui est blanc maintenant, sera orange tantôt. Lorsqu’ils paradaient en ville, ils apportaient avec eux quelques habits de rechange. Lorsque l’habit était souillé ou trop orange, ils se changeaient. Puisque l’eau des rivières est également orange, il est impossible de laver un habit taché pour qu’il redevienne blanc. Les habits était donc envoyés au port le plus prêt, à Singapour, pour être nettoyé et revenait à Broome, bien blanc, 5 semaines plus tard. Il est connu que le plus riche des Pearl Master pouvait se changer jusqu’à 7 fois par jour!

De nos jours, l’industrie à un peu changé. Broome est maintenant mondialement reconnu pour la culture de la perle d’eau salé. Il n’y a plus de bateau qui parte en mer pour recueillir le coquillage, toute la culture est faite à quelques kilomètres au large. Broome produit dans plus grosse perle de culture au monde. Une des plus grosse perle jamais produite à été acheté par une dame de Sydney. Elle déboursa 75 000 $ pour une perle de 21mm de diamètre!

Loin d’avoir le même budget, nous nous sommes acheté une petite cuillère taillée dans le coquillage. Si j’ai vraiment envie, je la porterai au cou!

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Posté par jayandsof

5 jours à Broome

Le 10/12/09, 0:38

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Blog posté par Sophie

C’est maintenant clair, j’adore les Resorts! J’ai l’impression de rester dans un petit paradis où la seule chose à faire est, justement, de ne rien faire. La lâche en moi est comblée. Personne ne vous jugera ici si vous vous prélassez toute la journée sur le bord de la piscine à siroter des cocktails! J’adore...

Au Cable Beach Club Resort & Spa, le droit à la lâcheté sans jugement a un prix assez élevé. Nous pouvons nous permettre de rester ici que grâce à Jay et aux prix avantageux que peuvent bénéficier les agents de voyage. Notre court séjour au resort n’est nullement à l’image du reste de notre voyage. Nous nous payons un luxe bien mérité. Nos dernières journées à Perth ont été essoufflantes; ménage, encore de la planification, taxi par ci pour aller porter nos boîtes, par là pour revenir à temps pour un rendez-vous, des adieux douloureux et d’autres plus facile. Bref, en s’envolant vers Broome samedi matin, nous étions épuisés physiquement et psychologiquement. On se paie une vacance avant notre voyage.

Après deux jours d’hôtel 5 étoiles, j’appréhende les prochaines nuits au camping avec moins d’excitation. Et j’avais raison! La première nuit dans la tente a été horrible, un vrai cauchemar. La température ici est magnifique... quand on est à la plage ou lorsqu’on peut fuir la chaleur et se refugier à l’air climatisé! Mais lorsque le soleil est couché et qu’il fait encore au dessus de 30 degrés et que l’air bourré d’humidité stagne et qu’il n’y a pas de brise pour vous rafraichir et que votre tente a passée la journée à cuire au soleil et bien, on dort mal...

Trêve de complainte. Broome est magnifique. Nous entrons dans la wet season (ou saison des pluies), qui est a basse saison touristique. En ce temps ci de l’année, la population de Broome est d’environ 15 000 habitants. En haute saison, la dry season, la population locale monte jusqu’à 50 000 habitants! Disons que Broome est tranquille. Nous sommes débarqué dans le centre-ville dimanche matin dernier avec l’intension de découvrir la ville; ces galeries d’art et ces magasins de perle. À notre grande surprise, la ville était complètement déserte! Tout était fermé, un vrai village fantôme! Seul erraient dans la ville nous, quelques aborigènes et d’autres touristes qui ignoraient eux aussi que le dimanche est jour de repos à Broome. Sans trop s’en faire, nous sommes retournés au camping pour profiter de la plage. La plage est encore plus déserte que la ville. Le sable blanc s’étant sur plusieurs kilomètres. L’eau est d’un magnifique turquoise. Ce qui nous a le plus surpris est la température de l’océan. Jamais je ne me suis baignée dans une eau aussi chaude, on se croyait dans un spa! Il n’y a rien de rafraichissant la dedans mais je n’oserais jamais me plaindre! Broome est également renommée pour ses couchés de soleil. Le plus magnifique auquel nous avons assisté à été celui que nous avons observé en parcourant la plage à dos de chameau. Un peu trop dur à décrire, vous irez voir les photos!

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Posté par jayandsof

Semaine de vacance avant le grand voyage...

Le 04/12/09, 23:23

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Blog posté par Jason

4:45am - Le réveil
Après une longue semaine de ménage et de "packtage", nous quittons finalement Perth après 2 ans et demi de résidence. Le jour d’avant, lors de la remise des clefs de notre appartement, j'ai officiellement ressenti que nous étions devenu sans domicile fixe ou si vous préféré, nomade.





9:30am – Après 3 heures de vol
À travers de mon hublot défile un rien immense remplis de sable rouge-orange qui rejoint l’océan à l’horizon créant un contraste incroyable de couleurs, un paysage que j’ai du admirer tout au long de notre vole en direction de Broome. À notre débarquement, la chaleur et surtout l’humidité déclenche le vacancier en moi, tout comme si je venais de quitter le Québec sous un -40 en direction de la République Dominicaine.



10 :00am – La réception
Après un long 10min d’attente dans notre terminal (je dois dire que c’est plus un hangar en tôle non climatisé au milieu de l’outback australien) apparurent nos sacs... Nous approchons le kiosk de l’hôtel 5 étoiles où nous allons passer une nuit bien mérité et l`homme derrière le comptoir nous tends une serviette froide question d’essuyer notre front qui sue a grandes gouttes. Quelques secondes plus tard, il se précipite sur nos sacs et nous aides à transporter le tout vers la van qui nous mènera vers l`hôtel.

Disons que nos vacances "so far" sont génial. Le service 5 étoiles d’un établissement hôtelier est autant pour Sophie que pour moi inconnue, ce qui rend donc notre expérience d’autant plus extraordinaire. Pour combler le tout le chauffeur, une fois stationner devant la réception, nous informe qu’il s’occupera de nos bagages et que 2 verres de champagne nous attendre à l’entré.

Wow! Nous avons pris nos flutes et tout de suite sommes allé s’installer dans la cours intérieure sur des divans tout près d’une des piscines.
C’est à ce moment que Sophie me jette un regard et me demande : "crois-tu que l’on peut rester une nuit de plus?"


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Posté par jayandsof
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