Jay et Sof en Australie et en Asie du Sud-Est

Gili Meno – Le paradis sur terre

Le 28/01/10, 1:58

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Blog posté par Sophie

J’étais vraiment naïve de croire que j’avais trouvé le comble de la paresse et le royaume de la lâcheté dans un resort à Broome. Je ne connaissais vraiment rien... Que dites-vous d’une petite île presque déserte bordée de sable blanc et de coraux où il n’y a aucun véhicule motorisé et où la seule chose à faire est réellement de ne rien faire? Voilà le paradis sur terre!

Bien avant de connaitre les grandes lignes de notre voyage, nous savions que nous allions passer quelques jours sur Gili Meno. Nous avions réservé nos nuits au Sunset Gecko avant même d’acheter notre billet pour quitter l’Australie. Notre paradis nous attendait depuis quelques mois et il ne nous a pas déçu! Nos journées se résumaient à se lever lorsque le sommeil n’y était plus, manger lorsque notre ventre gargouillait, faire du snorkeling lorsque le soleil brillait, rien faire lorsque l’envie nous prenait et boire une Bintang lorsque la soif se ressentait. La grosse vie sale!! Le soir, nous partions d’un côté ou de l’autre, selon notre humeur, vers le quai pour se trouver un petit resto pour souper. Ensuite, nous parcourions une autre demi-heure de marche pour compléter le tour de l’île. Après une nuit de sommeil (bien mérité!), le tout recommençait le lendemain. Il n’y a vraiment pas grand-chose à ajouter... Je n’oublierai jamais mon paradis!

Un bonjour aux québécois avec qui nous avons partager ce temps de paresse! Très enchantée de vous avoir rencontré Annie, Brian, Murielle et Louis!







P.S. N’hésitez surtout pas si vous avec des commentaires ou des questions, nous allons vous répondre avec plaisirs. Ca manque un peu d’interaction ici!

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Posté par jayandsof

Lombok – Rinjani vs Sophie (Round 2 & 3)

Le 25/01/10, 6:34

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Blog posté par Sophie

Round 2

Rinjani trouvait probablement que nous avions eus la montée facile alors il ne montra aucune clémence durant la nuit. La lutte contre le froid commença tout de suite après le coucher de soleil lorsque nous nous sommes retirés dans notre tente. Jay constate en se glissant dans son sac de couchage que tout l’équipement est format indonésien. Ils sont plus court les indonésiens et le sac de couchage ne lui arrive à peine sous les bras! Il a vite mis de côté l’idée de mettre le capuchon fixé au sac. Même problème pour le matelas de sol et la tente. Le pauvre a dû se coucher en diagonale de la tente. Le sac de couchage est mince autant que le matelas de sol. Je me dis que j’allais avoir froid et, en effet j’ai eu froid. Et toute la nuit à part ça. J`ai frissonnée sans arrêt. Lorsque je me trouvais une position « confortable » sur le sol dure, après une dizaine de minutes, j’avais la hanche engourdie, ou le bras ou l’épaule ou la jambe ou la fesse. La fatigue l’a finalement emporté vers 1h du matin après 5 heures de lutte. Je suis tomée dans un sommeil peu profond et peu récupérateur.

Le cadran sonne à 5h tapant. Il fait encore noir. J’ai encore les yeux croutés et nous entamons déjà la dernière partie de la montée. Une heure d’ascension difficile sans lumière. La pente est raide et les roches glissent sous mes pieds. Je ne sais pas si à côté de moi se trouve un ravin sans fond ou seulement une petite vallée. Dans le deux cas, si je tombe ça va faire mal! Juki a mis des bas dans ses babouches mais il est aussi agile. Nous atteignons finalement le sommet et nous devons attendre le levé du soleil. La plus longue demi-heure de toute ma vie. Tout le monde à froid. J’essai de me mettre à l’abri du vent derrière quelques grosses roches. Juki part à la recherche de bois pour partir un feu. Lorsque même ton guide à froid, ça veut dire qu’il fait très froid en cr***. Il revient finalement avec quelques branches, des bouteilles en plastique vide et une babouche. Il nous part un de ces feux chimiques mais chauds. Le ciel se dégage et la lumière s’intensifie. Se dévoile finalement devant nous le cratère du volcan. Il est situé à quelques 600 mètres plus bas et il est rempli d’eau. Au centre du lac se trouve un nouveau volcan qui fume. La vue est à couper le souffle. Nous prenons nos photos et nous empressons de redescendre au campement là où nous attend des bonnes crêpes aux bananes et du thé chaud.





Round 3

La descente. Juki et Tommy nous dise que nous pouvons partir. Ils nous rattraperons après avoir ramassé le campement. J’appelle les petits chiens pour qu’il nous suivre jusqu’en bas. Je les trouve caché dans un buisson tout frêle et apeuré. Ils ont eux aussi passé une nuit d’enfer! Ils refusent de bouger. Nous n’avons d’autre choix que de partir sans eux. J’espère qu’ils suivront Juki et Tommy.

La descente est monotone et dure pour les jambes. Jay est rapide et descend presque à la course. Moi, je suis agile comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je trébuche, je reste coincé, je me cogne et je glisse. Juki et Tommy n’ont aucun problème à nous rattraper. À mi chemin, la pluie commence à tomber. Pendant une heure, le déluge s’abat sur nos têtes. Le chemin est maintenant boueux et glissant. Je n’ai aucun choix que de ralentir le rythme. Tommy nous dépasse finalement et nous remarquons qu’il est pied nu. Ses sandales ont brisé en chemin et il dévale la montagne tout gaiement sans ralentir. Je n’ai jamais vu quelqu’un avec des orteils aussi musclées! Nous sommes trempés jusqu’aux os et nous ne sècherons pas avant d’atteindre le bas de la montagne. Nous arrivons finalement à notre hôtel, les cuisses en feu, vers 2h pm.

Il n’y pas de gagnant à la fin de cette lutte. Le combat a été juste. Merci Rinjani d’avoir été à la hauteur (jeu de mot!) de mes attentes et de ta réputation. Je vais garder un merveilleux souvent de toi mais maintenant il fait que je dorme...je n’en peux pu...


Et les chiots?? Ils n’ont pas suivi Juki et Tommy lorsqu’ils ont quitté le campement. Ils sont restés au sommet seul. En descendant la montagne, nous avons croisé un groupe de grimpeur débutant leur ascension et Juki a informé l’autre guide de la présence des chiens. Le lendemain, nous les avons recroiser et les chiens les avaient suivit jusqu’en bas. Fiouf! Tout le monde peu maintenant dormir sur leur deux oreilles!

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Posté par jayandsof

Le port de Bangsal

Le 24/01/10, 15:09

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Blog posté par Jason

Les 2 pieds dans l’eau, sac sur le dos, m’apprêtant à embarquer sur un bateau, je suis incertains.



Je m’explique... À 5 minutes de notre arrivé, le chauffeur de bus s’arrête sur le bord du chemin et viens nous parler. En silence et sans poser de questions, nous écoutons.

- Where I drop you, you walk 800m before your arrive to boat. When you get off, don’t trust no one. Don’t talk to anyone. Go directly to beach, we have office there.

- All good!

Ayant déjà été averti par notre précieux compagnons de voyage, le Lonely Planet, le chauffeur faisait que confirmer ce qui nous attendais. Le port pour se rendre sur les iles Gilis est rempli d’arnaqueurs qui cherche désespérément à faire quelque sous de façons malhonnête.

À peine lever de notre siège que des gens entre dans le bus pour nous dire de les suivre et qu’ils allaient s’occuper de nous. Suivant nos instructions, on les ignore de façon professionnel. Quelques pas plus loin, d’autre nous offre le transport a bord d’un petit charriot tiré par un p’tit cheval.

- 10 000! 10 000 to the harbour, for the 2...

Nous réalisons rapidement que le trajet allait être long avec nos bagages et que d’accepter son offre est la seule vrai option. Pour le prix, une piace et demi, c’est dure de passé à coté d’un lift quasiment gratuit. Quelque instant plus tard, une fois installé et en direction, l’homme que nous avions si bien ignoré se pointe derrière le charriot. Abord de sa mobilette, il nous cris :

- Why you not trust me, I work for company you book!! Look...

Il nous pointe un carnet de ticket et nous réalisons que effectivement c’est la même... Incertain, nous maintenons notre point en disant que nous avons déjà notre ticket en lui montrant et que nous n’avions pas besoin de lui. Il me répond :

- What you have not ticket, it receipt... not valid to get on boat. You hard to understand.

Sur un ton insulté en glissant quelques sacres indonésien au travers et toujours au dos de sa mobilette, il fini par nous dire en quittant :

- You no ticket to get on boat, you will need to buy new one if you not stop... Trust me, I work for company... Stop here... ?%$/*&

- You not my problem no more!

Nous sommes légèrement choqué et déboussolé par ce qui viens de ce passer et commençons à croire que nous étions dans le tord. Nous arrivons sur la plage et marchons en direction du bureau et présentons notre pseudo reçu. L’échange se fait immédiatement contre un ticket.

Est-ce un vrai, le bon? Nous attendons impatiemment notre bateau. 20 min plus tard, un des locaux avec qui nous parlions nous indique que notre bateau est prêt. Il nous indique de suivre un monsieur et nous assure qu’il allais s’occuper de nous.

Un sentiment d’inconfort me reviens et l’envie de ne pas le suivre me hante. Il nous conduit a un jeune qui semble collecter les ticket, j’hésite a lui tendre mais je fini par lui donner. On se dirige vers le bateau qui semble être le notre. Aucune indication est présente pour nous rassurer... Est-ce le bon bateau?

Les 2 pieds dans l’eau, sac sur le dos, je m’apprête à embarquer sur le bateau, je suis incertains.

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Posté par jayandsof

Lombok – Rinjani vs Sophie. (Round 1)

Le 22/01/10, 9:53

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Blog posté par Sophie

Dans le coin bleu, Gunung Rinjani, le deuxième plus haut volcan de l’Indonésie. (Applaudissements) Avec ces 3726m, Rinjani fait "souffrir" des milliers de grimpeurs chaque année. (La foule est en délire)



Dans le coin rouge, moi, Sophie. (Silence) 1.65m, grimpeuse inexpérimentée qui fait face à sa première ascension sérieuse. (Toujours silence)



La lutte ne sera pas facile. L’ascension ne doit pas être prise à la légère. Devant moi, Rinjani en impose mais je me sens prête à l’affronter. J’ai bien dormi la vielle et j’ai pris mes vitamines. Je chausse mes souliers de trekking et je pars. Il est 8h30 du matin. Mais je ne suis pas seule face à ce défi. J’ai dans mon équipe Jay, grimpeur sans plus d’expérience mais motivateur numéro 1, Juki, notre guide, agile comme une gazelle et avec plus de 8 ans d’expérience je ne m’inquiète même pas lorsqu’il part babouches aux pieds et Tommy, notre porteur (il ne s’appelait pas vraiment Tommy mais j’ai oublié son nom alors je l’ai renommé!), avec un cou musclé comme un bœuf, également chaussé de babouche, il portera sur ses épaules les 40 livres d’équipement et de nourriture tout au long de l’excursion. Ha oui! J’oubliais, s’est joint à notre groupe de joyeux grimpeurs, deux petits chiots blancs à peine âgés de quelques mois! Nous partons 2 jours; une journée d’ascension, une nuit au sommet et une journée de descente.

La montée débute déjà aux premiers mètres. Il fait chaud et humide. Après seulement 10 minutes, je suis toute en sueur. Je su à des endroits que jamais je n’ai suée auparavant; je su du coin des yeux et des genoux, d’entre les doigts et du menton, c’est une première! J’ai le t-shirt complètement trempé et mes shorts me collent à la peau. Et la monté est dure, j’ai le ti cœur qui pompe et les muscles en feu. Mais je ne lâche pas et je m’efforce de camoufler ma souffrance. La première heure est la plus difficile. Nous demandons à Juki si parfois des gens abandonnent en chemin. Il sourit et nous répond que souvent le groupe entier est forcé de rebrousser chemin si quelqu’un abandonne. Lorsque ça arrive, la montée de reprend pas le lendemain pour le reste du groupe et il n’y a pas de remboursement pour personne. Heureusement, nous sommes en basse saison et sommes les seuls avec notre guide. Nous prenons enfin une pause. Nous avons atteint l’entrée du Parc de Rinjani. Quoi? L’entrée? Tout ça et nous n’avions même pas officiellement commencés! Merde! La pause se termine et nous débutons réellement l’ascension. Je réalise que plusieurs québécois sont passé par là avant nous quand le guide nous dit "C’est partie mon kiki!". Je sourie, je suis prête!



La grimpée se déroule sans problème et surtout sans pluie mais non sans peine! Nous devons parfois enjambé de hautes racines et d’autre fois, gravir des pentes très abruptes. Lorsque je complète une série de marches, je méprise la prochaine. Je dois avouer que parfois la pensée de tout abandonné me passe par la tête mais, je la chasse rapidement. Il me semble que je n’ai aucun plaisir à faire autant d’efforts. Je partage mes pensées avec Jay et il me dit que lui non plus. Mais, nous le faisons pour le résultat et pour l’incroyable satisfaction qui s’en suis. Je garde ses paroles en tête. Mon cardio tient bien le coup, à ma grande surprise. Nous suivons un sentier bien défini à travers l’épaisse jungle, il est évident qu’il est fréquemment utilisé. Plus nous prenons en altitude, plus l’air se rafraichit. Je suis donc moins affecté par la chaleur mais lorsque nous faisons la pause, j’ai froid et je dois enfiler mon coupe vent par-dessus mes vêtements trempés de sueur. Que de souffrance...

Je sais ce que vous vous dites :
- Pauvre petite, c’est dure mais elle est forte.
- Et oui! Je suis forte.

Je vous entends ajouter :
- Mais les chiots, eux? Ils vous ont suivit jusqu’en haut?

J’ai bien pensée ne pas mentionner les chiots dans mon récit de peur que vous remettiez en questions la véritable difficulté de la montée. Si deux chiot vous ont suivit jusqu’en haut, comment est-ce si dure pour la grande fille de 27 ans que je suis? Les petits chiens ont commencé à nous suivre en voyant le tout comme un jeu. Puis à mis chemin, nous avons rencontré un singe qui n’a montré aucune sympathie envers les chiots. J’ai bien l’impression que les pauvres chiens avaient trop peur de redescendre par eux même et non eu d’autre choix que de nous suivre même si l’expédition était extrêmement difficile pour eux (aussi). Voilà!



Nous sommes finalement arrivés à notre campement pour la nuit vers 5h pm. Il ne nous restera qu’une heure marche demain matin pour atteindre notre destination finale. J’avais amené mon savon mais, bien évidemment, au sommet d’un volcan, il n’y a pas de douche. Alors je ne fais qu’enlever mes vêtements humides de sueur et puant, pour enfiler tout ce qui me reste de sec et chaud. Le vent s’est levé et il ne doit pas faire plus de 10 degrés. Je m’emmitoufle dans mon sac de couchage et j’avale le délicieux riz préparé par Juki et Tommy. Après souper, il fait déjà noir et, épuisés, nous nous dirigeons vers la tente pour la nuit.

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Posté par jayandsof

Bali – Les premiers jours en Asie.

Le 18/01/10, 4:47

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Blog posté par Sophie

Nous quittons finalement l’Australie. Dans l’avion, j’ai le cœur gros. Je ne sais pas comment me sentir. Je suis soulager de quitter l’Australie mais anxieuse face à autant d’incertitudes et de nouveautés. Je suis heureuse et triste à la fois. Je verse une larme. En arrivant à Bali, toute ma nostalgie et mes s’inquiétudes s’évaporent! Je me sens bien comme si je rentais chez moi. Le vent humide me réconforte et je n’ai plus peur. Nous sommes enfin arrivés en Asie!

Les retrouvailles avec Ketut, notre chauffeur de taksi (j’aime comment ils écrivent taxi en Indonésien!), sont presque émotionnelles. Après les grosses accolades et les poignées de main, il nous conduit à notre hôtel. Nous sommes très contents de le revoir. Arrivé à l’hôtel, il nous dit que demain à 18h, il viendra nous chercher pour passer la soirée avec sa famille! Nous avons rencontré Ketut lors de notre premier séjour à Bali en mars dernier. Il a été notre chauffeur durant les 3 jours que nous avons passé sur son île. Après tant de temps partagé ensemble, il est devenu un ami. Père de famille honnête, Ketut a quitté l’école avant de finir le secondaire et conduit depuis les touristes là où ils veulent aller. Même avec son anglais approximatif, nous réussissons toujours par nous comprendre! Comme la plupart de Balinais, Ketut n’a jamais quitté son île. Les seuls liens qu’il entretient avec le monde extérieur sont par les touristes qu’il rencontre dans son taksi. La vie est dure pour les Balinais qui dépendent du tourisme. Depuis les bombes de 2002 et 2005, le tourisme à drastiquement diminuer. Toute l’économie de la région en a souffert. En 2010, tout commence à peine à se replacer.

Le lendemain à 18h tapant, Ketut nous attend avec sa famille dans le lobby de l’hôtel. Nous rencontrons sa femme, qui ne parle pas anglais, et ses 3 fils de 14, 8 ans et 16 mois. Comme il n’a pas assez d’argent pour aller manger dans un vrai restaurant, il nous invite au "night market" de Denpassar. Nous sommes les seuls blancs au marché. Il s’agit d’un endroit principalement pour les locaux où les touristes ne s’aventure que rarement. Nous mangerons du Babi Gullin, "suckling pig" pour les initiés! Un porc complet s’étend de tout son long devant nous. La vielle dame au comptoir prend le soin de mettre dans notre assiette un peu de cette chair délicieuse, un morceau de poumon griller, de peau croustillante, d’intestin croquant et un autre morceau de je ne sais quoi avec un peu de poil que je n’ai assez toucher. Le tout, arrosé d’un Bintang (bière locale) bien chaude, est absolument délicieux! Après le repas, nous insistons pour payer pour toute la famille. Le somptueux festin pour 6 personnes à couter un maigre 160 000 rupiah soit a peine 20$ canadien!



À la sortie du marché, la famille nous invite à déguster du Durian, un fruit exotique à l’odeur infâme. La première bouchée me fait grimacer mais je m’efforce d’en manger plus pour ne pas insulter mes hôtes. Les garçons en raffolent! Comme me le fait remarquer Ketut, plus on en mange plus c’est bon et après plusieurs bouchée, je raffole de ce nouveau fruit!

De retour à l’hôtel, nous réalisons à peine à quel point ce que nous venons de vivre est extraordinaire et inoubliable. L’Asie s’annonce bien!

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Posté par jayandsof

Le "day trip"

Le 11/01/10, 4:29

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Blog posté par Sophie

Pour notre deuxième journée à Darwin, nous avions déjà prévu un tour d’une journée au Parc National de Leitchfield. Jay, avec ses avantages d’agent de voyage, a réservé le tour avec la compagnie qui nous offrait le meilleur prix. On nous avait dit que cette compagnie proposait principalement des tours pour les vieux mais, sans vraiment s’en soucier, le prix nous convenait alors nous avons réservé. ans le tour, il y a nous, jeunes fringants en quête d’aventure, un couple d’asiatiques dans la trentaine qui ne parle pas anglais et une bonne vingtaine de papis et mamies à canne, souliers orthopédiques et cheveux gris. Il y a aussi 2 gamins qui sont accompagné, vous l’aurez deviné, de leur grand-mère. Même notre guide à une bedaine. La journée s’annonce pleine de rebondissements et de sensations fortes!!

Le Parc National n’est pas au fond de la brousse et la plus part de ses attraits sont à quelques mètres de la route. Lorsque le groupe s’aventure vers la chute à quelques 600m du bus, tout ce beau monde sort son mouchoir de poche pour s’éponger la sueur du front. Nous avons quand même pu explorer le parc à notre rythme. Alors que notre gang de retraité restait près du bus à chercher de l’ombre, nous pouvions nous aventurer un peu plus loin pour faire une baignade ou une plus longue randonnée.

Arrivé à notre dernière destination de la journée, il se met à tomber une pluie torrentielle. Jay et moi sautons du bus et se dirigeons vers les piscines naturelles pour une baignade. Les plus courageux de notre groupe de ti vieux à bretelle nous suivre. Les autres restent au sec dans le bus. Lorsque je me glisse dans le bassin, une des vielles dames me demande si l’eau est bonne. Je lui répond que oui et sans aucune hésitation, elle se déshabille pour ne garder que son maillot et s’aventure avec précaution dans l’eau. Lorsque Jay lui tend la main pour l’aider à s’approcher de la cascade, son visage s’illumine. On pouvait lire la joie dans le sourire de cette vielle dame d’une soixantaine d’années bien entamées. Le courant la bousculait et elle riait comme une enfant! Plus tard, la dame m’a avouée qu’il y a 6 mois, elle ne pouvait plus marcher et qu’elle a subit une importante opération au pied. Ce voyage d’une journée était pour elle un incroyable accomplissement! Juste pour ce moment, ce tour, accompagné de ces gens qui auraient tous pu être nos grands-parents, a été une vraie réussite!

Posté par jayandsof

Le Centre Rouge

Le 10/01/10, 4:25

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Blog posté par Sophie

3h45 du mat. Le réveil est brutal. Les millions d’étoiles brillent encore au dessus de nos têtes. Nous avons une heure avant de quitter le campement pour le lever du soleil sur Uluru. Je me force à avaler une toast même si l’appétit n’y est pas. Tout le monde à encore l’oreiller d’imprimer dans le visage et nous remettons tous en question pourquoi nous avons payés pour ça! La vielle, nous avons admirés le magnifique couché de soleil sur Uluru. Verre de champagne à la main, nous avons contemplé les couleurs changeantes du mythique monolithe. Et, bien sure, nous avons pris quelques photos!



Les premiers jours de notre tour ont principalement été concentrés sur Uluru et ses alentours. Uluru, renommé Ayers Rock par les anglais, est le site aborigène le plus connu de l’Australie. Malheureusement, ces terres sacrées n’ont été remises aux aborigènes il n’y à peine une trentaine d’années. Maintenant, le site est géré par un comité principalement composé d’aborigènes et de quelques blancs. Le centre d’interprétation est une magnifique bâtisse au pied d’Uluru où l’on peut en apprendre sur leur culture et leurs croyances. On y apprend également qu’avant l’arrivé des blancs, les aborigènes vivaient en harmonie avec leur environnement et préservaient le précieux équilibre entre la nature et l’homme. De nos jours, l’équilibre à été perdu et sans l’enseignement des ainés, les jeunes aborigènes se perdent et sombrent dans l’alcool et souvent la violence. Ce peuple fragile est complètement égaré et même si le gouvernement australien a fait ses excuses pour tout le tord causé, il n’y a qu’une faible lumière au bout du tunnel pour la survie de leur culture.

Durant les trois derniers jours du tour, nous avons parcourus les 1500 km qui séparent Alice Springs de Darwin. Nous traverserons la moitié du pays, la moitié du continent! La route est longue et droite. Plus les kilomètres passent, nous nous approchons de notre destination et la végétation se densifie. Nous laissons dernière le désert semi-aride pour pénétrer dans une région tropicale. En chemin, nous arrêtons voir ce qui mérite d’être vu. Les villages sont éloignés les uns des autres et cette isolation rend les habitants un peu bizarre. Nous visitons des pubs étranges où pendent du plafond des sous-vêtements de tous genre, des cartes d’identité de voyageur et de la monnaie de partout. Le tout ressemble étrangement au trophée d’un tueur en série. Morbide! Mais la bière est bonne et rafraichissante sous les 35 degrés du désert. Nous arrêtons également pour faire la trempette dans quelques piscines naturelles. Le clou du voyage est la visite de Katherine Gorge. Nous marchons pendant une bonne heure pour atteindre un trou d’eau pour une baignade bien méritée. Ici, nous sommes en territoire de crocodiles et en chemin, au fond de la gorge, nous en voyons un qui prend un bain de soleil au bord de l’eau. Notre guide nous dit qu’il doit bien faire 2 mètres de long. Il nous assure également que où nous irons nous baigner, il n’y a pas de crocodile puisque nous serons haut sur la montagne et ces gros reptiles ne sont pas très bon grimpeur! En effet, nous n’avons rien vue de menaçant à part peu être d’énormes libellules et des millions de mouches! En soirée, nous atteignons finalement Darwin. Nous disons au revoir à nos compagnons de voyage mais on se ``facebook`` et on garde contacte!

Voir les photos : Australie - Alice Springs ]

Posté par jayandsof

Bonne année grand nez...!!

Le 02/01/10, 13:53

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Blog posté par Jason

Où se placer pour avoir la meilleure vue est la question sur les lèvres de chacun. À Sydney par contre, il y a 1.5 millions de personnes qui se déplacent pour voir ces fameux feux d’artifice autour du Harbour Bridge et de l’Opera House. Donc, je n’ai pas besoin de préciser que le matin du 31, on est tous un peu stressé.

Pourquoi devrions nous être stresser? Et bien la majorité des sites sont limités à un certain nombre de personne. Le meilleur emplacement pour admirer les feux, selon le site internet de la ville, est limité que à 20 000 personnes et est sans alcool (family friendly). Bref, pour vous mettre en situation, ca ressembles à une grosse St-Jean sur les plaines fois 5. À 8AM, le monde commence déjà à faire la queue dans les épiceries et bien sur, les liquor stores.

On se lève donc le matin du 31 un peu désorganisé principalement car nous savons pas vers quel site se diriger. Certains sont à 20 minutes de notre hôtel et d’autre, comme North Sydney, à un bon 2 heures à pieds et en transport en commun bien sure. Il est 9AM et nous commençons déjà à entendre des rumeurs que le site dans les jardins botanique, celui qui est convoité de tous, est plein et n’accepte plus de personne. Nous avons donc décidé de se diriger vers un des 3 sites situé sur les rives de North Sydney qui a une vue superbe sur absolument tout (encore une fois, selon les rumeurs). Le seul problème, c’est qu’il y a une limite de 1000 personnes et il est BYO!! Il semble être parfait, non seulement pour nous mais pour les 1.5 millions de personnes qui recherchent le site parfait. Nous nous sommes donc mis à marcher même si chaque pas me disait qu’il allait être plein et que nous allions devoir rebrousser chemin.
Après 40 minutes de marche pour rejoindre nos amis et ce rendre à la station de métro, quelques stations plus loin et une autre heure de marche, nous arrivions sur le site où nous allions passer les 12 prochaines heures à anticiper la plus grosse célébration du nouvel an au monde.

La déception... D’où nous étions situés, le haut du pont pouvait être à peine aperçu et aucun signe de l’Opera House. Il est maintenant passé midi donc, aucune chance de pouvoir entrer dans un des sites en ville. Malgré tout, nous avons décidé de rester et aussitôt le jeux de carte étais sorti et les célébrations commençais au son de « la cuisinière ». Des "cheers mate", "chin chin", et "santé gang" pouvaient être entendus de tout bord tout coté et nous avons vite oublié le soucis que l’emplacement nous avait causé.

Je vous laisse sur quelques photos et vous souhaite une merveilleuse nouvelle année et décennie par le fait même, rempli de joie, d’amour et bien sur, de voyages!!






Voir les photos : Australie - Sydney ]

Posté par jayandsof
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