Jay et Sof en Australie et en Asie du Sud-Est

Le "day trip"

Le 11/01/10, 4:29

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Blog posté par Sophie

Pour notre deuxième journée à Darwin, nous avions déjà prévu un tour d’une journée au Parc National de Leitchfield. Jay, avec ses avantages d’agent de voyage, a réservé le tour avec la compagnie qui nous offrait le meilleur prix. On nous avait dit que cette compagnie proposait principalement des tours pour les vieux mais, sans vraiment s’en soucier, le prix nous convenait alors nous avons réservé. ans le tour, il y a nous, jeunes fringants en quête d’aventure, un couple d’asiatiques dans la trentaine qui ne parle pas anglais et une bonne vingtaine de papis et mamies à canne, souliers orthopédiques et cheveux gris. Il y a aussi 2 gamins qui sont accompagné, vous l’aurez deviné, de leur grand-mère. Même notre guide à une bedaine. La journée s’annonce pleine de rebondissements et de sensations fortes!!

Le Parc National n’est pas au fond de la brousse et la plus part de ses attraits sont à quelques mètres de la route. Lorsque le groupe s’aventure vers la chute à quelques 600m du bus, tout ce beau monde sort son mouchoir de poche pour s’éponger la sueur du front. Nous avons quand même pu explorer le parc à notre rythme. Alors que notre gang de retraité restait près du bus à chercher de l’ombre, nous pouvions nous aventurer un peu plus loin pour faire une baignade ou une plus longue randonnée.

Arrivé à notre dernière destination de la journée, il se met à tomber une pluie torrentielle. Jay et moi sautons du bus et se dirigeons vers les piscines naturelles pour une baignade. Les plus courageux de notre groupe de ti vieux à bretelle nous suivre. Les autres restent au sec dans le bus. Lorsque je me glisse dans le bassin, une des vielles dames me demande si l’eau est bonne. Je lui répond que oui et sans aucune hésitation, elle se déshabille pour ne garder que son maillot et s’aventure avec précaution dans l’eau. Lorsque Jay lui tend la main pour l’aider à s’approcher de la cascade, son visage s’illumine. On pouvait lire la joie dans le sourire de cette vielle dame d’une soixantaine d’années bien entamées. Le courant la bousculait et elle riait comme une enfant! Plus tard, la dame m’a avouée qu’il y a 6 mois, elle ne pouvait plus marcher et qu’elle a subit une importante opération au pied. Ce voyage d’une journée était pour elle un incroyable accomplissement! Juste pour ce moment, ce tour, accompagné de ces gens qui auraient tous pu être nos grands-parents, a été une vraie réussite!

Posté par jayandsof

Le Centre Rouge

Le 10/01/10, 4:25

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Blog posté par Sophie

3h45 du mat. Le réveil est brutal. Les millions d’étoiles brillent encore au dessus de nos têtes. Nous avons une heure avant de quitter le campement pour le lever du soleil sur Uluru. Je me force à avaler une toast même si l’appétit n’y est pas. Tout le monde à encore l’oreiller d’imprimer dans le visage et nous remettons tous en question pourquoi nous avons payés pour ça! La vielle, nous avons admirés le magnifique couché de soleil sur Uluru. Verre de champagne à la main, nous avons contemplé les couleurs changeantes du mythique monolithe. Et, bien sure, nous avons pris quelques photos!



Les premiers jours de notre tour ont principalement été concentrés sur Uluru et ses alentours. Uluru, renommé Ayers Rock par les anglais, est le site aborigène le plus connu de l’Australie. Malheureusement, ces terres sacrées n’ont été remises aux aborigènes il n’y à peine une trentaine d’années. Maintenant, le site est géré par un comité principalement composé d’aborigènes et de quelques blancs. Le centre d’interprétation est une magnifique bâtisse au pied d’Uluru où l’on peut en apprendre sur leur culture et leurs croyances. On y apprend également qu’avant l’arrivé des blancs, les aborigènes vivaient en harmonie avec leur environnement et préservaient le précieux équilibre entre la nature et l’homme. De nos jours, l’équilibre à été perdu et sans l’enseignement des ainés, les jeunes aborigènes se perdent et sombrent dans l’alcool et souvent la violence. Ce peuple fragile est complètement égaré et même si le gouvernement australien a fait ses excuses pour tout le tord causé, il n’y a qu’une faible lumière au bout du tunnel pour la survie de leur culture.

Durant les trois derniers jours du tour, nous avons parcourus les 1500 km qui séparent Alice Springs de Darwin. Nous traverserons la moitié du pays, la moitié du continent! La route est longue et droite. Plus les kilomètres passent, nous nous approchons de notre destination et la végétation se densifie. Nous laissons dernière le désert semi-aride pour pénétrer dans une région tropicale. En chemin, nous arrêtons voir ce qui mérite d’être vu. Les villages sont éloignés les uns des autres et cette isolation rend les habitants un peu bizarre. Nous visitons des pubs étranges où pendent du plafond des sous-vêtements de tous genre, des cartes d’identité de voyageur et de la monnaie de partout. Le tout ressemble étrangement au trophée d’un tueur en série. Morbide! Mais la bière est bonne et rafraichissante sous les 35 degrés du désert. Nous arrêtons également pour faire la trempette dans quelques piscines naturelles. Le clou du voyage est la visite de Katherine Gorge. Nous marchons pendant une bonne heure pour atteindre un trou d’eau pour une baignade bien méritée. Ici, nous sommes en territoire de crocodiles et en chemin, au fond de la gorge, nous en voyons un qui prend un bain de soleil au bord de l’eau. Notre guide nous dit qu’il doit bien faire 2 mètres de long. Il nous assure également que où nous irons nous baigner, il n’y a pas de crocodile puisque nous serons haut sur la montagne et ces gros reptiles ne sont pas très bon grimpeur! En effet, nous n’avons rien vue de menaçant à part peu être d’énormes libellules et des millions de mouches! En soirée, nous atteignons finalement Darwin. Nous disons au revoir à nos compagnons de voyage mais on se ``facebook`` et on garde contacte!

Voir les photos : Australie - Alice Springs ]

Posté par jayandsof

Bonne année grand nez...!!

Le 02/01/10, 13:53

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Blog posté par Jason

Où se placer pour avoir la meilleure vue est la question sur les lèvres de chacun. À Sydney par contre, il y a 1.5 millions de personnes qui se déplacent pour voir ces fameux feux d’artifice autour du Harbour Bridge et de l’Opera House. Donc, je n’ai pas besoin de préciser que le matin du 31, on est tous un peu stressé.

Pourquoi devrions nous être stresser? Et bien la majorité des sites sont limités à un certain nombre de personne. Le meilleur emplacement pour admirer les feux, selon le site internet de la ville, est limité que à 20 000 personnes et est sans alcool (family friendly). Bref, pour vous mettre en situation, ca ressembles à une grosse St-Jean sur les plaines fois 5. À 8AM, le monde commence déjà à faire la queue dans les épiceries et bien sur, les liquor stores.

On se lève donc le matin du 31 un peu désorganisé principalement car nous savons pas vers quel site se diriger. Certains sont à 20 minutes de notre hôtel et d’autre, comme North Sydney, à un bon 2 heures à pieds et en transport en commun bien sure. Il est 9AM et nous commençons déjà à entendre des rumeurs que le site dans les jardins botanique, celui qui est convoité de tous, est plein et n’accepte plus de personne. Nous avons donc décidé de se diriger vers un des 3 sites situé sur les rives de North Sydney qui a une vue superbe sur absolument tout (encore une fois, selon les rumeurs). Le seul problème, c’est qu’il y a une limite de 1000 personnes et il est BYO!! Il semble être parfait, non seulement pour nous mais pour les 1.5 millions de personnes qui recherchent le site parfait. Nous nous sommes donc mis à marcher même si chaque pas me disait qu’il allait être plein et que nous allions devoir rebrousser chemin.
Après 40 minutes de marche pour rejoindre nos amis et ce rendre à la station de métro, quelques stations plus loin et une autre heure de marche, nous arrivions sur le site où nous allions passer les 12 prochaines heures à anticiper la plus grosse célébration du nouvel an au monde.

La déception... D’où nous étions situés, le haut du pont pouvait être à peine aperçu et aucun signe de l’Opera House. Il est maintenant passé midi donc, aucune chance de pouvoir entrer dans un des sites en ville. Malgré tout, nous avons décidé de rester et aussitôt le jeux de carte étais sorti et les célébrations commençais au son de « la cuisinière ». Des "cheers mate", "chin chin", et "santé gang" pouvaient être entendus de tout bord tout coté et nous avons vite oublié le soucis que l’emplacement nous avait causé.

Je vous laisse sur quelques photos et vous souhaite une merveilleuse nouvelle année et décennie par le fait même, rempli de joie, d’amour et bien sur, de voyages!!






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Posté par jayandsof

Melbourne

Le 22/12/09, 14:00

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Blog posté par Sophie

Melbourne est magnifique. L’équilibre entre les bâtiments d’époques et l’architecture moderne est parfaite. Les tramways voyagent de toute part. Les gens, autant touristes que locaux, parcourent les rues avec frénésie. Il y a de l’action ici, de la vie...enfin!

Melbourne, capitale de la culte, du sport et de la mode me charme rapidement, trop rapidement! Ses cafés, ses allées et ruelles, ses boutiques, ses galeries et ses musées me font de l’œil. Même ces performeurs et amuseurs de rue tente de me séduire! Je suis bombarder de tout ce que j’aime d’une ville et de ce qu’il manque à Perth. Melbourne me reproche de ne pas être venu la visiter plus tôt. Mais, comme une veille amie, elle ne m’en veut pas trop. À mes première heures à Melbourne, je suis mélancolique et un peu déçu. Melbourne est vraiment une ville pour moi. Je dois me rappeler les raisons pourquoi nous sommes restés aussi longtemps à Perth.

En voyant le seule plage de Melbourne, St. Kilda Beach, je me console. De ce côté-là, Perth n’a vraiment rien à envier à Melbourne! Du côté température, Perth fait bien des jalouses à travers l’Australie! Voila les raisons principales de notre séjour prolonger à Perth : la température presque parfaite et les plages à couper le souffle. Nous avons fuit l’hiver et tout ce qui s’en approche. Mais maintenant, il est temps de rentrer...

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Posté par jayandsof

Tasmanie – Partie 2

Le 18/12/09, 14:07

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Blog posté par Sophie

Le reste de la Tasmanie, nous l’avons exploré en voiture. Même si la Tasmanie est une petite île, il faut prévoir beaucoup de temps pour parcourir de courtes distances. Il n’y a aucune route ici qui mérite vraiment le nom d’autoroute! Il y a seulement des routes à 2 voies, une dans chaque sens. Il faut être prudent... mais il n’est pas toujours facile de garder les yeux sur la route lorsque le paysage est aussi magnifique. Il défilait devant nous des vallées recouvertes de verdure qui semblait faire le délice des vaches et des moutons, parfois la route sillonnait à travers une dense forêt tropicale et d’autre fois s’étendait à l’horizon l’océan bleu.

Notre premier arrêt est prévu dans le Parc National de Freycinet. Nous avons été chanceux puisque la pluie que nous avons eue à Hobart à laisser place à un superbe soleil presque chaud. Nous passons la nuit dans un camping et demain, nous irons explorer le Parc. Pour cette première nuit en camping en Tasmanie, je m’attends à une température froide autour des 5-10 degrés Celsius... Mes préparatifs pré-dodo vont comme suis : après une bonne douche (chaude si possible!), j’enfile presque tout ce qu’il y a de vêtements dans mon sac commençant par une paire de caleçon long rentrée dans mes bas, un t-shirt et une camisole puis mon seul gilet chaud, une tuque et une paire de gant. Je me glisse ensuite sous une couverte de coton mince et nos deux sarrons puis dans mon sac de couchage que je zippe jusqu’au cou et. Frileuse?!! Ben oui, mais au moins j’ai bien dormi et je n’ai pas eu froid!





Le lendemain nous partons pour Wine Glass Bay où nous camperons pour la nuit. Aucune route ne se rend là où nous voulons campez, de l’autre côté de la baie. Alors, sac sur le dos, nous partons pour une excursion à pieds de deux heures. Après seulement quelques minutes d’ascension, je réalise que le soleil presque chaud est finalement très chaud et je n’endure plus les 10 kilos que je porte. Le poids me fait mal aux épaules tellement que j’ai mal aux oreilles. Mais je ne décourage pas, soutenue par les encouragements de Jay. Nos efforts ont été bien récompensés. Comme son nom l’indique, Wine Glass Bay à la forme d’une coupe de vin. L’eau y ait d’un bleu à couper le souffle. Mais comme partout en Tasmanie, l’eau est beaucoup trop froide pour se baigner.



Le lendemain, nous quittons la jolie baie très tôt pour mettre le cap sur une autre jolie, la Bay of Fires. Nommée par le guide Lonely Planet destination la plus ``hot`` de 2009, Bay of Fires est une région de plage au sable blanc, d’eau magnifiquement bleu et d’énormes roches de granite orangé. Nous avons eu à Bay of Fires la température la plus chaude de notre séjour en Tasmanie frôlant les 35 degrés mais sans pouvoir se baigner puisque juste tremper l’orteil dans l’eau était assez pour avoir le pied engourdi! Le jour suivant, nous avons eu droit au retour de la pluie, ce qui a été parfais pour faire la tournée des vignobles. Les vins de la Tasmanie mérite vraiment de se faire découvrir. Puisque le climat y est froid, la région est reconnue pour ses Pinot Noir, ses Gewurztraminer et ses champagnes. Nous nous sommes bien sure excité la papille en en découvrant quelques uns.

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Posté par jayandsof

Tasmanie - Partie 1

Le 16/12/09, 2:11

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Blog posté par Sophie

La semaine dernière à Broome, je ne rêvais que de la Tasmanie. Broome était magnifique mais, en y repensant, je n’ai jamais eu aussi chaud de toute ma vie. Nous n’avions aucun répit, il faisait toujours trop chaud; trop chaud pour dormir, trop chaud pour marcher, trop chaud pour faire à manger, trop chaud pour manger, trop chaud pour vivre...! Dans ma rêverie de température plus fraiche, je ne me doutais pas à quel point il fait froid en Tasmanie! Il faut s’entendre, il ne fait pas aussi froid qu’au Québec bien sure, mais comme au Québec, il peut y avoir 3 saisons en une journée. C’est pour ça qu’en Tasmanie, je fais la grève du rasoir! J’espère juste que mes jambes velues vont me garder un peu plus au chaud!

Nous sommes arrivés à Hobart en soirée samedi dernier. Le temps de sauter dans la bus de transfert, d’inspecter notre chambre d’hôtel (qui s’avéra être merdique mais quand même confortable!), nous étions prêt à explorer la ville. Samedi soir au centre ville de Hobart, nous voulions nous perdre un peu dans cette nouvelle ville et ensuite, trouver un petit resto pour souper. Déception! La ville était morte. Pas de rue principale remplie de petits restos servant des fruits de mer, pas de boutiques vendant les produits locaux ouvertes le soir...rien. Pour voir un peu d’action, il aurait fallu nous rendre au port, mais nous étions trop crevé (et nous avions trop froid!) pour ça. Bref, le resto chinois du coin nous a bien réconfortés avec ses dim sums!

Le lendemain, la journée a débuté tôt pour une visite de Port Arthur situé à quelques kilomètres de Hobart. Le site historique était magnifique, mais la température était exécrable! Ayant oublié nos coupes vent à l’hôtel, nous avons dû acheter un imperméable en plastique bleu pour nous garder au sec et un peu au chaud (à voir en photos!). Port Arthur est la première prison de l’Australie. À l’époque où la Tasmanie était appelé Van Diemens Land (ça sonne menaçant trouvez pas?!), les prisonniers de la reine et ceux de la nouvelle Australie étaient envoyés dans cette prison sans mur. Les détenus était libre, en quelque sorte, il n’y avait pas de clôture ni de barbeler. Ceux qui osaient s’échappé devait affronter les eaux glacials ou la forêt sauvage peuplée d’animaux redoutables et dangereux, et ce, sans nourriture ni vêtement chaud. Les rares qui réussissaient à se rendre à Hobart étaient rapidement rattrapés et ramenés à la prison pour être sévèrement punis. Les prisonniers étaient forcés à travailler pour subvenir à la nouvelle colonie en développement, ils construisaient des bateaux, forgeaient des métaux, travaillaient le bois de construction... Après avoir purgé leur sentence, les nouveaux hommes libres n’avaient, pour la plus part, plus le droit de remettre les pieds en Angleterre et ils refaisaient leur vie en Tasmanie ou sur l’île principale de l’Australie. Donc oui, l’Australie a été, en partie, peuplé avec les bandits et truands de la Grande Bretagne!

À suivre...

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Posté par jayandsof

Un peu d'histoire

Le 12/12/09, 2:33

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Blog posté par Sophie

L’année 1912 a été une année remarquable pour l’industrie. Il y avait au port de Broome plus de 400 navires prêts à partir au large faire leur cueillette. Ils partiront 9 mois sans revenir sur la côte pour racler le fond de l’océan à la recherche d’huître. A cette époque, l’industrie de l’huître était au cœur de l’économie de la région. Et oui, l’huître! Le petit crustacé était convoité non pas pour sa chair mais pour sa coquille, pour le coquillage qui s`y trouve à l’intérieur. À partir de ce précieux coquillage, on y taillait de boutons, des bijoux, des pinces à cheveux et autres objets de tous les jours. En 1912, l’industrie était déjà bien installée et avait fait ses preuves. Il y avait beaucoup d’argent à faire à Broome.

Les blancs franchement débarqués au nord ouest de l’Australie découvrirent que les aborigènes portaient un joli coquillage brillant en guise de feuille de vigne. Bref, ils se cachaient le zizi avec! Les européens forcèrent alors les aborigènes à plongée en apnée dans l’océan à plus de 15 mètres de profondeur pour recueillir le coquillage. S’ils survivaient à cette plongée sans air et remontaient les mains vides, ils étaient considérés comme lâche et étaient battus à coup de bâton. En parallèle à ces morbides évènements, les anglais développaient le scaphandre. Cette technologie n’arriva en Australie que quelques années plus tard. Les anglais, voulant garder leur secret, vendirent l’équipement de plongée dernier cri aux nouveaux australiens propriétaires de bateaux, sans manuel d’instruction. Ceux-ci envoyèrent en mer tous les marins intéressés par l’emploi. Cette opportunité attira des matelots et apprentis plongeurs de partout à travers le monde, mais principalement de l’Asie. Après plusieurs essais et erreurs, et après beaucoup de morts, les premiers à percer le mystère du scaphandre ont été les japonais. C’est pourquoi, à sa fondation en 1883, la population de Broome était majoritairement constituée de japonais et de riche européens. Le centre ville de Broome était appelé à l’époque Japs Town. De nos jours, le centre ville s’appelle Chinatown. Étrange... Durant la deuxième guerre mondiale, les japonais ont perdus un peu de leur popularité et les locaux ont brulés Japs Town pour tout rebâtir à neuf et rebaptiser le centre ville Chinatown et le nouveau nom est resté. Pour les australiens, un japonais ou un chinois, c’est pas mal la même chose...!

Les européens à qui appartenaient ces navires étaient appelé les Pearl Masters. Ils étaient riches et aimaient exposer à tous leur richesse. Comment le faisaient-ils? En s’habillant de blanc de la tête au pied. Dans le cette région de l’Australie, le sol est rouge-orange. Ce qui est blanc maintenant, sera orange tantôt. Lorsqu’ils paradaient en ville, ils apportaient avec eux quelques habits de rechange. Lorsque l’habit était souillé ou trop orange, ils se changeaient. Puisque l’eau des rivières est également orange, il est impossible de laver un habit taché pour qu’il redevienne blanc. Les habits était donc envoyés au port le plus prêt, à Singapour, pour être nettoyé et revenait à Broome, bien blanc, 5 semaines plus tard. Il est connu que le plus riche des Pearl Master pouvait se changer jusqu’à 7 fois par jour!

De nos jours, l’industrie à un peu changé. Broome est maintenant mondialement reconnu pour la culture de la perle d’eau salé. Il n’y a plus de bateau qui parte en mer pour recueillir le coquillage, toute la culture est faite à quelques kilomètres au large. Broome produit dans plus grosse perle de culture au monde. Une des plus grosse perle jamais produite à été acheté par une dame de Sydney. Elle déboursa 75 000 $ pour une perle de 21mm de diamètre!

Loin d’avoir le même budget, nous nous sommes acheté une petite cuillère taillée dans le coquillage. Si j’ai vraiment envie, je la porterai au cou!

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Posté par jayandsof

5 jours à Broome

Le 10/12/09, 0:38

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Blog posté par Sophie

C’est maintenant clair, j’adore les Resorts! J’ai l’impression de rester dans un petit paradis où la seule chose à faire est, justement, de ne rien faire. La lâche en moi est comblée. Personne ne vous jugera ici si vous vous prélassez toute la journée sur le bord de la piscine à siroter des cocktails! J’adore...

Au Cable Beach Club Resort & Spa, le droit à la lâcheté sans jugement a un prix assez élevé. Nous pouvons nous permettre de rester ici que grâce à Jay et aux prix avantageux que peuvent bénéficier les agents de voyage. Notre court séjour au resort n’est nullement à l’image du reste de notre voyage. Nous nous payons un luxe bien mérité. Nos dernières journées à Perth ont été essoufflantes; ménage, encore de la planification, taxi par ci pour aller porter nos boîtes, par là pour revenir à temps pour un rendez-vous, des adieux douloureux et d’autres plus facile. Bref, en s’envolant vers Broome samedi matin, nous étions épuisés physiquement et psychologiquement. On se paie une vacance avant notre voyage.

Après deux jours d’hôtel 5 étoiles, j’appréhende les prochaines nuits au camping avec moins d’excitation. Et j’avais raison! La première nuit dans la tente a été horrible, un vrai cauchemar. La température ici est magnifique... quand on est à la plage ou lorsqu’on peut fuir la chaleur et se refugier à l’air climatisé! Mais lorsque le soleil est couché et qu’il fait encore au dessus de 30 degrés et que l’air bourré d’humidité stagne et qu’il n’y a pas de brise pour vous rafraichir et que votre tente a passée la journée à cuire au soleil et bien, on dort mal...

Trêve de complainte. Broome est magnifique. Nous entrons dans la wet season (ou saison des pluies), qui est a basse saison touristique. En ce temps ci de l’année, la population de Broome est d’environ 15 000 habitants. En haute saison, la dry season, la population locale monte jusqu’à 50 000 habitants! Disons que Broome est tranquille. Nous sommes débarqué dans le centre-ville dimanche matin dernier avec l’intension de découvrir la ville; ces galeries d’art et ces magasins de perle. À notre grande surprise, la ville était complètement déserte! Tout était fermé, un vrai village fantôme! Seul erraient dans la ville nous, quelques aborigènes et d’autres touristes qui ignoraient eux aussi que le dimanche est jour de repos à Broome. Sans trop s’en faire, nous sommes retournés au camping pour profiter de la plage. La plage est encore plus déserte que la ville. Le sable blanc s’étant sur plusieurs kilomètres. L’eau est d’un magnifique turquoise. Ce qui nous a le plus surpris est la température de l’océan. Jamais je ne me suis baignée dans une eau aussi chaude, on se croyait dans un spa! Il n’y a rien de rafraichissant la dedans mais je n’oserais jamais me plaindre! Broome est également renommée pour ses couchés de soleil. Le plus magnifique auquel nous avons assisté à été celui que nous avons observé en parcourant la plage à dos de chameau. Un peu trop dur à décrire, vous irez voir les photos!

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Posté par jayandsof

Semaine de vacance avant le grand voyage...

Le 04/12/09, 23:23

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Blog posté par Jason

4:45am - Le réveil
Après une longue semaine de ménage et de "packtage", nous quittons finalement Perth après 2 ans et demi de résidence. Le jour d’avant, lors de la remise des clefs de notre appartement, j'ai officiellement ressenti que nous étions devenu sans domicile fixe ou si vous préféré, nomade.





9:30am – Après 3 heures de vol
À travers de mon hublot défile un rien immense remplis de sable rouge-orange qui rejoint l’océan à l’horizon créant un contraste incroyable de couleurs, un paysage que j’ai du admirer tout au long de notre vole en direction de Broome. À notre débarquement, la chaleur et surtout l’humidité déclenche le vacancier en moi, tout comme si je venais de quitter le Québec sous un -40 en direction de la République Dominicaine.



10 :00am – La réception
Après un long 10min d’attente dans notre terminal (je dois dire que c’est plus un hangar en tôle non climatisé au milieu de l’outback australien) apparurent nos sacs... Nous approchons le kiosk de l’hôtel 5 étoiles où nous allons passer une nuit bien mérité et l`homme derrière le comptoir nous tends une serviette froide question d’essuyer notre front qui sue a grandes gouttes. Quelques secondes plus tard, il se précipite sur nos sacs et nous aides à transporter le tout vers la van qui nous mènera vers l`hôtel.

Disons que nos vacances "so far" sont génial. Le service 5 étoiles d’un établissement hôtelier est autant pour Sophie que pour moi inconnue, ce qui rend donc notre expérience d’autant plus extraordinaire. Pour combler le tout le chauffeur, une fois stationner devant la réception, nous informe qu’il s’occupera de nos bagages et que 2 verres de champagne nous attendre à l’entré.

Wow! Nous avons pris nos flutes et tout de suite sommes allé s’installer dans la cours intérieure sur des divans tout près d’une des piscines.
C’est à ce moment que Sophie me jette un regard et me demande : "crois-tu que l’on peut rester une nuit de plus?"


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Posté par jayandsof

Le compte à rebours est parti.

Le 29/11/09, 23:15

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Blog posté par Sophie


On compte les jours avant le départ, les jours de travail avant le départ, les jours qu’il reste avant que je donne ma démission (ça, j’ai hate !), les fin de semaines à la plage avant le départ... Différent décompte pour diversifier l’anticipation. Et il est précis ce décompte, il est à l’heure près, à la minute près même.


Adieu!

Perth, toi et moi, c’est fini. Tes minutes sont comptées. Nous avons passé du bon temps, tu m’as séduite, mais je dois te quitter. C’est pas toi, c’est moi. Je prend la route, toi, tu restes où tu es, au milieu de nulle part, la grosse ville la plus isolée de la planète. Ta voisine la plus proche ayant plus d’un million habitants est a 2700km, tu es trop loin. Je dois partir, me rapprocher des miens, me remettre sur la map. Je vais pleurer, je suis comme ca, mais c’est pour le mieu. Sniff !


Pour une dernière fois.

En ce moment, nous vivons plusieurs « dernières fois ». On va bientot avoir notre dernier souper avec nos amis écossais, Jen et Graeme, qui partent vivre au Japon (nous sommes invités...Japon here we come, l’an prochain!). Dernier lunch avec notre amie Jodie avec qui jai travailler durant ma 1ere année chez Perrine. Elle qui veut venir nous visiter au Québec pour fêter la St-Jean ! Une bonne amie que nous garderons longtemps. Et, dernier repas avec Nina, cette finlandaise maintenant (trop) australienne, qui malgrés les moments plus difficiles, m’est très (très) chère.

Sur une note plus joyeuse, nous avons acheter notre dernier sac de riz, dernière bouteille de savon à vaisselle avant notre départ. C’est un peu simplet, mais j’y pense !

Nous avons les dernières possibilités d’aller manger dans ce petit resto que nous aimons tant, de boire cette bouteille de vin dont nous sommes fous et que nous ne trouverons qu’ici, faire notre dernière promenade sur la bord de la magnifique Swan River et voir la belle roue illuminée et la trop contreversée Swan Bell (ils aiment chialer pour rien les Perthois) et peut-être voir un dauphin qui nage près de la rive! Toi, est-ce que tu vois des dauphins quand tu prends des marches ? Moi oui ! Mais plus pour longtemps... Resnif !

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Posté par jayandsof

Trop vite et pas assez vite.

Le 28/11/09, 23:12

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Blog posté par Sophie

Aujourd’hui nous avons trouvés des nouveaux propriétaires pour Roo, notre chat. Un couple d’amis d’une amie (2 degrés de séparation!) qui ont déjà un vieux chat nommé Shiraz et qui ont accepté de le prendre. Les adieux seront difficiles, je le sens. Tout ce qui entoure notre départ est accompagné de sentiments opposés ; je suis heureuse de lui avoir trouvé des nouveaux parents mais je suis triste de le laisser derrière ; j’ai hâte de quitter pour l’Asie, mais c’est dure d’abandonner notre vie australienne ; le temps passe pas assez vite puisque je voudrais partir tout de suite, mais il passe trop vite pour tout ce qu’il nous reste à organiser. Et c’est comme ca pour tout. Quelle dualité!

C’est comme ca, comme une claque dans la face, que je réalise que notre départ arrive à grand pas. Nous commençons à nous défaire de tout ce que nous n’apporterons pas avec nous et de ce que nous n’enverrons pas au Canada. Bref, tout ce qui construisait notre vie ici a Perth. Il ne nous restera que les bons souvenirs. (J’ai tendance à me rappeler que du positif et a oublier ce qui était moins plaisant, ce qui a du bon je crois !) Nous transporterons avec nous que les souvenirs des bons moments, des belles rencontres, des journées passées a la plage (les plus belles de l’Australie !), de notre vie dans un loft au centre-ville près de tout, de l’accent charmant qui habite maintenant nos mots (mate !), des bons vins que nous avons bu et, bien sure, le « facultatif » sac à dos plein de linge et de trucs de toilette... !

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Posté par jayandsof

On est (jamais) trop prudent.

Le 08/11/09, 23:17

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Blog posté par Sophie

Un voyage de 5 mois en Asie requiert beaucoup de planification et de réflexion et ce, tant au niveau de l’itinéraire et du budget qu’au niveau du type de voyage qui nous convient et qui nous colle à la peau. Pour nous, le voyage est une découverte. Et nous voulons faire ces découvertes à travers les yeux des locaux; manger ce qu’ils mangent là où ils le mangent, coucher là où ils couchent, utiliser les même transports qu’eux tout en étant responsable et conscient de l’impact que peut avoir notre passage. Tout ça va nous exposer à certains risques. La vaccination intensive est donc inévitable.

Contrairement à notre voyage précédent, nous avons planifié notre vaccination plusieurs mois à l’avance. A peine 48 heures avant notre départ pour Australie, on se présente à la clinique du voyageur sans un rendez-vous pour nos vaccins. On explique notre situation à la réceptionniste et elle se retourne vers l’infirmière qui avait le manteau sur le dos et la sacoche à la main. Après un long soupir, elle accepte de nous prendre et de nous vacciner. Elle n’a pas été bien douce avec son aiguille l’infirmière qui fesait de l’overtime...

Même si les risques de maladies sont moins grands en l’Australie qu’en Asie, nous avons appris de notre négligence. Ca fait donc 6 mois que nous nous fesons « piquer ». Nous avons reçu les 3 injections de l’hépathite A et B, le trio rougeole-rubéole-oreillons, la typhoide, le H1N1 et la rage. Samedi dernier, nous sommes sortis de la clinique avec les bras et le porte-feuille qui fesaient mal. Il ne nous reste que 2 injections à recevoir et on va être « good to go »!



Nous partirons bien immunisé, assuré et équipé d’un kit complet de premier soin, de pilules contre la malaria, d’une grosse pharmacie et de deux mille piaces moins riche. La prévention ça coute cher mais notre sante n’a pas de prix.
Des fois on se demande si on en fait trop. Y a-t-il vraiment quelque chose comme trop de prévention? Sommes-nous des voyageurs poule? Nous avons dépensé presque 100$ chaque pour un gros filet en acier qui se met autour de notre sac a dos et qui se barre pour y protéger le contenu. Le contenu nous est bien sure essentiel et mérite toute la protection possible mais, si on additionne toutes les dépenses associées à la sécurité de nos biens, n’égale-t-on pas le valeur de nos biens? Nous avons investi beaucoup d’argent en équipement et en vêtement de qualité et nous voulons les protéger mais, où est la limite? On a fixé la notre, je crois. Elle est peut-être plus haute que celle de certains voyageurs mais elle est parfaite pour notre tranquillité d’esprit (et celle de nos parents!). On verra bien si notre esprit aura besoin de moins de réconfort au fil du voyage.

Voir les photos : Australie - Perth ]

Posté par jayandsof
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