Adrien & Alicia : one year in New Zealand

THE LONE GOAT : NUESTRO TRABAJO – NOTRE TRAVAIL

Le 29/05/12, 3:30

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Gracias al festival de comida y vino de Devenport al que fuimos nada más llegar a Auckland conocimos a Marion. Esta mujer nos dio a probar sus vinos y nos dejó su tarjeta por si estábamos interesados en trabajar en invierno para ellos. La tarjeta la cogimos pero sin ninguna intención de ir a trabajar allí... Pues al final allí terminamos. La enviamos un email y se acordaba perfectamente de nosotros, por eso encontramos nuestro trabajo de podadores de viñas Smile .

Pendant le 1er mois à Auckland, on avait passé un samedi dans un festival musique/vin/bouffe. Sur un stand de dégustation de vin, on a fait la connaissance de Marion, qui nous a donné sa carte à la fin de la dégustation, en nous disant que si jamais on cherchait du travail près de Christchurch, ils avaient toujours besoin de renfort. Sur le coup on n’y a pas trop prêté attention, mais quelques mois plus tard, c’est bien là que l’on a bossé ! C’est parti pour 1 mois de taille des vignes !

En el equipo se encontraban... – L’équipe :



Sue, mujer inglesa de unos 47 años, un solete que te reías un montón con ella. Ella trabajaba ahí desde hacía unos meses pero estaba deseando encontrar otro trabajo, que por lo visto no era fácil para ella.
Sue, anglaise de 47 ans, bien sympa, travaillait ici depuis quelques mois, en attendant de trouver autre chose. C’était juste pratique pour elle car elle vivait à côté.

Sally, unos 50 años, kiwi y que llevaba 10 años ahí porque le gusta trabajar al aire libre.
Sally, kiwi, la cinquantaine, travaille dans les vignes depuis une dizaine d’années après avoir travaillé toute sa vie dans des bureaux : elle voulait travailler en plein air, elle est servie !

Cath y John, dos abueletes que trabajaban por hacer algo en invierno (también que ganas con el frio que hacia) y que nos daban mil vueltas a todos, ¡iban a toda leche! Etonn
Cath & John, les papi & mami rock’n’roll de l’équipe ! Ils bossent que pendant l’hiver (en vivant dans leur camping car...) pour pouvoir vivre tranquille le reste de l’année et rendre visite à leurs enfants et petits enfants. Ce qui est sûr, c’est que l’expérience paie : ils allaient à une vitesse... impossible de suivre la cadence de nos petits vieux !

Matt y Marion, los dueños de la empresa y dos currantes como la copa de un pino, muy majetes.
Matt & Marion, les 2 gérants, Marion plus sur l’aspect administratif, Matt plus sur l’aspect technique. Matt venait souvent prêter main forte, pas le genre de manageur qui a peur de mettre les mains dans le cambouis !

Adrian, nuestro encargado y su hermano Dereck, alias Mickey mouse, esto es la cosa más tonta que nos hemos podido cruzar por aquí. El tío más negativo y asqueado de la vida. Un antiguo bailarín de ballet, que se fastidio la rodilla y que ha terminado trabajando aquí porque su hermano es el encargado. Mal educado, desagradable, dando órdenes cuando ni pinchaba ni cortaba allí... buf!!!! De los nervios me ponía. Le bautizamos Mickey mouse por su tenencia a ponerse los auriculares en la frente, que parecían las orejas de Mickey, jaja.
Adrian & Dereck, le chef d’équipe et son frère. Dereck était un ancien danseur de ballet (à priori top niveau, professionnel !), mais suite à une blessure au genou, il a dû abandonner ses rêves de danseur étoile et n’a rien trouvé d’autre à faire que de venir bosser avec son frère. Je ne sais pas comment il était avant, mais quel con ce mec !!! Il pue la rancœur, ne sourit jamais, ni bonjour, ni merde, les rares fois qu’il ouvre la bouche c’est pour faire des reproches et insulter les gens... Jamais vu quelqu’un d’aussi négatif... On le surnommait Mickey Mouse parce qu’il avait souvent son « casque anti bruit » (pour le terme technique, on repassera) sur le haut de la tête, et ça lui faisait de bien belles oreilles de Mickey !

El nombre de la empresa y del vino que fabricaban se llamaba “the lone goat” (la cabra solitaria, queda mejor en ingles la verdad). Este nombre era en honor a la cabra que tenían por allí paseándose, que solo vimos una vez y porque hubo que buscarla, jeje. El vino que hacían era vino tinto (Pinot noir) y blanco (Pinot gris). Estaba rico, pero tuvimos que comprar las botellas para probarlo, ¡tacaños!

L’exploitation s’appelle « The Lone Goat » (traduire « la chèvre solitaire », ça fait pas rêver comme nom de vin !), en référence à une vrai chèvre solitaire qui erre entre leurs vignes. Ils produisent de bons vins rouges ou blancs (le pinot noir vaut le détour !) mais on n’en a pas trop apprécié les vertus : on avait juste une petite ristourne sur les bouteilles, mais vu que le prix de base était élevé, on s’est juste fait plaisir en achetant quelques bouteilles au moment de notre départ.







¿Y en que consistía nuestro trabajo? – Et c’était quoi ce boulot alors ?

Pruning = poda de las vinas : Bueno bueno bueno, ¡que frio! Hemos estado trabajando todo el tiempo con la ropa de esquiar!!! El invierno estaba a la vuelta de la esquina, pero hacia un frio que pelaba ya. Armados con tijeras de podar que llevaban sin afilarse desde el año la tos, nos enseñaron la técnica para podar. Que si corta esto y esto, deja como dos dedos, tienes que ver cuál es la rama más joven, pero cuidado con la dirección, tiene que hacer forma de “Y”...Buffffff!!!! Mucho para retenerlo todo. Así nos pasó, el primer día el manager se ponía a inspeccionar y sacaba defectos por todos lado, jajaja. A partir del quinto día te vas haciendo, y debo señalar que era mucho más rápida que Adri, él no está hecho para ser agricultor, jajaja. Razz

Pruning = taille des vignes : on n’etait pas encore en hiver, mais quel froid !!!!! Obligés de bosser avec les pantalons et blousons de ski !!! BRRRRRRRRRR... Sinon, on a eu droit à un petit cours sur la taille des vignes : là il faut couper, là non, parce que cette branche est plus jeune, mieux orientée, plus costaud, moins ceci, plus cela... il faut quelques jours de pratique avant de s’y retrouver un peu et d’arriver à tailler correctement ! Mais à force d’user du sécateur et petites cisailles à longueur de journée, le soir on a du mal à tenir son verre tellement on a les doigts meurtris ! Alicia était toute fière d’être plus rapide que moi (c’est vrai que je suis particulièrement mauvais...), mais vu qu’on était payés à l’heure et qu’ils ne nous fessaient pas boire à l’œil, je vois pas pourquoi j’aurais dû accélérer la cadence ! Mad





Bottling = embotellado de vino : Los días de lluvia o de nieve, como nos cayó un día que no se podía ni conducir, nos metíamos en una nave donde tenían una maquina de embotellado. Bueno, ¡esto es lo más aburrido que he hecho yo en mi vida! ¡Trabajo en cadena! Durante horas y horas haces el mismo puñetero movimiento y sin dormirte, porque si vas más lento fastidias a los demás. Adri era el encargado de poner las botellas vacías en la cinta corredera, y yo hice de todos los trabajos. Desde formar cajas para meter las botellas ya llenas, cargarlas en un pallet, que no sé cómo no me tronché al tirarme 9 horas levantando esas cajas (como hace mucha gente y que admiro al haberlo vivido un poquejo), empujar con dos dedos las botellas para meterlas en la esterilizadora (que me pilló la maquina tres veces el dedo hasta que dije, ¡hasta aquí!, ¡paso de romperme un hueso!, y me fui a podar, jaja) , pegar pegatinas en las botellas... ¡mil cosas! Si en la calle hacia frio, aquí aun mas, porque no había ventanas y el sol no podía calentar aquello... Crying or Very sad

Bottling = mise en bouteille : pour les jours de pluie (ou même de neige...), pas de pruning au programme, c’est mise en bouteille ! En gros, du travail à la chaine, répétitif à souhait, les journées sont très longues... J’étais titulaire du poste au début de la chaine : prendre les bouteilles vides d’une palette pour les mettre 6 par 6 (3 bouteilles dans chaque main...) sur le tapis roulant qui les transporte à la stérilisation, puis au remplissage, bouchonnage, étiquetage, et en fin de chaine on retrouve entre autres Alicia qui prend les bouteilles pleines pour les mettre dans des cartons puis sur des palettes... passionnant ! Mmmh





Aunque el trabajo era agotador, te dolían las manos, los dedos los teníamos sollados de coger las botellas de vino y hacia un frio que se te congelaban los pelillos de la nariz, nos lo pasamos genial con el equipo, hemos aprendido a podar y descubrimos la fabrica de Cookie time al camino de vuelta del trabajo, donde nos comprábamos cada semana 4 kg de cookies rotas que nos duraban una sentada después de trabajar Se marre. En cuanto al dinero no se puede decir que nos diera para mucho, pero lo suficiente para seguir viajando y pagarnos los cuatro caprichos que nos dimos, así que tan rebien Cool

Encore une fois, on n’a pas trouvé le boulot de nos rêves ! Mais on a encore passé un mois sympa, avec une bonne équipe. Niveau budget, ça nous a permis de payer notre logement et notre bouffe, tout en mettant suffisamment de côté pour appréhender sereinement les prochaines étapes... on s’est quand même fait plaisir sur un point : sur le trajet du travail, il y avait une usine de cookies, Cookie Time, où ils vendent des poches d’1kg de cookies cassés à un prix imbattable ! Ça passe bien les cookies après le boulot Se marre



A&A.

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Adrien Alicia
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