Je trace ma glace au Pérou, FTL'S

Rafting et Mountain Bike made in Pérù !

Le 16/04/11, 17:20

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Le Pérou c’est l’endroit idéal pour l’aventure. Direction Arequipa pour rejoindre ma copine Allemande, Kerstin, qui n’a qu’une hâte, sauter dans le Rio Chile. On se retrouve sous le soleil, dans cette ville a la pierre volcanique. En passant je reçois un « Hola Gringa », ce qui te rappel d’où tu viens mais n’arrête pas ton chemin. Ha oui ! J’allais oublier, en sortant du terminale Terrestre, j’ai faillit me faire enlever ! Par un taxi, évidemment. Je monte, mais déjà ça me paraissait bizarre il n’y avait pas de papier sur le tableau de bord, et j’ai remarqué comme un tatouage d’ancien prisonnier sur sa main... Et juste quand j’ai voulu changer de taxi, un policier a arrêté le démarrage du taxi en prétextant vouloir voir les papiers du gars et savoir où j’allais pour annoter. Evidemment papier oubliés, donc hop hop hop changement de taxi et direction la Plaza Armas. Après avoir gouté le fameux Pisco, boisson maitre du Pérou, petit tour de soirée dans cette jolie ville au pied du volcan Misti. Dimanche, départ pour faire du rafting sur le Rio Chile, noté 5 sur 6 pour sa folie furieuse. Rencontre avec deux Chiliens et un Hollandais avec qui on passera les deux jours restants. Ca parle allemand, français, anglais, chilien...c’est juste trop bien ! On dévale le fleuve avec notre allure de cosmonaute, avec comme mission de lever la pagaie quand le guide Roberto dit « Adelante », de la baisser a « Atràs » et de jouer du bras quand il dit « Izquierda ». Tout ca en se prenant des claques, que diiiis-je, des gifles d’eau. On apprécie le paysage quand il y a 3 secondes de répit. A savoir qu’un des guides de l’autre bateau qui est la pour nous secourir de la noyade au cas où ; a faillit se noyer. Le comble.
Super soirée en compagnie de tous ces globes trotter et des souvenirs plein la tête !
Il n’y a pas mieux que le Mountain Bike pour découvrir l’Altiplano Péruvien. Tu découvriras au fil de la journée comment faire pour traverser un champ de Lama, passer outre un chemin inondé ; apprendre à respirer a 3800 mètre d’altitude et a éviter une tarentule. Tout ca en laissant la priorité aux moutons, aux crapauds et en profitant un maximum de cette aventure ! Tu parleras aux communautés, tu seras invité à boire un maté dans une famille, tu auras des fous rires et tu seras récompensé de tous tes efforts par une barre chocolaté « Sublime ».

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Mariage !!!!!!

Le 16/04/11, 17:17

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On célèbre en grandes pompes le mariage de Nestor et Judith à Chinchera ! Un mariage péruvien remplit de bonnes choses : repas à base de Pastel de Pata, Choclo, Chugno, viande de mouton avant de croquer dans le gâteau des amoureux. C'est le frère de Genoneva qui se mari. Tout le monde s’active avant leur arrivée pour préparer les préparatifs : confettis et ballons de baudruche. L’ouverture des cadeaux se fera en petit comité à la fin de la soirée, cela ne se fait pas de les ouvrir devant les invités. La journée sera aussi rythmée par la venue du maire de Chucuito qui vient marier les futurs mariés. Les papiers seront signés au sein même de la maison et le « Judith veux-tu m’épouser ? » sera proclamé devant tous les invités. On dansera sur de la musique péruvienne jusqu'à tard, sous le jolie regard de la voie lactée  . Et bien sur, on remet ça le lendemain !

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Juana...

Le 08/04/11, 19:40

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...Vient de m'apporter deux pommes qu'elle a acheté sur le marché pour moi. Qu'est ce qu'elle mignonne et touchante.

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Je n'aurais....

Le 08/04/11, 0:10

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...jamais vu autant de japonais a Puno. Au Pérou en générale. D'un coté c'est la première fois que j'y suis. Mais les conséquences malheureuses et désastreuses au Japon; font le bonheur des commerçants péruviens... Wink [fade]

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La vie, la vraie, du Pérou

Le 06/04/11, 23:52

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Quel est le cout de la vie au Pérou ? Telle est la question. Je me la suis posée aussi. Il faut savoir que si nous gagnons en France par semaine, au minimum, 952 soles, ici au Pérou tu gagnes 6OO soles pour le mois. Alors oui, j’entends déjà les « ouiiiiiiii peut être, mais la vie est beaucoup moins cher ». En effet, la vie est moins chère, mais pour nous. Le litre d’essence équivaut à 0,74 centimes d’euro, ce qui est beaucoup pour les communautés, et comme en France, en ce moment, chaque jour le prix augmente. Les soins médicaux et les médicaments sont un luxe ici à Puno. On préfère de toute façon depuis des générations se soigner à l’aide de Plantes, comme a l’époque ancestrale des Incas. Tiens, justement, l’autre jour j’avais un début de grippe, alors ni une ni deux, on m’a soigné avec des feuilles d’eucalyptus. Quelques feuilles dans de l’eau chaude, pour faire du Maté, et puis ensuite les feuilles seront collées à mes tempes et sur mes épaules. Tout ca sur les ordres de Genoneva et hop au lit. Hier, elle avait mal au genou, alors pour se guérir rien de tel qu’une bonne piqure d’abeille. Et la douleur est passée... Ca marche bien !
Dans sa globalité, l’eau n’est pas forcement potable au Pérou. A lima il est déconseillé de la boire au robinet. A Puno l’eau est potable mais remplit de chlore dans le centre ville. A Chinchera, où je vis, c’est le contraire. L’eau est excellente et pure dans la campagne. Mais alors pourquoi ici, ils ne boivent jamais d’eau ? Cette habitude a été prise des les années 90 ; quand il y avait le terrorisme et la restriction. L’eau avait été coupée pour les besoins des militaires. Alors depuis, ici, on boit beaucoup de Thé mais la soif est rare. Pourtant, ils ne payent que 5 soles par an, pour utiliser l’eau en libre service. Dans le centre de Puno, c’est différent, ils payent leur consommation par un compteur. Au début, William croyait que j’étais en « diète » car tout les matins j’arrive au bureau avec une bouteille d’eau 
Alors quand on me demande « combien vous payez vous en France ? » ... Est-ce qu’il faut que je compte le gaspillage d’eau pour laver nos voitures ? Arroser le jardin en plein été ? Faire la vaisselle 3 fois par jours ? Laisser couler l’eau le matin ? Heu..... Beaucoup trop.
Il faut savoir, que l’électricité à Chinchera est arrivée en 1988. Ils payent par mois leur consommation, c’est à dire, (sans compter les nombreuses coupures de courant), 30 soles le mois, 8 euros.
Au Pérou, il y a beaucoup d’économie informelle, souterraine et clandestine. Ainsi, elles échappent aux prélèvements obligatoires, aux règles économiques et sociales et à l’intervention de l’ETAT. Il y beaucoup de petites économies, a Puno, il y a encore beaucoup de personnes qui ne possèdent pas de compte en banque. Les commerçants ambulants avec leurs petits chariots, payent 50cts de soles chaque jour pour tenir leur emplacement et une partie de leurs recettes va à l’état. Il y a beaucoup de jeunes qui ont des qualifications qui s’acquièrent en dehors du système scolaire officiel. Beaucoup de jeunes, après leurs études, s’achètent un vélo « transporteur » pour amener les personnes, à défaut de ne pas trouver d’autre travail ou a défaut de trouver une ambition. Quand l'emploi formel souffre au Pérou, l'informalité agit sur l’économie et lorsqu’une personne perd son emploi, il va directement dans le secteur informel pour se faire un petit revenu quotidien. En 2007 (d’après une super source d’information !) l'informalité dans l'économie serait proche de 60% dans la métropole de Lima, où vit près d'un tiers de la population. Après, il ne faut pas faire d’un cas une généralité, il y a aussi des sources d’emploi dans la téléphonie, Internet, dans le commerce qui ne connaissent pas la crise !
De plus, en partie a cause de cette économie, il n’y a peu d’aides sociales. Je rencontre tous les jours des femmes veuves, qui mendient ou vendent des céréales aux portes à portes. C’est une extrême pauvreté. Personnes ne s’occupent d’elles.
Le taux de chômage au Pérou a toujours été assez bas, (autour de 8%). Le vrai problème ici, ce n'est pas le chômage, c'est la pauvre qualité de l'emploi, qui provoque bas revenus et pauvreté.
Ah oui, sinon, je me fais livrer du yaourt au bureau  C’est trop bien ! Ici, le monopole de l’industrie laitière est détenu par une entreprise, « Gloria ». Ainsi, on peut trouver dans les commerces ambulants ou dans les superettes, du lait écrémé ou demi écrémé, des yaourts mais qui restent chères pour les communautés locales. Alors moi, j’ai ma petite Maria, qui a chaque fois me dit « Mon yaourt c’est comme du Gloria, tu vas voir, je fais même mieux qu’eux ! ». Alors j’en achète chaque semaine, un peu comme le système d’AMAP en France, mon litre de yaourt nature, ou fraise ou ananas pour 3,5 soles, c’est un régale !
J’ai ma petite Juana aussi. Elle vient me vendre des céréales (un peu comme les crisp crops, mais sans la boite en carton et sans sucre. Naturel) Elle vient de loin Juana tous les lundis de Juliaca, dans les montagnes. Elle n’a pas de famille, pas de maison, pas de terre. Elle vit chez les uns et les autres, et achète des sachets de céréales qu’elle essaye de vendre tant bien que mal à Puno. Elle est toujours souriante et marrante. Elle me chante des chansons en Quecha et Castillano. Elle m’explique qu’à chaque fois elle doit supplier les gens pour qu’il lui achète un sachet de céréales à 50ct de soles. ET à chaque fois, ils trouvent le moyen de négocier. Ces vêtements ce sont plus des guenilles qu’autre chose, avec son Iglia, et ses petites chaussures lui font mal aux pieds. Une fois elle est tombé par terre, elle s’est cognée la tête ; et depuis ce jour ça lui bourdonne dans les oreilles. Alors elle se met du coton avec sa petite fiole magique comme elle dit, un peu d’huile sucré dans ses oreilles. Malgré sa situation extrême, elle arrive à me transmettre son sourire et a me faire passer un des meilleurs moments dans ma journée.

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La claque religieuse ...

Le 18/03/11, 20:45

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A table, il y avait la radio, la messe était d’actualité avec des chants, des prières, des danses, des serments. A la fin du repas, Genoneva m’a fait le récit de sa vie pour Dieu. Elle m’explique que cela fait 11 ans qu’elle c’est donnée a lui. Qu’il l’a aidé dans la maladie. Elle me dit, avec ses grands yeux, que les gens qui croient en la Vierge ici, se trompent. Il n’y a que dieu qui parle. Au mois de février, a Puno, il y une semaine de fête pour célébrer la sainte Vierge de la Candeleria. Pour elle il ne faut qu’écouter la voix de Dieu, celui qui t’as créé. Elle me dit, avec toute son adoration, un jour il vient te chercher et tu ne travail plus, tu ne souffre plus, tu ne te sacrifie plus... La vie serait elle un sacrifice pour elle ? Dieu ne veut que ton cœur, ton amour. D’après ce qu’elle me dit, il y aura de plus en plus, d’incident sur terre, de tremblement de terre, mais un jour Dieu viendra et tous les morts ressusciteront. Leurs esprits seront libres.
Ce qui m’a fait mal, c’est quand elle m’a dit qu’elle avait arrêté de danser. Que cela ne servait à rien. D’après ce qu’elle voyait, les fêtes où les gens boivent, dansent n’entrainent que violence. Aujourd’hui elle est passive, elle ne danse que pour Dieu.
Tu dois, toi aussi Hélène, prendre le chemin de dieu. Lire la bible petit à petit. Je lui ai dit que je la comprenais et que j’acceptais son choix mais que pour moi ma croyance était autre. Que tous les jours je faisais de mon mieux pour rendre heureux les gens qui m’entouraient, « les êtres humains », que j’étais seule maitre de moi-même, et que moi seule pouvais prendre en main mon destin. Que je vivais le moment présent, que je ne priais pas, et que mon but était de rendre ma vie meilleure grâce au bonheur des autres. Elle m’a alors dit que le seigneur me récompenserait plus d’une fois... Qui vivra, verra.

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El Cañon del Colca ! mi mars 2011

Le 18/03/11, 20:44

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Destination Arequipa pour aller à CHIVAY dans le canyon de Colca. EPOUSTOUFLANT ! Ce canyon est le plus profond au monde, on à parcouru 30 km dans les vallées, en passant de 3600 mètres à 22OO mètres en 7 h de descente le samedi et en 2h30 au lieu de 4h le dimanche pour la remontée.
Le vendredi j’ai rejoint mon amie Mishell, que j’avais rencontré à Los Uros, c’était cool de pouvoir se poser et faire nos commères comme deux petites mamies. Aussi, j’ai pris toutes les précautions pour prendre les taxis à Arequipa. Tout le monde n’a pas arrêté de me rabâcher que les enlèvements de touristes et de personnes a Arequipa c’était un rituel régulier. Récemment j’ai lu qu’une hongroise avait porté plainte pour séquestration ...
Samedi départ à 2h30 du matin avec mon guide péruvien, un argentin et un espagnol pour le trekking dans le canyon. A 9h arrêt pour observer les fameux Condors... En fait ce sont des vautours qui peuvent mesurer plus de 15 mètres de long et font parties de l’histoire Inca. La descente se poursuit dans les graviers avec la découverte de l’arbre qui produit la Tequila et les serpents de passage, qui se glissent sur le même chemin que moi. Rencontre avec les habitants des villages qui deux fois par semaines grimpent les 7h de montée pour aller faire du troc avec les autres villages. Rencontre aussi avec les mulets et les chevaux qui ont l’habitude de tout porter sur leur petit dos. Notre descente se poursuit toujours, la douleur au mollet se fait sentir. Le chemin que nous empruntons date du 15 ème siècle et est toujours intacte. La vue est plongeante et magnifique.
Ricardo, l’espagnol, me fait bien rire. C’est un peu celui qui n’arrêtes pas de parler pendant une excursion et qui vous donne les meilleurs conseils pour ne pas fléchir... et c’est aussi celui qui au fin fond de la montagne, entre deux volcans et au plein cœur du Pérou, va vous faire chanter du.... Plastique Bertrand... « ca plaaaane pour moi » ou qui va vous motiver pour chanter « 1 km à pied ça uuuse ca uuuuuse ». Il est fort ce pastis.
Arrivé à notre premier objectif, le pont qui nous permettra de traverser la rivière déchainée, je rencontre Swann. Swann c’est un boulanger Toulousain de 21 ans, qui a décidé de tout quitter pour voyager. Il a rejoint son meilleur ami d’enfance à Buenos Aires, Argentine, et a décidé de se faire un road trip en Amérique Centrale et Latine au moins pendant 10 mois... il n’est pas sur de vouloir rentrer en France. Je lui ai donc proposé de faire un bout de chemin ensemble avec les conseils et anecdotes gratuits de mon guide. Parmi les crises de fou rire il y avait les crampes à l’estomac. Ces crampes qui vous obligent à aller jusqu’au bout, malgré le ravin qui vous regarde délicatement.
Au milieu du parcours, une famille nous accueille, perdu en pleine jungle. Ils nous font visiter leur musée. On y trouve des teintures, des vêtements et chaussures ancestrales, on y apprend à cuisiner comme au siècle dernier, à écraser la farine et le blé. Et on se délasse avec le goût sucrée d’une mangue...
Quelques kilomètres plus tard, quelle surprise: tu découvres a 2000 mètres d’altitude, perdu entre les flans des montagnes, une Oasis. Tu entrevois 2 puis 3 puis 4 piscines, des petites chaumières... Ce sera notre camp pour la nuit ! Bon, il nous faut encore 2h de marche...
A l’arrivée c’est comme un petit paradis... Une nature époustouflante, manguier, palmiers, une source d’eau chaude, une piscine...froide, un cheval en liberté, des hamacs, des habitations en chaume et en paille... Pas d’électricité, pas de réseau téléphonique... L’endroit rêvé pour Adam et Eve. Le repas aura été préparé avec le plus grand soin pour remplir le ventre d’une grande tablé d’une vingtaine de personnes. Ca parle anglais, allemand, espagnol, hongrois... On boit du maté pour se réchauffer car les nuits sont rudes ...
Départ a 5h du matin de pieds fermes, la frimousse encore ensommeillé... Le petit déjeuner sera à 4h de randonnée, au sommet de la montagne... (J’avais quand même des provisions bien cachées...). Je remercie ma lampe frontale Décathlon, pour ne pas citer la marque, qui a été mon ami fidèle pour traverser la nuit. Il était important de partir avant que le soleil ne se lève, pour ne pas attraper de coup de chaud. En ce dimanche 13 mars, mon équipe et moi aurons été très performant, en 2h30 la montée était accomplie. Ne manquait plus que 20 minutes de marche pour aller au village où nous attendait notre petit déjeuner, ma foi, bien attendue. Je crois que j’y ai bu le meilleur de café de ma vie... Le reste du groupe nous rejoint et nous repartons vers Chivay pour aller se prélasser dans des bains thermaux. L’eau sera approximativement à 38 et 39 degré...  Limite trop chaud ! Puis il y aura cette rencontre avec un aigle et son copain le lama, très attendrissant ! Ah, il y a aussi ce fameux plat, qui éclate au palais (expression du père) a base de Quinua, fromage et lait... On ne dirait pas comme ça, mais c’est un délice pour les papilles ! 

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Conima !!!

Le 18/03/11, 20:36

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Conima est un petit paradis terrestre où peu de touriste y ont mis leur pied. C’est un village perdu à la frontière bolivienne et a 3h30 de Puno. Il y a 6 mois il fallait 9h de route terreuse et parsemée de trous pour arriver à destination. Conima, c’est la terre de William. « Su tierra » comme ils disent ici. Tout le monde ici est fière de sa terre natale, et encore plus lorsqu’il s’agit de Conima. J’ai donc été invité à passer le weekend avec sa famille, dont son père malade, qui n’attendait plus que ca, revoir le coucher de soleil, accoudé au bord de sa fenêtre. Ce weekend était fort en émotion (et non pas en chocolat HO HO HO) car j’ai été accepté comme un membre de la famille a part entière, au cœur du véritable Pérou, au sein d’une famille avec un cœur énorme comme une patate Se marre
Justement, à l’arrivée il fallait déterrer les patates restés ensommeillées au fond de la terre/ Il ne fallait pas y aller de main morte, il s’agissait de notre repas du midi. A Conima, il y avait les festivités, des danses, des chants et surtout la plage qui longe le lac TitiKaka. Grace à la saison des pluies tout était verdoyant et du haut de la maison, on apercevait l’immense étendue de verdure parsemé de fleurs, de Lama, de calme, de sérénité. Deux iles se distinguent des autres à Conima : L’ile de Karimi avec son hôtel aux 7 étoiles où la seule façon d’y accéder est de prendre le petit bateau à Moteur et où l’on rencontre souvent des footballeurs connus... L’autre c’est l’ile de William. Enfin une ile qui appartenait a sa famille il y a peu de temps. Elle appartenait a sa grand mère, puis a son père qui a du la revendre à l’Etat. Tony, le frère de William, va tout faire pour la récupérer. Il l’a juré.

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Sillustani ! Mars 2011

Le 18/03/11, 4:53

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Sillustani c’est à 30 minutes de Puno, au fin fond d’un lagon couleur bleu océan. Il s’agit d’un site archéologique pré inca et inca. Sur ce site on trouve les Chullpas, ce sont des sortes de tours de plus de 12 mètres, où les incas enterraient leurs morts. On y célébrait aussi des fêtes et des sacrifices. Dire que ces tours ont été créées à main nues est extraordinaire. Marcher sur les pas des Incas est impressionnant. Ils ont fait et subit l’histoire du Pérou. Le sol est couvert de morceau de céramique de l’époque Incas (15ème s). Les plantes médicinales sont aujourd’hui toujours utilisées comme remède à tout les maux. En bref, on grimpe une montagne pendant 40 minutes et là, tu découvres le berceau de la civilisation Inca, tu surplombes le lagon et ton regard se perd.
Depuis mon arrivée au Pérou, j’ai pu faire beaucoup de rencontre, mais souvent éphémère, comme ces deux amis du Morbihan et le couple Allemand / péruvien avec qui j’ai pu discuter de tout et de rien, apprendre de l’autre, et ça, çà vaux tout l’or du monde 

Le Ministre de l’intérieur

Po pop pop ! Grande visite à Puno today ! Le ministre de l’intérieur,Miguel Hidalgo, est venu faire le bonjour sur la belle place de la Cathédrale. Pour ce grand jour on déploie toutes les forces, en passant par les militaires, la milice, la police... C’était un peu comme notre 14 juillet à nous, mais en un peu plus sérieux. J’ai eu le privilège, s’il vous plait, de faire la rencontre d’un colonel de l’armée Péruannaise, avec qui au bout de 15 minutes de bavardage, j’ai réussit à dire qu’en France on mangeait de la dinde à noël... il aura appris quelque chose d’utile dans sa journée. Bon sinon, le premier ministre fait son come back dans les villes pour dire que le gouvernement va tout faire pour supprimer la délinquance, avec la force nécessaire. Je pense qu’ils sont bien partit ! Mais je pense aussi qu’en avril ce sont les futures élections présidentielles... Tiens cette manière de faire me fait drôlement penser à un autre pays...

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BOLIVIE-LA PAZ 19-20 Février

Le 28/02/11, 18:56

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Alors là, c’est la blague. La blague au niveau de l’organisation. Donc, déjà 3h de retard sur notre horaire de départ. Au pire ce n’est pas grave vu que l’on en a bien profité. A la sortie de l’hôtel, on prend des motos taxi pour aller a la station de car qui nous emmènera a Desaguadero (frontière Bolivienne). Gladys, chère Gladys, qui est la comptable de la CIAP à LIMA, prend la décision de « on va prendre un taxi c’est plus rapide que les cars ». En effet on gagne une Quarantaine de minutes. Mais c’est surtout, que l’on sera 7 dans un taxi où il n’y a que 4 places passager. L’idée ne me plaisait pas trop surtout que l’on avait 2h de route. Alors hop, le chauffeur avec Juan manuel devant, 4 personnes sur la banquette arrière, dont moi entre Yéni et la porte. Et deux dans le coffre. Le coffre, c’est, comment dire, un espace où valises et personnes peuvent prendre place sans que la police ne vous dise rien. Justement la police, j’y reviens plus tard, je les hais. Nous voila partis sur la route avec en prime l’humidité et la pluie. Bien sur, il n’y avait pas d’air conditionné dans la voiture. Le chauffeur utilisait donc un chiffon pour voir au travers du pare brise. Juan manuel et moi étions sur le qui vive, on blaguait quand même de la situation très atypique. Après avoir entendu comme un POC, je reçois un sms de Juan Manuel, qui me dit « No se ve nada atropello un perro es una mierda horrible esta ida ». Le chauffeur a défoncé un chien sur la route... et là bizarrement j’ai eu un fou rire. Dans une circonstance pourtant qui n’était pas censé être drôle. La situation inimaginable surement. Tout le monde dormait gentiment et nous, nous étions devenus les gardiens de la route.
On arrive enfin à Desaguadero. Alors Desaguadero c’est l’espace de contrebande et de contrefaçon. Il y a un marché remplit de portables, de clé usb, de lecteur dvd a prix misérable du coté Bolivien. Je constate de suite une pauvreté encore plus extrême que certaine zones du Pérou. On échange nos Soles en Bolivianos et on s’engage à la douane pour tamponner nos passeports. Et la, énorme, je rencontre deux étudiants français de NANTES !! De l’école de commerce Audencia. On décide de boire un verre ensemble (dans le boui boui du coin !) ils sont au Pérou pour 6 mois pour étudier. Coïncidence quand même ! Gros problème à la Douane, les flic embarque Yéni, d’après eux elle ne peut pas passer la douane. Sois disant c’est parce qu’elle se présente à des élections au Pérou et donc il faut qu’elle paye. On a donc attendu 1H30 que l’histoire se finisse, nous sommes donc partit sans elles (gladys et yeni), car on avait déjà accumulé beaucoup de retard. Au cœur de la police ou de la douane péruvienne c’est remplit de Corruption. Il faut tout le temps payer. On repart pour La PAZ ; capitale économique de la Bolivie (l’autre capitale est SUCRé) dans un combi (sorte de bus fourgon). On a passé au moins 4 postes de contrôles, avec des militaires, à l’air sérieux qui bizarrement nous matraque du regard, alors que les centaines de camions de contrebandes venus du Chili, d’Argentine, qui arrivent tous les mercredis et dimanches passent sous silence. Au 4ème poste de douane le chauffeur a donné la pièce à un militaire et hop on n’a pas perdu de temps. Arrivée à La Paz, Whouah, un trafic incroyable, je n’avais jamais vu ça, même à Paris c’est gentil. Un bordel pas possible. En fait LA PAZ c’est un mixte entre PUNO et LIMA. Des routes montagneuses à n’en plus finir, des routes pavées très jolies, des marchés de commerçants à n’en plus finir. On aura passé notre journée dans le centre de LA PAZ et au cœur d’un immense marché de bric et broc (quelle expression) un mixte entre une foire, un marché et une feria. J’ai mangé un des meilleurs repas de ma vie et passée une super journée avec mes potes péruviens remplit de rires, de blagues et de surprises. On à dormit dans un hôtel où l’ordinateur à été remplacé par une machine à écrire et où les lits de la seconde guerre mondiale ont accepté notre sommeil si lourd.
Reveil a 5h du mat... Desayuno, petit déjeuner à base d’API, un espèce de jus de fruit gavé bon et nous revoilà repartit sur la route et cette fois si en Car puis en Bus !! Je compte retourner en Bolivie en weekend bientôt pour aller à Copacabana, Tihuanaco et surtout au Salar D’Uyuni qui est un lac de sel. Ce sera surement plus calme et plus beau que La Paz !!

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18 Février !! Mon anniversaire !!!

Le 28/02/11, 18:54

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Vous vous rappelez la tempête du siècle ? Hé bien la je viens d’en vivre une seconde, une pluie de grêle violente. Mais j’y reviendrais plus tard.
Nous sommes le jeudi 17 février, et pendant deux jours, il y une assemblée générale de la CIAP, à Puno. La Casa del Corregidor est alors bondée par toutes les délégations de chaque ville : Lima, Ayacucho, Huancavelica, Piura, Puno, Arequipa. Il y 18 bases d’artisans présentes sur les 21 et les entreprises adjaxente à la CIAP. Cela fait a peut être une soixantaine de personne. Je sens qu’il vous faut un petit point sur la CIAP. J’ai la faculté extraordinaire de faire des schémas avec Word, alors j’en profite (ce n’est pas ennuyant !):

CIAP (bureaux a LIMA et PUNO):
PACHAMAMA (tourisme solidaire)
BASES DE ARTESANOS (21)
INTERCRAFT (l’exportation)
COOPAC (-Credit cooperatif de micro crédit pour les artisans)
ECOSOL (La Succursale)

(en fait le copier coller avec Word çà a pas marché...Désolé pas de schéma)

J’ai pu assister pendant deux jours à une séance d’inter culturalité... Les réunions au Pérou c’est comme ca : tu t’habilles un minimum mais tu peux rester en jean ca gêne personne, après 2h de réunion il faut se restaurer a base de Maté et de gâteaux, quand c’est ton tour de parole et que tu dois balancer des chiffres sérieux tu as le droit de balancer quelques blagues. Tu dois présenter un tableau de gestion actif passif ? Tu dois participer au concours de chant avant. C’est juste GENIAL ! Apres bon, je dis ca, mais pendant deux jours ils ont bien travaillé. Cette réunion a servit à mettre au point le bilan de l’année 2010 et la détermination de projet pour l’année 2011.Il y a eu beaucoup de journalistes pendant ces deux jours aussi. La discipline n’existe pas trop lors de réunion, c’est bien différent de nos pays. Les téléphones portables chantent, les déjeuner durent 2 heures (le midi et le soir !) et tout le monde est sympathique. Tu es dans l’obligation de saluer tout le monde... !

Le vendredi c’était mon birthday ! Je commence à avoir l’habitude de ne pas être en France pour le fêter. En tout cas cette journée était très atypique et normale en même temps. J’avais acheté un gâteau dans la meilleure boulangerie du monde, pour la quarantaine de personne qui restait le soir. On m’a obligé à aller au devant de la scène, tout le monde a chanté pour moi en Espagnol, Aymara et français (pas facile !). Et, comme a leur habitude, je me dois de croquer dans le gâteau en première, sauf que bertha me l’a gentiment envoyé dans la face  et après tout les hommes de la salle m’ont fait la bise ! Ensuite direction l’hôtel pour poser nos affaires et c’était partie pour une nuit de folie avec tout le staff de la CIAP en ... discothèque. Au Pérou ils savent faire la fête... Première partie de soirée lancement de la Cerveza et de la Sangria avec en exclu que de la chanson espagnole et en cadeau du Shakira. A 3h du mat ; bon ils vont peut être être fatigués les Javier ; Juan ; Emilio...Penses tu ils étaient bien ‘borrachos ‘ comme on dit ici. Et c’est repartit pour un tour, a 3h30 du mat, dans un autre bar, sous la rafraichissante pluie, avec en prime un orchestre de Puno et du Pisco ! A 4h, avec l’envie de rester et l’autre de dormir, je décide de m’en aller avec Juan Manuel et Mélania sachant que l’on devait prendre un « bus » pour la Bolivie à 5h du mat. A 6h voila enfin tout le monde dans l’hôtel en train de hucher, chanter, siffler. Jorge me fais sa déclaration d’amour : ahhh les femmes françaises ! Apres avoir attendu tout le monde jusqu'à 8h (au lieu de 5h du mat hein !on notera encore une ponctualité péruvienne) dans le hall de l’hôtel, c’est partie pour l’aventure Bolivienne !

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Tempête et weekend sur las Isla de Los Uros !!

Le 14/02/11, 23:23

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Jeudi 10 février:

J’ai vécu la tempête du siècle !! Le soir en rentrant du travail je demande a EDY si il est possible d’aller juste ne face, au bord du lac Titi Caca. Il est trop content il m’y emmène. Le père nous avertit quand même qu’il va pleuvoir. Il l’avait sentit, c’est un peu comme un sage ! Nous voilà donc partis au travers des cultures de la Patate, du quinoa, du blé et de la boue au bord du lac. Just Magic. Par contre on n’a même pas eu le temps d’y rester 3 minutes qu’une pluie torrentielle s’abat sur nous. En février (mois de la pluie) et a 4OOO mètres d’altitude c’est comme ca, le temps est très variable et extrême. Trempés on s’installe dans la cuisine pour jouer au UNO avec quelques coupures de courant comme au bon vieux temps. La pluie est violente, froide et orageuse. Mais je me sens bien avec eux !

Samedi 12 février:

Le matin, soleil de dingue. En fait depuis que je suis arrivée, c’est toujours comme ca. Un soleil très chaud, avec un petit vent frais, et dans la soirée c’est orageux.
J’avais décidé d’aller à PUNO pour visiter. Mais je ne pouvais pas y aller sans Edy.
Edy, c’est un garçon heureux de 11 ans, très doué à l’école, en mathématiques, en français (il me l’a prouvé), en géographie. Le seul problème c’est que ca fait 1 mois et demi qu’il est en vacance, mais qu’il n’a pas les moyens d’en profiter. Je lui ai donc demandé s’il pouvait être mon guide pendant la journée si je l’invitais. Vous auriez vu son sourire ! Et hop il est partit se préparer et en 10 minutes il était ready ! Genoneva me donne avec plaisir son accord  Nous voila tout les deux partis sur la route de Puno (et non pas de Memphis). On commence par aller au « Puerto », endroit touristique du lac Titi Caca. La folie nous prend d’aller faire du pédalo sur lac, chose que ni lui ni moi avions déjà fait  Ensuite on se mange un bon plat, qui aurait été a 3 soles dans le centre de Puno, et qui est a 14 soles en bord de lac (il se la joue comme à la Baule !). Ensuite on embarque sur un bateau pour aller sur « Las Isla de los UROS ». Sur le lac il y a plusieurs iles dites « flottantes » comme l’ile de Taquile, d’Amantani et de Los UROS. C’est quelque chose de sublime qu’il faut absolument voir. 20 minutes de bateaux pour ensuite débarquer sur un sol joggés de roseaux. Las Islas de los UROS flottent grâce à des racines et sont relié les unes entre elles pour ne pas divaguer. On bavarde avec les autres touristes, on s’enrichit des connaissances des uns et des autres (il y avait aussi un gros lourd dingue qui parlait plus fort que les autres. On a tous connu un lourd dingue une fois dans sa vie dans des groupes) Ensuite on embarque sur un bateau typique de Los Uros pour aller sur une autre rive. Je fais la rencontre d’une péruvienne, qui parle français, et qui vit à Cusco (j’y vais en Mars ! )en tant que Guide. Elle, elle reste sur les iles pendant 1 semaine avec des potes Chiliens, ils vivent à la coooool. Je la reverrais donc en Mars  Le seul hic, de cette excursion, c’est que ces iles ne sont plus aujourd’hui habitées. En fait, depuis peu, c’est iles sont devenues un vrai attrait touristique, un business. Le guide nous dit que malgré le fait que beaucoup de jeunes pendant l’hiver rentrent sur Puno, il reste encore une grande population de personnes vivant ici. Alors que c’est faux, ils doivent être 5 à tout casser, et le reste des personnes viennent pendant la journée pour le tourisme ou pécher. Mais aujourd’hui ils ont tous leur maison sur Puno. Cela n’en reste pas moins magnifique et historique Et puis comme me l’a dit aujourd’hui william, il y a des iles un peu plus loin, qui nécessite vraiment de l’aide, les gens vivent seulement de la pèche (la CIAP est présente pour valoriser l’artisanat des femmes sur ces iles) Nous voila repartis pour la terre ferme avec un passage dans le marché de Puno. IMPRESSIONNANT. Tous les jours sur des kilomètres s’étend ce marché où l’on trouve de tout, à tout les prix. Edy s’arrête au marché pour acheter un bon kilo de chocolat à 15 soles (ce n’est pas donné). Alors moi je me dis, c’est le petit plaisir de la famille, ils s’achètent du chocolat une fois par mois. Hé bien pas du tout, ce chocolat va directement aller à la boutique de la Chincha pour être vendu.
Ha aussi, après les douches froides de Lima, les douches chaudes d'Arequipa, voila revenu le temps de la douche écossaise !

Dimanche 13 février :
J’ai mangé pour la première fois de ma vie, de la soupe à 10h.

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PUNO !!!

Le 14/02/11, 23:17

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Mardi 8


Première journée de travail avec William dans la CASA DEL COREGIDOR.J’ai l’impression d’être dans GOOGLE MAPS  Avant d’aller au Pérou j’avais fais ma fouine sur « l’internet », « le net ». Donc, la Casa del Corregidor, c’est une ancienne maison coloniale, en face de la cathédrale, très jolie, avec un look ressemblant aux maisons du Pays-Basque !Il ya une salle d’exposition, un café bar snack avec s’il vous plait le MEILLEUR café du monde élu en 2010 qui viens de la région de PUNO . La boutique est très jolie avec deux bureaux. Mais il faut avouer que c’est un peu le désordre générale là dedans...Il y a beaucoup trop de produit et pas de concordance dans leur disposition. Mon travail consiste en aidant William a la Boutique, travailler la communication, le marketing des produit, aider a la gestion de la CIAP, et monter une étude de marché. Avec William on parle chacun de nos pays respectifs ; des différences. Je lui parle de l’Europe, il trouve ca dingue la libre circulation de personnes sur le territoire erueopéen. On fait le tour des capitales européennes sur internet, on regarde la Russie et Cuba (deux pays dont il aimerait aller). Je lui dis qu’en France c’est la mode des sites rencontres sur internet, et qu’on a au maximun deux enfants par famille. Au Pérou, ils quittent tres tard la famille (30 ans) car au niveau financier ce n’est pas évident (cela dépend des villes) et la famille est essentielle. Au Pérou, ils sont tres croyants. Mais a part le christianisme, il y a la croyance en la PACHAMAMA. La terre mère. Terre nourricière qu’il faut protéger. Ca, ça me plait bien 
Tous les jours il y a les responsables (seulement des femmes) de chaque association de Puno, qui viennent à la Tienda (la boutique) pour discuter ou gérer leur travail. Vous savez le genre de femmes que l’on voit dans les reportages sur le Pérou. Les petites dames assez rondes avec leur chapeau melon, leurs pulls en laine et leurs jupes boursouflées. Hé bien maintenant c’est mes copines ! Tout les midis elles viennent me chercher, je vais manger au restaurant pour 5 soles, avec Emerlinda (la commère), Beatrix (la drôle) et Lucia (celle qui connait les bons plans). En plus elles ont fait du skype pour la première fois de leur vie avec mes parents  Emerlinda la bavarde travaille aussi pour HerbaLife, elle dit qu’elle a perdu beaucoup de kilos avec ca, et elle organise donc via son club, des séances de bien être avec les plantes ! J’ai intérêt d’y aller !
Pour 5 soles tu as une entrée de légumes frits et de la soupe au maïs. Puis encore ce fameux Pollo (poulet) au riz et purée. Le dessert par contre très étrange. Mais attention il y a des restaurants plus chers aussi ! Puno c’est marrant, chaque rue à sa spécialité : la rue des coiffeurs, la rue des machines à laver, la rue des photocopies... et j’en zappe ! Dans les rues c’est toujours la FOLIE, chants, danse, défilés... J’ai du dormir a l’hôtel ce soir là car les rues étaient blindés donc pas facile de prendre un bus. J’en profite pour skypper un peu 

Mercredi 9 :


2ème journée de travail. La musique bat toujours son plein « en las calles ». Il fait chaud, puis froid, puis viens la pluie froide. A Puno tu dois toujours : avoir des lunettes de soleil, de la crème solaire, un chapeau, deux pulls, un manteau, un imperméable, des chaussures qui tiennent le coup. Le midi j’en profite pour aller visiter le centre de Puno. Parmi les vendeurs de barbe a papa, je croise quelques touristes. J’avais un stress au fond de moi, le stress de devoir aller vivre et prendre une moto taxi puis un bus pour aller a mon logement que je ne connaissais pas encore. En plus les noms des « bleds » sont trop compliqués, et il n’y a aucun arrêt précis avec les bus, tu dois te référencer au paysage et a l’heure. Je préférerais dormir à Puno, pour être dans le centre. Mais avant de m’y établir, j’aimerais jeter un coup d’oeil a mon possible logement de Chinchamayo, en pleine campagne péruvienne, mais à seulement 25 minutes en bus.
Je me jette donc à l’eau (et en plus il y avait vraiment des pluies torrentielles) Je rencontre le frère de Bertha (elle travaille a la CIAP), Nestor, il vit la bas aussi, a Chinchamayo, avec sa famille, ils m’ont donc bien appuyé pour le trajet. Le bus prend des routes inondées, cabossés, troués. A Chinchamayo, tu entends les oiseaux.
On arrive enfin à Chincha. Une grande maison paumée dans les champs aux terres trempés, nous ouvre ses portes. J’y rencontre Javier et, surprise, 5 femmes artisanes qui papotent tranquillement en tricotant. Quelle image. Le lieu est comme « dans le temps », avec la zone pour les cochons, l’eau qui sors d’une pompe a fontaine, des pièces toutes petites à l’ancienne. J’ai même du demander comment on utilise les WC... c’est vous dire ! Mais sinon c’est très charmant ! On joue au ballon avec Miguel et Javier. Je commence à réaliser que je vais vivre ici. Tout le monde est accueillant, ils sont ravis de me voir et de discuter avec moi. J’en fais de même (pas avec moi-même mais avec eux hein). Je sentais un malaise quand même au fond de moi. Quand j’ai découvert ma chambre (toute belle mais très simpliste, avec la seule vue sur les champs) ca m’a fais un coup dur. J’ai retenu mes larmes. Je ne pensais pas que j’allais vivre ca. La vie avec une communauté. Je me refugie dans ma chambre, et là tout me manque, mes proches. Un malaise et une peur aussi surement. Je reste un bon moment dans ma chambre à me tourmenter, à sentir un terrible manque. Et personne a qui en parler. Je pense que le fait d’être en transit toute la semaine, de vivre plein de choses, mais seule finalement, n’a pas été facile à vivre sur le moment. Le fait d’écrire me permet aussi de faire le point sur ce que je vis actuellement et de mieux le comprendre.
On vient toquer à ma porte, Genenova et son deuxième film Edy, m’invite à prendre le repas du soir. Sur le coup un peu de précipitation je mets le manteau les chaussures et file a la cuisine. Quelle surprise cette soirée !! J’avais l’impression d’être dans l’émission « en terre inconnu » ou comme Julie Andrieu dans « fourchette et sac à dos ». A découvrir l’autre. Il y avait moi, Genenova, son mari (il parle peu, mais quand il parle c’est toujours drôle et intéressant), et leur deux fils. On a passé la soirée à rire, a s’échanger des mots en français et en Aymara, leur langue régionale. Au Pérou il y a l’espagnol bien sûr et surtout le quechua (qui se parle dans le nord) et l’Aymara. D’autres dialectes aussi de la selva par exemple, l’Amazonie.
On mange une soupe a base de mais, de riz, de patates, de carottes. La patate se dit « papa » et donc j’en profite pour dire que moi la patate c’est mon papa. Ça nous fait rire. On finit par un thé à la pomme et je leur offre un paquet de beurre petit lu, le chien, Chanz, en aura aussi. On discute ainsi de plein de choses, on échange, c’est interculturel et ça me plait. Je joue à l’UNO avec Edi, on se marre bien. Eddi est en vacances pendant deux mois (janvier, février). Mais toute l’année il a cours le matin a Puno et viens aider son père au travail l’après midi. Même pendant les vacances il se lève à 6h du matin...et Genoneva à 5h30 pour préparer les déjeuner, et tenir la seule boutique de Chinchamayo(même le dimanche)
Le père m’a dit qu’il allait tout m’apprendre sur la culture des légumes, du Quinoa et surtout l’Aymara. Ils ont souvent l’habitude d’accueillir des touristes de tourisme solidaire de l’association Pachamama (qui travaille avec la CIAP aussi).Il ya déjà eu deux jeunes qui sont resté 2 mois et 1 mois et demi. Je vais battre le record !

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DEPART POUR PUNO

Le 14/02/11, 23:06

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Lundi 7 fevrier

Dernière petite folie avec les filles à Arequipa, notre Breakfast a 12 soles, au balcon du restaurant, yaourt, céréales, salade de fruit et jus pressée accompagnerons notre « desayuno »matinal. L e temps nous presse, il nous faut retirer de l’argent dans les banques, qui sont juste blindées. Il faut savoir, qu’au Pérou, il est normal de voir des centaines de personnes faire la queue devant les banques, ce n’est pas organisé et surtout pas rapide.
A 13h on embarque dans un taxi, toujours sans ceinture, (ce serait du luxe !) pour la gare des cars à 15 minutes. Nous voila embarqué dans les bouchons d’Arequipa on pousse un peu la gueulante et ça avance tout seul ! Malgré la foule, le stress, tous les regards qui se tournent vers nous, on arrive à l’embarquement. Alors la, je me dis que je ne vais pas passer inaperçue. En prenant le car CIVA, je m’engage à voyager avec la populasss locale. On repère un québécois tout de même dans le tas, mais on comprendra vite qu’il est gentil mais perdu. Alors pas perdu géographiquement mais juste perdu. Il faut savoir qu’au Pérou il y a beaucoup d’étranger dans son cas (européen, américain..). Ce sont des jeunes qui viennent pour apprendre les prouesses des pierres, rencontrer des Chamanes ou apprendre de l’artisanat. Ils n’ont souvent pas de billet retour mais pense tout de même rentrer « un jour ». Mais finalement ils vivent dans les endroits touristiques, comme à Cuzco, et vendent des bracelets, des colliers, des tresses sur les places publiques. La drogue joue souvent son rôle. Enfin bref je reviendrais sur lui plus tard. On va l’appeler max.
Séparation difficile avec les filles, parce que je sais que maintenant je ne pourrais compter que sur moi et que je ne les reverrais qu’en France. Départ du car, je me faufile devant a coté de mon nouvel ami péruvien qui a lutter pendant tout le trajet pour ne pas faillir au dodo. C’est un winner. Niveau route on va dire que c’est comme dans le code de la route : « route sinueuse et étroite ». Mais ca me va parce que niveau ravin ce n’est pas de mon coté. Et c’est parti pour 5h de route. Ah oui, en fait, on est parti 1h plus tard et arrivé avec 2h de retard (ce qui m’a posé des problèmes à l’arrivée). Mais bon, cela ne m’étonne plus. Je suis donc avec ma colonie de vacance de péruviens et c’est partit pour atteindre les 4OOO mètres d’altitude, j’espère ne pas être malade (vomit et j’en passe !). Un peu de stress au début niveau circulation, car dans les montagnes, et bien, il y a du brouillard et de la pluie. Mais a ce moment j’ai décidé de donner toute ma confiance a mon ami « Pedro » le conducteur, chose rare de ma part, mais la, pas trop le choix. Finalement arrêt pipi pour le conducteur qui décide en même temps de « réchauffer » le pare brise. Et ca marche ! A part ca le car s’arrête tout le temps pour prendre des paysans qui remontent chez eux après avoir cultivés leurs champs. Il y a aussi les vendeurs de boissons, qui ont le droit de passage et qui redescendent un peu plus loin après avoir tant bien que mal essayer de vendre du Inca Cola. (Qu’est ce que le INCA COLA ? Une boisson jaune, vendu par milliers au Pérou, appartenant aujourd’hui à COCA COLA. The coca cola compagny est très présente en Amérique Centrale et Latine, puisqu’elle a la main mise sur une bonne partie de l’industrie DE LA BOISsON. Coca cola a racheté une compagnie d’eau, ce qui lui permet de mettre plus chère le prix d’une bouteille d’eau plutôt que le coca... Cela m’exaspère, l’eau est vitale, le coca non.)
Il pleut sur moi. Les joints des fenêtres ne sont pas très fiables. Peu importe, la car avance quand même !
Les virages serrés je m’y fais, j’y suis habituée grâce à Mickey et son parc d’attraction. Par contre mon copain de 5 ans, lui ne tiens pas le coup. Pourtant il est du pays le coco. Je lui offre un de mes gâteaux préférés (trop bon je vais en ramener !). Il faut croire que jusqu’a maintenant je suis plus forte que lui (bon j’avoue j’ai pris de l’aspirine et un médoc pour le mal de transport...bon bon ok !) J’essaye de ne pas suivre le film assourdissant qui passe dans le car. Ils ont choisit de mettre le film « solution finale ». Bon je ne sais pas si vous connaissez, mais il y a plus drôle comme film. A la fin du film une musique passait en boucle, alors bon,moi, je trouve ca jolie les paroles, ca me change de la France. Sauf que les Péruviens poussait la gueulante, parce qu’en effet c’était en boucle. Quand je me suis fixé sur les paroles j’ai faillit devenir folle. Et la je me refugie avec Ray Charles, CSS, Lisa Mitchell et Manu chao (faut bien rester dans l’ambiance).
Le temps passe et je n’en suis plus qu’émerveillée...Les paysages défilent entre plaine, montagne, vallée, paysage rocheux. Les couleurs sont incroyables, un mixte entre le vert, l’ocre, le marron, le rouge. Mon regard se tourne alors vers les plaines, et à ce moment j’ai vécu un de mes meilleurs moments du voyage, la surprise de découvrir des flamants roses au bord d’un lac, et d’une centaine de lama et alpaga, à l’état sauvage. C’est a ce moment la que je venais de découvrir le Pérou, tel que je voulais le vivre. Bon c’est aussi parce que peut de temps avant mon voyage au Pérou, j’étais allée au zoo avec Tibo (oui on se fait des sorties zoo !) et j’avais déjà eu affaire a ces bestioles mais l’approche n’était pas la même !!
Mon pote « max » a fais les vendanges en France et à vendu des sapins de noël a New York. Il est venu au Pérou pour apprendre le tissage d’artisanat. Mais faut croire qu’il a préféré reprendre la route, parce que les cours ce n’est pas trop son truc. Même au Pérou.
On arrive a Puno, bye bye a l’ami max, et la je me retrouve seule pendant 1h avec une foule de Péruviens, et de relou qui te propose des taxis ou des auberges (ça sent l’arnaque !). William, celui qui s’occupe de la gestion de la CIAP à Puno, ne reçoit pas mes sms. Finalement il arrive et il est super sympa le wiwi ! On arrive dans la ville et la BIM je tombe sur le carnaval...c’est juste trop magique ! Il fait nuit, il pleut, mais c’est sublime. Il y a 8 km de parcours, et 4h de défilé sous les yeux. Cela va durer pendant 2 semaines. C’est la fête à Puno, chaque mois de Fevrier. J’en prends plein les yeux ! Les déguisements et les danses sont supers ! Ce soir je dormirai dans le centre de Puno, car à cause des fêtes, il n’y a plus de bus pour m’emmener à mon logement.

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ARRIVEE A AREQUIPA

Le 14/02/11, 23:05

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Le 4, 5,6 février

Pour le car (départ a 17h45 au lieu de 16h30...) j’ai fais dans le luxe (c'est-à-dire 60 soles = 18euros), pour avoir un peu plus de sécurité. Je rencontre deux françaises, qui viennent de Besançon. Le trajet est long, 15 heures, accompagné de repas et boissons. Mais j’ai hérité de la meilleure place, au second étage, avec la vue panoramique.
Whouhou ! J’arrive à Arequipa à 9h et la je suis accueillit par mes super potos !!!! Alors le weekend Arequipa avec Eliane et Mélanie c’est ca : bed and Breakfast, gafas del sol, farniente au soleil, trouver une laverie, discussion sur le balcon de l’hôtel, shopping, fous rires garanties, comparaison de notre appréciation envers le Pérou, critique, j’écoute tous les bons conseils qu’elles peuvent me donner. C’est aussi la découverte d’une boutique d’antiquaire et d’une boulangerie, la recherche d’un chapeau de cow boy en cuir, devoir supporter le regard des autres, le ras le bol d’être dragué !!!! Non mais !
Voici la phrase typique des péruviens, quand je leur annonce que je vais vivre 3 mois à Puno : «De qué ? ¡Te vas a vivir a Puno y ademàs es la temporada de las lluvias! ¡BUEN SUERTE! ». En gros ils me souhaitent Bonne Chance. Moi je m’en fiche, je trace ma glace !!No me importa !

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SIEMPRE A LIMA

Le 14/02/11, 22:57

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Les 3 et 4 février :

Jorge me donne rendez vous a 8h (il arrive a 8h40... ils sont toujours en retard au Pérou, faut le savoir) pour aller visiter 3 atelier d’artisans dans le département de Lima. Cela a été une de mes meilleures journées. On est parti en bus dans la foule, sous la chaleur, et j’ai fait des rencontres enrichissantes... La base d’artisan a LIMA s’appelle TAWAK. Jorge est un artisan de cette région à la base. Chaque président de la ciap est élu tout les deux ans (et peut être réélu) et est artisan. Les 3 ateliers que j’ai visité, travail la céramique, l’argile. Les designs et les détails sont vraiment géniaux. Le seul problème c’est qu’ils font un peu tous la même chose... sauf Gedion fernandez Nolasco, qui lui fabrique des musiciens en taille réelle et expose souvent à LIMA. Je suis extrêmement touché par l’importance qu’ils me portent tous. C’est marrant parce qu’ils me posent souvent la même question « Où as-tu appris l’espagnol » « eu... à l’école, ca fait plus de 7 ans ». Cela leur semble inconcevable d’apprendre une langue à l’école, pendant autant de temps, avec des professeurs. Grace à ces rencontres j’ai beaucoup appris sur le commerce Equitable. J’ai enfin vu des personnes vivant de ce commerce, cela leur permet de vivre dignement et de vivre de leur art, de leur travail.
Je réalise enfin ma chance de faire de telles rencontres et d’être au Pérou « pour de vrai ! »
L’après midi, Jorge m’emmène au quartier Miraflores. LE quartier riche de Lima. Des que tu arrives il n’y a que des 4x4, des maisons entourés de murs s’élevant sur les 3 mètres. Il y a des Mcdo, des KFC, des tonnes de magasins comme BATA (whouh !). Tout est beau, tout est riche, c’est le quartier des bureaux. Mais ce quartier à un manque total de charme. Justement la deuxième boutique de la CIAP se situe a coté de Miraflores, j’en profite pour y jeter un œil. Jorge me paye sa glace à un commerçant ambulant sponsorisé par Nestlé. 1 sole 50 la glace. On reprend le bus, et arrivons après 2h, mes yeux n’en peuvent plus. Ils ont vu des bidonvilles, de la pauvreté, et un bordel pas possible mais organisé.
Le soir diné au yaourt et aux céréales avec Freddy et Trini, je me sens bien avec eux. Mais j’ai toujours un peu la tête en France... Beaucoup de changement et de précipitation. Justement je dois m’activer pour acheter mon billet pour Arequipa demain. Apres moult coup de fil en espagnol, j’aurai mon billet demain. Je vais rester deux jours a Arequipa, juste pour passer du bon temps avec mes copiiiiines Mélanie et Eliane (elles sont en Amérique Latine depuis 5 mois !)

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Arrivée a LIMA - Llegada a LIMA

Le 14/02/11, 22:56

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Mardi 1er fevrier 2011:

Arrivée à Lima. Mais revenons 15h avant. Séparation très difficile a l’aéroport alors que bon, ya pas mort d’hommes. Mais c’est comme ca, c’est chimique ! Hop HOP scanneur, dépouillage du sac, et me voila a errer dans l’aéroport. Pour m’habituer aux 13h de vol prochain, j’embarque pour Madrid, 1h40 de vol. L’avion décolle sensation de « bon ba la c’est foutu pour repartir « et « allée hop c’est parti pour l’aventure (mais je reste en Europe c’est rassurant !)
La traversée des nuages se fait sans aucun souci, le survol des Pyrénées non plus. Je suis aux premières loges pour le lever du soleil. A Nantes il fait encore nuit. 2h d’attente a Madrid, puis j’embarque dans le gros charter A 340-600. Là ça ne déconne plus. Je me sens déjà plus comme une touriste ! Au bout de 11h de vol et après avoir regardé « bob l’éponge le film », là c’est le drame. Mon bide ne veux pas m’écouter et ma tête non plus. Le petit vomito ne m’a pas prévenu... What a pleasure ! Mon ami COCA COLA (je reviendrais sur lui plus tard) est toujours la pour veiller sur moi. D’après l’hôtesse c’est un super médoc ! Arrivée à Lima c’est la bousculade, je bataille pour avoir 3 mois de Visa avec la douane, et ca passe ! Je suis chaleureusement accueillit pas Jorge Chavez et sa femme (bon alors faut pas faire comme moi et l’appeler Georges, mais Rolré).Mon petit panneau Hélène Plantard m’attend, comme dans les films américains ! Et là c’est la folie : des bus, des taxis de partout (des faux et des vrais), des vendeurs de glaces, il fait nuit et mes cheveux gonflent avec l’humidité, pas cool. On chope un taxi pour aller aux bureaux de la CIAP. Dans les taxis pas de ceinture bien sur, a quoi cela pourrait-il bien servir ?je vous le demande. Découverte des locaux : niveau déco c’est les années 80 en France. Je découvre la douche et bien sur il ne faut pas demander l’eau chaude. Je rencontre Trinité, jolie femme de 50 ans, qui vient de la région des Selva (Amazonie). Elle m’accueille les bras ouvert, je découvre ma jolie chambre, et rencontre Freddy le 7eme fils de Trini. Sa passion à lui c’est la peinture, le dessin et les tatouages. Son travail, commercial pour Jonhson&Jonhson. On ne croirait pas comme ca, avec sa cravate et sa chemise, mais le soir il s’adonne à l’artistique et décore les corps de ses amis. Son rêve serait de pouvoir entrer dans une école d’art, malheureusement il n’a pas les moyens. Il le mérite pourtant. Pour l’instant il travaille pour faire vivre sa mère.
Le matin première journée de travail a la péruvienne. Je rencontre tout le collectif de Lima, et il y a même un Nantais qui gère l’entreprise de tourisme solidaire Pachamama. Rencontre avec Juan manuel aussi, le mexicain qui a fuit la violence du Mexique pour venir travailler au Pérou. C’est lui qui paye les producteurs. Il me met tout de suite bien a l’aise, on blague sur mon accent très espagnol, et m’invite de suite a venir avec lui et deux collègues de travail en Bolivie le 19 février.
Lima c’est Bagdad. Mais en mieux, car on peut faire de la moto taxi. Les bus c’est des fourgons de 1O places, a taille réduite. J’ai souvent mal de cou. Les trajets que tu en ais pour 3min ou 20 minutes c’est dans les 2 soles 50....50centimes. Petite pensée à la TAN. Ce qui est génial c’est qu’il y a tout le temps de la musique dans les bus, et ca plait à tout le monde. Le bus dévale les rues en musique sous le soleil, génial. Le plus fou c’est que tu t’arrêtes au bord de n’importe quel trottoir pour prendre ton bus, et tu crie le nom de la rue quand tu veux t’arrêter. Ca parait simple comme ca, mais quand t’es écrasé contre la paroi, que tu ne vois rien, et qu’il n’y a aucun nom de rue, ce n’est pas le top du top ! La circulation es assez dangereuse, et il y beaucoup de trafic. En tant que piéton il faut que tu saches que tu n’es jamais prioritaire, sinon ca peux jouer sur ta vie. Niveau signalisation, c’est le minimum. 2-3 feux sinon c’est la police qui gère le truc. Niveau sécurité il n’y a pas a se plaindre, les policier sont présent a chaque coin de rue.
Une petite faim ? A lima pour 5 soles (1€) t’as le bide complet ! Et c’est trop, trop bon !
A Lima, les chiens se promènent tout seul, ils font leur sieste sur les bas coté de la route, et personne ne les engueule !
T’en as ras les baskets ? Vas te les faire cirer sur las Plazas de las Armas, c’est un métier de rue a Lima.
A lima, dans les Bus, ya même du Justin Biber et Abba. Les gens se parlent, stop à l’indifférence !
La mode a Lima, t’as le choix, soit c’est l’uniforme soit c’est les gros lolos et le short.

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