So Vince On Tour

Merci LAN! :)

Le 19/03/11, 11:28

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On aurait du quitter Salta le 19 févier en fin d'après midi pour arriver à Buenos Aires le soir mais il y a eu du changement... Choqu

En effet, arrivés au guichet pour apporter nos bagages, le bruit court qu'il n'y a pas d'avion... Nous avons pourtant fait le check in on-line sans aucun message d'annulation et le vol apparaît bien sur les écrans d'affichage... bizarre! Mais les gens ont bien l'air de repartir avec leurs bagages...

Finalement, c'est notre tour et l'hôtesse confirme bien l'absence de vol... Mad Quand on lui demande pourquoi, elle nous répond 'parce qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion' (véridique!). Vincent lui proposé de devenir le pilote mais elle trouvait que ses notions de flight simulator étaient trop vieilles... Razz

On est un peu embêté car le lendemain, c'est le jour du match de River Plate et il n'est pas question pour Vincent de le louper! D'ailleurs, il l'ai dit, s'il faut combiner cinq vols et faire le tour de l'Argentine pour aller à Buenos Aires, on le fera! Mmmh Mais heureusement, on n'aura pas besoin de faire ça!
L'hôtesse nous a proposé de passer la nuit au Sheraton de Salta, aux frais de LAN qui nous offre aussi le souper et le petit déjeuner du lendemain... On nous a remis sur un vol d'une autre compagnie (Aérolineas Argentina - qui n'est surement pas la meilleure mais bon...) à 9h20 le dimanche 20 avec transport vers l'aéroport et tout le bazar. Avec ce vol, on est censé arriver à Buenos Aies vers 11h30, ce qui nous laisse une marge pour arriver au RDV pour le foot à 15h30.
Bien entendu, on accepte l'offre! Se marre Une nuit au Sheraton après toutes ces nuits sous tente ou en auberge aux lits défoncés... Et tant pis si on n'aime pas Aérolinéas... On accepte! Roulement des yeux

Et nous voilà transférés vers l'hôtel le plus chicos de la ville. Smile
Évidemment, il faut payer le WiFi une fortune (alors qu'il est gratuit dans toutes les auberges!!) et ça n'est pas compris mais on le fait car les parents vont stresser si on ne les prévient pas!
On a eu un souper délicieux, TV5 dans la chambre (enfin!) et un petit déjeuner de compétition! Le lit était géant, avec des draps tout doux et on a passé une super bonne nuit! On n'a malheureusement pas eu le temps de profiter de la piscine... Dommage Smile

Le lendemain, l'avion a du retard... Quasi deux heures! Aïe aïe aïe... En plus, il a l'air vieillot! Et on voit même le pilote dans sa cabine (au moins cette fois, on est sûr qu'il y en a un!)... C'est un MD-80... Vous croyez qu'on n'aurait pas du le prendre ? Cool

Finalement, on arrivera tout entier et sans une égratignure à Buenos Aires où le soleil brille et le ciel est tout bleu! On sera à temps à l'auberge et au rendez-vous pour le match de River Plate! Ouf Smile Se marre

Posté par So Vince On Tour

Quelques jours en Uruguay

Le 03/03/11, 6:10

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21-25/2

Après 24h à Buenos Aires et un match de foot dont tous les détails apparaîtront dans un prochain post dédié à la capitale fédérale argentine, nous prenons le bateau pour Colonia, en Uruguay.

Il y a deux types de bateau : un rapide qui fait la route en une heure et un plus long qui fait la route en trois heures. La différence de prix n'étant pas si grande et l'envie d'arriver au plus vite vers un endroit où on pourra enfin profiter un peu du soleil en ne faisant rien devenant de plus en plus grande, nous avons choisi le rapide. Et en effet, il était vraiment rapide! Il volait sur l'eau a une vitesse v-v' comme on dirait chez nous Smile

Nous avons quitté Buenos Aires sous le soleil pour arriver à Colonia... sous le soleil aussi! Se marre Oui oui, vous lisez bien, pas une goutte de pluie cette fois! Wink
Un nouveau cachet dans le passeport atteste de notre arrivée en terre uruguayenne où les contrôles douaniers semblent inexistants, ce qui est très bien comme ça car c'est pénible de perdre une heure à chaque douane!

Colonia est une ville de 30000 habitants assez calme et très charmante, possédant un quartier historique datant de l'époque coloniale, très bien conservé et inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco!

Pour cette escapade uruguayenne, nous avons décidé de faire comme en vacances. Finies donc les auberges et place à un hôtel bien confortable avec piscine, à la porte du quartier historique (la Posada Don Antonio).

Nous sommes restés trois jours dans la ville à profiter de la piscine et à flâner dans le quartier historique et le long de la mer. Cool

En fait, il ne s'agit pas vraiment de la mer mais du Rio de la Plata (rivière d'argent) qui résulte de la rencontre du Rio Uruguay et du Rio Panama. Le Rio de la Plata forme un estuaire triangulaire d'environ 290km avant de se jeter dans l'Océan Atlantique. L'eau de ce fleuve est très boueuse, ce qui rend moins paradisiaque les plages de Colonia par rapport à d'autres plages uruguayennes plus à l'Est. Nous n'avons d'ailleurs pas tenté la baignade! Se marre

Après nos trois jours à Colonia, nous voulions goûter aux plages de sable fin avec une eau turquoise.
Nous avons donc pris un bus en direction de Piriapolis, avec une étape à Montevideo, la capitale uruguayenne.

Ici dans les bus, il y a le WiFi à bord, même si ça ne dure qu'une heure... Dommage qu'on n'ait pas eu ça en Argentine pour nos voyages de 20h... Embarras

En cours de route, les nuages se sont peu à peu pointés... et puis c'est la pluie qui s'est déversée sur nous, comme si on ne l'avait pas assez vue celle-là! Triste

Nous sommes donc arrivés dans notre hôtel à Piriapolis trempés comme des sardines... Et là, on a eu un coup au moral... Crying or Very sad

L'hôtel était très bien placé avec vue sur mer mais la chambre faisait trois mètres sur quatre... On aurait du avoir une belle piscine, un bain à bulles et une salle de Fitness et on n'a eu droit à une pataugeoire, un mini bain à bulles et un vieux vélo rouillé... Et on payait cher... S'il avait fait beau, qu'on avait profité de la mer et qu'on avait juste été dans la chambre pour la nuit, on n'aurait rien dit.. Mais avec cette pluie diluvienne qui allait durer trois jours... non merci! Et dire qu'on avait réservé pour quatre nuits! Crying or Very sad On a donc baratiné une petite histoire disant qu'il fallait qu'on rentre au plus vite à Buenos Aires et la dame a accepté sans broncher qu'on quitte dès le lendemain!

Ce qu'on a fait... mettant ainsi un terme précoce à nos vacances avant de rentrer en Belgique... Mad
On ne va pas le cacher, on est déçu car on avait vraiment envie et besoin aussi de se poser quelques jours et de ne rien faire... Mais la pluie nous aura suivi jusqu'au bout!

Et quitte à être sous la pluie, autant être à Buenos Aires où il y a mille choses à faire!

Nous voilà donc en route vers la capitale argentine où nous resterons jusqu'à notre retour en Belgique....
Ceci signe en quelque sorte la fin de notre aventure... Triste Car nous retournons à Buenos Aires comme si nous partions en city trip...

Posté par So Vince On Tour

Salta et les merveilleuses vallées Calchaquies

Le 25/02/11, 20:42

42.20014755-10.784857525

14-19/2

Toutes les photos :
Salta : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineSalta?feat=directlink
Vallées Calchaquies J1 : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineVallesCalchaquiesJ1?feat=directlink
Vallées Calchaquies J2 et 3 : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineVallesCalchaquiesJ2EtJ3?feat=directlink
Vallées Calchaquies J4 :
https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineVallesCalchaquiesJ4?feat=directlink


Les longs voyages en bus argentins, c'est pas trop mal à condition de tomber sur une bonne compagnie! Et malheureusement, pour notre plus long voyage, nous n'avons pas vraiment eu la meilleure compagnie... Crying or Very sad
Nous avons embarqué dans un bus de chez Flecha. Ici aussi, couverture et coussin, comme dans le bus Crucero del Norte entre Buenos Aires et Iguazu, sauf que cette fois, ça n'est pas emballé et ça ne sent pas le propre... La couverture est même carrément sale! Et le pire est à venir!
Dès l'entrée dans le bus, nous avons droit à de la musique locale qui hurle (et ce n'est pas peu dire) dans les baffles... L'Allemande dernière nous qui maîtrise parfaitement l'espagnol demande à l'hôtesse si on peut mettre un peu moins fort. Celle-ci aquièce, mais rien ne se passe. L'Allemande refait une tentative mais toujours pas de changement...
Après les 20 chansons de musiques locales, nous avons eu droit à un enchaînement de films, sans une pause ne serait-ce que de 20 minutes... Pas bien grave, on n'a qu'à pas regarder... Mais impossible d'oublier cette télévision tellement le volume est puissant. On ne s'entendait même pas parler entre nous... Evil or Very Mad
Sophie a fait aussi quelques tentatives pour diminuer le volume, expliquant qu'elle avait mal à la tête, etc... L'hôtesse et les chauffeurs ont proposé des anti-douleurs... Zen
Et quand par miracle on nous écoutait, le volume était tellement diminué qu'on entendait plus rien et que d'autres allaient à leur tour se plaindre qu'ils ne pouvaient plus suivre le film... et le volume se remettait à hurler... A devenir sot!
On a bien usé de stratagèmes en collant les coussins sur le baffle avec du sparadrap et en mettant nos boules Quies... Ça n'y a malheureusement pas changé grand chose...
Ces 23h de voyage en bus furent donc longues, très longues! Neutre


Trêve de plainte, parlons un peu de Salta et de sa région. Nous avons quitté le Nord-Est, plat et humide, pour le Nord-Ouest, sec et aride, juste au pied de la cordillère des Andes.
Contrairement aux autres partie de la cordillères que nous avons visitées, plus au Sud, les Incas sont passés par ici et y ont laissé des traces. De plus, la culture est bien plus dépaysante qu'ailleurs et se rapproche de la Bolivie ou du Pérou, de par la présence de nombreux indiens Quechuas, de leur artisanats et des lamas Smile. L'occidentalisation est présente mais beaucoup moins que partout ailleurs en Argentine.

Salta est une ville d'environ 500000 habitants qui offre les avantages de la grande ville tout en gardant un cachet de village. L'architecture coloniale est très présente, notamment aux alentours du centre, autour de la place 9 de Julio. La ville, située à 1200m d'altitude, fut fondée en 1582 par les Espagnols qui envahirent les lieux en venant de la Bolivie mais qui ont eu un peu de mal à s'implanter ici face à la résistance des indiens. Salta est entourée de collines toutes vertes et de montagnes.


Nous avons passé la première nuit au camping municipal, décrit par le Lonely Planet comme le plus beau d'Argentine mais décrit par nous comme le pire jamais rencontré! Douches plus ou moins potables mais toilettes vraiment sales, pour la plupart sans porte, toutes sans planche... Un calvaire qui ferait se constiper un bébé paludique! Mmmh

Nous y avons rencontré une très sympathique famille de français. Les parents ont vécu 5 ans en Belgique près de Anvers puis 4 ans en Égypte et ils ont maintenant décidé d'embarquer leur marmaille pour un voyage de deux ans : un an pour remonter d'Ushuaia au Canada et puis un an pour remonter d'Afrique du Sud en France... Tout ce voyage à bord d'un gros 4x4 sur lequel une tente se déplie pour accueillir les cinq enfants (oui oui, vous avez bien lu cinq -5-!!) tandis que les parents dorment dans le 4x4... Une fameuse aventure pour ces enfants âgés de cinq à onze ans et leur parent! On les admire! Roulement des yeux



Le 15 février, nous nous sommes levés de bonne heure pour partir à bord de notre super voiture de location : une Chevrolet Corsa rouge, absolument pas équipée si ce n'est d'air conditionné! Ici, pas d'Opel, mais les mêmes voitures (Zafira, Corsa, etc) avec la croix dorée américaine...

La première partie de route était goudronnée et s'est faite sans encombre avec des paysages faits de prairies et de collines vertes. Progressivement, les passages asphaltés se font rares et les rivières de plus en plus fréquentes. Et ici, on ne construit pas des ponts pour passer au dessus des rivières... On les laisse venir sur la route! Wink Heureusement, il n'avait pas trop plu les derniers jours et elles ne dépassaient pas les cinquante centimètres de profondeur, avec un courant moyen mais bien trop faible pour emporter notre super Corsa rouge! Wink

Nous sommes passés par la Quebrada de Escoipe où nous avons découvert des variantes de couleurs assez extraordinaires : les montagnes étaient rouges, grises ou vertes, recouvertes par endroit par de nombreux cactus. La route serpentait entre différentes vallées et à chaque virage nous nous retrouvions dans un paysage différent mais toujours aussi coloré.

Nous avons ensuite pris la Cuesta Del Obispo, une côte qui nous a mené à la Piedra de Molino, un col à 3348m.

Peu après, traversant encore des paysages incroyables, fait d'un altiplano coloré où vaches, vigognes et ânes se baladent en liberté, nous sommes entrés dans le Parque Nacional de Los Cardones, du nom du cactus qu'on peut y voir, le cardon. Ça parc s'étend sur 65000 ha, et les cactus ont longtemps été la seule source de bois pour les populations andines du coin. Choqu
Ici, les montagnes sont faites de superposition de différents types de roches de différentes couleurs, qu'on aurait pu regarder des heures durant si le soleil ne tapait pas si fort!


Le voyage aurait pu ne durer que trois heures... Mais il nous en a fallut sept pour finalement arriver à destination, dans le petit village de Cachi, à 2230m d'altitude. Ben oui, c'était tellement superbe que nous avons fait de nombreuses pauses photos et balades dans les cactus! Razz

La ville de Cachi est entourée de sommets dont les plus hauts culminent à plus de 6000m! Et beaucoup sont des volcans éteints depuis longtemps.
Ici, nous avons dormi dans le plus chouette camping municipal jamais rencontré en Argentine, pour un pris vraiment dérisoire. Nous y avons rencontré deux québécois de 60 ans en voyage durant deux ans avec leur van, dans toute l'Amérique du Sud.


Le 16, nous avons repris la route en direction de San Carlos. Au programme, pas un seul mètre de route asphaltée! Uniquement de la piste! Youpie Se marre
Nous sommes passé par la route des artisans où les villageois font des ponchos et des écharpes qui partent à Buenos Aires. Un des artisans du coin à même fait un poncho pour Jean Paul II! Autant vous dire qu'ici, il est considéré comme un (demi-)dieu Se marre

Nous avons traversé les villages très paisibles de Seclantas et Molinos, toujours en passant dans des vallées spectaculaires. Mais le plus beau tronçon, c'est la Quebrada de Las Flechas, où nous avions l'impression de voyager sur Mars en traversant ces canyons aux multiples couleurs.

Cette fois encore et pour les mêmes raisons, nous avons mis le double du temps prévu avant d'arriver à destination. Celle-ci s'appelait la Vaca Tranquila, une ferme tenue par Alain et Anne, deux liégeois qui ont aussi six chambres d'hôtes. L'accueil fut bien sympathique avec de la bière faite artisanalement par Alain. Il en fait sept différentes que nous avons bien entendu gouté Smile


Nous avons passé la journée du lendemain à nous balader dans l'énorme domaine, près des vaches, chevaux et moutons, et à profiter de la superbe piscine.

Nous n'oublions pas de mentionner le petit déjeuner, entièrement fait de produits frais préparés par Anne : pain, lait, yahourt et fromage faits dans la maison, confiture maison, raison des vignes, cake, ... Un vrai régal! Wink


Après un peu de détente à la Vaca Tranquila, nous avons à nouveau embarqué la Corsa pour la suite des aventures. Cette fois, la route est goudronnée du début à la fin! Cool
Les trois premières heures de voyage sont à nouveau incroyables! Nous sommes passés par la Quebrada de Cafayate faite de formations rocheuses surréalistes dans des tons rouges et de vallées vertes. Tant de splendeur implique encore des arrêts fréquents pour des séances photos de tant de beauté! Surtout qu'il y a moyen par endroit de pénétrer dans les strates scupltées par le Rio. Roulement des yeux


De retour à Salta, nous nous sommes posé dans l'auberge Salta Por Siempre, à recommander aussi!
Nous avons encore couru entre l'agence et internet pour organiser notre semaine de détente en Uruguay mais ça ne semble décidément pas évident! Cela fait des semaines qu'on essaie de se faire un truc chouette à des prix décents pour la situation mais c'est vraiment difficile! Voilà qu'on nous propose 7 nuits pour 1700 euros, et sans avion... Croyez-vous que les agences s'en mettent vraiment plein les poches ?
Enfin, finalement, en y passant encore une journée, on se trouvera quelque chose de bien sympathique pour bien moins cher! Smile


A Salta, nous avons croisé Jérémy et Céline, un chouette couple de français (du Sud) rencontré à Buenos Aires. On a fait la découverte des environs avec eux avant de les laisser à l'organisation de leur location de voiture.


Nous avons visité le MAAM (Museo de Archeologia de Alta Montaña), qui explique comment les archéologues alpinistes ont fait pour retrouver des vestiges incas à plus de 6000m d'altitude.

Afin d'assurer au peuple fécondité et à la terre fertilité, les incas offraient des enfants à la montagne. Les enfants étaient choisis selon leur beauté et leur rang puis allaient à Cuzco où une grande fête était organisée en leur honneur. De Cuzco, ils devaient rentrer chez eux dans un voyage qui pouvaient prendre plusieurs mois. Une fois chez eux, on organisait une nouvelle grande fête en leur honneur et les enfants étaient ensuite conduit dans la montagne. Les enfants et les villageois formant un cortège chantant et dansant montaient à plus de six milles mètres d'altitude! Là, les enfants buvaient de la chicha (alcool local à base de maïs fermenté) jusqu'à en perdre connaissance. Ils étaient ensuite placé dans des trous avec différents objets, de la nourriture, des cadeaux etc. De par le froid et l'altitude, ils ne se réveillaient jamais.

Ce froid et cette altitude sont la clé de la conservation des trois enfants découverts en 1999 dans les environs de Salta, sur le volcan Llullaillaco à 6739m. Les corps étant gelés, leur état est intact! Etonn

Un des corps est visible au MAAM où il est conservé à -20 degrés dans une chambre froide. C'est étrange de se dire que ce corps a plus de 500 ans... Les sentiments en passant devant sont difficiles à décrire mais quoi qu'il en soit, ceci permet un aperçu incroyable des croyances incas!

Posté par So Vince On Tour

Nouvelles vidéos : vallées Calchaquies autour de Salta

Le 20/02/11, 4:35

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Voici quelques liens vers les vidéos faites dans les vallées Calchaquies aux alentours de Salta, Nord Ouest Argentin.

http://www.youtube.com/watch?v=PtBup51itx0
http://www.youtube.com/watch?v=-EXh39suRcE
http://www.youtube.com/watch?v=lXg4Rqb0HpY
http://www.youtube.com/watch?v=6zQOgtZosmo

Si vous revenez au post précédent, vous y trouverez aussi les liens vers les vidéos des chutes d'Iguazu. Allez-y, c'est vraiment grandiose!

Posté par So Vince On Tour

Les impressionantes chutes d'Iguazu

Le 19/02/11, 3:58

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10-12/2

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineEtBresilIguazu?feat=directlink

Quelques vidéos :
Côté Brésilien :
http://www.youtube.com/watch?v=acZA_XrjcIk
http://www.youtube.com/watch?v=Pdj0WrC9sxM
http://www.youtube.com/watch?v=9NWpEujt-Q8

Côté Argentin :
http://www.youtube.com/watch?v=aJ2k4kjoOWI
http://www.youtube.com/watch?v=zYpHGEfrALA
http://www.youtube.com/watch?v=rFoaoEZyVZA
http://www.youtube.com/watch?v=u98UwSGf3YY
http://www.youtube.com/watch?v=q2gfeNVS4pA


Les 20 heures de bus reliant Buenos Aires à Iguazu ne se sont pas trop mal déroulées. On a eu à manger et à boire comme dans un avion et on avait des sièges larges et s’inclinant suffisamment pour nous permettre de piquer un somme durant la nuit. On ne peut pas dire qu’on a super bien dormi, le bus étant passé par des routes ne devant pas avoir été goudronnée, on s’est souvent réveillé secoué comme des pruniers...

Iguazu est une ville de plus ou moins 32000 habitants, située à quelques kilomètres des fameuses chutes du même nom. Il n’y a pas grand-chose à y faire, la ville étant vraiment vouée au tourisme des chutes : hôtels plus ou moins luxueux, restaurants et magasins de souvenirs y affluent !
Nous y avions réservé une auberge, le sweet hostel sweet, mais à notre arrivée, notre chambre n’était plus disponible et on nous en proposait une autre au double du prix... Et comme par hasard, ce n’était pas la faute du gars présent mais d’un autre et blabla et blabla... Grrrrr ! Ils ne sont vraiment pas fiables ! Incroyable le manque de sérieux dans les auberges parfois !
On a donc dû se rabattre sur une autre auberge probablement mois bien et pleine d’israéliens-qui-ne-font-pas-la-vaisselle-et-sont-vraiment-bruyants ! Ouèèèèèè  Enfin, il y avait un jardin avec une piscine et avec cette chaleur, on prend !

Comme on ne les verra plus jamais, nous avons décidé de voir les chutes sous toutes leurs formes. Réveil matinal le vendredi 11 et embarquement à 8h à bord du bus qui allait nous conduire, après le passage de la frontière et un nouveau cachet dans le passeport, à l’entrée du Parc National Iguazu côté Brésilien.
Argentins, Chiliens, Brésiliens, Américains, Européens, Japonais, ... Le monde entier est représenté ici par un nombre impressionnant de touristes... Ben oui, faut pas le nier, il y a du monde dans les bus et dans la file pour les tickets... Mais si tous ces gens sont là, on suppose que ce n’est pas pour rien !

La légende guarani raconte la formation de ce fabuleux endroit. Afin de vénérer le dieu de la forêt, le peuple vivant à cet endroit offrait chaque année une fille en offrande. Naipur devait être la prochaine à se faire sacrifier pour contenter le dieu. Mais Caroba, un guerrier indien amoureux de Naipur, l’enleva juste avant son sacrifice et les amoureux s’enfuirent sur le fleuve. Fou de rage, le dieu de la forêt fit s’effondrer le lit du cours d’eau devant eux, formant les chutes abruptes où Naipur tomba, se transformant en un rocher à leur base. Caroba survécu quant à lui sous la forme d’un arbre, se dressant au pied de sa dulcinée pétrifiée.

La balade qui nous emmena à travers ces merveilleux paysages est toute tracée par des passerelles auxquelles on accède via un bus qui arrive toutes les 15 minutes. A la sortie du bus, tout le monde se suit plus ou moins à la queue-leu-leu. Mais les gens font leurs photos puis avancent et il est finalement facile de profiter des lieux tranquillement durant dix minutes avant l’arrivée du prochain bus où le même schéma va se reproduire. C’est quelque chose qui nous aura surpris durant les deux jours de visite : la plupart des gens viennent, font une photo et partent. Ils ne s’arrêtent pas pour profiter des vues panoramiques, pour s’imprégner du bruit, pour réfléchir au débit d’eau passant devant eux... Comme si le seul but était de dire ‘on y est allé’. Tant mieux pour nous ! On en profitera d’autant plus qu’on aura vraiment l’occasion de se retrouver seul quelques instants devant ces merveilles de la nature.

Parce que ces chutes sont réellement merveilleuses ! Elles s’étendent en largeur sur plus de deux kilomètres. Le Rio Iguazu se sépare en deux juste avant de former les différentes cataratas (cascades) alimentées toutes les secondes par des milliers de mètres cubes d’eau tombant d’une hauteur de 80m.

Tout au long du chemin -1,5km-, on a une vue panoramique sur le côté argentin des chutes, sur la jungle et sur le fleuve. Le paysage est égayé par les centaines de papillons qui virevoltent autour de nous et les rayons de soleil se reflétant sur la vapeur d’eau dégagée par les chutes amènent leur lot d’arc-en-ciel rendant le spectacle fabuleux ! A la fin de la balade, on se retrouve sur une plateforme qui conduit au centre (enfin, pas vraiment, mais suffisamment près pour ressentir la force et la puissance de l’eau et pour être trempé par les vapeurs d’eau) de la Garganta del Diablo (la ‘gorge du diable’), un site vraiment spectaculaire.

Et plus que les chutes, c’est aussi la forêt tropicale humide qui les entoure qui est impressionnante. Elle possède plus de 2000 espèces de plantes, 400 espèces d’oiseaux, des insectes géants, des mammifères et des reptiles.
En nous baladant dans la jungle, nous avons d’abord croisé des toucans, avec leur énorme bec jaune et orange et leurs couleurs. Superbes ! Les perroquets non moins colorés se sont aussi montrés ainsi que quelques rapaces. Nous avons aussi croisé des coatis, cousins des ratons-laveurs, en famille avec plein de petits. Les singes ont aussi fait de la gymnastique dans les arbres à notre passage ! Un vrai régal pour les yeux toutes ces petites bêtes ! Sauf les araignées énooooormes, qui faisaient peur ! Par contre, on n’a pas vu les tigres, les pumas, les serpents et les crocodiles... Et c’est sûrement mieux ainsi !

Le lendemain, le réveil fut encore plus matinal car nous voulions prendre le bus de 7h20 pour arriver pile poil à l’ouverture du parc, côté argentin cette fois. Et l’idée d’arriver les premiers était judicieuse car nous étions les premiers sur les sentiers ! Nous avons ainsi surpris plusieurs animaux que nous avons vu s’éclipser dans les arbres.
Il y a plusieurs balades différentes du côté argentin : le paseo inferior (1.4km), le paseo superior (650m), l’Isla Grande San Martin (qui était malheureusement fermée à cause du très haut niveau du Rio) et la balade menant au sommet de la Garganta del Diablo. Nous avons commencé par le chemin inférieur qui donne une superbe vue sur les cataratas et qui permet de s’approcher vraiment très près du pied de l’une d’elle où en 10 secondes, on est complètement trempé, malgré la cape de pluie ! On est au cœur d’une cascade en gardant la vue panoramique sur le reste des cascades... Incroyable ! Et par notre arrivée bien matinale, nous avons eu la chance de rester seul tout au long de cette balade, en pouvant vraiment profiter durant de longues minutes de la force et de la puissance de cette eau !
Pour la ballade supérieure, fini la quiétude... Il est 10h30 et tous les touristes sont arrivés... On ne peut pas leur en vouloir d’avoir aussi envie de voir ces merveilles mais quand même, on regrette nos deux premières heures et demie de tranquillité !
La vue des chutes de leur sommet est spectaculaire également ! Dommage que la météo n’ait pas été un peu plus clémente... Parce que le ciel gris ne permet pas à l’appareil photo de faire le contraste entre le ciel et la vapeur d’eau qui s’émane des chutes et qui monte dans le ciel sur plusieurs dizaines de mètres... Les photos ne seront donc pas à la mesure du spectacle réellement vu.

Le clou du spectacle, nous l’avons gardé pour la fin... Et nous avons bien fait ! Un voyage d’un quart d’heure en train nous a mené au pied du sentier menant au-dessus de la Garganta del Diablo. Les trains sont toutes les demi-heures, nous avons donc pris notre temps avant de commencer la balade, afin de laisser les gens de notre train prendre de l’avance et partir. Nous avons d’abord traversé le paisible Rio sur de longues passerelles, et ce pendant un peu plus de 1km. C’est déjà impressionnant de voir la largeur de ce fleuve passer sous nos pieds... Espérons que les passerelles seront assez solides et qu’on ne va pas se faire emporter ! 
Au loin, on aperçoit déjà un nuage de vapeur d’eau. En s’en approchant, on arrive au sommet de la Garganta del Diablo. La passerelle surplombe la chute d’eau qui s’enfonce 80m plus bas avec une force terrible. Le fond est impossible à voir étant donné les vapeurs qui émanent d’autant de puissance. C’est vraiment incroyable, surprenant et spectaculaire ! Cet endroit est décrit comme l’un des plus beaux sites du monde... Et nous on y croit ! On est resté presque une heure ébahi devant ce spectacle et on a profité. Le bruit est assourdissant, les gouttes d’eau remontent de la gorge et éclaboussent, l’eau qui s’écoule offre un spectacle toujours nouveau, ... Encore un grand moment que ce voyage nous aura fait vivre !

Après coup, on se dit qu’on a bien fait de visiter les deux côtés des chutes d’Iguazu... Ils offrent un aperçu différent. Le côté Brésilien est plutôt panoramique alors que le côté Argentin offre la proximité et permet de rendre compte de la puissance de cette nature. La Garganta del Diablo est vraiment le meilleur moment !

Le soir, nous sommes allés au restaurant pour gouter le Surubi, un des poissons vivants dans la partie basse du Rio. Il pèse jusqu’à 50kg et mesure jusqu’à 170cm ! Et il était bien bon !

Après tant de force et de beauté dans la partie tropicale du pays, en route maintenant vers les montagnes. On retourne en effet au pied de la cordillère des Andes, à Salta. Pour ce faire, nous prenons le plus long bus de notre périple : 23h d’affilée ! Départ le 13 à 11h et arrivée le 14 à 10h, si tout se passe bien !

Posté par So Vince On Tour

Ushuaia, Fin du Monde

Le 12/02/11, 23:33

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4-7/2

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineUshuaia?feat=directlink

La journée du 4 fut consacrée au voyage en bus entre Puerto Natales et Ushuaia, soit environ 13h de bus. A Punta Arenas, le bus a embarqué sur un ferry pour la traversée du détroit de Magellan. Il pleuvait et il n'y avait pas grand chose à voir d'autre que de l'eau entre deux rives mais ce n'est pas tous les jours qu'on traverse le détroit de Magellan! La route fut ensuite complètement chaotique car non goudronnée et ce fut un peu pénible!
Rappelez-vous, nous étions au Chili... et Ushuaia c'est en Argentine... Ce qui signifie encore un passage de frontière et donc encore une fois plus d'une heure et demie de perdue dans des files à attendre pour un tampon de plus dans le passeport. On en a maintenant des tampons 'argentine' et 'chili'!

Nous voilà donc enfin sur l'archipel le plus au Sud, séparé du continent par le détroit de Magellan et constitué de la grande Isla de Terra del Fuego et de multiples petites îles partagées entre Chili et Argentine.
Nous voilà sur cette partie de la Terre qui en a fasciné plus d'un, et non des moindres... Magellan, Charles Darwin, Robert FitzRoy, Nicolas Hulot et bien d'autres ont marché sur ce sol avant nous...
Nous voilà dans un autre monde, un peu sauvage, où la nature est reine, où les vents balayent les arbres et sculptent le paysage.
Nous nous posons à Ushuaia, ville portuaire de 58000 habitants considérée comme la plus au Sud du monde (bien que Puerto William au Chili mériterait plutôt le titre), qui n'est pas vraiment belle... Mais qui a la chance d'être encastrée entre les montagnes de la cordillère des Andes, dans une cuvette ouverte sur une baie, dans le canal de Beagle.

Le samedi 5, nous nous sommes rendus dans le Parque Nacional Terra Del Fuego, dont une partie seulement est ouverte au public, le reste étant une réserve naturelle stricte. Ce parc possède plusieurs chemins de randonnées dans des paysages assez impressionnants.

Nous avons eu de la chance avec le temps, c'est à dire que les nuages étaient assez hauts pour nous laisser voir le sommet des montagnes, qu'il ne pleuvait pas -chose assez rare ici!-, que le vent soufflait de façon raisonnable et que par moment, on voyait même le ciel bleu et le soleil! Nous avons donc décidé de nous lancer à l'assaut du Cerro Guanaco, un sommet de mille mètres permettant une vue splendide à 360° -comme si on en avait pas encore eu assez de marcher et de monter après le Torres del Paine!

http://www.youtube.com/watch?v=Akd-tW-im7Y

La montée fut raide : 4km de chemin pour monter à mille mètres, on vous laisse faire un peu de physique et calculer la pente mais on peut vous dire que ça grimpait pas mal. Pendant la première heure de grimpette, on a traversé une forêt avec des lapins et des orchidées. Au fur et à mesure qu'on montait, les arbres étant de plus en plus exposés au vent, ils avaient une forme de plus en plus bizarre. Comme s'ils avaient poussé à l'horizontale avant de repasser à la verticale, tous dans le même sens.
La dernière heure de montée, on était sur de la roche, sans aucun arbre pour nous protéger des rafales de vent qui étaient par moment assez déstabilisantes! Mais la vue lors de cette dernière partie de montée était incroyable! On apercevait déjà le canal de Beagle, les lacs turquoises des alentours et les îles...
Mais le plus merveilleux fut l'arrivée au sommet, même s'il y faisait vraiment froid avec quelques flocons de neige! On avait réellement la vue à 360° sur la cordillère des Andes aux sommets enneigés, sur les lacs, sur les forêts, les îles, Ushuaia, le canal de Beagle... On était tout petit devant cette immensité... Pas bien loin, il y avait l'antarctique...
C'est un moment qui nous a marqué et que l'on retiendra toute notre vie!

http://www.youtube.com/watch?v=AOSq5ekDnUs

Lors de la descente, nous avons eu la chance de voir un Fuegian Red Fox, un renard local. Il était peu farouche et est resté pas mal de temps pas très loin de nous, si bien qu'on a même pu le filmer!

http://www.youtube.com/watch?v=qDIwfte9CTs

Nous avons continué notre randonnée le long du lago Roca puis de la baie de Lapataia. Nous y avons croisé de nombreux rapaces, ainsi que pas mal d'oiseaux plein de couleurs.
La flore du parc est également impressionnante. Plein d'espèces qu'on n'avait jamais vu (ok, c'est vrai qu'on est loin d'être des experts mais quand même) et qu'on ne verra surement plus jamais!

Les deux jours suivants, nous sommes restés dans la ville de Ushuaia, à nous balader dans la rue commerçante ou le long du port, et à nous reposer dans notre chouette auberge (Hostel Yakush, également un bon conseil de Julie!).
Nous sommes allé au restaurant Volver pour déguster le fruit de mer local : le King Crab, un crabe géant! Le resto était vraiment sympa, avec vue sur la baie et le port et le crabe était bien bon! Smile

Le lundi 7 en soirée, nous avons embarqué à bord d'un A320 de chez LAN pour retourner à Buenos Aires où nous sommes arrivés -sous la pluie, puisqu'elle nous suit- vers 23h30.

Posté par So Vince On Tour

Quelques vidéos d'Argentine

Le 07/02/11, 2:10

42.20014755-10.784857525

Voici quelques vidéos faites en Argentine :

http://www.youtube.com/my_playlists?p=0A5F97D7C8B757C9

Amusez-vous à voir danser les pingouins de Magellan avec Sophie, découvrez le glacier Perito Moreno et ses chutes de glace, baladez-vous en notre compagnie dans le Parque Nacional Terra del Fuego, le parc le plus au Sud du monde (excepté l'Antarctique) et vivez notre rencontre avec un renard de la fin du monde!

Amusez-vous Smile

Posté par So Vince On Tour

Parque Nacional Torres del Paine

Le 06/02/11, 2:23

42.20014755-10.784857525

28/1-3/2

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ChiliTorresDelPaine?feat=directlink

De El Calafate, nus avons pris le bus en direction de Puerto Natales, toujours avec nos amis Grit et Fran. Après un passage de frontière encore une fois très long et pénible, nous revoici au Chili, tout au Sud cette fois.

Nous avions réservé pour quatre dans une auberge conseillée par Julie, mais la réservation a été mal comprise et il n'y a que deux places disponibles... (On comprendra plus tard le pourquoi du comment de tout ça)
Nous nous dirigeons donc vers la maison d'une señora qui nous a interpellé à la sortie du bus et qui nous propose une chambre de 4 pour 20000 pesos chilien avec petit déjeuner inclus... Vraiment pas cher!
On est d'abord accueilli par un labrador et un petit chien dans le jardin, et lorsqu'on a sonné à la porte, c'est un canadien, tout aussi touriste que nous, qui nous a ouvert la porte... Un peu surpris, nous avons pris possession d'une des chambres et nous sommes installés. Ils étaient en fait trois canadiens dans la maison et les proprio étaient absents... On dormait chez les gens en fait.

Grit et Fran ont couru dans tous les sens tout l'après midi pour organiser leur sortie du lendemain et des trois jours suivants dans le Parque Nacional Torres del Paine. Nous, on s'est plutôt reposé, ayant prévu un jour de pause avant d'aller dans le parc.

Le soir, on s'est fait des empanadas et des pizzas et on a partagé nos dernières bouteilles de vin... en tout cas au Chili, on se recroisera peut-être dans le nord argentin! Et oui, après le Torres del Paine, ils remontent vers Buenos Aires alors que nous irons d'abord à Ushuaia... On est quand même triste de les quitter les copains... On a passé plein de bons moments avec eux! Les terribles chansons en français de Grit vont elles aussi beaucoup nous manquez!

Le lendemain, après un petit déjeuner exceptionnel chez les habitants -qui nous ont fait du cake au chocolat!!-, c'est le jour des grands préparatifs pour toute la suite du voyage.
Nous retournons d'abord à la Yagan House, auberge tenue par trois filles complètement folles et tête en l'air.
Organisation des trek dans le Parque Nacional Torres del Paine, où nous resterons quatre jours entiers, ensuite réservation du bus vers Ushuaia et des auberges pour après le parc et Ushuaia. Il a aussi fallut faire les courses : pâtes lyophilisées au jambon-fromage (où était le jambon?), pâtes lyophilisées aux brocolis, pâtes lyophilisées à la sauce tomate, pains pour les deux premiers jours puis biscottes et boites de thon, cakes pour le déjeuner, soupes instant et barres énergétiques... Quelques festins en perspectives! Heureusement qu'on vient de se faire plein de parillas!


Parque Nacional Torres del Paine


Le matin du premier jour (le dimanche 30/1), on s'est levé tôt pour bien déjeuner avant de prendre le bus de 7h30 qui allait nous conduire de Puerto Natales à l'entrée du Parque, à quelques 170km de là. Au réveil, Sophie montre quelques signes de faiblesse : rhinite et pharyngite semblent se pointer mais pas question de changer les plans, on a des anti-inflammatoires et du paracetamol à la pelle qu'on porte depuis plusieurs mois et qui vont enfin servir -et bien servir!

Le Parque Nacional Torres del Paine, fondé en 1959, est situé au Sud du Chili, entre la cordillère des Andes et la steppe de Patagonie. Il fait 181 414 hectares et, avec ses montagnes, ses glaciers, ses vallées, ses étangs et ses grands lacs, il présente un paysage tout a fait particulier et vraiment époustouflant. Il tient son nom des trois formations granitiques emblématiques du parc : les Torres (Tours) del Paine culminants à 2600m, 2800m, 2850m. Le point culminant du parc est le Cumbre principal, un des quatre sommets du Cerro Paine Grande, culminant à 3050m.
(Pour plus de précision sur la géologie, la faune et la flore du parc : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_Torres_del_Paine)

Après le trajet en bus puis en navette vers le camping, nous sommes arrivé au camping Las Torres, point de départ de notre randonnée. Nous avons en effet prévu de faire le trajet 'W', dont le nom vient de la forme que les différents sentiers dessinent, d'Est en Ouest en quatre jours et donc trois nuits. Nous avons planté la tente entre quelques arbres, au pied d'un ruisseau, bien à l'abris du vent puis nous sommes enfin parti, allégé puisque les bagages sont restés dans la tente, pour la marche vers les fameuses Torres.

Après trois bonnes heures de grimpettes, nous sommes arrivés au lac au pied des Torres... Et si le lac était bien visible, les Torres, elles, ont préféré rester dans les nuages... On a même eu droit à ... de la neige! Pourtant, lorsque nous avons démarré, elles étaient au soleil les cocottes... Il était écrit qu'ici, on pouvait rencontrer les quatre saisons en une journée... On en a fait la démonstration dès ce premier jour! Quel bonheur!

http://www.youtube.com/watch?v=C6h6bwCk4tw

Finalement, après 25 bonnes minutes de patience dans le froid, un bout de ciel bleu s'est montré, le soleil est sorti, et les Torres se sont légèrement dégagées... De quoi enlever les masques de frustration trônant sur nos visages avant de redescendre!

http://www.youtube.com/watch?v=9Mew_lkByX4

La descente, parlons-en... Ce n'est pas un petit sentier serpentant dans la montagne que nous avons grimpé mais bien des gros blocs de pierre montant quasi à la verticale (ok, on exagère un peu mais on en est pas loin)! Pour redescendre, il a donc fallut se transformer en chamois pour sauter de roche en roche sans se casser les genoux ni la figure! Smile

Arrivés en bas après 6h30 et 19km de rando, nous avons testé le premier festin de pasta lyophilisées... Et on commence par les tomates! Miam Smile
Après ça, dodo! Pourtant, il devait être quelque chose comme 21h mais on était vidé et on s'est endormi comme des masses!

Le deuxième jour a commencé par un cake à l'orange avec dulce de leche, un bon thé/café et, pour Sophie, un bon cocktail AINS-Paracetamol et pseudoéphédrine pour déboucher les sinus et endormir un peu le mal de crâne.
Après avoir englouti ces quelques calories et démonté le campement, nous étions prêt à aborder notre première journée de randonnée avec sac sur le dos. Nous voilà donc en mode escargot (pas pour la vitesse hein, juste pour la maison sur dos!) à gambader dans les chemins de montagne.

Le soleil était de la partie et le ciel bien bleu et ce, durant toute la journée. Nous avons marché du campement Las Torres jusqu'au campement Italiano, soit environ sept heures et 16,5km. Par contre, on nous avait dit que c'était plus ou moins plat et sur la carte, il est vrai qu'on avait pas trop l'air de changer de ligne de dénivellation mais en fait, on s'est sans cesse écarté et rapproché de la ligne de 250m puis de celle de 500m... De sorte que finalement, le terrain n'était pas si plat que ça!

http://www.youtube.com/watch?v=XFdBbOdbnOA

Franchement, on plaint les escargots car ce n'est pas simple de marcher avec toute une maison sur le dos... Enfin, ils ont encore de la chance de n'avoir pas à porter leur nourriture et des sacs de couchage résistants aux grands froids mais donc pas très légers! Bref, on a bien avancé mais on a quand même eu difficile et on était bien content d'arriver au campement!

Comme on est arrivé assez tôt (vers 17h), on a même eu la chance de trouver un emplacement plat et pas trop exposé au vent, du luxe! On a attendu un peu dans la tente -Vincent en a même profité pour faire une petite sieste- avant de se faire à manger... des pâtes lyophilisées aux brocolis! Un vrai régal Smile
Après ça, soit vers 20h, on est retourné se blottir dans nos sacs de couchage. Il ne fait pas bien chaud dans le coin... et nous avions d'abord cherché une soirée ou un bar un peu animé mais en vain... Il n'y avait donc pas d'autre choix que retourner dans la tente. On s'est bien vite endormi!

Le matin du troisième jour, le temps était tout couvert... Il faisait vraiment bouché... On se serait cru dans les sinus de Sophie -qui n'allait pas vraiment mieux soit dit en passant, voilà qu'elle tousse de plus en plus.
C'était évidemment le jour où on se rendait dans la vallée des Français... Un jour où il était impératif que la météo soit un minimum convenable si on voulait voir quelque chose...
On a longtemps hésité mais on a finalement replié le camp et décidé de zapper la vallée des Français pour ce jour et de nous rendre à l'étape suivante, c'est à dire au campement Paine Grande (anciennement Péhoé) où nous aurions dû arriver le soir même pour planter la tente et à partir duquel nous aurions dû nous rendre le quatrième jour au glacier Grey. On s'est dit que voir un glacier sous un ciel couvert était moins grave que ne rien voir dans une vallée... Mais du coup, on a augmenté les durées de marche de ces troisième et quatrième jours puisque ça nous ajoute 15km de parcours! On n'a vraiment peur de rien nous!

Le troisième jour a donc débuté par 1h45 de marche en mode escargot (normalement, on avait prévu de faire ça le soir après la vallée des Français).
Nous avons planté la tente au campement Paine Grande puis nous nous sommes lancé à l'assaut du glacier Grey.

http://www.youtube.com/watch?v=0g9erENspNc

Là aussi la randonnée fut rude, faite de montées et de descentes dans des grosses pierres. Comme les bagages étaient dans la tente, il fut assez aisé de repasser au mode chamois pour sauter de caillou en caillou... Sauf que les pieds de Vincent commencent tout doucement à souffrir et que l'état de Sophie ne s'améliore pas! Mais on est motivé et on tient le coup!
Malheureusement, nous avons pris du retard le matin et nous n'avons donc pas le temps de rallonger la balade du refuge Grey au campement Guardas, ce qui nous aurait permis d'avoir une vue plongeante sur le glacier et de le voir de plus haut... Mais ça faisait encore deux heures de marche en plus et on n'avait ni le temps, ni les capacités physiques de le faire...

Après 29,6km et 8h de rando, nous avons préparé notre dernier souper pasta queso-jamon (mais il était où le jambon?) et hop, au lit! Comme tous les autres soirs, on s'est endormi sans trop de mal tellement on est épuisé!

Le quatrième jour, on se réveille à 6h15 sous un ciel partiellement nuageux et avec le soleil! C'était magnifique ce -quasi- lever de soleil sur le lac Péhoé! On s'est fait le dernier festin de cake, café/thé et AINS-paracetamol pour Sophie avant de reprendre le chemin d'hier vers le campement Italien, point de départ de la vallée des Français.
En cours de route, le ciel s'est progressivement couvert mais nettement moins que la veille!
La première partie de la montée dans la vallée des Français est assez difficile car il n'y a pas de chemin. On a donc remis le mode chamois pour sauter de pierre en pierre. De là haut, la vue sur les montagnes (Cerro Paine Grande, Cerro Catedral, Punta Negra, Cerro Los Gernelos, Cerro Trono Blanco, Cerro Cabeza del Indio, Cerro Escudo, Cerro Forteleza, Cerro Espada, Cerro Hoja, Cerro Mascara et Los Cuernos del Paine) et les lacs Nordenskjöld et Pehoé est superbe. Et ce, même si le ciel était couvert. On a quand même pu avoir quasi tous les sommets dégagés. On était quasi seuls. C'était vraiment grandiose!

http://www.youtube.com/watch?v=u0eiuGHXKBc

On avait également vue sur des glaciers dont des morceaux tombaient et formaient des avalanches dans un bruit sourd. C'était surprenant!
On serait bien resté quelques heures à contempler ce spectacle mais on avait un bateau à prendre à 18h et il n'était donc pas temps d'être en retard...

http://www.youtube.com/watch?v=BApaWCY5xbY

Après la petite croisière en bateau sur les eaux turquoises du Lago Pehoé (si on peut parler de croisière alors qu'on est tout entassé sans même suffisamment de place assise) qui nous a conduit au bus, nous sommes reparti pour deux longues heures de bus avant d'enfin retrouver notre auberge à Puerto Natales. Nous y sommes arrivés vers 22h... Une bonne heure pour commander une pizza avant de faire un gros dodo la tête pleine de montagnes et les muscles endoloris!

Durant les quatre jours dans le Parque Nacional Torres del Paine, on aura finalement marché 92km en 32h.... Le frangin de Sophie dira que ça fait du 3km/h et qu'on ne doit pas vraiment être fier mais on l'est! Pour nous, c'est bien!

Après nos exploits, on retourne à la Yagan House où on commande une bonne pizza bien méritée! Ça change après les pâtes lyophilisées! Smile

Revenons à nos trois fofolles gestionnaires de la maison. Elles n'ont pas réservé notre bus vers Ushuaia... Pourtant on a payé! Elles ont fait nos machines comme des empotées en mélangeant notre linge... Elles passent leur vie à se marrer mais manquent un peu de sérieux...
Enfin, au final, on aura notre bus vers Ushuaia, étape la plus au Sud de notre long périple.

Posté par So Vince On Tour

Le glacier Perito Moreno et le magnifique massif du Fitz Roy

Le 02/02/11, 22:43

42.20014755-10.784857525

24-27/1

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineElChalten?feat=directlink pour El Chalten et https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineElCalafateEtLePeritoMoreno?feat=directlink pour le Perito Moreno

Après nos péripéties nocturnes, nous sommes enfin arrivés à El Calafate, avec environ trois heures et demie de retard...
Le bus était en retard à San Julian car il a fait un accident avant d'y arriver : il s'est pris une piétonne avec son rétroviseur... Heureusement, rien de grave, ses jours ne sont pas en dangers, merci pour elle!

La première soirée à El Calafate fut consacrée à la recherche d'un logement, à l'organisation de notre expédition vers le fameux glacier Perito Moreno et à la réservation du bus vers El Chalten.

El Calafate n'est pas bien grande et est principalement constituée d'hôtels (tous remplis en cette saison), d'agences de voyage (environ un bâtiment sur deux) et de magasins de souvenirs... Bref, l'entreprise à touristes pour aller vers le glacier Perito Moreno. On a même croisé des japonnais avec appareils photos, chose qu'on avait pas encore vu sur ce continent.
Nous avons fait le tour de quelques agences de voyage avant de nous rendre compte qu'elles proposaient toutes la même chose : des randonnées sur la glace à des prix exorbitants -incroyable, les treks sur glace en Nouvelle Zélande valaient la moitié du prix! -, des ballades en bateaux, ou juste un bus pour se rendre au glacier qui est à 80km de El Calafate.

Nous avons profité du fait que nous étions quatre (avec los londoños) pour finalement choisir l'option de la location de voiture pour une journée.
Plusieurs raisons nous ont motivé : d'abord c'est moins cher (170 pesos par couple alors que le bus est à 100 par personne), ensuite ça permet de partir tôt le matin et d'arriver avant les autocars de touristes qui se pointent tous entre 10h et 11h et puis ça nous laisse totalement indépendants... On a donc eu la possibilité de rester le temps qu'on voulait sur le glacier.

Le Perito Moreno est un des trois glaciers de Patagonie qui n'est pas en régression. Ce qui signifie que sa formation est au moins aussi rapide que sa fonte. Ce n'est plus le cas de la majorité des glaciers du monde, la faute au réchauffement climatique dont vous avez sans doute tous entendu parler;-)
Le front du glacier, là où nous le regardions, fait environ 5km de large et son épaisseur 170m dont environ 100m immergés. Il mesure 30km de long et peut par endroit atteindre une profondeur de 700m! Un fameux paquet de glace!
Il avance d'environ deux mètres par jour, ce qui fait plus de 700m par an! Les morceaux de glace se brisent donc et tombent dans l'eau dans un bruit fracassant, bruit que l'on entend résonner assez régulièrement.
Nous sommes arrivés là assez tôt pour être quasi seuls et pour profiter pleinement de cette immensité. C'était impressionnant, envoutant, époustouflant!
Nous avons tenté de faire photos et vidéos de ces chutes de glace mais une seconde d'inattention et c'est loupé...

Après plusieurs heures passées devant le morceau de glace, et un peu envahis par tous les touristes, nous avons choisi de prendre un bateau qui se rapproche du glacier.
À première vue, cette histoire de bateau fait un peu attrape-touristes... Mais en fait, c'était superbe! On se rapproche étonnement de la glace et on se rend compte de sa hauteur, de sa grandeur! Et même si le ciel s'est assombri et qu'on a eu quelques gouttes de pluie, cela n'a pas gâché le charme du moment!

Le soir même, vers 18h30, nous avons pris le bus vers El Chalten où nous sommes arrivés vers 21h30. Le temps de trouver un logement n'affichant pas complet -une denrée rare!- et de manger un morceau et hop, au lit!

Le 26, le soleil était radieux et le vent inexistant. Bref, des conditions climatiques idéales pour faire la ballade de six heures qui mène au Lago Torre avec vue imprenable sur le Cerro Torre, un ensemble de tours culminant à 3118m.

Après la ballade et quelques courses, on est retourné au camping pour se faire une super parilla (barbecue) avec Los Londoños. Un régal arrosé de bon vin du pays!

Le lendemain, on est reparti pour une ballade montant au Lago de Los Tres. Bien plus éprouvante que la 'petite' mise en jambe de la veille, cette ballade de 8h30 nous menait au pied du Fitz Roy, le point culminant du coin avec 3405m. Malheureusement, le coco est resté dans les nuages et n'a daigné se montrer que furtivement entre deux voiles. Heureusement qu'on avait aussi une superbe vue sur deux énormes glaciers et sur les lacs de Los Tres et Sacia parce que les dernières cinquante minutes pour arriver au sommet étaient vraiment éprouvantes!

Le soir, on s'est refait une parilla de compétition bien méritée après quasi 50km de randonnée en deux jours! Toujours de la bonne viande, toujours autant arrosée de délicieux vin du pays et toujours en compagnie de Grit et Fran (avec qui on a d'ailleurs gambadé).

Le jeudi 27, nous avons repris le bus vers El Calafate d'où nous partons vers Puerto Natales dans le sud chilien.

Posté par So Vince On Tour

Dauphins, pingouins et lions de mer à Puerto San Julian

Le 29/01/11, 16:45

42.20014755-10.784857525

21-23/1

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentinePuertoSanJulian?feat=directlink

Départ à 11h et en route pour les dix-sept heures de bus qui allaient nous mener à Puerto San Julian, le long de la côte atlantique. Les paysages andins ont progressivement cédé leur place à des dunes de toutes les couleurs puis à l'océan.

Nous avons fait la route avec Grit et Fran dans un bus cama (grands sièges larges, s'inclinant assez bas et espaces suffisants pour les jambes), nettement plus confortable que les semi cama et sommes arrivés à bon port vers 4h du matin! Nous avons alors installé notre campement dans la gare des bus et avons dormi quelques heures sur nos sacs en attendant l'ouverture de l'office du tourisme.

Nous avons ensuite passé la matinée à organiser nos deux jours sur place puis avons planté la tente dans le camping municipal.
Enfin un camping à prix dérisoire (1€/personne/nuit) et personnel super sympathique! Ça fait plaisir.
En plus, la pluie ne nous importune pas et les nuages vont même progressivement se dissiper.

L'après midi, nous avons fait une ballade en bateau sur la Bahia San Julian pour voir des pingouins, des cormorans et autres oiseaux marins et des dauphins de Commerson (petits dauphins noirs et blancs que l'on ne voit nulle part ailleurs).
On s'est retrouvé sur une île avec des milliers de pingouins tout autour de nous dont des centaines de petits encore couverts de leur duvet. Superbe!
Les dauphins de Commerson furent plus furtifs et bien que nous les ayons bien vus, nous avons loupé les photos.

Après ces aventures maritimes, nous sommes rentrés au camping pour préparer les légumes, la viande et faire le feu pour la parilla (barbecue) que nous avons prévu pour fêter l'anniversaire de Grit. Ce fut un festin arrosé de bon vin. Un régal!

Le lendemain, nous avions prévu de randonner sur le Circuito Costero, un chemin de pierres de 27 km le long de la côte, passant par une colonie de lions de mer. Nous avons donc pris un taxi qui nous a conduit au bout du chemin et nous avons commencé la randonnée, seuls (enfin, à quatre) perdus au milieu de nulle part entre l'océan et une terre désertique. Nous avons vu les lions de mer faire bronzette que les rochers.

Ce jour là, il y avait un vent à décorner un bœuf rendant la ballade plus difficile que prévue... Après deux heures et seulement six kilomètres à essayer de rester sur le chemin sans se faire emporter dans l'océan, nous avons rejoint la route afin de trouver un moyen plus rapide de rentrer et où finalement, une voiture nous chargera.

Le soir, ce fut pizza puis dodo car à 2h30, on s'est réveillé pour démonter les tentes et attraper le bus de 4h vers El Calafate... Bus qui n'est finalement arrivé qu'à 6h30, soit deux heures et demie d'attente et de stress car personne pour nous dire ce qu'il se passait, pas d'autres passagers que nous et un seul bus par jour...
Enfin, finalement il est arrivé et nous avons pu bien dormir dedans...

Posté par So Vince On Tour

Bariloche en coup de vent et El Bolson

Le 23/01/11, 3:43

42.20014755-10.784857525

17-20/1

Toutes les photos : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineElBolson?feat=directlink

Après nos aventures humides le long de la route des sept lacs, nous sommes arrivés à Bariloche où nous comptions faire quelques randonnées.

Haute saison étant, la plupart des auberges à bas prix étaient remplies et l'office du tourisme ne fut pas d'une grande aide...
De plus, la météo ne s'annonçait pas meilleure.
Nous sommes donc retourné à la gare des bus en quête d'un billet pour El Bolson un peu plus au sud, en espérant laisser la pluie derrière nous.

Nous n'aurons finalement passé que deux heures dans la grande Bariloche, ville de presque 100000 habitants et capitale du chocolat que Sophie n'aura pas eu le temps de goûter... Quelle frustration! Wink

Plus modeste, El Bolson compte quant à elle 18000 habitants et pas un seul morceau de chocolat (on exagère un peu évidemment Smile). Elle est située dans une cuvette entourée de montagnes dont les sommets sont constamment restés dans les nuages.

Nous savions que les deux londoniens rencontrés à Mendoza, Grit et Fran s'y trouvaient. Mais, entre les six campings et innombrables auberges, difficile de les retrouver sans rendez-vous. Et pourtant, en arrivant dans notre camping, nous sommes tombés sur Fran fumant sa cigarette dans le jardin de l'auberge voisine (où nous avons d'ailleurs migré après la nuit au camping vu les précipitations persistantes). Il aurait pu être dehors 5 minutes plus tard et nous aurions pu passer 10 minutes plus tôt... Mais non! Le hasard des rencontres ;D

Comme la météo n'a toujours pas eu envie de se montrer clémente, nous n'avons pas fait grand chose à El Bolson (qui compte pourtant quelques beaux sentiers de randonnée).
L'exploration de la ville, une ballade sur le cerro Amigo et la visite de la féria, un marché artisanal de plus de 320 stands donc un stand de gaufres de Bruxelles (!) occupèrent quelque peu nos journées!
Nous avons aussi goûté aux bières locales, 3/4 de la production nationale de houblon se faisant dans les chacras -fermettes- locales.
Et nous avons assisté à une manifestation dans les rues et devant les bâtiments de la police (une histoire de bavure policière et le décès d'un jeune de 18 ans).

Nous avons profité de la pluie (merci la pluie de nous avoir permis de passer des heures devant l'ordi et dans les agences de voyage) pour planifier la suite de notre visite de la Patagonie et pour réserver notre avion entre Ushuaia et Buenos Aires.
Quelle affaire cette réservation : les agences ici n'acceptent pas les cartes de crédit (pourtant ils proposent des voyages à Disneyland Paris, absolument véridique!), nous avons donc dû aller faire la file au bancontact pour retirer la somme. On ne peut retirer que des sommes équivalant à un peu moins de 200€, donc il a fallut faire plusieurs transactions... Mais après la première, la machine est tombée en panne... On est allé au guichet mais ils ne font pas les retraits au guichet... On a donc traversé la ville pour trouver un autre banque avant de retourner à l'agence de voyage pour acheter ce billet d'avion. Cela aura pris plus de deux heures en tout... ou l'art de perdre son temps!

Notre prochaine étape, c'est Puerto San Julian, un patelin de 6000 habitants le long de la côte atlantique où nous arriverons en pleine nuit après 17 nouvelles heures de bus.

Posté par So Vince On Tour

San Martin de Los Andes y la Rota de Los Siete Lagos

Le 19/01/11, 0:24

42.20014755-10.784857525

14-17/1

Toutes les photos sur : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineSanMartinYRotaDeLosSieteLagos?feat=directlink

Nous avons débarqué à San Martin de Los Andes en début de soirée. Nous avions prévu d'y dormir en auberge mais tous les établissements peu chers étaient remplis et on comprendra vite pourquoi! Heureusement qu'on avait notre bonne vieille tente néo-zélandaise!
Du coup en route vers le camping, puis cuisine rapide d'un délicieux riz lyophilisé aux quatre fromages avec saucisses de Francfort, puis dodo!

San Martin de Los Andes est une petite ville de 26000 habitants qui a tout pour plaire, et on comprend donc mieux pourquoi tout était complet. Avec ses petits chalets, au pied des montagnes, elle ressemble à une petite station de ski comme celles qu'on connait (elle en est d'ailleurs une en hiver). Elle est située au bord d'un superbe lac bordé de plages dans lequel les plus résistants au froid jouent. Et il y en avait pas mal! Avec même des lifegards pour les sauver en cas d'hypothermie! Ben oui, c'est la montagne ici et l'eau des lacs, c'est pas les Canaries!

On ne comptait rester qu'une nuit, mais les bus en ont décidé autrement... Notre prochaine étape, c'est Bariloche et pour y arriver, il y a une route normale toute belle et goudronnée et la fameuse 'Rota de Los Siete Lagos' ou route des sept lacs qui porte bien son nom puisqu'elle serpente entre différents lacs.
Nous, on voulait passer par cette route et, pour pouvoir profiter un peu des lieux pas seulement à travers la vitre du bus, on voulait aussi s'y arrêter. Pour que tout s'organise selon nos désirs, il fallait attendre un jour de plus à San Martin ce que nous fîmes non sans trouver en prime une nuit pas trop chère à l'hôtel!

L'heure du premier steak argentin est arrivée. Nous l'avons dégusté au resto, accompagné d'un très bon verre de Malbec (un Reserva de la bodega Santa Julia), et il a tenu ses promesses! Ce fut un pur délice!

Le 15, nous sommes donc parti sur la Rota de Los siete Lagos. Malheureusement, on a encore voulu nous rappeler combien notre Belgique nous manque puisque lorsque le bus nous a déposé, ce fut sous une drache à faire se noyer un canard!

Vu l'état du ciel, fait de nombreux nuages très gris et très bas, nous nous sommes abstenu d'espérer une accalmie et nous avons monté la tente. Bon ok, le ciel nous cachait les montagnes mais la tente était au bord du lac, sur une petite plage. Positivons!

Après une petite siesta (que faire d'autre par ce temps?), nous avons rejoint une bonne partie des autres occupants du camping sous un abris de fortune avec un grand feu. Là, nous avons croisé argentins, espagnols, londoniens, australiens... Bref, un beau melting pot.
Parmi eux, une bande de copains de Neuquen qui était là pour quatre jours, et le papa de deux des filles qui avait débarqué le même jour que nous avec son cousin espagnol et de la viande fraiche pour tout le camping. Comme c'est la coutume ici, ils ont commencé à cuisiner vers 21h -c'est tellement plus simple quand la nuit tombe et qu'il fait tout noir Wink. Ils ont fait un festin! Super sympa, on se connaissait depuis quelques heures qu'ils nous invitaient déjà chez eux! Dommage que ça ne soit pas notre route...

Le 16, réveil au bord de notre lac avec un semblant d'éclaircie... On y croit! Sauf que 30 minutes plus tard, c'est de nouveau le déluge! Et toujours pas de sommets en vue...

Du coup, on profite d'une éclaircie pour démonter la tente et randonner une petite heure dans les alentours.

Nous retournons ensuite près du feu où nous rencontrons à nouveau plein de gens. La francophonie était bien représentée avec un québécois, un français et nous. Les argentins étaient impressionnés et du coup, ils tentaient le français. C'était marrant Wink.

Nous avons ensuite repris la route vers Villa (se dit bicha avec leur super accent) la Angostura où nous nous sommes installés entre deux gouttes de pluie dans un très chouette camping. La route était chaotique, non goudronnée, traversant d'immenses lacs, des rivières, des montagnes enneigées, ... Bref, un spectacle surprenant, même sous la pluie!

Le 17, nous avons randonné toute la matinée à Villa la Angostura près du lago Nahuel Huapi. Nous avons rencontré Perro, notre ami chien qui nous aura suivi pas mal de temps Wink.


[Les liens vers les photos de Mendoza, les bodegas, Junin de Los Andes et le volcan Lanin sont rajoutées dans les posts correspondants. Jetez un oeil, ça vaut le détour Smile]

Posté par So Vince On Tour

Junin de Los Andes et le Parc National Lanin

Le 16/01/11, 0:17

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11-13/1

Toutes les photos sur : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineJuninDeLosAndesYParqueNacionalLanin?feat=directlink

Un long périple en bus fut nécessaire pour arriver à Junin depuis Mendoza.
Nous avons quitté cette dernière à 19h le 10 pour arriver à destination après 19h de voyage en compagnie de nos amis londoniens.
La nuit à bord du bus ne fut pas tellement bonne malgré le partage d'une petite bouteille de vin achetée le jour même dans une des bodegas.
Le matin, on avait tous des oedèmes des membres inférieurs!
Un point positif quand même : la fin de la route fut superbe, avec une vue imprenable sur le volcan Lanin.

L'arrivée à Junin se fit sous un beau soleil. Le temps est venu de faire nos adieux (ou juste au revoir, sait-on jamais!) à nos deux amis Grit et Francisco qui continuent jusqu'à San Martin... et d'entendre râler le chauffeur car on le retarde Smile

Après tout ça, nous sommes partis à la rencontre du camping de Junin pour notre première nuit à bord de notre tente néo-zélandaise.
Et là, après les superbes campings de l'Océanie, on ne peut être que déçu...
En effet, malgré des prix presque équivalents à ceux payés en Nouvelle Zélande (!!!) où les douches étaient impeccables avec sèche cheveux et où on avait des superbes cuisines équipées avec four, frigo et micro-onde, ici on n'a juste qu'un bout de verdure avec des toilettes sans planches et rien d'autre pour la cuisine que de quoi faire un feu de bois...
Un peu dépités de payer cinq voire six fois les prix indiqués dans notre Lonely Planet (on s'en fout du manque de confort mais là on retrouve le confort asiatique au prix du néo-zélandais...) mais quand même super contents d'essayer notre nouveau logement, nous montons notre tente et déroulons les sacs de couchage. Ensuite direction l'office du tourisme pour organiser -c'est un grand mot- nos randonnées dans le Parc National Lanin. Les gens sont sympathiques et souriants mais ne savent pas grands choses sur leur parc (sauf que comme on est pas argentin on payera un droit d'entrée de 50 pesos au lieu de 10 soit 10€ au lieu de 2)...
Qu'à cela ne tienne, on veut monter jusqu'au Volcan Lanin et dormir dans le parc alors en route! On verra!

Le parc est à deux heures en bus et le premier bus n'est qu'à 8h... On n'arrive donc pas avant 10h... Pratique pour les randonnées de 7-8h... Surtout qu'il faut s'enregistrer avant d'y aller et qu'après 11h on ne te laisse plus partir pour les longues ballade...

Avant de trouver un camping, nous avons donc décidé de laisser nos sacs au point d'information de Puerto Canoa et de partir pour 7h30 de randonnée, du Lac Huechulafquen à la base de la face Sud du Volcan Lanin. Ce dernier culmine à 3776m et son sommet est enneigé.

Si on met de côté le fait que les taons nous ont attaqué sans relâche durant toute la montée (on n'oubliera plus jamais le répulsif, croyez-nous!) et qu'on s'est quelques fois perdus par manque de flèches, la ballade était charmante Wink La vue au sommet (de la ballade, pas du volcan Wink) était gratifiante! Superbe. Et nous avons fait quelques pas dans la neige Smile

Après la descente, il a fallut se trouver un camping. Et là, on est tombé sur un truc excellent.
On a marché un petit kilomètre avec nos énormes sacs avant d'arriver sur la rive du lac. Là, il y avait un drapeau blanc à agiter. Ceci fait, un homme s'est pointé sur sa barque et nous a emmené sur l'autre rive du lac. Il y avait là une maison de Mapuche (une minorité locale.d'origine chilienne) et quelques terrains de campings entre lac et montagne, pour bien moins cher qu'ailleurs!
On a bien vite planté la tente dans ce cadre idyllique et on a ouvert la deuxième et dernière bouteille de vin achetée dans les bodegas de Mendoza (c'est lourd à porter mine de rien donc autant la boire!).

Le réveil fut couvert, limite pluvieux... On avait prévu cinq heures de ballade mais vu le temps qui s'est progressivement aggravé, on a revu nos plans et gambadé seulement une heure avant de reprendre le bus vers Junin de Los Andes puis directement vers San Martin de Los Andes.

Posté par So Vince On Tour

Mendoza et les bodegas

Le 15/01/11, 0:14

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7-10/1

Toutes les photos sur : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineMendoza?feat=directlink

Après la superbe traversée des Andes et la longue heure et demie d'attente à la frontière chili-argentine -ils fouillent tous les bus et voitures- nous arrivons à Mendoza.

Mendoza, c'est une ville de 110000 habitants perdue à 700m d'altitude, en plein désert. C'est difficile à croire quand on sait que c'est LA ville du vin en Argentine!

Comment font les argentins pour avoir leur bon vin ?
Il fait sec mais ils maîtrisent l'irrigation de la fonte des neiges des montagnes environnantes, permettant un bon apport d'eau sans une goutte de pluie pour détruire les récoltes.
Les vignes sont entre 900 et 1800m d'altitude, soit un endroit idéal pour le malbec, le trempanilla, le bonarda, le syrah, le chardonnay et le sauvignon blanc.
Le grand écart de température entre le jour et la nuit est important. La chaleur favorise la production de sucre et d'une belle peau et la fraicheur de la nuit permet un bon taux d'acidité.
Enfin, le faible taux d'humidité empêche la prolifération des champignons et autres nuisibles.
En plus, la quasi totalité des récoltes se fait à la main.

Nous avons dormi dans l'auberge HI Suites Mendoza dans une chambre exigüe partagée avec trois autres personnes dont un vieux belge du nord frustré d'avoir raté l'ascension de l'Aconcagua et un couple de londonien. Ces deux derniers deviendront vite nos compagnons de route durant les jours qui suivirent.
Il s'agit en fait d'une allemande, Grit, et d'un espagnol, Francesco, vivants à Londres depuis 6 ans.
Nous avons aussi rencontré pas mal de français.

Nous sommes allés à Maipu en bus où nous avons loué des vélos pour nous balader dans les bodegas avec nos compagnons londoniens. Nous avons dégusté quelques bons vins et fait quelques visites pour en apprendre un peu plus sur le sujet. Du coup, en rentrant, on se dit qu'on ferait bien quelques cours d'œnologie. Smile

au niveau culinaire, nous avons voulu tester les parillas, sortes de grillades de plusieurs viandes. Malheureusement, on n'a pas eu de chance avec le resto et on s'est retrouvé avec un tout petit peu de bonne viande, des saucisses toutes grasses et des tripes... Bref une première expérience peu convaincante mais on réessayera! Et on tentera aussi le fameux steak argentin.

Mendoza possède cinq places disposées comme sur un dé. Elles ont été construites après que la ville ait été victime d'un terrible tremblement de terre afin d'avoir des espaces où caser les gens si cela devait se renouveler. Il y a aussi un énorme parc construit par un français que nous n'avons malheureusement pas pu visiter, la faute aux heures de fermeture très précoces le dimanche!

Après ces premières aventures argentines, il est temps de reprendre. La route vers Junin de Los Andes, petit village de 11000 habitants.

Posté par So Vince On Tour

Valparaiso

Le 13/01/11, 5:44

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5-7/1

Toutes les photos : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ChiliValparaiso?feat=directlink et http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ChiliEtArgentineDeValparaisoAMendoza?feat=directlink pour la route entre le Chili et l'Argentine

Arrivamos a Valparaiso!
Située à environ 115km de la capitale, elle est entourée de collines abruptes (45!) surplombant la baie et le port. Autant tout est terne et grisâtre près de ce dernier, autant la ville devient colorée en hauteur dans le quartier historique. Il est agréable de se perdre dans ce quartier, vrai labyrinthe de ruelles et escaliers. De nombreux graffitis décorent les murs, certains très beaux, d'autres aussi beaux que ceux sous le pont d'autoroute à Melen!










Jadis, avant l'ouverture du canal de Panama, ce port était un des plus important de la côte Pacifique. En effet, tous les bateaux ayant passés le détroit de Magellan y faisaient halte avant de remonter la côte vers les États Unis. De nombreux chasseurs de baleines partaient également de ce port.






Du fait de ses pentes abruptes, la ville possède une quinzaine de ascensores et funiculaires. Il sont aujourd'hui tous classés monuments historiques. Nous n'en n'avons pris aucun car la marche, c'est bon pour la santé!






Étant au bord de la mer, il était indispensable que nous goutions aux fruits de mer bien frais! Vincent a pris des fruits de mer cuits au four dans une sauce tomatée au parmesan et Sophie a pris un énorme plateau de fruits de mer de toutes sortes (moules, crevettes, coquillages, crabes, et autres trucs bizarres Smile). Tout était fort bon et l'ambiance dans notre petit resto très animée.
Malheureusement, la nuit suivante, ce fut turista pour Sophie... Fruits de mer frais qu'ils disaient... Triste




Nous aurions aimé aller jusqu'à Viña del Mare, station balnéaire très célèbre où vont les riches chiliens et argentins, mais le temps n'était vraiment pas de la partie et vu qu'il n'y avait rien d'autre à y faire que profiter des plages selon les personnes qui y sont allées, nous avons préféré zapper l'étape.

Le vendredi 7 matin, nous avons donc embarqué dans le bus qui allait nous mener à Mendoza en Argentine, en passant par la cordillère des Andes. Valparaiso est au niveau de la mer -of course!- et Mendoza à 800m, et entre les deux, nous sommes montés jusqu'à 3800m avec le bus, entourés de hauts sommets dont celui de l'Aconcagua à 6962m. Ce dernier est le plus haut sommet du continent et le deuxième après les montagnes de l'Himalaya.
La route était superbe. Un paysage désertique, quelques cactus (les premiers de Vincent!), des montagnes rocailleuses rouges et noires, un superbe lac turquoise, les sommets enneigés... On voulait la faire de nuit mais on a bien fait de changer d'avis!














Voir les photos : Chili - Valparaiso ]

Posté par So Vince On Tour

Santiago

Le 09/01/11, 5:20

42.20014755-10.784857525

3-5/1

Toutes les photos : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ChiliSantiagoDeChili?feat=directlink

Ca y est, après un 'petit' vol (le LA 800) à bord d'un A340 (pour Greg Smile), nous sommes arrivés à Santiago (du Chili évidement!) mort crevés! Ben oui, nous venions de vivre le plus long lundi de notre vie : le lundi O3/01/11 aura duré 40 heures, pas moins!

On ne vous apprend rien mais il faut bien introduire le paragraphe : Santiago est la capitale du Chili. Elle compte actuellement 6 millions d'habitants pour 15 millions dans le pays. Elle est complètement entourée de montagne : à l'Est, c'est la cordillère des Andes et à l'Ouest, la cordillère de la Costa (beaucoup moins haute). Très occidentalisée, on y trouve des rues piétonnes avec les grandes chaînes mondiales de fastfood et de prêt à porter. On pourrait presque se croire en Espagne.

Santiago a été fondée en 1541 par les Espagnols et a, depuis, été de nombreuses fois détruite. Elle a en effet souffert de tremblements de terre et de guerres ayant dévastés la plupart des monuments. Ils ont été reconstruit et peu sont donc de l'époque. Une exception : la Iglesia San Francisco qui a miraculeusement survécu.

Nous avons séjourné dans la Residencia Londres, située dans la rue de Londres, juste à côté du centre ville. De là, nous avons découvert les rues piétonnes et la Plaza de Armas. Autour de cette dernière, la cathédrale, le palacio de la Real Audienca et la Municipalidad. Un moment rendant hommage au peuple indigène siège sur un des coins, il date de 1992.









La ville est dominée par deux collines (cerros), le Cerro San Cristobal (880m, soit 320m plus haut que le centre historique) et le Cerro Santa Lucia.
Nous sommes monté sur le premier avec le funiculaire de la Plaza Caupolican depuis le très chouette et coloré quartier de Bellavista. De la haut, la vue sur cette immense ville et la cordillère des Andes est impressionnante! Au sommet, une statue de l''Immaculée Conception' et un sanctuaire sont un haut lieu de photographie pour les locaux, qui se font mitrailler les uns après les autres.








Nous sommes également passé devant le palais de la Moneda. C'est ici que Pinochet (ou Pinoshit comme ils disent ici) et son armée, avec le soutien de la CIA, ont fait un coup d'état sanglant en 1973. Le bâtiment fut bombardé, Alliende se suicida et Pinochet prit le pouvoir. Ce fut le début d'une longue période dictatoriale.

D'un point de vue culinaire, les découvertes ne sont pas extraordinaires : le café manque de goût et les repas peu chers que les gens mangent dans la rue consistent en des sandwich fourrés avec des saucisses de frankfort, des tomates, du guacamole et... de la mayonnaise! Un vrai festin comme vous pouvez vous en douter! Se marre

Après ces deux jours à Santiago, nous avons pris la route pour Valparaiso.

Voir les photos : Chili - Santiago De Chili ]

Posté par So Vince On Tour

Bilan chiffré de la Nouvelle Zélande

Le 05/01/11, 4:58

42.20014755-10.784857525

Quelques chiffres illustrant les aventures NZ :

Toutes les photos de NZ sur : http://picasaweb.google.com/s.christelbach
Toutes les vidéos de NZ sur : http://www.youtube.com/view_play_list?p=70AA323CB3862DB5

- 270534km² de superficie pour une population d'environ 4 millions de personnes, soit deux fois et demie moins d'habitants qu'en Belgique pour une superficie 9 fois plus grande. On comprend qu'il y ait de grands espaces sans aucune habitation!
- 3 populations : les Maoris (15%), les premiers arrivés; les européens (70%) dont le premier fut le Capitaine Cook en 1779; et les asiatiques (7%).
- 3 sports par personne en moyenne!
- 1600 km, c'est la distance entre OZ et NZ.
- 14 parcs nationaux, soit 11% de la surface du pays, ainsi que 20 réserves forestières et maritimes. Ils ont été créés pour protéger le pays. En effet, depuis l'arrivée des Maoris puis des colons blancs, des espèces animales et 3/4 des forêts néo-zélandaises ont été détruites.
- Il y a mille ans, c'est la date à laquelle on estime que les Maoris ont débarqué sur ces terres.
- 1642, c'est l'année où Abel Tasman, explorateur hollandais s'est approché des côtes au Nord de l'île du Sud. Suite à un malentendu, l'accueil par les Maoris se fît dans la bagarre et les hollandais préférèrent quitter cette terre hostile.
- 1769, le Capitaine James Cook mis le pied sur la côte Est de l'île du Nord.

- 3981 km le long de superbes paysages pour traverser - toujours en conduisant à gauche - toute la Nouvelle Zélande.
- 10 pleins d'essence
- Plusieurs centaines de km de longues lignes droites à bord d'un Butterfly plutôt bateau que voiture. En effet, ça tanguait à bord et il était temps d'être prudent pour ne pas finir couché dans les pâturages parmi des milliers de moutons ou dans les vignes.
- Quelques autoroutes juste autour des grandes villes sur lesquelles les cyclistes sont admis! Ils ont quand même des panneaux au moment des entrées d'autoroutes pour leur rappeler que des voitures peuvent monter assez rapidement.
- Une trentaine de 'one way bridge'. Ben oui, allez savoir pourquoi, ici on construit des ponts à une voie avec circulation alternée.
- 3h18, c'est le temps passé à bord du ferry reliant Picton à Wellington. Vu qu'on est parti à 5h du matin, on espérait voir le lever du soleil mais malheureusement, un voile de nuage nous a fait louper le spectacle (d'un autre côté, on a pas mal somnolé aussi Wink)

- 17 jours de superbe temps avec un ciel tout bleu
- 6m , c'est la hauteur minimale des vagues lors de la journée de tempête à Nelson, elles étaient tellement hautes qu'elles claquaient sur la route malgré les digues.

- Zéro kiwanis

- 90NZ$ pour faire réparer un éclat dans le pare-brise du Butterfly (la seule vitre non couverte par notre assurance, on ne doit pas être les seuls à qui ça arrive!)
- 1 PV soi-disant parce qu'on avait pas payé notre parking, ce qui n'était pas le cas donc PV annulé! (Donc ça ne compte pas vraiment)

- 1 premier Noël dans l'hémisphère Sud avec du soleil et des pères noël en short faisant des dindes au barbecue en famille à la plage.
- 7, le nombre de Belges avec qui nous sommes entrés en 2011 à Auckland. Le monde est tout petit! On en profite pour souhaiter plein de bonnes choses et une très bonne santé à tous les lecteurs de ce blog!

- 45 secondes de chute libre à partir d'un avion situé à 12000 pieds! Une excellente expérience pour les amateurs de sensations fortes!
- 4 nouvelles plongées. 2 à Milford Sound dans une eau à 14° (nous qui avions fait nos 7 premières plongées à 30°, ça change!) et 2 à Poor Knights Island dans des eaux plus chaudes.
- 2 turbines pour faire tourner un jet boat à 360° dans les canyons de la Shotover River à Queenstown.
- 1534, c'est le nombre de coups de pagaies à bord de notre kayak dans la baie du Abel Tasman National Park, disons 2070 pour Vincent et 998 pour Sophie... Enfin, c'est ce que Vincent dit mais Sophie n'en est pas aussi sûre!

- Quelques randonnées dont le Tongariro Alpine Crossing. 19,4km, plus de 1000m de dénivelé et 7h de randonnées dans de splendides paysages.
- Des lacs
- Des volcans
- 3754m, c'est le point culminant de la Nouvelle Zélande, au niveau du Mont Cook. Il y a quelques années, il avait 10m de plus mais son sommet est tombé et il en a perdu quelques uns!
- 0 glacier Triste vu qu'on a du annuler notre aventure sur glace en crampons à cause d'une météo pourrie!
- Des millions de grains de sable sur les plages.
- 2,8 kg, la plus grosse pépite d'or trouvée en NZ à Ross, sur la côte Ouest.
- D'innombrables piqûres principalement de mouches de sable mais aussi certainement de moustiques pour Vincent.

- Animaux :
A deux reprises, une famille de canards (cane et canetons) nous ont coupé la route pour traverser à leur aise... Heureusement qu'il n'y avait personne qui nous suivait sur ces routes!
3 colonies phoques, la première à Kaïkoura, la deuxième dans le Milford Sound et la troisième lors de notre balade en kayak dans le parc national Abel Tasman.
3 baleines qui reprenaient leur souffle en surface avant de replonger dans les profondeurs (environs 2000m) pour se nourrir.
Des centaines de dauphins lors de la croisière pour voir les baleines à Kaïkoura. Ils étaient tout content de nous voir et sautaient dans tous les sens.
Pleins de poissons dont 6 raies
Des coraux
30 millions de moutons dans les verts pâturages. Soit en moyenne plus de 7 moutons par personne, vous avez encore faim ?
8 millions de vaches
Plusieurs millions de biches. Comme les vaches et les moutons, elles se balladent dans des pâturages et sont nombreuses sur des parcelles pas bien grandes. Elles ne connaissent pas la forêt...
Des oiseaux
80 millions de possums dans tout le pays, soit un vrai fléau venu tout droit d'Australie. Rappelez-vous la photo où Sophie nourrit une bête sur un muret à Townsville, c'était une de ces petites bêtes qui abîme en fait l'écorce de nombreux arbres et mangent les œufs de nombreux espèces d'oiseaux. Ils ont été introduits dans l'île pour de l'élevage pour leur fourrure... Maintenant, les néo-zélandais les pourchassent et continuent d'utiliser leur fourrure pour faire des habits, gants, écharpes, chaussettes, etc.

- De quoi remplir notre estomac :
5 McDonald's (soit beaucoup trop, on est d'accord!)
2 BBQ d'agneau
Des fruits de mer du Marché au poisson de Wellington pour Noël
Vin
Bières (Tui, ... )
Des moules de nouvelles Zélandes énoooooooormes et toutes vertes, deux fois!

- Des centaines de personnes sympathiques et souriantes. Des gens toujours serviables. Zéro stress!

Bref, un véritable coup de cœur... Un peu loin pour y revenir mais sait-on jamais Smile




[PS : pensez à lire les deux posts précédents qui ont été postés il y a peu Smile]

Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Auckland ]

Posté par So Vince On Tour

Auckland et un Nouvel An la tête en bas :)

Le 04/01/11, 4:54

42.20014755-10.784857525

30/12-03-01

Toutes les photos : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/NZAuckland?feat=directlink

La larme à l'œil, nous avons rendu le Butterfly et ainsi mis fin à deux mois d'aventures en van... C'est pratique un van, tu peux défaire toutes tes bagages sans refaire ton sac tous les jours ou tous les deux jours, tu peux faire un stock de choses sans les porter, tu peux avoir ta maison partout avec toi (pratique pour se changer à la plage!), tu as un moyen de transport permanent, tu peux dormir où et quand tu veux, ... Bref, un petit confort qui va quand même nous manquer!
Mais nous nous réjouissons de poursuivre l'aventure et cela fait partie du jeu. De plus, nous avons loué un petit appartement à Auckland, histoire de nous poser un peu avant de prendre la route de l'Amérique du Sud!
Nous posons donc nos bagages dans un superbe endroit, situé au centre de la ville, à cinq minutes à pied de tout, à 10 minutes en bus d'une plage, avec vue sur l'océan pacifique et le port...


Auckland, ancienne capitale (ce qu'elle est toujours pour de nombreux aucklandais), est la ville des voiliers. Alors que statistiquement, un néo-zélandais sur quinze possède un bateau, ici ce chiffre s'élève à un sur dix!


Construite sur un isthme (dont la plus petite largeur est de 9km) à cheval entre deux mers, elle possède pas moins de 35 petits volcans éteints dont certains sont maintenant de grands parcs dans lesquels il est bon de se reposer et dont le plus haut est le Mt Eden culminant à 196m. De ce fait, la ville est vallonnée!
C'est une ville multi-culturelle comme en témoignent les nombreux asiatiques et français qui débarquent ici pour apprendre la langue.

Nous nous sommes beaucoup baladés dans les rues. Nous avons visité la Sky Tower, qui avec ses 328m est depuis 1997 l'édifice le plus élevé du pays. Nous avons fait les quais de Viaduct Harbour et contemplé les nombreux yachts et voiliers de milliardaires. Nous avons fait la sieste dans un parc. Et surtout, nous avons passé le cap de 2011 avec 12h d'avance sur vous!








Des amis Belges avaient justement fait le voyage pour rendre visite à une connaissance qui vit maintenant ici depuis quatre ans.
Nous avons d'abord mangé un petit repas composé d'huitres, de fruits de mer et d'une fondue au fromage avant de rejoindre les autres à Viaduct Harbour pour une soirée qui sera tout simplement excellente! On a dansé jusqu'aux petites heures, profitant à minuit du feu d'artifice tiré depuis la Sky Tower. Une très bonne soirée à l'autre bout du monde avec des Belges... Pas mal quand même!






Le lendemain, nous nous somme retrouvé pour la bonne vieille choucroute remplacée pour l'occasion par de bonnes moules Néo-Zélandaises (celles qui font quatre fois les Zélandaises et qui sont vertes pour rappel Smile).

Après avoir bien profité de notre appartement confort et de cette chouette capitale officieuse qu'est Auckland, il est tout doucement temps de préparer la suite du voyage.
Nous arrivons à Santiago du Chili le 03/01, après un premier lundi de l'année qui aura duré 40 heures, rien que ça!

Nous vous souhaitons un maximum de bonnes choses pour cette année 2011. Qu'au moins quelques uns de vos souhaits se réalisent Smile Surtout, gardez la santé!

Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Auckland ]

Posté par So Vince On Tour

Northland

Le 04/01/11, 4:53

42.20014755-10.784857525

27-29/12

Toutes les photos : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/NZNorthland?feat=directlink

Même si nous avons eu la chance d'avoir du superbe temps lors de notre randonnée dans le Tongariro National Parc, il ne fut pas de même ensuite.




Nous comptions plonger à Poor Knights Islands le 29/12, nous avons donc décidé de quitter le centre de l'île du Nord pour passer 3 jours dans le Northland, le Nord du Nord.
Pour y arriver, nous avons d'abord perdu une journée entière dans les embouteillages... Et oui, ici c'est les grandes vacances! Mais pourtant le 27 était un lundi donc on avait pas imaginé tomber dans les bouchons!
Ensuite, le village que nous avions choisi, Wananaki, n'est accessible que par une route qui serpente et sur laquelle on roule plutôt à 30 qu'à 100km/h. On y est finalement arrivé en soirée, dans un camping bondé... Et on a pas eu le temps de profiter de la plage mais pas grave, ça sera pour le lendemain!

Sauf que le lendemain, ben la météo est redevenue pourrie avec averses sur averses... Nous avons repris la route jusqu'au village de Tutukaka, point de départ de notre bateau de plongée. On aurait voulu faire un peu de snorkeling, profiter de la plage et randonner dans les alentours mais impossible avec cette météo! Nous avons donc passé la majorité de la journée dans le Butterfly.

Le soir, nous avons testé les moules Néo-Zélandaises, quatre fois plus grosses que les Zélandaises et vertes! Un vrai délice!

C'était le jour de l'annif de la maman de Sophie. Bon annif Mam!

Un réveil matinal et le moment est venu d'embarquer à bord du bateau qui allait nous mener à Poor Knights Islands, un des 10 meilleurs spots de plongée dans le monde d'après Monsieur le Commandant Cousteau!
Les Poor Knights Islands sont composées de quelques îles dont les deux principales sont Tawhiti Rahi (Nord) et Aorangi Island (Sud). Elles sont situées à environ 23km de Tutukaka, soit 1h de bateau et elles jouissent de leur situation sur un courant d'eau chaude venant de la barrière de corail australienne (le même courant que celui suivi par les tortues dans Nemo pour les connaisseurs Smile), ce qui fait que l'eau y est environ deux degrés plus chaude qu'ailleurs et les poissons sont donc un peu différents, de plus la visibilité est meilleure.




De leurs origines volcaniques, les îles ont gardé de multiples arches, à-pics, grottes et pinacles qui offrent à la faune et la flore un habitat exceptionnel, et au plongeur l'occasion de promenades magiques !

Les îles et leurs alentours sur 800m ont été entièrement classés réserve naturelle. Aucun humain ne peut se balader sur l'île excepté pour des recherches et on ne peut non plus toucher aux fonds marins.

Nous y avons vu plein de belles choses : quelques anémones aux multiples couleurs, oursins, algues (une vraie forêt sous laquelle les poissons se cachent), poissons scorpions, dorades, poissons tropicaux, et magnifiques raies furent au programme de la visite.






Après deux superbes plongées, dont notre première plongée juste à deux, nous nous sommes baladés avec le bateau dans la plus grande grotte maritime du monde et nous sommes allés sous différents arches formés par les roches volcaniques.








Même si le soleil aurait pu un peu plus se montrer, le spectacle était étonnant!

Après toutes ces aventures, il est temps de reprendre la route... Demain, on se sépare du Butterfly et on arrive à Auckland!

Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Whangarei ]

Posté par So Vince On Tour

Wellington and Tongariro National Park

Le 02/01/11, 13:21

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24-26/12

Bon, nous avons pris un peu de retard dans la rédaction donc on se rattrape ici!

Le 24, nous avons débarqué à Wellington vers 8h15 après 3h18 de ferry entre l'ile du Sud et celle du Nord. Malheureusement, il a fait assez nuageux lors de la traversée donc nous n'avons pas pu profiter du lever du soleil -mais d'un autre côté, on a aussi pas mal fermé les yeux durant le voyage Smile.

Wellington est la troisième capitale du pays depuis 1865 et compte 330000 habitants (ce qui n'est pas grand chose en fait Etonn ). De 1840 à 1841, c'était Okiato dans le Northland et de 1841 à 1865, ce fut Auckland. Elle est surnommée la 'Windy City' et franchement, elle le porte bien ce nom! Impossible ici de se faire un brushing le matin, même le gel le plus puissant de chez L'Oréal ne résisterait pas au vent! Le Butterfly a pas mal tangué durant notre escapade dans la ville! Razz

Et on en a fait une fameuse d'escapade! Entre les réparations de notre éclat de vitre, la recherche des queues de langoustines (impossible de les trouver en grandes surfaces), et l'organisation du séjour dans le Nord, on en a fait des tours -et surtout de détours avec toutes les rues en sens unique!

On a passé une demi journée au Te Papa Museum, un superbe musée gratuit reprenant toute l'histoire de la NZ de façon intéractive. La géologie du pays, sa population, son art et la culture maorie, la faune et la flore, ... On a découvert de multiples expositions reprenant ces thèmes. Une chouette découverte pour pas un sous! A quand pareil au quai Van Beneden ?

Après ce petit moment culturel, nous avons repris la route pour avancer déjà vers notre prochaine destination : Le Tongariro National Park et ses superbes volcan. Nous avons roulé 130 km sur une route entre les pâturages où le vent venait fouetter Butterfly qui tanguait comme un bateau... On a eu quelques frayeurs, il faut bien l'avouer mais on est finalement arrivé entier à Palmerston North, où nous avons décidé de camper pour le réveillon.

Apéro, queues de langoustines fraichement pêchées, scampis et dessert au chocolat, même si ce n'est ni maman ni belle-maman qui ont cuisiné, c'était quand même bien bon! En tout cas, on s'est fait plaisir! On ne s'est pourtant pas réellement rendu compte que c'était le réveillon vu le superbe soleil et les 25 degrés à 20h... Étrange!

Le 25, on a poursuivi notre route vers le parc national. Les paysages étaient incroyables! Des volcans au loin et un paysage désertique tout autour de nous.
Le Tongariro National Parc est le plus vieux parc national de Nouvelle Zélande. Créé en 1894, il faisait 2360 hectares à cette époque et en fait actuellement 78618. Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est centré sur trois volcans toujours en activités: le Mont Ruapehu (2796m), le Mont Ngauruhoé (2290m) et le Mont Tongariro (1968m).
Le Mt Ruapehu entre fréquemment en éruption. Il y en a eu une importante en 1995-1996 et une un peu moins impressionnante il y a 3 ans. C'est un endroit très apprécié des skieurs en hiver et des randonneurs toute l'année.
La dernière éruption du Mt Ngauruhoe remonte à 1975. C'est le volcan qui ressemble le plus a un volcan comme on se l'imagine et c'est la raison pour laquelle il a été choisi pour représenté le Mt Doom dans le Seigneur des Anneaux.
Le Mt Tongariro est en fait une impressionnante chaîne de cratères aux eaux vertes.
On se réjouit déjà d'être le lendemain pour faire le Tongariro Alpine Crossing, un trek de 19,4km à travers les volcans, plus de 1000 m de dénivellation en tout, et une ballade réputée pour être la plus belle ballade d'une journée de NZ voire même du monde!

Le dimanche 26, nous nous sommes donc levés tôt pour notre superbe randonnée et on doit dire qu'on n'a pas été déçu!
La première heure de ballade, de Mangatepopo à Soda Springs, était relativement cool. Une ascension certes, mais légère. Un bon échauffement avec déjà des paysages surprenants!










De Soda Springs, on a grimpé vers le Mt Ngauruhoé (pas au sommet, pour ça il aurait fallut trois heures de plus), puis on est redescendu dans le South Crater




avant de refaire une belle grimpette vers le Red Crater (1886m). Et là, on était mort mais les paysages étaient merveilleux! Un vrai bonheur! Des volcans tout autour, ce Red Crater très impressionnant, une vue plongeante sur les Emerald Lakes, le Blue Lake, un peu de neige, et au loin on a même aperçu le sommet enneigé du Mt Taranaki (2517m), le volcan de la côte Ouest.








Nous sommes descendus vers les Emerald Lakes qui, comme leur nom l'indique ont une couleur émeraude magnifique. La descente entre le Red Crater et les lacs était surprenante! On était dans une sorte de sable tout noir qui s'enfonçait à chacun de nos pas. C'était un peu comme si on marchait sur de la neige poudreuse. Et la pente était ardue!




Après une pause casse-croute aux Emerald Lakes, nous avons continué vers le Blue Lake. Partout autour de nous il y avait des émanations de soufre et cette odeur caractéristique d'oeuf pourri. Les paysages étaient encore impressionnants avec le Mt Tongariro duquel de la lave semblait couler.




De là, nous avons commencé à redescendre avec une vue imprenable sur le Lac Taupo, le plus grand lac de NZ avec ses 40km de long et 30km de large. Ce lac occupe le cratère d'un ancien volcan dont la dernière éruption date d'il y a plus de 1800 ans.




Lors de la descente, nous sommes encore passé par un endroit rempli d'émanations de soufre.



Les paysages volcaniques sont ensuite devenu de plus en plus vert et nous avons terminé la descente dans une forêt.



Après 7h de marche, nous étions épuisés mais quelle marche! Quels paysages! Quels moments surprenants et envoutants. Qui dit marche renommée dit pourtant autoroute mais malgré les autres gens, c'était incroyable! On n'a pas fait des milliers de marches dans notre vie mais celle-là est réellement la plus belle!

Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Whangarei ]

Posté par So Vince On Tour

Joyeux Noël!

Le 25/12/10, 1:08

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Nous vous souhaitons à tous un joyeux Noël bien blanc! Ici on a à nouveau un ciel bien bleu, du soleil et 23° ce matin au réveil, ce qui nous paraît toujours aussi étrange...
biZettes

Sophie et Vincent

Posté par So Vince On Tour

Nelson, Motueka et Abel Tasman National Park

Le 23/12/10, 23:53

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21-23/12

Nelson, qui est donc la ville la plus ensoleillée de NZ, n'a pas vraiment fait honneur à son statut lors de notre arrivée... Il était environ 20h quand nous sommes arrivés au camping et le ciel était rempli de nuages. Et le lendemain au réveil, c'était tempête avec un vent à faire décoller le Butterfly, brouillard à garder au sol tous les avions et pluies torrentielles avec inondation de notre terrain de camping... Non didju, on se croirait presque à Coxyde ici!

Dans un certain sens, on s'en foutait un peu de la météo car nous avions une mission de taille: profiter des derniers jours des soldes (oui, ici comme en Australie, les soldes sont jusqu'au 24/12, pratique pour les cadeaux ;D) pour trouver une tente capable de nous héberger durant nos deux mois en Amérique du Sud, avec un poid plume (pour préserver les pauvres épaules de Vincent Wink) et surtout à un prix défiant toute concurence avec quand même une qualité de qualité. Il nous a fallu une journée et demi de visite de magasins de sports pour finalement trouver notre bijou. Heureusement, ils font comme au Vietnam, tous dans la même rue, et tant mieux pour nos jambes! Après quelques tests, montage et démontage, essai de dodo, etc, la bête est achetée. Avec elle, deux tous petits matelas conforts mais courts (1,2m) pour être plus léger. Attention, gare aux escarres de talons! Wink.
Finalement, la réputation de Nelson a tenu ses promesses. Le temps s'est vite amélioré et on aura eu qu'une demi journée de tempête. On a donc pu flâner dans cette ville paisible de 40000 habitants s'étendant entre son port et les collines. Ici, tout fleurit et pousse mieux qu'ailleurs, comme en témoignent les vignes et les nombreuses cultures fruitières. On s' est promené près de la cathédrale et avons visité une rue faite de cottage du XIXe. C'est étrange comme leur histoire est récente et photographiable. Tout est expliqué avec des supports photos. Du coup, on se rend bien compte!

Le surlendemain de notre arrivée à Nelson et donc le 22 pour ceux qui suivent, on a mis les voiles (ou les ailes du Butterfly) vers Motueka. C'est le point de départ de notre expédition combinant une randonnée dans le Abel Tasman National Park le matin et une balade en kayak dans le parc et la mer Tasman l'après midi.

Ce jeudi 23, les conditions climatiques sont optimales: un ciel bleu quasi sans un seul nuage, un tout léger vent mais à peine perceptible et un soleil brillant dans le ciel. On a de la chance! C'est vrai que si on avait du le faire deux jours avant, on aurait été plus dans l'eau quand dans le kayak tellement la mer était déchainée. A Nelson, il y avait des vagues énormes, d'au moins 3 ou 4 mètres de haut qui claquaient, et un vent épouvantable. D'ailleurs, en plus d'être dans l'eau tout le temps, on aurait perdu notre kayak qui se serait envolé. On aurait pu tout faire à la nage... Pas facile Wink. Bon heureusement (ou malheureusement), toutes les sorties kayak de ce jour-là avaient été annulées donc les gens n'ont pas été obligé de nager après leur kayak... Sécurité avant tout!

Nous voilà en route sur le Costal Track du parc National. Ce parc existe depuis 1948. Il porte le nom de Monsieur Abel Janszoon Tasman, un explorateur hollandais qui -bien longtemps avant les anglais- le 13 décembre 1642 découvrit une terre inconnue des européens après un long périple à travers le Pacifique. Il croyait voir un énorme continent mais il était en fait sur la pointe Nord de l'île du Sud, au niveau de la Golden Bay et de ses plages de sable fin. A son arrivée, les Maoris sur leurs pirogues encerclèrent les deux bateaux hollandais et faisaient retentir des sons stridents en soufflant dans d'énormes conques. Les Hollandais crurent a un 'concert' de bienvenue mais il s'agissait en fait d'une invitation au combat. Plein de bonne volonté, ils répondirent au son de leur fanfare. Ils signifiaient ainsi involontairement aux Maoris qu'ils acceptaient le combat. Il ne le comprirent que le lendemain lorsque les Maoris vinrent attaquer les barques Hollandaises et tuèrent 4 hommes. C'est peut être pour cette raison qu'Abel Tasman fit demi tour et ne posa finalement pas le pied sur ce continent qui fut d'abord nommé Staten Landt puis Nieuw-Zeeland. Il s'écoulera ensuite 127 ans avant qu'un autre européen, le capitaine James Cook, ne débarquât de nouveau sur cette terre oubliée.

L'Abel Tasman National Park possède de belles possibilités de randonnées de plusieurs jours et est un des plus convoité du pays.
Nous avons randonné 3h30 en longeant la côte (soit une toute petite partie du Costal Track qui dure en fait cinq jours!), en traversant des forêts de fougères et en rencontrant pas mal d'oiseaux. A 12h30, nous avions rendez-vous avec Hannah, notre jeune guide pour la ballade en kayak. Après un bon casse croute (avec brownie au chocolat comme dessert!) nous voilà donc en train de pagayer dans la mer. C'est étrange. C'est très grand la mer et il y a des petites vagues Wink

Nous avons gagné l'Adele Island où nous avons vu une colonie de phoques faire la crêpe. Les mamans phoques ont accouché il y a environ trois semaines et on a pu voir des bébés. C'est mignon un bébé phoque. Et c'est marrant parce que les papas phoques protègent les petits en poussant des cris qui nous font dire 'ok, ok, on se tient à distance, on voit bien que t'es pas content'.
On a finalement musclé nos pauvres petits bras durant 3h30 non sans faire une petite pause sur une superbe plage pour nous baigner dans cette eau toute bleue. On avait le masque et le tuba pour une petite tentative de snorkeling mais l'orage d'il y a deux jours (oui, encore celui-là) a énormément remué l'eau et elle était encore un peu trouble Triste

Cette dernière journée fut excellente. Des conditions parfaites et une aventure superbe tant en randonnée qu'en kayak. Après ça, autant vous dire qu'on est vidé! Mais bon, il faut encore faire les courses (en pensant que c'est le weekend de Noël et qu'il faut prévoir assez à manger) et rouler quasi trois heures vers Picton où nous prenons le ferry demain matin. Le check in pour le ferry étant à 4h du matin, on ne va pas passer une très longue nuit! Dur dur la vie de voyageur! Se marre

Posté par So Vince On Tour

Wanaka and West Coast

Le 23/12/10, 8:06

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18-20/12
Wanaka, c'est une ville de 5000 habitants située au pied du Mt Aspiring National Park et au bord du lac Wanaka. De nouveau, les possibilités de randonnées sont énormes.
Selon la légende maorie, le géant Te Rakaihautu aurait creusé le lac Wanaka. Avec la masse de terre ainsi déblayée, il aurait créé les montagnes environnantes. Parmis ces montagnes, il y a le Mont Aspiring (3027m) ou Tititea en maori.

Nous arrivons début d'après midi. Le temps de manger un bout au bord du lac et nous voilà parti pour une petite randonnée sur le Mt Iron, qui nous offre un joli point de vue à 360°.

Après l'effort... le réconfort, puisque nous avons choisi un camping en bord de lac (enfin, ça c'était à l'époque où il n'y avait pas d'arbre!) avec sauna et bains à bulles (qui n'était même pas beaucoup plus cher alors pourquoi se le refuser!).

Le réveil dans le super camping au bord du lac Wanaka s'est fait sous la pluie... Ah la la, elle nous poursuit la vilaine!
Nous avions prévu une randonnée de cinq heures pour monter au Roys Peack à 1578m et avoir une superbe vue sur le lac Wanaka, mais impossible de faire ça avec un ciel aussi brumeux et de la pluie...
Nous décidons donc de reprendre le Butterfly vers notre prochaine destination : Fox Glacier, sur la côte Ouest.
L'itinéraire chemine d'abord entre le lac Wanaka et le lac Hawea puis traverse les Alpes du Sud par le Haast Pass, un col à 563m. Le décors était probablement grandiose mais les épais nuages nous ont tout caché. Nous avons quand même entraperçu quelques cascades et traversé de nombreux ponts au dessus de torents déchaînés.
Après la traversée des Alpes du Sud (2h30), nous sommes arrivés à Haast, un petit patelin au bord de la Tasman Sea. Là, nous espérions vraiment revoir le soleil et avoir abandonné les nuages dans les montagnes... Mais que nenni : visibilité 10m, juste assez pour se rendre compte qu'on est à la mer. Les vagues sont folles et le vent nous secoue par raffales.
En route pour environ 400km le long de la côte Ouest, une région peu fréquentée avec seulement 35000 habitants sur une bande de terre qui ne dépasse jamais les 50km de large. Les gens qui vivent ici sont considérés par les kiwis comme 'des gens excentriques peu loquaces. Ils aiment leur 'coast' par dessus tout et n'ont pas peur de la pluie qui fait partie de leur univers avec 5m de précipitations par an. Tous les villages de la côte ont connu la prospérité grace à la ruée vers l'or dès 1864.
Nous avons traversé le Westland (Tai Poutini) National Park réputé pour la diversité de ses paysages : à l'Ouest, des kilomètres de plages de sable et des lacs paisibles; à l'Est, des glaciers de bonne épaisseur et des montagnes enneigées; et entre les deux, une bande de terre d'environ 20km couverte de forêt tropicale. Evidemment, vu que la pluie et les nuages bas nous ont suivi, nous n'avons vu aucun sommet enneigé, quant aux glaciers...

Nous avions réservé une ballade sur le Fox Glacier avec crampons, cordée et guide pour le lendemain... Mais une randonnée avec 10m de visibilité et de la pluie, c'est un peu nul pour profiter du spectacle qu'on aurait du voir. On est au point d'information vérifier les conditions météo pour le lendemain (jour de notre ballade) mais c'est la même soupe de pois qui est prévue! On a donc été contraint d'annuler... Quelle énorme frustration! Enfin, on s'est renseigné dans le lonely et il y a moyen de faire pareil en Argentine, ouf le moral revient!

On s'est donc remis à l'abris de la pluie dans le Butterfly et avons décider de tracer vers le Nord.

On a dormi près de Ross et le lendemain, toujours dans la brume et sous quelques gouttes de pluie, on a un peu visité ce village. On relativise un peu le mauvais temps... Surtout que c'est dans tout le pays pareil apparemment!

Ross, c'est un village perdu de 300 habitants à quelques kilomètres de la mer. C'est ici que fut trouvée en 1907, Honorable Roddy, la plus grosse pépite d'or de NZ (2,8kg)! Fin du XIXe et début du XXe siècle, ce village était en plein essor suite aux 'goldfields'.
On a fait une ballade de une heure traversant les anciennes mines et les anciennes infrastructures (vu que tout était en bois, il ne reste pas grand chose), puis passant par un cimetière de l'époque de la ruée vers l'or. On a terminé la ballade par la visite d'un 'cottage', une ancienne maison, restaurée comme à l'époque et par un passage dans la prison locale.
Une petite visite intéressante pour se rendre compte des conditions de vie et de travail de ces chercheurs d'or.

Plus au Nord, nous avons fait une nouvelle halte à Pounakaiki dans le Parc National Paparoa. C'est un tout petit patelin dont l'intérêt principal est Pancake Roxks, une superposition de couches rocheuses ressemblant à une pile de crêpes. Depuis des siècles, le vent et les vagues ont façonnés ces roches. Nous sommes malheureusement arrivés à marée descendante et avons loupé les énormes vagues qui surgissent de ces roches. Mais comme la marée n'était pas trop basse, on a quend même eu un beau spectacle!

Nous avons continué notre route vers le Nord jusqu'à Nelson (qui est parait-il la ville la plus ensoleilée de Nouvelle Zélande!). On se réjouit de retrouver le soleil.

Posté par So Vince On Tour

Exploration sous marine à Milford Sound

Le 21/12/10, 5:30

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16-17/12

Nous avons fait la route jusqu'à Milford Sound en deux temps. Nous avons roulé jusqu'à Te Anau, une petite ville de 3000 habitants qui est LE point de départ vers toutes les randonnées dans les fjords et également de toutes les navettes vers Milford Sound.
Pour arriver jusque là, nous avons d'abord longé le lac Wakatipu durant 40km puis fait de longues lignes droites à travers les pâturages. Le temps de faire le plein d'essence et de nourriture et nous voilà sur la route vers Milford Sound. Le paysage est fait du lac Te Anau puis viennent les montagnes et glaciers ainsi que les nombreux torrents. C'est vraiment magnifique et on a eu la chance de le faire en dehors des heures touristiques (soit entre 8 et 11h), donc on était tout seul...
Nous avons dormi dans une des nombreuses aires de camping aménagées le long de la route, la Cascade Creek, juste à côté du lac Gunn. La vue était superbe, avec un coucher de soleil sur les montagnes. Il y a un trek de 45 min à cet endroit mais on n'a malheureusement pas eu le temps de le faire... Par contre, c'est à cet endroit qu'on a fait la connaissance des sympathiques 'sandflies' ou mouches des sables qui se balladent en essain et piquent, les vilaines!
Le lendemain, on s'est réveillé sous la pluie et les nuages... Du coup, on a nettement moins bien vu le sommet des montagnes. On est passé par le Homer tunnel, un tunnel long de 1,2km à circulation alternée où la visibilité est médiocre. Ensuite, la route descend vers la mer sur environ 15km avant de nous mener à destination, non sans passer par une forêt de hêtres.
Il n'y a pas à dire, la route entre Te Anau et Milford Sound vaut vraiment le détour. C'est ce que tout le monde dit et tout le monde n'a pas tord! Et ça sera un peu la même chose pour Milford Sound!
Le Milford Sound donc, est situé dans le parc national de Fiordland, sur la côte Ouest de l’île du sud qui donne sur la mer de Tasman. Il s’avance d’environ quinzes kilomètres dans les terres, au cœur des Alpes du Sud. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco sous le nom de Te Wāhipounamu, avec d’autres parcs néo-zélandais.
C’est ce parc qui possède les treks les plus réputés, dont la fameuse Milford Track. Cette randonnée est si renommée qu’il faut parfois réserver six mois à l’avance! 53 km, 6 heures de marche par jour en moyenne, soit 4 jours et trois nuits pour profiter pleinement des somptueux paysages.
Le fjord, dont la profondeur dépasse les 400 mètres, est bordé d'immenses pics de plus de 1500m qui surgissent de la mer et s'élèvent quasi à la verticale, recouverts de forêts et abritants de nombreuses espèces animales. Les points culminants sont Lion Mountain à 1302 mètres, The Elephant à 1517 et Mitre Peak qui est le point dominant avec 1692 mètres d’altitude.
Ici, les pluies sont fréquentes avec plus de 7m de précipitation par an, pas étonnant donc que nous, qui atirons la pluie partout où c'est possible, ayons fait la visite de ce fjord sous les nuages! Du fait de ces pluies, de nombreuses cascades de plusieurs centaines de mètres sont visibles un peu partout sur les pics. Superbe!

Nous avons embarqué dans le bateau qui allait nous promener dans ces paysages sublimes durant trois heures mais surtout nous mener à nos deux sites de plongées. Et oui, c'est par la voie sous-marine que nous avons choisi d'explorer Milford Sound. Depuis qu'on a notre brevet en poche, on en redemande et nous avons la chance de faire ça dans des endroits surprenants!
En effet, la rencontre de l’eau de mer qui s’introduit dans les fjords et de l’eau douce provenant des fréquentes précipitations et des cascades entraîne l’apparition d’un phénomène étrange. Une couche d’eau douce de la couleur du thé se forme en surface sur 2 à 6m de profondeur, en fonction des précipitations. La couleur est due au voyage de l'eau dans la végétation sur plusieurs centaines de mètres (l'eau se teinte au contact des tanins et autres matières organiques). En raison de leur densité inférieure, les eaux provenant des montagnes environnantes ne se mélangent qu’en partie à l’eau salée. Cette couche couleur thé offre une opacité étonnante et agit comme un filtre, empêchant la pénétration de la lumière. Ainsi, 10m de profondeur dans le fjord représentent 70m en mer, et la vie marine est bien entendu adaptée. On a donc pu voir des espèces qui vivent habituellement beaucoup plus bas comme le corail noir (qui est blanc lorsqu'il est vivant) et certains poissons.
L'expérience fut assez surprenante, même pour les néophytes que nous sommes! On se dit qu'on en a de la chance de voir de si belles choses... Même si ça veut dire aller dans une eau à 14° (avec une combinaison bien chaude, des gants, des chaussettes et une capuche) et que la bonne soupe entre les deux plongées a fait du bien par ou elle est passée! Au final, on est tellement serein en sortant de l'eau qu'on en oublie presque le froid!
Entre les deux plongées, on a eu la chance de croiser une colonie de phoques qui nous a fait une petite démonstration de gymnastique aquatique. On a aussi longé les montagnes et frôlé les cascades qui dévalaient les pentes.
Après la deuxième plongée, on est monté dans une petite barque (et on s'est encore fait attaqué par les sandflies) pour aller vers une des montagnes. On a traversé une forêt pluviale pour arriver à une superbe cascade dans laquelle on s'est baigné (on avait toujours les super combinaisons qui sont tellement épaisses et remplies d'air qu'on flotte à la surface, le pied!).

On est rentré vidé de cette aventure (nager dans le froid ça brûle les calories!) mais tellement serein, ébloui, ébaï... Une expérience incroyable!

Lorsqu'on a repris la route, on a croisé un kéa (un perroquet qui aime le caoutchou) devant le Homer tunnel qui, pour rappel est a circulation alternée, ce qui veut dire qu'on attend une bonne dizaine de minutes devant le tunnel et que monsieur kia peut venir se faire le bec sur notre voiture à l'aise... Heureusement, il a préféré la voiture de devant!

Posté par So Vince On Tour

Photos et Vidéos de NZ

Le 17/12/10, 23:03

42.20014755-10.784857525

Kikoo tous le monde,
Petit message pour vous rappeler le lien vers les photos : http://picasaweb.google.com/110249765413012145335
On ne les met plus sur le blog car c'est souvent problématique.

Il y a quelques jours, on a aussi ajouté quelques vidéos :
http://www.youtube.com/my_playlists?p=70AA323CB3862DB5

A vite!

Posté par So Vince On Tour
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