Le 29/09/13, 18:20
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Bonjour à tous, Nimem hao puisque je suis en Chine.
Je finis aujourd'hui la partie Laos du blog...le 20 septembre au soir je suis à LuangNamtha. Mon programme sera finallement 1 jour de kayak avec rencontre rapide de l'ethnie Lanthem, puis 3 jours de trek comme je les apprécie maintenant avec 2 nuits dans des villages (1 ère nuit dans un village Hmong et 2 eme nuit dans un village Lahu).
Commençons par la journée de kayak. Elle se résume à des centaines de coups de pagaies sans trop de courant, ni de rapides, 15-20 minutes dans un village Lanthem donc assez décevante finallement.
Le trek sera beaucoup plus dans la continuité de Phongsaly quand à l'immersion en pays inconnue. LuangNamtha est proche d'une zone protégée, la forêt est donc assez primitive et ressemble à la jungle.
Quand vous me voyez avec le ballon de foot, c'est pour le donner à l'école du village en plus des cahiers et crayons. Pour le 2ème village sans école j'ai pris des lessives à mains, des brosses à dents et dentifrice.
Je vous fait la compilation des animaux rencontrés ( j'en ai ajouté du trek de Phongsaly) mais néanmoins les 2000 pattes ( je les appelle comme ça ici car ils ont beaucoup plus de pattes que ceux que je connais en Europe !), les papillons aussi gros que ma main, les sangsues (trop de sangsues cette fois ci....aux poids, sur le,ventre, dans le dos...elles ont bousillé mon Tshirt) sont assez ceux de ce trek et me sont apparus comme dans les dictionnaires au chapitres insectes. On imagine pas que ce type d'animal puisse vraiment exister à part,que dans les livres.
Le village Hmong n'est plus totalement isolé maintenant puisqu'il y a l'électricité depuis 3 mois et qu'une petite route existe. Pas facile d'accès mais elle est là et permet à des marchands de venir vendre un peu n'importe quoi et surtout des vêtements.
Bon, il ne faut pas rêver, ce n'est pas Shanghai ! L'eau est accessible au milieu du village ( j'ai l'habitude pour ma douche), les habitant doivent toujours travailler très dur la terre (parfois partir plusieurs jours dans les champs qui sont assez loin), ramener le bois de chauffage ou de cuisson à dos d'homme et de femme.
Cela n'empêche pas la créativité qui inspirera probablement Thierry pour sa prochaine œuvre :
Il y a eu une rencontre magique avec la personne qui nous recevait mon guide et moi.
Ce Hmong de 63 ans avait connu la colonisation de la France. Il en gardait un très bon souvenir, et il nous a raconté plusieurs histoires de l'époque, il nous a chanté 2 chansons en français qu'il avait appris de son instituteur de français (frère Jacques et une autre que je ne connaissais pas), il nous a joué d'un instrument inconnu utilisé lors de funérailles. C'est la première fois qu'un des habitant de village me parle autant et avec tant d'émotion. Un vrai plaisir. Je vous mettrais plus tard une video de l'instrument ...
Voici notre lit dans la pièce commune.
Sa petite fille était aussi à craquer avec son nouveau cahier et aussi avec sa photo Polaroïd qu'elle ne quittait plus.
Le deuxième village est incroyable. C'est un ensemble de quelques maisons sur un terrain de terre en haut de la montagne.
Il n'y a rien : l'eau est à 1 heure (20 minutes de descente + 40 minutes de montée), pas d'école ( quelques enfants partent en pension la semaine dans le village Hmong à 2 heures). Je suis arrivé lors de la fête du nouveau riz. Chaque famille fête de son côté sa récolte, on mange le riz et on boit beaucoup de riz ( whisky de riz) jusqu'au de la nuit...
J'ai été raisonnable même si je ne sais combien de verre j'ai bus. J'ai fait la sieste l'apres midi pour faire une pause.
C'est dans ce village où je me suis occupé du bébé avec la brûlure.
J'ai aussi joué un peu les reporter, regarder les enfants faire de la luge sur des demi-bidons d'essence en plastique,
à une cérémonie le lendemain pour une femme qui revenait de l'hopital. Tous les hommes de la maison lui mettait un bracelet de 2 fils de coton autour des bras.
Et puis, évidemment les femmes mettaient leur jolie parures pour les photos, voire elles se prêtaient la même parure !
Le retour sera plus rock-n-roll car il a plu toute la nuit... Un bon bain de boue en perspective
... 2 heures de plaisir ra au moins, il n'y avait pas de sangsue.
Désolé pour les fautes, il est tard, tres tard...
Sorry for no english, it is late and I am desesparatly so late on the English !!
Je finis aujourd'hui la partie Laos du blog...le 20 septembre au soir je suis à LuangNamtha. Mon programme sera finallement 1 jour de kayak avec rencontre rapide de l'ethnie Lanthem, puis 3 jours de trek comme je les apprécie maintenant avec 2 nuits dans des villages (1 ère nuit dans un village Hmong et 2 eme nuit dans un village Lahu).
Commençons par la journée de kayak. Elle se résume à des centaines de coups de pagaies sans trop de courant, ni de rapides, 15-20 minutes dans un village Lanthem donc assez décevante finallement.
Le trek sera beaucoup plus dans la continuité de Phongsaly quand à l'immersion en pays inconnue. LuangNamtha est proche d'une zone protégée, la forêt est donc assez primitive et ressemble à la jungle.
Quand vous me voyez avec le ballon de foot, c'est pour le donner à l'école du village en plus des cahiers et crayons. Pour le 2ème village sans école j'ai pris des lessives à mains, des brosses à dents et dentifrice.
Je vous fait la compilation des animaux rencontrés ( j'en ai ajouté du trek de Phongsaly) mais néanmoins les 2000 pattes ( je les appelle comme ça ici car ils ont beaucoup plus de pattes que ceux que je connais en Europe !), les papillons aussi gros que ma main, les sangsues (trop de sangsues cette fois ci....aux poids, sur le,ventre, dans le dos...elles ont bousillé mon Tshirt) sont assez ceux de ce trek et me sont apparus comme dans les dictionnaires au chapitres insectes. On imagine pas que ce type d'animal puisse vraiment exister à part,que dans les livres.
Le village Hmong n'est plus totalement isolé maintenant puisqu'il y a l'électricité depuis 3 mois et qu'une petite route existe. Pas facile d'accès mais elle est là et permet à des marchands de venir vendre un peu n'importe quoi et surtout des vêtements.
Bon, il ne faut pas rêver, ce n'est pas Shanghai ! L'eau est accessible au milieu du village ( j'ai l'habitude pour ma douche), les habitant doivent toujours travailler très dur la terre (parfois partir plusieurs jours dans les champs qui sont assez loin), ramener le bois de chauffage ou de cuisson à dos d'homme et de femme.
Cela n'empêche pas la créativité qui inspirera probablement Thierry pour sa prochaine œuvre :
Il y a eu une rencontre magique avec la personne qui nous recevait mon guide et moi.
Ce Hmong de 63 ans avait connu la colonisation de la France. Il en gardait un très bon souvenir, et il nous a raconté plusieurs histoires de l'époque, il nous a chanté 2 chansons en français qu'il avait appris de son instituteur de français (frère Jacques et une autre que je ne connaissais pas), il nous a joué d'un instrument inconnu utilisé lors de funérailles. C'est la première fois qu'un des habitant de village me parle autant et avec tant d'émotion. Un vrai plaisir. Je vous mettrais plus tard une video de l'instrument ...
Voici notre lit dans la pièce commune.
Sa petite fille était aussi à craquer avec son nouveau cahier et aussi avec sa photo Polaroïd qu'elle ne quittait plus.
Le deuxième village est incroyable. C'est un ensemble de quelques maisons sur un terrain de terre en haut de la montagne.
Il n'y a rien : l'eau est à 1 heure (20 minutes de descente + 40 minutes de montée), pas d'école ( quelques enfants partent en pension la semaine dans le village Hmong à 2 heures). Je suis arrivé lors de la fête du nouveau riz. Chaque famille fête de son côté sa récolte, on mange le riz et on boit beaucoup de riz ( whisky de riz) jusqu'au de la nuit...
J'ai été raisonnable même si je ne sais combien de verre j'ai bus. J'ai fait la sieste l'apres midi pour faire une pause.
C'est dans ce village où je me suis occupé du bébé avec la brûlure.
J'ai aussi joué un peu les reporter, regarder les enfants faire de la luge sur des demi-bidons d'essence en plastique,
à une cérémonie le lendemain pour une femme qui revenait de l'hopital. Tous les hommes de la maison lui mettait un bracelet de 2 fils de coton autour des bras.
Et puis, évidemment les femmes mettaient leur jolie parures pour les photos, voire elles se prêtaient la même parure !
Le retour sera plus rock-n-roll car il a plu toute la nuit... Un bon bain de boue en perspective
... 2 heures de plaisir ra au moins, il n'y avait pas de sangsue.
Désolé pour les fautes, il est tard, tres tard...
Sorry for no english, it is late and I am desesparatly so late on the English !!
