Frank et Laetitia autour du monde...

Dernier Tango

Le 04/11/08, 18:40

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Voilà, c'est fini...
Nous sommes de retour en France depuis le 1er novembre après 11 mois de voyage.





Après les baleines de Puerto Madryn nous avons passé deux jours de repos à Buenos Aires, histoire de récupérer de nos 22 heures de bus et de nous préparer à nos 15 heures de vol retour...
On en a profité pour visiter les quartiers que nous avions ratés la première fois : Recoleta, Palermo, et les quais.





Puis retour en France, avec une escale à Madrid. On est arrivé (un peu crevés quand même) à 9h00 samedi matin à l'aéroport de Toulouse... le ciel était noir et le vent soufflait : c'est parti pour 5 mois d'hiver en France !
Mais on s'est fiche car on est super contents de vous retrouver !




Merci à tous de nous avoir suivis et soutenus tout au long de cette formidable année. On vous revoit bientôt à Paris, Toulouse ou ailleurs !

Frank et Laetitia

Posté par fratiti

Séquence émotion...

Le 30/10/08, 1:33

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On hésitait à y aller et finalement on n’a pas été déçu ! On termine donc en beauté notre tour du monde avec les baleines de la Peninsula Valdès. Il faut avouer que le parc national de la péninsule est assez mal aménagé pour les touristes (en gros on peut rien faire sans louer une voiture) et que les excursions en mer ont un côté « colonie de vacances » un peu agaçant. Mais le spectacle que nous ont offert les baleines nous a bien vite fait oublier tous ces désagréments.

Tout commence vers midi au village de Puerto Pyramide d’où partent les excursions. On attend des nouvelles de la météo car la mer est très agitée et les bateaux sont restés à quai toute la journée d’hier à cause des vents trop violents. Aujourd’hui ça semble « le faire », même si ça souffle quand même pas mal. Du coup l’agence nous donne des cirés et des gilets de sauvetage qu’on enfile autour du cou. C’est très pratique et très seyant... mais apparemment indispensable. Vous comprenez peut être un peu mieux pourquoi je parlais d’une ambiance « colonie de vacance » ...




On finit par monter sur le bateau une heure plus tard, le capitaine nous donne ses dernières instructions. En gros ça va « secouer » : pas de mouvement de foule, tout le monde doit rester assis à sa place pour conserver l’équilibre du bateau et se lever quand le capitaine l’ordonne.
Au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la côte les vagues et le vent se font plus forts. On prend quelques vagues dans la figure... jusqu’à être légèrement trempés quand même. Soudain, à 100 mètres, on aperçoit une baleine qui se retourne comme une crêpe du haut de ses 20 mètres (elle a tenté un double salto arrière qu’elle a un peu raté sur la réception, si si..., bon ok peut-être que c’était juste un « plat »... mais en tout cas elle est sortie toute entière de l’eau). Impressionnant... du coup tous les bateaux mettent le cap sur elle.




Arrivé dans le coin on s’aperçoit que ce sont en fait deux baleines qui jouent ensemble. Elles sont vraiment énormes (plus longues que le bateau) et surtout recouvertes de coquillages et de plancton. Commence alors un spectacle interminable des deux baleines, qui font les belles, nous montrent leurs nageoires pendant des minutes entières, s’approchent du bateau, soufflent des décilitres d’eau, plongent et replongent. Apparemment c’est tous les jours comme çà ! Elles adorent poser pour les photos et savent parfaitement comment attirer l’attention. Tout cela dure pas loin de 40 minutes. Finalement tous les passagers sont debout sur les sièges même si le bateau fait des bonds de 3 mètres et qu’on se fait arroser à chaque vague qui passe.







Passé l’excitation du début certains passagers commencent à avoir le mal de mer. On met finalement le cap sur le port. Le capitaine met le turbo, il nous demande de bien protéger nos affaires sous nos cirés... On se marre avec Frank (même si j’ai un peu l’estomac retourné aussi) parce que certains passagers se sont recroquevillés en position de survie (PLS) et tirent des têtes de morts-vivants : on a l’impression de passer le Cap Horn !




Finalement on arrive sains et saufs à terre et nos appareils photos sont encore en état de marche (après ce qu’ils ont pris sur la tête c’était pas gagné) ! En se retournant sur la péninsule on peut encore apercevoir les baleines qui sautent hors de l’eau, comme pour nous dire au revoir, çà en est presque émouvant.
Voilà une rencontre qu’on n’est pas près d’oublier pour nos derniers jours de voyage...

Voir les photos : Argentine - Puerto Madryn ]

Posté par fratiti

La fin du monde

Le 26/10/08, 22:54

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Je ne sais pas si vous saviez que Ushuaia et sa région étaient séparés de leur pays (l’Argentine) par le Chili. En gros c’est comme si, chez nous, la Bretagne était séparée du reste du pays par la Belgique, par exemple, et qu’il fallait traverser un pays étranger à chaque fois qu’on voulait passer un Week End à Brest. Ajouter à cela qu’en Amérique du sud le passage frontière n’est vraiment pas une sinécure... vous comprendrez pourquoi on a longuement hésité avant d’aller à Ushuaia. Ce n’est pas comme chez nous, en Europe, où il suffit de rouler au pas au poste frontière en évitant le regard du douanier pour passer d’un pays à l’autre. Ici c’est contrôle militaire, tamponnage des passeports, et fouille des sacs systématique (compter en gros 1 heure pour passer un bus de 50 voyageurs si personne n’a rien à se reprocher ... beaucoup plus si un voyageur n’est pas clean). Bref pour aller puis revenir d’Ushuaia on a dû entrer et sortir deux fois du Chili, puis entrer et sortir deux fois de l’Argentine avec, à chaque fois : sortie du bus, queue à l’immigration, fouille des sacs du coté Chilien et réquisition de tous les produits frais alimentaires (pas la peine d’espérer passer une orange en cachette, le douanier est là qui veille et y a même des amendes pour les resquilleurs !!). Du coup on a mis 12 heures pour faire 400 km (et tout ça sans fruit ou produits frais pour s’alimenter) !

Enfin bon on ne va pas se plaindre puisque finalement on a atteint « La fin du monde » (c’est le super surnom « concept_marketing_qui_tue » qu’on trouvé les argentins pour Ushuaia).
La fin ou le début du monde peu importe en fait, mais c’est vrai qu’on a rencontré beaucoup de voyageurs qui débutaient ou terminaient leur tour du monde ou leur tour des Amériques, comme nous quoi !




Sinon la ville est plutôt charmante avec ses ruelles animées et son énorme port d’où partent les excursions pour l’antarctique. Climat assez rude cependant, comme partout en Patagonie, mais peut être plus particulièrement ici avec une alternance de pluies, vent glacial et éclaircies.




On a quand même réussi à passer 4 jours en bonne compagnie dans une auberge très sympa, chauffée à 30 degrés (çà fait du bien quand on se gèle dehors). Une petite sortie par ci par là, sur la côte et dans le parc national de la terre de feu pour égayer le tout. Le mauvais temps ne nous a malheureusement pas permis de profiter au maximum de la nature et du paysage.
On a quand même pu voir les dommages causés par les castors. C’est ici qu’habitent les plus grandes colonies de castor du monde. Ils rongent tout ce qu’il bouge, il ne reste presque plus un arbre debout dans les « zones à castor » du parc national. Mieux qu’une tronçonneuse !




On a pu observer également de nombreux couples d’oies de Magellan. Ces célèbres oies découvertes par Magellan et qui se baladent exclusivement en couple, ne se mélangent jamais à leur groupe. On les trouve se promenant par paire (la blanche et la noire.. je sais plus qui est le mâle et qui est la femelle). C’est trop mignon de les voir déambuler près des lacs à quelques centimètres l’une de l’autre... voilà les premiers animaux romantiques de la création !




Pour terminer en beauté voici la vidéo d'un pivert en action. C'est la première fois qu'on voyait çà et on doit avouer qu'on a été assez bluffés par la force et la technique de l'oiseau...




(sorry pour la mauvaise qualité !)

Voir les photos : Argentine - Ushuaia ]

Posté par fratiti

Buenos Aires Express

Le 16/10/08, 0:33

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Ca y est on a récupéré Jerôme et Cyril à Buenos Aires.
Ils nous suivront en Argentine pratiquement jusqu'à la fin de notre voyage.
On commence par un passage obligé par Buenos Aires, le temps de fêter dignement - pendant 3 jours non stop - nos 30 ans (à Jérome et à moi).




Entre deux tournées au bar ou au resto on a commencé à visiter "doucement" la ville. Heureusement nous aurons le temps de l'explorer plus en détails juste avant de prendre notre vol retour pour la France fin octobre.

En attendant on part vers les pleines désertiques de Patagonie, histoire de se mettre au vert quelques jours.


Posté par fratiti

Rien que de l'eau

Le 12/10/08, 17:31

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Ça faisait longtemps qu’on avait pas eu aussi chaud qu’à Iguazu.
On retrouve la faune, la flore et la chaleur équatoriale qu’on a connue en Asie. Ça nous change de la Bolivie !
Sur les chemins de chutes on croise une multitude d’animaux et d’insectes étranges : fourmis de 3 cm, coatis, singes, lézards de 1 mètre et un animal bizarre dont on ne connaît pas le nom (personnellement j’ai jamais vu un truc aussi laid, un espèce de rat musqué croisé avec un cochon sauvage qui se déplace en boitant et en grognant). Si quelqu’un sait ce que c’est, on est curieux de l’apprendre :




Les chutes d’Iguazu ne sont pas les hautes du monde, ni les plus puissantes. Pourtant des milliers de visiteurs se pressent chaque jour pour admirer cette merveille de la nature. Il faut dire que le spectacle vaut le détour. Inutile de vous assommer avec les détails techniques (hauteur, mètres cube à la seconde), qu’on a déjà oublié d’ailleurs. Quelques photos rendent mieux compte de la scène.










Après ce cours intermède amazonien, on redescend dans le Nord à Buenos Aires.
Il faut savoir que le moindre déplacement en Argentine c’est 20 heures de bus minimum.. Heureusement les routes ne sont pas trop mauvaises et certains bus ultra luxieux. C’est bientôt la fin du voyage, aussi on s’est autorisé une petite "folie" : la classe Tutto Leto de Via Bariloche qui inclut une connexion wifi dans le bus. Rien de mieux pour passer le temps...


Voir les photos : Argentine - Puerto Iguazu ]

Posté par fratiti

Salta, la vallée Calchaquie... et quelques ennuis

Le 09/10/08, 0:38

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Après 12 heures de bus pour faire les 300 km qui séparent le Chili de Salta, la première grosse ville Argentine, (on se demande encore quel détour à bien pu faire le chauffeur) on arrive exténués à la gare de bus, où un rabatteur nous propose un hôtel miteux ... On est pas très chauds pour la chambre de 8 mètres carrés et la fenêtre qui donne sur le couloir... jusqu’à ce qu’on découvre qu’on capte le wifi depuis le lit. C’est réglé : on signe tout de suite 
De toutes manières on ne prévoit pas de rester des lustres à Salta. La ville est charmante, certes, mais on a un gros programme jusqu’au 10 octobre date à laquelle on doit retrouver Jérôme à Buenos Aires. Notre objectif ici est de louer une voiture pour visiter la vallée de Calchaquie et faire pour l’occasion une virée de 3 à 4 jours dans les villages viticoles de la région. La région de Salta étant l’une des grandes régions productrice de vin d’Argentine...




On trouve donc un loueur et on arrange tout pour notre escapade gastronomique : carte, itinéraire, quelques courses au supermarché pour la route...et en voiture Simone !
On passe prendre la voiture à 9h00 le lendemain à l’agence. A 9H10 on est de retour à l’hôtel pour charger les affaires. On gare la voiture en face de la réception histoire de n’avoir pas trop à marcher. Le temps de monter à la chambre pour prendre les sacs à dos, on redescend à la voiture 10 minutes plus tard... bizarre la clé ne rentre plus dans la serrure du coffre.... on triture la serrure dans tous les sens... Ah tiens... le coffre était ouvert en fait ? ... Et il manque la roue de secours ! Bref vous l’aurez compris en 10 minutes, en pleine journée / pleine ville on vient de se faire forcer la porte arrière et piquer la roue de secours dans le coffre ! On regarde partout si on ne voit pas un type en train de faire rouler un roue de secours sur le trottoir... personne. On avait presque fait un sans faute depuis le début du tour du monde et voilà que les ennuis commencent.
C’est bien notre veine ! On retourne à l’agence faire constater les dégâts. Ils n’en reviennent pas ! Apparemment on n’ a vraiment pas eu de chance ! On change de voiture et par bonheur on a la confirmation que notre assurance carte bancaire prend les dégâts à sa charge (cool ça nous rembourse presque la cotisation exhorbitante de la carte). On remplace donc notre Volkswagen GOL rouge (attention ne pas confondre avec la GOLF... c’est presque pareil sauf que c’est moins bien) par une GOL grise. On n’est pas trop dépaysé.
Cette fois on est parti pour de bon. Enfin presque... Frank grille un feu vert/orange en sortant du parking et on voit l’agent de circulation au loin qui note quelque chose sur son petit carnet tout en regardant fixement notre plaque d’immatriculation.... J’ai comme l’impression qu’on va recevoir du courrier d’argentine au mois d’octobre Smile.
Une fois sortis de Salta les choses commencent à rentrer dans l’ordre. La circulation diminue jusqu’à nous retrouver totalement seuls dans la vallée qui mène à Cachi, notre première étape. 90% de la route jusqu’à Cachi est une piste de terre. On a un peu peur pour la carrosserie de la pauvre GOL sur laquelle rebondissent cailloux et gravier pendant 3 heures de routes. Lorsqu’on arrive enfin à destination la pauvre voiture est recouverte de poussière. On passe une soirée tranquille à Cachi, dans le « soit-disant » meilleur bar à vin du village... On est un peu déçu par le « vin de la casa » quand même. On se réveille même avec un léger mal de tête. Du coup le lendemain on choisit la spécialité locale à Cafayate, notre deuxième étape : un vin blanc, le Torrontes, bien meilleur que le vin rouge de la veille. De Cachi à Cafayate on traverse la Quebrada de las Felchas (la gorge des flêches), un paysage désertique et étonnant. Mais c’est vrai qu’après Uyuni et le Sud Lipiez on est un peu blasés. Du coup on ne s’arrête presque pas pour pendre des photos. (Une pour la forme quand même...)





Notre troisième étape se situe à Tafi del Valle, un petit village sympathique situé dans une autre vallée viticole. On y déguste pour la première fois le vrai steak argentin au grill (c’est tellement bon que le steak vient tout seul au milieu d’une assiette, sans accompagnement, pour bien signifier qu’il se suffit à lui-même). On n’est pas des gros fans de viande mais il faut reconnaître que les Argentins en connaissent un bout sur le sujet. C’est tout simplement délicieux.
Le lendemain nous rejoignons Tucuman 600 km au sud de Salta où nous nous séparons de notre GOL, sans encombre cette fois-ci. Entre temps on pense avoir perdu notre appareil photo (pas le mien celui de Frank... un petit appareil compact avec lequel on fait les vidéos). Bref on fait même un aller retour de 20 km pour vérifier dans la chambre d’hotel, nulle trace de l’appareil. On a quand même rien perdu depuis un an qu’on voyage et voilà que dans le pays réputé le plus sûr d’Amérique latine on enchaîne les ennuis.
On est déjà en train de penser au nouveau modèle qu’on va racheter à Buenos Aires (note du Franky : au grand plaisir de la titi !), un peu dépités, quand, par miracle, au moment de rendre la voiture on s’aperçoit qu’il avait roulé sous le siège. Incroyable ! (Youpi on va encore pouvoir vous abreuver de vidéos débiles... le blair witch project n’est pas fini... !! )

L'appareil est entre de bonnes mains désormais.... et au moins on ne retrouvera pas de photos désobligeantes de nous sur Youtube...




Bref nous voilà donc soulagés et en pleine forme après toutes ces aventures pour attaquer notre prochaine étape : les chutes d’Iguazu.

Voir les photos : Argentine - Puerto Iguazu ]

Posté par fratiti
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