Zou Galinette!

Bali, un coin de paradis sans wifi

Le 25/08/10, 15:25

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Nous arrivons à Bali le 25 août après être montés sur le ferry en décomposition à Banyuwangi.
30 minutes plus tard nous retouchons la terre ferme.
Puis, traversée vers l’ouest pour arriver à Lovina, cité balnéaire du Nord avant de gagner Ubud dès le lendemain.

Etant donné qu’à Bali il n’y a pas trop de wifi (ça risque d’être aussi une bonne rime pour toute l’Asie !), nous avons pris du retard pour le blog, donc quelques tranches d’Ubud, les meilleures, bien sûr :

- Ballade dans la Monkey Forrest :

Comme son nom l’indique, surpeuplée de singes un poil agressif parfois.
Etant donné que nous sommes très organisés, nous sommes passés avant au marché pour y acheter des cacahuètes. En arrivant à l’entrée de la forêt, un grand panneau et des vendeurs de bananes. On continue sans regarder : on a mieux que les bananes !

L’allée centrale est bondée de singes et de touristes qui s’observent mutuellement, les uns mangeant les bananes des autres parfois de manière farouche : le singe est particulièrement doué à l’escalade de touriste pour lui choper la banane !
Au milieu de l’allée, les singes barbotent dans un bassin à la manière du touriste à Aqualand.

Devant ce succès de bananes données, Nono décide de sortir les cacahuètes, malgré la bonne conscience de Sandro qui préfère attendre un lieu moins en vue pour distribuer l’apéro aux macaques.

Là, nous assistons à un sixième sens qu’ont les primates (en tout cas ceux là) qui est le reniflage à longue distance de cacahuètes ! A peine Nono entrouvre à peine le sac, qu’un singe se rue sur les jambes de Sandro pour accéder au sac avant elle !
Elle sort les cacahuètes et les mets bien haut mais tout les singes l’ont repérée et se précipitent vers elle. De peur elle essaye de protéger les cacahuètes, mais l’arrivée en masse des singes n’est pas bon présage !
Elle lâche le paquet (tout petit paquet, en fait à peine une poignée !) et un singe s’en empare suivi de toute la troupe (une vingtaine) qui suit en hurlant le gagnant du gros lot. Ce dernier court bien loin dans la forêt en semant son pactole derrière lui (le sachet est percé – le singe n’est pas généreux au point de penser à faire la distribution à la compagnie).
La grande allée et le bassin sont vidés de ses singes et les touristes nous regardent. Nous n’avons pas trop cerné quel genre de regard car nous sommes partis plus loin aussi vite que les primates !

Peu après nous levons la tête vers le panneau qui était à l’entrée : « Peanuts are forbiden » Bon...

Nous continuons la ballade et voyons un macaque ravis de manger son larcin : la pochette-à-tout d’une américaine. Son mari essaye de récupérer la pochette en demandant aux touristes des trucs bons à manger... euh, à part les cacahuètes on avait une pomme (pas pour les singes mais bon on fait ce qu’on peut pour se faire racheter ! Surtout que les gardes singes sont là !).
Le voleur voit la pomme mais préfère le lipstick de l’américaine et commence à ronger la trousse. Finalement il se fait courser par un garde singe avec une bouteille d’eau et lâche la trousse que Sandro s’empresse de courir ramasser. Notre péché est donc à moitié pardonné ?

- Ballade à 2 roues dans les rizières et arrivée au temple Tampaksiring.

On achète de sublimes sarongs assortis ainsi que des ceintures (dans les temples, nous sommes obligés d’être vêtus de manière descente, c'est-à-dire pantalons longs et comme nous ne sommes pas assez fou pour trainer toute la journée en pantalons, la jupette est un excellent choix ! La taille doit également être enveloppée par une large ceinture, homme ou femme même combat).
A notre surprise, ce soir se déroule une cérémonie hindoue dans le temple ! Un groupe de gamelan (percu balinaise) fait résonner les sons des xylophones king size dans toute la vallée, les femmes vêtues de dentelles ceinturées à la taille et de longs sarongs défilent devant nous portant sur leur tête de gros paniers tressés rempli d’offrandes (fruits, encens et gâteaux).
Les enfants, endimanchés courent partout et improvisent des danses expérimentales (entre la lambada et la techtonik !).

-Journée mortuaire :

Nous allons assister à une crémation générale ! Les corps des personnes décédées dans l’année et n’ayant pas les finances pour se payer une crémation privée (5 000 euros) sont incinérés au mois d’août lors des crémations publiques (1 000 euros tout de même).
A la différence de nos connaissances occidentales sur l’incinération, ici elle est similaire de fête : l’âme du défunt va enfin être purifiée et s’envoler vers de meilleurs cieux avec toutes ses offrandes.

Les familles se succèdent en portant chacune une haute tour faite de bambou (la hauteur varie en fonction de l’importance du défunt dans la société : pour les princes, la tour crève les nuages !) décorée de tissus de coton et de soie, de rubans, de couronnes fleuries.

Chaque famille est escortée par un gamelan et tous en portant la tour, la font tourner et la secoue brusquement en riant (si, si, si !) au son de la musique pour désorienter le mort afin qu’il ne sache plus comment rentrer chez lui : il part au paradis. Au sommet de la tour, le corps est enveloppé dans un linceul.

Les familles arrivent une par une sur le terrain de crémation richement décoré et où la foule attend. Chaque corps est placé dans un grand sarcophage en carton et soie représentant un animal sacré à l’image du défunt (taureau, vache, poisson, dragon...).

Le corps une fois installé est découvert de son linceul qui est remplacé par des tissus richement ornés, puis il est recouvert d’eau bénite, et de multiples offrandes (dont un poulet rôti ! On cherche encore la signification... Sans doute le défunt était un fana de poulet rôti, alors si un jour un vient à être crémationnés il faudrait penser à un aligot-saucisse et des rillettes! Merci !).

Ensuite le moment moins glamour arrive, pas d’allumettes pour enflammer les tombeaux, ils y vont au chalumeau.

C’est un brasier qui s’envole vers des cieux paradisiaques.

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Posté par nonosandro

Le kawah Ijen, un volcan époustouflant!

Le 24/08/10, 15:48

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Après le Bromo, nouveau départ à 10h vers le second volcan : le Kawah Ijen. Celui rendu célèbre par le fameux reportage de Nicolas Hulot que nous n’avons même pas avec nous pour en juger le réalisme !

Nous arrivons au petit village de Sempol, hôtel Arabica vers 16h30 après encore de nombreuses heures de minibus sans clim et parfum d’ambiance gazoil.

Là, les plantations de café nous entourent et l’usine de torréfaction est à 20 mètres. Nous descendons vers le petit village que surplombe l’usine.
Quelques photos et échanges magiques avec les habitants qui, vraisemblablement, ne voient pas souvent de touristes aventuriers ! Les enfants, timides au début, nous lancent des regards insistants et osent un « Portait, portrait ? ». Il s’en suit une vraie session de shooting de ces javanais adorables, de tout âges (une fois que les enfants ont brisé la glace, c’est au tour des ados puis des plus anciens de demander des « portraits »). Chaque cliché est suivi d’éclats de rires naïfs comme il est rare de les trouver en Asie. Et quand on les trouve le moment prend une tournure magique. On s’en va et ils nous lancent des « «Terimakassi » (merci) avec de grands sourires.
La série est dispo sous 5 planches dans la rubrique "album photo" - Indonésie.

Le lever suivant est aussi précoce que celui de la veille – car nous n’avions pas trop compris l’heure de lever !- Résultat : debout et lavés à l’eau froide à 3h30, bien avant le chauffeur !

Départ de l’hôtel à 5h, nous arrivons en bas du Kawah Ijen à 6h30.
On nous avait prévenus, la montée est rude ! Mais un détail nous alerte, nous croisons quelques porteurs de souffre (blocs jaunes sur les photos) ayant des paniers sur les épaules qui doivent peser bien plus que leur carrures maigrichonnes. Cette idée est validée lorsqu’arrivés à la halte de la pesée (15 min après le départ) Sandro essaye de porter les dits paniers et devient tout rouge.
Après vérification, les 2 paniers en osiers séparés par une tige de bois flexible pèsent en moyenne 70 à 100kgs.

Nous arrivons en haut du cratère au bout d’une heure. Il est déjà envahi par la fumée et nous avons du mal à discerner le lac acide, d’un bleu iréel.

Pendant quelques années la descente dans le cratère fût réservée aux initiés guidés par des ténors de la rando dangereuse. Aujourd’hui, pas de chichis, tout le monde descend !

Nous descendons doucement en nous écartant du passage lorsque les nombreux porteurs souhaitent passer. Leurs épaules sont bossues par le portage quotidien des blocs. Mais ils ne se lassent pas de « hello hello » souriant en croisant les touristes, qu’ils aient, ou non, un morceau de souffre à vendre. Les dits morceaux sont des moulages de plage dans lequel ils ont coulés le souffre liquide (formes de tortue, avion, pissenlit, etc.) qu’ils proposent à 5 000 roupias (0,50 euros). Ils font des pauses régulières tellement le poids des paniers est lourd dans cette montée aride. En papotant lors d’une de leur pause nous avons pu connaître le tarif journalier d’un porteur : c’est au poids : 600 roupias (=0,06 euros) le kg. Donc pour une moyenne de 80kg par trajet, 0,06 x 80 = 48 000 roupias) ils font 1 à 2 trajet(s) par jour et ce depuis des années (18 ans le plus ancien que nous ayons rencontrés). Ce qui revient à un tarif journalier de 8 à 9 euros.

Arrivés au bord du lac acide, l’air est irrespirable dès que la fumée tourne et nous envahie.
Aucun masque à gaz à louer en bas comme on nous l’avait dit : nous sommes équipés de serviettes microfibres qu’il faut humecter pour tenter de respirer... Mais notre matériel n’a rien de pro et on ne respire pas grand-chose à travers la serviette ! Nous nous essayons donc à des sessions de 30 secondes minimum d’apnée pour quelques photos au bord du lacs et pour échanger avec les porteurs à l’endroit où ils cassent les blocs de souffre avant de les emmener de l’autre côté du volcan.

Là, entre les pauses sans fumée, nous ouvrons un paquet de biscuit pris selon les bons conseils des guides book (mais étant donné que c’est ramadan, nous avons réduit le stock de gâteaux prévus !). A la vue du paquet ouvert, les porteurs nous demandent timidement « one gatô pliz». La distribution commence jusqu’à la fin du stock.

Mais non, au fond du cratère il n’y a pas de ramadan !

A peine le paquet fini nous regrettons de ne pas avoir dévalisé l’épicerie à la pesée de la montée. Mais c’est ce que nous faisons sur le retour, et les porteurs ravis de cette pause improvisée nous remercie avec des grands sourires.

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Posté par nonosandro

Le Bromo, un volcan au soleil levant

Le 23/08/10, 15:53

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Yogyakarta est également le point de départ pour les excursions sur les volcans.
En effet à Yodya, un grand nombre d’agences proposent d’aller fouler les cailloux volcaniques.
Nous avons donc choisi, pour 53$/personne avec l’agence Dewata sunrise –une des plus compétitives après comparaison-, de consacrer 3 jours et 2 nuits aux volcans, qui apparaissent partout comme les plus belles merveilles de Java.

Départ le lundi 23 août à 8h pour Bromo, le 1er volcan. S’en suivent 10h de minibus (avec 4 autres voyageurs) non climatisé (ah l’Asie ! Le minibus n’était pas tout à fait comme sur la photo !) mais avec un ordi chacun et un blog à avancer, les 6 premières heures sont plutôt vite passées !

En arrivant à Probolingo, ville étape, on nous dépose devant le bureau de l’agence mère où d’autres attendent déjà. 30 minutes plus tard on embarque tous dans un plus grand minibus étant « assuré » pour 15 personnes. 15 javanais peut être mais 15 gaillards italiens, allemands, néerlandais, russes et français, c’est pas tout à fait le même gabarit !
Le chauffeur s’excite que ce n’est pas normal, on doit tous pouvoir rentrer. Il obtient gain de cause et on passe la dernière heure de trajet quichés et pas très rassurés car c’est une route de montagne, il fait nuit noire, la route est glissante car il pleut depuis la fin d’après midi, les virages sont plutôt serrés et on croise vraiment beaucoup d’autres minibus. Etant tous les 2 au dernier rang on ne voit pas grand chose mais les exclamations de ceux assis à coté du chauffeur font réagir l’assemblée.

Nous arrivons entiers à quelques mètres d’altitude supplémentaire (le Bromo culmine à 2329m).

Nuit courte et fraiche car le matin nous sommes réveillés à 3h pétantes par des « jacket jacket ». En effet le lever avec l’agence était prévu pour 3h15 mais les loueurs de jackets les précèdent d’un bon quart d’heure histoire de faire le max de location ! Il doit faire une dizaine de degrés à l’extérieur, c’est pourquoi la location de doudounes est un marché porteur !
Mais nous sommes équipés ! (ça fait parti de la valise du tour-du-mondiste que nous améliorons à chaque étape – polaires, coupe-vent, fûtes de randos hyper léger... et LE gros achat sydnéens (Sydney est la ville du shopping dans le pacifique): de sublimes nouveaux sacs... à dos. On oublie le cuir et les formes alléchantes des sacs à mains parisiens !.

Bref, arrivée à 4h au sommet du Penanjakan (2770m) où nous attendrons une bonne heure aussi emmitouflés que la cinquantaine de touristes ne voulant pas manquer l’occasion de regarder le lever de soleil sur le Bromo.

Paysages lunaires (ou « volcanique » pour ceux qui ont l’habitude des volcans- ayant comme unique références les volcans d’auvergnes verdoyants couverts de vaches, l’adjectif « volcanique » ne nous est pas suffisamment familier pour l’instant !) au petit matin.

Nous redescendons dans un paysage rappelant des images du Népal vues sur Ulysse – sol désertique de sable rouge foncé peuplé de nombreux javanais avec leurs chevaux proposant de porter les touristes fumant trop au sommet. L’ascension du Bromo suit (30 minutes de marche) et la chaleur revient petit à petit.

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Posté par nonosandro

Java, l'Asie avec un grand A

Le 21/08/10, 8:39

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Après quelques jours passés à Sydney, nous atterrissons à Jakarta, juste pour une étape nocturne avant de s’envoler à nouveau. La plupart de nos rencontres nous on conseillé de filer direct à Yogyakarta, la ville étudiante de Java, chérie du routard.

Notre tout premier vol Air Asia prend donc les airs le samedi 21 au matin avant de se poser dans un vrai aéroport asiatique : on descend sur le tarmac et on marche tranquillement jusqu’au bâtiment bétonné sans clim.
La chaleur humide qui nous entoure est magique, les odeurs d’humidité des murs de l’aéroport, mélangées à celles de streetfood et celles des gaz d’échappements des 2 roues nous ravissent, et le tumulte humain de l’aéroport nous comble : ça y est nous sommes en Asie !

Yogyakarta, 3ème ville de Java après Jakarta et Surabaya, 1 million d’habitants qui grouillent, offre plusieurs activités :

-Ballade dans les marchés de poissons, viandes, fruits, légumes, graines, épices et tissus, où les commerçants, assis sur leurs tapis usés, râpent de la coco, décortiquent des crevettes, vident le poisson, taillent le poulet, remplissent des sachets de gelée verte, rouge ou blanche (dessert local), et nous rendent nos sourires quand nous passons près de leurs stands.

-Ballade permanente dans les rues jusqu’à s’y perdre pour voir, des javanais posés à l’ombre des arbres rirent de comment nous avons pu arriver là, trouver la rue de la streetfood (car nous sommes en période de ramadan et 90% des javanais sont musulmans : donc streetfood planquée !) et tout goûter sous l’œil étonné des jeunes qui tiennent les stands, trouver des ateliers de « batik » la peinture locale, hyper colorée faite avec une technique très particulière à base de cire, entrer dans des brocantes et regarder les vieilleries javanaises & autres masques de Bornéo (nous ne sommes quand même pas naïf, 90% de la boutique a dû arriver fraichement réalisée de Chine la semaine précédente) !

-Visite de Borodupur : plus grand monument bouddhique au monde (pas vraiment un temple, ni un lieu d’étude... un genre encore inconnu)dont les murs sont une succession de scènes gravées représentant bouddha dans toutes ses activités. Pas moins de 500 bouddha y étaient représentés sur 5km de bas reliefs.

-Visite de Prambanan : groupement de temples hindous au nord est de Yogya, dont les principaux sont en phase de restauration donc mieux vaut y aller dans quelques années.

Les gens sont particulièrement souriant et les chauffeurs de pousse-pousse n’insistent pas trop quand nous répondons « jalan jalan » (=j’y vais doucement doucement!) à leurs propositions de nous emmener pour pas cher.

Un détail retient notre attention dans cette atmosphère : c’est la présence d’autant de têtes couvertes par des tchadors dans un pays asiatique. En cette période de ramadan, les prières de l’imam retentissent plusieurs fois par jours dans les hauts parleurs disposés dans toute la ville, mais aussi dans les temples hindous et dans le monument bouddhique. Surréaliste.

-Autre activité possible à Java et que nous attendions depuis le 3 février... Les massages !
C’est pourquoi dès le premier soir, nous rentrons dans le spa qui propose le fameux full body massage, à 1h pour 8euros.
Pas spécialistes de ce type de loisirs, on fini par comprendre qu’il faut se mettre en sous vêtements et attendre dans la cabine que la masseuse arrive. Elle arrive et commence à préparer ses produits. D’un coup on entend un gros vrombissement et sa petite de 2 ans se met à hurler dans la pièce à côté. La masseuse sort en hurlant de la cabine et file dehors avec sa fille, nous sortons précipitemment des cabines et nous dirigeons vers l'exterieur.

C’était donc un tremblement de terre de force 5 sur l’échelle de Richter, à peine perceptible et négligeable pour les javanais.

Le fou-rire nerveux des masseuses qui a suivi en nous voyant en micro serviettes à moitié nu dans la rue fût magique... Mais le massage, pas vraiment relaxant !

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Posté par nonosandro

Barrière de corail et île paradisiaque : Cairns nous gâte!

Le 13/08/10, 6:16

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Nous arrivons à Cairns le jeudi 12 (J+11) pour y rester 4 jours afin de finir d’être comblés par le pays d’Oz.

En effet Cairns, cité ultra touristique, haut lieu de fête, de sports extrêmes, d’activités nautique, de shopping, est une étape obligée pour tout backpacker.

1er jour : un melting pot des activités gratos (qui dit backpacker dit bons plans, gratos !):

-Footing le long de la marina au petit matin

-Ballade au Botanic Garden, très chouette, permet d’avoir un aperçu de la rain forest sans profiter de la gadoue et de la nuit pour l’admirer.
En plus, toute une partie est réservée à la végétation d’Amérique latine. Vous pouvez donc en profiter pour faire quelques photos exotiques, sympa à ramener quand on fait, comme nous, un tour du monde sans cette partie du globe.
Donc 2 forêts pour le prix (gratuit !) d’une, c’est plutôt top !

-Dîner au Whoolshell ou au Rhino Bar, gratuits également, après avoir bookés nos nuits à l’auberge (négociation des dîner gratuits à l’agence de booking, puis à l’auberge : résultats 2 tickets de dîner par jour et par personne !).

Des dîners gratuits ? Et oui, dans la ville du backpacker on dîne à l’œil sous réserve de se remplir le gosier avec du mango juice pour les bio-man ou de la bière pression à 10$ le pichet pour les épicuriens.

Seulement avant de comprendre le concept du dîner gratuit, il faut bien tester : donc notre 1er repas fût des nouilles bolognaises ou du riz au chili con carne (mais la sauce était la même dans les 2 cas !) servi... dans des assiettes et couverts en plastiques !
Autant dire qu’en plus d’être pas franchement mangeable, tout le resto voit que vous êtes soit ruinés, soit radin, soit que c’est votre tout 1er repas gratuit.
Ensuite la technique c’est de faire un upgrade : en général de 5$. Là, on a toute la carte au choix, c’est donc un méga steack de bœuf bien local qu’on peut se mettre sous la dent !

Du 2nd au dernier soir nous avons donc dînés comme des rois pour moins qu’un kebab parisien.

2ème jour : Journée sur la Grande Barrière de Corail à 165$ all included réglée à l’australienne :

7h30 : arrivée sur le bateau un par un : équipement des passagers (palmes / masques / tuba / shorty ) avec attribution d’un numéro de série pour mieux nous compter après chaque départ d’un site (nous sommes tout de même 70 ! Il ne faut pas risquer d’en perdre un au milieu de la barrière !)

7h45 : breackfast fait en direct au BBQ sur le pont du bateau : méga muffin fourré eggs and bacon, tea & coffee à volonté.

8h00 : départ du quai.
Tous les passagers sont réunis à l’interieur pour la dispensation des règles de sécurité (pas de ceinture ici, canaux de sauvetage et gilets au cas où les requins alentours nous laissent le temps de regagner le rivage en cas de crash !) et la présentation de la journée.

8h-11h : trajet.
On est appelé par notre numéro en fonction de notre passage en plongée bouteille. Le type nous demande si nous preferons un guide ou plonger seuls... Plonger seuls ? Mais on a que le niveau 1 : c’est interdit ! Sisisi vous pouvez.
Vu la réputation hyper carrée des australiens c’est un poil étonnant... Mais on paie de suite les 10$ non-included de guide pour la plongée.

11h00 : Départ de notre palanquée en bouteille.
Tous les autres groupes sont en train d’être briefés (11 palanquées au total).

11h30 : Retour sur le bateau.

11h30-13h00 : Mise à dispo du lunch à volonté.

13h00 : Comptage des passagers et départ vers le second spot.

14h00 : Arrivée au second spot.

14h00-15h00 : seconde plongée pour ceux qui ont payés les 55$ not-included. Snorkeling (=PMT) pour les autres.
50 joyeux barbotteurs avec des frites en mousse ont les fesses en l’air dans le périmètre délimité par l’équipage (Attention à ne pas s’en écarter : ils surveillent au sifflet ! Non, nous ne sommes pas à la piscine d’Antigone en cours de natation...).
Pour savoir avant s’il y a quelque chose à voir (par exemple une tortue qui broute), il suffit de regarder où est le plus gros amas de fesses en l’air qui se mettent des coups de palmes dans la tête (la maitrise du matériel n’est pas encore totale).

15h00 : Comptage des passagers et retour vers la marina.

15h15 : Goûter wine & cheese (ohohoh du frenchy !), car c’est bien connu, après la plongée rien de tel qu’une petite goutte!

16h00 : Débarrassage de tous les verres vident.

16h30 : Distribution de fiches d’appréciation à remplir soigneusement.

16h45 : Derniers remerciements de l’équipage.

17h00 : Arrivée à la marina, sortie du bateau et give-me-five aux 10 membres de l’équipage bien rangés en rang d’oignons qui sont dans un état de maxi motivation des troupes.

17h05 : on a adoré cette journée, pour de vrai !
Bien que l’organisation sans faille nous ai bien fait rire, les plongées étaient sympa, le snorkeling à se prendre des coups de palmes et de fesses dans la tête avait son charme quand on nage au dessus d’une tortue sur une grosse patate coralienne, la nourriture était au top et le vin n’était pas trop de la piquette.
Seul souci : le cheddar n’a pas été remplacé par une bonne tommette de brebis, mais bon les australiens ne peuvent pas être bons partout !

3ème et 4ème jour : Départ pour Fitzroy Island à 9h : île au large de Cairns pourvue d’un camping et pas chère : 68$ l’AR + nuit sur place. Le prospectus ne fait pas rêver car 2 clampins en palmes avec l’air abruti posent en plein milieu d’une plage à cailloux.
Mais bon le prix nous convint bien en cette fin de partie australienne.

L’arrivée sur l’île est un émerveillement, 2 superbes plages bordent chacun des côtés du quai : l’une de sable blanc, l’autre de débris coraliens tout aussi blanc.
L’eau est fidèle à la photo en plus turquoise et translucide ce qui nous permet de voir dès le ponton une multitude de poissons.
Le camping offre des sanitaires impecs, des barbecues electriques ET abrités sous des auvent AVEC éclairage (un luxe suprème) ainsi que des tables de picnic toutes aussi abritées par des auvents à éclairage (luxe maxi suprème !).
S’en suivent 2 jours de farniente totale :

-snorkeling : un groupe de 5 tortues nous permet de nous essayer au turtle tracking : tenir la tortue de chacun des côtés de sa carapace et se faire tirer (attention la carapace ayant de la vase dessus, pas évident de tenir longtemps, ça glisse trop)

-croûte-on-the-beach
-re-snorkeling
-re-croûte-on-the-beach
-barbecue
-re-re-snorkeling
-re-re-croûte-on-the-beach

En bref, une fin de vacances australiennes parfaite.

Voir les photos : Australie - Australie ]

Posté par nonosandro

D’Airlie Beach à Cap Trib : l’Australie en roadtrip

Le 06/08/10, 7:38

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Suite aux Whitsundays nous décidons de rouler à gauche pendant 7 jours.

Le programme est chargé car nous avons quelques centaines de bornes à faire et surtout un grand nombre d’étapes : le roadtrip démarre !

1st stop : Townsville : petite cité portuaire au nord d’Airlie (env 80km) qui est une cité mortuaire (aux dires des voyageurs rencontrés). Toutefois la cité se réveille le vendredi soir et c’est des australiennes déchainées vétues de robes de soirées et talons de 12’ que nous avons croisés ce soir là et entendues jusqu’à tôt le matin... Notre backpacker était idéalement situé, juste derrière LA boîte-to-be portant le super nom de Mad Cow !

2nd stop : Wallaman Falls, nuit sous la tente car le camping ne coûte que 5$ (si on pense bien à payer dans la boîte aux lettres avant de partir). Le site propose une ballade pour descendre aux chûtes les plus hautes du pays mais attention, pour 3km AR le panneau annonce 2 à 3h de rando ! En très très bons marcheurs que nous sommes (surtout sur chemin semi-goudronné) nous n’avons mis que 1,5h.

3rd stop : Mission Beach, longue plage bordée par une citée balnéaire et haut lieu de la rencontre de casoar.
C’est un cousin de l’autruche à grosse moumoute noire, pattes de dinosaures, cou rouge et tête bleue surmontée d’une grosse corne. Ce volatile non-volant vît dans la Rain Forrest (forêt humide) est une vraie mascotte du Queensland et est en voie de disparition : il ne reste plus que 1000 specimens dans le pays !
C’est pourquoi des panneaux « Attention Casoar » borde la route, car il arrive que le casoar traverse!
Notre mission à Mission Beach était donc de scruter la route (et la forêt) pour voir enfin l’Animal. Echec.

4st stop : Journée bestiole. Tôt le matin nous démarrons par Etty Bay, autre haut lieu de la rencontre de casoar (tuyau filé par la-dame-de-l-office-du-tourisme-de-Tully), en espérant voir la bête.
Elle est bien là, à se ballader autour des poubelles et à aller vadrouiller près des caravanes du camping voisin !
Grande, colorée, l’œil méfiant (le casoar est dangereux, il ne faut surtout pas le regarder dans les yeux sinon il charge !), elle est enfin devant nous, face à la mer.

La journée bestiole continue par la visite de la Croc’Farm (Johnson’s River Crocodile Farm): LE spot de la région où voir des crocos bien élevés dans la nursery, mais aussi ceux qui se sont fait attrapés dans les piscines, bassins et autres lieux d’habitation privée.

Nous observons d’un œil attentif le gros croco (jusqu’à 500kg) dans toutes ses activités :

-bronzer la bouche ouverte (trop de muscles sont nécessaires pour fermer la mâchoire... Enfin, apparemment sauf quand il mange !)
-se planquer dans sa mini-piscine,
-se contorsionner péniblement pour avancer
-et enfin avaler un poulet en 1 seconde alors qu’il se trouve à 2 mètres du crocodile dundee de la ferme... en cas de gourmandise le croco sait être aussi vif que le guépard.

S’en suit le fameux portage de bébés crocos (1 mètre et pas loin de 15kg) par nos gros bras de baroudeurs et il faut bien ça car le petit croco est un hyper actif.
Mais plus rien ne nous effraie : sa mâchoire est fermée avec du scotch !

5st stop : Daintree. Nous arrivons dans ce lieu dit (100 habitants) vers 19h30, nuit noire et sous une pluie battante mais avec une idée en tête : camper ET faire griller nos crevettes achetées exprès pour l’occasion à Port Douglas où nous avions bien compris qu’il y avait des barbecues au camping de Daintree.

La 1ère étape de montage de tentes aux phares de la voiture et en K-way se déroule bien, mais l’étape suivante en revanche s’avère plus folklo : le barbecue au feu de bois n’est pas abrité !
Une vingtaine de minutes plus tard, après s’être faits trempés jusqu’à la moelle pour déguster le festin en préparation (imbibé plusieurs fois d’eau – mais divin !) quasi dans le noir (frontales planquées !) nous passons à table avec un petit chardonay... La classe française ça ne se perd jamais !

6st stop : Cape Tribulation : nous arrivons au bout du parcours fixé. La pluie nous ayant suivi, la décision de camper est écartée rapidement surtout que le backpacker le plus sympa (PK’s) de cette mini ville a un wifi !
Sur ce, on signe (nous ne sommes pas du tout compliqués pour les critères !).

Bon après connection, cela mettait globalement 10min pour afficher une page ce qui en a découragé plus d’un de passer pour l’accro-des-mails.

Le soir, nous partons à notre rando by night (attention 50 euros les 2h30 avec le groupe Masson tour –ah ben on va pas se priver de leur faire de la pub!) car paraît-il c’est LE truc à faire ici pour observer la faune de la rain forrest.
La pluie est toujours de la partie mais on s’en va gaiement patauger dans la gadoue, armés de nos grosses torches avec un guide pas très téméraire qui marche plutôt vite.

2h30 plus tard et 12 randonneurs nocturnes trempés, nous avons donc pu observer :
-un bâton avec un champignon fluorescent dessus
-une micro-crevette (1mm de long) dans une flaque
-un varan immobile sur une branche depuis 3 semaines (dixit le guide)... personne ne sait si c’était un vrai ou un en plastique mais tout le monde s’est posé la question
-une araignée caméléon (qui ressemble à une feuille) repérée par l’œil vif de Mylène
-une noix par terre (aussi repérée par Mylène).

On aurait dû demander au guide un pourcentage de la vente des billets du soir (50 euros x 11 !!) vu la participation non négligeable de Mylène dans l’activité !

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Posté par nonosandro

L'Australie et les Whitsunday : sur la route des holidays

Le 02/08/10, 3:02

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Le 2 août, arrivée à Sydney.

1er point : ici c’est vraiment l’hiver (pas comme en Calédonie où on était en débardeur-sandales dès 10h du mât)

2ème point : Nono est donc la SEULE personne de Sydney en tongs quand nous traversons la ville pour trouver l’auberge. Il doit faire 12°C...

18h pétante, nous sommes au point de RDV que nous ont fixé Mylène et Carine – copines travaillant hardiment toute l’année et nous ayant rejoins pour 3 semaines de vacances au soleil.

Le soleil ? C’est pas vraiment gagné car en plus des 12°C, la pluie se met à faire partie de l’ambiance ! Nono persiste en tongs (la Calédonie l’aurait-elle sevré du shopping ???).

Soirée retrouvailles dans le bar à vin de l’Opéra (tout de même un peu de luxe) suivi de la découverte de l’autochtone dans les pubs locaux (trop froid et humide pour aller le découvrir ailleurs !).

Lendemain, départ pour le soleil et le pays du bikini : notre vol pour Hamilton Island est à 11h.

Petit focus sur Hamilton Island : c’est donc, comme son nom l’indique, une île, qui fait parti de l’archipel des Whitsunday Islands, ensemble d’îles paradisiaques localisées sur la côte Est australienne, au niveau d’Airlie Beach, petite cité balnéaire de la côte.

Ces îles sont le lieu de prédilection de nombreuses croisières organisées qui en font le tour. Le concept est de dormir sur un bateau sublime (ou pas selon le budget imparti) pendant 2 nuits, avec donc, 3 jours de navigation et des repas inclus. Le tarif le moins cher pour ce type de croisière est 300$. Comme c’est LE truc à faire absolument selon tous les guides et forums, nous avons essayé de trouver une autre solution que ces croisières toutes faîtes, pas vraiment notre trip...

C’est là que l’aventure commence :

Certaines de ces îles sont des parcs nationaux et abritent des campings gérés par l’Etat du Queensland via les bureaux du QPWS. Une nuit en camping dans un parc national coûte 5$, donc une très bonne affaire pour des nuits paradisiaques !

Nous avions donc cherché sur un grand nombre de forums comment rejoindre Hamilton Island à la magnifique Whitheaven Beach pour y camper avec tout notre équipement de warrior. Et le résultat fût maigre car nous n’avions trouvé aucun routards ayant réussi à rejoindre directement une de ces îles à la sortie de l’aéroport. Pourtant les distances vues sur des zoom de google map nous permettaient d’être sûrs que éventuellement, si aucun taxi boat ne pouvait nous y conduire, on pourrait peut etre louer des canoës sur Hamilton Island et pagayer jusqu’à la première île poru y camper gaiement. Ca c’était dans le pire des cas.

Maintenant nous pouvons vous le dire, Non ce n’est pas possible de rejoindre Hamilton Island à Whitheaven beach ou toutes autre îles de l’archipel ! Amis routards, nous l’avons testé avec la plus grande motivation ! Vous êtes obligés de prendre une navette vers Airlie Beach sur la côte et de repartir avec un Taxi boat de là bas (Scamper est pas mal), qui vous coûtera (au minimum) 60$ l’AR pour une plage not-that-much-terrible, et 150$ pour la plage paradisiaque.

Après avoir vu les pauvres routards se faire déposer sur les plages les moins chères, nous étions plutôt ravis d’avoir fait le choix du roi c'est-à-dire Whitheaven Beach.

Pour ceux qui avaient préféré économiser sur ce budget, difficile de penser qu’ils n’étaient pas sur une île perdue en plein milieu de la Manche (pas de sable, que des galets même pas blancs, du vent et de l’eau agitée... très agitée !) !

Arrivés sur le lieu de campement, la vie sauvage démarre avec un varan de 50cm de long qui vient rôder autour des tentes (peut-être voir ce qu’on a amené de bon à se mettre sous la dent pour 2 jours et 1 nuit).

Hé oui le rationnement commence : aucune structure économique n’existe sur l’île :
- pas de vendeur chouchou-beignet-nutella-chez-kiki,
- pas de petit snack en tôle à la calédonienne,
- pas de bar avec terrasse donnant sur le coucher de soleil sublime.

Rien sauf... des toilettes hybrides et un bidon de 20L d’eau potable pour 4.

Après une longue ballade sur la plage de 12km AR (parfois sans la polaire : on a oublié que l’hiver persiste sur la côte !) nous décidons que la plage paradisiaque et la vie à la crusoé ont tout de même un sacré charme, c’est pourquoi nous ne rentrerons pas sur la terre ferme le lendemain mais le surlendemain.

S’en suivent 2 jours de dorage au soleil, ballades, jeux exclusifs pour la plage, lecture... bref des vraies vacances et très sauvages comme on les aime car exceptionnellement on est même pas obligés de se laver à l’eau froide : il n’y a plus assez d’eau !

Voir les photos : Australie - Australie ]

Posté par nonosandro

Caldochie, mon pays

Le 01/08/10, 23:37

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La dernière semaine calédonienne est arrivée, et nous l’avons passée avec nos amis calédoniens.
Nous n’en avons pas trop parlés mais ils ont changé notre expérience sur le Caillou.

Nous avions pendant ces dernières 6 semaines :

- Un dîner hebdomadaire minimum ensemble dont :
o Une raclette le 14 juillet
o Une fondue bourguignonne avant un second coup d’chasse
o ... pour finir en beauté par une série de dîners pour notre dernière semaine : tous les soirs étaient bookés (fondue chinoise, carry de crabes, notou en ragoût, vers de Bancoule... On a tout gouté!).

- Des coups d’chasse (Sandro est devenu un lion de la chasse -entrainé par les meilleurs-, aucune balle perdue !),

- Des coups d’fête (anniversaires de 20 et 43 ans) où nous avons dansé toute la nuit,

- Des marrades et des tartes à la banane à la pharma,

Bref, on peut le dire : Calédonie, c’est fini

Mais ajoutons : Caldochie, mon pays !

Merci à vous tous pour votre accueil et à bientôt.

Voir les photos : Nouvelle-Calédonie - Nouvelle Calédonie ]

Posté par nonosandro
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