Zou Galinette!

Barrière de corail et île paradisiaque : Cairns nous gâte!

Le 13/08/10, 6:16

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Nous arrivons à Cairns le jeudi 12 (J+11) pour y rester 4 jours afin de finir d’être comblés par le pays d’Oz.

En effet Cairns, cité ultra touristique, haut lieu de fête, de sports extrêmes, d’activités nautique, de shopping, est une étape obligée pour tout backpacker.

1er jour : un melting pot des activités gratos (qui dit backpacker dit bons plans, gratos !):

-Footing le long de la marina au petit matin

-Ballade au Botanic Garden, très chouette, permet d’avoir un aperçu de la rain forest sans profiter de la gadoue et de la nuit pour l’admirer.
En plus, toute une partie est réservée à la végétation d’Amérique latine. Vous pouvez donc en profiter pour faire quelques photos exotiques, sympa à ramener quand on fait, comme nous, un tour du monde sans cette partie du globe.
Donc 2 forêts pour le prix (gratuit !) d’une, c’est plutôt top !

-Dîner au Whoolshell ou au Rhino Bar, gratuits également, après avoir bookés nos nuits à l’auberge (négociation des dîner gratuits à l’agence de booking, puis à l’auberge : résultats 2 tickets de dîner par jour et par personne !).

Des dîners gratuits ? Et oui, dans la ville du backpacker on dîne à l’œil sous réserve de se remplir le gosier avec du mango juice pour les bio-man ou de la bière pression à 10$ le pichet pour les épicuriens.

Seulement avant de comprendre le concept du dîner gratuit, il faut bien tester : donc notre 1er repas fût des nouilles bolognaises ou du riz au chili con carne (mais la sauce était la même dans les 2 cas !) servi... dans des assiettes et couverts en plastiques !
Autant dire qu’en plus d’être pas franchement mangeable, tout le resto voit que vous êtes soit ruinés, soit radin, soit que c’est votre tout 1er repas gratuit.
Ensuite la technique c’est de faire un upgrade : en général de 5$. Là, on a toute la carte au choix, c’est donc un méga steack de bœuf bien local qu’on peut se mettre sous la dent !

Du 2nd au dernier soir nous avons donc dînés comme des rois pour moins qu’un kebab parisien.

2ème jour : Journée sur la Grande Barrière de Corail à 165$ all included réglée à l’australienne :

7h30 : arrivée sur le bateau un par un : équipement des passagers (palmes / masques / tuba / shorty ) avec attribution d’un numéro de série pour mieux nous compter après chaque départ d’un site (nous sommes tout de même 70 ! Il ne faut pas risquer d’en perdre un au milieu de la barrière !)

7h45 : breackfast fait en direct au BBQ sur le pont du bateau : méga muffin fourré eggs and bacon, tea & coffee à volonté.

8h00 : départ du quai.
Tous les passagers sont réunis à l’interieur pour la dispensation des règles de sécurité (pas de ceinture ici, canaux de sauvetage et gilets au cas où les requins alentours nous laissent le temps de regagner le rivage en cas de crash !) et la présentation de la journée.

8h-11h : trajet.
On est appelé par notre numéro en fonction de notre passage en plongée bouteille. Le type nous demande si nous preferons un guide ou plonger seuls... Plonger seuls ? Mais on a que le niveau 1 : c’est interdit ! Sisisi vous pouvez.
Vu la réputation hyper carrée des australiens c’est un poil étonnant... Mais on paie de suite les 10$ non-included de guide pour la plongée.

11h00 : Départ de notre palanquée en bouteille.
Tous les autres groupes sont en train d’être briefés (11 palanquées au total).

11h30 : Retour sur le bateau.

11h30-13h00 : Mise à dispo du lunch à volonté.

13h00 : Comptage des passagers et départ vers le second spot.

14h00 : Arrivée au second spot.

14h00-15h00 : seconde plongée pour ceux qui ont payés les 55$ not-included. Snorkeling (=PMT) pour les autres.
50 joyeux barbotteurs avec des frites en mousse ont les fesses en l’air dans le périmètre délimité par l’équipage (Attention à ne pas s’en écarter : ils surveillent au sifflet ! Non, nous ne sommes pas à la piscine d’Antigone en cours de natation...).
Pour savoir avant s’il y a quelque chose à voir (par exemple une tortue qui broute), il suffit de regarder où est le plus gros amas de fesses en l’air qui se mettent des coups de palmes dans la tête (la maitrise du matériel n’est pas encore totale).

15h00 : Comptage des passagers et retour vers la marina.

15h15 : Goûter wine & cheese (ohohoh du frenchy !), car c’est bien connu, après la plongée rien de tel qu’une petite goutte!

16h00 : Débarrassage de tous les verres vident.

16h30 : Distribution de fiches d’appréciation à remplir soigneusement.

16h45 : Derniers remerciements de l’équipage.

17h00 : Arrivée à la marina, sortie du bateau et give-me-five aux 10 membres de l’équipage bien rangés en rang d’oignons qui sont dans un état de maxi motivation des troupes.

17h05 : on a adoré cette journée, pour de vrai !
Bien que l’organisation sans faille nous ai bien fait rire, les plongées étaient sympa, le snorkeling à se prendre des coups de palmes et de fesses dans la tête avait son charme quand on nage au dessus d’une tortue sur une grosse patate coralienne, la nourriture était au top et le vin n’était pas trop de la piquette.
Seul souci : le cheddar n’a pas été remplacé par une bonne tommette de brebis, mais bon les australiens ne peuvent pas être bons partout !

3ème et 4ème jour : Départ pour Fitzroy Island à 9h : île au large de Cairns pourvue d’un camping et pas chère : 68$ l’AR + nuit sur place. Le prospectus ne fait pas rêver car 2 clampins en palmes avec l’air abruti posent en plein milieu d’une plage à cailloux.
Mais bon le prix nous convint bien en cette fin de partie australienne.

L’arrivée sur l’île est un émerveillement, 2 superbes plages bordent chacun des côtés du quai : l’une de sable blanc, l’autre de débris coraliens tout aussi blanc.
L’eau est fidèle à la photo en plus turquoise et translucide ce qui nous permet de voir dès le ponton une multitude de poissons.
Le camping offre des sanitaires impecs, des barbecues electriques ET abrités sous des auvent AVEC éclairage (un luxe suprème) ainsi que des tables de picnic toutes aussi abritées par des auvents à éclairage (luxe maxi suprème !).
S’en suivent 2 jours de farniente totale :

-snorkeling : un groupe de 5 tortues nous permet de nous essayer au turtle tracking : tenir la tortue de chacun des côtés de sa carapace et se faire tirer (attention la carapace ayant de la vase dessus, pas évident de tenir longtemps, ça glisse trop)

-croûte-on-the-beach
-re-snorkeling
-re-croûte-on-the-beach
-barbecue
-re-re-snorkeling
-re-re-croûte-on-the-beach

En bref, une fin de vacances australiennes parfaite.

Voir les photos : Australie - Australie ]

Posté par nonosandro

D’Airlie Beach à Cap Trib : l’Australie en roadtrip

Le 06/08/10, 7:38

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Suite aux Whitsundays nous décidons de rouler à gauche pendant 7 jours.

Le programme est chargé car nous avons quelques centaines de bornes à faire et surtout un grand nombre d’étapes : le roadtrip démarre !

1st stop : Townsville : petite cité portuaire au nord d’Airlie (env 80km) qui est une cité mortuaire (aux dires des voyageurs rencontrés). Toutefois la cité se réveille le vendredi soir et c’est des australiennes déchainées vétues de robes de soirées et talons de 12’ que nous avons croisés ce soir là et entendues jusqu’à tôt le matin... Notre backpacker était idéalement situé, juste derrière LA boîte-to-be portant le super nom de Mad Cow !

2nd stop : Wallaman Falls, nuit sous la tente car le camping ne coûte que 5$ (si on pense bien à payer dans la boîte aux lettres avant de partir). Le site propose une ballade pour descendre aux chûtes les plus hautes du pays mais attention, pour 3km AR le panneau annonce 2 à 3h de rando ! En très très bons marcheurs que nous sommes (surtout sur chemin semi-goudronné) nous n’avons mis que 1,5h.

3rd stop : Mission Beach, longue plage bordée par une citée balnéaire et haut lieu de la rencontre de casoar.
C’est un cousin de l’autruche à grosse moumoute noire, pattes de dinosaures, cou rouge et tête bleue surmontée d’une grosse corne. Ce volatile non-volant vît dans la Rain Forrest (forêt humide) est une vraie mascotte du Queensland et est en voie de disparition : il ne reste plus que 1000 specimens dans le pays !
C’est pourquoi des panneaux « Attention Casoar » borde la route, car il arrive que le casoar traverse!
Notre mission à Mission Beach était donc de scruter la route (et la forêt) pour voir enfin l’Animal. Echec.

4st stop : Journée bestiole. Tôt le matin nous démarrons par Etty Bay, autre haut lieu de la rencontre de casoar (tuyau filé par la-dame-de-l-office-du-tourisme-de-Tully), en espérant voir la bête.
Elle est bien là, à se ballader autour des poubelles et à aller vadrouiller près des caravanes du camping voisin !
Grande, colorée, l’œil méfiant (le casoar est dangereux, il ne faut surtout pas le regarder dans les yeux sinon il charge !), elle est enfin devant nous, face à la mer.

La journée bestiole continue par la visite de la Croc’Farm (Johnson’s River Crocodile Farm): LE spot de la région où voir des crocos bien élevés dans la nursery, mais aussi ceux qui se sont fait attrapés dans les piscines, bassins et autres lieux d’habitation privée.

Nous observons d’un œil attentif le gros croco (jusqu’à 500kg) dans toutes ses activités :

-bronzer la bouche ouverte (trop de muscles sont nécessaires pour fermer la mâchoire... Enfin, apparemment sauf quand il mange !)
-se planquer dans sa mini-piscine,
-se contorsionner péniblement pour avancer
-et enfin avaler un poulet en 1 seconde alors qu’il se trouve à 2 mètres du crocodile dundee de la ferme... en cas de gourmandise le croco sait être aussi vif que le guépard.

S’en suit le fameux portage de bébés crocos (1 mètre et pas loin de 15kg) par nos gros bras de baroudeurs et il faut bien ça car le petit croco est un hyper actif.
Mais plus rien ne nous effraie : sa mâchoire est fermée avec du scotch !

5st stop : Daintree. Nous arrivons dans ce lieu dit (100 habitants) vers 19h30, nuit noire et sous une pluie battante mais avec une idée en tête : camper ET faire griller nos crevettes achetées exprès pour l’occasion à Port Douglas où nous avions bien compris qu’il y avait des barbecues au camping de Daintree.

La 1ère étape de montage de tentes aux phares de la voiture et en K-way se déroule bien, mais l’étape suivante en revanche s’avère plus folklo : le barbecue au feu de bois n’est pas abrité !
Une vingtaine de minutes plus tard, après s’être faits trempés jusqu’à la moelle pour déguster le festin en préparation (imbibé plusieurs fois d’eau – mais divin !) quasi dans le noir (frontales planquées !) nous passons à table avec un petit chardonay... La classe française ça ne se perd jamais !

6st stop : Cape Tribulation : nous arrivons au bout du parcours fixé. La pluie nous ayant suivi, la décision de camper est écartée rapidement surtout que le backpacker le plus sympa (PK’s) de cette mini ville a un wifi !
Sur ce, on signe (nous ne sommes pas du tout compliqués pour les critères !).

Bon après connection, cela mettait globalement 10min pour afficher une page ce qui en a découragé plus d’un de passer pour l’accro-des-mails.

Le soir, nous partons à notre rando by night (attention 50 euros les 2h30 avec le groupe Masson tour –ah ben on va pas se priver de leur faire de la pub!) car paraît-il c’est LE truc à faire ici pour observer la faune de la rain forrest.
La pluie est toujours de la partie mais on s’en va gaiement patauger dans la gadoue, armés de nos grosses torches avec un guide pas très téméraire qui marche plutôt vite.

2h30 plus tard et 12 randonneurs nocturnes trempés, nous avons donc pu observer :
-un bâton avec un champignon fluorescent dessus
-une micro-crevette (1mm de long) dans une flaque
-un varan immobile sur une branche depuis 3 semaines (dixit le guide)... personne ne sait si c’était un vrai ou un en plastique mais tout le monde s’est posé la question
-une araignée caméléon (qui ressemble à une feuille) repérée par l’œil vif de Mylène
-une noix par terre (aussi repérée par Mylène).

On aurait dû demander au guide un pourcentage de la vente des billets du soir (50 euros x 11 !!) vu la participation non négligeable de Mylène dans l’activité !

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Posté par nonosandro

L'Australie et les Whitsunday : sur la route des holidays

Le 02/08/10, 3:02

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Le 2 août, arrivée à Sydney.

1er point : ici c’est vraiment l’hiver (pas comme en Calédonie où on était en débardeur-sandales dès 10h du mât)

2ème point : Nono est donc la SEULE personne de Sydney en tongs quand nous traversons la ville pour trouver l’auberge. Il doit faire 12°C...

18h pétante, nous sommes au point de RDV que nous ont fixé Mylène et Carine – copines travaillant hardiment toute l’année et nous ayant rejoins pour 3 semaines de vacances au soleil.

Le soleil ? C’est pas vraiment gagné car en plus des 12°C, la pluie se met à faire partie de l’ambiance ! Nono persiste en tongs (la Calédonie l’aurait-elle sevré du shopping ???).

Soirée retrouvailles dans le bar à vin de l’Opéra (tout de même un peu de luxe) suivi de la découverte de l’autochtone dans les pubs locaux (trop froid et humide pour aller le découvrir ailleurs !).

Lendemain, départ pour le soleil et le pays du bikini : notre vol pour Hamilton Island est à 11h.

Petit focus sur Hamilton Island : c’est donc, comme son nom l’indique, une île, qui fait parti de l’archipel des Whitsunday Islands, ensemble d’îles paradisiaques localisées sur la côte Est australienne, au niveau d’Airlie Beach, petite cité balnéaire de la côte.

Ces îles sont le lieu de prédilection de nombreuses croisières organisées qui en font le tour. Le concept est de dormir sur un bateau sublime (ou pas selon le budget imparti) pendant 2 nuits, avec donc, 3 jours de navigation et des repas inclus. Le tarif le moins cher pour ce type de croisière est 300$. Comme c’est LE truc à faire absolument selon tous les guides et forums, nous avons essayé de trouver une autre solution que ces croisières toutes faîtes, pas vraiment notre trip...

C’est là que l’aventure commence :

Certaines de ces îles sont des parcs nationaux et abritent des campings gérés par l’Etat du Queensland via les bureaux du QPWS. Une nuit en camping dans un parc national coûte 5$, donc une très bonne affaire pour des nuits paradisiaques !

Nous avions donc cherché sur un grand nombre de forums comment rejoindre Hamilton Island à la magnifique Whitheaven Beach pour y camper avec tout notre équipement de warrior. Et le résultat fût maigre car nous n’avions trouvé aucun routards ayant réussi à rejoindre directement une de ces îles à la sortie de l’aéroport. Pourtant les distances vues sur des zoom de google map nous permettaient d’être sûrs que éventuellement, si aucun taxi boat ne pouvait nous y conduire, on pourrait peut etre louer des canoës sur Hamilton Island et pagayer jusqu’à la première île poru y camper gaiement. Ca c’était dans le pire des cas.

Maintenant nous pouvons vous le dire, Non ce n’est pas possible de rejoindre Hamilton Island à Whitheaven beach ou toutes autre îles de l’archipel ! Amis routards, nous l’avons testé avec la plus grande motivation ! Vous êtes obligés de prendre une navette vers Airlie Beach sur la côte et de repartir avec un Taxi boat de là bas (Scamper est pas mal), qui vous coûtera (au minimum) 60$ l’AR pour une plage not-that-much-terrible, et 150$ pour la plage paradisiaque.

Après avoir vu les pauvres routards se faire déposer sur les plages les moins chères, nous étions plutôt ravis d’avoir fait le choix du roi c'est-à-dire Whitheaven Beach.

Pour ceux qui avaient préféré économiser sur ce budget, difficile de penser qu’ils n’étaient pas sur une île perdue en plein milieu de la Manche (pas de sable, que des galets même pas blancs, du vent et de l’eau agitée... très agitée !) !

Arrivés sur le lieu de campement, la vie sauvage démarre avec un varan de 50cm de long qui vient rôder autour des tentes (peut-être voir ce qu’on a amené de bon à se mettre sous la dent pour 2 jours et 1 nuit).

Hé oui le rationnement commence : aucune structure économique n’existe sur l’île :
- pas de vendeur chouchou-beignet-nutella-chez-kiki,
- pas de petit snack en tôle à la calédonienne,
- pas de bar avec terrasse donnant sur le coucher de soleil sublime.

Rien sauf... des toilettes hybrides et un bidon de 20L d’eau potable pour 4.

Après une longue ballade sur la plage de 12km AR (parfois sans la polaire : on a oublié que l’hiver persiste sur la côte !) nous décidons que la plage paradisiaque et la vie à la crusoé ont tout de même un sacré charme, c’est pourquoi nous ne rentrerons pas sur la terre ferme le lendemain mais le surlendemain.

S’en suivent 2 jours de dorage au soleil, ballades, jeux exclusifs pour la plage, lecture... bref des vraies vacances et très sauvages comme on les aime car exceptionnellement on est même pas obligés de se laver à l’eau froide : il n’y a plus assez d’eau !

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Posté par nonosandro
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