Zou Galinette!

Palawan : une île number one!

Le 21/11/10, 12:58

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Nous arrivons à Manille sous une chaleur rassurante : nous suons à nouveau à grosses goutes vu les 30° et l’humidité ambiante qui nous entoure.

Un court passage par la guesthouse (Numéro 2 dans le Top 10 des plus crades, tâches douteuses sur literie et murs!) pour enfiler nos tenues estivales après ce court hiver hongkongais et nous partons à la découverte de Manille.

Manille, pas une seule personne ne nous l’a conseillée... voire même tout le monde nous l’a fortement déconseillée ! Nous nous attendons donc au pire : ville pauvre et grise, mendiants et dizaine de femmes (ou lady boy) de joie le long des trottoirs, pirates armés jusqu’aux prémolaires de machettes et gun...

Bref nous partons à la découverte de la ville un peu effrayés !

En réalité la capitale n’est pas si moche que ça, la vieille ville entourée de rempart peut même se révéler charmante par endroits. En ce qui concerne les mendiants et leurs collègues voisin, il y en a effectivement un certain nombre. En revanche, concernant les « pirates », aucun type de ce genre à signaler : c’est à coups de « Hello » ou « Good afternoon Mam » (Attention, sans rien avoir à vendre : de la pure politesse sympathique !) que nous nous faisons attaquer dans la rue.
Une capitale aux habitants aussi gentils, du jamais vu !

Dès le lendemain matin nous nous envolons à bord d’un coucou d’une des 3 compagnies filippino, seules sur le transport aérien inter-île...
Mais toutes blacklistées par l’Union Européenne !

L’autre solution pour nous rendre sur les îles est d’emprunter un ferry (plus ou moins rouillé) qui met quelques dizaines d’heures pour déposer sa cargaison à bon port. Vu l’état des bateaux la probabilité qu’ils soient plus safe que les coucous n’est pas significative!

Nous prenons donc le risque de la liste noire (après avoir tenté de checker le nombre de crash annuel... sans succès !) qui sera répété 4 fois, baroudeurs que nous sommes oblige. Pas fous non plus nous vérifions les avions avant d'embarquer: ils sont tous neufs!


Un petit aperçu de 21 jours aux Philippines à commencer par notre parcours sur
l’île de Palawan :

- Transfert, tu m’aères !

Fort d’un premier transfert en tuktuk pour les longues distances, nous remettons ça pour 3h de trajet sur route-à-nids-de-poules. Le driver, tout aussi étonné que lors de notre demande précédente, accepte pour un montant non dérisoire (mais c’est notre seule façon de faire le transfert aujourd’hui).

Sa seule condition et que son fils parte avec nous pour qu’il ne soit pas seul en cas de soucis.
Nous nous imbriquons donc à 3 dans le mini habitacle de la bécane (genre de side-car)

- La première heure nous nous imprégnons du paysage dont la campagne nous rappelle sans hésiter la Calédonie.
- La seconde heure après avoir parlé de la Calédonie (en hurlant car le moteur est assourdissant !) avec tout nos souvenirs magiques en tête, nous tentons de nous recroquevillés dans la bécane car la pluie fait son apparition.
- La troisième et dernière heure, la pluie battante nous fouette le visage et le ciel s’assombrit davantage : il fait nuit noire.

Nous arrivons finalement à bon port, Sabang, sans capes de pluies (la saison humide étant finie, nous sommes partis très confiant !) et trempés. Dès lors que nous récupérons les clefs de notre bungalow, le chauffeur nous demande s’il peut dormir sur le palier avec son fils pour éviter d’être trempés car ils ne repartiront que le lendemain vu les intempéries.

Ce transfert nous aura tout de même coûté une petite somme car là dessus nous leur avons pris un bungalow.
Il faut savoir être économe mais parfois la question ne se pose même pas!

- Ballade dans la rivière souterraine

Sabang est une destination de l’île de Palawan ayant un intérêt majeur : sa grotte immense au sein de laquelle coule une rivière sur plus de 8km : une des plus longues rivières souterraines navigable !

Nous montons dans la barque, au premier rang.
Nous ne savons pas encore mais le premier rang est le rang le plus privilégié : ses occupants doivent éclairer la grotte à l’aide d’une grosse torche montée sur batterie. Nous entrons dans la grotte et notre boulot démarre. Notre anglais ne cesse de s’améliorer au fil des jours mais selon l’accent de nos interlocuteurs parfois comprendre un seul mot s’avère compliqué !

Là, le batelier nous indique où éclairer mais l’écho de la grotte ajouté à ses mots incompréhensibles ne nous permet pas d’être des éclaireurs hors pair... Sur la fin il nous parle même en français mais pas plus de succès, on continue d’éclairer au feeling !

- Tour des îles à El Nido

Tout au nord de Palawan la petite bourgade de El Nido sort de nulle part.
Et pour cause, après avoir parcouru plus de 6h en van (dénué de tout système d’amortisseur) sur une piste caillouteuse presque sans voir de village nous nous demandons à quoi ressemble notre point d’atterrissage décrit dans le Lonely comme « cité extrêmement touristique, wifi partout ».

Nous arrivons de nuit dans un petit village, où les ruelles sont éclairées aux lampions et des autochtones aussi bronzés que nous se promènent.
Un petit coup d’œil aux enseignes : c’est bon, le wifi est aussi au RDV !

Le côté « cité extrêmement touristique » du guide réside en un seul point : une vraie organisation de tours des îles a été développée par les locaux (les occidentaux ne tiennent que les restos/guesthouses, toutes les activités nautiques sont gérées par des filippinos : une première en Asie, pourvu que ça dure !).
Plusieurs tours sont disponibles, sur une journée, poissons et crabes grillés le midi inclus pour... 15euros à 2. Pour la première fois depuis la Calédonie, nous trouvons des plages à la hauteur de ce qu’en disent les gens rencontrés. L’eau reste inlassablement à 30°C et le soleil est dorénavant présent : ces tours sont un vrai plaisirs !

Nous retentons l’expérience un jour plus tard avec un bateau privé (le prix ne varie pas de beaucoup) car nous négocions une condition : nous achetons ce que nous voulons au marché et le cuistot s’occupe de la cuisson. Un petit passage matinal sur les stands de poissons et nous embarquons avec 1kg de calamars (2euros/kg) et 500g de crevettes (4,5euros/kg) qui sont grillés le midi même pour un festin mémorable !

- « Escalade » au pic d’El Nido

Une des seules ballades à faire ici consiste à monter le pic qui surplombe la cité.
Nous négocions la rando avec un guide qui nous conseille de mettre des baskets. Des baskets ? Bizarre, aucun local rencontré depuis des mois ne porte autre chose que des tongs, même dans les ballades les plus acrobatiques (par exemple la montée du Kawa Ijen javanais).

Nous comprenons rapidement pourquoi : à défaut d’un chemin tout bête pour faire l’ascension, ce sont des murs rocheux que nous devons escalader ! Au sommet la difficulté s’intensifie : plus de gros amas de pierres à escalader, seulement des petits pics tranchant sur lesquels nous devons marcher en tentant de nous accrocher à des branches ou aux mains tendues par le guide.

Sans hésiter cette rando figure en numéro 1 dans le TOP 5 des plus hard et coiffe au poteau les Calanques de Piana classées dans « difficile »!
Ce n’est pas moins que de l’escalade sans baudrier !
Au moins arrivés en haut, la vue est imprenable.

Voir les photos : Philippines - Philippines ]

Posté par nonosandro

Hong-Kong, on arrête les tongs!

Le 17/11/10, 12:45

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Nous arrivons à Hong Kong le 15 novembre et nous nous rendons immédiatement compte d’un détail à ne pas négliger : nous venons de perdre 10°C par rapport à Bangkok et à notre « température de vie » depuis plus de 3 mois.

Bien que l’air ambiant ne descende pas en dessous de 15°C en soirée, nous congelons rapidement et Sandro tombe malade (les filles étant plus frileuses par nature, elles ont toujours au moins 1 pull, 1 gilet et 2 foulards au fond des 32 litres du sac-à-dos-de-ville)!

Petite ballade sur l’île d’Hong Kong en extraits :

- Le quartier du vieux Hong Kong : Mondok et ses marchés sont la manière la plus intéressante pour se vêtir contre le froid (nous n’avons plus que les pantalons de rando avec nous... pas top glam !) et pour cause, le slim ne coûte que 3,5euros et les imitations de Converses pas plus de 10.
La tenue hivernale est assurée, le look du randonneur pourra rester dans le sac!

Mondok est également la façon la plus économique de se remplir la panse : des stands de rues proposent bouchées vapeur, raviolis, brochettes, sushi et makis japonisant : un régal loin du quartier touristique où toute victuaille coûte une fortune et n’est pas forcément mangeable (à l’appui un chinois du Routard : chaque plat était plus mauvais que son prédécesseur et la note finale un peu trop salée !).

- Le quartier des affaires « Central Station » où nous nous rendons en ferry pour une promenade entre les tours argentées.
Au dessus des buildings commence le plus long escalator au monde dont la base part à Soho.

Soho ce sont des petites ruelles pavées, des restos, bars et boutiques occidentales dont les enseignes sont en français, espagnol ou italien : nous voici dans l’entre de l’Expat !
D’ailleurs le soir venu, ils s’y rassemblent tous et plus aucun moyen de vérifier l’identité de la ville ! Paris, Madrid ou Lisbonne peut-être ?

- Le point culminant de la baie : « Victoria Peak ».
L’accès se fait par l’escalator dans toute sa hauteur suivit d’une ascension de la montagne jusqu’à ce qu’un taxi passe pas là.
Arrivés au sommet, la vue est imprenable. Nous attendons que la nuit tombe afin que les tours s’illuminent.
Ensuite vient le moment de remplir la carte mémoire avec pas moins de 50 photos d’HK de nuit et 2 protagonistes qui prennent les poses les plus originales possibles pour l’occasion.

- Journée spéciale...
Nous partons dans un monde qui n’a pas de pays d’attache : le monde de Disney.

En effet le Disney d’HK est tout neuf, il fête ses 4 ans. Connaissant les prouesses des ingénieurs Hong-Kongais, nous nous attendons à monter sur les plus grandes montagnes russes asiatiques.
En arrivant, le taux de voyageurs en groupes (reconnaissable par la casquette de couleur uniforme) doté de cheveux blanc nous étonne. Les séniors chinois seraient-ils des grands amateurs du retournement d’estomac ?
Nous partons à l’aventure.

9:05-9:09 : queue pour le Jungle Adventure

9:10-9:15 : Jungle Adventure c’est un bateau téléguidé par le système central sur une mini rivière artificielle bordée de girafes et d’éléphants tout aussi artificiels. Un petit de moins de 3ans a eu peur, tandis que nous regardons le plan pour chercher une attraction à sensation.

9:14–9:19 : Queue pour the « Small World »

9:20–9:27 : Small World, c’est une file de petits wagons qui passent dans différentes salles pour faire admirer au Disney’addict des marionettes sorties tout droit des vitrines du boulevard Hausmann en période de Noël.
La durée (longue !) de l’attraction est due à une panne des wagons au beau milieu de la salle thème « moulins hollandais »!

9:28–9-32 : Queue pour « Space Mountain »

9:33–9:36 : Space Mountain enfin !
Nous montons dans les wagons où, pour une fois, nous sommes attachés (c’est un bon début !). En revanche le côté sensations fortes ne réside qu’en un seul point : regarder la photo à la sortie (un peu stressant car il faut être prêt pile pour le flash !

9:37–9:41 : Queue pour « Buzz l’éclair »

9:42–9:47 : Buzz l’éclair (sans ceinture de sécurité) a un succès fou : en wagon, il faut tirer sur des carrés, losanges et triangles éclairés dans le noir avec notre super pistolaser intergalactique.
Sandro s’éclate et une nouvelle panne des wagons lui permet d’atteindre presque le score des « supers tireurs ».

9:48 : nous faisons un rapide check up des attractions : il ne nous en reste plus qu’une sur le plan ! Moins d’1h pour faire quasi tout un Disney c’est un sacré record !

Pendant les 5h suivant nous sommes donc remontés 4 fois sur Space Mountain (pour les photos !), 2 fois chez Buzz l’éclair, et avons fait la dernière attraction (30 minutes de queue : un record !) pour conduire une voiture électrique sur un circuit.
Nono est la seule personne avec les moins de 6 ans qui a pris ce rôle au sérieux !

A la sortie, un agent nous accoste pour un petit sondage :
« Did you like the park?”
Nous répondons “yes”, car nous sommes polis et que, quand même les hotdogs surdimensionnés ont relevé le niveau.

Parmi le grand nombre de questions qui suit, il y a celle-ci:
« Will you tell people to come ?»
Sincèrement, non, si un jour l’envie vous prend, allez plutôt rendre visite aux cousins anglophones de Mickey !

Voir les photos : Chine - Hong Kong ]

Posté par nonosandro

Thaïlande le Retour : Bangkok en 2 jours

Le 13/11/10, 12:25

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La semaine s’annonce chargée : 48h à passer à Bangkok avant de redécoller pour passer 3 jours à Hong Kong.

Bangkok, point de départ essentiel en Asie offre de quoi occuper largement le délai impartis :

- Visite des « must see » :

1- le Palais royal, toutes ses immenses stupas de mosaïques teintes à la feuille d’or et les dizaines de statues de soldat destinées à le protéger (fameux compagnons de photos souvenir).

2- L’immense buddha couché au sein d’un des plus beaux temples bouddhiste de notre expérience asiatique. Le gros Buddha est lui aussi entièrement doré à la feuille d’or (la mode à BGK !).

- Visite des marchés :

1- Le marché de Chinatown, ses ruelles plus qu’étroites (on passe juste à 2,5 thaïe dans la largeur donc 1 touriste max), ses grossistes en guirlandes de Noël et en pin’s, sa street food expérimentale (on a fait mieux à Bangkok : nos 2 tentatives de gouter à la gastronomie de rue locale ont été des échecs cuisants !).

2- L’énormissime marché de Chatuchak (refait à neuf et maintenant desservit par une station de métro : la grande classe !) regorge de créateur locaux à la mèche tendance, de bijoux et tee-shirts d’inspiration 200% Colette, de smoothies farfelus et d’objets de déco bio et zen.
Nos yeux ne savent plus où se poser. Résultat : environ 2 bousculades à la minute car les allées ne sont pas plus larges qu’à Chinatown.

- LE match de boxe thaïe :

La boxe est une institution nationale en Thaïlande et nous avions prévu d’y participer (avec le regard) dans la capitale (tarifs moins astronomiques que dans les autres villes touristiques, c'est-à-dire partout ailleurs).

Le 1er match débute, les 2 concurrents s’étirent sur le ring, sautillent, gesticulent un peu en dansant, prient, baisent le sol du ring, puis chacun des 4 poteaux qui l’entourent, enfin se saluent et s’embrassent chaleureusement au son de l’orchestre. Ils repartent ensuite chacun dans leur coin, retrouver leur coach.

L’arbitre donne le Go et les 2 types se bourrinent de coups jusqu’à ce que l’un d’eux tombe, ne bouge plus jusqu’à 10 et que l’autre soit décoré d’un collier de fleurs de la victoire.

La même scène s’est répétée sur 7 matchs (jusqu’à 5 round chacun) et Nono s’est endormie en cours de route !

Oui, même la boxe peut être soporifique après un paquet d’heures à rattraper !

Voir les photos : Thaïlande - Thailande ]

Posté par nonosandro

Ho Chi Minh Ville, une étape bien utile

Le 10/11/10, 7:31

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6 jours dans le Delta et nous rejoignons Saigon. Une étape incontournable pour pouvoir, au choix :
- assister à des mariages les 17 prochaines années
- passer des entretiens (en espérant trouver un poste avant le délai cité ci-dessus)

Car ici se trouve le haut-lieu asiatique des façonneurs de tailleurs pour occidentaux.

Et de 35 à 60 euros la pièce veste/pantalon en laine & cachemire, pas de quoi s’en priver. Cependant le couturier vietnamien est têtu. Parfois très très têtu. Il aime les tailleurs bien large pour que ces derniers soient très agréables à porter par le client.
Par « agréable » le couturier entend « pouvoir faire 1h d’aérobic avec ». Plusieurs sessions d’essayage et explications sur l’utilisation des costumes dans notre pays d’origine (pour l’aérobic, il y a Décathlon !) sont nécessaires à convaincre le couturier de faire les retouches (c'est-à-dire transformer un « costume de politicien » en « tailleur pour non-politicien-du-moins-pas-encore»).
Mais nous connaissons le spécimen : 3 passages par son atelier sont indispensables pour être pleinement satisfait. Le tout consiste à ne pas le lâcher avant !

Nous repartons finalement parés pour les quelques prochaines années.

Voir les photos : Viêt Nam - Vietnam ]

Posté par nonosandro

Le Delta du Mékong, de Chau Doc à Vinh Long

Le 06/11/10, 6:50

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Nous continuons la route vers le sud pour rejoindre les contrées vietnamiennes. Mais cette fois-ci, pas de bus, de van, de tuktuk ou encore d’avion pour nous faire traverser la frontière : ce sera en bateau via l’autoroute locale : le Mékong.
Après avoir passé les 2 frontières sur l’eau, nous arrivons à Chau Doc de nuit.

Nous en repartons dès le lendemain matin en van après 1h de trip matinal en barque, destiné à visiter un village sham (une minorité de musulmans vietnamien vivent ici) et une maison piscicole flottant sur le fleuve (les poissons mékongiens y frétillent, très pratique pour la pêche mais nous n'avons pas tentés : lorsque la difficulté est trop minime il n'y a plus de challenge!).

Nous arrivons ensuite à Can Tho pour 24h également.
Au programme, un lever très matinal (5h) car nous partons a l’assaut d’un des bijoux du Mékong : les marchés flottants.
Une jeune femme et sa barque nous permettent d’arriver avant le flot de touristes et nous nous imprégnons de cette ambiance colorée et parfumée (pas par la « river food » il n’y en a pas, mais par les odeurs émanant du fleuve : il sert absolument à tout : toilette, vaisselle, boisson –après purification- mais également fosse septique générale... Sceptique, c’est ce que nous avons été après ce mini tour sur la vaisselle et les poissons qui en ressortent !).

Le soir même nous arrivons sur notre 3ème étape du Delta : Vinh Long, après un énième transfert. Nous nous empressons de trouver un package de 2 jours sur les îles du Mékong, au sein d’une famille locale... Pour se poser un peu !

Le programme est effectivement de tout repos : on commence par une journée de vélo ! Mais attention, une astuce permet de rendre le vélo beaucoup moins sportif qu’il pourrait l’être.

Pour ceci, mode d’emploi en 10 points.

1- Allez à l’épicerie du coin, demandez des ballons gonflables. Si l’épicier, sa femme et sa voisine ne comprennent pas, mimer le ballon gonflable peut s’avérer efficace. Ou pas.

2- Essayez en une autre car c’est un objet rare.

3- Passez 20 minutes à gonfler une dizaine des ballons difficilement acquis.

4- Cherchez maintenant de la ficelle. Si vous disposez d’une canne à pêche qui n’a jamais rien pêché de toute sa vie (la faute à la canne et non au pêcheur sur-motivé), vous pouvez utiliser la ligne comme ficelle à condition de ne pas se servir de la zone comportant l’hameçon, ce qui réduirait votre labeur d’essoufflement à néant. Par ailleurs, étant donné que le Mékong contient des poissons qui se nourrissent de ce qu’ils y trouvent (cf plus haut), il est plus raisonnable de ne pas tenter de pêcher dans cette zone. Vous disposez donc de 3 lignes montées, donc de beaucoup de ficelle.

5- Attachez ensuite les ballons aux vélos grâce à la ficelle.

6- Les vélos sont prêts, vous pouvez partir le long de la piste ombragée qui traverse l’île d’An-Binh. Evitez cependant de frôler d’un peu trop près les cactus plantés le long (quelle idée !).

7- Au bout de 25 mètres vous serez arrêté par une horde d’enfants intéressés par ce que vous transportez (les ballons, pas les ficelles). Vous pouvez alors commencer la distribution des ballons non-gonflés.

8- Au bout de 53 mètres, des petits yeux noirs vous épient et vous lancent des « hello, hello »: continuez la distribution.

9- Des 78 aux 169 mètres suivant, les parents s’y mettent et les enfants timides (les plus petits) ont les yeux qui brillent lorsque vous leur distribuez les ballons gonflés.

10- Au bout de 200 mètres, vous êtes dépouillés, même plus une ligne pour pêcher. 2 solutions s’offrent alors à vous :
- la première : tout recommencer à partir de l’étape 1
- la seconde : commencer à faire du sport
D’après vous laquelle avons-nous choisi ?

Voir les photos : Viêt Nam - Vietnam ]

Posté par nonosandro

48h cambogiennes : optimisées au centième!

Le 01/11/10, 2:16

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Nous continuons la route avec le passage de la frontière cambodgienne en bus. 3h après le départ de Khiet Ngong nous arrivons sur le plus petit poste de frontière jamais vu!
3 huttes se font face sur la terre battue (= la route ! Au Cambodge, pas de route hors des grandes villes : résultats 10h de piste en bus !). Mais la taille de leurs structures n’est pas proportionnelle à la simplicité de passage : nous remplissons au moins 3 formulaires chacun et apprenons qu’à chaque hutte il faut payer 2$ US (monnaie officielle au Cambodge). Délestés de billets verts en échange de superbes visas tamponnés, nous grimpons dans le bus pour quelques longues heures.

Pnhom Penh en mode accéléré (48h, juste le temps de faire faire nos visas pour le Vietnam) c’est :

- Les visites des lieux d’extermination de la population sous le régime de Pol Pot puis celle du Palais Royal (beaucoup moins stressante, surtout que des moines en vacances visitent également le parc de la pagode d’argent : après les avoirs pris en photo sous leur demande l’un d’entre eux demande à Nono de poser avec ! Les moines cambodgiens sont définitivement plus souriants et moins farouches que leurs voisins du Laos !)

- Les dégustations de mets locaux (parmi les meilleurs d’Asie !) au marché russe mais aussi dans le resto d’une ONG qui s’occupe de réinsérer les enfants des rues dans la restauration : le tourisme gastronomique solidaire, on est fan !

- Les ballades le long des trottoirs de la ville entière, occupés par les marmites et les motos, et le long de la promenade face à la Tonlé Sap où les vendeurs d’insectes grillés en tout genre font fureur auprès des locaux (une jeune fille arrive et avant de passer commande, se met à gouter chaque animal... On reste bouche bée !... fermée !)

- Enfin nous terminons l’étape par une petite mise à jour : la vaccination Hépatite A à l’Institut Pasteur : on ne pouvait pas encore manger tout et n’importe quoi l’esprit serein. En avant l’eau du Mékong et les coquillages philippins!

Voir les photos : Cambodge - Cambodge ]

Posté par nonosandro
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