Zou Galinette!

Nouméa, nous revoilà!

Le 29/03/10, 3:47

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Arrivée précoce d’Ouvéa pour cause de cyclone menaçant la Calédonie, nous revoici dans la ville baptisée Nouméa-la-blanche.

Au programme : du positif puisque 3 RDV ont été fixés avec les titulaires nouméens pendant notre trip sur les îles Loyautés.

Cependant, à Nouméa, lorsque l’on fixe un rdv pro à un futur salarié, ça ne fonctionne pas comme ailleurs... La preuve suit :

1er RDV : « Ah oui, mais après vous avoir eu au tel, un pharmacien est passé et je lui ai fait signer un contrat le jour même. Désolé, mais ne vous inquiétez pas, vous allez trouver ! »

2eme RDV : « Ah oui, mais après vous avoir eu au tel, un pharmacien est passé et je lui ai fait signer un contrat le jour même. Désolé, mais ne vous inquiétez pas, vous allez trouver ! »

3eme RDV (48h avant la date fixée): la titulaire est absente, mais nous promettons de repasser. Une question quand même nous échappe : « Est-ce qu’elle cherche toujours ou a-t elle déjà trouvé ? » « Oui elle cherche, repassez dans 2h ».
Djob nous nargue mais on est pas loin de l’attraper !
Moins de 2h après, on est dans les starting blocks...
Oui, elle cherche, et Nono commence 24h après pour un 35h en CDI (en manque chronique de permis, il était préférable que cela se passe de cette manière pour que Sandro puisse continuer le tour des pharmas dans le grand Nouméa).

C’est bon, on va pouvoir arrêter le kiri jusqu’en juillet et anticiper l’Asie.

S’en suivent : recherche d’appart (la chance nous sourit plus que pour trouver Djob -photos à venir car emménagement le 1er Avril) et ouverture de compte commun pour déposer les chèques en Francs Pacifiques et surtout pour profiter à 2 d’un seul salaire.

Dès le lendemain Sandro remet sa tournée mais près d’une semaine après toujours rien à l’horizon.

Afin de nous ressourcer, nous sommes partis dans la brousse ce weekend : à la Foa, petite bourgade dans les terres et nuit sur la côte Ouest, au camping de Ouéno, bordé de mangrove et haut lieu gastronomique pour les moustiques.

Bien que la côte ne soit pas loin, les terres sont verdoyantes et nous rappelle des images bien connues... Tenez vous bien, les amoureux de l’Aveyron, de la Lozère et des Cévennes seraient servis ! Les paysages sont semblables, les vaches ressemblent comme 2 gouttes d’eau à des Aubracs (manque juste le trait de rimmel sous les yeux), mais les ballades et les cascades sont quand même moins belles (non, on est pas du tout chauvin).
La seule grande différence est l’absence de saison des pluies dans le centre de la France mais cette saison a la côte à l’autre bout du monde ! La pluie torrentielle nous a fait rentrer plus tôt sur Nouméa avec une seule envie : revenir le weekend prochain pour profiter de ces montagnes qui nous rappelle nos origines.
Ah nostalgie !

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Posté par nonosandro

Ouvéa (on a plus de rimes en A!)

Le 10/03/10, 10:48

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Notre cargo-escargot nous a déposés sur l’ile d’Ouvéa.

En quelques mots Ouvéa c’est quoi ?

C’est une île paradisiaque (encore une) au nord de Lifou réputée pour son lagon et sa plage de sable blanc longue de 15 km sans personne mais aussi pour sa marijuana qui pousse comme du chiendent.

Réflexion faite, si les plages sont aussi désertes c’est que les ouvéens (natifs ou importés) ont un gout prononcé pour l’enfumage et la descente de cannette en face des 2 « place to be » de l’île : les magasins.
Hauts lieux du tourisme à Ouvéa, ce sont en fait les épiceries où l’ont trouve le breuvage recherché par tous ici : la bière tout simplement.

A part ces lieux ancrés dans la culture locale, voici quelques tranches de vie à Ouvéa :

- Balade au nord de l’ile à la passe aux requins avec antoine omei,
conteur et guide kanak, échappé des GO du club med, il a plus d’un tour dans son camelbak pour amuser les touristes.
Quelques requinous passés près de nous mais la saison de reproduction dans cette partie du lagon se situe en novembre et décembre.

Nous apprenons à survivre à koh-lanta grâce à la technique du lancé d’épervier : aucun oiseau n’est nécessaire pour cela, il s’agit d’un filet bordé de plombs qui s’ouvre largement après l’avoir jeté d’un geste technique difficile à acquérir et donc permet de ramasser un max de poissons piégés à la surface de l’eau.

Par manque de visibilité dans l’eau, les seuls poissons attrapés à l’épervier ce jour là mesurent environ 170 cm et portent un chapeau et des lunettes.
Pour finir la journée, Antoine nous amène chez lui où sa femme a préparé un petit encas avec les fruits du jardin : salade de papaye salée, salade de papaye sucrée et citronnade extra-fraiche. Un délice !
Session de questions-réponses sur la culture ouvéenne où Antoine est incollable et nous permet de comprendre les mœurs locales.

- Le pont de Mouli, juste après notre camping :
Petit pont où en temps normal on peut apercevoir des requins, des raies, des tortues et des tas de gros poissons.
Mais vu les cyclones rôdant dans le pacifique, le vent commençait à forcer et le courant sous le pont nous a permis d’apercevoir une tortue... de loin.

- Le snack Fassi :
Tenu par une famille de la tribu de Lekine, la mère cuisine comme un as et oui on avoue, on a fait un resto de luxe : crabes des cocotiers sous une paillote en tôle et chaise en plastique. Mais ce qui fait le charme de cet endroit c’est toute la famille avec un sourire permanent. Et pour cause le parfum d’ambiance c’est le THC !
La fumette intergénérationnelle (de 13 à 77 ans) ça fait quand même un drôle d’effet.

- L’arrivée des 2 cyclones possible sur la Calédonie :
Cet évènement lu en première page dans les « nouvelles calédoniennes » ramené du magasin de Raymond nous a un peu refroidis. Certes le vent et la pluie faisaient parti du paysage depuis 4 jours mais, alors là, un cyclone sous la tente, ça nous paraissait un peu tendu !
Etant tous les deux très téméraires, un coup de résa sur Air Calin et notre départ fût avancé de quelques jours.
En plus notre cargo-escargot prévu pour le retour a été annulé, il n’aurait pas supporté les creux de 8m en pleine mer.

Tout va bien, on est sauf !

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Posté par nonosandro

Lifou, c'était fou - Ouvéa, nous voilà!

Le 09/03/10, 8:28

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Amis du jour, bonjour.

Nous avons fini notre escapade lifou-iènne, et voici un aperçu des actions de la semaine :

- Nage avec les tortues pas farouches de la baie d’Easo (au Nord)

- Nage au dessus des massifs coraliens de la piscine naturelle de la baie de Jinek : multitude de poissons colorés et leurs comparses marins : poissons clown, demoiselles, murène léopard, tricot rayé (le fameux ! ça y est on l’a vu !)...
Nous avons débuté une carrière de réalisateur cinématographique de fonds marins de moins de 2 mètres jusqu’à ce que l’appareil-qui-va-sous-l-eau décide de prendre l’eau. Cette carrière fût donc écourtée de manière très précoce.

- Footing dans le village de Xepenehe, où les kanaks locaux se sont montrés très méfiants à notre passage, nous prenant pour un gendarme et sa gendarmette. Le cannabis, ici, est plus fréquent que les requins blancs mais ce n’est pas pour autant qu’il est légalisé !). Les gendarmes sont donc très mal d’intégrer à la population locale et sont les seuls à pouvoir condamner la fumette.

- Ballade sur la plage de Peng avec le panneau annonciateur « Ici commence où tu voudrais que tout s’arrête alors respecte ». Une plage de rêve (sable blanc, eau lagonneuse et pas un chat) de plus au palmarès ! Et pour parfaire le côté paradisiaque, nous avions tout de même prévu saucisson, paté, fromage et taboué dans la glacière, accessoire essentiel de la plage de rêve!

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Posté par nonosandro

Lifou, on en est fou!

Le 04/03/10, 7:49

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Tout d'abord : MERCI pour vos messages!!
ça fait du bien parce que même si on est sur une île paradisiaque, y a pas à dire, vous nous manquez!
NB: on reçoit bien l'ensemble des messages, vous pouvez donc faire comme Mémène pour le "Que prendriez-vous sur une île déserte?"

Le cargo du 1er mars nous a mené à bon port, non sans tanguer à max et nous provoquer une trouille de tomber à l'eau et d'être dévorés par les requins tigres (assez nombreux dans la région pour dévorer l'ensemble des passagers, l'équipage, les cafards et les poules présentes à bord).

Arrivés à Lifou sous une chaleur pesante (facile 35°C à l'ombre, non on est pas marseillais!), nous avons été acceuilli par le paternel de la tribu Hukekep où nous allions résider 3 jours car c'est une des 2 tribus de Lifou à habiter sur la plus belle plage de l'île : Luengoni.

En arrivant visite du petit jardin hyper entretenu dans lequel 2 tentes étaient déjà plantées, de la cuisine tout équipée à dispo, du faré d'accueil, et...
Ohmondieumondieumondieumondieu : la plage!

Une plage comme on ne peut pas l'imaginer :
- un sable blanc qui semble avoir était fait avec de la farine tellement il est poudreux et doux
- une eau à 28°C bleue turquoise qui s'étire progressivement vers des bleus plus foncés jusqu'à des reflets bleu roi par endroits
- les rochers affleurant la surface de l'eau surmontés de petits pins et cocotiers
- le début de la plage bordé de cocotiers et de saules pleureurs locaux (on a trouvé une flore en tant que bons botanistes, il faut juste qu'on la potasse pour scientifiser un peu le discours!)

- et là, le charme opère : pas un touriste, pas un kanak, personne. Et nous qui hallucinons.

Une plage telle que celle-ci serait envahie par le 1er avion si Lifou était une fana du tourisme. Heureusement, le tourisme n'est pas roi ici et les jours s'écoulent au rythme des tribus. Lifou est sauvegardée du monde moderne, du réseau téléphonique et du wifi (sauf ADSL à la bibliothèque de la capitale de l'île - même pas le 1/10ème de Grabels pour vous donner une idée plus précise).

Les kanaks n'ont pas la fibre du tourisme est c'est ce qui rend le lieu exceptionnel et authentique.

Les seuls à être nombreux près d'ici sont les requins, les coraux et les tortues... seulement comme la visibilité sous l'eau n'est pour l'instant pas géniale (< 1 mètre) on ne s'aventure pas trop au delà des 10mètres qui bordent la plage. En effet, Rémi de la tribu Hukekep était très fier de nous annoncer que la seule attaque de requin mortelle en 2007 dans le monde, avait eu lieu ici, près du rocher à 20mètres de la plage, par un blanc (comprenez "requin" blanc)qui s'était fais un casse-croute avec une jeune infirmière. Esperons que le blanc n'ait pas un goût particulier pour le corps médical!

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Posté par nonosandro
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