Frank et Laetitia autour du monde...

Sur la route...

Le 28/06/08, 7:48

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Sur la route depuis quelques jours nous venons d'arriver à Yellowstone. Le temps de se poser pour un résumé de notre mini traversée des Etats Unis.

1er jour : On récupère la voiture à Chicago. Bizarrement tout se passe sans encombre. On découvre notre compagnonne de route pour les 30 prochains jours : une magnifique Kia (je crois que c’est la marque) immatriculée en Floride « The Sunshine State ». Bref il faut avouer que la voiture n’est pas super « classe » (on aurait préféré une Chevrolet ou un truc américain) mais au moins elle est pratique : deux allumes cigares pour brancher nos chargeurs de PC, un immense coffre, et surtout le régulateur de vitesse pour se brancher sur la vitesse de croisière (très pratique aux Etats-Unis).




On quitte donc Chicago vers midi, objectif traverser l’Illinois, l’Iowa, le Nebraska et le Wyoming pour rejoindre le parc de Yellowstone en 6 jours. 2000 kilomètres à faire à raison de 300 à 400 km par jour. On choisit de passer par l’US 20, qui n’est pas une autoroute, mais l’équivalent d’une nationale chez nous et traverse des coins plus reculés et plus sauvages que l’autoroute parallèle. On traverse ce qu’on appelle la région des grandes plaines. Elle porte bien son nom car sur plus de 1500 km se succèderont champs, plaines et villages de cowboys...




Le premier jour route commence assez tranquille : on fait une pause chez Sport Authority (le décathlon local) pour acheter le matériel qui va nous suivre pendant 1 mois : une tente de camping, des sacs de couchage, un réchaud, des casseroles etc....
Eh oui ! On a prévu de camper pendant un mois dans les parcs nationaux... Je sais quand on dit «camping» vous pensez tout de suite à Franck Dubosc, la bouteille de ricard, le rouleau de papier toilette à la ceinture, et les soirées T-shirt Mouillé du camping des flots bleus... Nous aussi au début en fait Wink
Il faut savoir qu’ici aux Etats-Unis le camping n’a rien à voir avec cela. D’abord camper c’est un sport national. C’est pas pour rien si la moitié du magasin Sport Authority est consacré au matériel de camping : chaise pliables, matelas pneumatiques, glacière, barbecues portables..... tout y est !
Il faut savoir aussi que pour les américains « camping » rime d’abord avec « nature ». Rien à voir donc avec les alignements de tentes et de camping cars du camping des Flots Bleus. Règle numéro un ici : les emplacements de camping sont immenses, en pleine nature et très isolés les uns des autres (si bien qu’on se sent parfois très seul ... surtout quand il pleut, et que le vent souffle). Règle numéro deux : un emplacement comporte au moins une table + banc incorporé, une place de parking pour la voiture et un foyer en fer pour faire un feu (appelé en anglais « fire pit ») ... sinon c’est pas un emplacement. Car « camper » pour les américains rime surtout avec « barbecue » du samedi soir... mais nous verrons cela plus tard...

Nous nous arrêtons le premier soir dans un motel dans la ville de Clinton. Nous sommes dans l’Iowa, certaines routes sont fermées à cause des inondations qui ont ravagé la région il y a quelques semaines.




Le lendemain, levés vers 10h on remonte le Mississipi jusqu’à Dubuque pour rejoindre la route 20. On roule 300 miles (environ 5 heures) avant d’atteindre un camping municipal indiqué depuis la route près de Fort Dodge. C’est l’occasion pour nous de tester la tente et le matériel avant les parcs nationaux. On est un peu étonnés au premier abord car le camping est un « self-registration » : on dépose dans une boite à lettre l’argent correspondant au nombre de nuit que l’on reste (on s’apercevra par la suite que la plupart des campings fonctionnent sur ce modèle... chose inconcevable en France). Bref on dépose les 5 dollars pour la nuit dans la boite, avant de réaliser que nous sommes les seuls occupants du camping. On est vendredi soir et dès la nuit tombée on commence à entendre au loin des mugissements de moteurs. Ce sont les habitants du coin qui se rassemblent le week end pour faire hurler leurs moteurs sur le parking du supermarché (activité assez courante aux US d’après Frank). Bref cela dure pas loin de 3 heures... puis la nuit redevient calme jusqu’au matin. On se remet donc en route vers 10 heures jusqu’à Sioux City, la première ville du Nebraska.
On fait environ 150 miles (petite journée) mais la route est magnifique.




Cette fois-ci on opte pour un parc d’Etat près de Sioux City pour dormir (l’équivalent d’un parc national sauf que c’est géré par l’état). C’est samedi, il fait chaud, le parc est pris d’assaut par les américains qui viennent passer le week end. Tout est prêt pour le grand barbecue du samedi soir : glacière gonflées à bloc, charbon de bois, jeux de plein air... Les hommes commencent à faire chauffer le barbecue dès 16 heures tandis que les enfants courent autour des campements. Ambiance très familiale.
On ne comprend pas dès le début où sont les emplacements de camping. On s’apercevra par la suite qu’ils sont disséminés dans tout le parc, en pleine forêt, vraiment isolés les uns des autres (ce qui fait que les familles qui viennent ici faire leur barbecue du week end ont vraiment l’impression de jouer à David Crocket)...
Finalement on repère un endroit pas trop mal pour planter la tente... mais on s’aperçoit qu’ont est sur les emplacements réservés aux camping cars. Et quand on parle de camping cars on ne parle pas des trucs de fillette qui sillonnent les routes françaises... On parle de vrais camping cars, à l’américaine : longs comme un bus, 6 à 8 roues, cabine de pilotage et antenne satellite collée sur le toit ! Vous vous souvenez du camping car de De Niro dans « Mes beaux parents et moi 2 » ? Ca peut vous donner une bonne idée de la chose...




Bref des monstres comme çà on en croise tous les 300 mètres dans les parcs nationaux (pour tout vous dire on se demande ce que les gens transportent là dedans...)




Par flemme de cherche un autre endroit on décide de s’installer entre ces mastodontes. On commence à monter la tente quand on s’aperçoit qu’on est en fait sur l’emplacement du voisin (oui les emplacements font pas loin de 300 m² pour pouvoir accueillir les camping cars les plus grands). On va gentiment voir le voisin pour lui demander ce qu’il nous conseille de faire. Cela ne le dérange pas que l’on reste sur son site mais ... ô sacrilège... nous n’aurons notre propre « fire pit » (un barbecue en dur) puisqu’il n’y en a qu’un par site... Qu'à cela ne tienne on reste quand même... le voisin est interloqué (bah oui à quoi ça sert d’aller au camping si c’est pas pour faire un barbeuk... surtout un samedi soir) !
Finalement il laisse tomber et repart jouer aux quilles volantes avec ses enfants.




Le meilleur là dedans c’est que finalement on ne paye même pas le camping puisque le voisin a déclaré au responsable du parc qu’on était avec lui... Affaire très rentable donc.
Le lendemain on se lève pas très tôt (10h30), sous un soleil de plomb, le voisin a déjà rallumé son feu pour le repas de midi (Edit de Frank : il a DEJA mis les cotelettes sur le feu !). On part en le remerciant vivement (j’ai oublié de préciser que Frank avait abusé de sa gentillesse en rechargeant son PC sur son générateur de courant Wink )

On reprend la route vers l’ouest. On traverse tout le Nebraska pour rejoindre le Wyoming. On en profite pour changer d’heure (-1 heure). On est en plein dans la région des grandes plaines. Les villes sont rares, espacés de 10 à 20 km. Le sol est pauvre, c’est surtout l’élevage qui a cours ici. On croise des centaines de vaches éparpillées dans les champs...




On se fait un petite frayeur avant d’atteindre notre 3ème camping : la voiture est sur la réserve d’essence depuis 40 km, et aucun village à l’horizon. Finalement on atteint Merriman, mais c’est dimanche et la pompe est fermée. On doit dormir sur place, dans un petit parc d’Etat, beaucoup plus ramassé que le précédent, et surtout beaucoup plus glauque. On est au milieu de nulle part. Le ciel commence à se couvrir, le vent se lève, le camping est désert. Ambiance un peu tendue... on entend l’orage au loin. On s’enregistre en déposant 10 dollars dans une boîte aux lettres et on commence à monter la tente. Le vent souffle tellement fort qu’on est obligé de la démonter pour changer d’emplacement.




En cherchant un autre site on tombe sur un serpent de 2 mètres de long monté sur une table et qui nous regarde calmement.. L’endroit est pour le moins sauvage... On s’abrite derrière une cabane en bois et on passe (difficilement) la nuit... en évitant l’orage qui passe finalement à quelques kilomètres...


Le lendemain, crevés, on craque pour un motel à Casper après avoir essuyé un super orage de grêle sur la route.
On fait les derniers 300 miles qui nous séparent de Yellowstone le jour d’après. La géographie change. Les vastes plaines laissent leur place aux montagnes, parfois enneigées.
Yellowstone est à plus de 2000 mètres d’altitude, il commence à faire froid et sec...on ne s’attendait pas vraiment à ça pour un mois de juin....




La suite dans quelques jours...

Voir les photos : USA - Yellowstone ]

Posté par fratiti

Chicago !

Le 19/06/08, 7:43

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Nous voilà depuis quelques jours à Chicago avant de reprendre la route demain pour l’ouest. Objectif, rejoindre le parc National de Yellowstone en 6 jours par la route numéro 20 à travers les grandes plaines. On ne sait pas trop à quoi s’attendre, apparemment c’est la campagne profonde.

Pour le moment on profite encore de la civilisation à Chicago qu’on a rejoint par avion depuis San Francisco (je passe les détails du vol mais en gros on était à la dernière rangée sur un vieux MD80 avec un réacteur très bruyant devant le hublot qui nous empêchait de percevoir la moindre lumière pendant plus de 4 heures, on se serait cru à l’arrière d’un avion militaire... Bref toujours sur American Airlines donc, qu'on aime de plus en plus...).

Sinon Chicago c’est top... c’est presque aussi beau que New York mais en plus zen Smile ... Très vert, très calme donc, ça reste dans l’esprit des grandes villes de la cote Est (très différent de San Francisco donc) et on adore !
La qualité de vie a l’air exceptionnelle ici. Le centre ville (le loop) est splendide ! Un magnifique canal vert traverse les buildings avant de se jeter dans l’énorme lac Michigan (plus de 500 km de long sur 190 km de large).




En s’éloignant vers le Nord on retrouve les quartiers résidentiels, bordés de superbes demeures coloniales.
Enfin le top à Chicago c’est qu’on peut trouver la plage en plein centre ville. Eh oui ! C’est pas la mer mais le lac Michigan qui borde la ville. Avantage notoire : l’eau est plus chaude et on peut s'y baigner ! D'ailleurs les américaines ne se gênent pas pour se promener en bikini devant les buildings après leur baignade, c’est assez marrant.




Il y a aussi le Millenium Park et son incroyable boule d’acier brossé, une œuvre d’art étonnante qui reflète les buildings alentours...




Enfin, pour les connaisseurs, Chicago fait partie de ces rares villes qui ont l’honneur d’accueillir un restaurant Hooters ! Qu’est ce qu’un Hooters ? Comment vous ne connaissez pas !?! Le Hooters c’est une chaine méga connue de fastfood américain où les serveuses (triées sur le volet) officient en bikini... Passage obligé pour Frank (et pour moi, donc forcément) dans ce haut lieu de la culture américaine.... M’enfin on doit avouer qu’on a été un peu déçu par la qualité de la prestation (eh oui... y a pas de justice ! Ils mettent toujours les plus jolies en photo...).


Voir les photos : USA - Chicago ]

Posté par fratiti

Les rues de San Francisco

Le 16/06/08, 5:56

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San Francisco - comme toutes les villes américaines j’ai l’impression - n’est pas vraiment une ville pour les piétons. Bien que le réseau de "cable car" et de bus soit assez fonctionnel, la ville s'étend sur des dizaines de kilomètres et on passe pas mal de temps dans les transports en commun ou à marcher. Comme nous on préfère marcher que de dépenser 1,50$ par trajet... on a fait quelques kilomètres à pied dans les rues glaciales (oui car il faut savoir que souffle en ce moment un vent glacial sur San Francisco, qui fait chuter la température pas loin de 12°, alors qu’il fait un soleil resplendissant ! ... Pour un mois de juin c’est un peu dur quand même !).




Le centre ville est finalement assez petit, ramassé sur quelques rues autour de Union Square il remonte vers le quartier de North Beach (China Town et Little Italy). C’est là qu’on retrouve tous les restos et bars et c’est là surtout qu’on peut admirer les plus belles rues en pente qui ont fait la renommée de la ville.




On a joli panorama sur la baie depuis Coit Tower aussi:




Pourtant San Francisco ce n’est pas que ça. A quelques kilomètres à l’est (toujours dans la ville donc) on passe le quartier de Haight et le Parc du Golden Gate pour se retrouver à la plage ! C’est là que les habitants viennent se ressourcer le week end. Il y a de tout : familles en short, tongs et châteaux de sables, surfeurs, nageurs, coureurs, cyclistes, véli-planchistes etc... tous partagent la même caractéristique : ils sont très courageux !!! Car sortir sur la plage par un temps pareil il faut vraiment être surhumain !! Bref pendant qu’on se gelait, couverts jusqu'aux oreilles sur la jetée tout ce petit monde s’amusait sur la sable ou dans l’eau par 12 degré au soleil + vent à 70 km/h. Ils sont fous ces américains...




Le front de mer est très sauvage. On a cru comprendre que c’est un parc national, ce qui explique qu’il n’y ait pas de maisons ni de routes mais des chemins de randonnée qui quadrillent les collines. Très sympa à parcourir pour sortir de la ville et observer le Golden Gate Bridge sous un autre angle.




Sinon côté alimentation, ce n’est pas la première fois qu’on vient au Etats-Unis et pourtant on est encore impressionnés ! Je ne sais pas si on avait oublié que les américains pouvaient manger autant ou bien si ils sont plus raisonnables sur la côte Est... mais franchement ici c’est gargantuesque. Les assiettes sont des plats chez nous (30 cm de diamètre) ! On était tout excités les premiers jours (oui forcément après 6 mois de régime riz – crevettes – poulet on s’est gavés dans le premier « diner » venu) mais finalement on s’aperçoit que c’est un peu dur pour nos estomacs (même Frank cale !) ...
Demain on s’envole pour Chicago où, on espère, les portions seront plus raisonnables... sinon on ne va pas passer le mois de juin !

Voir les photos : USA - San Francisco ]

Posté par fratiti

Le jour le plus long...

Le 13/06/08, 8:27

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Le 11 juin 2008 avait comme un goût de déjà vu pour nous....
Partis à 16h30 heures de Tokyo on est arrivés à 13h00 le même jour à San Francisco (après 13 heures de vol). Autant dire qu’on a pas perdu de temps.... Tout cela au prix de 16 heures de décalage horaire (c’est dur quand même)...ce qui fait qu’on ne sait plus trop où on est, ni quel jour, ni quelle heure... enfin on sait qu'on est à San Francisco et c’est là bien l’essentiel.
Événement notable tout de même : on a passé la ligne de démarcation Est-Ouest... qui marque géographiquement la moitié de notre voyage. Notre périple asiatique s’achève ici. Fini les sushis, les dim sum, le riz frit, les noodles, les baguettes, et les gens qu’on ne comprend pas...... une nouvelle vie s’ouvre à nous sur la continent américain : Anglais et Espagnol jusqu’à la fin du voyage, des voitures qui roulent à droite, du pain, des pizzas, du fromage et du vin... bref on se sent presque chez nous  Au programme, 1 mois et demi aux Etats unis, puis Mexique, Equateur, Pérou, Bolivie, Argentine.... (... ... ..... Et après on enchaîne par l’Afrique !!! ... non c’est pour rire Mamie !!! ... on rentre vraiment en France après l’Amérique du sud Smile).

NB : Je fais une aparté sur la compagnie American Airlines que nous avons pris pour faire le vol Tokyo – San Francisco. Il se trouve que c’est vraiment la compagnie la plus pourrie qu’on ait jamais pris (on est dégoûtés car on a encore 4 vols avec eux...). Bref, les écrans individuels en panne sur un vol de 13 heures... ça passe encore ... mais faire payer les boissons alcoolisés sur un vol aussi long c’est vraiment dépasser les bornes ! (quand on sait que sur AirFrance on a droit au champagne même sur les vols domestiques). On était hallucinés avec Frank... on se serait cru sur Ryan Air !
Le meilleur reste à venir. Sur le vol de connection entre Los Angeles et San Francisco on a eu 2 heures de retard car (je cite l’hôtesse au vol ) « les membres de l’équipage ne sont pas tous présents, ils ont été appelés en urgence et certains habitent en lointaine banlieue, nous ne pouvons pas vous dire à quelle heure nous serons prêts... On vous tient au courant ». Pour un vol qu’on avait booké au mois de septembre 2007, je me demande comment les membres de l’équipage ont pu être prévenus si tard... il doit avoir un problème de communication... m’enfin...

Sinon la Californie c’est joli vu du ciel (même avec American Airlines... et même sous les feux de forêt)








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Posté par fratiti

Escapade au pays des volcans (Parc National de Kirishima)

Le 09/06/08, 6:52

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Petit résumé de nos deux dernières semaines au Japon.
Après un début plutôt classique, Tokyo, Nikko, Kyoto, Nara, on a décidé de rentabiliser nos JR Pass (pass pour le train) et de descendre dans le sud sur l’île de Kyushu.
Kyoto, Nikko et Nara nous ont bien plu mais on commençait à se lasser des temples et des hordes de touristes et d’écoliers en sortie en scolaire (et qui voulaient tous être pris en photo avec nous...).




Direction le sud donc, mais vraiment très au sud... au bout de l’île de Kyushu, dans le parc national de Kirishima plus précisément. Par hasard en feuillant notre guide de voyage on est tombé sur deux pages qui parlaient de la zone volcanique de Ebino Kogen et des ballades à faire dans le coin. Les photos glanées sur internet ont confirmé notre choix : direction Ebino Kogen.
Pour rejoindre le village de Ebino il faut d’abord se rendre dans la préfecture de Kagoshima, puis prendre un train de banlieue, puis un bus... sauf que le bus ne va pas jusqu’à Ebino en semaine (seulement le samedi et le dimanche), il faut donc continuer en taxi sur les derniers kilomètres. Seule accommodation dans nos moyens sur place: le camping. Il fait pas très chaud, l’air est humide... bref c’est pas la meilleure période pour louer une tente.... Finalement on apprend que le camping loue aussi des cahutes en bois (quatre murs, un toit, un sol en paille, quelques fenêtres, tout ça au milieu des bois). Le camping est désert, il semble qu’on soit les seuls clients... d’ailleurs on met ½ heure à trouver le proprio qui était parti « travailler » dans la foret. Il ne parle pas un mot d’anglais. On arrive quand même à se faire comprendre, à louer 4 couvertures et un réchaud à gaz pour faire chauffer des noodles (oui j’ai oublié de préciser qu’à Ebino il n’y a ni restaurant ouvert le soir, ni supermarché.... On a donc amené nos rations de noodles lyophilisés pour 3 jours... à la roots quoi !).
La première nuit est un peu dure sur le sol en paille puis on s’habitue... L’endroit est incroyablement calme, seuls quelques biches viennent gratter la nuit contre le mur de derrière.

Voici une vidéo pour vous donner une idée de notre "petite maison dans la montagne" :



Le premier jour nous partons pour le mont Dakuni Dake qui offre une super vue sur 3 cratères en enfilade (sur la photo on ne distingue nettement que le premier car le temps était brumeux).






L’ascension du Volcan est assez drôle. On croise des centaines de retraités japonais équipés de la tête au pied pour comme pour attaquer le mont blanc. Frank a trouvé un bout de bois tordu dans la foret qui lui sert de bâton de marche... ce qui fait beaucoup rires nos amis japonais, tous équipés de bâtons de marche télescopiques en acier Smile)




Arrivé en haut du volcan on décide de redescendre par le lac Onami Ike. Bizarrement on se retrouve seuls sur ce chemin jusqu’à la fin de la journée.


Le lendemain, on attaque encore très fort puisqu’on démarre qu’à 11h30 (quand tout le monde rentre) pour faire le tour des trois lacs volcaniques du plateau d’Ebino. Il pleut pas mal mais ce n’est pas ça qui va nous arrêter.... On croise cette fois ci des japonais carrément équipés de combinaisons de ski multicolores pour braver la bruine...




C’est assez brumeux et humide mais on atteint finalement un joli point de vue depuis lequel on peut admirer le plus beau des trois lacs, d’un bleu très particulier.




Cette escapade au vert pendant trois jours dans une région souvent oubliée des touristes (d’ailleurs on n'en a croisé aucun depuis Fukuoka) nous a vraiment beaucoup plu. Pas d’internet, pas de TV, personne à qui parler anglais ou français... les biches et la montagne pour uniques compagnes...

D'ailleurs frank s'est fait des copines parmi les biches :



De retour à Tokyo hier, on a échappé de quelques heures au tueur en série de Akihabara ! Après le tremblement de terre en chine, j’ai l’impression que tous les malheurs du monde nous suivent...

Voir les photos : Japon - Kagoshima ]

Posté par fratiti
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