Frank et Laetitia autour du monde...

Enfin à Phnom Penh après bien des péripéties....

Le 10/02/08, 14:28

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Cà y est, nous y sommes !
Nous venons d’arriver (non sans peine) à Phnom Penh la capitale du Cambodge où il fait une chaleur encore plus étouffante qu’au Vietnam. Je dis « non sans peine » car le passage de la frontière n’a pas été une mince affaire. Initialement nous avions acheté un "Tour" à Saigon qui devait nous emmener à Phnom Penh par le Mékong en trois jours.... (un must selon le lonely planet).
En trois jours on peut dire qu’on a tout fait (bus, vélo, motos, tuk tuk, bateaux à rames et à moteurs). Je crois qu’on est passé par tous les moyens de transports disponibles pour rejoindre le Cambodge (alors qu’on pensait faire une traversée tranquille sur le mékong).


Les galères ont commencé le deuxième jour quand le guide nous a pris à part pour nous dire « vous, vous allez prendre le bus » suivi d’un charabia incompréhensible d’explications en Viet-anglais sur le bateau qui était « plein » ou « en retard » ? .... Pourquoi « nous » alors que le groupe était composé d’une vingtaine de personne ? On ne le saura sûrement jamais... Toujours est il que nous avons été déposés à la gare routière sans explication sur la suite des manœuvres alors que le reste du groupe s’en allait gentiment en bateau...
En désespoir de cause nous sommes donc montés dans ce minibus local, plein comme œuf, pour rejoindre Chau Doc à 3 heures de là... Le bus s’arrêtait tous les 100 m pour prendre des passants, les redéposant quelques kilomètres plus loin. La clim tournait à fond, déversant des effluves de vent glacial sur nos jambes. J’ajoute à cela que nos genoux s’enfoncaient quand même assez profondément dans les sièges de devant (assez pour laisser des traces en tout cas... sur nos genoux et sur les sièges). Bref, c’était un bus pour nains, comme partout au Vietnam.


Arrivés à la gare routière de Chau Doc nous pensions que le groupe serait là pour nous accueillir... mais c’était « trop » penser pour le guide qui, apparemment, n’arrive pas à anticiper plus de deux heures à l’avance. Nous étions donc là comme deux malheureux à la gare routière, cernés par des dizaines de rabatteurs d’hotel peu scrupuleux qui voulaient absolument nous emmener dans « leur » hotel, le meilleur de la ville, oui oui oui, avec clim, mini bar et TV dans la chambre... oui oui oui, pour à peine 8 dollars... pas cher madame... oui oui oui ... Au bout d’un moment on s’est demandé si le rabatteur du « bon » hotel, celui où nous devions passer la nuit, n’était pas parmi eux... mais comment savoir... Finalement quand tout le monde est parti un seul rabatteur est resté. Il semblait « insistant ». Le truc c’est qu’il n’avait ni nos noms, ni le moindre indice qui aurait pu nous indiquer qu’on pouvait lui faire confiance (comme le nom de l’agence qui nous avait vendu le tour par exemple...). En désespoir de cause nous l’avons suivi et après 10 coups de fils à la réception de l’hotel nous avons fini par « croire » que nous étions au bon endroit... ce dont nous avons eu confirmation 5 ou 6 heures plus tard quand le reste du groupe est arrivé vers 19 heures (apparemment leur journée avait été encore plus galère que la notre puisqu’ils avaient attendu le bateau plus de 3 heures au port)... Cette mésaventure nous a néanmoins permis de visiter la charmante ville de Chau Doc et son marché. On a même croisé des reporters qui faisaient un film sur le marché... déguisés en locaux..




Levés à 6 heures du matin le lendemain nous avons pris un bateau à rame, puis un gros bateau à moteur... puis un speed boat pour arriver à la frontière où nous avons pu faire les visas.


Le deuxième speedboat pour rejoindre le Cambodge ressemblait à un avion russe aménagé avec des vieux sièges de bus indiens des années 80. Le moteur était celui d’une voiture et faisait tellement de vacarme au démarrage qu’on a bien cru qu’il allait décoller sur l’eau.


Nous sommes finalement arrivés au Cambodge un peu plus loin sur le Mékong où nous avons pris un bus (3 heures de route) pour rejoindre Phom Phen. C’est là que nous avons découvert les « routes » cambodgiennes. Enfin les pistes plutôt.... Un chemin de terre rouge bondé de bosses et de trous plus gros les uns que les autres. Lorsque le bus traversait les villages sur le bord de la route il soulevait tellement de poussière que les habitant était obligés de se protéger le visage pour pouvoir respirer ! (on est désolés pour eux...).
Nous sommes finalement arrivés extenués à Phom Penh dans la soirée où nous avons dévoré une bonne pizza !
Nous pensions au départ faire un tour dans le Nord du pays mais les temps de transports sont trop élevés (et le Mékong est à sec dans le nord donc on ne pourra pas prendre de bateaux... ce qui aurait été beaucoup moins fatiguant que le bus). On a donc décidé de partir directement vers l’ouest en passant par Angkor pour rejoindre la Thailande d’ici la fin du mois... et récupérer jerome pour descendre dans les iles vers le 15 Mars.
Voila pour le programme, on vous tient au courant dans les jours qui viennent.


[ Voir les photos : Cambodge - Phnom Penh ]

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