blog de Famille St ella en Amérique du Nord

Voilà c'est fini!!!!!!!!!!!!!

Le 16/09/11, 23:45

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Nous sommes arrivés en France le 03 Septembre en Normandie via Paris.

Beaucoup de souvenirs, plusieurs milliers de miles parcourus et plus de 4000 photos...

La famille STELLA est heureuse de ce roadtrip... incroyable dans le nouveau monde.

Voilà, c'est fini!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ciao et vraiment merci à tous et à toutes.

LES STELLA'S

Posté par Famille Stella

Nos plus belles rencontres...

Le 16/09/11, 23:22

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(Message écrit fin début septembre...)

Coucou à tous,

Même si notre roadtrip en Amérique du Nord touche à sa fin (nous rentrons en fin de semaine en France), nous voulions faire un article sur nos plus belles rencontres en Amérique du Nord avec des Américains ou des Canadiens, avec les animaux sauvages, des paysages grandioses, les instants magiques tout simplement...

Et je suis entrain d’écrire cet article avec beaucoup d’enthousiasme car nous avons vraiment fait de belles rencontres; commençons par les humains (normal non ?).

Lors de notre atterrissage à Boston en juillet en pleine nuit, nous sommes tombés sur un bagagiste de 76 ans qui est en fait un immigré italien avec qui j’ai conversé dans ma langue maternelle pendant près d’une heure; je veux rendre ici hommage à Mr Di Domenico.

Il y a eu aussi Bryan et sa femme Carrie à Sarnia en Ontario. Lors de notre 1er échange de maison au Canada en juillet, un voisin sonne à la porte dès notre arrivée... Il se présente et nous invite à un barbecue qu’il organise le lendemain dans sa maison avec d’autres voisins et amis qu’il a envie de nous présenter. Nous arrivons le lendemain avec une salade et un gâteau au chocolat, au beau milieu d’une vingtaine de personnes... avec lesquelles nous avons passé un super moment au bord de la piscine (les enfants jouant dans l’eau, très rapidement...). Et détail surprenant... nous nous sommes découverts avec Bryan plusieurs points communs, dont la guitare... Nous nous sommes vus plusieurs fois pendant les 15 jours en Ontario (Agnès a également sympathisé avec Carrie...) et nous espérons que nous les reverrons en France une prochaine fois (car ils passent régulièrement en Normandie; ils ont de la famille proche dans la Manche !!!). En attendant, comme promis, nous leur enverrons dès notre retour du Calva et du Pommeau !!!




A Indianapolis, souvenez-vous, nous avons visité le Speedway (circuit automobile). Agnès a conversé avec un guide... agé de 86 ans (il nous avouera son âge à la fin de la visite...). Je me suis incrusté dans la conversation (enfin j’ai essayé de suivre...). Ce « jeune homme » connait la France et était heureux de parler avec des français... Il n’est venu qu’une seule fois en France... mais quel souvenir pour lui (et moment historique pour nous français !!!) Il a en effet débarqué en Provence (lors de la 2ème guerre mondiale). Et il nous a raconté son histoire très émouvante car il a perdu son meilleur ami là-bas. Je me souviens encore de son nom et tiens à remercier pour ce moment plein d’émotion Mr Howard Jackson (Monsieur avec un grand M)...




Il y a eu aussi Dick et Mary (2ème échange de maison) : je crois que l’on peut parler d’amitié avec eux. Nous les avons reçu en France en juin (et je crois qu’on peut dire amicalement reçus) et ils nous ont donné en échange également beaucoup... Echanger maison et voiture créée des liens de toute façon... Et en plus nous avons eu l’opportunité de nous rencontrer et de bavarder... Leur maison en Caroline du Nord a permis à toute ma famille de passer un agréable moment... Et encore un grand merci à Dick de m’avoir prêté sa Mercedes décapotable... (J’en suis encore gêné car je ne lui ai prêté qu’une Renault modus !!! lol)







Il y a eu aussi tout un tas de personnes très gentilles avec nous (liste non exhaustive) et très serviables : Agnès (une vieille dame aidant à mettre les courses dans les sacs au supermarché), plusieurs serveurs et serveuses avec qui nous avons conversé dans les resto dont celle qu’Agnès a invité en France pendant son voyage en Allemagne avant la fin de l’année, certains réceptionnistes d’hôtel et guides qui ont été fort sympathiques avec nous, Mike le capitaine du bateau à Tadoussac (celui-là nous ne sommes pas près de l’oublier), le pianiste noir américain du concert de Gospel que j’ai trouvé incroyable... D’une façon générale, les nord-américains n’ont rien en commun avec la représentation que l’on nous sert régulièrement à la télé... Nous ne nous attendions vraiment pas à trouver tout le monde aussi charmant, gentil et serviable (et ce n’est pas uniquement par obligation professionnelle... Très régulièrement, le service rendu dépassait largement la fonction de la personne, et toujours avec un grand sourire... : explications pour trouver telle route ou tel commerce... aide à la station-service...). Ah si ! En cherchant bien je me souviens d’une exception qu’il faut que je vous raconte... A l’entrée d’un des musées à Washington, une préposée à la sécurité nous a interpellé vertement que nous devions entrer rapidement et ne pas stationner près des portiques. Sans comprendre, il était évident qu’elle était incorrecte... Mais elle ne connaissait pas Agnès... qui maintenant possède suffisamment de vocabulaire (et de caractère...) pour la remettre en place... Je peux vous dire qu’elle s’est tue !

Comment ne pas parler de rencontres incroyables concernant la faune, la flore et les paysages : le fleuve St Laurent et ses baleines (rorquals et belugas), l’ourse rencontré dans la forêt, les chutes du Niagara (une merveille !!!), le tête à tête entre une biche et Alexandre, les baleines franches de Cape Code aux Etats-Unis





et l'énorme saut de l’une d’entre elle à quelques centimètres d’un petit bateau, les rapaces vus plusieurs fois lorsque nous étions sur la route, les écureuils en pleine ville en nombre incalculable, les Everglades de Floride infestés d’alligators vus en Airboat, la terre Quebequoise dont je suis tombé amoureux (voir article sur Tadoussac), la (mini)-tornade à Sarnia où j’ai vu l’énorme trampoline du jardin qui s’envolait en même temps qu’un arbre se pliait presque en deux... (pour vous dire : le trampoline, nous avons eu beaucoup de mal à le porter à nous 6...)

Et les villes qui nous ont particulièrement plu : Québec, Montréal, Chicago, Washington, Philadelphie, et la grande pomme : New York... Des villes qui font rêver et que nous avons vues et visitées !!!

Comment ne pas parler des endroits qui resteront des moments forts : l’arrivée à New York par le ferry en découvrant la Statue de la Liberté (moments magiques),




Ground Zero, Times Square, la coupole du Capitol de Washington...
Bref, ce voyage restera un moment fort de la famille, je veux dire de la tribu STELLA : un roadtrip en Amérique du Nord pendant 2 mois, après avoir fait en 2004 un tour d’Europe en 140 jours. Nos objectifs ont été plus qu’atteints : découvrir un autre monde en famille et vivre peut être un dernier grand voyage tous les 6 car les enfants grandissent et les ados deviennent un jour des adultes qui quitteront le nid...

Dernière hommage : pour ma femme Agnès qui est aujourd’hui devenue parfaitement bilingue en anglais après plus de 2 mois et qui a été la véritable pierre angulaire de ce projet (bisous).




Voilà, si vous passez par la Normandie, nous partagerons plein d’autres anecdotes que nous n’avons pas racontées sur ce blog et vous montrerons une multitude de photos. Pour les adresses et les bons plans vous pouvez nous contacter par mail (comme cette famille de Brive-la-Gaillarde rencontrée à Universal le 30 Août...).

Ciao et merci de votre fidélité.

Salva

Agnès prend le relais

Coucou !

Vous pensez bien que j’ai encore un petit mot à dire... Concernant la rencontre avec en Floride au supermarché... Cela se déroule le lendemain de notre arrivée dans la résidence. Jusque-là, les quelques échanges que j’ai eu avec des américains étaient courtois et professionnels. Après une bonne nuit de repos, il faut que j’aille faire des courses, pour espérer alimenter les estomacs de mes cocos... Première prise de contact avec la « vraie vie américaine » : aller dans un supermarché... Je vais essayer de vous dépeindre le tableau : des allées dans tous les sens, et surtout des tas de produits différents avec des rayons très mélangés... (en fait maintenant avec l’expérience des différentes enseignes, souvent ils mettent ensemble ce qu’il faut pour faire un plat ; donc le pain à hamburger avec les steaks hachés surgelés, le fromage et les différentes sauces ; les œufs avec le bacon... Ce qui fait qu’il y a plusieurs fois la même chose à des endroits différents...).

Donc j’arrive enfin à la caisse après avoir sillonné tous les rayons et trouvé à peu près ce qu’il me faut pour une base de repas... Première surprise, une caissière qui mettait les articles en bout de caisse en place m’interpelle pour me faire passer à sa caisse... (inimaginable en France !), et pendant qu’elle passe mes articles, une très vieille dame s’approche et commence à ranger mes articles dans des sacs en plastique... Je la laisse faire, pensant qu’il s’agit sans doute de quelqu’un qui m’aide pour me demander un petit quelque chose... je prépare donc un petit billet (pas de pièce au-dessus de 25c donc 0.20euros... mais des billets de 1, 5, 10, 20 et 50 dollars pour ceux que j’ai eus en main...). Je paie... et la dame me propose d’emmener mes courses jusqu’à la voiture... Là, je suis tout de même très gênée de laisser une personne, plus âgée que ma propre mère, pousser le caddie à ma place... Je lui en fais la remarque en lui expliquant que je suis française et qu’en France, les personnes de son âge (probable, je fais attention de rester correcte... je ne vais pas non plus la traiter de vieillarde...) sont à la retraite, et se reposent tranquillement chez elles... Un passant qui entend notre conversation me dit de ne pas m’inquiéter... qu’elle est là pour cela... que c’est son travail... Et elle me demande si je suis réellement persuadée que ce serait mieux pour elle de rester dans un fauteuil à se lamenter de ne plus rien pouvoir faire, de ne voir personne... Elle préfère faire ce qu’elle fait... (Et je peux vous dire qu’elle n’était pas exempte de « rhumatismes » au vu de ses mains et de sa démarche... elle m’avouera avoir 75 ans...). Nous discutons un peu sur le trajet, et elle m’apprend que son frère qui a participé au débarquement en Normandie, est déjà revenu plusieurs fois (je m’arrange pour la revoir une seconde fois et lui donner notre adresse au cas où...) en Normandie, et qu’il dit que les gens étaient très très gentils... Arrivées à la voiture, je la remercie chaleureusement et aperçois son badge... Et là grande stupéfaction !!! Son prénom !!! Agnès !!! (je n’aurai jamais imaginé rencontrer quelqu’un portant ce prénom Outre-Manche, vu comment les gens sont surpris quand je l’épelle...).

Bref, certaines rencontres sont vraiment incroyables, et puis plusieurs points mènent à réflexion quant à notre mode de vie en France où nous attendons plus ou moins tous la retraite avec empressement (je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes car j’aime énormément mon travail...), la plurifonctionnalité des employés ici (nous avons vu une hôtesse d’accueil venir faire le ménage d’une chambre d’hôtel, une caissière de station-service venir nous faire le plein elle-même...) et la satisfaction de nombreuses personnes âgées à poursuivre une activité (cette Agnès, Mr Di Domenico, Mr Jackson et bien d’autres...)...

Allez sur ces réflexions, je vous abandonne finalement...

Grosses bises à tous et merci de nous avoir suivis pendant tout ce périple... en Amérique du Nord.

Agnès

-THE END-

Voir les photos : USA - Pompano Beach ]

Posté par Famille Stella

De retour en Floride :

Le 16/09/11, 16:59

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Pour éviter de traverser le cyclone Irène, notre avion, en quittant Boston Logan le 26 Août, va faire route vers l’ouest et décrire une grande boucle pour descendre vers la Floride. Ceci a pour conséquence le survol de la côte ouest de la péninsule, et je vais pourvoir montrer à Salva une vue aérienne des villes que nous avons visité avec Alexandre, Antoine et Maud lors de notre premier séjour en Juin. Comme tout cela est magnifique... La vue est tellement dégagée que je peux même voir Sanibel et sa baie où nous avons fait du kayak. Les impressions sont tellement fortes, les souvenirs tellement présents que j’ai l’impression que c’était hier... Mais non ! Presque 2 mois se sont écoulés et que de choses nous avons découvertes entre temps...

Nous atterrissons à Miami et nous nous mettons en quête de notre 3° et dernière voiture de location. L’aéroport n’a plus de secret pour nous... et le centre Rental Car non plus. Malheureusement c’est toujours le même loueur, et nous aurons encore quelques difficultés à obtenir ce que nous voulons... Nous en repartons avec une Chevrolet Suburban... un immense 4x4 comme il y en a tant ici...

Direction Pompano Beach et le Wyndham resort. Résidence de standing, personnel charmant et attentionné, magnifique piscine, mini-golf ... tout pour passer une semaine de repos...






C’est ce que nous faisons pendant 2 jours... et nous réalisons qu’il nous reste peu de temps pour voir encore plein de choses : Miami Beach, ses hôtels Art Deco que nous découvrons sur l’avenue Collins, puis Ocean Blvd qui « remonte » au nord sur l’ancienne route n°1 (A1A). Une petite baignade dans les vagues de l’Atlantique...






Le 29 Août, nous reprenons la route pour Orlando et Seaworld (le Parc aux Orques, que nous avions volontairement laissé de côté lors de notre premier séjour, car nous ne pouvions imagine voir un tel parc animalier sans Mathilde). Evidemment les animaux en captivité cela aurait pu être « fade »... Mais les spectacles sont d’une telle qualité, qu’il est important de souligner le travail des soigneurs et entraineurs... A tous les niveaux, avec tous les animaux... (mais surtout et avant tout avec les orques).








Le lendemain c’est au tour de Island of aventure le parc d’Universal d’avoir l’honneur de notre présence... Pour Alexandre, Antoine, Maud et moi, c’est notre 3° visite... Nous sommes incollables...

Mais nous ne nous lassons par des attractions présentées...






Et puis il y a la célèbre Bierre au Beurre (ButterBeer) de Harry Potter... fraiche ou glacée : un goût unique très inhabituel, mais on adore !!!

De retour à Pompano Beach, nous ne résistons pas à l’envie de voir les marais de Floride : les Everglades. A Sawgrass Recreation Park, nous prenons part à une excursion en Airboat, et pouvons approcher les sauriens qui pullulent en Floride. La différence entre alligator et crocodile n’a plus aucun secret pour nous ! Malheureusement un orage viendra interrompre notre promenade... Août n’est certes pas le meilleur moment pour venir en Floride... C’est le mois le plus humide, et nous commençons à nous habituer à avoir des orages tous les après-midi...






Du coup... vendredi 2 septembre, notre dernier jour... avant d’aller rendre la voiture... nous ne pouvons résister à nous promener sur la route 41 qui traverse la Floride, et à participer à une nouvelle promenade sur l’eau. Nous choisissons Coppertown pour son côté exotique (et l’absence de bus de touristes sur le parking...). Cet endroit est exploité par une seule famille depuis de nombreuses années, notre guide très âgé, nous offre le spectacle époustouflant d’alligators sauvages qui répondent à l’appel !!! des alligators domestiqués par des passionnés qui utilisent tous les atouts de l’animal...






Malheureusement... tout a une fin... Et le cœur gros nous nous dirigeons vers l’aéroport de Miami... retour vers la France... et rien de bien amusant à raconter...

Voilà ! vous aurez droit à un dernier article et puis il va falloir nous quitter... et reprendre notre vie (très) active en France dans cette Normandie que nous aimons, mais avec une vision toute différente du continent nord-américain...

Alors au revoir !

Agnès

Voir les photos : USA - Pompano Beach ]

Posté par Famille Stella

Visite au Massachussets :

Le 16/09/11, 16:36

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Le 22 Août, nous quittons donc New York vers le nord et traversons le Bronx via Hwy 278 pour rejoindre l’Interstate 95 (autoroute qui longe toute la côte est des USA depuis Miami jusqu’à la frontière entre le Maine et le Nouveau Brunswick canadien. Nous traversons le Connecticut et Rhodes Island en passant par les iles du sud. Après New Haven, le paysage devient de plus en plus rural et nous traversons de très jolies bourgades côtières qui s’égrènent sur un relief déchiqueté parsemé de nombreux ports nichés au fond de criques profondes.




D’ailleurs plus nous progressons, plus les criques laissent la place à des îles. Notre première étape nous conduit ainsi à Cape Cod, presqu’île qui est coupée à sa base par le canal de Cape Cod. Ce curieux bras replié n’est plus reliée au continent que par 2 ponts, et constitue la destination préférée des Bostoniens dès les premiers beaux jours. Certes, cette affluence touristique a laissé des traces notamment dans sa partie sud, mais Cape Cod offre tout de même de magnifiques sites : adorables ports de pêche, longues plages de sable blanc, hautes dunes et marais peuplés de nombreuses espèces d’oiseaux, bordant les eaux froides de l’océan Atlantique dont les fonds riches du banc de Stellwagen nourrissent constituent une zone de reproduction pour de nombreuses races de cétacés...

Eh oui ! Les Baleines... Notre expérience de Tadoussac n’a fait que nous mettre en appétit... Car c’est pour essayer de voir une nouvelle fois ces « monstres » que nous sommes arrivés jusqu’à Eastham, où nous établissons notre « camp » au motel Captain Quarters. Une adresse charmante, dans le style vieille Angleterre, avec son ambiance retro nous rappelle que c’est à Princetown (à l’extrème nord de la presqu’île, que les pilgrims (pères pèlerins) du Mayflower ont accosté. Une bonne nuit de repos nous met en condition pour affronter les 3h en pleine mer nécessaires à notre chasse photographique...




Malgré le fait que nous avancions dans la saison touristique, nous sommes nombreux à vouloir voir les baleines... Et notre hôtesse au motel nous réserve les dernières places libres à la compagnie Dolphin Fleet (qui offre un semblant de visite guidée en français puisque nous nous voyons proposer un guide papier rédigé en français). Une bonne heure de route au milieu de la lande battue par les vents (on se croirait en Bretagne !) nous fait traverser le Cape Cod National Seashore pour arriver à Provincetown : ville à l’atmosphère très particulière, connue et fréquentée depuis plus d’un siècle par les artistes, gays excentriques et marginaux de toutes sortes. Après un déjeuner frugal dans l’un des nombreux restaurants de la Commercial Street, nous embarquons pour notre croisière...




Environ 90 minutes plus tard, nous sommes enfin arrivés dans la zone d’observation des animaux marins. Notre guide et pilote nous explique comment repérer où les baleines vont sortir... Une race particulière d’oiseau : le pétrel de Wilson vit en « communauté » avec les baleines. Il les suit depuis l’Antarctique... et « sait » avant tous l’emplacement où le monstre marin va émerger...







Et c’est un véritable festival que nous offrent plusieurs groupes de cétacés : des baleines à bosse, des rorquals, petits et grands... Certaines comme les baleines à bosse étaient en train de se nourrir et sortaient la tête de l’eau perpendiculairement à la surface pour déglutir puis s’enfonçaient doucement sous nos yeux ébahis, d’autres se contentaient de venir nager en surface avant de plonger dans les profondeurs avec un ample balancement de leur queue majestueuse (tels les rorquals dont la taille peut atteindre 27m), d’autres encore s’élancent hors de l’eau dans un saut de type « splash » pour s’amuser (en faisant une belle peur à quelques plaisanciers qui voguaient tranquillement dans leur petite embarcation. Désolé pas de photo, car elle avait oublié de prévenir pour la pose...)








C’est à regret que nous rentrons au port pour retrouver la terre ferme... et apprendre que nous avons « raté » le tremblement de terre qui a ébranlé cette zone de la côte est (même que Barack Obama faisait un golf sur Martha’s Vineyard une île juste au sud de Cape Cod et l’a ressenti...).

Nous reprenons la route vers Eastham, en prenant le chemin des écoliers, pour voir le Cape Cod Light au nord de Truro. Les assauts de la mer sont tellement violents sur cette côte qu’il a fallu, il y a quelques décennies déplacer ce phare de plusieurs « pieds » vers l’intérieur des terres, pour lui éviter une chute du haut de la falaise. C’est de cette falaise que nous pouvons encore voir une dernière le souffle puissant des quelques géants des mers qui « déambulent » au large...




De retour au motel, nous découvrirons, qu’après le tremblement de terre (heureusement sans gravité, mais inhabituel dans cette zone), c’est un cyclone (prénommé Irène) qui menace de se déplacer jusqu’à la Nouvelle-Angleterre... Dans les jours qui vont suivre, nous aurons très souvent une pensée émue pour cette presqu’île, ses habitants toujours si charmants et les bâtiments typiques que nous avons pu admirer dans cette partie de l’île (préservée des installations à l’architecture douteuse prisées des touristes, tels que les fast food, hôtels et magasins de souvenirs). C’est en remontant par la route 6A que nous aurons un aperçu de ce qu’était cette région avant l’arrivée des touristes « de masse »... une région genre « petite maison dans la prairie »...






Nous allons rapidement regagner l’agglomération de Boston le 24 au soir et trouver notre hôtel à Framingham, en banlieue ouest. Rien à raconter à ce sujet... nous sommes dans une ville typiquement « dortoir », avec ses lotissements et ses centres commerciaux reliés par un dense réseau routier...
Ah si ! Tout de même, une anecdote qui illustrera aisément la serviabilité et la polyvalence des américains. L’hôtesse à l’accueil est ravie de nous attribuer 2 chambres mitoyennes... Malheureusement, pour l’une d’entre elles, le ménage n’a pu être effectué (les porcs qui l’on occupée avant nous, l’ont libérée trop tardivement pour que la femme de ménage puisse y intervenir dans les temps), et si tôt le désastre découvert, je retourne à l’accueil.

L’hôtesse me présente ses excuses (je crains surtout qu’elle nous attribue une autre chambre plus loin...) et m’assure que la chambre sera en état d’être occupée d’ici à 1 heure... Okay, après tout il nous reste une chambre et vu sa taille, nous allons pourvoir y diner tranquillement de nos sandwich faits maison... Et savez vous qui est venu faire le ménage ??? Notre charmante hôtesse d’accueil !!! (elle y a mis le temps... mais c’était impeccable...)
Je vous laisse imaginer la même situation en France...

Jeudi 25 Août, nous partons donc pour la visite de Boston. C’est la quatrième grande ville que nous visitons en 10 jours, et pour varier les plaisirs, nous optons pour la balade en bateau (Boston est un très ancien port où ont débuté les évènements à l’origine de la guerre d’Indépendance), puis en bus à travers la ville. Et nous passons une agréable journée, à visiter Boston, correctement installé au fond d’un bus... vert pomme). Au centre-ville typiquement américain, est adossée une « vieille ville » Beacon Hill beaucoup plus « européenne » autour du Boston Common Garden.








Le second jour, nous nous concentrons sur Cambridge, sur l’autre rive de la Charles River. Cambridge, c’est Harvard... c’est le MIT (Massachussets Institute of Technology, l’université la plus prestigieuse...




Nous passons notre dernière nuit à Revere à proximité de l’aéroport Logan d’où nous devons décoller le lendemain. Et c’est une soirée à suivre les infos au sujet de Irène, pour suivre sa progression... Heureusement nous avons une bonne étoile, et nous arrivons à quitter la Nouvelle-Angleterre à temps, non sans un regret de rendre notre voiture, qui nous a accompagné pendant ce périple de plus de 10 000 miles... Ouh la ! la ! Cela commence à sentir mauvais : il ne nous reste que 8 jours à passer sur le sol américain...

Allez encore un petit effort, pour suivre nos aventures...

A bientôt

Agnès

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Posté par Famille Stella

Visite de New York City

Le 07/09/11, 21:06

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Après notre étape à Philadelphie, nous faisons une étape de 3 jours à New York (cette ville et sa renommée vaillent bien qu’on s’y arrête un peu plus longtemps que les autres). Sur la route, nous ne pouvons pas résister à l’envie de nous arrêter quelques instants à Princeton où siège la célèbre université... Evidemment nous ne pouvons pas pénétrer sur le campus, mais la vue de quelques bâtiments nous donne une petite idée...






Nous arrivons le premier jour dans l’après-midi à notre hôtel qui se situe à ½ heure environ de route du ferry qui relie Staten Island à Manhattan (New York). Il faut en effet savoir que cette région est constituée de plusieurs îles, certaines faisant parties de l’état du New Jersey, d’autres de l’état de New York (qui est à la fois un état et une ville dénommée New York City = NYC). Nous avons tellement hâte de découvrir cette ville que nous allons vers 16h prendre le ferry à St George Ferry terminal pour arriver 25 min plus tard au quartier de Lower Manhattan que nous découvrons à pied. Ce ferry, qui date de 1905, nous transporte gratuitement (ainsi que 70 000 personnes quotidiennement).




Et là, quel moment magique de prendre ce ferry et de découvrir, depuis l’eau, les buildings de Manhattan et la Statue de la liberté (comme l’ont découvert jadis, au début des années 1900, 12 millions d’immigrés venant tenter leur chance aux States!!!). Une 1ère grande émotion, me dis-je... que nous revivons comme eux... (même si nous n’avons pas la même finalité...)



Nos premiers pas sur le sol new-yorkais sont salués par une équipe de saltimbanques qui nous proposent un sympathique spectacle (tel que l’on en voit à Paris sur le parvis du Centre Georges Pompidou...), et Salva et les enfants restent subjugués, pendant que je descends dans la station de métro tout proche découvrir comment fonctionne le métro new-yorkais (mon copain routard m’a déjà briffée, mais j’aime bien voir par moi-même, il puis il conseille de se procurer une carte avant de commencer à vouloir se perdre...).

Hélas, plus de carte disponible à ce guichet... Nous commencerons donc la visite à pied... Et de toute façon, ici arrive la célèbre rue de Broadway. Nous allons commencer ainsi...




Rapidement nous marchons au milieu des gratte-ciel dont il est difficile de vous faire apprécier la hauteur par écrit... Et en nous promenant ainsi sur Broadway... nous découvrons Trinity Church, une église... au milieu des gratte-ciels, entourée d’un petit cimetière... et qui fait face à ... Wall Street... le centre financier du monde... En fait rien de bien exceptionnel vu de l’extérieur. Le bâtiment du New York Stock Exchange est fermé au public et bien gardé...






En poursuivant notre chemin sur Broadway nous découvrons des grues encore plus hautes... En examinant le plan, il s’agit de l’ancien Ground Zero (qu’il ne faut plus appeler ainsi, car le projet de reconstruction après la catastrophe du 11 septembre 2001 est largement entamé...) Certains bâtiments ont déjà été reconstruits et à la place des 2 tours jumelles est en train d’être construite la Freedom Tower, rebaptisée 1WTC, dont la première pierre a été posée le 4 Juillet 2004. Le projet a connu de nombreuses modifications et la tour finale mesurera 1776 pieds (comme l’année de l’indépendance des U.S.A) soit 541m. 3 autres tours verront le jour et des parapets en bronze seront marqués des noms des 2980 victimes ; un grand jardin entourant deux grands bassins vides symboliseront l’empreinte des deux tours. Bien sûr, le mémorial-musée établi à l’instigation principalement des familles de victimes sera déplacé sur les lieux mêmes de la tragédie. Nous suivons une partie des palissades entourant le chantier, agrémentées de photos du projet, et découvrons la plaque commémorative en bronze sur l’ancienne caserne des pompiers qui a payé un très lourd tribu ce 11/09...






Le cœur gros (quelles que soient nos idées vis-à-vis du gouvernement américain de l’époque, nous ne pouvons pas rester insensibles devant une telle tragédie), nous poursuivons notre chemin et reprenons Broadway pour admire la façade du Equitable Building (en forme de H). ce bâtiment fit scandale peu après sa construction, car... il faisait trop d’ombre aux autres rues. C’est d’ailleurs après sa construction qu’une loi fût adoptée qui réglementerait désormais la taille et la forme des buildings pour faciliter la ventilation et l’éclairage des rues !!!




Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Ann street que nous empruntons vers William street, pour revenir vers la gare de Staten Island Ferry, car le temps passe et nous ne voulons pas arriver trop tard à notre hôtel... Dommage nous ratons de peu St Paul’s et le City Hall... mais les petits pieds n’en peuvent plus... Et il y aura encore beaucoup à faire demain... alors autant épargner les forces...

Le deuxième jour est bien sûr consacré à celle que nous avons découvert depuis le ferry... la Statue de la Liberté... Nous ne sacrifierons pas à la destinée de tous les touristes et après avoir posé le pied à Manhattan, nous prenons à Clinton Castle (ancienne forteresse, premier site d’accueil des immigrants avant l’ouverture d’Ellis Island) des billets pour un autre ferry qui nous conduira sur Liberty Island... Fouille sécuritaire de rigueur, multitude de touristes... mais bon on ne peut pas y échapper, et il faut avouer que cela a quelque chose de magique...




Un petit tour dans le parc une fois débarqués sous un soleil de plomb... Nous ne pourrons faire la visite intérieure. Pour des raisons de sécurité, les billets sont vendus à l’avance et soumis à un contrôle strict... et comme nous ne faisons rien à l’avance (ou très peu, nous n’avons pas les-dits billets adéquats...)...






Qu’à cela ne tienne... la visite sur l’île est des plus agréable, et j’attends beaucoup plus de la suite... Nous reprenons dons un bateau pour nous diriger vers Ellis Island. Vous n’avez jamais entendu parler de cette île ? Moi non plus avant de lire mon Routard... Mais quand je découvre que c’est ici qu’ont accosté des milliers de candidats à l’émigration au début du siècle... (plus de 12 millions entre 1892 et 1924). Quelle expérience humaine !!! Plus de 100 millions d’américains (40%) ont un parent qui serait passé par ici... Et la visite est passionnante, depuis la salle des bagages, l’escalier vers la salle d’enregistrement (les compétences ou difficultés avec lesquelles les futurs candidats à l’immigration montaient cet escalier étaient examinées de près...), les salles d’examen médical voir le petit hôpital où l’on pouvait être mis en observation, la salle du jugement (où était décidé le sort du candidat). Le nombre était tel qu’il fallait prendre les décisions rapidement... les autorités ne sélectionnaient que les personnes aptes au travail (et à un travail plutôt pénible). Déjà dans le bateau, le capitaine avait fait un tri, et interrogé les navigants sur leur destinée... L’immigration sélective était de mise...
Nous découvrons les nombreux témoignages, les reliques... Une visite vraiment intéressante...








Nous reprenons le bateau pour revenir sur la terre ferme et Manhattan, et nous tentons le tout pour ke tout en décidant de prendre le métro. Salva s’est fixé comme objectif la soirée à Times Square... Alors pas le choix il faut y aller en métro... Finalement rien de dramatique... Nous achetons une carte à une préposée charmante, qui nous permet de voyager les 4 grands (les petits ne payent pas et doivent passer sous le tourniquet!)...

Nous descendons à 34th street pour passer au General Post Office acheter des timbres (pour les quelques chanceux qui recevront une carte postale postée des U.S.A...), et marchons dans la 33th street derrière Madison Square Garden jusqu’à l’Empire State building. Il y a toutefois trop de monde pour que nous fassions la queue pour monter là-haut... Nous essayerons le Rockfeller demain...




Encore une fois, il est difficile de décrire par des mots ce que nous pouvons ressentir devant une telle immensité... Nous montons sur la célèbre 5th Avenue (l’équivalent de nos Champs-Elysées en ce qui concerne les boutiques...) pour bifurquer à la 42th street vers Times Square... Et plus nous avançons, plus la nuit disparait, laissant place à une multitude de néons, d’écrans géants (le mot n’est pas vain...)... tout en avançant dans une foule compacte (effet samedi soir ?) déambulant au milieu des marchands de hot-dog, de mini baraques à frites chinoises ou hamburgers... de vendeurs ambulants... Une frénésie sympathique, bon-enfant... des centaines, peut-être des milliers de badauds rassemblés dans une même quête... inconnue... Car nul ne sait vraiment ce qui rassemble ici tous ces gens... Depuis le printemps 2009 ce gigantesque carrefour entre Broadway et de la 42th à la 47th street est devenu piéton... (365 000 piétons traverseraient ce carrefour par jour !!!). Une nécessité sécuritaire, mais également une volonté politique de « ville verte» du maire actuel Michael Bloomberg...






L’ambiance est sympathique, il fait chaud, il fait faim et nous allons finalement pique-niquer ici, sur des gradins illuminés (qu’est ce qui ne l’est pas ?) au milieu d’une foule qui fait de même, observe, attend, discute... C’est vraiment difficile avec des mots (je ne suis pas assez érudite...)... Pour moi cela ne représentait rien Times Square... un nom dans les romans new yorkais... mais il s’y passe réellement quelque chose... Le mieux, c’est d’y venir, car je ne sais comment vous l’expliquer...




Mais voilà, tout a une fin, et il nous faut regagner une station de métro, la gare du ferry de Staten Island où nous attendrons le ferry en compagnie de nombreux autres familles noctambules (les rotations sont moins importantes la nuit pour ce ferry qui fonctionne 24h/24, mais bonne fréquentation, aucun sentiment d’insécurité en ce début de nuit)... et le retour à l’hôtel épuisés, mais heureux...

Evidemment ce 3ème jour, après une courte nuit, il est difficile de motiver les troupes pour repartir en visite... En milieu de journée, (ma matinée est consacrée à la lessive dans un lavomatic tout proche... il faut bien passer de temps en temps aux taches purement ménagères), j’arrive tout de même à motiver ma petite troupe en promettant une belle visite en haut du Rockfeller Building aperçu la veille... Donc voiture jusqu’à St Georges, ferry jusqu’à Staten Island Gare, (ouh la la, le temps se dégrade...), métro jusqu’ 49th street... où nous sommes accueillis par une pluie diluvienne... Quelques mètres sous cette averse nous conduisent jusqu’à la devanture d’une pizzeria Bella Napoli, qui nous fait des yeux doux... Après avoir détaillé les tarifs de la carte, nous décidons d’y faire une pause salutaire pour nos estomacs.

Remarquez nous avons la chance de tomber sur une « vraie pizzeria » tenue par de « vrais » italiens à en croire Salva qui ne s’y trompe rarement en matière de vrai ou faux accent... Et c’est vrai que nous dégustons de très bonnes pizzas... C’est un régal après ces semaines de fast-food et simili repas équilibrés (il est difficile de trouver des légumes : très peu de conserves, du surgelé, ou alors il faut aller au marché fermier...)

Malheureusement pour nous, après ces agapes, le temps ne s’est pas arrangé, et il pleut toujours aussi fort... Nous décidons donc à regret de regagner nos pénates... en perdant notre dernière chance de voir New-York s’illuminer sous nos yeux depuis la plate-forme du Rockfeller Center. Encore une visite que nous devrons faire lors d’un prochain voyage...




Ne voulant pas rester sur une déception, nous décidons finalement de revenir à New-York City ce lundi matin et dernier jour dans la région. (notre hôtel est réservé pour ce soir à Cape Code...). Malgré mes réticences, Salva parvient à me convaincre d’aller en voiture à New-York City... Ce qu’il avu de la circulation les jours précédents l’a rassuré... pour lui ce n’est pas pire qu’ailleurs et notamment pas pire que le rond-point des Champs-Elysées ou de l’arc de triomphe un vendredi à 18h... Evidemment, moi qui lis la carte et doit donner les bonnes directions en heure et en temps... je ne suis pas aussi confiante... mais bon ! au pire, si vraiment je ne m’en sors pas, on mettra Mme GPS en route... (j’ai de nouvelles dénominations pour elle... mais la correction m’interdisent de vous en dire plus ici... Ce ne pourra se faire que de vive voix et sans témoin...)...

Donc direction Staten Island que nous traversons, puis Brooklyn (eh oui ! nous sommes passés à Brooklyn) que nous gagnons par le Verrazano Narrows Bridge. Après quelques kilomètres, nous abordons le Brooklyn Bridge (que j’avais osé espérer leur faire découvrir à pied la nuit tombante...)... Le seul pont de pierre de New-York... vu et revu dans de nombreux films... dont Spiderman dont mes ados sont fans et dont ils me feront découvrir la trilogie progressivement...)






Et nous voici à New-York City... Le gros avantage, c’est l’organisation des rues... très géomètrique... Du coup si vous en ratez une, vous prenez la suivante, ou 3 fois à droite ou à gauche et c’est bon... Bref nous arrivons assez facilement en bordure de Central Parc, et nous arriverons même à nous stationner en bordure, à proximité de l’American Museum of Natural History... non sans avoir vérifié à deux les règles de stationnement (depuis notre P.V de Washington, nous sommes méfiants...). Mais finalement Central Park n’est rien de plus en ce lundi midi, qu’un brin de verdure dont les allées sont envahies par les joggers et le poussettes... bref rien de bien mirobolant... Un hot-dog sur le pouce, un pipi dans les toilettes du Museum, et nous voici repartis... Car la promesse des beautés naturelles de Cape Code nous attirent plus que ce semblant de parc sillonné d’allées bétonnées, de rues et de tunnels...






Tout a une fin et il nous faut bien quitter New-York City... même si je reste sur ma faim de merveilleuses découvertes... New-York ne se visite pas en 3 jours...

Il nous faudra y revenir...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Voyage entre Washington et Philadelphie :

Le 31/08/11, 14:29

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Le voyage entre Washington et Philadelphie fût assez rapide car ces deux villes ne sont distantes que de moins de 200 kms. Nous quittons donc le District of Columbia pour entrer dans le Maryland et traverser Baltimore qui en est la ville la plus importante, alors que c’est Annapolis qui est la capitale de cet état. Baltimore (du nom de Lord Baltimore, seul catholique dans l’univers protestant des colonies anglaises) ressemble à toutes les villes américaines: des autoroutes, un centre-ville (down-town) avec des buildings, des secteurs résidentiels et des zones industrielles. Vous me direz que cela ne change pas beaucoup de la France... Ce qui peut surprendre ici c’est que tout est relativement mélangé et que l’on passe sans cesse de l’un à l’autre. Tout est relié par un réseau routier très développé (bordé d’un nombre incroyable de zones commerciales associant fast-food et motels, mais peu de magasin d’alimentation en proportion...), avec des limitations de vitesse qui sont relativement bien respectées, des feux synchronisés, des passages piétons en pont ou sous-terrain. De toute façon personne ne s’aviserait de refuser la priorité à un piéton... Parfois même quand nous voulons tourner à gauche (on passe devant et non derrière notre vis-à-vis, c’est tout de même plus pratique) et que nous attendons notre tour, l’automobiliste en face ralentit et nous fait signe de passer !!! Tout ceci est absolument impensable en France... Ainsi que les grands ponts routiers urbains à fort trafic qui possèdent souvent 2 tabliers, chacun étant affecté à la circulation dans un sens. Plus de fluidité et moins de risque d’accident... Résultat : même à un horaire « de pointe », la circulation se passe bien... Pourquoi n’avons-nous pas cela en France ? Je commence à croire que la politique de la route en France n’est pas de faciliter et fluidifier la circulation pour la rendre plus sécuritaire, mais bien de l’entraver pour inciter la population à choisir un autre mode de transport... ?




Philadelphie, bien que la ville la plus importante de la Pennsylvanie n’en est pas non plus la capitale. C’est Harrisburg, en position plus centrale pour ce très grand état, qui assume cette fonction. Et pourtant, Philly, comme la surnomme les Américains, se targue d’être le berceau de la démocratie américaine. Cette ancienne colonie de 120 000 km² fut donnée par Charles II d’Angleterre à William Penn, en remboursement de dettes considérables dues à son père. Pour la petite histoire le nom de la Pennsylvanie vient de cet héritage... Le premier nom prévu était Nouvelles-Galles du fait du paysage, mais le Ministre des Colonies de l’époque, d’origine galloise, refusa d’associer le pays de Galles à une région peuplée de Quakers (considérés comme appartenant à une secte à l’époque)... Et la forêt de Penn devint la Penn’s Sylvania... William Penn, chef de file des quakers anglais persécutés par la religion anglicane officielle, voit dans cette région une sorte de Terre Promise, et va pouvoir y installer un gouvernement avant-gardiste, basé sur la liberté de conscience, pacifisme, souveraineté du peuple, non-violence et tolérance qui sont les doctrines des quakers. William Penn va également appliquer ces règles avec les Indiens et signer en 1701 un traité d’amitié reposant sur la confiance mutuelle et l’égalité entre indiens et européens. La légitime défense est proscrite à cause du cycle de représailles que cela suppose... Du jamais vu ailleurs dans le territoire nord-américain (ni même en Europe, je suppose...).

La Pennsylvanie se fonde donc comme un état non-conformiste, sans armée ni forteresse (et sans crime de sang pendant 75 ans...) dont Philadelphie est la « Cité de l’amour fraternel ». Cette «Holy Experiment = Expérience sacrée», basée sur l’égalité et les droits de l’Homme déclinera malheureusement progressivement après la mort de William Penn à l’âge de 72 ans. Mais au fait,... vous connaissez forcement Willian Penn... Sa tête orne tous les paquets de flocons d’avoine de la célèbre marque Quaker Oats... (qui d’ailleurs ne fait pas que des flocons d’avoine, comme nous voyons ici en faisant les courses...).




Preuve du changement d’ère par rapport à William Penn: les péages. Ici, tous les ponts sont à péage... Et nous n’y échappons pas pour aller jusqu’à notre hôtel situé en Maryland de l’autre côté de la Delaware River. Par contre le lendemain matin, quand nous partons pour notre journée de découverte de la ville et de visites, nous réalisons que l’on ne paye que dans un seul sens... C’est déjà cela ! Malgré le fait que Philly regorge elle aussi de musées importants et bien « côtés », nous décidons de ne visiter que le Philadelphia Museum of Art. Non pas parce qu’il présente une exposition temporaire consacrée à Rembrandt, mais parce qu’il faut varier, et que nous n’avons pas souvent l’occasion de conduire nos enfants dans un tel musée (le Louvre mis à part). Ce musée est immense et pour éviter de les décourager, nous sélectionnons l’art européen de 1500 jusqu’à l’art contemporain, en insistant sur l’impressionnisme. Pas de guide en français malheureusement, et nous essayons de notre mieux, Salva et moi, de leur montrer l’évolution de la peinture... même si nos connaissances sont relativement limitées dans ce domaine... (désolée, pas de photos des œuvres bien évidemment...)






Cette visite nous a bien sur mis en appétit... et nous décidons de trouver un petit restaurant dont mon ami routard m’a vanté les mérites... Philadelphie est une ville assez facile pour circuler et présente de nombreux bâtiments sympathiques, telle cette basilique Saint Pierre et Saint Paul qui fait face au Museum of Art sue la Benjamin Franklin Parkway surnommée «Parkway’s Cultural Corridor». Au fait ... ne faîtes pas la même erreur que moi au début : parkway ne signifie pas du tout parking ou voie de parking... NON, ce serait trop simple... Cela désigne une grande avenue à plusieurs voies...






La ville de Philadelphie, tout comme la Pennsylvanie voue un intérêt tout particulier à la France et cela depuis toute son histoire. Rêve et refuge : double attirance, en premier lieu parce que cette ville fut très longtemps (avant New York) la vraie porte d’entrée des Etats-Unis. Et c’est donc ici que les voyageurs de la Vieille Europe encaissent le choc avec le Nouveau Monde. Philadelphie voit ainsi passer une ribambelle de voyageurs tels Chateaubriand, Tocqueville, Joseph Bonaparte (frère de Napoléon), Talleyrand, et même le futur roi Louis-Philippe qui passa ici la première année de son exil. Autres noms célèbres : Stephen Girard (eh oui Bruno! De petit capitaine, il est devenu le plus grand armateur de tous les temps selon le Routard...), Michael Bouvier (arrière-arrière-grand-père de Jacqueline Bouvier-Kennedy... la célèbre Jackie... qui devint First Lady), et Antoine Benezet (son nom ne nous dit rien en France, mais il a même une rue ici... pionnier de l’égalité raciale, il s’insurgea contre l’esclavage, fonda l’African School et ce sont ses écrits qui influencèrent Thomas Clarkson à l’origine du vote de l’abolition de la traite des noirs par le Parlement britannique en 1807). Nous sommes toutefois un peu plus surpris de découvrir une statue de notre Jeanne ou beau milieu de cette avenue qui concentre un maximum de musée (dont un important dédié à Rodin)...




Sans doute les américains ont toujours apprécié l’esprit frondeur et révolutionnaire français. Et puis une femme qui «boute les anglois hors de France», cela ne peut que leur rappeler des bonnes choses...

Je découvre d’ailleurs (toujours grâce à mon copain routard...) que la constitution américaine est inspirée de la Constitution Corse de 1755 écrite par Pasquale Paoli (basée sur la séparation des pouvoirs et le suffrage universel). C’est cet écrit qui inspira les rédacteurs autour de Thomas Jefferson et de nombreuses villes américaines portent le nom de Paoli ou Corsica en souvenir...

Nous découvrons enfin, au bout d’une petite rue comme il est difficile de s’en imaginer une au milieu d’un Down Town américain, le fruit de nos recherches, à savoir le restaurant chez Yonny’s. Cela surprend même un peu au début, et Salva a quelques hésitations...






Mais l’accueil est très chaleureux malgré l’heure tardive (20 min avant l’heure prévue de la fermeture...), le décor très agréable, et surtout la nourriture délicieuse... Réellement une bonne adresse...




La panse bien remplie, nous reprenons notre promenade en voiture à travers les rues de Philadelphie et trouvons le Independance Hall, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est dans le bâtiment de brique rouge construit vers 1750 que furent adoptées la Déclaration d’Indépendance en 1776 et la Constitution Américaine en 1787... Vous comprendrez aisément que pour les Américains, dont le patriotisme atteint un niveau insoupçonnable en France, c’est un haut lieu de pèlerinage... Autour, dans le Independance national City Park, nous pourrions voir également le Old City Hall, le Congress Hall (du temps où Philadelphie était capitale et quand il n’y avait que 13 états... de 1790 à 1800). Autre symbole important pour les Américains : le Liberty Bell Center qui abrite la célèbre cloche qui a sonné la première fois à l’occasion de la Déclaration d’Indépendance, puis pour rameuter les citoyens pour les évènements majeurs...



Le nouveau City Hall est lui d’un tout autre genre que les anciens bâtiments de brique rouge... Il faut dire que Philadelphie est devenue une riche ville très commerçante... Encore un clin d’œil à la France avec cette façade de style néo-renaissance française...




Une dernière chose très particulière à Philadelphie, c’est l’art sur les murs... The Mural Arts Program... ce programme qui a débuté en 1984 sous la forme d’une lutte antigraffitis, est devenu un projet artistique constructif, dépassant le simple projet municipal, luttant contre l’exclusion sociale, en embellissant les quartiers et prenant part à la vie de la communauté, qui s’exporte dans le monde... (les villes de Bagnolet, Bondy ou Villiers le Bel en région parisienne profitent déjà de cette expérience réussie...)






Un dernier petit clin d’œil à la France... Celle-là, nous ne pouvions pas ne pas vous la montrer... Quand je vous dis que Philadelphie est la plus française des villes américaines (pour celles que nous avons vues en tous cas...)




Bises à tous et à bientôt... Sous le soleil de la Floride, je vais essayer de ratrapper à nouveau mon retard, avant notre retour sur le sol français... Après, je crains de ne plus avoir le cœur de m’y remettre...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Visite de Washington

Le 25/08/11, 16:50

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C’est donc de bonne heure (et de bonne humeur) que nous partons de notre hôtel pour rejoindre la station de métro de Fairfax en banlieue ouest de Washington. Nous trouvons facilement une place de parking et nous attelons à la difficile tâche d’acheter des billets. En Amérique du Nord, c’est toujours une carte qu’il faut prendre, et «charger» avec le nombre de voyages, ou la valeur que l’on souhaite... Mais les tarifs ne sont pas affichés clairement, et ici, il n’y a pas de guichet... Uniquement des distributeurs... En plus, le tarif varie avec les horaires... Ben oui ! Comme ils travaillent tous dans l’administration (ou presque tous), ils doivent tous embaucher à la même heure ! Avec l’aide d’un préposé, nous obtenons nos 6 cartes, et nous nous engouffrons dans la station. Engouffrons est bien le mot... Pas de chichi avec la déco... Il s’agit d’un tunnel «brut de décoffrage», peu animé à cet horaire de la matinée (environ 10h), un peu sinistre...




Nous commençons notre visite par l’U.S Capitole... Parce que c’est le bâtiment qui nous intrigue le plus (la moitié de la tribu Stella a lu Dan Brown...) et notre guide préféré du Routard nous a prévenu que l’on ne pouvait pas toujours obtenir des tickets (selon les sessions en cours et la fréquentation en touristes...).




Mais nous sommes chanceux (ce n’est pas toujours le cas) et allons tous pouvoir découvrir les merveilles cachées sous le célèbre dôme... En deux groupes, car les contrôles de sécurité sont draconiens... Nous ne pouvons pas entrer avec nos sacs contenant le pique-nique, et il n’y a pas de casier... Ce n’est pas grave... le groupe restant profitera de la Bibliothèque du Congrès juste en face dans la rue. Ce bâtiment Jefferson présente la première Bible réalisée par Gutenberg en 1455, ainsi que le brouillon de la déclaration d’indépendance des Etats Unis, écrit par Thomas Jefferson et corrigé par Benjamin Franklin... Parmi les 80 millions d’ouvrages en 450 langues que compte cette bibliothèque, la plus grande des U.S.A... Nous découvrons également une pièce nous présentant la bibliothèque reconstituée de Mr Jefferson, grand érudit, qui possédait des ouvrages dans les langues européennes et dans des domaines très variés allant de la littérature à la politique et à la philosophie, et des sciences et techniques au jardinage... Tout cela dans des locaux somptueusement décorés... Nous découvrons même des français... parmi les célébrités reconnues dans le monde de la littérature... Et pas des moindres...








Mais revenons au Capitole : une fois les contrôles passés, nous accédons au hall d’accueil du Visitor center (qui nous donne un petit aperçu de ce que nous allons découvrir par la suite... Et nous avons la chance d’arriver pile au bon moment et de nous voir proposer des billets pour la visite guidée... que nous débutons par un film documentaire, en anglais, mais sous-titré, qui nous retrace l’histoire du Capitole. Simple et pratique pour savoir de quoi il s’agit, en effet... Nous nous voyons ensuite remettre par notre guide des écouteurs (pas de traduction possible puisqu’il s’agit d’entendre ce que nous explique notre guide sans qu’il n’ait à forcer la voix, ni qu’il dérange les autres visites en cours...). Le groupe des filles, nous avons la chance de «tomber» sur un monsieur d’un certain âge, passionné par ce qu’il présente, et qui agrémente son commentaire de nombreuses anecdotes, tout en nous faisant participer. Il a ainsi voulu savoir d’où étaient originaires les différentes personnes du groupe... s’est exclamé à l’annonce de la France... mais a été déçu que je ne puisse lui dire le nombre de députés en France ! Ben oui, je suis dans le créneau où l’instruction civique a été supprimée...




Mathilde s’est occupée à photographier toutes les statues des «congressmen», chaque état fournissant au Capitole 2 statues de ces membres les plus célèbres... et pas une de plus... Quand l’état veut en mettre une nouvelle pour «coller» à l’actualité récente, il doit en retirer une des 2 autres... Certaines sont assez étonnantes... Comme vous pouvez le voir sur ces photos...




Le must, c’est quand même de se trouver sous la célèbre coupole... juste en dessous de la statue miss freedom (et la statue de la liberté, même si le traduction signifie sensiblement la même chose). Mais celle-ci, on ne leur a pas offerte... Ils l’on réalisée eux-mêmes... Tout un symbole encore...




En sortant du Capitole, nous nous dirigeons à pied vers le Potomac en nous promenant sous les arbres (à l’ombre car la journée est très très chaude encore ce jour là...) ; Nous arpentons donc The Mall, en passant devant certains bâtiments tels que l’Arboretum, le musée Africain, pour arriver jusqu’au Musée de l’Air et de l’Espace... Vous devinez aisément pourquoi...




La plupart de ces musées font partie du Smithsonian, une institution crée à l’initiative d’un riche philanthrope, homme de sciences anglais James Smithson qui a légué des fonds en 1846, « pour l’expansion et la diffusion du savoir ». Il s’agit donc de 19 musées et galeries avec un parc zoologique national ; le plus grand complexe de musées au monde. Ceci a pour nous, aujourd’hui, le principal avantage que les visites soient gratuites. Evidemment nous avons dû faire des choix quant aux musées dignes de notre passage, et quant aux expositions que chacun abrite... Sinon nous aurions pu y passer largement la semaine... Alexandre a étudié le plan de celui dont nous parlons : The Air and Space National Museum et il nous pilote (c’est le cas de le dire...) à travers les différentes sections et les modèles d’avion devant lesquels il nous fait un rapide commentaire. En effet, il n’y a pas de guide ou de livret en français... (uniquement pour la présentation de l’institution Smithsonian)




Nous découvrons donc des modèles réduits, mais surtout des modèles grandeur nature anciens ou plus récents...




Des avions civils, mais aussi des modèles de guerre...




Et des modèles plus rares pour nous puisqu’ils sont de la Nasa, ou bien carrément futuristes...




Nous changeons de registre, après avoir traversé le Mall en poursuivant notre après-midi dans le Musée d’Histoire Naturelle. Nos enfants sont tous fans de celui de Paris qu’ils visitent régulièrement... Ils sont très curieux de voir ce que les Américains vont pouvoir nous montrer de différent... La grande différence réside dans l’organisation et la présentation... Le hall d’entrée d’abord...




Les animaux sont mis en scène, répartis selon les espèces et les habitats. Il est vrai que la visite est très agréable, presque ludique...






Evidemment nous n’échappons pas à la section dinosaures... Mais le mammouth mérite effectivement quelque attention...




Le clou final, évidemment, c’est pour la baleine. Vous savez déjà que toute la famille est émerveillée à la vue de ce mammifère... Mais nous donne encore plus envie d’aller les (re)voir « pour de vrai »...




Comme il commence à faire « faim » et que nous essayons de varier entre sandwichs faits nous-mêmes et cuisine américaine (donc fast-food, pour tenir notre budget et notre planning...) nous nous dirigeons vers une adresse que m’a fournie mon copain Routard... Elle a l’avantage d’allier le budget avec le panorama (même si l’équilibre alimentaire serait à revoir...). Certains investisseurs ont eu la bonne idée (pour une fois, il faut le souligner...) d’installer au rez de chaussée de la «vieille Poste» un ensemble de restauration avec quelques échoppes de souvenirs... très touristes c’est vrai mais attendez la suite... En restaurant ces anciens bâtiments désaffectés et promis à la destruction. Ce qui a permis de garder fonctionnelle la vieille tour qui permet d’observer tout Washington depuis le 12° étage... C’est The Old Post Office Pavilion.






Ce bâtiment construit en 1892 abritera les bureaux de la poste de Washington D.C, ainsi que le musée des «dead letters» jusqu’en 1934, puis d’autres services administratifs gouvernementaux (et même une section «training operations» du F.B.I...) jusqu’en 1978, date à laquelle le U.S Congress autorisa sa démolition... Heureusement certains membres influents du monde des Arts, telle Nancy Hanks, s’indignèrent et avec l’aide de la population sauva la vieille Poste de la destruction... La bâtiment fut même inscrit au Registre des Places Historiques... En 1983, on offrit même à la vieille dame une très belle série de cloches (cadeau des anglais, réplique de celles qui sonnent à l’Abbaye de Westminster).






Evidemment une journée ne nous a pas suffit... Et nous décidons donc d’un deuxième tour gratuit... Enfin pas tout à fait cette fois-ci, car nous nous sommes risqués à venir en voiture... Nous avions eu l’impression que nous pourrions trouver de la place assez facilement auprès du Mall... Et effectivement, nous trouvons assez facilement une place lassée libre par un automobiliste (pas facile de s’y retrouver dans les places autorisées, payantes ou non, surtout pas devant une bouche d’incendie...). Celle-ci est payante... et uniquement pour 2 heures... Et bien qu’à cela ne tienne nous reviendrons mettre des sous dans le parcmètre dans 2 heures... Ce n’est pas à d’anciens parisiens que vous allez apprendre cela... Et nous dirigeons nos pas vers le Musée d’Histoire Américaine, dont le Routard nous a dit le plus grand bien (voire même incontournable à la deuxième lecture...). Une fois encore nous sommes ravis de ces précieux conseils... Bien sûr tout n’est pas à notre portée, puisqu’écrit exclusivement en anglais... Mais bon certaines vitrines n’ont pas besoin de commentaires... Telles celles nous présentant les tenues des First Ladies pour le premier bal (sorte d’intronisation sans couronne...). Voici celle de Michelle (Obama, bien sûr...)




Ici encore, on peut admirer les qualités de présentation et de mise en place des objets, telle cette reproduction de la circulation...




Et bien sûr, Salva va éprouver quelques difficultés à quitter la Route 66... De Chicago à Los Angelès... Il vous en a déjà parlé... Son seul regret au sujet de notre voyage cette année (car il y en aura d’autres, nous l’espérons bien...)




Pour ma part, je “flashe” plutôt sur les premiers albums de scrapbooking des années 60 !




Les enfants n’en reviennent pas devant les anciennes poupées “Barbie” et G.I Joe, ou bien un robot sorti tout droit de Star Wars (dont Antoine est devenu un grand fan dernièrement).






Nous allons ensuite consacrer une heure à une sujet beaucoup moins ludique, mais au combien intéressant... en visitant le U.S Holocaust Melorial Museum. Deux expositions sont proposées de façon continue, en plus d’expositions temporaires. Question de temps, nous ne pourrons pas approfondir toutes images, toutes les vidéos et les présentations particulièrement soignées. Certaines sont évocatrices à la limite du supportable... Bien sûr pas de photo à vous présenter à part cette citation qui mérite grande réflexion...




Il est difficile d’enchainer après un sujet aussi grave, et nos mésaventures à suivre sont bien piètres à côté de cela...

En arrivant à la voiture, après notre deuxième série de 2 heures payées... Nous avons la surprise de découvrir un magnifique petit papillon rose sous l’essuie-glace (il y a des choses qui ne changent pas en traversant l’océan atlantique...). Et nous supposons que les « pervenches » ici sont plus rusées que nous... et surtout sacrément bien équipées... Elles « scannent » toutes les plaques d’immatriculation à chaque fois qu’elles passent, même celles qui (comme nous) ont mis de l’argent dans le parcmètre... Cela leur permet, au deuxième tour de démasquer les petits malins qui sont revenus mettre de l’argent... mais n’ont pas déplacé le véhicule... Résultat : 25 dollars d’amende...

Bons avec ce que nous avons gagné sur les entrées des musées, nous n’allons pas pleurer non plus... mais cela fait quand même un peu mal au cœur... Heureusement qu’elle n’avait pas demandé l’enlèvement... Ils sont très rapides pour cela parait-il...

Allez nous reprenons la route, et décidons de faire un petit détour par U Street, berceau du jazz à Washington et qui a quand même vu naître Duke Ellington! Des années 1920 aux années 1960, cette rue a même gagné le surnom de Black Broadway...




Pour finir un petit tour par la gare centrale (Union Station). Magnifique bâtiment tant à l’intérieur qu’à l’extérieur... Par contre interdit de pénétrer vers les voies sans billet valable... Nous nous sommes fait «virer»... Nous n’avons pas parlé de toutes les fouilles à l’entrée des bâtiments nationaux... Mais bon...




Et puis à Washington, il y a quand même une église qu’il faut voir : The Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception. La 8° au monde selon notre guide préféré, adossée au campus de l’université catholique, ce qui en fait le plus grand ensemble catholique d’Amérique. Sa construction répond au développement de la religion catholique, principalement liée à la communauté hispanique. Nous remarquerons à plusieurs reprises au cours de notre voyage, le grand nombre d’hispanophones. D’ailleurs, nombreux documents sont traduits en cette langue.






Et voilà, je sais que c’est un peu long... Mais je vous assure que je vous l’ai fait le plus court possible... Washington est une ville formidable, capitale que les Américains ont réussi à se construire en partant de rien... en comparaison de nos vieilles capitales européennes, mais qui n’a pas à rougir de la comparaison... Vous ai-je dit que le plan d’urbanisation est l’œuvre d’un français? ... Mr L’Enfant... qui possède d’ailleurs sa station de métro...
Ah oui ! Je crois que je ne vous ai jamais donné la réponse pour le « State » de Chicago... l’Illinois... pour ceux qui n’auraient pas eu le courage de chercher la réponse dans un atlas...

Bises à tous, le programme à suivre est riche : Philadelphie, New York, Boston... Vous allez avoir du pain sur la planche...

Bon courage à tous
Agnès

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Posté par Famille Stella

Nouvelle des STELLA après le tremblement de terre...

Le 24/08/11, 5:37

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Un court message pour (vous rassurer surtout) et vous dire qu'il y a eu hier un tremblement de terre sur la Côte Est des Etats-Unis.

Nous avons reçu plusieurs messages de la famille, des amis et de collègues s'inquiétant pour nous; Nous allons bien, donc pas d'inquiétude à avoir!!!

Bizzz à tous:)

Salva

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Posté par Famille Stella

De Boone à Washington D.C :

Le 23/08/11, 16:30

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Il faut bien se résigner à quitter le petit cocon de la maison Rupp à Boone, même si nous y avons passé des jours très heureux... Antoine et Maud ont passé des heures sur le piano et peuvent vous jouer « Au clair de la lune », « Sur le pont d’Avignon » et « Vive le vent » à 1 ou 2 mains, sur toutes les octaves et parfois en canon... Nous avons même imposé des limites horaires par égard pour les voisins... D’ailleurs, nous avons décidé de ne partir que le 15 Août au matin, et faire la route jusqu’à Washington d’une seule traite, pour profiter une dernière journée de la maison, dont il fallait que je fasse le ménage (avec des tapis et de la moquette partout...). Et pas question qu’il reste un grain de poussière... Mais je suis organisée... Ceux qui me connaissent le savent... Premièrement j’avais limité le champ d’action des Stella’s à quelques pièces... et chaussons pour tout le monde dès la porte du garage passée... Ah oui! Parce que l’on gare la voiture dans le garage s’il vous plait... Cela limite les dégâts...

Et puis j’ai fait amie amie avec Tyson! Le fort et musclé Tyson... De quoi faire pâlir Salva... D’ailleurs quand je commence avec Tyson... je n’arrive plus à le lâcher... C’est tellement agréable... un aspirateur efficace !!! Et oui ! Tyson c’est ainsi que j’ai baptisé l’aspirateur Dyson (marque anglaise peu distribuée en France), muni d’un rouleau brosse aspirant... Un plaisir de voir les miettes disparaitre dès le premier passage... Parce que je ne vous l’ai peut-être pas précisé, mais quand je dis qu’il y a des tapis partout... c’est vraiment partout, puisqu’il y en a même dans la cuisine... sous la table à manger... au milieu de l’espace où l’on cuisine! (là où raisonnablement l’on ne trouve que du carrelage...). Remarquez cela présente l’intérêt de ne pas voir les projections de graisses quand il y en a...




Autre anecdote (mais qui nous a contrarié sur le coup !)... Nous avons donc décidé de rester jusqu’au 15 au matin (comme il avait été précisé initialement dans notre contrat avec Dick et Mary). Mais quand nous les avons rencontrés à l’arrivée le 3 Août, nous avions évoqué la possibilité de partir peut-être dès le samedi 13 ou dimanche 14. Nous n’osions pas leur dire que cela dépendait de ce que nous trouverions à faire pour occuper la famille Stella... Nous avions invoqué la suite de notre voyage... Eux nous ont dit de ne pas nous en faire... Ils ne rentreraient que le lundi 15 dans la journée, car ils devaient déposer leur fils à l’aéroport de Washington le dimanche 14 puis passer chez des neveux qu’ils ne voyaient que rarement avant de rentrer à Boone. Et, en fait, (comme dit Maud), ils ont changé leur programme et sont rentrés directement de Washington dimanche en début de soirée après une journée de route sous un orage très violent, très fatigués... pour trouver les Stella en plein dans les valises et le ménage !!! Evidemment nous leur avons proposé de leur laisser leur chambre libre (il n’y avait qu’à changer les draps, le ménage était déjà fait, et c’est ce que nous nous sommes mis à faire aussitôt Salva et moi...).

Mais c’est ne pas connaître ces gens charmants qui ont insisté pour aller dormir à l’hôtel, et revenir le lendemain matin pour que nous puissions nous dire au revoir amicalement. Il est certain qu’ils semblaient très fatigués (ils ont tout de même respectivement 76 et 73 ans...) et allaient pouvoir se coucher plus tôt ainsi, car nous aurions immanquablement discuté une partie de la soirée (Mary est aussi (voire plus) bavarde que moi !!!).

C’est donc après de chaleureuses embrassades que nous les avons quittés lundi matin pour prendre la route vers Washington. Boone présente l’inconvénient d’être « un peu » isolé dans la montagne... Nous choisissons donc de repasser par notre chemin d’arrivée (qui « roulait » bien) pour remonter les Appalaches vers le Nord. Nous allons donc de nouveau passer par le Tennessee... Mais seulement sur quelques kms... Enfin !... Nous sommes passés par Mountain City, comme en atteste cette photo...




Ensuite nous gagnons rapidement la Virginie, vaste état au Nord de la Caroline du Nord qui, comme sa voisine s’étend des Appalaches jusqu’à l’Océan Atlantique. Après quelques compromis entre la route que je propose (au vu de la carte papier, car j’ai acheté un livre présentant les cartes de tous les états avec plan des principales villes... ma bible dès que je monte en voiture...), et celle que Mme GPS (et oui! en version Amérique du nord, nous sommes obligés de nous «farcir» la voix gracieuse de Mme... qui ne sait pas prononcer l’anglais... mais bon...) (et non! Je ne m’y fais pas !!!) veut nous imposer... nous arrivons à Sterling, dans la banlieue de Washington où nous trouvons l’Hôtel Sierra. (désolée pour la longueur de la phrase... mais des fois il faut bien dire ce que l’on a sur le cœur, et vous ne savez pas ce que j’endure avec cette Mme GPS... Et puis vous pouvez vous y reprendre à plusieurs fois en lisant... Vous n’êtes pas obligés de lire à voix haute... Sinon, effectivement, vous risquez l’apoplexie !!!).

Cet hôtel de luxe propose des studios où nous allons donc loger deux nuits tous les 6 (grosse économie d’une chambre... trouvé sur internet grâce aux prix « dernières minutes » par Salva, imbattable dans ce genre d’activité...). Il s’agit en fait d’une suite... Et Alexandre va avoir du mal à oublier le petit déjeuner gargantuesque et de qualité proposé...




Nous sommes tellement pressés de découvrir Washington D.C, que nous ne résistons pas à l’envie d’aller y faire un petit tour en voiture dès ce premier soir... juste pour voir... Et il y en a des choses à voir... Mais tout d’abord un peu d’histoire... ou de géographie... Sachez que Washington D.C est une capitale vraiment à part aux U.S.A... Ce n’est pas vraiment un vrai état, car bien que les citoyens payent les mêmes taxes fédérales que tous les citoyens des U.S.A, ils n’ont pas de représentants au congrès ! D’ailleurs ils le manifestent clairement, leur devise que l’on voit sur leur plaque automobile étant : Taxation whithout representation (whithout = sans). Il s’agit du District of Columbia (d’où D.C pour différencier de l’état de Washington qui se trouve sur la côte est, capitale Seattle).

Washington D.C a été conçue au tout début du XIX°s par les «pères fondateurs» (notamment Georges Washington et Thomas Jefferson), au moment même de la création de la jeune république, comme une capitale idéale, à l’image de la toute nouvelle Constitution (1787), qui se voulaient parfaites... Et c’est un français Pierre-Charles L’Enfant, un ingénieur militaire aux côtés des insurgés américains pendant la guerre d’indépendance, qui en est l’urbaniste émérite... Mais la croissance de la ville est très modeste à ses débuts, et il a même été question d’abandonner cette nouvelle capitale au profit de Philadelphie ou New York (plus attirante pour les congressmen : représentants des états au congrès). Mais les anglais, en mettant le feu aux bâtiments officiels à peine achevés, ont renforcé le sentiment d’orgueil des américains après la guerre, qui ont rebâti le Capitole réduit en cendres, et fait subir à la résidence présidentielle un ravalement complet de sa façade. C’est ce qui lui vaudra son surnom de maison blanche, puisque c’est plus blanche qu’avant qu’elle apparut après ce ravalement... La Maison Blanche était baptisée...).




Donc en surface, Washington n’est pas grand... Malgré leur vision avancée de l’avenir des Etats-Unis, les pères fondateurs n’avaient pas prévu une extension urbaine aussi importante... C’est la ville la plus propre, car il n’y a pas d’industries sales au sens propre du terme ( !!! excusez moi je n’en fais pas exprès !) puisque c’est l’administration et la politique qui y forment l’industrie principale... (propre ?). Et le tourisme, car les américains font régulièrement le voyage patriotique à la capitale pour parcourir les «Memorials» et se recueillir devant les stèles des générations précédentes qui ont laissé leur vie pour garantir la Pax Americana... Et tant que normands bercés par les souvenirs du débarquement de juin 1944, nous leurs en sommes aussi reconnaissants, même si nous ne partageons pas toute leur vision de la paix dans le monde...






D’ailleurs, nous commençons notre visite par le Pentagone situé à Arlington, sur la rive ouest du Potomac. Nous pourrons arriver assez près des bâtiments (gigantesques, d’une surface habitable trois fois supérieure à celle de l’Empire State Building, 7748 fenêtres), les parkings étant vides à cette heure de fin d’après-midi. Mais nous ne faisons qu’apercevoir le mémorial des 184 victimes du 11 Septembre 2001, suite au crash d’un avion kamikaze dans l’aile ouest.

La nuit tombe tranquillement et nous avons plaisir à voir s’illuminer progressivement les différents bâtiments sur Washington que nous rejoignons rapidement. Un tour sur le l’extrémité ouest du Mall (sorte de Champs de Mars entre le Capitole et le fleuve Potomac, qui reçoit la plupart des mémoriaux et des musées, et sur lequel s’ouvre perpendiculairement The Ellipse avec le Zero Milestone (point zero des bornes miles et non kilométriques) et la Maison Blanche en arrière plan... En remontant la Constitution Avenue, nous parvenons jusqu’à l’U.S Capitole que nous pouvons contourner à distance (grosse concentration policière avec rues fermées et voitures de police à tous les carrefours). Et nous redescendons sur Indépendance Avenue pour retourner à notre hôtel, en ayant une vision plus précise de ce que nous pourrons associer comme visites le lendemain... car nous n’avons qu’une envie... c’est d’être à demain pour voir de plus près tous ces immeubles et les différents trésors qu’ils abritent...




Je souhaiterais pour terminer vous dire un mot (ou deux) d’explication sur le fonctionnement du congrès (pouvoir législatif, comme en France) aux U.S.A. Il y a 2 chambres (comme en France) : le Sénat et la Chambre des Représentants. Chaque état envoi au Congrès deux sénateurs (donc 50 X 2 = 100 sénateurs). Le nombre de Représentants dépend du poids démographique de l’état (allant de 1 à 53 représentants) pour garantir une certaine représentation de la population, jusqu’à un total de 435 représentants. Pour en savoir plus, sur le rôle du Congrès, allez voir sur internet... Il y a sites généralistes qui vous donneront des renseignements très clairs...

Pour moi, cela me suffit...

A bientôt pour la suite...

Agnès

Voir les photos : USA - Washington Dc ]

Posté par Famille Stella

Promenades en Caroline du Nord :

Le 22/08/11, 16:57

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Pendant notre séjour en Caroline du Nord (dans sa partie la plus occidentale, puisque nous ne sommes guère sortis des Appalaches ni même de la région appelée Blue Ridge Mountain), nous avons effectué plusieurs balades, et notamment sur la Blue Ridge Parkway. Il s’agit d’une route exclusivement touristique qui a de nombreux intérêts : elle rallie la plupart des sites incontournables dans cette partie des Appalaches, avec de nombreux points de vue matérialisés où il est possible et même conseillé de se stationner pour prendre toutes les photos voulues... Il n’y a peu de sorties ou accès et la vitesse est limitée à 45 MPH, sans aucun panneau publicitaire, ni commerce au bord de la route. La vue n’est donc absolument pas polluée (commercialement, ce qui est loin d’être le cas sur toutes les autres routes, ou nos panneaux 3X4 feraient minables à côté de ce que l’on voit sans cesse ici...).




La construction de cette route a débuté en 1935 grâce à de nombreux ouvriers immigrés, par des tronçons progressivement reliés entre eux. Il s’agissait de relier deux grands parcs (le Shenandoah National Park au nord et Great Smoky Mountains National Park au sud) en combattant le chômage pendant la Grande Dépression, comme préconisé dans le Roosevelt’s New Deal (travailleurs manuels, mais également ingénieurs et architectes). Les matériaux étaient prélevés sur place ou à proximité, et la route devait s’intégrer dans le paysage, comme naturellement « sortie du sol »... Le dernier tronçon, le Linn Cove Viaduct sera inauguré en 1987 achevant la liaison.

Tout est très bien organisé non seulement comme voie routière mais également comme un programme de loisir complet intégrant chemins de randonnées, logements en demeure, en camping, programmes d’interprétation et repères, les Milepost matérialisés par de petits panneaux blancs indiquant la distance par rapport au point de départ sur l’Interstate 64 près de Charlottesville. Tout cela est bien sûr détaillé dans de nombreux guides, facilement disponibles.




Nous commençons par Blowing Rock, où l’érosion de cette très vieille chaine montagneuse a forgé de bien curieux promontoires, alimentant certaines légendes dans ces contrées, occupées auparavant par les indiens. Nous restons tout de même prudents dans notre ascension, mais le site est aménagé pour nous offrir une vue à couper le souffle...






C’est également dans cette ville que nous dégusterons un diner gastronomique Salva et moi au Best Cellar, au cours de l’une de nos soirées « resto-ciné » que nous avons instaurées depuis le tour d’Europe en 2004 : les parents au resto et les enfants non pas au ciné mais devant un dvd tous ensemble après un diner léger, voir plateau télé... Dans la caravane en 2004, nous avions peu de possibilités autres, et les enfants (comme les parents...) restent attachés à cette formule. Même les ados gardent la notion de clan. Ils sont d’ailleurs un peu « sauvages » et se mêlent peu aux jeunes de leur âge pendant les vacances (et ce malgré les efforts de Dick et Mary qui avaient convié leurs voisins au dessert lors de notre première soirée, pour que les jeunes fassent connaissance...).




Nous poursuivons notre route vers le sud avec la découverte du Moses H. Cone Memorial Park, dont la belle demeure blanche nous surprend, par rapport aux habitations environnantes. La vue depuis le perron est magnifique...




Vient ensuite le Julian Price Memorial Park, avec son aire de pique-nique, son camping et surtout le Boone Fork Trail, une randonnée de 5 miles. Une première approche de 0,5 miles le premier jour nous donne envie d’y revenir mieux chaussés pour cette pratique. Et dès le lendemain, la troupe des Stella se lance à l’assaut du chemin, d’abord plat parmi les hautes herbes, puis beaucoup plus accidenté en suivant la rivière serpentant parmi les roches... Un vrai plaisir... Même si 5 miles, c’est un peu long, tout le monde a terminé le circuit, fatigué, heureux de cet exploit chacun à sa mesure...










Toujours en descendant vers le sud, nous découvrons Grand Father Mountain, (5.946 feet soit 1812m) qui a longtemps été considéré comme le sommet le plus haut de cette chaine de montagne la Blue Ridge. Ici le parc a été aménagé avec un musée de la nature, un petit zoo présentant les animaux remarquables de la région dans leur habitat naturel (loutre, cervidés, puma, aigle et ours...).
[photo animaux grand father mountain : aigle1, biche3, loutre1, ours12, puma1
Mais le plus surprenant c’est le Swinging bridge : une passerelle métallique (qui a remplacé le pont de singe pré-existant) qui nous conduit d’un piton à l’autre à 1000 pieds au-dessus du vide. Et avec le vent qu’il fait là-haut, le pont « chante » comme un harmonica... Epoustouflant !!!








Après cette promenade dans les airs, nous pouvons pénétrer la montagne... Grâce aux grottes de Linville, c’est maintenant une exploration souterraine qui nous est proposée... L’existence de ces grottes n’a été révélée qu’en 1822, par l’observation de truites qui mystérieusement entraient et sortaient de la montagne... Une fois entrés les explorateurs (tout comme nous) furent ébahis de l’activité géologique de millions d’années... Ces grottes ont même servi d’abri aux déserteurs des 2 armées pendant la guerre civile, l’une des chambres à fond sableux étant si grande... Aujourd’hui les seuls habitants sont les chauves-souris, pour lesquelles l’on nous demande de ne pas toucher les parois et de désinfecter nos semelles à la sortie. En effet, un champignon microscopique fait actuellement de très gros dégâts dans la population des chauves-souris à travers tout l’Amérique du Nord.








Le Mont Mitchell State Park, au milieu duquel s’élève le Mount Mitchell, point culminant des Appalaches (6.684’ feet = 2037m) doit son nom au Professeur de Sciences Dr Elisha Mitchell, qui s’est acharné à démontrer en 1844 qu’il s’agissait effectivement du sommet le plus haut de la chaine (mesuré à cette date à 6.676’ grâce à des relevés de pression barométriques et formules mathématiques, avec une précision incroyable). Cet acharnement lui a d’ailleurs couté la vie, puisqu’il a trouvé la mort en 1857, lors d’une ultime ascension pour contrer les affirmations contraires de l’un de ses anciens élèves... De nombreux « trails » ou randonnées de difficultés variables sont proposées dans ce parc qui accueille même des campements. Mais depuis quelques jours, la plupart sont fermés sur le versant oriental du fait d’une activité inhabituelle des ours, naturellement présents dans la forêt. Il n’en faut pas plus pour nous inciter à faire demi-tour et poursuivre notre route...




Nous arrivons ainsi à Asheville, capitale de région du sud-ouest de la Caroline du Nord. Mais ce qui nous attire surtout ici, c’est Biltmore Estate avec son château dont les photos nous ont tout de suite interpellés... Cette demeure de 250 pièces fût construite en 1865, pour George Vanderbilt, au milieu de la plus grande propriété privée des U.S.A qui accueille de nombreux jardins, une ferme, des échoppes, un vignoble avec ses chais que l’on peut visiter (dégustation gratuite... le Festival of flowers, rosé de l’année, possède des arômes particulièrement évocateurs), des restaurants et un hôtel de luxe. De nombreuses activités de plein air sont proposées, mais nous en resterons à la visite du château (de sa partie visitable, car il s’agit d’un travail constant de rénovation pour remettre les principales pièces en l’état où elles étaient du temps de Mr Vanderbilt, milliardaire philanthrope. Ce sont ses héritiers directs qui gèrent aujourd’hui cette propriété et surveillent la rénovation, en fournissant de nombreux objets et meubles familiaux. Bien sûr, certaines pièces sont magnifiques, et il est également intéressant de visiter les communs, et découvrir de nombreuses innovations technologiques à la pointe du progrès à cette époque-là. Malheureusement photographies interdites à l’intérieur...








Bien sûr, n’allez pas croire que nous avons fait toutes ces visites d’une seule traite ! Mais vous comprenez aisément que nous ne nous sommes pas ennuyés à Boone. Toutefois, pour en vous faire le récit, l’aspect chronologique de nos visites ne présente aucun intérêt...
J’y prends goût à vous raconter tout cela... C’est tellement passionnant d’essayer de transmettre ce que nous avons la chance de découvrir...

A bientôt,

Agnès

Voir les photos : USA - Boone ]

Posté par Famille Stella
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