Owls trip 2015

Feliz ano nuevo à Bocas del Toro !

Le 31/12/15, 2:36

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L’archipel de Bocas del Toro, au nord du Panama, est une destination très (très très) populaire pour fêter le changement d’année. Au début, on n’a pas trop compris pourquoi.

Arrivés sous un ciel grisâtre sur l’île de Colon, on n’a pas franchement été séduits par la ville de Bocas. Malgré ses petites maisons colorées, le village n’a pas beaucoup de charme et on y croise dans ses rues autant des dépotoirs que des constructions branlantes.





Le coin est littéralement envahi de touristes (américains, panaméens, costaricains, etc.) et nous, on n’aime pas trop les touristes (même si on en fait partie, oui on sait c’est paradoxal). Du coup, on file sur l’île voisine de Bastimentos, où on retrouve le soleil et le charme de l’ambiance caribéenne !





et la neige !



Ainsi que les chemins boueux expérimentés à Cahuita. Ici, on a deux options pour aller à la plage :

Option n° 1 : Le chemin boueux en question, qu’on traverse péniblement pieds nus (pour ne pas perdre ses tongs dans la boue). Après de multiples acrobaties, glissades et chutes, on arrive sur une plage plutôt jolie mais du tout propice à la baignade. Entre les courants et les vagues parfois agressives (l’une d’elles m’a même piqué mes lunettes de soleil), c’est assez dissuasif.







Option n° 2 : Prendre un taxi-boat, ou tape-cul, qui nous emmène, en bondissant sur les vagues, sur l’une des plages du coin où on a le plaisir (non) de retrouver les touristes, mais aussi et surtout, un petit bout de sable et de mer avec des vagues toutes douces pour se baigner tranquillement.




Cette deuxième option, le taxi-boat, permet aussi de se balader entre les îles pour visiter l’archipel, entre la mangrove où nagent les dauphins et les plages où nagent les touristes.

Voilà pour les dauphins (en petits morceaux) :





Voilà pour la plage, côté pile :



Et côté face !




Noémie et Loïc ayant été rejoints par plusieurs de leurs potes (d’où une sur-occupation des dortoirs, chambres et hamacs de notre hôtel !), c’est en nombreuse et très bonne compagnie qu’on a arrosé, avec le rhum local, le passage à l’année 2016 !



Avec les copains d'Ometepe !


Voir les photos : Panama - Isla Bastimentos ]

Posté par thibetso

La côte caraïbe, du Costa Rica au Panama

Le 26/12/15, 4:14

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En passant sur l’autre côte du Costa Rica, on change de mer, de l’océan Pacifique à la mer des Caraïbes, et d’atmosphère : le reggae remplace les rythmes latinos et dans les rues de Cahuita, « la petite Jamaïque », l’ambiance est au roots jamaïcain... et à l’herbe sacrée des rastafaris !

Au bout de ce petit village très coloré, on accède au parc national de Cahuita, où on trouve une belle plage de sable blanc, de la jungle et beaucoup, beaucoup de boue. Il pleut pas mal de ce côté du Costa Rica et on patauge dans l’eau jusqu’aux chevilles, parfois plus, pour rejoindre la Punta Cahuita au milieu du parc.







Ceci est un sentier (et non une rivière).




On est récompensés par plein de bébètes, dont les singes hurleurs ainsi qu’une magnifique araignée au milieu du chemin (pour plus de détails voir plus bas) et l’impression d’être un peu seuls au milieu de la jungle.



Et la jungle, ça vous gagne...




Coin des bébètes :

Côté bestioles, on est servis ! On retrouve nos petits potes les capucins, beaucoup moins agressifs et chapardeurs que leurs congénères de la côte Pacifique.



On arrive enfin à capturer une image de ce gros papillon appelé « morpho » dont les ailes dépliées sont d’un beau bleu électrique... et d’un banal marron une fois refermées. Devinez quelle version on a réussi à prendre en photo...



Un genre de hamster géant croise notre chemin à Punta Cahuita, au milieu de dizaines de bernard-l’hermite qui courent dans tous les sens (pas très coordonnés les bernard-l’hermite).





Un beau spécimen de lézardosaure (ou lézouille, en hommage à ses pattes de grenouilles), tout droit sorti d’une version miniature de Jurassic Park.



Cerise sur la gâteau, un autre lézard(osaure) qui marche sur l’eau (mais là aussi la photo est un peu difficile à prendre).



La fameuse araignée, toute mignonne.



Et beaucoup, beaucoup d’autres !






Après notre visite au zoo parc, on file vers Puerto Viejo qui ne mérite qu’un passage éclair avec sa longue plage de sable noir pas paradisiaque (trop de vagues pour se baigner tranquillement et des voleurs de chaussures sur la plage).



On y retrouve Loïc et Noémie ainsi que Julien et Rémi, également rencontrés au Nicaragua, et c’est ensemble qu’on passe la frontière du Panama.




On vous passe les détails mais c’était à peu près aussi mal organisé que notre passage au Costa Rica.

Mais finalement on y arrive !





Voir les photos : Costa Rica - Cahuita ]

Posté par thibetso

Nuages, volcans et rafting à Turrialba

Le 22/12/15, 3:03

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En réalité, il y avait plus de nuages que de volcans sur notre route vers le centre du pays. Ou alors, il y avait des volcans, mais derrière (dessous ?) la couche de nuages.

Devinette : y a-t’il un volcan sur ces photos ?





N’ayant pas trouvé de volcans à escalader, on s’est rabattus sur les eaux vives du Rio Pacuare qu’on a décidé de descendre à grande vitesse.

Même pas peur.



Ici, il y a de vrais rapides et le rafting est plus mouvementé que lors de notre expérience en Thaïlande ! Mais c’est rigolo !







On pagaie peu, mais on prend beaucoup d’eau dans la figure, les vêtements, les chaussures. D’un rapide à l’autre, un rafteur est de temps en temps repêché par les bateaux suivants (on a réussi à rester tous les trois sur le raft, du début à la fin) (même si on a failli perdre Cap).



Les nuages nous rattrapent et c’est sous la pluie qu’on repart après la pause déj. Averse tropicale, donc en fait l’eau de pluie est plus chaude que celle du Rio.

De retour à Turrialba, on croise Noémie et Loïc, des Français rencontrés au Nicaragua qui descendent toute l’Amérique Centrale, du Mexique au Panama. On les présente aux chouettes bien sûr !






Voir les photos : Costa Rica - Turrialba ]

Posté par thibetso

Manuel Antonio et la côte Pacifique

Le 20/12/15, 3:48

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Bye bye la péninsule d’Osa, son côté sauvage et perdu, et bienvenue sur la côte Pacifique du Costa Rica !

On retrouve les touristes dans ce coin très fréquenté des Américains, surtout en cette période de fin d’année. Un petit stop à la playa Hermosa (l’une des multiples du pays) (« playa Hermosa » = « belle plage »). En pleine saison touristique, on ne se marche pas dessus...



Il y a un peu plus de monde au parc Manuel Antonio, réputé pour être l’un des plus fréquentés du pays, autant par les touristes que par les bébêtes. Les uns comme les autres sont présents en ce dimanche ensoleillé de décembre. Les locaux débarquent également avec glacière, pique-nique et famille au grand complet (du grand-père au petit neveu en passant par les cousins, tontons, tatas, etc.).




Le parc est très beau, les plages magnifiques et assez grandes pour contenir tout le monde : nous, les autres touristes et les bestioles qui adorent s’attaquer aux pique-nique : ratons-laveurs et singes capucins sont des voleurs sans scrupules et il vaut mieux ne pas laisser traîner ses affaires...









Mais ils sont si mignons, on dirait des personnages de dessin animé avec les yeux du chat potté de Shrek...



...On ne leur en veut pas, surtout que n’ayant pas trouvé à manger dans nos sacs, ils sont partis piquer dans ceux des voisins (niark niark) !


Coin des bébêtes :

Encore des iguanes





Un petit colibri (qui sait voler en faisant du surplace !)



Et un trio de bestioles étranges...




Et sinon, la magie de Noël continue à nous envahir...






Voir les photos : Costa Rica - Manuel Antonio ]

Posté par thibetso

Bahia Drake : pura vida !

Le 17/12/15, 3:16

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De l’autre côté de la péninsule d’Osa, un petit coin de paradis nous attend, à Bahia Drake.




Derrière les plages « carte postale » bordées de cocotiers, s’étend une jungle luxuriante, des fleurs exotiques dont le parfum embaume l’air et une végétation démesurée. Un spot parfait pour le farniente.












Mais nous, on n’aime pas trop ne rien faire pendant trop longtemps, si bien que dès le lendemain on file faire une session snorkeling à Isla del Cano, un petit ilot préservé à quelques kilomètres de la côté. Pas les plus beaux fonds qu’on ait jamais vus, mais quand même quelques jolis poissons colorés (dont le « mexican fish » qui a rendu notre guide quasi hystérique mais que personne n’a vraiment identifié).








Et puis des plages magnifiques où on est presque seuls (à l’exception des 75 autres touristes en sortie snorkeling).

En tout cas, il y a assez de place pour prendre ce genre de photos





Histoire de corser les choses, on décide de revenir à Bahia Drake par la jungle, une balade de 2-3 heures censée être plutôt facile. Mais qui s’est avérée un peu plus compliquée que prévu ! Après avoir franchi une rivière au courant un peu traître et pataugé dans la boue, on a fait face aux singes capucins très très agressifs, qui toutes dents dehors nous ont refusé le passage, et devant lesquels on a courageusement fui à toutes jambes (rappelons que le singe en question fait 45 cm de haut). Seule Christiane, l’une des 2 Québécoises qui nous accompagnaient, a tenté de lui faire face, armée d’un bâton et d’un grognement digne d’un singe hurleur ! Le singe (oui, il était tout seul...) provisoirement mis en déroute, nous avons filé sur la plage, évitant soigneusement la forêt et ses multiples dangers.

(On a appris par la suite que ces singes n’attaquaient jamais les humains et se contentent de les effrayer... ce qui marche à merveille)



Coin des bébêtes :

On a vu notre 1er iguane !



Ainsi que des lézardosaures (sorte de lézards qui sautent sur leur pattes arrières comme les dinosaures de Jurassic Park).

Au fait, c'est bientôt Noël!


Voir les photos : Costa Rica - Bahia Drake ]

Posté par thibetso

Jungle et bébêtes au Corcovado

Le 15/12/15, 17:21

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Pour notre première étape au Costa Rica, direction la péninsule d’Osa qui a la réputation d’être la région la plus sauvage du pays et d’abriter des tas d’espèces animales.

Chance ou pas, sur la première plage qu’on visite, on trouve des paresseux, des vautours, des singes, des aras et des mini crabes à la pince surdimensionnée.





Impossible de faire le trek de 3 jours qu’on prévoyait dans le parc national du Corcovado, tous les hébergements étant complets depuis des semaines. On se rabat sur un tour de 2 jours à l’extérieur du parc, à l’organisation hasardeuse mais riche en surprises de tout genre...

Ça démarre par une session kayak dans la mangrove, au milieu de laquelle il faut soudainement accélérer car la marée baisse... Heureusement, le courant nous ayant aidés à rentrer, on a quand même eu le temps d’admirer les oiseaux – aigrettes, hérons – qui peuplent la mangrove. A notre grande déception, pas de crocodiles, mais on a appris à ouvrir une noix de coco avec un arbre mort et beaucoup d’énergie, ce qui pourrait s’avérer très utile au cas où on devrait un jour survivre dans la jungle.



Cours d'ouverture de noix de coco suivi d'une petite baignade bien méritée.




Le programme continue par une balade dans la jungle. Petit souci, on n’avait pas compris qu’on allait marcher dans le lit d’une rivière... Du coup, faute de chaussures appropriées, c’est en tongs, parfois pieds nus qu’on rejoint la cascade qui était l’objectif de la rando. Triple challenge : ne pas glisser sur les cailloux humides, ni sur les feuilles trempées, et éviter les grenouilles venimeuses qui se planquent dessous !







On découvre ensuite, au gré de diverses étapes dans la jungle, les 4 espèces de singes représentées au Costa Rica : titis (ouistitis), singes araignées aux membres élancés, capucins ou « white face » (on en reparlera), et singes hurleurs aux cris glaçant le sang (avant de les voir, je m’imaginais un croisement entre un T-Rex et un cochon qu’on étripe...).





Notre bivouac pour la nuit fait partie des surprises : on avait compris « une maison », il s’agit plutôt d’un camp de jungle avec cuisine extérieure, toilettes au fond de la jungle et dodo sur une plateforme où, après avoir chassé les scorpions et autres lézards des matelas, on dort plutôt bien, jusqu’au réveil aux hurlements des singes et au bruit de deux pécaris se battant dans la jungle.





Et puis la vue est pas mal !




Que fait-on au milieu de la jungle au Costa Rica ?
On piste les bébêtes !

D’abord les nocturnes, les plus mimis : grenouilles, crapauds, araignées.



Puis, de jours, on part à la recherche des fameux pécaris. Ces gros cochons sauvages, proches du sanglier, peuvent se montrer agressifs, il faut donc les approcher avec prudence. Et nous voilà partis à la suite de notre guide, marchant en silence, sursautant au son des défenses qui s’entrechoquent et des grognements de pécaris qui s’affrontent à quelques mètres de nous... et cherchant frénétiquement du regard un arbre sur lequel grimper au cas où il viendrait l’envie aux bestioles de nous charger (conseil de notre guide). Au final, on les a davantage senties que vues (les pécaris puent le bouc).






Mais au gré de notre chasse, on a croisé d’autres habitants de la jungle.

Un papillon mi-serpent, mi-poisson



Un serpent (tiger snake) chasseur de mulot (qui ne s’est pas laissé attraper)



Et pour finir, un petit coucou aux crocodiles et caïmans qui nichent à deux pas de la plage !



(plage plutôt sympathique, au passage).




Voir les photos : Costa Rica - Puerto Jimenez ]

Posté par thibetso

Du Nicaragua au Costa Rica...

Le 12/12/15, 17:54

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... Il n’y a qu’une frontière... mais quelle frontière ! Au-delà d’une certaine hostilité entre les deux populations (« Nicas » vs « Ticos »), passer d’un pays à l’autre exige une bonne dose de concentration et beaucoup de chance (surtout quand on ne parle pas espagnol).

Après quelques heures de bus / ferry / taxi, on était moyennement frais. Du coup, on a failli louper le bureau de l’immigration avant de quitter le Nicaragua. Un aimable monsieur nous a rattrapés au vol pour nous conduire devant un petit guichet où nous avons dû payer une taxe (obscurément nommée « contribucion especial »)( ?), puis devant un deuxième guichet où on paye une deuxième taxe ( ??) en échange du coup de tampon réglementaire.

On se retrouve ensuite dans une grande étendue de... rien entre les deux pays, peuplée de changeurs de monnaie, de quelques policiers et militaires ça et là, de piétons plus ou moins perdus, le tout le long d’une impressionnante file de camions qui s’étend sur plusieurs kilomètres de part et d’autre de la frontière.



Après quelques centaines de mètres, on arrive enfin au Costa Rica ! On fonce vers les stations de bus pour prendre notre billet pour la capitale, avant de se rappeler que si on est bien sortis du Nicaragua, on n’est pas encore officiellement entrés au Costa Rica. Après quelques recherches, on entre dans un bâtiment un peu au pif et on se retrouve – miracle – dans la file d’attente de l’immigration costaricaine (une bonne dose de chance, on vous disait). Une gentille dame nous prend en pitié et nous aide à nous procurer, et à remplir, le formulaire adéquat.



Enfin (!) en règle, on grimpe dans le bus pour San José. Après quelques kilomètres, un contrôle des passeports dans le bus nous a permis de confirmer que nous n’avions raté aucune étape dans cette course à la migration.

Les malchanceux dont le passeport n’arborait pas le tampon officiel ont dû sortir du bus. On ignore ce qu’ils sont devenus (errent-ils dans le no man’s land qui sépare les deux pays ? Ont-ils élu domicile dans l’un des nombreux bâtiments désaffectés de la zone ? Peut-être ont-ils ouvert à leur tour un guichet pour collecter une « contribucion especial » leur permettant de payer leur passage de l’autre côté...).

En ce qui nous concerne, on a fini – après 7h de bus et un dialogue de sourds avec un taxi – par arriver à destination à l’aéroport d’Alajuela, où on récupère Capucine à la descente de son avion !



(oui, le trajet a été difficile)

Voir les photos : Costa Rica - San Jose ]

Posté par thibetso

Ometepe, son lac, ses volcans et ses bébètes

Le 10/12/15, 6:36

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On poursuit l’aventure nicaraguayenne en direction d’Ometepe, une île (en fait deux) pas déserte du tout au beau milieu du lac Nicaragua. C’est la plus grande île sur un lac au monde et on y trouve un tas de trucs.

Deux volcans, dont l’un est toujours actif, qui se font face sur les deux îles d’Ometepe.





Des lagunes aux couleurs changeantes, le lac étant tantôt gris, tantôt vert ou bleu au gré des fonds et de la météo.



Des plages de sable noir où on n’ose pas trop se baigner (même si tout le monde le fait), le lac ayant la réputation d’être très pollué.



Une nature luxuriante, entre arbres noueux ou couverts de lianes et fleurs exotiques découvertes au long d’une balade dans la réserve de Charco Verde, où des dizaines de lézards détalent sous nos pieds.





Une grande piscine semi-naturelle au milieu de la jungle.



Et des tas, des tas de bébètes !


Coin des bébètes, édition spéciale !

A Ometepe, on trouve des grosses bébètes :

Des qu’on connaît



Des qu’on préférerait ne pas connaître



Des qui volent




Des qui poussent



Des qui se baignent



Des nuées de moustiques – heureusement inoffensifs mais très désagréables – qui vivent et meurent en une journée, ce qui fait qu’on retrouve le soir des centaines de petits cadavres un peu partout, y compris dans notre lit.

Un vrai festival de bestioles et encore, on n’a pas réussi à toutes les photographier !



Voir les photos : Nicaragua - Ometepe ]

Posté par thibetso

Bienvenidos a Nicaragua !

Le 06/12/15, 6:43

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Il a fallu prendre 3 avions, traverser un hémisphère, un océan, et les douanes américaines, en tout 30 heures de voyage pour retrouver la chaleur tropicale qui nous avait manqué en Australie et en Nouvelle-Zélande !

Au début, forcément, ça nous rappelle un peu l’Asie : même moiteur, même pluie chaude qui ne nécessite pas vraiment de parapluie, même végétation, même mélange d’animation et de langueur chez la population. On retrouve avec plaisir les jus de fruits frais, et on découvre avec intérêt la gastronomie locale : du riz et du poulet (comme d’habitude...) agrémentés ici de haricots et de bananes plantains ou tostones.




Quelques détails, de plus en plus nombreux, comme l’espagnol qui résonne dans les rues, un immense portrait de Hugo Chavez trônant au milieu d’une place à Managua, ou encore les multiples représentations de la Vierge dans des décors un peu (beaucoup) kitsch nous apprennent qu’on a bien changé de continent (et de culture, de langue, de religion, etc.).





Dans tout le pays, les premiers jours de décembre sont dédiés à la célébration de la Purisima, une fête de la Vierge qui ressemble avant tout à une bonne occasion de lancer pétards et feux d’artifice jour et nuit !

Pétards qui s'achètent dans un marché en plein centre ville :



En déambulant de Managua à Granada, on découvre les spécialités locales : la musique, le rocking chair, le macaù, un cocktail à base de rhum et de jus de fruits... Une douceur de vivre toute espagnole !



Tout ça baignant dans la magie de Noël...





Côté bébètes, pas grand-chose pour l’instant mais je vous promets que vous allez être servis !


Voir les photos : Nicaragua - Granada ]

Posté par thibetso

Far far Northland

Le 02/12/15, 4:31

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On termine notre road trip kiwi par un petit tour dans le grand nord de la Nouvelle-Zélande. Le Northland est réputé pour sa beauté et ses paysages sauvages. Bon, après avoir voyagé dans tout le pays et vu quelques-uns des plus beaux sites naturels de la planète, c’est un peu moins impressionnant. Mais sur les quelques centaines de kilomètres parcourus, on a traversé des paysages très diversifiés, et en fin de compte, plutôt jolis quand même. Un bon condensé des richesses naturelles de la Nouvelle-Zélande !



Voici un petit échantillon de ce qu’on peut trouver au nord du nord de la Nouvelle-Zélande.

Les forêts de kauris, des arbres vieux et gros (il n’y a que des arbres pour porter aussi bien ces qualificatifs). Le plus ancien atteint 2000 ans et dans les 50 mètres de hauteur. Moins grand, mais plus costaud, que les Tall Trees élancés de Tasmanie. Bon par contre, impossible à prendre correctement en photo, je laisse Thib exprimer sa réaction émerveillée 100% spontanée devant ces miracles de la nature.




En chemin, on a cherché et trouvé la silver fern, l’emblème de la Nouvelle-Zélande. Pas facile à trouver, car la seule chose qui la distingue des fougères classiques, c’est l’argenté de l’arrière de ses feuilles. On donc dû soulever beaucoup de fougères avant d’en trouver une, c’est pour ça qu’on est un peu fiers !




Au far far nord du Northland, il y a une longue bande de terre longée par une plage de 90 km de long, bizarrement nommée « 90 Miles Beach » (problème de mesure ?), et qui s’achève au Cap Reinga, le phare du bout du monde où se rencontrent la mer de Tasman et l’océan Pacifique.











Ça donne des ailes à Thibault...




Après cette belle performance de l’homme qui court, Thib a décidé de se lancer dans le surf... sur sable.



(encore mieux que Brice de Nice)

L’un des petits inconvénients de cette discipline, c’est qu’il faut d’abord monter sur le dune avant de pouvoir en redescendre. Et c’est long... très long !





(La descente est disponible en vidéo à la demande.)


On entame ensuite la route de retour vers le sud. Quelques petites étapes en chemin, pour admirer les Whangarei Falls ou faire un dernier petit tour à la plage, avant de rejoindre l’aéroport d’Auckland pour notre (très très) long périple vers l’Amérique Centrale.







Coin des bébètes :

Je vous présente un nouveau copain :



C’est un ver luisant. Tout seul et en plein jour, il est moche, mais à plusieurs dans le noir c’est un peu plus joli !



(même si, clairement, c'est mieux en vrai !)



Voir les photos : Nouvelle-Zélande - Whangarei ]

Posté par thibetso
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