blog de pauliglotte

Les Sunderbans

Le 12/01/14, 22:49

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Les Sunderbans :
12/01/2014
A bord du bateau, sillonnant les canaux, on s'enfonce dans l'épaisse mangrove des Sunderbans. Derrière les rangées de palétuviers, le tigre nous observe. Les biches se laissent approcher. Prudentes, une mère garde un œil attentif sur nous pour protéger sa progéniture. Les kingfishers (martin-pêcheurs) nous fascinent avec leurs plumages multicolores. Oiseau aux mille facettes. L'un d'entre eux possèdent les sept couleurs de l'arc-en-ciel.
Ça fait du bien de s'écarter du brouhaha de Kolkata. Nous pouvons purifier nos esprits grâce à l'harmonie du paysage et sa quiétude. Le soleil est timide aujourd'hui. On s’emmitoufle. Nous ne voyons pas beaucoup d'animaux. Ça viendra avant notre retour à quai, j'espère.
Mon esprit vogue, suivant la course lente du bateau, et je remonte le temps. Kolkata, quittée la veille, est loin. Nous avons parcouru du chemin, à travers de nombreux petits villages regorgeant de vie. Les marchandises s'échangent, les poissons vigoureux délivrent leur dernier souffle. On dépasse la gare des tuk-tuks (véhicules à trois roues). Ça répare, ça porte, ça va, ça vient. Une pause pour un petit chaï (thé au lait avec des épices) et un petit pipi et ça repart. Juste le temps de ressentir l'énergie écolière : ses cris, ses rires. Une cour d'école, c'est toujours vivant même vide.
On traverse des étendues (parcelles délimitées par des digues). Les jeunes pousses de riz apportent sa touche de couleur éclatante à certains endroits. C'est un vert tonique et lumineux qui réveille. Il faut ajouter à cela la couleur des saris des femmes qui travaillent. Avec la lumière du soir, le cliché est sublime.
Sur la route, on peut voir de hautes cheminées fumantes, qui cassent la platitude du paysage. A leur pied, s'amoncellent des taches rouge brique.
Les visages se transforment sur notre passage. On voit alors des sourires naitre, des regards interrogateurs, remplis de curiosité.

Du chaume est disposé en bottes entassées les unes sur les autres. Ça rappelle la Brière. De nombreuses habitations sont couvertes de la sorte. Certaines sont construites en pierre, d'autres en briques. Des bassins sont aux abords des maisons (Ils s'y lavent, font la lessive, la vaisselle). Des ceinture d'arbres les encadrent : cocotiers, palmiers, rôniers, bananiers, ... Au travers des feuilles, je distingue un récolteur descendre avec du sky juice (=jus du ciel : ils récoltent ici aussi le vin de palme).

Le bambou est très utilisé ici. Échelle, pont, renforcement de digue, échafaudage (= énormes bambous attachés entre eux par du tissus. Les ouvriers montent le long de ce quadrillage pour rénover ou construire. Épatant!)

On s'entasse sur un bateau pour traverser. Là encore, les couleurs ne manquent pas. On aborde l'autre rive et s'engouffre dans le marché, bien achalandé.

Il est temps pour nous de prendre le cyclo-rickshaw. La route pavée est très chaotique mais les images qui défilent valent le détour. Sur notre passage, les enfants nous interpellent en s'esclaffant « tata » (goodbye en Hindi). On arrive au village. Petite balade des environs. C'est là que je réalise que le chaume est constitué de la tige du riz.
Balade en pirogue pour saisir l'atmosphère reposante et assister au retour des oiseaux pour la nuit. On croise les aigrettes qui rentrent au bercail ensemble, à tire-d'aile. Leur blancheur éclairée par le soleil à fleur d'eau et leur battement d'ailes unifié nous offre une belle image.


A la fin de notre journée de bateau à la recherche du tigre, on aura la chance de voir 2 tigres dans leur milieu naturel !

Posté par pauliglotte

kumartuli

Le 04/01/14, 23:06

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Kolkata, l'insaisissable!

Première découverte de Kolkata par le nord de la ville au côté d'un Espagnol. Direction Kumartuli, qui signifie le quartier des potiers. On comprend pourquoi en entrant dans ses ruelles étroites. De part et d'autres, se succèdent les ateliers. C'est Ici qu'ils font les statues des divinités. Les Hindoues se servent de ces effigies pour leur cérémonie. Ces statues ont une armature en paille ; sont ensuite recouvertes avec l'argile puis peintes.

On participe à une "aartie" le long du gange : cérémonie avec du feu, de la musique, une chorégraphie. A la fin, on va se faire bénir par le feu.

Je reviendrai ici juste avant la célébration de Saraswati, déesse de l'éducation, des arts, ... ça se bousculera car tout le monde vient chercher sa statue. Elles sont embarquées dans les cyclo-rickshaw ou bien tirées par un groupe, précédé d'une "fanfare". y'a foule.

Pour rentrer de notre escapade avec l'espagnol, on prend le tram, composé de deux wagons. le premier, plus luxueux (pour l'époque de la colonisation) était réservé aux British. le deuxième, avec des bancs sommaires, c'était pour les Indiens. Ce trajet nous fait découvrir la ville autrement. On finit notre course en rickshaw (tiré par un homme). ça fait très bizarre.

Kumartuli restera mon endroit favori dans Kolkata.
J'aime la fraicheur émanant de l'argile humide, cette odeur de paille, cette douceur, cette tranquillité apparente dont jouit le quartier.


Sur les photos, vous découvrez le travail de confection des statues, les ruelles et le déchargement d'une des matières premières, l'argile. Dans la remorque du cyclo-rickshaw, les divinités sont embarquées avec leurs acquéreurs.

Voir les photos : Inde - Kolkata ]

Posté par pauliglotte

1er week end à Kolkata

Le 03/01/14, 22:57

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KOLKATA : découverte.
1er week end à Kolkata : (vendredi) Une fois installée à l'hôtel, je me dirige vers Sidheshwari Ashram pour être dans l'ambiance locale (restaurant conseillé par le guide Lonely Planet). Au passage, je croise l'espagnol rencontré à l'hôtel. Je lui propose de manger ensemble. Pendant qu'il attend pour donner son linge à laver, je vais repérer le restaurant. Evidemment, je me paume mais ça ne fait rien. Ici, ça va dans tous les sens. Un groupe de musulmans prient dans la rue, altérant la circulation. Je fais demi-tour, demande à un taxi-man qui m'indique le chemin. Je me retrouve dans the market street... C'est plein de couleurs, des cerf-volants sont coincés dans les fils téléphoniques, des enfants jouent avec un élastique. Les bâtiments sont décorés, avec des fleurs, fer à cheval, ...
Je décide de revenir sur mes pas et d'aller chercher Ander (espagnol).
On se dirige vers le restau qu'on trouve assez facilement malgré la multitude de boutiques et d'enseignes. C'est en effet le repère des locaux. Un bon Chicken – rice (poulet – riz) nous est servi, bien relevé. Il nous propose piment, ail et citron... euh, ça ira ! Ni une ni deux, on mange avec les mains. C'est vrai que c'est bien d'utiliser ce 4ème sens (le toucher) pour apprécier le repas.

C'est parti pour la découverte de Kumartuli (quartier des potiers). J'adore ! (voir article correspondant) on voit la fabrication des statues votives hindoues utilisées pour les mariages et fêtes. On voit toutes les étapes, du paillage à la poterie. Il y a des tailleurs de pierre. Certains s'occupent des dorures qui orneront les statues. C'est vraiment un endroit très agréable. Des fourmis travaillent dans les ateliers qui s'illuminent à la nuit tombée. 4 hommes portent une statue comme en procession. Les gens sur notre passage sont curieux. Ils nous accueillent vraiment bien. On arrive au bord du Gange et on assiste à l'Aarti (cérémonie de remerciement du Gange avec feu, « chorégraphie », musique).

Le samedi, direction Belur Math, temple hindou au nord de Kolkata.
Je me laisse porter jusqu'au temple grâce aux nombreux conseils des habitants qui sont très amicaux. Traversée de la rivière en bac. Arrivée à la gare. Pour prendre un billet, y'a une file interminable. Je rebrousse chemin (en bateau pour rejoindre la rive initiale) mais v'la ti pas que je me trompe de bateau. Il m'emmène à Kumartuli. Moi qui pensait ne pas faire le temple aujourd'hui, je crois que je suis en route. Je débarque. Demande conseil. Je me fais embarquer dans un tuk-tuk, pousse-pousse, auto-rickshaw (véhicule vert et jaune à trois roues). On m'emmène au croisement où je pourrais prendre un bus pour Belur Math. Les 2 jeunes gens attendent le bus pour moi et me donne toutes les précautions à prendre. J'entends encore sa voix : [surtout, le billet de bus, pas plus de 9 roupies... et pi, à Belur Math, t'as besoin de personne et c'est gratuit pour visiter. Si on t'importune, tu dis que t'as pas besoin d'eux, ...]
Après ¾ d'h de bus dans une circulation infernale (ça klaxonne dans tous les sens, y'a des véhicules en tout genre partout, ...), on arrive au temple. Des centaines de pélerins attendent devant les portes closes. Ça ouvre à 15h. Le temps de prendre un lait de coco en compagnie de Népalais. L'assaut du temple est lancé et les hindous déferlent dans le jardin paisible du sanctuaire. On est samedi, c'est le lieu de rendez-vous des familles.
Ouverture sur la religion hindoue :Vivika Nanda, disciple de Ramakhrishna qui croyait en l'union des religions <=> l'océan nous unit. Symboles de l'hindouisme : cygne, soleil levant et serpent ; ici, encadrés par les éléphants (symbole du bouddhisme).

Dimanche : tour en moto en compagnie de Farou pour se repérer dans la ville et voir les sites majeurs :
- habitat colonial tantôt défraîchi, tantôt pimpant. Certaines constructions sont envahies par la végétation. Ça leur donne un caractère étrange, fantastique.
- lieu de crémation d'où s'élève les flammes.
- marché aux fleurs : une fraicheur et de nombreuses senteurs s'en dégagent. Les fleurs débarquent par camion, certains confectionnent les guirlandes de fleurs, les porteurs se trimbalent avec ces enfilades sur les épaules. Ils se servent de celles-ci pour décorer les temples et oratoires. Il y a même des « lunettes » entourées de fleurs et surmontées d'un diadème qui égayent les visages des mariés.
- on va voir le plus grand banian au monde, classé Unesco, dans le jardin botanique. A lui-seul, cet arbre compose une forêt. Impressionnant ! Le tronc d'origine a disparu mais l'arbre a survécu grâce à ses racines aériennes qui gagnent le sol. Elles se révèlent être des troncs parfaits.
- tombe de mère Térésa.
- temple de Kali, haut lieu hindouiste près duquel se trouve le mouroir de mère Térésa (aujourd'hui, ressemble plus à une maison de retraite).
- Victoria Memorial...

Merci ! Kolkata et sa population aidante ! Quand je demande ma direction aux femmes, elles me disent. Surtout, si tu dois demander ton chemin, tu vas voir les policiers. Ne demande pas à n'importe qui ! Tout au long du voyage, on a pris soin de moi.

Voir les photos : Inde - Kolkata ]

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Volontariat à l 'association indienne Smile

Le 01/01/14, 22:46

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=> Un mois de volontariat sur le projet s'occupant des enfants des rues.
Envoyée par le Service Volontaire International.

Sur ce projet, je travaille au côté de Kamala, la volontaire indienne.
Tous les matins, on se rend auprès de la gare de Sealdah, sur le site appartenant à la société ferroviaire. A cet endroit, les familles établissent leur logement de fortune. Des bâches font office de toit. Pendant l'hiver, l'association Smile leur fournit des couvertures et pendant la mousson (juillet), les familles sont accueillies dans les locaux d'une école.
Les enfants des rues ont des familles pour la plupart. Certains enfants, seuls, sont pris en charge par d'autres familles.

Les enfants dont on s'occupe, ont entre 2 et 14 ans. En moyenne, on avait une quinzaine d'enfants. C'est très variable. Kamala me dit que parfois, y'a une cinquantaine d'enfants. On passe la matinée avec eux.
Première étape à la douche. Ils se font propres! L'eau est froide (Thanda en Bengali).
Deuxième étape temps d'activité. Ils adorent jouer à la bataille et au mikado. Mais ces petites activités, c'est pour après. En attendant, on se tatoue les mains, on fait des bracelets, on raconte des histoires, on chante la mère michelle en Bengali, on danse à l'Indian style, on apprend les nombres et les lettres, des phrases basiques et on fait des jeux autour de ça... Kamala est à l'écoute. C'est chouette de travailler à ses côtés.
3eme étape c'est le temps du repas.


Jeudi 2 janvier 2014

Première matinée auprès des enfants des rues, à côté de Sealdhah, gare principale de Kolkata. Les enfants viennent pour prendre leur douche. On les savonne... Instant privilégié avec chaque enfant qu'on lave. Qu'est-ce qu'on rigole. Ils se peignent, veulent se faire tout beau. Kamala a de la crème pour la peau. Elle est équipée de compresses pour leurs blessures.
J'ai du mal à retenir leur prénom.

Coui est un garçon d'une dizaine d'années. Au premier abord, il a un air de défiance. Il menace. Mais finalement, il était curieux d'apprendre les parties du corps en anglais, quand je leur montre la danse d'Hélène (je mets le doigt devant, je mets le doigt derrière, je fais de tous petits ronds, ...). Les mamans ont été amusées de me dire comment s'appellent les parties du corps en Bengali. Première rencontre intéressante.

3 janvier 2014 : Aujourd'hui, Origami (pliages) avec les enfants, on fait des avions, des chapeaux, des grenouilles qui sautent. Une grenouille se dit Beng en Bengali, alors je fais la grenouille avec les enfants et on chante Beng Beng Béo, Beng Beng Bé ! Qu'est-ce qu'on se marre !
Les matinées passent super vite. C'est un peu frustrant car on aimerait faire plus. Mais bon, tant qu'on les fait rire et qu'ils ont du Fun dans leur journée, c'est le principal.

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Commencer 2014 en beauté - arrivée et découverte du projet

Le 30/12/13, 22:43

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Nouveau départ en cette fin d'année 2013. Destination Calcutta. Où devrais-je dire Kolkata (nouveau nom de la ville depuis 2010).
10eme plus grande ville du monde. Grouillante.

Le projet m'intéresse. S'occuper des enfants des rues au sein de l'association SMILE, via le Service Volontaire International (asso belge).
Humanitaire, NON! Echange culturel, OUI!
Je donnerai un simple coup de main, histoire d'offrir à ces enfants un peu de distraction, de moments de découvertes, d'étonnement. Nous verrons si la complicité s'installe et si les enfants s'expriment. Nous verrons le résultat de cette réaction. Alchimie, Magie, ...?

L'Inde, qui fait tomber tous les fondements occidentaux et qui nous projette dans son monde.

Hâte de vivre cette expérience. Je suis prête.

Raison, Prudence, Tempérance, Force. Toutes ces vertus sont à l'esprit pour avancer dans ce voyage.

Je pense à tous ceux qui m'entourent. Je sais qu'ils m'accompagnent dans chacun de mes pas.

Sous les conseils du Maitre-Penseur, je prends les citations de La Rochefoucault sous le bras. Voici l'une d'entre elles "Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes la prudence les assemble et les tempère, et elle s'en sert utilement contre les maux de la vie".

Je pars sereine.

31/12/13

Me voici à Kolkata après un vol éprouvant.
Après une courte nuit, on se fait réveiller par le soleil oriental pendant que l'occident a quelques heures de sommeil supplémentaires.
On passe au-dessus des montagnes de l'Afghanistan. Sommets enneigés qui donnent des envies de conquêtes, vus des cieux.

Après une escale à Delhi, on gagne la capitale coloniale (Kolkata), qui nous dévoile ses quartiers qui s'étendent sur des centaines de km2. On s'approche encore. On distingue maintenant les enfants jouer sur les toits et les terrains. La végétation persiste malgré les constructions omniprésentes.
On atterrit. Je retrouve Kamala et Dave (volontaires indiens à l'asso) qui attendent depuis longtemps déjà.
On sillonne la banlieue de Kolkata rickshaws, bus, voitures, vélos se frayent un chemin sans peur. Les échoppes de tout et n'importe quoi se succèdent. Ca vit dans tous les sens.

Bon accueil. Je découvre mes hôtes et 2 bénévoles coréennes ainsi que le petit quartier. Première soirée avec les coréennes. Yuna et Yen me font découvrir des jeux traditionnels coréens.

Voir les photos : Inde - Kolkata ]

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Notre périple à Kédougou

Le 18/04/12, 14:06

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Pour avoir des infos sur l'association qui nous a mis en relation avec cette famille : http://www.case-voyage.com/

Après un long trajet depuis Dakar, en taxi-brousse - où la température n'a cessé de grimper (jusqu'à 39°C) - nous arrivons à la gare routière de Kédougou où Karamba vient nous chercher. Il habite à côté du centre ville. On rejoint sa maison en taxi (5min de trajet). La nuit vient de tomber. Manque de pot, coupure d'électricité à notre arrivée. On découvre les lieux dans la pénombre, à la lumière de la bougie. Avant de manger, on en profite pour se rafraichir un peu.

On se met à table. Les femmes d'un côté et les hommes de l'autre pour une question pratique (car il y a 2 bols) et non traditionnelle. Les femmes de la maison cuisinent bien. On goûte à de nouveaux plats : un soir, c'est farine de mil avec un mélange au chou (pillé) : délicieux! Bien sur, il faut faire honneur au plat. Les femmes me disent : [manges, manges, il faut que tu repartes avec un bon souvenir de notre cuisine et que tu dises à ton entourage qu'on mange bien ici].
Beaucoup d'ethnies sont regroupées dans le Sénégal oriental. Le français est donc bien répandu pour se comprendre au milieu de tous ces dialectes. La famille de Karamba est Diaranké. Il y a aussi des Malinké. C'est au moment du repas qu'on parle du programme du lendemain. Cette région est très riche. Il y a beaucoup à découvrir. On décide d'aller en moto jusqu'aux chutes de Dindéfelo. Une bonne nuit de repos est utile pour remplir les batteries.

De jour, on a un autre regard sur le cadre de la maison. Les maisons sont bâties autour d'une cour, où un énorme manguier nous offre son ombre. La grande famille vit ensemble. Les canards, chèvres et le chien nommé Lion peuplent la cour encombrée.

C'est parti pour notre sortie tout terrain. Une petite heure de moto dans la brousse avant d'arriver à Dindéfelo. On traverse de beaux paysages. C'est plus vert qu'à Dakar. Ici, les mangues sont mûres et il y en a à foison (donc pour 500F CFA, on peut en avoir une grande bassine). C'est un régal. La frontière sud du Sénégal est composée de montagnes. De l'autre côté, la Guinée Conakry, pays plus montagneux. Il y a d'énormes termitières partout sur notre passage ainsi que des petites, plus rigolotes, en forme de champignon. On arrive au village de Dindéfelo (1000F/pers pour accéder à la chute). On accède à la chute par un sous-bois. Balade très agréable et fraiche. La chute est vraiment spectaculaire. On se baigne et on se purifie parait-il.
Au retour, on se baigne dans le fleuve Gambie. Elle est bonne!!!

Le lendemain, départ pour Iwol (à 500m d'altitude), village Bédik au sommet de la montagne.
Karamba et Alpha (son neveu) s'occupe des réservations des transports, nous amène au lieu de rendez-vous. On est entre de bonnes mains. On rentre Jean-Baptiste Keita, le chef du village. Il nous explique l'Histoire du peuple Bédik. Ca fait un peu village musée.

De retour, on traverse le marché, bien fourni. C'est un carrefour. Des camions font la navette entre Guinée et Sénégal. Les commerçants rejoignent leur chargement en moto. Des tissus qui viennent de Guinée, genre VAX, sont présents. Les motifs sont fantaisie et stylisés : tubes de dentifrices par exemple.

A Kédougou, il y a tout ce qu'il faut : cyber, bar, banque CBAO, dibiterie, boutiques, pharmacie (à deux pas de chez Karamba).

On est à côté du parc de Niokolo Koba. Phacochères, Hippopotames, Vautours sont présents. Des campements de chasse sont installés ici. On voit les défenses impressionnantes des phacos.

Le dernier jour à Kédougou, on fait une bonne balade le long de la Gambie pour essayer de voir les hippopotames en liberté. Alpha nous accompagne et nous guide. Il nous apprend beaucoup de choses sur leurs traditions, sur leur région. Super!

Le lendemain, nous prenons le car Mouride à 3h du mat' que Karamba nous a réservé pour rejoindre Tambacounda.

Super accueil! Nous sommes vraiment contents de nos quelques jours en pays Bédik. Le pays Bassari est plus loin, vers Salemata. Si on veut le faire, il faut rester plus longtemps.

Pour avoir des infos sur l'association qui nous a mis en relation avec cette famille : http://www.case-voyage.com/

Les photos suivront très prochainement...

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Premier aperçu

Le 25/02/12, 1:34

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Bonjour à tous!
Nous sommes bien arrivées à Dakar, Lucile et moi, mercredi soir. Laurent nous attendait à l'aéroport avec Adama (le frère d'Astou). Ama, notre chauffeur, nous a conduit dans la famille d'Astou où nous avons été très bien accueilli.
Nous rentrions en immersion.
Nous mangeons vraiment bien. Les spécialités sont un régal.
Hier, nous étions à la plage. On a gouté à l'eau. Elle est fraiche.
Nous avons fait un tour de marché.
Il va falloir se mettre au marchandage.
Les écoles sont fermées jusqu'à mardi à cause des grèves.
Sur la route de la plage, on a vu quelques meetings.
Des grosses voitures, avec des militants "masqués" défilent dans les rues. Ils pronent les idées de leurs candidats.
Rien de violent à l'horizon. Surtout que nous sommes dans un quartier excentré : Darou Salam, à Yeubeul nord.
Là-bas, pas un toubab dans le dédale des rues de ce quartier.
Les enfants sont intrigués par notre blancheur.
C'est un super dépaysement!
Le premier jour, nous avons déposé des poubelles dans les écoles et Laurent a présenté le projet à une directrice.

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Galway

Le 05/08/11, 3:45

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The 2nd of august 2011

What a beautiful day! I'm in Galway and I feel so good.

I arrived this morning and I have had the time to feel the atmosphere.
I followed the "Evasion guide" advice to begin the day : I reached the Goya's restaurant. I crossed first the Eyre square ; I went to the old town through the narrow streets to find it. I felt the same emotion when I discovered Strasbourg (I felt familiar with the place) I would like to live here. At Goyas, I had a brunch (ham pie and a scone with a large coffee).

[To write about the journey : I left by bus this morning. Go out of the Holiday center made me feel alive, free and happy. It was at that moment I enjoyed Ireland : Need of liberty and travelling.]

I asked the waitress of the Goya's if there was an accommodation she could recommend me and I went to book my bed in the hostel.

The discovery could start. Then I reached the river and walked along : I felt so glad. There is a canal. You are lulled by the sound of the water. Swans, cormorans and gulls are there.
I heard a musician who was playing banjo. I liked it.

I continued my walk along the sea thinking about the Connemara and Ireland in general because the landscapes are so amazing. The tide was down.

After some shopping, I decided to have a break. Tea time was ringing. I went to visit St Nicolas Church, patron saint of sailors and I found the best place to have a cool break in my opinion, the Mill House. I had already seen the terrasse and wanted to sunbath on it. I went into the restaurant and discovered the wheel of the mill behind a window in the restaurant. I went into the terrasse and had a lemon mouss : amazing! the sound of water and the view relaxed me totally. I though about working here as a waitress : a dream...

I continued my walk the very lively streets, full of street artists : a sound sculptor, music bands made us go to Latin America or Australia.
Something very surprising : there were lots of real sandwich-men holding placards of restaurant.

After have heard lot of music, I decided to have dinner but I was looking for a place with music and english speakers... Finally, watching the human show along the river enjoying the sun shines, I preferred to join them and I felt the need to write.

Now, the tide is up and Galway has another face. The swans show us their beauty. We can hear the sound, coming with the wind, of drums on the beach further. The people around me seem happy. I'm enjoying!

Voir les photos : Irlande - Galway ]

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L'Irlande

Le 01/08/11, 19:18

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Depuis le 1er juillet, je suis en Irlande grâce à Jennifer qui m'a proposée de l'accompagner. Je suis au Donegal Language School, comme animatrice auprès des jeunes, en séjour linguistique. C'est très bénéfique pour mon anglais car on peut participer aux cours d'anglais. y'en a bien besoin! on est dans un super endroit! un spot de surf : Bundoran.

Entre mer et montagne, les paysages nous surprennent chaque jour. Sometimes, les montagnes sont enveloppées par les nuages et à d'autres moments, le soleil les rend verdoyantes et laisse apparaître les reliefs. Le contraste entre mer et falaises est foudroyant. On ne peut qu'être ébahi. La mer, quant à elle, nous amène les embruns qui me manquaient dans les Vosges ainsi que le vent, qui nous emporterait presque. Ce temps, changeant, nous oxygène. Le vent nous délaisse de toutes nos tensions.

Les gens, quand à eux, sont « friendly ». Venez donc au Bridge Bar et vous verrez ! Le jeudi soir, il y a une session musicale. D’abord, la décoration du Bridge Bar est vraiment originale : je ne sais pas si ce sont les gens, qui à leur retour de voyage, rapporte des objets pour orner ce bar comme à l’Univers, à Saint Malo. C’est fabuleux, des objets de toutes les époques, de partout s’entremêlent...
Revenons à nos moutons : la session musicale est ouverte à tous les musiciens connaissant des « Irish Songs ». Ils se mettent autour d’une table - bien sur ornée de guinness - et chacun propose une musique que les autres suivent à leur guise. C’est tellement interactif, intergénérationnel, inter... qu’on se sent bien en ces lieux. Ca finit en une danse irlandaise où tout le monde se retrouve.

Nous faisons des excursions avec les jeunes : Samedi dernier, c’était Slieve League, les plus hautes falaises d’Europe. Que dire sur ces paysages enchanteurs...
On aperçoit les falaises de Slieve League de Bundoran. Elles sont de l'autre côté de la baie. Quand on rejoint le centre ville de Bundoran le soir, on peut les voir mis en lumière par le soleil avant qu'il ne se noie progressivement dans la mer.
Toutes ces couleurs forment un tout harmonieux. Regardez plutôt la photo ci-dessous.
Les moutons pâturent sur ces terres résistantes à la mer, travaillées par le temps. Ils connaissent les moindres recoins de ce lieu et en prennent soin à leur manière.

Nous avons ensuite découvert Donegal, petit ville plaisante... bonne adresse : Simple Simmons, à l'heure du thé, vous pouvez vous asseoir à sa terrasse installée dans une cour tranquille. Des produits bio, naturels sont proposés.
Une balade le long de la rivière jusqu'au château est plaisant.

Un autre coin impressionnant dans le Donegal, c'est Glenveach National Park (au nord ouest de ...

Posté par pauliglotte

Repérage à l'Isle de Man pendant le Walking Festival

Le 01/08/11, 12:52

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La découverte de l’Isle de Man en mai dernier m’a vraiment émerveillée. C’est un véritable havre de paix. Les Manx (habitants de l’Isle de Man) sont vraiment très « Friendly » (amicaux). Il vous accueille à bras ouverts.

Douglas, la capitale de l’Ile est un lieu idéal pour séjourner à deux pas de la mer. Elle est située dans une large baie et une agréable promenade longe le littoral. C’est une cité vivante avec des spectacles, souvent proposés à la Villa Marina. Le Manx Muséum vous présente l’Histoire de l’Ile de Man de façon interactive. C’est aussi le départ de randonnée et le point central pour partir aux quatre coins de l’Ile avec les transports locaux et atypiques.

Vous pouvez emprunter le « Horse Tram » (Tram à cheval) qui vous amène d’un bout à l’autre de la promenade : sensation de retour dans le temps très agréable, les cheveux dans le vent, absorbant les embruns salés et s’égarant l’espace d’une minute au rythme du sabot. L’Electric Railway vous emmène vers le nord le long de la côte, dans ses wagons d’époque, en bois, avec de confortables banquettes, très « English ». Vous pouvez également suivre les traces de « Miss Potter » qui a emprunté le train à vapeur pour le film. Il vous conduit à la côte sud de l’Ile, déchiquetée, formant des paysages époustouflants. Enfin, vous pouvez redescendre du mont Snaefell - après une magnifique randonnée à travers les vallons qui donnent du caractère à cette île – avec le train de montagne, lui aussi « vintage ». L’Ile de Man possède la plus longue ligne de chemin de fer des îles anglo-normandes.

Les randonnées sur l’Ile de Man ne manquent pas de diversité. L’île est sillonnée par de nombreux sentiers très bien balisés. Ce qui fait le bonheur du Marcheur. Sa taille humaine (50km de long sur 20km de large) vous permet de découvrir l’Ile en profondeur.

Empruntez l’Heritage Trail au départ de Peel, Il vous conduit à Douglas, en passant par St John’s, où siégeait l’ancien parlement du temps de son indépendance. Ce sentier, anciennement voie de chemins de fer, longe la rivière et vous entraine dans son ambiance ombragée et paisible : charmant.
Suivez les pas des Rois de Man qui foulaient les vallons du nord au sud, des plaines à la capitale historique Castletown.
Le sentier du Goéland va vous ravir : ceinturant l’Ile, vous serez éblouis devant les différents spectacles qu’il propose. On peut voir la force des éléments se confronter en ces lieux : La terre face à la mer et le vent. Les amateurs d’ornithologie seront comblés car de nombreuses réserves sont présentes.
En suivant la Marine Drive qui rejoint Port Soderick, vous remontez le temps pour vous mettre à la place de l’aristocratie mannoise qui avait choisi cette plage comme fief. La voie ferrée les y conduisait.

Vous pouvez voir au cours de ces randonnées la formation curieuse de l’Ile avec ses plaines, ses vallons, ses zones humides, ses falaises et ses plages, ses criques et ses baies. Les plus hauts monts de l’île vous offrent un panorama fantastique : Snaefell (le mont enneigé) (621m) et « Cronk ny Arrey Laa », où des milliers de Manx se sont réunis pour voir le soleil se lever pour ce nouveau millénaire.

Ce paradis s’ouvre à vous, et ne peut que vous étonner. Le marcheur y est roi, en harmonie avec la nature. Loin du stress et des contraintes, venez à la rencontre de cette terre Celte qui recèle de mystères, de traditions et de féérie.




















Voir les photos : Royaume-Uni - Ile De Man ]

Posté par pauliglotte
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