blog de transibetcaetera

Aventures malaises

Le 26/03/11, 6:37

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A partir du 6 mars : Malaisie

Pour les débuts de cette aventure malaise, nous nous constituons une équipe de choc. Quatre explorateurs surentrainés capables de s'adapter aux pires situations viennent nous rejoindre des 4 coins de France.


Claire-l'éclair, rodée au maniement des armes et au ravitaillement de rafale en plein vol. Sa vie et ses aventure ont largement inspirées le personnage de Lara Croft. Nous avons déja pu éprouver ses nerfs d'acier lors de notre dérnière mission en gréce.



Gaëtan, alias Doc Mountain , considéré par beaucoup comme l'un des aplinistes les plus doués de sa génération. Ses connaissances de la faune locale ainsi que ses compétences méteorologiques frisant la passion autistique s'avèreront vitales tout au long de notre périlleuse route.




Kevin le ventre N'guyen, expert en géolocalisation sorti premier d'une des plus grandes écoles d'informatique du pays. Malgré un surcoût lié à ses frais de bouche nous décidons de recruter ce genie de l'infiltration cybernetique. Tout juste remis d'un accident de parapente en argentine c'est sans hésiter qu'il rejoint l'expédition.






Camille Chassin ou Miss jungle, issue de l'aristocratie du Maine, elle se détourne rapidement de son cocon doré pour consacrer sa vie à l'exploration des forêts tropicales. Experte en logistique et ravitaillement avec un doctorat ès Lonely planet. Elle est également la seule personne capable de tempérer les accès hypomaniaques de Doc Mountain, certains iront même jusqu'à leur préter une idylle.






Rendez-vous est pris pour notre première étape sur une petite île au large de la cote Est de la Malaisie : Perhentian. Nous nous y familiarisons avec la faune locale : varans et serpents qui se cachent dans les branches mais qui n'échappent pas au regard perçant de Doc Mountain. Celui-ci, moins à l'aise dans l'eau passera à coté des requins lors d'une mémorable séance de snorkelling (masque, tuba), lors de laquelle il était des plus difficile de faire la différence entre sur et sous l'eau tant la mousson tombait drue. Notre entrainement se poursuivait vaillamment sur la plage.





Le retour sur le continent fut semé d'embuche, ambiance : pluie torrentielle et mer déchainée, devant une panne d'essence et la tête ahurie de notre pilote de 15 ans, nous changeons d'embarcation en pleine mer, là un autre conducteur moins jeune mais tout aussi dangereux opte pour un cap Ouest-Nord-Ouest et le maintient sans plus se soucier des vagues que nous traversons plus à la manière d'un sous-marin que d'une barque.




Nous arrivons donc sains, saufs et encore une fois trempés sur la route de notre deuxième étape : la jungle du Taman Négara.




La mission consiste cette fois à trouver un abri pour passer la nuit dans la jungle au milieu des bêtes sauvages . Au terme d'un périple mémorable nous y verrons en effet environ 300 animaux, dont 298 sangsues, 1 papillon et une paire d'yeux d'un animal indéterminé dans la nuit, Doc Mountain n'ayant pourtant pas ménagé sa peine, s'évertuant à réveiller toutes les 10 minutes chaque membre de l'équipe pour lui faire part des derniers mouvements observés, du genre "regarde Kevin, là il a baissé la tête!".





Nous raterons par contre un jeune éléphant censé être sur notre chemin, dont un guide croisé sur les sentiers nous conseilla de nous méfier, et en cas de rencontre de nous disperser immédiatement dans la jungle pour nous y cacher, ce qui nous parrut être une idée pourrie vue que tous les films d'horreur commencent comme ça, tout le monde sait ça. Surement un espion à la solde de quelque société ennemie.


Comme dans tout bon film d'aventure nous avons :

- la fille qui finit à moitié nue en la personne de Claire, dont le pantalon ne survivra pas aux troncs en travers de notre chemin, offrant ainsi une nouvelle cible aux sangsues ravies.



- Une blessée à secourir, Miss Jungle, qui après avoir vaillament évité les morsures de python et les ruades d'éléphants, glisse dans une flaque de boue et s'entaille la main sur une branche.

- des conditions qui s'acharnent contre nous : la nuit va tomber d'un moment à l'autre, une pluie de mousson torrentielle qui transforme notre sentier en bourbier, un ennemi sournois tapi qui profite de chacune de nos courtes pauses pour s'agripper à nos chaussures et nous sucer le sang.






- Une fin épique avec notre sentier qui cette fois s'arrète brusquement et laisse place à une rivière avec un panneau nous informant que l'abri, il est de l'autre coté... Plusieurs options s'offrent à nous : A) faire demi tour et parcourir la jungle de nuit B) construire un radeau en 30 min C) traverser cette p... de rivière d'une profondeur inconnue, de toute façon trempés, on l'est déja.



La solution C est adoptée à l'unanimité moins Camille qui n'arrive plus à parler parce qu'elle a mal et Claire, trop occupée à déloger quelques sangsues du trou de son pantalon. Doc Mountain, Kévin (qui se dit qu'il aurait mieux fait de rester sur son ordinateur au lieu de traverser une rivière en crue et de sauter son troisième repas de la journée) et Vincent se lancent à l'assaut des remous et tatent le terrain. Après plusieurs tentatives infructueuses, de l'eau jusqu'au nombril, nous arrivons finalement sur la rive opposée et rapidement à l'abri où nous pourrons comptabiliser nos sangsues et passer une nuit agitée.








L'étape suivante nous amène à Malacca, port situé sur le détroit du même nom, ancienne cité coloniale portugaise, hollandaise puis britannique, elle a surtout l'intéret pour nous de compter un hopital où nous pourrons faire soigner Miss Jungle dont la main prend un aspect de plus en plus violacé. Ni une ni deux, Miss Jungle et son phlegmon purulent se retrouvent coincés au lit. Nous perdrons aussi Claire l'éclair, appelée pour d'autres missions.




Que deviendront les membres restant de l'équipe ?
Qu'adviendra-t'il de la main de Miss Jungle laissé en piètre état aux mains de quelque chirurgien malais ?

La suite au prochain épisode ...

Posté par transibetcaetera

Thailande, toujours, mais le Sud

Le 20/03/11, 17:13

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2 au 6 mars,



La mer !! la dernière que nous avions vu c'était la Méditerranée, cette fois nous voici dans le golfe de THailande, c'est presque pareil en fait. Comme nous ne savions que choisir dans l'évantail d'îlot réputés paradisiaques nous optons pour Kho Tao, ce qui nous permettra de passer faire coucou à Caroline, une infirmière de la Timone avec qui j'avais travaillé l'année dernière qui est devenue prof de plongée ! Je mets de coté ma peur de la mer, des poissons, des monstres des mers qui ont des lampes sur la tête, des vagues, de l'oxygène en bouteille, des combis qui boudinent les cuisses et je saute à l'eau. J'y rejoins Vincent qui n'a pas peur des poissons ni d'avoir 8 metres d'eau qui le sépare de l'oxygène, le vrai. C'est cooooooool ! Et Caroline, elle avait apporté son appareil photo qui va sous l'eau, regardez :













Voir les photos : Thaïlande - Ko Tao ]

Posté par transibetcaetera

Thailande : Nord et centre

Le 04/03/11, 7:34

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Du 20 Février à maintenant, Thailande

Après le "dobrie den" russe, le " san bain nuu " mongole, le "Hi jao" chinois et le "Sabaidee" lao, notre nouveau bonjour se dit : "Sawat dee" avec une subtilité : on finit par kaaaa si on est une fille et par krap si on est un garçon. Ce qui pose un cas de conscience aux nombreux transexuels thailandais à chaque fois qu'ils doivent saluer quelqu'un... Ils se sont donc attribuer leur propre terminaison : Sawatdee wouaaah !

Nous avons commencé par la partie historique de la Thailande au Nord de Bangkok : les anciennes capitales Ayatuya et Lopburi riches en ruines de palais et autres temples (wat) dont les singes ont maintenant fait leur domaine, si Bouddha savait...










Bangkok ensuite, la bouillonnante, dans tous les sens du terme, c'est sur que ça nous change de Ventiane qui doit avoir 3 feux tricolores. Ici, le choix des transports va du tuk tuk au skytrain ( le métro aérien qui survole la capitale permettant de rejoindre n'importe quel quartier et d'admirer du haut des rames climatisées le foisonnement des rues), en passant par les bateaux qui descendent le fleuve qui traverse la ville.











Bangkok me permettra quand même un retour aux sources, qui l'eut cru ? à travers l'administration française qui décidément n'a pas beaucoup changé depuis Astérix et les douze travaux : tout partait d'un sursaut de citoyeneté, effectuer une procuration pour les prochaines élections, mal m'en a pris : 2 matins perdus, 5 litres de sueur, pas mal d'aller retour en skytrain et en bateau plus tard, peine perdue, impossible de voter. Car voyez vous c'est apparemment très compliqué pour un consulat français de faire une procuration, vous pensiez que c'était fait pour ça (entre autre), moi aussi. Après etre arrivés à 12h10 le premier jour (évidemment ça ferme à 12h), puis à 8h le lendemain (ils ouvrent à 8h30) nous avons enfin accès au standard. J'ai commencé par aller au bureau des actes notariés, au bout de 1h d'attente ( vous savez l'escalier de droite, au fond du couloir à gauche) parce que la standardiste avait écrit procuration de vENte sur l'objet de ma venue. Puis il y eu l'épisode où la dite standardiste m'a dit que non, qu'il fallait prendre rendez-vous pour les procurations de vOte, là vous pensez qu'il suffit de lui demander un rendez vous à elle, mais non, les rendez-vous se prennent uniquement par téléphone, il faut donc sortir, trouver la cabine à 2 metres de l'ambassade pour téléphoner à l'ambassade et composer le numéro que la standardiste nous donne, et là : la fameuse petite musique, les fameuses petites voix qui au moment où on va raccrocher disent qu'elle nous mettent en relation avec la personne, personne qui s'avère ne pas être la bonne qui nous renvoie au standart et ... PETITE MUSIQUE PETITE MUSIQUE PETITE MUSIQUE... après 3 essais téléphoniques dans ma cabine à 2 mètres de l'ambassade, j'obtiens un rendez vous pour... 4 jours après notre départ de Bangkok.

Après ces stériles épreuves administratives le réconfort est arrivés par avion de Marseille : nos copines Steph et Claire avec qui on est partis dans la jungle à Phao Yai, un parc naturel à l'Est de Bangkok, pour y chasser le tigre.









En fait on a eu trop peur surtout quand on entendait des bruits la nuit dans notre clairière, et on a pas vu de tigre, juste des porc épics, des sortes d'antilopes et des singes qui faisaient les poubelles et un python dans une rivière qui nous a convaincu de nous conformer au 'do not swim" des panneaux à coté des cascades.

Voir les photos : Thaïlande - Bangkok ]

Posté par transibetcaetera
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