Camille et Pierre en voyage

UYUNI.

Le 23/05/11, 15:11

-61.8846822727276.1647370818182

Fin de notre sejour bolivien.
Sur les conseils de Martin, nous nous arretons pour faire un tour a Uyuni, un desert de sel, le plus grand du monde. Pas pour longtemps diront les pessimistes car il regorge de litium et que les mines a ciel ouvert risquent de prendre la place de l'immensite blanche.
Mais ne gachons pas notre plaisir par des pensees sombres et hypothetiques, nous partons pour un tour de 4 jours et 3 nuits sublimes a bord d'un 4*4 rempli a ras bord, Nous sommes 7. 5 touristes (nous, 2 freres francais et un autrichien), une cuisiniere (quel luxe!) et un chauffeur/guide:


Des les premiers kilometres, et il y en aura, les paysages sont a couper le souffle. 2 petites photos pour commencer:



Nous sommes scotches aux fenetres de la voiture en permanence... En plus des paysages, on profite aussi des lamas que l'on voit partout:



Les paysages magnifiques continuent:


Mais, il faut bien l'avouer, le froid limite un peu le plaisir... Les lagunes apprecient peu les temperatures negatives de la nuit et sont recouvertes le matin de 2 ou 3 cm de glace dans lesquels nous nous amusons a jeter des cailloux:


Pourtant, a voir les levers de soleils, on a peine a croire que nos doigts sont engourdis de froid:


En plus des paysages, nous profitons aussi du voyage pour traverser quelques villages assez isoles de Bolivie.



Nous passons un peu vite malheureusement et on se sent parfois un peu voyeurs.
Nous sommes plus a l'aise quand nous retrouvons nos paysages et la lagune verte n'est pas la pire...


Et puis, avec ce froid polaire (nous ne descendons jamais en dessous de 4000m!), l'arrivee aux sources chaudes est un vrai bonheur aussi inattendu qu'apprecie:


Camille est particulieremnt satisfaite:


Apres ca, nous arrivons au point haut du parcours, a pres de 5000m d'altitude (nous sommes tout fiers d'etre plus haut que le Mont Blanc), les geysers. C'est tres beau, lunaire et bruyant:



Nous croyons nous lasser des paysages desertiques et des lagunes quand nous arrivons a la laguna colorada. Il fait toujours aussi froid mais nous marchons des heures autour. D'abord pour s'emerveiller de la couleur rouge:

Mais aussi pour aller voir les flamands roses (qu'est ce qu'ils font la par -10 degres???)


Nous voyons aussi (presque blases) l'arbre de pierre:

avant d'arriver a un des edroits qui nous faisait rever des le debut du tour, le cimtiere de train. Un endroit magique ou sont entreposes les locomatives et les wagons laisses a l'abandon apres la crise des annees 30. C'est magique.




Apres 3 jours de route, nous arrivons au coeur du sujet. Ca y est, nous entrons dans le salar!
Nous nous arretons d'abord dans un hotel de sel, pas mal du tout:


Pas de doute, le salar est bien le point d'orgue de ce tour. Il est partiellement inonde ce qui donne la sensation qu'il n'y a plus de limite entre le ciel et la terre.
Et voila les photos:








Mais le salar c'est deja fini et avec lui la Bolivie, nous voila a Buenos Aires apres 2 jours de voyage pour la derniere etape de ce voyage.

A vite!

Camille et Pierre

Voir les photos : Bolivie - Uyuni ]

Posté par 4pieds

Germinal....

Le 14/05/11, 15:17

-61.8846822727276.1647370818182

Nous sommes en Bolivie, avant dernier pays avant le retour depuis Buenos Aires le 1er juin... ca sent la fin.
D'ailleurs, nous avons du mal a trouver nos marques dans un voyage ou nous ne sommes plus aussi libres de rester ou on veut le temps qu'on veut. Pour un peu, on se plaidrait!
Ceci dit, depuis 10 jours, nous sommes a Potosi et on s'y plait beaucoup.
Postosi, c'est la ville la plus haute du monde, plus de 150 000 habitants a 4100m d'altitude, on est a deux doigts de tomber dans les pommes quand on monte 3 marches!
Porquoi une aussi grand ville aussi haute, et bien parce qu'a Potosi, il y a le Cerro Rico, une mine d'argent exploitee depuis 5 siecles qui a fait la fortune de la ville et surtout celle des espagnols. La ville etait au 17eme siecle plus peuplee et produisait plus de richesses que Paris ou meme Londres.
La place de la mine dans la ville est toujours enorme. Elle emploie 12000 mineurs, mais en plus, on la voit de partout dans la ville:


Et, surprise, la mine se visite. On hesite un peu, le sentiment de voyeurisme est un peu genant. Mais les visites sont en fait gerees par les cooperatives et elles permettent d'ameliorer les conditions de travail et aussi a certains mineurs de se reconvertir en guide.
Nous y allons.
Nous sommes d'abord deguises en gros canaris a tetes bleues:


Ca nous va tres bien.
Puis on visite le marche des mineurs. Seuls les touristes sont en tenues ridicules. Il s'y vend des feuilles de coca et catalyseurs, de la dynamite, des meches et detonateurs (?!), des cigarettes et le fameux whisky bolivien: un tres bon alcool blanc qui affiche 96 petits degres, le velour de l'estomac.




Puis, enfin, on arrive a la mine.



Les infrastructures aux alentours semblent du tout dernier cri et on se dit deja que ca ne va pas etre facile dans la mine...



Et bien, ca ne loupe pas. On rentre dans la mine par une des 260 bouches qui recouvrent la montagne, les chemins sont tres difficiles, il faut parfois ramper, parfois sauter, souvent ne pas toucher les murs et plafonds qui, comme le dit le guide, sont solides bien sur, mais on sait jamais. On se dit en plus qu'on ne doit pas etre sur les chemins les plus durs.

Au debut de l'exploitation de la mine par les espagnols, un probleme se posait: il fallait surveiller ces feignasses d'indigenes mais il n'etat pas pensable de descendre dans la mine, bien entendu. Et bien ils sont forts ces espagnols. Ils ont fait construire des statues de diables a l'interieur et fait croire que le diable les tuerait s'ils ne travaillaient pas bien. Avec le rythme des morts dans la mine, la superstition a vite pris. Les "Tio" sont toujours honores de feuilles de coca et de cigarettes aujourd'hui:




Les conditions de travail dans la mine sont simplement inhumaines. Les mineurs sont contents de pouvoir le montrer. Dans les niveaux les plus confortables, il faut pousser les wagons de centaines de kilos dans un poussiere epaisse, dans les niveaux les plus bas, il fait jusqu'a 45 degres et le minerais se remonte dans des sacs, a raison de 50 kilos par personne. Plus d'une heure de trajet pour les habitues qui doivent ramper, escalader et prendre garde aux eboulements. De nos jours, l'esperance de vie des mineurs est d'environ 45 ans. La mine en 500 ans auraient emporte entre 5 et 10 millions de vies. A force d'eboulements, la montagne aurait perdu plus de 300m d'altitude.

Le travail est assez simple, il faut creer des gravas a coup de dynamite puis ramasser les gravas. La dynamite est manipulee comme des petards:




Dans les mines pour supporter l'enfer, les mineurs machent la coca.


Quelques photos des mineurs:





Apres la visite dans les mines, on etait un peu retourne... Du coup, Camille a decide de faire un reportage photo sur le travail dans la mine et les mineurs. Elle est redescendue 4 fois et elle est remontee 4 fois (ouf!). A suivre.

Pour ce qui est du blog, rendez vous apres la prochaine etape: le salar d'Uyuni.

A bientot (dans le blog et en vrai)

Voir les photos : Bolivie - Potosi ]

Posté par 4pieds

Semana Santa 2

Le 01/05/11, 17:20

-61.8846822727276.1647370818182

Et oui, comme annonce, voila la deuxieme version de la semaine sainte. Les peruviens disent que la moitie de Lima part a Ayacucho pour la semaine Sainte et que l'autre moitie part au soleil sur les plages du sud du pays.
Moi, j'etais plutot sur la plage et a visister les parcs naturels de Paracas.
Il y a d'abord les iles Ballestas, les iles Galapagos du pauvre comme elles sont surnommees. Nous partons en tour touristique dans un bateau tres classe:


Nous en croisons aussi des moins classes mais plutot plus sympas:


Malheureusement, nous sommes trente touristes boudines dans nos gilets de sauvetage tasses a l'interieur de ce bateau de luxe. Enfin, malgre tout, je ne regrette pas, le spectacle est extraordinaire, a commencer par le "chandelier", figure enigmatique de 100m sur 70 creuse dans le sable il y a plusieurs siecles et qui, sans vent ni pluie, reste le meme annee apres annee:



Et puis nous arrivons aux iles. Les photos ne rendent malheureusement pas completement l'effet incroyable et un peu hitchcokien que donnent ces millions d'oiseaux qui bourdonnent autour de ces rochers:





Mais il n'y a pas que des mouettes:







Voila pour ces iles, 2h de decouverte geniales.

Le lendemain, visite de la reserve naturelle de Paracas. Mais cette fois, je sature un peu du groupe touristique (mon budget aussi), du coup, on se motive avec une routarde rencontree la veille dans l'auberge pour louer des velos. Nous louons le velo sans vitesse du gerant de l'auberge et un autre a un guide touristique. Nous voila partis en VTT de competition, pneus larges et un peu sous gonfles, enfrontant le vent de face pendant les 27km qui nous separent de l'entre du parc. Le chemin est droit et au soleil avec un decors un poil repetitif lorsqu'on roule a 15km/h (ou 12... ou 10!):


Bon et bien a l'entree du parc, pas de miracle, nous sommes fatigues! Du coup, on fait du stop et on monte avec les velos a l'arriere d'un pick up pour aller a l'autre bout du parc (environ 15km) et visiter avec le vent dans le dos (pas folle la guepe).
Si l'experience est un peu laborieuse jusque la, ca devient vraiment chouette a partir de ce moment. D'abord, on rencontre une famille peruvienne (proprietaire du pick up), une famille tres sympa et tres genereuse avec qui nous dejeunons. Ensuite, cette reserve est un desert magnifique au bord du Pacifique:




Pas un gramme de vegetation, nous sommes seuls en velo sur ces chemins (je decouvre avec bonheur que le tour est tres limite dans le parc).


Je me baigne dans l'eau fraiche, mais les courants forts me calment un peu. On va admirer plutot, et il y a de quoi:






Je ne vous cache pas que j'ai beaucoup aime le bateau dans le desert, du coup, pour finir, je vous mets une petite deuxieme:


Retour avec le vent dans le dos... quelle facilite!

Et puis le lendemain, je retrouve Camille a Pisco et nous partons passer 2 jours a Huacachina, une oasis au milieu des dunes de sable. Voila ce que ca donne au lever du soleil (5h...):



Le soir, on boit un pisco sour a la sante de Manu


Et puis le matin, on loue des planches et on attaque la montee des dunes pour redescendre sur le ventre, ca envoie!




A partir de 10h, le sable est brulant et on ne peut plus aller dans les dunes avant 16h, du coup, la vie est dure...


Apres ces 2 jours de dur labeur, retour vers du plus classique, du bus!
Direction Bolivie et la fraicheur des hauteurs.

Pierre

Posté par 4pieds
Blogs de voyages - © Copyright www.enroutes.com 2021 - Contact
Referencement et création de site : www.trafimedia.fr