TomTom Trip

Bolivie

Le 20/05/14, 21:53

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Toujours accompagné de mes compères des 4 coins de la France, nous avons pris le chemin de la Bolivie en prenant soin de nous arrêter au lac Titicaca. De notoriété, le coté bolivien est plus beau et moins sale, donc sans hésitation notre premier stop a été Copacabana. Cette ville n’a pas grand chose à voir avec la célèbre plage brésilienne mais c’est le seul moyen de pouvoir accéder à l’ile du Soleil. Le premier jour on a glandé pour se remettre du long trajet en bus sur une terrasse au soleil en jouant aux cartes. Le lendemain nous avons pris le bateau pour cette fameuse île qui vaut vraiment le détour, non pas pour son coté culturelle mais vraiment pour sa beauté. On y fait une petite rando de quelques heures en partant du nord pour rejoindre le sud, la vue est magnifique. Nous avons dormi dans un petit village au sud avec d’autres françaises que nous avons rencontré sur la route. Retour sur la terre ferme pour y déguster une bonne truite avec des frites et marche digestive pour se rendre au mirador. Et la grosse surprise, je rencontre une ancienne connaissance avec qui j ai fais mes études il y a 10 ans. On décide d’aller boire une bière pour se raconter nos diverses expériences de voyage/taf, moments nostalgiques et on finit par diner avec toute une troupe, bien sympa !

On continue notre route vers La Paz, avec une traversée assez marrante du lac et une belle panne d’essence au milieu d’un bouchon. Nous débarquons dans la capitale, direction l’hostel que des potes nous avaient conseillé. Certains commencent les emplettes au marché, d’autres vont à la poste et moi je décide d’aller me renseigner pour une ascension d’une montagne en périphérie. Je booke mon tour et je retrouve des potes avec qui j’avais voyagé en Colombie. Pour fêter ses retrouvailles, on décide de tous aller manger au resto français (il est vrai que le riz/patate/poulet midi et soir commence à être fadasse). On se régale de canard, pates, charcuterie, vin, l’impression d’être à la maison et de faire un diner entre potes, très bon moment. Je quitte mes compères qui ne veulent pas faire l’ascension avec moi et je dois les rejoindre après dans le sud pour faire le Salar d’Uyuni ! Je me rends à l’agence avec un bon début de maladie, la tête dans le cul, j’essaie mon équipement car oui l’ascension est une montagne de 6 088 m (donc piolet et crampons sont de rigueur). Je me trouve avec une nana grecque et le guide dans la voiture. Nous montons de 4 800 à 5 300 m là où se trouve le refuge pour souper et se reposer (sur la dernière portion, la grecque a craqué, trop froid et mal des montagnes). Un vent de folie se lève et fait trembler les murs en tôle du refuge. Le guide nous réveille à 1h du matin et nous informe que les conditions ne sont pas favorables pour monter (je suis allé pisser dehors pour prendre la température et j’ai vacillé violement !). On essaie de négocier avec un autrichien mais rien n’y fait, on se recouche un peu le moral dans les chaussettes (gelées). Vers 2h30 le guide nous annonce que l’on peut essayer quelques mètres. Je m’équipe de toutes les couches possibles et armé de ma frontale, je marche encordée dans les pas du guide. D’autres groupes sont devant nous et c’est que le vent souffle à bourrasque et nous déséquilibre ce qui n’est pas évident pour progresser, d’autant que la neige à mi genoux n’aide pas !!! Bref on continue, le guide à voulu rebrousser chemin 15 fois prétextant différentes causes, mais j’ai pas lâché l’affaire et après 4 heures de dur labeur (surtout les 100 derniers mètres où tu t’arrêtes tous les 15 mètres tellement t’es au bout de ta vie) la récompense et la satisfaction de l’effort sont les premières émotions qui t’envahissent pendant que tu contemples un lever de soleil magique. Un moment inoubliable et magique (malgré que 3 semaines après je ne sens toujours pas mes 2 gros orteils). La redescente s’est bien passée, je sentais mon corps qui n’en pouvait plus, je me suis péter la gueule quelques fois à cause de la fatigue. Puis retour à 4 800 pour manger une empanada et prendre le van nous ramenant en ville. Un moment génial, très fatiguant mais qu’on ne vit pas tous les jours. Retour sur La Paz pour skyper pour la fête des mamans pour se faire passer pour un bon fils, puis au LIT !!! Lendemain, je récupère en me baladant dans la ville, les marchés et je réserve la route de la mort en vélo. L’activité consiste à descendre 65 km sur 3 000 m de dénivelé (20 km d’asphalte et le reste sur le fameux camino de la muerte). La première partie n’a rien d’extraordinaire et la deuxième est un peu plus fun mais je pensais qu’on irait plus vite et que l’adrénaline serait au rdv. Mis à part des paysages somptueux et 1 ou 2 passages un peu technique ca reste une ballade tranquille mais ca vaut tout de même le coup !!

Le soir même j’étais censé rejoindre mes potes dans le sud pour faire le Salar manque de pot j’allais connaitre ce qu’est un bloqueo (c’est un barrage routier entrepris par des « hombres » et ils ne laissent passer aucun véhicule, c’est leur moyen de protester). Je n’ai donc pas pu partir, chaque jour j’allais au terminal pour savoir si je pouvais partir et les réponses étaient toujours la même « reviens plus tard » avec toute la politesse qui va avec ! Je suis resté bloqué 5 jours et je n’ai pas pu faire le Salar avec ces personnes. J’ai donc glandé sur la Paz, fais le tour gratuit de la ville, papillonné, glandé et retrouvé pour une soirée mes potes de Colombie. J’ai réussi à partir pour Sucre (la vraie capitale) en faisant un détour de 16 h de bus. J’arrive cassé mais l’auberge était super bonne ambiance. Je rencontre d’autre connaissances de Colombie, cette fois des suisses et un franco/laotien, une belle équipe avec je voyagerai 2 semaines. On visite la ville qui est dotée une architecture magnifique, ca change un peu des blocs de la Paz. Cette ville a vraiment du cachet et un charme propre mais rien ne sert de trop s’y attarder. On file via un bus sur rail (imaginé un train qui passe des vitesses et qui marche à essence, vous regretter toujours vos grèves SNCF !!!) à Potosi qui fut l’une des plus grandes villes d’Amérique du Sud grâce à ses mines. La ville en elle-même ne casse pas des briques et a perdu de sa dimension d’en temps. Par contre la visite de la mine te retourne un peu, tu vois à qu’elle point leur boulot/conditions de vie est dur, fatiguant, dans une poussière épaisse et d’une dangerosité extrême (pour vous donner un exemple j’ai pu observer comment il introduisait la dynamite et durant la visite j’ai entendu 5 explosions plus ou moins fortes, sensations garanties !!). Avant la visite le tour t’emmène acheter des boissons, dynamites, alcool, coca pour les mineurs. On leur offre tout au long des 2 h de visite et ca te permet de parler directement avec eux.

Puis direction Tupiza pour faire le Salar d’Uyuni dans le sens inverse des touristes avec une nouvelle arrivante dans le groupe, une italienne (groupe de 5 pour les non matheux). Le tour était sous 4 jours où tu passes 3 jours dans le désert du Sud Lipez et frontalier avec le désert d’Atacama (au Chili), ce sont des paysages magnifiques à la roche rouge dans certaines régions, des montagnes/volcans impressionnants. On visite des lagons, se baigne dans des thermes, observe des geysers de souffre, dors dans des hôtels de sel et pour couronner le tout, le dernier jour c’est lever de soleil au Salar, un moment Nutella ! On a pris pleins de bonnes photos et certaines insolites.....
Je pense que c’est l’un de mes plus beaux moments du voyage, j’en ai pris plein les yeux. On a essuyé un nouveau bloqueo à Uyuni (on aurait dit une ville fantôme), après une petite galère on trouve le moyen de retourner à Tupiza pour récupérer nos sacs et se diriger vers la frontière argentine. Un peu trop de voiture, de bus ces derniers jours et peu de marche mais ca valait franchement le coup et son prix. Une expérience que je recommande tout autant que ce pays aux paysages superbes. Il est vrai que les locaux ne sont pas toujours aussi chaleureux et aimables que dans les pays voisins mais si on creuse un peu on s’aperçoit qu’il on plein de chose à offrir et de belles rencontres seront à votre portée.

Posté par tomboykin

Pérou

Le 27/04/14, 23:02

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Après une petite baisse de régime dans le sud de l’Equateur, me voila partit à la découverte de la civilisation Inca (histoire, nourriture, sites religieux...).

Je commence par la côte Pacifique où je me retrouve après 3 bus dans une petite ville charmante avec une centaine d’habitants, Lobitos. Ce spot est prisé par les surfeurs qui veulent progresser sans être perturber par la fête. De beaux rouleaux sont à la portée de tous les niveaux et l’ambiance paisible est agréable pour se ressourcer. Je skwate une ancienne usine transformée en auberge de jeunesse bien customisée où j’ai vue sur la mer. Les discussions tournent autour du surf, j’ai l’impression que tout le monde à ce mot à la bouche, ne surfant pas, c’était un peu dur de suivre ces blonds aux cheveux longs !!
Puis je me dirige vers Chiclayo, ville sans grand intérêt mais j’avais besoin d’internet pour donner quelques nouvelles et faire ma déclaration d’impôts, un doux régal qui te ramène à la réalité mais bon c’est chose faite. Je fais le tour de la ville mais je ne tombe pas du tout sous son charme, je décide donc de partir pour Trujillo. Là je prends un tour via une agence qui me permets de visiter les alentours avec le temple Chan Chan (un vaste site historique, très beau), j’enchaine avec une ville côtière, le temple de la Lune, très intéressant. Je fais la connaissance d’une française, Nine venant de Montpellier. On décide d’aller dans la Cordillère Blanche à Huaraz pour faire le trek du Santa Cruz. On trouve une agence qui nous fait une belle offre. On commence par s’acclimater à 4 600 m en visitant la Laguna 69 (sans jeux de mots foireux), un magnifique lac perché au milieu des montagnes, c’était magnifique, le lac comme la marche pour s’y rendre.
Le lendemain nous partons pour le trek et on rencontre 2 autres français Paul (Aveyronnais) et Adeline (Nancéenne) qui se sont rencontrés sur le routard.com. On commence par bien sympathisé, on enchaine les blagues vaseuses et ce fut la naissance d’une belle amitié. Le trek était magnifique, de superbes paysages, des lagunes, la montagne Paramount. Par contre le temps n’a pas été clément avec nous, il a plus 2 jours sur 3. Et quand tu marches toute la journée à plus de 3 500 m, t’as bien envie de te retrouver un endroit chaud pour te poser. Manque de pot on a dormi en tente à 3 600 et 4 200 m avec un froid polaire et sous une plus battante. On va dire que ca nous a rapproché et appris à nous connaitre via nos odeurs de pieds. Heureusement le dernier jour, le soleil a pointé son nez et le trek à toute de suite une autre saveur. Cette aventure fut riche en souvenirs, découvertes humaines et nous a décidé de poursuivre le voyage tous les 4. En rentrant du trek, que de mieux que de prendre un bus de nuit pour Lima. On a visité le centre historique bien sympa. J’aurai voulu resté un peu plus de temps pour découvrir d’autres quartiers et voir une ancienne collègue de boulot des USA, mais bon on a tracé vers Paracas pour aller voir une île remplie d’oiseaux, lions de mers et autres animaux marins.
La visite était cool mais ne cassait pas non plus des briques. La veille on s’était motivé à faire la cuisine, des pâtes bolo car la bouffe péruvienne est bonne mais à part le ceviche (poisson cru mariné avec du citron) on commençait tous a en avoir raz le bonnet du poulet, patate et riz. Après ce petit épisode culinaire, nous avons pris la direction de Huacachina, un oasis au milieu d’un désert somptueux. On est allé visiter une fabrique de Pisco (alcool local) et de vin. Le procédé artisanale est très intéressant tout comme la dégustation. Les vins étaient très sucrés et n’avaient pas vraiment de gout, tant pis ! On a enchaine l’après midi avec une balade en buggy dans le désert. La conduite de notre S. Loeb était impressionnante lorsqu’on dévalait des pentes de sable vertigineuses, des petits hauts le cœur mais ca ne vaut pas non plus une montagne russe. On a pu essayer le sandboard. Le principe est simple, on te file une planche en bois qui ne ressemble à rien avec des scratchs et tu dois dévaler une pente de sable sans explication. C’est assez drôle car tout le monde se pète la gueule avec parfois des chutes spectaculaires dont certaines pourraient se retrouver dans une vidéo Youtube. C’est un peu comme le snowboard mais en plus difficile pour tourner, une activité bien cool à faire en groupe pour prendre des photos de gamelles. Le soir on s’est fait une petite soirée avec les 2 sudistes, bien marrant sauf qu’en tant que nordiste j’en ai pris plein la gueule sur mon accent, mes expressions..... tout ca dans la bonne humeur et avec des bons cocktails.

On a pris un bus pour Arequipa, ville coloniale avec pleins d’églises très jolies et vue sur les montagnes. C’est une ville où il fait bon vivre où souvent les gens s’attardent lors de leur passage. Il ya un canyon qui est censé est le 2ème le plus profond du monde après celui de Chine. Nous avons voulu nous faire notre opinion en le visitant pendant 2 jours. Le premier jour, on descend pendant 2 heures pour arriver au cœur du canyon, c’est vrai que c’est impressionnant mais ce n’est pas non plus un truc de foufou. On dort dans un oasis bien stylé sauf que tu arrives au coucher du soleil donc tu ne pas vraiment en profiter, on a quand fait un plongeon dans la piscine histoire de se rafraîchir/laver. Le lendemain tu fais 1 200 m de dénivelé positif avec un serpentin de 5 km. On commence à 5h du matin à la frontale, c’est bien stylé. Pour l’anecdote je suis arrivé premier suivi de près part un autre français avec qui j’ai bien sympathisé. Les plus feignants sont remontés en mules !!! L’arrivée est super car tu bénéficies du super vue sur tout le canyon avec en plus des montagnes en fond, une belle récompense. Sur le retour on s’est arrêté pour voir des lamas et des alpagas, c’était marrant.
Avant de quitter le Pérou il était indispensable de faire un stop à Cuzco, ville géniale et magnifique. C’est aussi le départ de la route des Incas qui t’emmène au Machu Pichu mais il faut réserver ce trek au moins 6 mois à l’avance. Il y a bien sûr des moyens alternatifs pour se rendre sur ce merveilleux site. Les agences péruviennes ne sont pas à court d’imagination quand il s’agit de faire un peu d’argent. J’ai eu 2 belles surprises à mon arrivée à Cuzco, j’ai pu prendre un verre avec une copine de Bailly, ca m’a permis d’avoir des nouvelles des potes et de passer un bon moment. Puis j’ai passé la soirée avec un ancien collègue avec qui on s’est bien marré, on a fait la tournée des bars car la bas ils t’offrent un verre gratuit pour que tu rentres dans leurs bars. C’est une idée à transmettre à Paris. Très belle journée, merci à vous 2 c’était top !!!!!

En tant que bon mochilero nous avons privilégié la voie la moins cher qui consiste à prendre un bus jusqu'à une station hydroélectrique puis à suivre pendant 2 heures les rails du train. On rencontre un max de personnes suivant cette alternative, surtout que la route est sympa. On arrive à Aguacliente, ville 100% touriste avec des prix exorbitants mais bon c’est le jeu. On rencontre des potes de Paul et on se fait une petite soirée qui se transforme en grosse. Résultat des courses, on termine à 1h30 pour se lever 2 h plus tard pour être les premiers à l’entrée du Machu. Evidement on arrive trop tôt et on attend devant la porte pendant 45 min. Il faut monter 1 700 marches pour atteindre la billetterie qui ouvre à 6h. Armé de courage et de frontale, on monte non sans peine et un peu de reste d’alcool. Afin d’éliminer les extras de houblons je décide de forcer le rythme t hop me voila premier en haut et là je retrouve Alex, un pote de Bailly, une belle surprise !!! Les grilles ouvrent et nous voila dans l’entre du Machu Pichu sans personne, un spectacle magnifique qu’il est difficile de décrire tellement c’est beau. On prend un tas de photos, sublimé par un lever de soleil. Puis on gravit la Montana (3 082 m) car le Wayna Pichu était plein jusqu'à fin mai. On bénéficie d’un vue panoramique sur toute la vallée et évidement sur le site. L’ascension est très ardue car beaucoup de marches et un dénivelé qui cassent les genoux, mais le jeu en vaut la chandelle. On reste plusieurs heures sur le site, on visite les ruines, on prend des photos de groupe et nous voila repartit sur les rails. Petit stop dans une ville sur le chemin de Cuzco car nous voulions visiter des salines. Ce sont des bacs de sels, environ 4 000, c’était beau mais vite visiter. Sur le retour j’ai pu jouer au foot avec des péruviens, bien marrant mais à plus de 2 000 m d’altitude ce n’est pas évident mais ca reste un très bon souvenir. On a fait du stop pour rentrer à Cuzco où nous avons fait notre dernière soirée péruvienne. Une belle équipe, une belle soirée pour un beau pays!!!!!!

Posté par tomboykin

Equateur

Le 08/04/14, 14:29

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Après avoir quitté mon compagnon de voyage colombien, me voila livrer à moi-même pour le reste de l’aventure sud américaine. Le passage de la frontière se passe sans encombre, un petit coup de tampon et puis c’est bon, vamos à découvrir un nouveau pays pour de nouvelles aventures.

Première ville, Ibarra, après quelques heures de bus à travers des montagnes vertigineuses et un paysage me faisant oublier les heures de transport, je débarque dans cette ville sans grand intérêt mais dotée d’un petit charme colonial. Je m’y arrête pour assister à la débâcle du PSG face à l’ogre Londonien (désolé les pétro dollars n’achètent pas tout). Je décide de me diriger vers une ville jonchée dans les montagnes, Mindo, connue pour ses fabuleuses cascades, ses activités sportives, les colibris et papillons. J’arrive sous la pluie donc rien à faire la première journée. Le lendemain je me motive à faire une rando pour aller voir 7 cascades, la meilleure fut la dernière. Une marche sportive dans une foret bien humide à plus de 1 500 mètres. Le truc marrant c’est que pour accéder à cette rando, on doit prendre une sorte de monte charge à 150 m de hauteur fonctionnant à l’aide d’un moteur de voiture, une expérience bien marrante et à proscrire pour les phobiques du vide. Le soir je rencontre un groupe de 10 ricains venant fêter la fin de leur semestre qu’ils avaient passé sur les Iles Galápagos. On part célébrer l’anniversaire d’une des nanas et me faisant un peu chier, je décide de fumer une clope dehors et la je tombe sur un groupe de locaux. J’ai passé un super moment, on parle de foot (pronostic sur le match France-Equateur), de la région, du pays, le tout dans la bonne ambiance.
On finit sur la place du village en réunissant locaux et gringos jusqu’à une heure avancée de la nuit. Une belle entrée en matière et je sens que l’espagnol refait surface.

La prochaine étape est Quito, où je vais tester pour la première fois le concept du CouchSurfing. Je suis tombé dans une coloc de 2 sœurs équatoriennes et une américaine. 3 filles super, qui m’ont fait découvrir la ville, des plats typiques et la culture équatorienne. Le premier soir on est allé dans une brasserie tenue par le copain de mon hôte, il faisait leur propre bière, un petit concert in vivo, quoi de mieux pour s’intégrer. J’ai rencontré tout un tas de gens venant de divers horizons, parlé anglais, espagnol bref une soirée bien remplie. Le lendemain on visite le centre historique de Quito qui est vraiment magnifique, un tas d’églises, de petites rues, une basilique impressionnante où l’on peut monter au sommet pour apprécier l’étendue de cette vaste capitale. On est allé dans un parc sur les hauteurs, manger dans un pur resto, fais une soirée dans le quartier de « Gringolandia ».... Un weekend bien riche en découverte humaine et culturelle. Avant de partir sur la côte, je me devais d’aller à la Mitad del Mundo (ligne de l’équateur), une attraction super touristique. Le seul truc marrant à part prendre une photo au point 0 du monde, ce sont les démonstrations : l’eau qui tourne dans un sens, puis dans l’autre suivant si on est d’un coté ou de l’autre de la ligne de l’Equateur.

Après un plein de culture, direction la plage de Canoa, petit village côtier où il fait bon vivre. La vie est au ralentie, les gens sont très sympas, pas grand-chose à faire mise à part se baigner et profiter du soleil. Mais il a fallu que je bouge rapidement car c’était la semaine sainte et les bus sont pris d’assault ainsi que les logements. Je suis allé à Montanita, paradis des surfeurs/teufeurs. La vie est simple la bas, tu surfes, tu fais la fête, tu glandes, lézardes sur la plage, mange et dors. J’ai passé 4 jours dans une auberge qui ressemblait plus à une famille internationale. Les gens venaient de tous les horizons, très ouverts, super cool. Ce fut un très bon moment, de bons souvenirs et de belles rencontres !

Puis retour au cœur du pays pour découvrir les villes de Cuenca et Loja, des petites villes coloniales où il fait bon de se balader. Pour être honnête, ya pas grand-chose à faire et je ne voulais rester trop longtemps en Equateur, donc j’y suis passé rapidement.

L’Equateur est un pays de transition où je pense qu’il ne faut pas s’attarder sauf si on est fan de rafting, d’ascension de volcans et de surfs. Je n’ai rien fais de tout ca, car encore une fois le temps me manquait et l’envie aussi. Les gens sont très sympas et je pense qu’avec un bon budget ce pays vaut le coup surtout pour faire une escale aux Iles Galápagos. Ce pays est assez drôle car il a perdu sa monnaie locale au profit du dollar suite à une crise éco, ce qui à eu pour incidence une inflation de tarée. Il est interdit de vendre de l’alcool le dimanche après 16h, c’est vrai que le bol de corn flakes au whisky c’est meilleur (j’ai pas essayé).... Les transports ne sont pas chers et on peut y manger pour quelques dollars.

Posté par tomboykin

Colombie

Le 19/02/14, 21:39

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Ola buenas amigos,
Me voila en Colombie après 30 heures de voyage. Accueillis, à l’aéroport, par mon pote colombien Santiago (et non pas chilien).

Donc j’ai commencé mon trip sud américain par Bogota où je suis resté 4 jours, c’est une énorme ville de plus de 10 millions de personnes, c’est un sacré bordel pour circuler, le réseau de transport n’est pas adapté à une ville aussi grande. J’ai retrouvé un pote (Flo) et un couple (Tof & Ju) qui venaient de Paris, nous avons passé 3 semaines avec le couple qui était en vacances et j ai fais l intégralité de la Colombie avec Flo. A Bogota, nous avons visité le centre, jouer au tejo (jeu traditionnel, excellent), vu un match de foot (le derby de Bogota pour les aficionados, l’ambiance est folle et les insultes sont le maitre mot dans le stade), manger/gouter les saveurs locales. Les colombiens ne sont pas avares quand il s’agit de bouffe ou de d’alcool, les plats sont copieux et on mélange facilement riz, frites, haricots, bananes plantains et viande dans la même assiette. C’est pour cette raison que la population est en surpoids et ca se voit.

Armés de nos sacs à dos et tentes nous sommes allés à la découverte de ce pays si riche en paysages et cultures. On a commencé par visiter une petite ville coloniale avant d’aller sur la cote caraïbe. Apres un bon voyage, on a fait un stop à Cabo de la Vella (ville qui se situe a la pointe nord de la Colombie). On a planté la tente a qq mètres de la mer et la vue était splendide surtout pour le reveil et le coucher de soleil. Premier bain dans la mer, on est loin des températures de la manche ou de l’atlantique.... Puis on s’est dirigé vers le point le plus au nord de l’Amérique du sud, Puntas Galinas (désert de la Guajira). Un endroit magnifique, avec une énorme dune. On s’est baigné, joué avec les vagues, pris de belles photos.... J’ai mangé le plus copieux poisson de ma vie. Puis on s’es dirigé vers Palomino, une ville pas encore trop touristique où tout se passe en bord de plage, dormi dans des hamacs, fêter m’anniversaire de Ju (une teuf mémorable). Le petit truc marrant c’est qu’il y a un rio qui se jette dans la mer et à l’embouchure ca donne un courant de folie, on a passé quelques heures à essayer de nager contre le courant. Puis on a enchainé avec le parc Tayrona, un site paradisiaque, où il faut marcher 2 h avec les sacs rempli de bouffe (sac plastique et alcool sont prohibés, la police nous a confisqué nos bouteilles à l’entrée). La mer est d’un bleu de folie, les vagues, quand elles sont présentes, sont des vraies machines à laver. Il y a une partie jungle qui est assez sympa, la marche est bien sportive pour arriver à un pueblito où se trouve encore quelques locaux, même si c’est plus pour le folklore touristique. Avec Flo on joué au foot contre les agents du parc, 2 bières par personnes pour les gagnants, autant vous dire que les supporters n’étaient pas pour les gringos. Après un match à haute tension, nous avons ramené la victoire....et les bières. Ce match nous a permis de faire connaissance avec quelques personnes avec qui nous avons passé une bonne soirée. Puis direction Santa Marta pour une nuit et une journée, fait des emplettes, j’ai cherché une paire de tongues en 47, un vrai casse tète. Notre aventure a continué par Carthagène, une vieille ville magnifique, une ambiance électrique dans le quartier des backpackers. On a fait connaissance avec un Chilien qui nous a bien fait rire. On a passé 48 h à faire la fête, visite, manger, boire, rencontrer du monde, le meilleur moment du voyage à ce jour... Le temps était compté pour nos amis parisiens donc nous avons fait une dernière escale avant le retour à Bogota, dans une petite ville très sympa où nous sommes partis à la découverte de magnifiques cascades, manger les meilleurs saucisse du monde et festoyer autour d’un feu avec des locaux, un très bon moment également.
Retour à Bogota, derniers achats pour les touristes et dernier tejo pour se dire au revoir. Avec Flo nous sommes restés quelques jours qui nous permis de découvrir les alentours de Bogota, de monter en haut des montagnes sur le flanc est de la ville, jouer au foot avec des locaux.
Puis repartit de plus belle à la découverte de la zona cafetera, un paysage montagneux avec des champs à flancs de collines très abruptes, le travail de récolte de café est harassant et chronophage. On est allé faire une visite de finca (là où il cultive le café), très intrusif, j’ai bu le premier café de ma vie, je n’aime toujours pas cela, mais il fallait un peu se forcer. On a fait un stop de quelques jours à Salento, ville charmante aux bords des montagnes où nous avons rencontré Odile et Jocelyn, 2 ariégeois, super sympa et expert en montagne avec qui nous avons treckés 3 jours pour aller jusqu’à 4 600 m d’altitude avec un dénivelé de 1 400 m/jour. Une belle expérience physique et humaine, on s’est raconté pas mal de conneries lors de nos ascensions et surtout descente pour oublier l’effort. Lors de notre retour en ville, il y avait une sorte de fête à la saucisse avec plein de camions bouffe et du son à fond, ca nous permis de fêter notre petite aventure comme il se doit avec des locaux sur la place centrale. Puis saut de puce dans une ville coloniale avant d’aller au désert de la Tatacoa, une sorte de « mini Grand Canyon », des cheminées de fées aux couleurs pourpres où il est bon de se balader sous 50 degrés. On a rencontré un couple de vieux routard suisse qui avait voyagé pratiquement partout, une soirée riche en culture et découverte du monde. Le prochain arrêt fut San Agustin, classé au patrimoine Unesco. Des trouvailles archéologiques impressionnantes et magnifiques. De plus la ville est située près d’un beau canyon où l’on peut apercevoir des cascades. On a fait connaissance avec un local qui nous a emmené manger avec des argentins, français et colombiens dans une auberge de jeunesse, l’ambiance n’était pas au top, puis on est allé dans un bar et pour animer cette soirée de merde, j’ai balancé que c’était l’anniversaire de Flo (ce qui était vrai à 2 jours près) et là mes amigos, autant vous dire que la soirée à pris une bonne tournure, nous étions les champions du bar, surtout Flo qui s’est bien fait arroser. On a mis le feu, dansés comme des malades, tout le monde nous connaissait, bref une belle soirée d’anniv. Puis direction le sud pour aller à Popayan, une ville coloniale où il fait bon vivre, on est allé voir un marché typique de la région où les gens sont habillés en costume traditionnel. L’un des derniers stops de cette belle aventure fut Pasto, connu pour ses lacs. On est allé en visiter un premier mais le temps pourri a pourri la visite. Le lendemain on s’est fait une boucle de 25 bornes pour aller voir un lac à 4 000 m, la laguna verde, un lac vert près d’un volcan, bordé de souffre, d’où la couleur verte. Un moment magique. Puis la fin de l’aventure touhait à sa fin, donc a décidé d’aller dans le quartier étudiant pour notre dernière soirée. On a rencontré Oscar un colombien connu comme le loup blanc dans le quartier, nous fait rentré dans une boite et nous a régalé. Une belle soirée de clôture. Flo a décidé de m’accompagner à la ville frontière, Ipiales, pour aller voir une église splendide, qui valait vraiment le détour. Voila l’aventure colombienne touche à sa fin, j’ai adoré ce pays si riche en découverte, culture, personne facile à rencontrer... je devais y passé 4 semaines max et j’ai passé 7 semaines et j’aurai voulu encore voir certaines choses mais le temps n’attend pas et il faut passer à l’équateur. Merci à Santiago, Flo, Ju & Tof pour avoir fait de cette aventure, un moment inoubliable dans ce voyage. Hasta pronto amigos y suerte....

Posté par tomboykin

Cambodge

Le 06/02/14, 1:31

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Sua s’dei les amis,
Afin de conclure ce trip asiatique, je suis passé 10 jours au Cambodge essentiellement pour aller visiter les fameux temples d’Angkor.

La première étape a été la capitale, Phnom Penh. Le voyage en bus fut long, l’expérience de la frontière une bonne blague : tu dois payer les gardes du coté Laotien et cambodgien juste pour le plaisir ainsi qu’un dollar pour qu’il te prenne ta température. Le visa est de 25 dollars a la base mais la compagnie de bus te fais payer 30 incluant ce surplus qui va direct dans la poche des douaniers. Pas le choix, sinon tu pars pas. Les routes sont assez rock n roll car très mal entretenue sur cette portion. Mon voisin a eu la bonne idée de prendre du Xanax, il est resté la bouche ouverte pendant 10h (avec un filet de bave). Je suis arrivé de nuit dans un hotel de merde où j ai dormi dans un placard à ballet, il y avait juste la place d’un mit simple. Une belle entrée en matière. Le lendemain je suis allé à la découverte de la ville. C’était la grève des éboueurs donc autant vous ire que ca ne sentait pas comme chez Séphora pour la St Valentin... C’était maxi crade, des poubelles partout mais passé ce détail la ville est très sympa, la balade aux bords de la rive du Tomlé Sap est très jolie. J’y suis resté 4 jours, j’ai pu visiter : le palais royal et sa pagode d’argent (superbe), un temple qui surplombe la ville, le marchés russe et un autre plus connu pour son architecture, un centre de détention et de torture (bien hard, mais très instructif sur l’histoire Khmer)....
Ce qui marrant au Cambodge c’est que tous les prix sont en dollars et c’est limite plus avantageux de pays en dollars qu’avec leur monnaie locale. Le pays reste abordable en négociant un peu.

Seconde étape, Battambang, une ville bordée également par un fleuve mais qui n’est franchement pas très belle, par contre ses environs sont magnifiques. J’ai fait la rencontre d’un américain et d’une allemande avec qui j ai passé 2 jours. On est allé voir des temples, des grottes, dont une qui est connue dans la région pour l’envol de ses chauve souris. En gros, au couché du soleil, des millions de chauve-souris sortent pendant 45 min formant un filet plus ou moins épais, c’est assez marrant à voir. Il y a également une activité bien connue, c’est le Bamboo train (c’est un plateau en bois, amovible, de 6m² entièrement fais de lattes de bamboo qui est posé sur 2 essieux) tu fais l’aller retour en 40 min. Il y a qu’une voie donc a chaque fois que tu croises du monde, c est l un ou l’autre qui descend, enlève le plateau, laisse passer la navette et remet le plateau sur les essieux, bien marrant comme expérience.
On a fêté l’anniversaire du ricain dans un bar tenu par un français, une bonne soirée. Le frenchy nous a fait un petit topo de la région et de sa population, c’était assez intéressant.

Troisième et dernière étape, Siem Reap, la ville ressemble à un parc d’attraction pour backpackers, c’est assez fun. Je me suis retrouvé dans une guesthouse qui pouvait accueillir une centaine de visiteurs avec un roof top. Une bonne grosse usine à voyageurs mais très sympa pour rencontrer du monde. Les temples d’Angkor se situe à 6km de la ville et tout le monde essaie de te vendre un tour des temples en tuk tuk à des prix de folie. Il y a la possibilité de faire une petite boucle ou une grande boucle, cela dépend du temps que l’on passe à découvrir les temples et prendre des photos. J’ai décidé de faire la boucle de 35 km à vélo en commençant par un levé de soleil sur le plus emblématique temple Angkor Vat. Départ à 5h du mat, avec une partie dans le noir complet car j’avais pas pensé à la frontale, une aventure assez fun quand tu vois rien avec un vélo bien pourri. Enchainement de temples, très spectaculaires, une architecture magnifique, le tout sous un soleil de plomb pendant près de 7h. J’ai donc testé le massage cambodgien à mon retour en ville. Ba franchement j’étais bien deçu, c’est un massage à base de point de compression donc pas du tout relaxant. On sent l’effet que quelques heures après.

Voila pour le trip cambodgien. J’ai pris un bus pour retourner sur Bangkok où j’ai fais les dernières applettes et visites de quartiers avant de m’envoler pour la 2ème partie du voyage : L’Amérique du Sud.

Bilan asiatique : 4 mois et demi de visite, 7 pays visités, une trentaine de bus (j’ose pas compter les heures), 3 trains, 1 calèche, 4 trips en scooter, 6 vélos, 6 bateaux, 7 avions, un tas de rencontres fabuleuses, pleins de souvenirs en tête, 30 Go de photos, 10 kg perdus (mais rattrapé depuis mon arrivée en Colombie), un nombre incalculable de fried rice et fried noodles....... Bref une super première partie de voyage

Posté par tomboykin

Laos

Le 16/01/14, 18:19

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Sabaidee tout le monde,

Suite à la frénésie thaïlandaise, il était bon de faire un petit break dans un pays où les habitants « écoutent le riz poussé ».

Tout d’abord, je commence à voyager tout seul après 3 mois en compagnie de bon potes, ca y est c’est la grande aventure qui commence, livré à soi même, mais dans le but de faire encore plus de rencontres. J’avais un peu commencé au nord de la Thaïlande, mais au final on est jamais seul, on rencontre toujours du monde. J’ai fais la rencontre de routards français d’une 60aine d’années et d’une française de Bordeaux avec qui j’ai passé la frontière Thaïlande/Laos.
Nous avons embarqué pour le bateau nous menant à Luang Prabang via le Mékong pour une durée de 2 jours. Le premier jour est génial, on a le temps de profiter des paysages alentours, d’énormes montagnes verdoyantes. Le 2ème jour c’est un peu la même chose mais ca valait franchement le coup, ca te met au diapason de la vie laotienne.

Petite anecdote : lors de la montée sur le bateau, ils dépalcent des planches pour mettre les sacs dans les cales. Le plafond est très bas et je me suis cogné puis j’ai pas vu le trou dédié aux bagages la 2ème fois que je suis passé et me suis bien pété la gueule, avec le sourire et aucun bobo (je vous entends rire d’ici).....

Arrivé à Luang Prabang, une belle ville coloniale française, une superbe architecture et quelques temples à visiter. Mais surtout, une cascade à couper le souffle, la plus belle de toute ma vie, immense, une eau turquoise, on pouvait se jeter dans un bassin à l’aide d’une corde, un moment magique pour commencer le séjour.
J’ai recroisé les routards et des potes de Birmanie qui se dirigeaient vers le nord pour un trek auquel j’aurai bien voulu me joindre, mais le temps me manquait.

Direction Vang Vieng, plus connu pour ses soirées alcoolisées et son tubing que pour ses grottes et ses paysages fabuleux. Une magnifique région où j’ai découvert des grottes splendides à l’aide de ma frontale car immergé totalement dans le noir pour certaines parties. Ca valait vraiment le détour. La ville en elle-même est naze et mortelle le soir, je ne devais pas être à la bonne période pour les soirées. J’ai fais le tubing , du moins ce qu’il en reste. Le spot a essuyé de nombreux décès ces dernières années et donc il ne reste que 3 bars au lieu d’une vingtaine. L’activité se passe de la manière suivante, on loue une bouée que l’on doit rendre à 18h pétante sinon on paye un surplus, on nous débarque à 3,5 km en amont de la ville et on se laisse porter par le courant à 1km/h, en période sèche.
Sur les 600 premiers mètres il ya les 3 bars, les gens jettent des cordes pour qu’on y accède. Et la c’est partie pour un spring break à l’américaine (beer pong, shots gratuits, volley ball.....). Tout le monde termine saoul dans la rivière et rentre en tuk tuk pour rendre sa bouée. Sauf que et oui, j’ai été le seul à finir le tubing, la rivière est superbe, bordée de magnifiques montagnes. J’ai bien pagayé pour arriver à temps, mais j’ai réussi. Le tubing permet aussi de rencontrer tous les gens de la ville donc plus facile pour la vie sociale. J’ai rencontré des anglais, hollandais, australiens (plus cool que ceux de Thaïlande).

Next stop, la capitale, Vientiane, une perte de temps car il n’y a rien à faire mise à part bouffer de la cuisine française et boire du vin. Je suis resté local et n’ai rien fait de tout ca, j ai parcouru la ville pour visiter quelques temples, les rives du Mékong et une sorte d’arc de triomphe...bref je ne recommande pas cette ville sauf si votre avion y atterrie. Je me suis retrouvé dans un dortoir à 20 personnes, une belle expérience, c’est un bordel monstre avec un joyeux concert de va et vient et de ronflements. J’ai longuement hésité à m’arrêter dans le centre du Laos mais hormis un trek très cher et une grotte de 7km, il n y avait pas grand-chose à voir donc je me suis dirigé dans le sud à Paské.

Après un voyage en bus de nuit couchette, où tu partages un pseudo matelas d’un mètre avec ton voisin (le mien était laotien), je débarque à l’aube dans cette ville en travaux qui est vraiment pas top mais l’intérêt de ce stop est de louer un scoot pour aller découvrir le plateau des Bolovens. C’est une région magnifique où l’on peut admirer de multiples cascades, champs de cafés et des villages ethniques. J’ai donc loué un scooter semi auto, une grande première, mais tout s’est bien passé. Apres avoir enfourché ma bécane et fais quelques kilomètres, je suis allé me baigner dans une cascade où il n’y avait personne, un doux régale. J’ai fais une pause à Tadlo, petit village où je suis tombé par hasard sur mes potes lillois de Birmanie et ils étaient accompagnés d’autres français. Donc au final je suis resté 3 jours la bas, à coup de BBQ, de baignade dans la rivière et de découverte de cascade. Une escapade en mode colo et surtout avec une ambiance super détendue. Reprise de la route pour découvrir d’autres cascades et quelques stops pour prendre de belles photos. Retour sur Paské pour rendre le scoot et prendre un bus pour le sud sud du Laos.

Si Phan Don (ou les 4 000 iles), un endroit où il fait bon de s’arrêter pour se poser, faire des balades le long du Mékong et de s’y baigner. C’est vraiment un endroit où on a l’impression que le temps s’arrête, que l’on est coupé du monde, c’est top. Je me suis trouvé un petit bungalow au bord du Mékong, quand on se réveille c’est plutôt sympa que la grisaille parisienne. J’ai skwater avec des potes de la colo que j’ai retrouvé dans le bus pour les iles par hasard. Un très bon moment mais pas très actif mise à part quelques grosses marches sous un soleil de plomb.

Voila comment s’achève 3 semaines au Laos. C’est un pays que je recommande si l’on souhaite se ressourcer, être proche de la nature. Les gens sont assez gentils et souriants (ne soyez pas surpris de voir les hommes boirent dès le matin du Lao lao, alcool de riz loclal bien dégueu, ou de la bière et jouer à la pétang toute la journée), c’est pas très cher, on peut y faire beaucoup d’activités (treks, kayak, balade à dos d’éléphants, visite de cascades....).

Posté par tomboykin

Thailande

Le 18/12/13, 16:56

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Sawatdee khrap amis lecteurs,

Après un bon trip birman qui m’a mis sur les rotules, j’ai débarqué à Bangkok où j’ai retrouvé la civilisation, les 7 11 et les soirées plus folles les une que les autres, j’avoue que ca faisait du bien. Je me suis dirigé vers le quartier par excellence des backpackers, Kao San Road, une sorte de rue à la Las Vegas où s’enchainent des dizaines de bars avec du gros son américain. On y trouve toute sorte de conneries, des faux papiers (genre fausse carte de presse ou pour le lounge Air France, des permis...), des insectes à manger (il faut payer le stand 50 cents si on veut prendre une photo), des pad thai, de l’alcool, des shops de vêtements, des vendeurs qui vous proposent des ping pong show ( je vous laisse satisfaire votre curiosité sur internet pour ceux qui ne savent pas ce que c’est) et autres spécialités pornos plus déjantées les unes que les autres.... J’ai arpenté cette rue et ses parallèles pour me faire une idée du quartier, prendre la température et puis j’ai rencontré des anglais, australiens et roumains pour faire la fête et je n’ai pas été déçu du voyage. Pour ne rien vous cacher j’ai pris une belle cuite car mes aptitudes de buveur se sont amenuisées durant les mois passés, mais je me suis éclaté comme un petit fou.

Les jours suivants j’ai visité Bangkok, ses temples, ses quartiers, fait la fête et vécu les manifestions contre la première ministre. Une énorme estrade avec toujours quelqu’un au micro parfois nuit et jour, un bordel monstre pendant plusieurs jours, j’ai jamais vu autant de monde dans les rues et pourtant notre cher pays est bien coutumier de ces manifs. C’était super impressionnant de voir des centaines de milliers de personnes déambulant dans les rues tous aux couleurs de la Thaïlande (drapeau, clap main, foulard....).

J’ai retrouvé ma pote Sonya qui m’a rejoint pour 3 semaines et nous avons filés dans le sud pour fêter noël et le réveillon.
La période de fin d’année est le moment où tous les Thais partent en vacances et le tourisme de masses en profitent à fond pour essayer de vous vendre tout à n’importe quel prix exorbitant en prétextant que tout est booké et qu’il ne faut pas perdre de temps pour réserver (chose à moitié vrai). Donc je suis allé dans une agence où j’ai pris la première grosse arnaque du voyage que j’ai toujours du mal à déglutir. Mais bon, avec Sonya on s’est fait plaisir dans un bungalow assez classe même si ca ne valait pas ce prix et qu’on aurait pu trouver des hôtels pas cher par nous-mêmes.

Première escale, aux alentours de Krabi, les plages de sables fins, les spots d’escalade, les montagnes aux rochers abruptes, nous ont permis de nous de bien glander au sunshine. On a fêté noël à coup de pad thai (avec un petit apéro au saucisson et vin rouge), une soirée au bord de la plage où nous avons tiré des feux d’artifices du bar à minuit, un moment bien sympa et très différent des réveillons avec le chapon, le sapin, les guirlandes dans tous les sens. Nous avons visités quelques autres plages, très sympa et parfois proche du paradis car on peut encore trouver quelques spots authentiques sans trop de monde.

Puis nous avons filé vers Koh Pangan, l’ile de la full moon où le mot d’ordre est « EXCES » en tout genre. C’est le lieu où tous les fêtards se retrouvent pour boire, se mettre à l’envers et terminer la nuit accompagné. Depuis mon arrivée en Thaïlande, j’ai vu énormément de d’australiens, de néo zélandais, d’américains tous tatoués, bodybuildés mais sur cette ile j’avais l’impression d’être à « protéine land » où le club de gym était la plage avec des shakers remplis de vodka ou de whisky. Les filles quant à elles sont soit en bikinis soit en mini shorts qui n’est pas pour déplaire votre narrateur.
Par contre pour rivaliser avec ces AS de la drague aux bras qui sont plus gros que mes cuisses d’indiens, il faut se lever tôt. De plus il y avait un pourcentage de mecs beaucoup plus important que de filles, donc la concurrence était très rude. J’ai tout de même fais de bonnes rencontres masculines et féminines qui m’ont permis de relativiser. Le clou de cette escale et le but premier de notre venue était la full moon du 31. Une soirée que l’on fait et à faire qu’une fois dans sa vie. Des bars qui poussent comme des champignons, du gros son dans tous les sens et des dizaines de milliers de personnes déguisés en fluo, buckets à la main (qui feront de gros dégâts pour certains d’entre eux en fin de soirée). La plage est blindée de monde et quand sonne les 12 coups de minuit, la c’est l’effervescence, tout le monde s’embrasse, jette leurs verres, des sculptures de bois prennent feu et des feux d’artifices géant jaillissent de partout : du grand spectacle.
(Bonne année au passage, mes meilleurs vœux pour cette année). Très bonne soirée avec Sonya même si celle-ci n’était la plus conviviale de toute, mais plutôt une grande chasse à l’homme, à la femme et à l’alcool.

Apres très peu de sommeil nous sommes remontés dans le nord (et oui pas dans le sud) où nous avons visités Sukhothaï, une ville magnifiques avec pleins de vestiges, de temples, de bouddhas.... Une ambiance différente mais qui nous a fait un grand bien. J’ai recroisé par hasard mes amis sudistes, à qui je passe le bonjour, avec qui nous avons partagé une bière et puis s’en va.
Next stop, Chiang Mai, une ville sympa, plus cool et reposante, coupée en 2 par un fleuve où nous avons séjournée 2 jours. Nous avons fait un trek de 2 jours dans la jungle combiné avec une balade à dos d’éléphants, du rafting pour enfant de 5 ans mais le groupe de nous avions était super fun et nous a permis de bien rigolé et de passer un moment inoubliable.

Fin de l’aventure avec Sonya avec qui j’ai passé un très bon moment, qui retournait sur Bangkok et moi filant encore plus au nord à Pai.
Ahalala, Pai, je comprends pourquoi les gens s’y attardent autant et perdent la notion du temps. Pour vous dressez le tableau rapidement, c’est une toute petite ville, calme, très roots et musicale. Après avoir quitté mes amis australo américains, je me retrouvais au milieu de rastas babacools qui avaient une tension frisant le zéro. J’ai rencontré quelques personnes bien cool mais ce qui vaut vraiment le coup à Pai ce sont ces alentours (montagnes, champs de rizière, canyon, cascades, hot springs....) de quoi passer des journées bien relaxantes. J’ai pu confronter mon niveau footballistique à celui des thaïs pendant 4 jours, au début un peu dur et après je leur mis un peu la misère. Je suis parti pour Chiang Rai pour voir le temple blanc, une construction magnifique, scintillante puis direction la ville frontalière du Laos Chiang Kong.

En résumé le sud est à faire en couple et avec de l’argent pour tout ce qui est plongée, snorkling, escalade et se poser dans un bungalow avec les pieds dans l’eau. Le nord, plus sympa pour faire des visites, treks, rencontres et bien moins cher et plus authentique. C’est un pays où l’on mange très bien et qui est réputé pour ces cours de cuisine. Il faut faire attention aux arnaques et ne pas hésiter à négocier tous les prix. Leur système de transport est bien rodé surtout pour vous faire payer des extra et les temps de trajet sont souvent à rallonger de quelques heures. J’ai passé de très bons moments mais ce n’est pas mon pays préféré.

Posté par tomboykin

La Birmanie : de la folie et en plus c'est jolie

Le 18/11/13, 16:59

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Mingala à tous,

Fraichement débarqué d’Inde après de longues heures de glande à l’aéroport de Delhi, je débarque en Birmanie après un stop à Bangkok de quelques heures où j ai retrouvé Sophie qui est venue me retrouver pour ce trip birman. C’est le pays où je suis resté le plus de temps (28 jours) et que j’ai le plus apprécie en termes de découverte.

Premier stop Rangoun: Capital de la Birmanie ou de La République Démocratique du Myanmar (du beau foutage de gueule cette appellation). Ville agencée de manière américaine (le plan de la ville est quadrillée et fonctionne par n° de streets). On commence par faire une ballade dans le centre de la ville où l’on découvre l’architecture birmane avec des bâtiments en assez mauvais états mais avec un certain charme. Des shops ambulants partout qui vendent tout et n’importe quoi. La particularité de ce pays c’est qu’il fonctionne avec des dollars (pour payer les hôtels et certains transports du gouvernement) et également des kyats. Il faut donc changer des dollars en parfait état, neufs et non pliés sinon on se fait recaler au change. Il est dit partout qu’il ne faut pas changer dans la rue mais au marché noir qui se trouve dans le marché des bijoutiers ou sinon dans les agences qui appliquent des taux pas très avantageux. Après seulement quelques mètres en sortant de notre hôtel, on nous propose de changer des tunes avec un taux très alléchant on refuse, puis on se pose dans un parc à la fin de notre ballade et la, les mêmes gars reviennent nous proposer de changer avec un taux défiant toute concurrence. On est à l’aise, le climat parait propice et on décide de faire le change. Les mecs sont super forts avec un tour de passe passe, ils arrivent à nous dérober l’équivalent de 300 dollars. On s en rend quelques secondes après, mais il était déjà trop tard. Autant vous dire que j’avais pas une belle image des birmans en ce premier jour et j’avais bien la rage. On continue à arpenter les rues, on visite la plus grande pagode de Birmanie avec ces 3000 tonnes de feuilles d’or, un monument majestueux même si le droit d entrée est cher pour ce que c’est. On voit un énorme bouddha allongé, avec du vernis sur les pieds et maquillée comme une prostitué.
Le second jour on se fait la circle line (un train de 3h qui fait une boucle autour et dans Rangoun), l’ambiance du train est géniale, il va très lentement et à chaque arrêt des personnes montent pour vendre de la bouffe, des clopes.... On décide de repasser devant le parc où la veille nous avions été volés. Par chance, je retrouve le type et je lui ai mis la pression, le menaçant d’appeler les flics, un attroupement commence à se former , je lâche pas l affaire, je commence à devenir agressif et après quelques minutes, le mec nous rend nos tunes et je retrouve le sourire et on va se faire une bonne bouffe dans le quartier chinois en célébrant cette victoire avec une bière. Puis on glande l’aprem en attendant notre bus de nuit pour Hpa-An. Franchement Rangoun, il ne faut pas s y éterniser.

Nous sommes donc descendu dans le sud est, un vrai coup de cœur pour Hpa-An, une région magnifique avec des grottes à découvrir, un site avec des milliers de buddhas, une ascension de 730 m (que des marches) pour surplomber tous les alentours, une vue imprenable. Des rizières entourées de montagnes, bref un spot magique avec une population qui te sourit et est tellement contente de te voir, les enfants sont comme des fous. Un tres bon moment surtout qu’on rencontre un bon petit groupe avec lequel on passera qq jours (un clin d’œil à Sandrine, Flora, Alex, Mikey et les petits suisses). Une belle équipe et de beaux souvenirs. On file en bateau pour Malamayine (tres beau trajet avec un stop dans un village birman où pleins de petits enfants ont accouru vers nous) , rien d extra mise à part une balade de 2h entre jungle et route pour arriver à un monastère où l’on pouvait contempler 3 rochers superposés ,recouvert de feuilles d’or, maintenu par un cheveux de Bouddha selon la légende.

Après cette escale dans le sud du pays nous avons migré sur Mandalay (bien plus au nord du pays). Une ville où il fait bon de se balader en vélo pour découvrir les quartiers d’artisans (frappeur d’or, tailleur de pierre) mais sinon ce sont ces alentours qui valent vraiment le coup. Le pont de U-Bein, mondialement connu pour ces levés et couchés de soleil, un moment magique à faire le matin pour éviter les cars de touristes. Nous avons visité la cuisine d’un monastère accueillant chaque jour 2000 moines à déjeuner. Visite rapide de 2 autres villes Saigang et l’ile d’Inwa mais rien de d’extra à raconter. Direction Kalaw ville de départ des treck pour aller sur le lac Inle. Une petite ville sympa avec un marché alternant 5 jours ON, 5 jours OFF. Nous trouvons un couple d’allemands bien cool pour faire 3 jours de treck. Notre guide et cuisto sont géniaux, nous préparent des répas de malade, nous font découvrir les diverses plantes/fruits sur notre chemin, nous dormons chez l’habitant, bref de beaux moments. Ce trek est un peu touristique mais vaut vraiment la peine car les paysages sont magnifiques, il ya vraiment une diversité de couleurs et de profondeur de paysage (moment poète).

Arrivé sur le lac Inle apres une heure de bateau où nous apercevons les fameux pécheurs, les montagnes aux alentours, les villages et cultures flottantes.... Une petite balade à faire en couple 
Le lendemain on se fait le tour complet avec un panel d’activités à découvrir (fabrique de tissu, de cigare, d’ombrelles, d’argent....), une journée sympa mais notre driver ne parlait pas anglais et on aurait voulu en savoir plus sur la population/pêcheurs/artisans. On finit par une visite dans une winerie tenue par un français où l’on déguste 4 vins (de la merde, un beau bouquet mais aucun gout) donc on se prend une bouteille de blanc qui était un peu meilleur puis on file au bus pour Bagan. AH Bagan, la ville aux 4000 temples (tous visitables, s’ils sont ouverts, sauf un en rénovation). Le tour à vélo est super, on croise de magnifiques et splendides temples, donc certains où l’on peut s’abandonner quelques minutes au soleil et profiter de la vue à 360° et également jouir d’un couché/levé de soleil aux couleurs pittoresques. On recontre un couple de Lillois bien coll (Romain &Claire) avec qui on passe notre derniere soirée et qu on retouvera plus tard, par hasard.
On remonte sur Mandalay en slow boat (un bateau du gouvernement qui met 2 jours à arriver à bon port), un voyage de merde, les gens pas souriants, allongé sur une paillasse pendant 36h, il faisait moche, bref pas le meilleur moment du trip. On repart le lendemain matin aux aurores pour Hispaw, petite ville au nord connue pour ses treks. On se tape un bus à la Népalaise, blindé de cartons, de birmans, en mode ryanair avec des cartons sous les pieds, donc 6h de pur kiffe avec des routes de montagnes où la majorité des birmans gerbent dans leur petits sac en plastique.
On rencontre des français (Evelyne, Martin & Marion, Aurélie, Chris le ricain) nous avons décidé de partir en trek sans guide car la prestation proposée est ultra cher. Des beaux paysages ressemblants à ceux de Kalaw, le meilleur moment à été de dormir chez un habitant qui ne parlait pas l’anglais ni le birman mais un certain dialecte mais d’une grande générosité. Retour sur Hispaw on l’on a glandé pendant 2 jours et retrouvés note pote lillois avec qui nous avons passé une soirée de folie (un big up à Romain). Retour sur Mandalay pour faire le transit car je dois me rendre à Yangoon pour choper mon vol en direction de Bangkok. Je quitte Sophie, de très bons moments passés ensemble, merci à toi pour m’avoir accompagné/supporté pendant ce 28 jours .

Les petits trucs marrants ou pas de la Birmanie :
- Ils conduisent à droite mais avec le volant à droite, donc je vous laisse imaginez qq frayeurs quand le bus double.
- Avec le caps de la bière Myanmar, on peut gagner des tunes ou des bières gratos (j ai reussi à en gagner une et reçu un peu de tunes)
- Seulement 20 % du pays est visitable pour les touristes (certaines personnes sont parfois suivies par des « espions » du gouvernement)
- Les bus débarquent de nuit débarquent vers 4h du mat au terminus
- Pour appeler qq dans la rue ou dans un resto, on utilise le « smack »
- Les birman(e)s utilisent du Tanaka ( genre de pelure de bois) pour se maquiller et se proteger du soleil.

Posté par tomboykin

Incredible India

Le 30/10/13, 16:59

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Pour arriver en Inde ca été une bonne petite galère. Nous avons quitté Katmandou avec Yoyo et sommes arrivés à Varanasi, en bus, après 26 heures de voyage (dont 24h en bus). Nos fesses comme notre forme étaient à plat. Dans le bus nous avons rencontré Stef et Charlotte (un couple de français du Sud, super sympa avec qui nous partagerons tout le trip indien).

Nous découvrons tous les 4 notre première ville Indienne : Varanasi. Une ville longée par le Gange, très spéciale, de part son ambiance (c’est une ville sacrée, celle de la divinité Shiva). C’est l’endroit où les Indiens viennent mourir car plus facile pour la réincarnation. Le procédé de la crémation est assez prenante, chaque caste à un buché déterminé et les corps sont brulés à ciel ouvert tous les jours 24/24. On peut se balader le long des gaths (portes sacrées qui permettent de se repérer le long du fleuve) ou se perdre dans les petites ruelles bien étroites et dégelasses (pleines de détritus, de bouses de vaches, de vaches et de chien errants). Il y a une cérémonie religieuse au coucher et au lever du soleil (où l’on peut s’y rendre en barque) que nous sommes allés voir, c’est sympa même si on n’y comprenait pas grand chose. On a visité quelques temples (Monkey temple, Shiva temple...). Comme dit notre ami, le guide du routard, « on n’y sort pas indemne ».

Nous avons pris le train couchette pour arriver à Agra, ville du Tag Mahal, un monument moghol immense et magnifique. Un passage incontournable quand on visite l’Inde mais la ville n’a rien d’extra mis à part son Red Fort et la vue depuis guests houses sur le Tag Mahal. Nous avons fêté Diwali (c’est l’équivalent de leur nouvel an, tout le monde va s’acheter de nouveaux vêtements et surtout fait le plein de pétards). C’est une fête qui dure une semaine mais bat son plein le premier soir. Autant vous dire, que ce fut digne d’un 14 juillet multiplié par 10 et gérer par des artificiers amateurs. On s’est prêté au jeu en achetant 2 fusées et on a fait joujou avec les Indiens comme si on avait 6 ans.
Lors de cette soirée explosive, nous avons rencontré des vieux qui nous ont invité chez eux, servit du whisky et on a connu toute la famille et potes (mais que des hommes). On nous a proposé de venir au mariage d’un de leur fils. Première rencontre avec les locaux, très sympa et sans arrière pensée, un très beau souvenir.

Puis direction New Delhi où nous avons passé 4 jours, ville blindée de monde. Tout le monde essaie de te vendre qqch avec des phrases toutes faites. « Where do you from ? Vous êtes français : Bonjour, comment ca va ? » Ou « You have a nice bear, please regarde ma boutique juste 1 minute, cheap price for you my friend/brother».
Sinon il essaie de te vendre des tours pour le Radajastan à des prix exorbitants, ils te disent que dans cette auberge ya des cobras et des serpents ou sinon qu’elle a brulée ou fermée. Mise à part ca, on a visité de beaux temples, j’ai fait mon visa pour la Birmanie, on s’est fait une super soirée jusqu’au petit matin en refaisant le monde.

On a fini par réserver un tour avec notre hôtel pour le Radjastan avec chauffeur svp : 10 jours de voyage = 75 €/pers si on est 4. Un petit luxe qu’on s’est offert mais le confort valait le coup mais pas le chauffeur (il voulait tout le temps nous vendre un séjour non prévu sur l’itinéraire pour avoir de l argent supplémentaire directement dans sa poche et puis il ne servait pas à grand-chose). Mais bon c’était un bon driver et dans le pays où l’autoroute c’est comme un jeu vidéo de voiture piloté par un gamin de 6 ans (on double par la droite, la gauche, ca klaxonne à fond, on se crée des voies pour doubler, tout le monde y circule : des vélos, de tuk tuk, des chevaux, dromadaires, des coureurs...ah oui et aussi des voitures).

Le tour valait franchement le coup, on a visité 7 villes en 10 jours (ville à touriste, ville rose, ville bleue, ville pour végétarien...), vu des temples/châteaux magnifiques, des paysages fabuleux, fait un festival de dromadaires, balade sur un fleuve, passé de très bon moments/soirées.
Coté bouffe, l’Inde à ses limites, du moins celles de nos estomacs surtout. On mangeait souvent la même chose et si tu t’amuses à tester un nouveau plat, c’est souvent aux chiottes que tu payes l’addition. J’ai été pas mal épargné de ce coté la mais pas le reste de mes acolytes. J’ai fini de voyager avec Yoyo et le couple sudiste (de purs moments et de souvenirs, merci à vous). Back to Delhi pour prendre un vol pour la Birmanie.

Je quitte l’Inde sur un sentiment partagé, un pays avec une grande richesse et j’ai vu que le nord du pays. Une culture très différente mais intéressante et on relativise beaucoup sur la chance qu’on a. La pauvreté est très présente, j’ai vu des gens, des choses qui secouent un peu mais c’est un beau pays. Un anglais que nous avons rencontré nous a dit une phrase qui reflète un peu l’état d’esprit des indiens : « L’indien est un miroir ». En d’autres termes, si tu lui souris, il te sourira et après expérience, c’est véridique. Next stop la Birmanie.

Posté par tomboykin

Nepal

Le 07/10/13, 7:41

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Après quelques heures d’avion et une longue escale à Delhi, nous débarquons à l’aéroport de Katmandou où on galère un peu pour obtenir les visas népalais (2h d’attente où l’on rencontre Jasper, un pompier hollandais très sympa qu’on recroisa à Pokara avant son départ pour le Tibet). Dès la sorti de l’aéroport, on se fait assaillir par une horde de chauffeur de taxi nous proposant des guest house dans tous les sens et de nous amener au centre ville pour des tarifs de touristes.
On fini par trouver un taxi qu on partage avec Jasper, un suédois et une israélienne pour2 dollars chacun et nous voila parti pour un trajet épique.
Pour vous mettre dans l’ambiance la conduite népalaise est un sport national, on klaxonne tous les 2 secondes pour prévenir qu’on double son voisin ou pour se frayer un chemin au milieu d’une circulation bordélique, les coups de volants et de freins sont bien brusques et on a l’impression que va percuter le véhicule devant/à coté de nous. Lors des dépassements, on rase les voitures d’en face, bref une arrivée qui me met tout de suite dans le bain.
On retrouve notre compère suisse, Romain, avec qui on avait décidé de faire le trek des Annapurna il ya qq mois. Il nous avait réservé une auberge bien sympa avec un roof top. On siffle quelques bières et on se dirige pour aller bouffer des Momos (spécialité népalaise, genre de vapeur chinoise, un vrai délice). Le lendemain, on visite qq quartiers de Katmandou (Thamel, Dubar square) et on apprend qu’il ya un festival en fin de semaine pour célébrer la fin des récoltes. En d’autres termes, 50 000 personnes sortent de Katmandou pour rejoindre leur village en province et donc tous les bus sont complets et une petite mission galère s’offre à nous. On doit se lever à l’aube le lendemain pour essayer de trouver un bus, par chance on y arrive par contre le confort sera pour une autre fois. On se retrouve debout pendant 7 heures, devant plier les genoux car on était trop grand pour la hauteur du bus et surtout pour éviter de se cogner la tête sur des bouts métalliques. Imaginez un bus prévu pour 20 et on se retrouve à quasiment 40, avec des gens qui vomissent à cause de la route en mauvaise état et d’une conduite népalaise rustique sur des pistes rocailleuses, un doux régal.
On arrive dans la ville où nous commencerons notre trek (le tour des Annapurnas). Ce trek est vraiment à faire, de part sa diversité de paysages : des rizières, les flancs de montagnes gigantesques, des cascades, des temples, les népalais très accueillants, tout est fait pour les touristes, on à jamais galéré pour trouver un lit, par contre pour l’eau chaude c’est plus aléatoire voir un petit luxe. Nous avons commencé le trek à 840 m pour culminer à 5 416m (le mont Thorung La) et redescendre à 1 300 m, le tout bouclé en 9 jours et demi alors que les agences de trek annoncent 14 j, en gros on est des beaux gosses. Le rythme de ce trek est assez variable : on marchait entre 4 et 7 h par jour et les dénivelés pouvaient atteindre jusqu’à 2 600 m en négatif et plus de 1000 m en positif. On a fini avec cette belle aventure par des hots springs (bains chauds pour les francophones) afin de détendre tous nous muscles et prendre un peu de bon temps au chaud.
Puis direction Pokara, une ville de trekkeurs et de touristes, situé au bord d’un lac avec un quartier (Lake side) exclusivement fait pour vendre tous les équipements possibles et imaginables, avec des bars et des activités sportives (parapente, vélo...). Nous y sommes restés 4 j pour visiter un peu les vieux quartiers de la ville, voir des temples et faire la fête ( après les folles soirée dubaiotes on était un peu déçu car les bars ferment à 11h)
Retour sur Katmandou pour louer des scooters et se faire une virée de 3 jours dans la fameuse vallée. La liberté du scooter nous a permis de nous arrêter où l’on voulait, prendre des photos avec de super point de vue, de voir des villes un peu excentrées, franchement à faire. Maintenant on est capable de circuler à gauche et de conduire à la népalaise.
Nous quittons Romain au retour de cette escapade, une bonne dernière soirée.
Puis on enchaine pour 2 jours de sortie vélo dont nos fesses et jambes s’en souviennent encore. Faire du vélo dans un pays montagneux quand on ne prend pas d EPO et qu’on est habitué au velib parisien, autant vous dire que c’était bien sportif. Par contre les descentes où l’on double tt le monde sur des routes caillouteuses était une belle récompense.
Apres 3 semaines passées au Népal, nous nous dirigeons vers l’Inde pour de nouvelles aventures.

Voir les photos : Népal - Katmandou ]

Posté par tomboykin
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