luna de miel 2012 marcia y guillaume

20.04 et 21.04 parque ischigulasto et talampaya

Le 22/04/12, 16:14

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Le camping municipal de san agustin est le moins cher où l’on soit passé mais est aussi l’un des plus sale avec une collection d’insectes au mètre carré impressionnante. Marcia ne s’est même pas douchée ce matin car elle a trouve un crapaud dans les sanitaires. Ça fera des souvenirs. Il ne nous restait que 80 kms à parcourir pour arriver au parc ischigualasto ou valle de la luna, que nous avons fait rapidement pour être sur place en fin de matinée. Nous avons choisis le tour classique de 40 kms qui dure 3 heures à l’intérieur du parc. Chacun y va avec son propre véhicule et un guide nous accompagne pour nous expliquer ce que nous voyons à chaque point d’arret, 5 au total. A midi le départ est donné, nous sommes bien une douzaine de véhicules et il y a même deux 2cv avec des plaques anglaise, quelle ironie !! premier arret au gusano, le guide nous présente l’histoire et les caractéristiques du parc. Créé en 1971 et déclaré en 2000 au patrimoine de l’unesco c’est un site unique au niveau de la géologie et de la paléontologie car c’est le seul au monde qui permet de retracer dans son intégralité toute la période triasique. Certains fossiles de dinosaures retrouvés sur place ont plus de 220 millions d’années. On peut observer les différentes roches selon les périodes et distinguer les parties qui étaient immergées dans l’eau des autres. Il reste même à cet endroit quelques fossiles de plantes hautement surveillés par le guide car bon nombre ont été volé par le passé. En ce qui concerne la forme du rocher, c’est à l’interprétation de chacun, celui là ressemble à un vers de terre mais ce n’est pas flagrant. On repart tous en convoi, les 2cv le ralentissent un peu mais c’est l’attraction des déplacements, il ne doit pas y en avoir beaucoup qui viennent ici. Deuxième arrêt, la valle pintada, là on se croirai vraiment sur la lune ( d’où le deuxième nom du parc ) les dunes de toutes les couleurs, le mélange des zone d’ombre et de soleil, le spectacle est tout simplement splendide. Troisième arrêt à la cancha de bochas, cette fois c’est comme un petit terrain où l’on aurait mis des dizaines de ballons, sauf qu’ici ce sont des pierres en forme de boule scultées par la nature. Sur le chemin du terrain, une roche en forme de sphinx. Le prochain arrêt est l’attraction principale du parc, le submarino, un immense rocher en forme de sous-marin. De cet endroit nous avons également une vue totalement dégagée sur toute la vallée avec toujours ce mélange de couleurs, du au sulfate des minéraux présent dans la terre, envoutant. Le dernier arrêt s’effectue à l’hongo, une roche en forme de champignon incliné. Le tour touche déjà à sa fin et il est temps de revenir au point de départ à l’administration du parc. Là il y a un musée sur le thème de la paléontologie avec des reconstruction de dinosaures très réalistes, on dirait de vrais os. Nous avons décidé de rester cette nuit au camping du parc qui normalement propose tous les services, mais pour le moment pas de wifi, ni d’électricité. Espérons leur retour ce soir. Cette nuit nous avons sorti le télescope car le ciel était vraiment magnifique et la température clémente. Même à l’œil nu ce spectacle vaut le détour. J’ai même vu passée une étoile filante et ça parait idiot mais je crois que c’est la première fois que j’en voyais une. Ça porte bien son nom car ça a duré un quart de seconde mais c’est très beau.

21.04 peu de kilomètre nous séparent du parc ischigualasto et de celui de talampaya, environ 60. Ça ne nous a pas empêché de recevoir une véritable averse en chemin, quand ça tombe dans cette région semi désertique ça ressemble à de la pluie tropicale. Arrivé à l’entrée du parc il faut acheter son entrée et l’un des circuit proposé car il est interdit d’y pénétrer avec son propre véhicule. Départ prévu à 14h, ça nous laisse le temps de déjeuner et de faire le tour du petit sentier interprétatif avec une douzaine de répliques de dinosaures qui ont vécu dans la région. Les maquettes de ces charmantes petites bêtes sont très bien faites et les explications intéressantes. Le tour est reporté à 14h30 car il pleut à l’intérieur du par cet finalement toutes les excursions sont annulées à 15h. nous ne pourrons donc pas visiter le fameux parc national talampaya. C’est incroyable car à l’entrée nous avons un beau soleil mais au fond on voit très bien qu’il pleut averse. A cause de cela les chemins d’accès ne sont plus praticables par les véhicules du parc. On se fait donc rembourser et on continue notre chemin. Nous pensions dormir ici même cette nuit mais il est encore tot alors autant en profiter pour nous rapprocher de notre prochaine étape. Nous allons donc aller au moins jusqu’à chilecito, à environ 130 kms du parc. En route un barrage de contrôle sanitaire nous fait ouvrir le camper et le frigo pour vérifier que nous ne transportons pas de fruit. C’était déjà chiant d’un pays à l’autre mais maintenant c’est carrément d’une province à une autre. Heureusement nous n’avions rien. Ensuite nous avons repris la route 40 avec une partie assez difficile où je ne faisais pas le malin au volant., qui s’appelle la cuesta miranda. Le paysage est magnifique mais c’est une route de montagne en terre ou gravier, avec la plupart du temps de la place pour un seul véhicule mais bien sur la route va dans les deux sens. En plus ils sont en plein travaux pour l’améliorer mais il faut éviter les camions, pelles et autres engins imposants. Ça ressemblait à un vrai chemin de cordillère des andes coté péruvien ou bolivien, bref expérience à renouveler avec modération. Arriver à chilecito, direction l’office de tourisme pour avoir une adresse de camping. Nous avons l’information et en plus toutes les visites et activité que l’on peut faire dans la ville. Au passage nous nous arrêtons sur la place principale mais le tour ne dure que 2 minutes. C’est moche et il y a beaucoup de gens qui n’ont pas des têtes d’enfant de cœur. Nous repartons directement pour les campings indiqués qui se trouvent à 8 kms de la ville. Le problème c’est que les 3 que nous avons trouvé sont fermés et qu’il n’y en a pas d’autre dans le secteur. Heureusement dans l’un d’eux les propriétaires vivent en face et nous ont ouvert la barrière. Je crois que dans cette endroit, il y a moyen d’agrandir la collection de photos d’insectes, nous verrons demain.

[ Voir les photos : Argentine - Ischigualasto ]

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