Francesco's RTW

Et j'ai crié...

Le 22/09/13, 14:50

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Derniere nuit au Vietnam, dans la petite ville de Chau Doc dans le Delta du Mékong, à quelques encablures de la frontière du Cambodge. Rien de bien excitant dans cette ville, qui est surtout une étape avant de prendre le bateau sur le Mékong pour rejoindre Phnom Penh. Un effort important est pourtant réalisé pour accueillir chaleureusement les touristes : on a eu droit pendant notre diner à une compilation des plus belles chansons françaises kitchissimes des années 80 : le Géant de papier (quand je la regââârdeuuu...) ; les valses des Vienne (mais qu’est ce qu’elles deviennent ???) et surtout Aline (pour qu’elle revienne !). Un brin mélancolique tout ça !

C’est ainsi que s’achèvent les 2 semaines et demi passées au Vietnam, après les 3 derniers jours passés dans le Delta du Mekong, en compagnie de Gien, la « muette » vietnamienne, qui a été notre guide, bavarde et facétieuse, entre les rizieres et les marchés flottants. On n’a pas appris grand-chose sur la culture locale par contre on a eu droit à des blagues et des devinettes !

J’emmene mes poulets au marché à la queue leu leu : j’ai 2 poulets qui précèdent 2 poulets, j’ai 2 poulets qui suivent 2 poulets et j’ai 2 poulets au milieu. Combien ai-je de poulets en tout ?

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Welcome to (Saint Tropez) Saigon

Le 19/08/13, 14:44

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Alors à quoi ça ressemble l’Apocalypse Now, THE night club à Saigon ?

Selon le guide du Routard, les videurs bodybuildés à l’entrée se la pétent un max et sont assez regardants sur la tenue correcte... FAUX. On est entré en bermudas, Birkenstock et sac a dos. Ils doivent avoir des dégaines pas possibles au Routard pour s’être faits refouler !

Seuls les Vietnamiens doivent payer l’entrée. Pour les étrangers, c’est entrée libre. VRAI. Cela rejoint un peu le premier point, puisque les Vietnamiens étaient super bien sapés !

Les consommations sont à un prix dérisoires. FAUX. Comme en France, pour avoir une table, il faut payer sa bouteille (minimum 150 EUR), sinon c’est au comptoir et minimum 4 EUR pour une bière.

La musique est pourrie, digne des pires karaokés asiatiques. FAUX ! Le DJ était au taquet (et les décibels aussi d’ailleurs), le dancefloor survolté, on a clubbé jusqu’au bout de la nuit !

L’ambiance est familière et étrange à la fois. VRAI. On se serait cru dans n’importe quel night club européen à quelques particularités vitenamiennes près : il y a effectivement des très charmantes demoiselles seules au comptoir, pas vraiment (rac)collantes mais pas vraiment indifférentes non plus aux Occidentaux (mâles et seuls de préférence) ; il y a un policier dans chaque coin et recoin, en uniforme, officiellement pour assurer la sécurité, mais aussi et surtout pour rappeler que le Vietnam est un des derniers états communistes de la planète et pour surveiller tout « comportement déviant » occidental.

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Indochine II

Le 10/08/13, 14:39

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Autant le dire tout de suite, la Baie d’Along ça envoie du très très lourd ! Pas du genre petite carte postale tropicale mignonette, mais plutôt du genre rêve éveillé avec double fracture de l’œil.

Les 2 nuits sur le bateau, seul au milieu d’une grande crique ; les baignades entre les ilots et le coucher de soleil d’un autre monde risquent de conserver pendant un moment la première place sur le podium de ce tour du monde.

C’est tellement magique qu’on en oublie tous les désagréments : les 3H30 de minibus pour venir de Hanoi (et par « mini bus » on entend bien « mini mini mini », même pour des asiatiques ce n’est pas très grand) ; le temps gris et pluvieux pendant un jour et demi ; et l’eau de mer pas toujours nickel par endroit (beaucoup de déchets plastiques et de flaques d’hydrocarbures dans certaines criques).

La gestion un peu particulière par les tours operators vietnamiens de la logistique et des différentes durées de croisières, nous a fait rencontrer 3 groupes de croisiéristes différents en 3 jours, tout en conservant le même bateau pour le premier jour et le dernier jour (ainsi que les 2 nuits). Ils ne liront probablement jamais ce blog, mais il faut remercier encore :

- Les 2 mexicains, le couple espagnol, le couple suédois et le barman vietnamien pour la soirée karaoké de folie. Hotel California, La Bamba, Mama Mia et Barbie Girl résonnent encore dans ma tête (et certainement dans la Baie d’Along).

- Le couple d’expat anglais à Dubaï, le couple de néo-zélandais, pour leur gentillesse et tous leurs bons conseils pour nos futures destinations.

- La prof de yoga américaine pour son humour et son incroyable descente

- Tous les singapouriens, en weekend end prolongé pour leur fête nationale, et en particulier celui qui m'a empêché de faire la sieste pour me décrire, dans le détail, tout ce qu’il faut voir et savoir sur Singapour .

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Le vietnamien pour les nuls et les pho z'amis

Le 08/08/13, 14:35

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Le vietnamien est l’une des très rares langues asiatiques qui utilisent l’alphabet occidental. Tout cela grâce à un Avignonnais (oui Madame) qui a adapté l’ancienne langue aux racines chinoises et thaïes en 1651 pour pouvoir mieux prêcher les Evangiles.

Malheureusement, ce n’est pas parce que c’est écrit avec les mêmes lettres dont nous avons l’habitude que c’est plus facile pour communiquer qu’en hindi ou en japonais.

En effet, toute la difficulté du vietnamien réside dans le fait qu’un même mot peut avoir des significations totalement différentes selon l’accentuation et même l’intonation qu’on lui donne. Par exemple le mot « pho » : si on prononce le « o » comme dans « T’es bôôô mon fils !!! », cela signifie « rue » ; alors que si on prononce le « o » avec l’accent marseillais comme dans « J’habite à la Rose (con) », cela signifie « soupe de nouilles de riz », le plat national vietnamien.

En résumé, selon son accent, on trouve soit sa route soit à bouffer.

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Indochine

Le 07/08/13, 14:30

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L'aventure re commence!

Dans la série des taxis bizarres, l'arrivée à Hanoi, Vietnam, valait son pesant de cacahuètes.

Pourtant on avait déjoué toutes les arnaques signalées dans le guide du routard ("faux" office de tourisme dans l'aéroport qui propose de réserver le taxi pour 2 fois le prix normal, chauffeur qui ignore l'adresse demandée pour déposer les touristes devant l'hôtel que lui a choisi...).

Mais là c'était encore autre chose: le taxi dépressif! Il a passé les 40 km à sangloter, à renifler et à retenir de grosses larmes. Assez désarmant... A force de cligner des yeux (bridés), on s'est retrouvé à 2 reprises à contre sens et il nous a finalement abandonné, au bout du rouleau et totalement au hasard quelque part dans la vieille ville à 23H (après être pourtant passé devant notre hôtel), prétextant qu'il ne pouvait pas aller plus loin à cause des rues fermées pour le marché de nuit. Paye ton kilomètre de marche avec ton sac à dos de 20 kg pour retrouver l’hôtel !

Ensuite, les 2 nuits à Hanoi se sont finalement transformées en 4 nuits. Arrivés le dimanche soir (tard donc), on s’est pris la journée de lundi pour découvrir la ville et se choisir une croisière sympa et pas trop chère de 3 jours dans la baie d’Along pour le lendemain. Raté ! Toutes les croisières (abordables) étaient déjà complètes pour le mardi. Et oui, c’est la haute saison touristique dans le Nord du Vietnam. On a donc réservé pour le mercredi. Encore raté ! Une tempête tropicale a été annoncée pour la nuit de mercredi à jeudi, les autorités vietnamiennes ont interdit tous les départs de croisières du mercredi. On devrait donc embarquer pour nos 3 jours dans la Baie d’Along à partir de jeudi... A suivre.

On attend beaucoup de ces 3 jours dans la baie d’Along. On sait déjà qu’on va croiser beaucoup de touristes et que le temps risque d’être un peu pluvieux le premier jour (fin de la tempête) mais après plus d’un mois d’Asie (Inde, Népal, Japon confondus), j’ai n’arrive plus trop à apprécier les paysages de rizières (finalement est ce qu’on s’extasie devant tous les champs de blé en Europe ?) et les temples (hindous, bouddhistes toutes branches confondues, shintoïstes, confucianistes, taoïstes, capitalistes...). C’est un problème du voyage de longue durée : le syndrome de Rome. A force de visiter des églises et des chapelles, aussi magnifiques soient-elles, il arrive toujours un moment où on finit par saturer !

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Cuisine et dépendances

Le 02/08/13, 16:03

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Contrairement à l’image qu’on en a en France, la cuisine japonaise ne se résume pas aux sushis (voire aux brochettes yakitori). Au contraire, depuis qu’on est au Japon on n’en a presque pas vu ni mangé.
Bilan d’une première semaine de gastronomie nippone:

- un premier festin à Tokyo avec Ami et Motoya au restaurant Tsurutontan, dans le quartier de Roppongi. Ce restaurant est réputé pour ses nouilles mais nos hôtes ont absolument tenu à nous faire découvrir un maximum de spécialités du pays. D'abord 2 amuse-bouche: un petit bol de bouillon avec du tofu et un petit bol de nouilles; puis en guise d'entrées: un assortiment de sashimis (thon, maquereau...) ainsi que 2 petits plats de viande: poulet tempura avec une petite salade verte et porc teryaki avec légumes grillés; ensuite on passe aux choses sérieuses : shabu-shabu! Un grand bol-saladier de bouillon dashi est posé sur la plaque chauffante au milieu de la table. on nous apporte 2 grands plateaux: le premier est couvert de fines tranches de bœuf wagiu (crues), le deuxième contient différents légumes: poireaux, feuilles de chrysanthèmes, chou, champignons shitake et champignons enoki , plusieurs sortes de tofu, et des espèces de gnocchi carrés à la farine de blé. Chacun attrape d'abord avec ses baguettes les tranches de boeuf wagiu pour les tremper dans le bouillon très chaud en remuant (shabu-shabu!) puis quand la viande est cuite on l’assaisonne en la trempant dans la sauce ponzu ou la sauce au sésame et on avale! oishii! le bouillon est régulièrement dégraissé grâce à une écumoire. Puis les légumes sont à leur tour jetés dans le bouillon pour être cuits et dégustés de la même manière. La tradition veut que dans le bouillon restant, on mange en guise de "digestif", des nouilles ou du riz: on a eu droit à des très grosses nouilles carrées, à aspirer en faisant beaucoup de bruit avec sa bouche pour montrer qu'on apprécie (bougnette-bougnette!). Le repas s'est terminé avec un boule de glace au thé vert matcha et le tout a été accompagné d'un demi pichet de saké à 15%.

- première bento (boîte repas) dans le train pour aller de Tokyo à Kyoto. Y'en a pour tous les goûts et à tous les prix. C’est toujours très frais et extrêmement bien présenté. Nous avons pris un assortiment de sushis (bof bof) et une boîte plus complète avec 4 compartiments: un compartiment avec des tranches de poissons cuites, des crevettes et un morceau d'omelette, un compartiment avec des légumes, un compartiment avec du riz agrémenté de shirasu (larves de poisson qui ressemblent à des mini têtards, pas très appétissant mais très bon) et un compartiment plus doux avec des beignets et un petit dessert.

- budget serré oblige, on est devenu abonné à la chaîne de fast-food japonaise Yoshinoya (sur les bons conseils d'Ami), qu'on trouve presque partout souvent à côté des gares. Pour 4 EUR, on se cale bien le ventre avec un grand bol de riz recouvert de tranches de boeuf sautées aux oignons ou bien grillées au sésame. Pour 1 EUR de plus, t'as un menu avec un bol de soupe miso et une petite crudité! C’est bon, rapide, efficace et climatisé, et le thé vert glacé est gratuit et à volonté.




- autre classique du routard (mais aussi du quotidien japonais) : l’instant food ou la nourriture lyophilisée. En France on est traumatisé par les spaghettis bolognaise de Bollino mais au Japon c'est assez commun et répandu. Il existe des centaines de goûts différents dans les supermarchés; un peu d'eau chaude et un hop! un bouillon de nouilles aux crevettes. C'est plutôt bon et très pratique.
Il faut aussi admettre que souvent on ne sait pas trop ce qu'on mange car c'est uniquement écrit en Japonais.

- au rayon des spécialités locales, on a fait une tentative à Hiroshima. La ville est très réputée pour 2 choses :
o Les petits gâteaux en forme de feuille d’érable (japonais) fourrés à plein de choses qui ont l’air délicieuses ;
o Les fruits de mer et surtout les huitres, préparées de plein de manières différentes : grillées au barbecue, en brochette, pannées et frites, à la vapeur...
Curieusement, on n’a pas gouté les gâteaux, mais on a tenté les huitres (alors qu’on n’aime pas vraiment ça à la base), dans leur version panée et frite. Verdict : on n’aime toujours pas ça. Même en nugget.

Posté par frapic
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