Degena Romeiga

Last Day in Lovina and Three Days In Amed !!!

Le 25/11/11, 14:23

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My last day in Lovina...

Il est 23h, heure locale, je suis debout depuis 5h30, et demain nous devons partir pour le mont Batur à 1h du matin pour voir le lever du soleil à 1700m...

Mais je vais d’abord vous raconter notre séjour à Lovina.
Le soir de notre arrivée, restaurant de poissons frais (même si je dois l’avouer, le poisson est péché l’après-midi mais quand on regarde la manière de la conserver, on a un peu la trouille – mais bon, apparemment pas de problème pour mon estomac^^) avec des Balinais très sympa mais qui cherche évidemment à vous soutirer le plus de roupies possibles (c’est le jeu... négociation et commerce, argent et capitalisme, on connait ça partout dans le monde, et cela se ressent bien plus sur des pays « pauvres » que dans un pays tel que la France... Quoique quelquefois... Enfin passons, c’est vrai que quand on change 80€ ici, et que l’on vous donne 1 millions de roupies, vous avez un peu l’impression de jouer au monopoly – on pourrait d’ailleurs le faire avec leur monnaie !!!) mais bon, pour le coup, Marie et moi, on n’aime pas beaucoup quand on a l’impression de se faire avoir alors on négocie sec et on se débrouille pour pas trop faire appel aux guides^^

Après les deux heures et demi de routes en shuttle et le resto le soir, on a pas fait long feu, surtout qu’on s’est levé le lendemain à 6h du matin pour aller voir les dauphins. Véritable belle surprise, car ils sont vraiment nombreux dans cette région, et le lever du soleil sur les montagnes avec des dauphins que l’on voit nager sous nos yeux, j’avoue ça n’a pas de prix... Nous avons même eu le privilège de monter sur les bambous de chaque côté du bateau et d’avancer en regardant ce spectacle. « Nadège, are you happy ? »... Quelle question, cela va de soi !!!

Et petite dédicace pour Marie « Alors, tu galère hein ? », je mettrais la photo pour que vous compreniez lol

Mais tout ça, ben ça donne faim bien sur, alors direction le breakfast, puis location de motorbike, ou scooter pour les Frenchies...

Et la journée s’est vraiment enchainée comme une furie, visite du seul temple bouddhiste de l’ile, un petit havre de paix que nous avons visité pendant environ une voire deux heures, puis des « hot springs », les sources chaudes, un peu plus au sud, avec des bonnes montées et des bonnes descentes en scooter pour y arriver (mais sans trop de difficultés finalement, Marie est une pilote !!!) et enfin une volonté de ma part d’aller visiter les lacs, qui, sur la carte, ne m’ont pas semblé très loin des hot springs...

Alors je vous raconte, les sources chaudes, pour moi, c’était la première et j’ai vraiment adoré, petit massage avec les jets d’eau chaudes de la source, petit resto juste après,enfin bon royal.

Mais c’est après que cela se corse. Oui, évidemment, c’était mon idée d’aller aux lacs de buyan et de celui dont le nom n’est pas indiqué sur la carte (évidemment vous vous imaginez qu’avec ma poisse légendaire...). Il y avait deux routes possibles, mais le guide (petit futé tu parles), disait que passer par les routes secondaires permettaient de découvrir une route magnifique. Secondaire, moi je dirais plutôt complètement foutu, mais bon, on doit pas avoir le même langage avec petit futé... On part donc, et là, ce n’est que des montées et des descentes (jusque-là, bon, c’est difficile mais faisable), et puis au fur et à mesure, on voit des trous apparaitre dans le goudron, les trous deviennent des crevasses (cf, dédicace à la route d’Epône Misère que j’ai prise tous les matins pour aller travailler chez Kent Se marre ) et les crevasses sont bientôt plus importantes que le goudron, si bien que l’on fait du 4*4 en scooter, et que les habitants nous regarde avec un air limite hébété, parce que oui, nous sommes quand même un peu cinglé, et parce que non, on peut plus redescendre, on est trop loin...

On a fait presque 20 kilomètres, comme ça, avec des routes que nous ne devrions même pas appeler routes, mais plutôt chemin et encore... D’ailleurs on a même pris une petite vidéo que je ne manquerais pas de vous mettre en ligne quand j’aurais le temps... Et puis, on s’est arreté pour demander notre chemin à un groupe de policier (gendarmes ou autres, je ne sais pas trop...), et là, l’un d’entre eux me regarde et me dit, regarde là (cf. en dessous d’une falaise, juste à côté de moi...) : Magique, c’est le lac vue d’en haut, majestueux – c’est pas le gros, buyan, mais le petit, celui dont je ne me souviens pas le nom – alors on demande comment y aller, et il dit, c’est par là... On a pris une seule photo, enfin c’est Marie qui l’a prise, et puis on est reparti. Ah, oui, j’oubliais, ils nous font gouté le duryan (prononcer Douryanne), un fruit typique de chez eux, apparemment l’un des moins chers (maintenant je sais pourquoi ils ne l’exportent pas...) c’est crémeux et ça laisse un arrière-gout affreux pendant au moins une bonne demi-heure !!! Mais bon, fallait au moins tester une fois... Enfin, pour le coup, je déconseille (surtout si vous n’avez que de l’eau à boire après, j’avais oublié qu’on avait des bonbons dans le sac...). Enfin, le pire, c'est l'odeur...

Donc, je reviens à mon histoire. On repart vers la route indiquée, comme ça, pour trouver ce fameux lacs... Et ben, on l’a jamais retrouvé, on s’est gourré de route, et il aurait fallu repartir en arrière mais franchement Marie en pouvait plus, et même moi, je commençais à fatiguer après les 20 kms de 4*4 en scooter. Donc finalement, on est reparti à l’hôtel (par une route convenable cette fois, parce que le chemin inverse, ça aurait tout simplement pas été possible). Cela dit, on a quand même une photo du fameux lac, c’est déjà pas mal^^ Et en même temps, on s’est perdu, mais on a quand même vu des paysages à couper le souffle (parce qu’on est monté bien haut quand même...).

Alors quand on est rentré, je pleurais et je riais en même temps tellement j’étais fatigué, et c’est fou comme ça m’a rappelé le Brésil. Rien que pour ça, je ne voudrais rien changer à cette journée !!!

Voilà, il est presque minuit, je me lève dans une heure pour escalader le mont batur, les chutes et puis nous prendrons la direction d’Amed. Mais ne vous inquiétez pas, à Amed, promis, on fait au moins une journée de farniente !!!
Bisous à tous :=)


... Tu galère, hein !!!

J’ai donc dormi une heure... Avant de me lever pour partir au mont Batur. Cette fois, nous avons pris un guide pour la journée, car cela n’aurait pas été possible sans !!! Il aura déjà fallu presque deux heures de routes pour arriver au mont (perso, j’ai dormi comme un loir dans la voiture !!!).

A l’arrivée, notre guide négocie avec un autre pour qu’il nous emmène... Et c’est reparti. Le chemin vaut le détour, mais à 3h du matin, escalader un mont de 1700m, c’est pas du gâteau^^
Ce n’est pas seulement une montée, car le terrain est jalonné de pierre, de terre et nous avons en plus un handicap notoire : le noir.
La lampe de poche à la main, nous avons donc monté les 1700m, pour arriver au point de chute des guides à 5h 30 environ (le soleil se lève à 6h). Là, devant nous, des nuages énormes et un paysage à couper le souffle. Mais quand je lève les yeux, il reste encore une montagne que certains escaladent. En fait la majeure partie des gens restent là, mais évidemment je veux aller le plus haut possible. Marie ne veut pas. Elle prendra les photos d’en bas. Je pars avec le guide pour monter la dernière montagne. Mais les pierres et la terre se sont ici transformé en sable noir, et la montée est bien plus difficile (heureusement que cela n’a duré que 15 à 20 minutes, car pour le coup, là, j’en pouvais vraiment plus...). Quand j’arrive au sommet, nous sommes seulement cinq touristes et trois guides. Je me suis vraiment senti imprégné du lieu. Il y a cette sorte de sérénité quand tu t’assois et que tu regardes en face de toi Roulement des yeux

J’ai beaucoup pensé à Christophe (Cf. PPA) pendant cette montée, et c’est à lui tout particulièrement que je dédie ces lignes, car je sais qu’il fait de l’escalade et qu’il aurait vraiment pris du plaisir à monter dans ces conditions pour voir un lever du soleil à 6h du matin sur une montagne.

L’effort en tout cas valait le détour. Je suis resté là-haut pendant près d’une heure, à voir le soleil passer au-dessus de l’horizon en quelques minutes puis se dresser sur le mont petit à petit. Mais cela ne dure que quelques minutes finalement, car la brume se lève ensuite très vite et recouvre le paysage, une sorte de vent froid commence à se lever et le paysage est alors quasiment inexistant. C’est à ce moment qu’il faut redescendre. Le guide tout en haut m’a quand même dit qu’on avait de la chance, car il y a des matins embrumés où l’on ne peut pas voir le lever du soleil. Je mesure bien cette chance alors...

J’ai retrouvé Marie en bas, et j’ai quand même réussi à glisser une ou deux fois pour finir les fesses dans le sable, car la descente était quand même pentu bien comme il se doit... En bas, quelques singes se baladent sur le monts, et quémandent de la nourriture aux touristes. Ils sont d’ailleurs différents de ceux de la monkey forest que nous avions vu à Ubud, mais j’avoue que je ne connais pas les noms, donc je vous laisse chercher et me dire (cf. Tata, si tu as des idées Se marre ).

Après une petite heure de descente, et quelques discussions avec le guide (A 35 ans, il plante et vend des tomates et des oignons, car emmener les touristes environ deux fois par semaine ne lui permet pas de faire vivre sa famille, surtout pendant la saison des pluies où les touristes sont peu nombreux... Et ils sont 62, en bas du mont, à se relayer pour faire monter les touristes en haut, sachant que le guide (toujours petit futé) disait que vous pouvez tenter la montée seul, mais c’est clairement difficile – ils sont quand même au moins une vingtaine à t’attendre en bas du mont – et pour ma part, je considère que c’est faisable seul pour ceux qui se sentent physiquement capable mais qu’il vaut mieux repérer les lieux avant, car c’est sinueux et escarpé...

Après une descente au petit jour qui nous parait plus longue que l’aller (il est environ 8h du matin lorsque nous arrivons à la voiture), nous reprenons la route pour aller aux waterfalls (les chutes d’eau), à environ une heure de route (peut-être même plus, je ne me suis pas rendu compte). Avec Marie, on commence à être un peu fatigué, parce qu’on a des fous rire pour rien, et que les guides se demandent un peu ce qu’ils nous arrivent. Tout devient drôle, c’est les nerfs...

On s’arrête dans les rizières prendre quelques photos, pour faire une petite pause de temps à autre. Lorsque nous arrivons aux waterfalls, on se dit qu’on aurait eu des vrais difficultés à trouver ça toutes seules (ici, rien n’est indiqué, c’est comme si les balinais ne voulaient pas que l’on trouve notre chemin... enfin c’est pas comme si, pour ma part j’en suis persuadé).

Je considère d’ailleurs que si vous voulez trouver une place ou un endroit particulier, il faut obligatoirement se perdre un peu (même si lorsque vous demandez votre chemin, les habitants vous donneront toujours toutes les indications possibles, mise à part la distance, qu’il faut par contre multiplier au moins par deux, parce que chez eux, un ou deux kilomètres, ce serait plutôt quatre ou cinq !!!)

Donc, on est enfin arrivé aux waterfalls, et on commence à descendre un petit chemin, qui nous amène à une vue impressionnante sur les chutes (bon, on compare pas avec les chutes d’Iguacu, bien sûr, parce que ça n’a rien à voir, mais comme c’est la saison des pluies, c’est vraiment superbe, caché au milieu de rien...). Il y a une énorme chute et, lorsque le regard se déplace de quelques degrés, une petite chute au loin. Le rendu est vraiment sympa, comme vous pourrez le voir sur les photos. Le guide (peut-être un peu cinglé comme nous, d’ailleurs...), nous a alors fait descendre au plus près des chutes, ou plutôt nous a emmené nager dans les chutes.

Pour y parvenir, rien de plus facile, descendre 347 marches (oui, je les ai compté en remontant pour penser à autre chose qu’à la montée des marches^^), traverser deux rivières pleines de cailloux, avec le sac à dos et les chaussures à la main, donc pieds nus, et arriver aux chutes avec des rochers glissants pour y parvenir, tout cela sous 30°, mais avec des rafales de bruines qui s’intensifie au fur et à mesure, enfin sympa quoi...

Et puis, quand on arrive, c’est un peu le déluge en bas, des sortes de grosses vagues déferlent, le crachin devient jet d’eau – on ne peut d’ailleurs plus regarder les chutes mais plutôt se mettre dos à celles-ci – si bien que l’on ne tient pas très longtemps à cet endroit (mais ça fait du bien car l’eau y est fraiche et on peut hurler sans que personne n’entende...)

Pour repartir, évidemment, vous vous imaginez forcément le chemin retour, toujours pieds nus dans les cailloux, à monter nos 347 marches pour remonter. Sans l’ombre d’un doute, la fatigue a commencé à vraiment se faire sentir à ce moment-là. Magique mais crevant.

Quand on est monté dans la voiture, il était midi (tout juste avant qu’il ne tombe une tempête de pluie impressionnante, d’ailleurs), direction Amed.
Autant vous dire qu’après avoir fait une halte pour manger, et avoir dormi deux bonnes heures dans la voiture pendant le trajet, l’arrivée à Amed a été plus que fastidieuse. Repère : inexistant. Réflexion pour choisir l’hôtel : Difficile. Réveil : Impossible. Perso, nous avions dormi à tout casser 5 ou 6 heures en deux nuits, avec 2 ou 3 heures durant le trajet, alors voilà : nous sommes arrivé à Amed, et il ne restait plus personne. On a posé nos sacs, dit au revoir à nos guides, on est rentré dans la chambre, pris une douche en deux temps trois mouvements, on s’est allongé sur le lit (il devait être environ 16 heures), et pouf, on s’est réveillé le lendemain matin à 7h, sans qu’aucune de nous deux n’ait la moindre difficulté à s’endormir (ben tu parles !!!).

Si bien qu’aujourd’hui, on a fait une journée bulle... Rien, rien, rien. Ou plutôt Nothing, nothing, nothing. Ah, si, on s’est fait massé par une balinaise pendant une heure chacune... pour environ 3,5€. Le massage Balinais, Ahhhh, je m’en souviendrais. Elle m’a massé tout le corps, de la tête au pied. J’me suis senti partir à certain moment. J’avais les yeux fermé, je crois que j’aurais pas pu les ouvrir. Quand elle m’a demandé de me retourner sur le dos (pour faire le second côté), c’était comme un effort surhumain. Chaud !!! En tout cas, j’viens de découvrir que j’aime faire les massages, mais que putain quand on t’en fait un, c’est aussi totalement jouissif Se marre .
Fin bon, je vais pas non plus trop en rajouter, parce que là, j’avoue, je vais énerver certains lecteurs de ce blog lol

Demain, après cette gentille petite journée bubulle, nous avons décidé de partir à Tulamben pour faire du snokelling (masque et tuba pour regarder les poissons), car il y a une ancienne épave d’un bateau japonais échoué tout près des côtes. On va aussi se lever tôt pour voir le lever du soleil... Et faire un tour en scooter dans les villes et villages avoisinants (sachant que c’est encore très escarpé, ça promet...)

Enfin Amed, c’est un petit village de pécheur, pas trop bondé de touristes (je dirais même très peu, mais en même temps nous ne sommes pas pendant la saison d’été...), avec une jolie colline au bout du village (nous avons quand même été jeté un coup d’œil tout à l’heure). Contrairement à Lovina, plus touristique et qui personnellement m’a moins plu, je trouve un charme particulier à ce village. Les gens ici sont accueillants, et ne mettent pas autant de pression pour récolter vos roupies que ce que j’ai pu ressentir ailleurs ; j’aime beaucoup cet endroit.

Nous restons encore demain et nous partirons vendredi matin pour Pandang Rai. Mais ça, c’est pas encore pour tout de suite.

Des bisous les loulous. Plein de bisous. Une grosse pensée pour les travailleurs qui lisent mon blog, je pense à vous très fort. Et puis pour tous les autres aussi tiens Smile See you soon !!!

Last day in Amed...

Je reviens donc vous raconter mon dernier jour autour d’Amed.
La veille, nous avions loué scooter et matériel de snorkelling. Nous sommes d’abord partis sur la plage située en face de notre hôtel, car Amed est considéré comme un superbe site avec des coraux magnifiques. Je confirme. Masque, tuba, palme et c’est parti pour « snorkeller ». Les fonds sont magnifiques, malgré le fait que nous soyons à même pas 20 mètres de la plage. Beaucoup d’espèces de poissons de mer. Marie a une pochette spéciale pour prendre des photos sous l’eau, donc je vous en mets quelques-unes... De plus, comme il est très tôt (environ 8h du matin), le soleil vient juste de se lever ce qui rend la luminosité excellente.

Après avoir fait du snorkelling à Amed, nous avions décidé d’aller à Tulamben, à une quinzaine de kilomètres d’Amed, car il y a un site spécial à cet endroit. En effet, une épave d’un bateau américain est échouée au bord de l’eau. Pour la petite histoire, pendant la 2nde guerre mondiale, un cargo américain est torpillé et va couler. Deux cargos viennent alors le tirer jusqu’à Tulamben pour récupérer la cargaison. Il y restera pendant 20 ans jusqu’à ce qu’un volcan de l’ile soit en éruption et le pousse dans les fonds, à environ 30 mètres de la plage. Le corail se développe alors autour du cargo, pour en faire l’un des sites les plus visité par les plongeurs. Surprenant. Nous avons vu un banc de poisson énorme près du cargo (il me semble que c’était des maquereaux ?! A confirmer...) et pleins d’espèces différentes à cet endroit. S’il est vrai que nous n’avons pas plongé (Marie et moi ne sommes pas des fans, et de toute façon, ça fait une semaine que je me baladais un vieux bouchon dans l’oreille...), rien que le snorkelling vaut déjà franchement le détour.

Pour la suite, avec le scooter, faire le tour des alentours nous paraissait le plus judicieux. Nous sommes parti en début d’après midi faire le tour en remontant sur Alampura par les côtes, pour ensuite remonter sur Amed par les terres.

Sur le chemin, on s’est arrêté voir le Puri Taman Ujung, le Palace Flottant. C’est un peu la résidence secondaire du Roi de Bali. Sublime jardin, ça fait un peu penser aux châteaux que l’on pourrait visiter, version Balinais.
Nous sommes ensuite remonté sur Amed, tout en profitant des paysages...

Enfin, soirée avec des Français et une italienne rencontré la veille. L’un des deux Français, qui vient ici depuis une dizaine d’année pour le buisiness, nous a donc renseigné un peu mieux sur les mœurs et les coutumes de ce pays.
Les balinais sont divisés en castes, ceux étant de la caste la plus haute ont l’ongle long au petit doigt (cela signifie qu’il manipule l’argent...). Ici, pas de retraite, pas de sécu, pas de chômage. Le patron est roi. En moyenne, un salarié balinais gagne environ 800 000 à 1 000 000 de roupie (cela doit représenter moins de 100€). Mais la majeure partie de leurs salaires passent dans les cérémonies. Car les Balinais sont très croyants. Ils font des offrandes au minimum trois fois par jour (dans des petites corbeilles faites avec de la feuille de bananier), et font de grandes cérémonies pour tout et n’importe quoi (pour un mariage, l’arrivée d’un enfant, sa naissance, mais aussi pour l’achat d’une nouvelle voiture, pour éviter qu’il pleuve enfin, j’en passe). Tout leur argent ou presque va donc dans l’organisation des cérémonies, qui reviennent donc assez cher. Ceux qui passeront par Bali, donc, soyez prévenu, votre pourboire servira à prévoir une cérémonie... Ils sont également friand des jeux, et surtout un, interdit mais que tout le monde pratique ici, ce sont les combats de coq. Chaque famille possède un coq, qui est quelquefois entrainé par une personne de la famille... à plein temps. La police y joue bien évidemment, donc la corruption y est également présente. Enfin, car je passe sur tout ce qu’il nous a appris, ce sont ici les grands parents qui gardent et élèvent les enfants, pendant que les parents travaillent pour nourrir la famille. Voilà pour les petites histoires de la vie à Bali.

En ce moment, nous sommes sur un ferry qui nous amène sur l’ile de Lombok. Nous avons rejoint Padang Bai ce matin, pour aller sur l’ile situé à côté de Bali, et qui est pratiquement aussi grande que Bali. Nous n’allons y rester qu’une nuit, car notre but est de rejoindre l’ile de Gili Trawangan, petit ilot puisqu’on en fait le tour en deux ou trois heures à pied... Nous retournerons ensuite sur Lombok pour visiter les alentours de Sengigi, car Lombok est aussi une ile à ne pas manquer, moins touristique et avec une culture différente.

A Très vite pour la suite Mr. Green


[ Voir les photos : Indonésie - Bali ]

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