Un Farfadet autour du monde

Passage de frontière comme je les aime

Le 28/08/11, 13:28

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Journée glande, je me promène dans les rues de Puerto Iguazu. La ville est différente de celles des deux autres pays. Ici ça ressemble plus à la campagne en version balnéaire.
C'est pas tout ça mais j'ai encore pas mal de reals et j'ai besoin de repasser la frontière dans le sens Brésil/Argentine... Je me dis qu'un passage dans mon resto préféré ne fera pas de mal !
J'arrive sans avoir déjeuné vers 16h et me mets à table.
Cette fois je ne test pas, je dis clairement ce que je veux et la cuisson que je veux... c'est encore plus du délire que la première fois. Je dois bien manger dans les 800/900 grammes de viande devant les yeux surpris et amusés des serveurs... rajouter deux morceaux de fromage fondu genre raclette pour me faire les meilleures brochettes bœuf fromage de la terre !
Ho merde ! J'avais pas vu les desserts la première fois ! Et ils ont du dulce de leche ! Lait concentré sucré caramélisé... J'ai jamais autant mangé... non-stop pendant 1h30 HAHAHAH
Je prends le bus, me fait tamponner côté braziou histoire de diire que je quitte le pays et là j'attends le bus suivant avec d'autres backpackers.
Grand moment : je chantonne gentiment un morceau de folk quand la trentenaire à côté de moi, genre la trentaine me regarde et me fait chuuuuut avec son doigt sur la bouche.
Je lui demande donc si elle n'aime pas les gens qui chantent. Elle me répond qu'elle trouve cela ennuyant en me souriant. Je lui souris à mon tour et lui dit que je la plains sincèrement... pour me remettre à chanter.
A mon retour, l'hostel est envahi d'espagnols apparemment en famille.
Je passe un bon moment à chatter avec une très bonne copine qui se reconnaitra peut être et que je remercie pour cet échange et ceux que nous avons la chance de pouvoir partager.

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Posté par Farfadet

Merci Seigneur de ne pas être daltonien

Le 26/08/11, 13:20

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Au ptit dej, je discute avec deux filles avec qui je partage la chambre. Elles sont tchèques et l'une d'elle étudie au Brésil pour un an. Je prêche la bonne parole couchsurfing et recueil auprès de la proprio de l'hostel des renseignements pour passer la matinée au Paraguay.
Elle m'invite, pour ne pas perdre de temps, à passer la frontière comme les locaux sans passer les postes de frontière... cool !
Le bus fait traverser le pont et les deux postes frontières.
La ville paraguayenne est très différente. Là où Foz do Iguassu est une petite ville tranquille, ici c'est une succession de centres commerciaux plus ou moins de luxe.
On se fait alpaguer tous les 5m et les prix proposés ne sont pas si intéressant que ca. L'avantage c'est qu'on trouve tout ce qu'on veut : épée, tapis persan, montre de luxe, pack de bière, matériel de pêche, bouteille d'alcool de 5/10 litres.
Les couleurs de la ville sont hallucinantes, tout comme la proximité pauvres/riches qui fait passer Rio pour la Suisse limite. Au milieu de la grande avenue, des bureaux de changes où des gens comptent à la main des centaines de billets chacun, surveillés/protégés par des mecs avec des armes automatiques.
Je reste 2 bonnes heures à me promener et attends bien 20 min le bus pour, lassé d'attendre, traverser le pont à pied... comme on rentre et sort d'un moulin.
Je libère ma chambre, ayant prévu de passer la frontière vers l'Argentine le soir.

Et je me rends au parc aux oiseaux.
Là, grosse grosse claque, les cages sont énormes, les oiseaux font saigner les yeux tellement les couleurs pètent. Le parcours traverse carrément certaines cages et permet d'être au contact des oiseaux. Les voir de plus prêt me confirme l'impression que j'avais eu à Rio... je suis en train de tomber amoureux... des Toucans ! La sérénité et l'éclat des couleurs est à tomber par terre.
Les perroquets ne sont pas moins beaux, ils volent sans arrêt dans la cage, se font des papouilles ou s'engueulent clairement. Quand je me dis qu'ils gèrent bien, l'un d'eux cogne le haut de ma tête.
Je passe ensuite dans la cage des colibris et réalisent que le bruit de bourdon entendu quelques jours plus tôt dans la forêt brésilienne n'était qu'un de ces oiseaux.

Je rentre à l'hostel, prends mes affaires en fin j'essaye. ??? est amoureuse de mon sac dont les couleurs collent avec celles de l'hostel : mon sac va bientôt devenir célèbre et être sur leur site web.
Je me fais bien dire de m'arrêter au poste frontière mais je réalise en l'attendant que mon bus est le dernier de la journée... au final je repasse la frontière brésilienne à l'arrache.
Je me fais par contre bien tamponner côté argentin.
La gare de bus est à côté de mon hostel. J'y suis accueilli par une charmante argentine à l'anglais aussi bon que mon espagnol... mais on arrive à s'entendre.
Je sors trouver de quoi grignoter : un demi litre de bière, un hamburger, une glace... 6 euros... bienvenu en Argentine !

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Douche et pétage de bide à Iguacu

Le 25/08/11, 13:19

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Raquel m'a commandé un taxi, ne pouvant me déposer (nan mais je vous jure...).
Elle me prépare quand même un sandwich pour mon ptit dèj.
On traverse des coins de Rio que je n'avais pas encore vu et qui semblent très très pauvres.
Une chose est sûre, je reviendrai... cette ville est pleine de vie et donne envie de danser toute la nuit.
Elle n'est dangereuse que pour les gringos pas très futés qui veulent se promener dans les favelas les plus pourries, aux heures les plus avancées et sortant leur APN ou leur argent... comme partout en fait.
Avion tranquillou, l'arrière est rempli de quinquas français qui voudraient discuter mais il n'y a qu'eux. Je dors car la nuit a été courte.
Avant d'atterrir on passe au-dessus du plus gros barrage du monde.

Je prends le bus local et arrive à mon hostel. Carlos m'accueille dans un super anglais... ça fait plaisir.
Je pars direct pour les chutes d'Iguassu côté braziou. Je reprends le même bus et arrive pour payer et prendre le bus du site... On me propose une protection contre la flotte... ça va c'est pas trois gouttes qui vont m'embêter... Et puis j'ai laissé à l'hôtel mon KWAY, ce n'est pas pour en racheter un...
Ah ouais mais c'est qu'il commence à pleuvoir et genre pas à moitié...
Je descends du bus et là grosse grosse pluie, on voit rien, je me mets torse poil pour avoir au moins un truc sec.
Je descends les escaliers à pied et voit enfin ce qui faisait tant de bruit : un mur d'eau de bien 20 mètres de haut sur une cinquantaine. Il y a d'autres chutes autour mais on ne voit rien entre la brume des cascades et le mauvais temps. Bon par contre je suis trempé et je fais bien marrer un groupe de collégiens à me promener comme ça.
Au final pas grand-chose à voir coté braziou.
Je me rentre, me sèche et demande à Carlos où je peux aller manger de la viande.
Il m'indique un resto pas bien loin, un truc de rôtisserie... peut être le plus fantastique des restos du monde selon moi ! Tout simplement.
100 reals... ok ce n'est pas rien mais déjà il y a un match de Vasco diffusé à la TV, bien sympa quand on mange tout seul au resto.
On m'installe à une table et je comprends que je dois aller me servir en garniture et tout ce qui n'est pas viande... des trucs sympas mais je ne suis pas là pour ca.
Arrivent ensuite, toute les minutes en gros, des serveurs avec une pique/épée remplie d'un style de viande par pique serveur.
C'est du délire, on dit oui ou non (souvent oui) et on se pète le bide jusqu'à ne plus en pouvoir physiquement. On a droit à toutes les pièces et sortes de viandes, avec un goût à pleurer tellement c'est bon.
Je sors de là titubant, n'arrivant à rejoindre mon hostel que pour m'écrouler dans le lit.

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Mission colis et Tchao

Le 24/08/11, 13:08

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Je consacre cette journée à la préparation de mes bagages et à celle d’un colis, car je commence à accumuler beaucoup de papiers souvenirs et de petits kékés.
Les vols intérieurs que je vais prendre pour aller et partir des chutes d’Iguassu demandent des bagages de 15kg donc gagner 2/3 kilos peut être intéressant.
J’arrive à me faire comprendre du postier, prépare la bête et zou ! 2 à 3 semaines.
On part pour la dernière soirée. Sur le trajet on parle de la corruption au Brésil et des politiques qui possèdent les compagnies de bus.
Le soir on se retrouve tous dans un bar boîte qui n’a presque que nous comme client.
J’ai droit à une super carte des tous mes amis brazious et d’apprendre de nouveaux pas de danse avec Vivian, l’autre sœur jumelle. Quand à Bianca c’est elle que je choisis pour boire la tequila avec du sel sur la base de son cou et un morceau de citron entre ses dents que je dois aller chercher.
On va se poser en suite vers Lapa avant que William nous ramène chez Raquel.

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Rio is a big fucking mess

Le 23/08/11, 13:02

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Visite du jardin botanique, c’est plutôt cool, en particulier les arbres qu’on n’a pas chez nous ou ceux qui sont différents: ici les palmiers ont assez d’eau, ce qui leur manque c’est du soleil ? Ils ont donc fins et très grands. Mais le top ce sont les orchidées. Ayant des parents qui adorent ça, je sacrifie mes mollets pour pouvoir prendre la majorité en photo.
Pourquoi un sacrifice ? Parce que les oiseaux ne sont pas les seuls à poliniser les fleurs, les moustiques ont un rôle important.
Je finis par un jardin sensoriel où avec mon nez je n’arrive pas à sentir grand-chose... j’imagine que pour l’aveugle qui fait le parcours il en est autrement.
Sur le chemin du retour, je décide de descendre en centre-ville pour acheter d’autres tongs et un drapeau braziou...
Problème : à prendre plein de bus, je ne me rappelle plus lesquels prendre pour me rendre chez Raquel. Je passe une heure à demander à des gens qui ne parlent pas anglais, où qui m’indique de drôles de chemins. Il faut dire qu’il n’y a aucun panneau pour dire où vont les bus (collectivos). C’est bien écrit dessus mais je ne connais pas non plus les terminus... Quand une dame du service de bus finit par me donner un numéro de bus qui n’existe pas, je capitule.
Je me mange une brochette de viande et je marche 20 minutes pour rejoindre la gare... quel bordel cette ville !
A mon arrivée Raquel est affolée et rassurée... moi ça va !
On finit la soirée en se montrant des photos de superbes régions du nord est de du Brésil pour elle et des chansons françaises pour moi.

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Brochettes party

Le 22/08/11, 12:58

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Je passe la journée chez Raquel à essayer de me trouver des hosts sur Buenos Aires et pour planifier un passage de quelques jours à Iguassu, ne sortant que le soir avec Bianca pour qu’elle m’aide à acheter 5/6 brochettes... je n’ai pas mangé de la journée aussi faut dire.

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Back 2 Rio

Le 21/08/11, 12:57

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Réveil peinard, je regarde le vidéo locale. Avec un coq censé faire un cri ressemblant à un chant de supporter de Botafogo... ouais quand même... La télé analogique présente un niveau de contenu pathétique... c'est fendard mais pas longtemps.
Petite promenade pour profiter une dernière fois de la ville, on mange dans un resto avant d’aller faire les derniers achats de bouteilles.
Le hasard veut que malgré mes quelques relances, je ne paye pas mes bouteilles. Faut dire que le jeune ado qui me sert est tout émoustillé de voir nos copines vouloir le prendre en photo car il est kro meugnon !!!!
Le retour en bus n’a rien de particulier, sauf que je regarde Fast & Furious V qui se passe à Rio et qui envoie du lourd même si l’image de Rio véhiculée et n’importequoimentesque.
Bianca (une des 2 jumelles... la seule vue jusqu’à présent d’ailleurs) passe nous prendre, on se dit au revoir avec Natasha et Marcus avec qui je n'ai pas pu parler mais ça ne nous empêchait pas de nous comprendre parfois.

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Bière au petit dej

Le 20/08/11, 12:54

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Raquel reste pioncer et Vanessa et Elena sont dans un autre hôtel.
Je pars donc avec les autres gens du bus. Je fais la connaissance de Bruno et Natasha qui n’ont pas passé la nuit avec nous. Ils connaissent Raquel via un site qui leurs permettaient de faire des voyages en stop au sein du Brésil. Ils hallucinent d’ailleurs d’apprendre qu’aux USA, le stop est interdit.
Natasha est assez rigolote : sarcastique, un esprit de mec dans un corps de nénette et une grosse culture Jeux vidéo. Elle dénote bien au milieu des carioquettes toutes fofolles de pouvoir dire 3 mots en français. On se pose à une terrasse de café et on picole de la bière dès le petit déj (bon il est 14h quand même).
On retrouve Raquel pour une bouffe kilo et ensuite les autres pour se mettre à re goûter de la cachaça. Le soir petit concert sympa sous le chapiteau réunissant la plupart des stands.
On se finit dans un bar alternant un groupe live plutôt rock braziou et le pire DJ du monde (choix et enchainement des morceaux). En fait pas évident de se péter la tête car c’est super liquoreux ce qu’on nous propose.

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Party à Paraty

Le 19/08/11, 12:51

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Rio a un super Zoo, je prends le train pour y aller. Ici, les tickets sont des cartes en plastiques à usage unique. En gros ça permet de rentrer et on le perd direct, car ne peuvent rentrer que des gens qui ont payé tellement c’est fermé. Et il y a des wagons spéciaux pour les femmes aux heures de pointe... ambiance !
Le zoo est vraiment sympa. Bien sûr je préférerai voir les animaux en liberté mais il y en a pleins et ils n’ont pas tous l’air si malheureux. Je découvre en particuliers les toucans... mais j’aurai l’occasion d’en voir d’autres.
Je me rentre un fois le zoo fermé, passe par le jardin bien sympa où il est situé et me rentre... Je suis attendu.
Car depuis 3 jours on essaye de faire en sorte avec Raquel que je puisse allez avec elle et d’autres de ses amis à Paraty et à son festival de la cachaça (ce avec quoi on fait les caipi, en gros du rhum pas fermenté).
Arrivé chez elle, Raquel m’offre un maillot de Vasco. J’aurais droit toute la nuit à des messages de sympathie et très peu de messages du genre « allez Flamengo » le tout en braziou car je ne fais plus du tout gringo habillé comme ça.
On prend un minibus où on a droit à plus de bouffe que sur certains vols d’Air France et à un spectacle DVD genre Star Cacademie mais version crooner pré pubère de Sao Paulo... Raquel va donc partager sa chambre avec Natasha, Marcus, Bruno et moi. Seul Marcus ne parle pas anglais.
On arrive à l’hôtel, petite résidence cheap mais qui joue bien son rôle et on se rend dans Paraty pour voir ses ruelles et ses pavés qui sont aussi gros que mal foutus et disposés.
Tout le monde n’est pas bourré mais on sent qu’on a mis 4/5h pour arriver vu l’état avancé de certains. On retrouve Vanessa et Elena. On achète des p’tits verres et on commence à gouter les différentes CCC aromatisées des différents producteurs à l’origine de cette fête.
On fait ça jusqu’au lever du jour... c’est qu’il y en a plein à gouter !

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On ne parle pas anglais à Rio

Le 18/08/11, 12:46

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Je me lance en mission « Pain de sucre », le fameux rocher, deuxième site le plus visité de Rio avec le Jésus de Corcovado.
Bon d’abord faut trouver le bon bus et trouver quand descendre... le GPS du GSM aide bien.
Je commence par me promener autour du premier mont pour longer l’Océan. Sur le chemin des petits singes.
Je me lance alors dans l’ascension du premier mont. En gros c’est comme la tour Eiffel, on peut faire une partie à pied.
Ça grimpe bien bien et on ne réalise pas à quelle altitude on se retrouve, si ce n’est quand on arrive à un palier qui offre une vue sur un bout de la ville et l’atlantique.
Je croise un couple qui me propose de me prendre en photo, je décline et leurs rends la pareille.
Le gars à un T-shirt de Prague, je lui demande si il est tchèque... non français. HAHAHA « on peut parler français alors !» Il me concède qu’avec mes tongs je ne fais pas trop gringo !
Je continue et arrive au sommet du premier mont. De là partent deux téléphériques, un vers le bas, l’autre vers le Pain de sucre.
J’arrive à ce dernier et là je comprends bien qu’il faut acheter un ticket.
Je lui demande où se trouve la billetterie... sauf que le mec parle pas anglais... il me dit parler espagnol sauf que ce n’est pas de l’espagnol qu’il parle après mais du braziou... Deuxième site touristique de Rio et surement du pays... Le Brésil va accueillir la Coupe du monde 2014 et les JO en 2016... Ça laisse du temps pour améliorer ça mais pas tant que ça non plus.
Dans la file de bon français qui se plaignent et qui essayent de griller des gens... ça me manquait pas.
En haut c’est vrai que c’est beau et qu’on voit bien la zone sud est de Rio.
Je redescends en utilisant les 2 téléphériques, prends un bus, fais des courses, chope une brochette au coin de la rue en faisant des signes pour me faire comprendre...
Et là je croise Raquel qui partait. Elle m’avait laissé un mot mais me laisse le temps de me changer avec qu’on reparte direct.
Ce soir, pseudo karaoké dans un bar. Un groupe joue et les brazious peuvent chanter par-dessus.
Ceux qui chantent gagnent une caipirinha !
Deux trucs délires : déjà les brazious écoutent principalement de la musique braziou, ils connaissent tous ou presque de nombreuses chansons et n’écoutent que peu de chansons en anglais... ça expliquerait presque des choses.
Autre truc très important à Rio : le foot ! Il y a quatre equipes à Rio : Fluminense, Flamengo (le plus connu et soutenu avec Ronaldinho), Botafogo et Vasco de Gama (équipe supportée par la famille de Raquel, entraînée par Ricardo l’ancien joueur du PSG et avec Juninho l’ancien lyonnais dans ses rangs). Chaque braziou, fille ou garçon, soutient une équipe et la défend contre les vannes des autres. C’est un peu comme la politique quand on est en primaire, on soutient l’équipe soutenue dans la famille en fait.
Raquel se voit donc privée de caipirinha après qu’elle ait hurlé de joie en plein milieu de sa chanson quand le matche retransmis a vu Flamengo se prendre un but... ce qui n’a pas plus au leader du groupe... Flamengo perdant 1-4 sa première défaite de la saison, le reste de la soirée est ponctuée de « Flamengo DTC » en gros.
Raquel finit bien bourrée, je pourrais conduire étant net mais je ne sais pas où aller et la conduite braziou ne m’inspire guère.
Au final c’est William qui nous ramène et qui dort chez Raquel après... tain j’aurais mis 3 fois plus de temps vu que j’aurai respecté les feux rouges... truc qui se fait pas ici la nuit, par personne.

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Tiens un serpHO PUTAIN !!!!! 500 !

Le 17/08/11, 12:43

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RdJ abrite la plus grande forêt urbaine du monde, Tijuca. On part s’y promener avec Raquel.
Direct arrivé, on se fait bouffer par les moustiques... m’enfin les moustiques qui sont pas canadiens, ça me fait bien marrer maintenant. Petit posage pour acheter de la lotion répulsive et mater une cascade et on s’arrête plus loin pour commencer à marcher/grimper dans les sentiers. La grimpette dure bien une heure. Raquel a un peu de mal... surtout quand elle veut parler. On discute de nos vies sentimentales, de nos potes... on devient de vrais amis en fait !
On arrive en haut et je peux enfin voir de mes yeux comment Rio est partagée par les collines. La vue est impressionnante.
On redescend et presque arrivés à la fin je me dis qu’on n’a pas vu d’animaux... je fais trois mètres et je vois un truc fin, vert et qui... Ho putain ! qui glisse le long des feuilles... un serpent qui doit bien faire deux mètres de long et qui commence à grimper le long d’un arbre ! Truc de malade.
On se rentre car Raquel a son cours d’anglais.
Ah oui, ici en gros si on veut bien parler anglais, il faut se payer des cours.
On se rend en bus en ville et je déjeune pendant son cours. Je la retrouve après avec Elena.
Mission de ce soir, oublier la samba. On rentre dans une boite à 19h (oui ça fait bizarre), pas grand monde encore. Le plus marrant en première partie de soirée ce sont les télés qui diffusent du foot puis des épisodes de télé novélas (genre de feux de l’amour version braziou).
Le deuxième truc marrant de la soirée ce sont les galoches que peuvent se rouler les brazious.
En gros un mec qui aborde une nana a 2/3 chances de pouvoir passer le reste de la soirée à l’emballer comme un couple d’ados. Au début ça surprend, au bout d’un moment on s’y fait.
On est vite rejoints par Thaiza et Glaciana.
La soirée se termine après deux caipirinhas, vers minuit et après que Raquel ait été demander pour moi le numéro d’une fille que j’ai trouvé très agréable à regarder une partie de la soirée... sacrée Raquel. Je me sens obligé de me présenter du coup... elle était plus agréable à regarder qu’à écouter.

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Invasion de princesses

Le 16/08/11, 12:38

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Je reste à glander chez Raquel... seule attraction de la journée, un zouli couché de soleil et une attaque de termites, apparemment ça ne devrait arriver que l’été, une fois la nuit tombée.
Rien de bien grave, juste de grosses fourmis qui n’en sont pas avec des ailes... Tiens si on s’amusait avec le ventilo du plafond qui peut tourner de façon à les aspirer...
Ici le soleil se couche très rapidement (moins de 30min) et à 18h il fait nuit... ce qui fait qu’en soirée, à 23h, ça fait déjà facile 4h qu’on fait la fête.

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Gringo ou Carioca ? Telle est la question.

Le 15/08/11, 13:13

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Je fais le trajet avec Raquel, qui à notre arrivée m’emmène dans un magasin de souvenirs moins chers que sur les sites touristiques de la ville. Sauf que c’est un endroit que j’ai déjà repéré y a deux jours. Raquel est impressionnée... pour la peine je vais m’acheter des Havaianas pour faire encore moins gringo ... ou encore plus carioca.
Je me refais un restau au poids et prends le Bondé, train/tramway qui mène à Santa Thérésa, quartier populaire et coloré de la ville. Le ticket est à... 0,8 reals... et le train passe sur le viaduc blanc, symbole de Lapa.
C’est joli comme tout, super coloré et on voit une partie de Rio de haut. Le trajet est sympa et des locaux montent sur les côtés.
Sur le chemin du retour j’ai envie de prendre une photo de l’extérieur du train, bras tendu dehors... et CHBMING ! Un poteau. Plus de peur que de mal, surtout pour les locaux qui me regardent avec de grands yeux... mon appareil n’est pas tombé, il marche parfaitement, c’est le bord du filtre qui a tout pris. Bon je suis pas du tout un carioca sur ce coup !
Je retrouve Raquel, Danielle et Elena après leur taf. Un coup d’Açaï et on se retrouve dans une cours privée où joue un groupe de samba. Des gamins jouent au foot à côté et la caipirhina est vraiment pas chère : 12 reals... mais deux suffisent ^^
Quand je raconte mon histoire de rencontre poteau/APN on me dit qu’un français est mort en se mettant à l’extérieur du train à cet endroit la semaine passée.
On se retrouve à bouger dans un autre club en camionnette où un groupe joue... de la samba ! Original ! Mais c’est sympa quand même !

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Gringo ou Carioca ? Telle est la question.

Le 15/08/11, 7:07

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Je fais le trajet avec Raquel, qui à notre arrivée m’emmène dans un magasin de souvenirs moins chers que sur les sites touristiques de la ville. Sauf que c’est un endroit que j’ai déjà repéré y a deux jours. Raquel est impressionnée... pour la peine je vais m’acheter des Havaianas pour faire encore moins gringo ... ou encore plus carioca.
Je me refais un restau au poids et prends le Bondé, train/tramway qui mène à Santa Thérésa, quartier populaire et coloré de la ville. Le ticket est à... 0,8 reals... et le train passe sur le viaduc blanc, symbole de Lapa.
C’est joli comme tout, super coloré et on voit une partie de Rio de haut. Le trajet est sympa et des locaux montent sur les côtés.
Sur le chemin du retour j’ai envie de prendre une photo de l’extérieur du train, bras tendu dehors... et CHBMING ! Un poteau. Plus de peur que de mal, surtout pour les locaux qui me regardent avec de grands yeux... mon appareil n’est pas tombé, il marche parfaitement, c’est le bord du filtre qui a tout pris. Bon je suis pas du tout un carioca sur ce coup !
Je retrouve Raquel, Danielle et Elena après leur taf. Un coup d’Açaï et on se retrouve dans une cours privée où joue un groupe de samba. Des gamins jouent au foot à côté et la caipirhina est vraiment pas chère : 12 reals... mais deux suffisent ^^
Quand je raconte mon histoire de rencontre poteau/APN on me dit qu’un français est mort en se mettant à l’extérieur du train à cet endroit la semaine passée.
On se retrouve à bouger dans un autre club en camionnette où un groupe joue... de la samba ! Original ! Mais c’est sympa quand même !

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Journée Claire & net

Le 14/08/11, 12:32

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Ce jour-là je ne fais rien, déjà car la journée a bien commencée tard.
Je chat avec ma moman & je m’occupe de mon blog, je rédige les références CS de SF et je me tripote les photos.
Ah oui truc marrant : ici le 12 juin, c’est-à-dire mon anniv, c’est la saint Valentin.
Tain on dirait le journal de JP Pernault quand il se passe rien dans le monde et qu’on blinde avec des trucs plus ou moins intéressants.

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Journée plage

Le 13/08/11, 12:30

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La plage s’est un truc très très très important pour les cariocas.
On passe prendre Vanessa et Bianca, une de ses sœurs (elle en a 3 dont 2 jumelles, Vivian et Bianca).
On se pose à Ipanema, je fais la connaissance de Bianca qui parle pas top anglais (tout le monde me dit ça mais ça empêche pas de communiquer).
La densité est impressionnante, des gens partout, des formes aussi. Ça surprend mais c’est loin d’être désagréable, d’autant que je suis bien accompagné.
Selon eux l’eau est froide, genre 23... c’est que c’est l’hiver ici, faut pas l’oublier !
Ça descend profond assez rapidement comme à Nice et y a pas mal de courant. Le nombre de vendeurs de plage est impressionnant, proposant des brochettes de crevettes, un espèce de thé citron un peu dégueu et bien sûrs glaces chouchou boissons fraiches.
Une fois le soleil caché derrière les immeubles, on va marcher jusqu’au bord ouest où on trouve un gros rocher sur lequel faire une promenade pour profiter du coucher de soleil.
On se rentre en faisant un break dans une boutique snacks où je teste une boisson/glace géniale : l’Açaï.
Pour la soirée, on se rend dans un club/resto/salle de concert/ boutique d’antiquaire sur 3 étages.
Un pote des filles, William, a fait la queue pour nous et lui pour le coup il ne parle pas anglais du tout, on doit parler espagnol ensemble, c’est dire.
L’ambiance est vraiment marrante avec ce mix. On me remet une carte à l’entrée après avoir notée mon identité.
En fait ici, on se fait filer une carte avec les différentes boissons et à chaque fois le serveur coche une case. On paye alors en sortant.
On sort sur les coups de 4h30, le temps de manger un hotdog typique (avec plein de morceaux de légumes posés dessus) et on se rend sur le rocher pour y voir le lever de soleil... sans commentaires.

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Posté par Farfadet

Découverte du bordel ambiant

Le 12/08/11, 12:26

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Pour me faire une idée de la ville, j’accompagne Raquel, le matin près de son lieu de travail, qui est situé en plein centre-ville.
Ici les bus c’est toute une culture. Déjà ils ne s’arrêtent pas forcément alors qu’ils devraient. Une fois dedans on paye son ticket au caissier et non pas au chauffeur. Et là... il faut s’accrocher ! Car ça remue dans tous les sens.
On passe devant le mythique stade du Maracaña, puis devant le Sambadrôme, sorte d’avenue entourée de gradins où passent les écoles de Samba les jours de carnaval.
Elle me lâche près du marché populaire. Un marché couvert où se succèdent les stands des vendeurs de mobiles, de t-shirts de foot, de lunettes de soleil contrefaites.
Je sors de ce souk moderne pour me balader dans les rues bondées environnantes. Là je trouve de tout, mais surtout des boutiques de tongs (chaussure officiel du Brésil), des bazars bons marchés mais aussi des boutiques remplies de quoi faire la fête (cotillons, déguisements etc...).
Une vendeuse vient me parler ... sauf que je comprends rien au brésilien. Elle revient peu de temps après aidée d’une collègue pour me demander mon prénom. Elle s’appelle Anna... enfin je crois.
Je passe dans un parc où je trouve plein de bestioles jamais vues auparavant. Beaucoup de chats et de paumés dans ce parc où les flics indiquent aux touristes un peu cons qu’il faut éviter de se promener avec son appareil autour du cou.
Je continue mon chemin pour me retrouver dans un centre commercial équivalent de la rue Montgallet chez nous. Mais l’expérience de la journée c’est d’essayer un restau où on paye au poids.
En gros le prix est affiché dehors (environ 7€ le kilo) et on accède à un buffet où son assiette sera pesée avant de pouvoir commencer.
La bouffe brésilienne est à l’image des gens, extrêmement variée. Ici pas de pseudo melting pot à l’Américaine avec des communautés bien identifiées, ici on trouve de tout. Ce qui explique qu’on ne me prenne pas pour un « gringo » avec mon short, mon bronzage et mes maillots de foot.
Je passe par la cathédrale, moche dehors mais chouette dedans, et rejoins Raquel.
Elle est accompagnée d’Elena et on part vers Lapa.
Sur le chemin on passe par un lieu mythique de Rio, une confiserie/salon de thé qui n’a pas du changer depuis presque un siècle.
On se pose dans un bar et on commence à boire de la bière gelée pendant que d’autres nous rejoignent : Danielle, Vanessa, Luis et Marcello.
On se bouge dans Lapa, équivalent de la rue Mouffetard avec ses nombreux bars pour rejoindre un bar où 6/7 types jouent et chantent de la samba et où je suis le seul gringo.
Je comprends vite que pour danser la samba il faut bouger vite et régulièrement ses pieds et remuer le reste. Une copine de Vanessa nous rejoint, Andrea.
On va se promener avec Raquel, Danielle et Andrea dans Lapa pour voir les nombreuses ambiances et les stands qui vendent des cocktails. Première Caipirinha pour moi.
On revient dans le bar Samba, je sympathise avec un des musicos en lui montrant mon passeport après que j’ai compris qu’il chantait à propos de ma ville.
Sur ce faut se rentrer, on est bien « fatigués » avec Raquel.

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Posté par Farfadet

Arrivée à Rio de Janeiro !

Le 11/08/11, 0:54

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Raquel, ma host, est passée super gentiment me prendre. Je la reconnais direct et on part vers chez elle.
Elle habite le nord de Rio, ce n’est pas le quartier le plus touristique et le plus classieux de RdJ mais ça me plaît d’avantage. Elle travaille en tant que comptable pour le gouvernement et peu gérer son emploi du temps comme bon lui semble et bosser environ 4 jours par semaine.
D’ailleurs elle a pris son jour pour me balader un peu. C’est pas une super host ça ? Z’avez rien vu.

On se pose un peu chez elle. J’ai ma chambre et ma salle de bain. O_o Et j’arrive même à voler un accès WiFi je m’en fous d’où.
Elle me fait passer en voiture aux bords des plages connues que sont Copacabana Ipanema, Leblonc pour qu’on aille se poser dans une plage à taille plus humaine dans une crique.


Le parc automobile est pas le même qu’en Amérique du nord, il ressemble au français. Pas de moteurs surdimensionnés et inutiles.
Mais ic, ce que j’apprécie en premier c’est ... le bordel ambiant ! Et c‘est génial après la frigidité congénitale des américains à vouloir suivre les règles. Ca s’illustre par la conduite, digne d’une place de l’étoile en pire.

On se rentre en passant par un supermarché où Raquel me fait prendre du Dulce, sorte de pate de fruit trop bonne, et d’autres trucs de base. Pas envie d’être un boulet avec une super host si gentille... et ce même si je suis son premier host non braziou (brésilien).

Le soir on va à un meeting CS à Copacabana.

On y rencontre Pedro, portugais d’une quarantaine d’année qui a vécu aussi à NY, Paris ou Montréal et qui clame haut et fort que les portugais font de la peine avec leur nationalisme à deux reals (la monnaie d’ici... en gros 3 reals = 1 euro), il est amoureux de Paris et s’y connait très très bien en foot. Fan inconditionnel de Maradona au pays de Pelé, il n’est vraiment pas banal ce type.
Je rencontre aussi Marcello, pilier du groupe CS RdJ et puis des français illustrant parfaitement le fait que les provinciaux n’aiment pas Paris par principe. S’en suit un débat « devrais-je ou pas aller voir Sao Paulo ? » avec des paulistas contre des cariocas (je vous laisse deviner qui habite où).
Il parait que SP c’est bien pour faire la fête la nuit... mais qu’il n’a pas de plage ni trop de trucs à visiter. J’ai bien 2 host potentielles là-bas... on verra.

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Posté par Farfadet
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