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Hong-Kong, du rêve et de la sueur

Le 11/07/12, 21:29

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Aprés douze heures de vol sans sommeil et pas mal de turbulences, l'archipel de Hong-Kong se laisse enfin apercevoir à travers les nuages.Tout d'abord des îles presque vierges, puis les premiers buildings industriels, tels la première ébauche d'une construction de légo qu'un enfant gâtés aurait voulu ici.Enfin, Hong-Kong elle-même, saillant du sol comme si elle voulait transpercer le ciel, fière de sa démesure et de sa complexité.
Nous sommes éreintés, aucun d'entre nous n'a dormi, et l'émerveillement se mêle à la fatigue et à une forme d'inquiétude devant une telle inconnue.La séquence à l'aéroport de Hong-Kong épuise le peu de force qu'il nous reste, et il s'en faut de peu pour que nos valises ne soient ramassées par l'employé en charge des "bagages orphelins".Le taxi et son air conditionnés seront comme notre messie, et le trajet jusqu'à notre hôtel, à Causeway Bay, une délivrance et une explosion visuelle pour nos globes oculaires rougis.Les mots "perspective" et "contraste" prennent sens: le futurisme de l'architecture croise des échafaudages en bambous, les palmiers se détachent sur les façades miroitantes, reflétant d'autres construction que nous avons à peine le temps de voir.

Première impression, évidemment: la chaleur étouffante épaulée par sa complice malsaine, une pollution presque palpable qui se dépose sur votre peau comme un voile de cellophane humide.Les quatre jours passés ici ne suffiront pas à nous y accoutumer.
La ville semble en perpétuelle transformation, les chantiers pullulent.Le bruit des travaux en cours rythment le quotidien stressant de ses fourmis de citoyens.D'ailleurs, l'immeuble en face de notre hôtel y est sujet, et notre séjour n'aura pas suffi a éclairé le mystère de cette immense grue qui est comme suspendue entre les étages de celui-ci.



























L'ambiance est surréaliste, en bas, dans la rue.La mode se porte et se montre à tous les coins de rue, comme le seul moyen d'être vu dans cette nuée d'humains minuscules.Le smartphone semble être un compagnon indispensable, et tout Hong-Kongais semble trouver le sens de son existence à travers une consommation frénétique et un noctambulisme assumé.Les boutiques ne ferment que vers 23h, et lors de notre dernier jour ici, nous auront l'occasion de goûter la saveur de ce plaisir presque coupable, le shopping nocturne.

Vue depuis notre hôtel...



...vertigineuse...






Première sortie, by night !!!





Et premier repas ^^




A Victoria's parc







Hong-Kong by night







Sur Star's avenue










Quelques curiosités Hong-Kongaises















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Bien sûr, ces quatre jours n'auront suffi qu'à nous donner une idée, imprécise, de cette mégalopole.Ce laps de temps était bien trop court pour effacer le décalage horaire, Léonie s'épuisant vite, et l'émerveillement de nos excursions laissant souvent place à la nervosité et à la fatigue.Mais ce que nous avons réussi à vivre ici, nous le chérissons comme quelque chose d'exceptionnel.C'est un petit exploit que d'arpenter Hong Kong, en famille, avec une princesse de quatre ans.Cette ville est grandiose, elle vit, elle bouillone, elle grouille; d'êtres humains, de ramifications...telles des galeries d'insectes, mais ici, bien sûr, des galeries commerçantes...

Cette étape n'aura fait qu'attiser l'envie d'y revenir, à une période de l'année plus propice, préparés et initiés à un tel dépaysement.

Piotr
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