Owls trip 2015

Du Nicaragua au Costa Rica...

Le 12/12/15, 17:54

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... Il n’y a qu’une frontière... mais quelle frontière ! Au-delà d’une certaine hostilité entre les deux populations (« Nicas » vs « Ticos »), passer d’un pays à l’autre exige une bonne dose de concentration et beaucoup de chance (surtout quand on ne parle pas espagnol).

Après quelques heures de bus / ferry / taxi, on était moyennement frais. Du coup, on a failli louper le bureau de l’immigration avant de quitter le Nicaragua. Un aimable monsieur nous a rattrapés au vol pour nous conduire devant un petit guichet où nous avons dû payer une taxe (obscurément nommée « contribucion especial »)( ?), puis devant un deuxième guichet où on paye une deuxième taxe ( ??) en échange du coup de tampon réglementaire.

On se retrouve ensuite dans une grande étendue de... rien entre les deux pays, peuplée de changeurs de monnaie, de quelques policiers et militaires ça et là, de piétons plus ou moins perdus, le tout le long d’une impressionnante file de camions qui s’étend sur plusieurs kilomètres de part et d’autre de la frontière.



Après quelques centaines de mètres, on arrive enfin au Costa Rica ! On fonce vers les stations de bus pour prendre notre billet pour la capitale, avant de se rappeler que si on est bien sortis du Nicaragua, on n’est pas encore officiellement entrés au Costa Rica. Après quelques recherches, on entre dans un bâtiment un peu au pif et on se retrouve – miracle – dans la file d’attente de l’immigration costaricaine (une bonne dose de chance, on vous disait). Une gentille dame nous prend en pitié et nous aide à nous procurer, et à remplir, le formulaire adéquat.



Enfin (!) en règle, on grimpe dans le bus pour San José. Après quelques kilomètres, un contrôle des passeports dans le bus nous a permis de confirmer que nous n’avions raté aucune étape dans cette course à la migration.

Les malchanceux dont le passeport n’arborait pas le tampon officiel ont dû sortir du bus. On ignore ce qu’ils sont devenus (errent-ils dans le no man’s land qui sépare les deux pays ? Ont-ils élu domicile dans l’un des nombreux bâtiments désaffectés de la zone ? Peut-être ont-ils ouvert à leur tour un guichet pour collecter une « contribucion especial » leur permettant de payer leur passage de l’autre côté...).

En ce qui nous concerne, on a fini – après 7h de bus et un dialogue de sourds avec un taxi – par arriver à destination à l’aéroport d’Alajuela, où on récupère Capucine à la descente de son avion !



(oui, le trajet a été difficile)

[ Voir les photos : Costa Rica - San Jose ]

thibetso
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