Le voyage est un retour vers l'essentiel

Aurevoir condo, bonjour l'aventure!

Le 02/12/13, 4:39

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Ah que de choses courent dans ma tete alors que je m'assois devant cet ordinateur pour ecrire ces quelques lignes.
C'a y est l'aventure condobolin se termine et je prevois de reprendre la route vendredi ou samedi...
Les choses ont changees depuis mon dernier post. La ferme nous a lourdee remi et moi car il y avait trop de travailleurs et pas assez de taches. Cela m'a un peu touche de me faire virer une nouvelle fois d'une ferme de citrouille sachant l'investissement que j'ai mis a chaque fois dans le boulot, mais c'est le jeu et je me retrouve donc a devoir trouver un autre taf. Le lendemain (gros coup de chance) j'en decroche un avec graincorp, une grosse multinationale qui s'occupe de stocker le grain (ble, orge et canola)dans de massifs silos.
Le boulot est tres relax, presque trop et nous passons beaucoup de temps a attendre entre deux taches, mais le salaire vault la peine de s'emmerder de temps en temps... Du coup nous sommes 6 plus le "manageur" et notre responsabilite est de coudre des baches (30mx50m) sous et sur le grain afin de le proteger de la pluie. Notre equipe est haute en couleures et nous nous sommes pris la tete par moment, mais le gros du travail s'est fait dans une ambiance chaleureuse et detendue. Le soleil tape fort par contre et la temperature monte chaques jours ce qui nous cloue un peu au sol.
J'ai passe 4 semaines et demie dans cette atmosphere et ce fut une decouverte forte interressante.

En parallele, je m'en suis donne a coeur joie.
J'ai passe quelques jours avec deux drovers. Leur boulot est de conduire un troupeau d'un point A a un point B, et ce tres lentement. Du coup je leur ai file un coup de main en bouquinant a l'ombre tout en gardant un oeil sur les vaches et m'assurer qu'elles ne passent pas une certaine ligne afin de toutes les garder groupees. Je me suis retrouve avec un veau vieu de 20min, encore tout gluant et sanglant, dans le bras.
Je suis alle shooter des cibles d'argile avec mon boss de graincorp, suis alle pecher maintes fois avec mes potes irlandais rencontres a la ferme et qui faisaient partis de l'equipe graincorp, suis alle faire des ballades dans les allentours, des soirees et des BBQ... L'australie quoi!

Remi et moi n'avons pas colle bien longtemp et quand les premieres enguelades ont commencees, j'ai bouge mon camp ailleur et nous avons tout deux fait notre vie dans nos coins.

Je quitte donc condo avec des reves pleins la tete. Les experiences et les rencontres furent fortes emotionnellement parlant et si je suis content de me remettre en route, ma petite vie ici va me manquer un peu.

Pour la suite du programme, un rapide retour aux alentours de sydney puis un nouvel an a melbourne suivit d'un passage en tasmanie sont les grands favoris mais qui peu predire...

Je vous souhaites de bonnes fetes a tous si je ne vous ecris pas d'ici la.
Gros bisous

Posté par mluizza

Back to farming, hello Condobolin!

Le 16/10/13, 5:34

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Salut a tous!
Je ne vais pas m'attarder longtemps, mais souhaite quand meme vous faire un coucou a tous et dire que je vais plus que bien (je crois que l'on dit: tres bien. Mais ne suis pas sure!)

Alors voilas, depuis la derniere fois, j'ai passe presque un mois et demi a sydney, ou plus precisemsnt a Helensburg, village un peu au sud. J'avais pas mal de choses a gerer au regard de mon retour en australie. Premierement, la voiture. Il m'aurait coute la meme chose de faire reparer la mienne et d'obtenir une carte grise que d'en acheter une nouvelle. Du coup tchao la ford festiva, maintenant je roule en toyota corolla. Je confesse ne pas etre tres fier de moi quand a cet act de consommation... Mais la voiture est un poil plus grande et fonctionne tres bien tout en consommant pareille. Du coup apres une semaine j'ai retrouver le sommeil Smile .
J'ai pris le temps de m'occuper de toutes mes histoire de taxes de machin de truc etc. Et c'est ici bien plus simple qu'a la maison.
Je me suis porte volontaire pour filer un coup de main dans un magasin de l'armee du salut, le Emaeus local.
Et ainsi ai-je meuble mon temps jusqu'au jour ou j'ai trouve un boulot pour quelque temps a pruner des vignes. Rien de tres exsitant, avec un secateur a air comprime (gare aux doigts) ma tache consistait a tailler les vignes comme ceci ou cela afin qu'elles repartent l'annee suivante.

Entre temps, Remi, un pote marseillais rencontre en malaisie (sur la fameuse ile) et venu me rejoindre et c'est que tout les deux que nous prenons la route le jeudi 26 septembre en direction de condobolin afin de travailer dans une ferme de citrouille et pasteques.

L'idee est simple, le patron vient d'arriver dans ces nouveaux locaux et tout est a faire. Poser du plastique sur les sillons, mettre en place le systeme d'irrigation, planter les plantes ainsi que maintes petites taches annexes et inherantes au fonctionnement de la ferme.
Du coup nous travaillons dur, sous un soleil de plomb mais rien d'insurmontable pour deux solides gaillards tels que nous (Je suis entrain de me construire un corps de dieu grec Razz ). Notre equipe est composee de deux irelandais, deux allemands et un autre francais avec qui nous nous entendons tres bien et l'ambiance est a la rigolade jusqu'a ce que le patron remette les points sur les I et que nous redonnons tous de la pelle et de la pioche.
Il m'est tres agreable de travailer la, apres mon experience dans le territoire du nord avec mon fermier alcoholo au debut de mon voyage.

En parallele, Remi et moi vivons sous tentes, au bord d'un lac avec des couches de soleil qui se battent en duels tous les soirs. Nous cuisinons au feu de bois, ragout de queue de kangourou, roti de porc, risotos. Nous ne nous refusons rien et commencons a penser que les delicieux plats de nos meres peuvent etre egales... Mais le grand luxe de cet endroit et que pour la modique somme de 0$/semaine, nous avons de douches chaudes plus qu'agreables apres une dure journee dans la poussiere.

Voilas pour vous donner un appercu de mon petit bonheur quotidien. Je compte rester dans le coin jusqu'a noel, que je devrait feter a sydney avec la famille de sarah, avant de retrouver deux potes a moi de marseille qui debarquent a Melbourne pour le nouvel an puis mon pere pour plus d'aventures into the wild!

Je vous fais de gros bisous et reviendrai vous conter mes aventure a condobolin bien vite...

Prenez soin de vous, et gardez en tete que la vie est belle quand on la souhaite comme telle!

Posté par mluizza

5 mois, et pas des moindres...

Le 16/08/13, 3:59

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Sincèrement, je suis le premier a ne pas vouloir y croire.
5 mois depuis mon dernier poste, il me semble que cela fait 5 jours, mais quels jours, quels jours...


Jour 1: Ou mon retour a Sydney


Me voilas donc de nouveau a Sydney, après mes péripéties a Dubbo.
Je retourne chez Richard, l'ami de mon père qui m'avait accueilli lors de mon arrivée un an plus tôt. Ma "chambre" est prise par un ami du fils de sa femme du coup, long story short, je me retrouve a dormir dans une pièce au sous-sol, ce qui me va très bien.
Je trouve un boulot en tant que recruteur de donateurs (ces personnes qui t'arrêtent dans la rue pour te proposer de donner de l'argent tout les mois pour une ONG alors que tu es en retard au boulot, qu'il pleut, que tes gamins t'ont pris la tête pendant le petit déjeuner et que la seule chose a laquelle tu aspires sur le moment et de coller ton poing dans la figure du premier imbécile qui te donne une raison valable de le faire... Désolé mon gars mais j'oeuvre pour une bonne cause donc va falloir garder ça pour le stagiaire qui dans une heure ou deux va trébucher sur le dossier que tu as pose par terre et dont le cafe va ruiner tes trois derniers jours de travail...).
Je suis confident dans ma capacité a exploser les records de la boite dans la mesure ou j'ai fait ce boulot a Paris, en plein hiver, pendant 6 semaines et que Sydney ne peut pas être pire.
Me voilas donc sur la mission "Seeing Eye Dogs" qui bosse avec les chiens d'aveugle, passionant... (au cas ou, c'est de l'ironie)
Je vais aller directement au fait, j'ai tenu une semaine. Soit t'as la fibre pour ce genre de boulot soit non et perso je ne l'ai pas mais alors pas du tout! Du coup, je me retrouve de nouveau sans boulot, une semaine après mon arrivée.

Je me dois de vous rappeler que mon but est de mettre assez d'argent de cote pour nous envoyer, Sarah et moi, en Asie pendant 3 mois...
Comment? Qui est Sarah?
Quoi, je ne vous ai pas dit? Peut être que j'avais mes raisons... Smile
Pour faire simple, Sarah et une ravissante Austraglaise (anglaise et australienne) que j'ai rencontre lors de mon passage a Darwin. Et oui, en septembre dernier, et avec qui je pars a la découverte de l'Asie du sud est.

La morale de mon histoire et que je dois me blinder le compte en banque avant de partir et qu'a ce stade de mon récit je suis sans le sous (je viens d'acheter les billets d'avions avec le reste de mes économies et il me reste environ 140$).

Mais no worries mate, this is Australia!
Je quitte donc mon boulot le vendredi soir, passe un coup de fil a Brett, un autre ami de mon père et BAM, suis de nouveau au boulot le lundi matin... J'adore ce pays (et merci papa au passage).
Ce qui nous mène au deuxième jour.


Jour 2: Ou comment je m'accommode de ma vie a Sydney alors que je me rêve d'horizons asiatiques

Comme vous vous en souvenez surement, Brett est avocat et son bureau n'est pas des plus organise. Aussi, comme un an auparavant, mon job et de remettre de l'ordre dans tout ça. Je retrouve, avec plaisir sur ce coup la, mes chaussures de cuir, mon pantalon noir et mes chemises. Je reprends le bus tous les matins, a la même heure, avec les même personnes et me fonds dans la masse des petites fourmis de Sydney qui font tourner le centre-ville.

Le bureau n'as pas change et les dossiers sont ou je les avais laisse. Seul le personnel a un peu bouger et sur 8 personnes, Brett et moi sommes les seuls mâle (comme ils disent ici).
Et la vie reprend son court. Métro Boulot Dodo etc pendant 5 semaines.
Mais rien a voir avec ma première expérience. Je sais pourquoi je bosse, j'ai en tête que je suis dans cette situation car je pars sur une nouvelle aventure bientôt et cela me pousse a me lever le matin. Aussi ai-je le coeur léger et pousse la chansonnette sur mon chemin. De plus, j'apporte quelque chose de nouveau au boulot. Dans la mesure ou je suis de passage, je ne me prends pas la tête et fais rire mes collègues qui me le rendent bien.

Dans les accotés du boulot je suis allé voir Paul Simon en concert, j'ai bu des bières gratuites a un gala sous l'opéra house, je suis allé faire du canoë et me suis mis une dose incommensurable de film dans la tête, en prévision du manque que l'Asie allait opérer.

Et me voilas, 5 semaines après, avec 2300$ sur le compte en banque, près a saute dans l'avion avec ma belle.
Je prends soin de garer ma voiture, d'organiser mes papiers, de faire mon sac (4kg Smile ) Et me voilas le 14 mai 2013 dans l'avion, direction le troisième jour...


Jour 3: Ou comment la Malaisie m'a faite rêver

Je vais maintenant jongler entre le JE et le NOUS afin de raconter mon histoire, car vous le savez, je ne suis pas seul.

Nous arrivons a Kuala Lumpur, capital malaisienne ou nous sommes accueillis par Veronique, une amie de maman rencontrée au Cameroun. A ce stade de mon récit je me rends compte oh combien il est agréable et facilitant dans un voyage d'avoir des parents qui ont tant de contacts Smile Du coup, encore une fois, merci papa, merci maman..

KL (et oui je me la pete) est un monstre urbain, sortie du sol ces dernières années, la ville n'offre, selon moi, que peu d'attraits. Aussi nous empressons nous de descendre dans le sud, a Melaka.
Toujours pas. Melaka, bien que plus petite que KL, reste une ville et je me rêve de nature.

Je ne suis pas tombe amoureux de la Malaisie. Sans faire de généralités, le pays dégage une atmosphère un peu austère, sérieuse. Les gens n'arborent pas de grands sourires dans la rue et au regard de la Thaïlande, que je m'apprête a découvrir, tout semble grossier. Mais cela ne m'a pas empêché d'y vivre le meilleur de mon voyage.

Dans la mesure ou nous voulons tout deux plonger, nous prenons la direction de Paulu Tioman, une ile dans le sud ouest du pays ou nous espérons pouvoir passer notre Open Water.

Et nous voilas sur le ferry. Au loin, l'ile offre petit a petit ses contours, émergeant de l'horizon. Et soudain nous y sommes, quelqu'un vient de crier "Air Batang Beach" et attrapant nos sacs nous sautons les premiers sur le ponton.
Face a nous, sortant de l'eau et s'offrant a nos yeux qui s'en délectent, une jungle recouvre toute l'ile. Sous nos pieds, le soleil joue de ses rayons sur l'eau turquoise et nous pouvons distinguer les poissons évoluer a travers les coraux.
Quelle image, quel sentiment. Je contemple ce spectacle avec la ferme certitude que j'appartiens déjà a ce monde sans même avoir mis les pieds sur la terre ferme.
Air Batang Beach (ABC comme les locaux l'appellent) est un village qui s'étend le long de la mer. Un chemin relie la pointe nord de la baie a la pointe sud. Pas de voiture, seules des motos peuvent circuler mais la "route" n'est pas assez large pour permettre a deux d'entre elles de rouler de front.
Nous nous trouvons un petit chalet, a 25m de la mer (je confesse qu'a marée basse, cela fait plutôt 40m) et nous inscrivons dans un centre de plongée.
En trois jours, nous avons notre diplôme en poche, mais quelle signification a ce bout de papier au regard du fait que nous venons de passer la frontière avec un nouveau monde?
Nous adoptons tous deux cet univers immédiatement et ma vie "change" quand, lors de notre dernière plongée, je me retrouve nez a nez avec l'un d'eux:

La visibilité est bonne, environ 12/14m, la température de l'eau est optimale, et nous descendons tranquillement a 15m de profondeur. Je suis a l'aise, le son de ma respiration dans le détendeur m'offrant un doux ronronnement. Je me tourne vers notre instructeur et une fois assure que tout est "OK", nous nous mettons en route pour la dernière avant la délivrance du diplôme. Poissons perroquets, poissons clowns, raies et tant d'autres font leur vie dans les coraux sans se soucier de nous. Nous sommes seuls, le récif est a nous et, confiant, nous jouons avec notre flottabilité, montants, descendants, embrassants la liberté qu'offre l'absence de gravite, quand soudain...
Bryan, l'instructeur, fait sonner sa cloche pour attirer notre attention. Alors que je me tourne vers lui, je l'aperçois.
Tout d'abord une ombre, une silhouette dans l'inconnu du bleu qui nous entoure. Puis petit a petit plus clair, plus distinct, il s'approche de nous, sans effort, sure de lui, maitre de son royaume, seigneur des océans, icône injustifié de nos peurs les plus profondes. Sortant majestueusement de la brume, il s'offre a mes yeux délectes et je me sens ennivre alors que je contemple mon premier requin pointe noire.
Il n'est pas gros, a peine plus d'un mètre, mais je reste subjugue par la perfection et l'aisance de cet animal que j'admire et qui me passionne tant. J'en oublie la première règle de la plongée qui est de ne jamais retenir son souffle mais je ne peux m'en empêcher, les bulles brouillants ma vision.
Nous avons vu 3 requins au cour de cette plongée et je m'offre ce soir la un Ricard pour fêter cette journée que je ne suis pas près d'oublier.

J'ai adore chaque minute passé sur Tioman. Je suis dans mon élément, montant aux cocotiers chercher mon gouter, admirant les varans nager dans la rivière, les singes jouer dans les arbres, les serpents se dorants au soleil, les chats partout, et la mer, avec ses nuances de bleu, nous offrants des séances de snorkel (palmes, masque, tuba) a couper le souffle quand tu te retrouves a nager avec les tortues...

Si la nature est extraordinaire, les gens que j'y ai rencontre aussi. Nous nous recréons une petite famille avec Ben et Carlos, deux instructeurs d'un centre de plongée, et Steeve, un américain sur la route depuis 4 ans et passons notre temps entre jeux de cartes, snorkel, soirée autour du feu etc.

Mais voilas, ça fait déjà deux semaines et demie que je suis sur l'ile et il est temps pour moi de me remettre en route car j'ai rendez-vous avec mes parents a Bangkok le 8 juin.
Je quitte l'ile seul, des rêves de plongées plein la tête et enrichie par les rencontres qui j'y ai fait, et prends la direction du nord, la direction de la belle et célèbre Thaïlande, ce qui ouvre le chapitre du quatrième jour.


Jour 4: Ou la dualite entre merveille et exasperation

Je ne vais pas vous faire l'affront de vous décrire la Thaïlande, vous la connaissez tous mieux que moi.

Apres mon passage a la frontière, je monte dans un train afin de rallier Bangkok. 24h de trajet plus tard me voilas dans la capitale. Et je dois dire, malgré le fait que je soit dans une phase ou être en ville me débecte, j'ai bien apprécie Bangkok. Le raffinement des thaïlandais m'impressionne et ne cessera de le faire tout au long du voyage.
Me voilas donc a ma destination, la veille de l'arrivée de mes parents, et je décide d'aller passer la nuit a l'aéroport histoire d'être sure d'être la quand ils arrivent et d'économiser une nuit d'hôtel.
Et la 8 juin au matin, après plus d'un an sans s'être vu, nous nous retrouvons en Thaïlande, pays qui leur parle plus qu'a moi. Ils me comblent de cadeaux (fromages, pain et saucisson....) et nous passons deux nuit a Bangkok avant de monter dans un train, direction Kanchanaburi, a l'ouest. La ville est célèbre pour son pont, ralliant les berges de la rivière kwai.Nous passons deux nuits dans une guest house, sur pilotis, avant de pousser plus a l'ouest vers Songklaburi et la passe des trois pagodes, a la frontière birmane. Apres deux autres nuits a kanchanaburi, nous rentrons a Bangkok car il est temps pour nous de récupérer la quatrième pièce du puzzle.
Nous retrouvons donc Alamou, et s'est de nouveau tous réunis que nous prenons la direction du nord, car je dois quitter le pays afin de renouveler mon visa. Nous passons donc quelques jours a Nong khai, sur les bords du Mékong. Tous les soirs, nous admirons un superbe couche de soleil de l'autre cote du fleuve, sur le Laos. Je passe la frontière afin de renouveler mon visa et nous revoilà en route pour Phitsanulok ou nous récupérons Sarah.

Ces deux semaines en famille m'ont fait beaucoup de bien. Je ne m'étais pas retrouve en présence de qui que ce soit qui me connaissait depuis plus d'un an et cela commençait a manquer.

Le plan a partir de la est simple, maman et papa se prennent quelques jours pour eux avant de monter dans l'avion et Sarah, Alamou et moi montons a Chiangmai.

Nous passons une semaine dans la capitale du nord. Entre soirées, visite de la ville, sources d'eaux chaudes, trekking, balade a dos d'éléphants et rafting, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer et c'est la larme a l'oeil que je dis au revoir a ma soeur qui s'en va vers des horizons indonésiens.

Sarah et moi nous remettons en route, direction Pai, un petit village sature de touristes dans les montagnes au nord-est de Chiangmai. Nous y passons quelques jours a nous la couler douce (pas que mon voyage fut très stressant jusque la...) avant de monter plus au nord afin de passer la frontière birmane et renouveler notre visa.

Nous voilas donc a la pointe nord de la thailande, le 5 juillet. Il nous reste 5 semaines de voyage et la question se pose de savoir ce que l'on fait sachant que nous devons etre le 10 aout a Kuala Lumpur afin de prendre notre avion.
Apres de longues palabres nous optons pour le sud, pour l'ile de Kho Tao dont nous avons entendu beaucou de bien au cours de notre trip.

Nous sautons donc dans un bus direction Bangkok, puis dans un autre direction le sud. Et apres deux nuits sur la route puis 5h dans un bateau, nous atteignons la fameuse ile. Et quelle ne fut pas ma deception.

Ma premiere experience de la vie sur une ile fut celle sur tioman et au regard de ma description de mes deux semaines passees la bas, mes attentes etaient a leur maximum. Mais Kho Tao n'a rien a voir.

Petit cours d'histoire:
Kho Tao veut dire "ile de la tortue", mais ces dernieres ont deserte les lieux depuis quelques temps deja. L'ile est un prison de 1936 jusqu'a 1947, date a laquelle la prison fut fermee et les premieres familles vinrent s'installer. 70 ans plus tard, le litoral est sature d'hotels, bars, centres de plongee et magasins. Les seuls locaux que j'ai croise furent deriere les caisses des magasins ou les serveurs aux restaurants...

Dire que je n'ai pas apprecier mes 10 jours sur Kho Tao serait mentir. Je suis dans un endroit qui reste magnifique, surtout le soir, dans la baie de chalok ou allonge dans un hamac je me prelasse et jouie du spectacle des lumieres qui s'amusent sur la crete des vagues, mais ce n'est pas ce que je recherche. Voyager comme un mouton, parque avec mes semblables sans jamais avoir une interaction avec mes bergers ne m'interresse pas.

D'aucuns diront que je n'avais qu'a me prendre par la main et sortir des sentiers battus, ce a quoi je repondrai,
_"oui, oui oui, tu as tout a fait raison"
_"Mais alors pourquoi ne l'as tu pas fais car tu es la a te plaindre mais de mon point de vue c'est un peu ta faute..."
_"Et encore une fois tu as raison, je ne me suis pas donne la peine, mais dans la mesure ou c'etait ma premiere experience en thailande, tel un novice je me suis laisse guider... Cependant tu dis que je me plainds et j'aimerai corriger cela. Je ne crache pas sur la situation, en partie car j'en ai bien profite, je fais juste le constat que ce type de voyage n'est pas pour moi."

Et ainsi, apres une plongee avec des merous geants (the high light du sejour) il est temps de repartir pour le sud et la Malaisie. Ce qui ouvre le dernier chapitre de ma petite histoire...


Jour 5: Ou Moi, Madhi, moniteur de plongee

Une fois de retour en Malaisie, une fois de plus a la pointe nord du pays, nous decidons de descendre tout droit dans le sud, sur tioman. Notre logique est simple. Nous sommes en haute saison et apprehendons le fait que tioman puisse etre saturee de touristes. Du coup, commencer par la nous donne la possibilite de partir voir autre chose si nous ne retrouvons pas la meme ambiance que la fois d'avant.

Bon je me doute que vous avez compris qu'en un sens nous nous mentons un petit peu a nous meme sur ce coup la et que ce que nous voulons vraiment au fond, c'est de retrouver cette plenitude eprouvee la premiere fois pour le plus longtemps possible... Et du coup rebelotte pour environs trois semaines.
Nous retrouvons notre petit chalet, le chat qui dort sur notre porche, tous les animaux, la foret, la mer et surtout nos amis. Pas tous, car Steeve n'est plus la, mais Carlos et Ben, les moniteurs de plongee, ont deux nouveaux collegues de travail avec qui la mayonnaise prend tout de suite.

Je passe donc mon temps au centre de plongee, posant mes questions sur tout et n'importe quoi, apprenant chaque jour un peu plus sur cette vie et m'y fondant comme dans un moule. J'en arrive au stade ou je renseigne les clients, donne des conseils aux uns et aux autres et m'investis meme dans l'amelioration du centre.
En parallele de tout cela, je passe mon advance open water, ce qui me permet maintenant de plonger de nuits, sur des epaves, de descendre a 30m etc. Dans la mesure ou le proprietaire du centre n'est pas la, nous avons l'autorisation de faire autant de plongees que nous le souhaitons, gratuitement, et je m'en donne a coeur joie.

Du coup je quitte de nouveau tioman avec la certitude de vouloir vivre ce type de vie. Pas d'en faire une carriere, mais au moins de me prendre une saison pour vivre le reve du moniteur de plongee sur une ile paradisiaque...

De la c'est simple, retour a kuala lumpur, puis avion back to Sydney d'ou je vous ecris ces lignes.


Mon "plan" aujourd'hui et de recuperer une/ma voiture, reprendre la route et chercher du boulot car je resigne pour un an au pays des kangourous. Et oui, vous avez pas fini de me lire... Smile


Comme a l'accoutume je vous embrasse fort et si je ne donne pas de nouvelle ce n'est pas pour autant que je ne pense pas fort a vous tous.
See you soon

Posté par mluizza

Dubbo, ou la dure vie de backpacker!

Le 22/03/13, 3:55

95.4487583812.61605092

Impressionnant vous dites vous qu'il soit deja sur les ondes a peine une semaine apres son dernier message, il ne nous avait pas habitue a cela...
Et oui, les choses changent et avancent, mais reprennons:

Me voilas donc a Dubbo.
Yann (l'ami avec qui j'ai quitte la famille) et moi arrivons donc lundi 11 mars dans cette paisible ville de campagne. Le soleil tape fort et cela nous dessine un sourire jusqu'aux oreilles. Nous tournons en ville (ce que j'appelle une ville ici sont deux rues de magasins et des pavillons...) puis retrouvons raphael et solenne, avec qui j'ai bosse du temps ou j'etais dans la region de cairns en decembre, qui nous conduisent a leur bush camp a quelques kilometres de la ville. Ainsi nous retrouvons nous au bord d'une riviere, avec un feu de camps pour lumiere et rencontrons Thilo et Johannas, deux allemands. Une fois les presentations faites, la conversation porte rapidement sur la situation socio-proffessionnelle de dubbo et sur le pourquoi du comment de dis m'en plus concernant ce job ou tout le monde est pris et ou tu ne fais rien...
"ce n'est pas complique" me disent-ils, "C'est paye 16$/h, tu te pointes avec nous demain matin a 5h15 sur le parking, les managers arrivent, on part en convoit dans un champs de mais et tu verras comment se passe le job..."
face a des telles informations, la premiere choses qui me passe par la tete et que meme si mes potes sont tres sympas et peuvent exagerer un peu, ils ont du choper pas mal de coups de soleil pour que ce qu'ils racontent soit vrais.

Mettez vous en tete que l'australie est un monde a part. Je ne sais plus qui a dit "Quittez le monde et vous voilas au pays d'oz" et bien c'est vrais! Quoi que sur la meme planete, ce pays va a l'encontre de bon nombre de nos principes europeens, surtout concernant le boulot...

Me voilas donc, en pleine nuit, a prendre un cafe sur un parking de dubbo. Des voitures arrivent au compte goute et finalement mes potes m'introduisent a la manager qui me dit bonjour et s'en va vaguer a ses occupations. Au son criard d'un "let's go!" nous sautons dans les voitures et quittons la ville. Jusque la tout s'est deroule sans accro et je commence a me demander s'ils n'avaient pas raison, malgres le cote absurde de la situation. Environ 70 jeunes se retrouvent donc devant un champs de mais. Les nouveaux (nous sommes deux) sont appeles et mis de cote et les autres se repartissent entre les sillons et commencent a bosser (enfin presque, lis la suite)
"Alors vous, regarder ce qu'il y a a faire. Quand tu vois un pied qui possede ceci et cela, tu lui mets un grand coup pour l'arracher, tu le couches et tu continus... Compris?". Yann et moi nous regardons perplexes et repondons un oui esitant, attendant le moment ou tout le monde va se mettre a rire pour nous dire que c'est une grosse farce! Et bien non.

J'ai veritablement passe une semaine a etre paye 16$/h pour mettre des coups de pieds dans des mais. Nous ne glandons rien, et allons jusqu'a des fois attendre qu'il soit l'heure de la pause... C'est du gros delire! D'autant plus que ce sont les managers qui nous disent de ralentir (la boite se prends une comissions sur notre salaire donc plus on traine plus ils gagnent de l'argent!). De temps en temps ils remettent les pendules a l'heure car a travailer en diletante nous ne faisont pas la moitie du travail et ils passent 45 minutes a nous engueuler, a nous menacer de nous virer tout ca pour nous renvoyer faire de la merde avec un grand sourire.
Du coup la premiere journee j'ai tenter de comprendre le fonctionnement, la logique d'une telle situation le tout en me marrant face a l'abusrdite de la chose, mais j'ai vite baisse les bras, la tache etant trop ardue. Car ce que je ne vous ai pas dit, c'est que c'est la 5 fois qu'on repasse dans chaque champs! Il n'y a rien a faire si ce n'est regarder les araignees, et etudier le coit d'un insect dont c'etait la periode de reproduction et de temps en temps foutre un kick a un mais (meme s'il ne t'a rien fait)
Le matin, les champs sont trempes donc nous nous les pelons severes en attendant que mister sun pointe son nez, puis c'est le combat pour trouver de l'ombre dans la journee.

Apres une dure journee de travail, et 160$ en poche (on bosse 8h mais sommes paye 10... Arrete de chercher a comprendre je te dis!) nous retrouvons notre riviere pour y prendre une douche (tu te frottes un peu avec du sable pour virer la transpiration et c'est bon), faire un feu, bouquiner un peu et dodo.

Donc quand je vous raconte que ce pays a quelque chose de pas net, en voici un exemple croustillant.

Mais ce n'est pas tout!
Depuis 3 mois, je n'ai rien achete d'autre que des pates et un peu de riz...
Par contre nous mangeons comme des rois, avec legumes a tous les repas.
La recette est simple pour manger gratuit en australie, tu fais les poubelles..

J'imagine deja vos tete derriere l'ordi a vous dire que mon trip prends un aspect chelou... Et bien oui, ou non d'ailleur car ici il ne mettent pas de javel ou autres produits de merde dans les poubelles a la fin de la journee. Du coup tu te pointes quand tu veux, tu ouvres la benne, y en a un qui saute dedans, il remplie des cartons avec ce qu'il trouve et direction un robinet pour laver tout ca. Si vous n'etes pas convaincu, voici une petite liste de ce que nous avons trouve dernierement: Coca, 4 jambons sous vide de 4kg, nutella, biscuit apero, des fruits et legumes a n'en plus pouvoir, iced coffee, lait encore frais, du pain, des gateaux... la liste est trop longue et je finirai par dire que sur ces trois mois ou j'ai vecu a dormir dehors et a vivre des poubelles de supermarches, nous etions en moyen 8 a chaque fois. 8 a ne pas depenser un centime et a manger comme 4.
Du coup il ne me reste plus qu'a payer mon essence, mon alcohol et mes clopes! La belle vie je vous dis!

Cependant la saison a touche a sa fin et me voilas de nouveau a la recherche de taf. Aussi je pense quitter dubbo dans les prochains jours et tenter de faire un peu fortune a sydney avant de partir pour l'asie retrouver les parents et la soeur en thailand.

Je vous ferai un petit signe avant cela afin de cloturer cette premiere annee de voyage.

Je vous laisse car il est l'heure d'aller faire les courses, enfin je me comprends Smile

Des gros bisous a tous et de tendres pensees.

Voir les photos : Australie - Darwin ]

Posté par mluizza

5 mois ca fait long quand meme...

Le 15/03/13, 8:05

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Chers parents, amis et autres lecteurs de ce blog.
Je tiens a vous presenter mes excuses pour la longue attente dans le recit de mes aventures.
Je ne vous mentirai pas en essayant de vous faire croire que je n’ai pas trouve le temps d’ecrire quoi que ce soit en trois mois. Cependant, acceder a internet dans ce pays est une mission et extremement cher (6$ l’heure).

La derniere fois que je ai donne signe de vie, je me trouvais a Cairns, après avoir passer 3 semaines dans le bush avec les hippies et je m’apretais a aller a mon premier festival.

Je me retrouve donc, une semaine apres, encore plus au nord du queensland, a the Eclipse Festival! L’evenement est organise sur une propriete, en plein milieu de nul part. La vegetation est composee de nombreux arbres secs et tortueux, n’offrant aucune ombre, d’une herbe seche et de cailloux (si si, sur ce coup la ca entre en compte). Nous ne sommes pas les premiers a arriver mais avons la chance de retrouver nos amis au milieu d’un immense bordel de tentes. Notre campement est situe dans une fourche entre deux pistes et les centaines de voitures qui y passent soulevent une quantite de poussiere telle qu’a peine avons nous monte la tente, nous voilas deja jaunes. Si vous saviez comment j’ai du prendre sur moi pour ne pas me lancer dans un combat perdu d’avance et ai du accepter que j’allais passer ma semaine a manger, respire et dormir dedans.
Le festival est enorme. 6 scenes se partagent la vedette et la musique ne s’est pas arrete du samedi 10 novembre au vendredi 16.
Je ne rentrerai pas dans les details, mais nous avons passé notre temps a nous balader de scenes en scenes, d’ateliers d’artistes en soirees improvises, de siestes en aventures etc
Je sors de la comme d’un reve, et le retour a la realite me fait un effet bizarre...

Je passe la semaine qui suis avec des amis rencontre a Darwin 2 mois plus tot et nous allons nous refugier dans la chaleur humide des Daintree, foret tropical en bord de mer.

Apres avoir passé mon anniversaire avec eux, je quitte le groupe pour une semaine avant de les rejoinder a Dimbulah, petit village a 130 km a l’ouest de Cairns.
Situe dans les hauteurs de la great dividing range, Dimbulah est un petit village de fermiers. Si jadis tous faisaient pousser du tabac, aujourd’hui les champs sont majoritairement couverts de citroniers (vers et jaunes), de mangiers et papayers.
Certains se sont cependant lances dans la culture de l’arbre a diesel ou encore le dragon fruit, mais je ne pourrais pas m’etaler sur ce sujet.

A peine arrive, me voila deja au travail. J’ai commence par les limes (citrons verts). Dotes de petit piquants, les limes, si tu ne travailles pas en manches longues et epaisses, te transforment les avant-bras en un damier geant. Dans la mesure ou je travaille en plein soleil et qu’il fait 40 degres a l’ombre, j’ai choisi l’option manches courtes. Et quand ca pique en fin de journee c’est que le sel de ma sueur commence a taquiner mes griffures. Autant vous dire que j’ai beaucoup rale.
Les papayes et pawpaws ont d’autres atouts. Bien en evidence autour de l’arbre, ells t’attendent avec un petit sourire en coin. Nous sommes trois a travailler. Enfin, deux plus un qui conduit le tracteur. Chacun sa rangee d’arbres et son cote de la remorque et on est parti. “C’est pas compliquer”, me disent t-ils, “tu piques les males, tu enlevent les femelles murent pour ne pas qu’elles epuisent l’arbre, tu fais attention aux toiles d’araignees tendus partout, tu evites de marcher sur les fruits au sol (je me suis retrouve avec les pieds trempes a cause du jus a 8h du mat), tu fais attentions aux serpents et redback (araignees qui te mettent KO pour plusieurs jours), tu organisent tes fruits de telle et telle facon sur la remorque et tu gardes le rythme avec le tracteur. Mais surtout, surtout, tu fais attention a la seve qui te brule la peau...”
Je pensais en avoir sue avec les limes, mais qu’elle ne fut pas mon bonheur d’y retouner...
Puis vinrent les mangues. Belles, grosses et juteuse, les petites malignes se cachent dans le feuillage. Le ramassage se fait a l’aide d’un trampoline, sorte de tracteur bizarre qui envoit de l’eau continuellement.
Super me suis-je dis, que de travailler dans la brume de la machine et de tourner autour des arbres a la recherche de ces demoiselles a un rythme plutot relax.
Une rumeur court au sein du monde des backpackers concernant le mango rash!
Cette reaction allergique a la seve (qui elle aussi te brule) se resume a des plaques rouges de tout petits boutons qui te grattent constament.
Fort de mon experience camerounaise ou nous avions des manguiers dans le jardin, je dis a qui veut l’entendre que moi fort et moi pas peur du mongo rash... Et bien j’ai encore perdu une occasion de te taire. Ma reaction ne fut pas une des plus intenses, mais je l’ai senti passé pendant deux semaines allant jusqu’a me faire saigner a force de me gratter.

Malgres tout ces desagrements, le travail se fait en exterieur, il fait beau et chaud, meme si un peu trop parfois, mais il me suffisait de penser a vous dans le froid hivernal pour que ca aille mieux. Les kangourous sont partout, ainsi que des oiseaux de toutes sortes et toutes tailles, des araignees, des insects multicolores et de temps en temps un serpent.
J’ai eu la chance de travailler dans 6 ou 7 fermes differentes, ce qui m’a permis de poser pleins de questions au fermiers, de decouvrir plein d’univers et experiences de vie differentes, et de metre un peu d’argent de cote.

Je me suis achete une voiture, la premiere, une ford festiva. C’est petit mais au moins je ne suis pas tente de la remplir avec des choses inutiles.
Je vis au camping du bled, avec toute la bande de francais, a laquelle d’autre se sont ajoutes. Si l’ambiance y est sympa, je ne m’y sens pas aussi bien que dans mes experiences communautaire precedents et me sens parfois un peu seul ce qui pese sur mon moral. Mais je garde en tete la chance que j’ai et prends mon mal en patience.
Je quitte Dimbulah fin janvier pour m’installer pendant deux semaines avec des amis a Mareeba. Nous vivons sur une petite propriete, cuisinons au feu de bois et allons a la chasse aux champignons.

J’ai quitte le far north queensland le 7 fevrier dernier en direction de Brisbane pour un festival de 4 jours. On m’avait prevenu que ca devient vite une drogue mais je ne pensais pas que ca serait a ce point la...
Nous sommes 7 a faire la route ensemble et je prends plaisir a retrouver ce rythme de vie ainsi que de faire mon premier road trip avec ma propre voiture.

Nous prenons le temps de nous arreter sur la route pour profiter de cascades qui forment des tobogans naturels, ainsi qu’a Frazer island, ou nous faisons une rando de 3h pour atteindre un lac bleu turquoise et des plages de sables d’un blanc immacule. L’ile est le dernier endroit ou l’on trouve encore des dingos pur souche (Chiens sauvages locaux) et deux curieux viennent une nuit nous renifler.

Le Earth frequency festival est bien plus petit que celui auquel je suis alle en novembre, et nous passons les trios jours sous la pluie, mais le charme de ce genre d’evenement s’y retrouve et cela valais le detour.

Nous ne sommes plus 7, mais 11 a quitter le festoch tous ensemble et nous nous trouvons une base de loisir au bord d’un lac ou nous etablissons notre camp sous un abris. Au programme, une semaine a jongler, nous baigner, regarder des films et faire la fete avant de descendre (6 d’entre nous) vers Byron Bay.

La pluie ne nous lache pas et encore une fois nous squattons un abris pres d’une riviere cette fois et en plein milieu du village.
Les australiens sont assez incroyables car nous avons envahi l'espace et quand la police est passée nous voir car ils ont eu une plainte pour le bruit un soir c’est pour s’excuser de nous demander de bouger ...
Nous tournons donc dans la region, mais la pluie est toujours la et cela commence a peser sur notre moral. Cependant nous nous sommes retrouver plusieures fois a traverser des rivieres qui avaient deborde ce qui a mis du piment dans l’aventure.

La decision est prise de chercher du taf car la majorite est pas loin d’etre sans le sous et nous finissons finalement a Stanthorpe, pour cueillir des pommes.
Devinez qui on y retrouve? La pluie!
Du coup ras la casquette d’etre tout le temps humide et d’avoir froid. J’appelle deux amis qui sont dans le sud et qui me dissent qu’il y fait un soleil radieux et qu’ils bossent pour une boite qui embauche tout le monde...
La decision est prise et nous sommes deux a quitter la petite famille avec qui j’ai passé les deux derniers mois, pour descendre a Dubbo, petite ville a 400 bornes de Sydney.

Je n’ai plus de temps pour raconter la fin aussi je vous laisse en attente de savoir ce que dubbo me reserve, mais je peux vous promettre que vous ne serez pas decut...

Du coup je vous embrasse fort et serait prompt a revenir sur les ondes avec des photos inch allah...
Prenez soin de vous!


PS: je n'ai meme pas le temps de me relire pour les fautes, c'est pour vous dire...

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Posté par mluizza

La j'y suis

Le 02/11/12, 3:32

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Me voila de nouveau sur les ondes.
Quand tu voyages seul, c'est facile de trouver le temps de rediger un petit message regulierement, mais quand tu te mets a voyager avec un groupe, c'est pas la meme...
J'ai donc commnce a bouger avec d'autres. Mickael fut le premier, comme je vous l'ai dit plus tot. Nous avons passe une semaine tout les deux a faire du stop dans un parc national. Cascades, rivieres, nature tout autour, nous prenons le temps de savourer tout ce qui se presente a nous. Mais une jolie jeune fille l'attend a Darwin donc nous sortons de notre reverie pour reintegrer la ville.
Darwin fut incroyable. A mon arrivee j'ai senti le besoin de retourner a litchfield, le parc national. Je ne voulais pas rester en ville. Mais une nuit sur la plage a suivit une autre nuit sur la plage et je suis reste 3 semaines... Nous etions environ une cinquantaine a vivre sur place. Majoritairement des francais. Ceux qui vivaient en van devaient bouger chaque soir pour dormir ailleur sinon ils risquaient une prune des rangers, mais pour le petit nombre que nous etions a dormir sur la plage, ils nous ont toujours laisse tranquille. Nous nous sommes organiser des diners geants, chacun mettant la main a la pate. Les soirees a regrouper les vans pour mettre de la musique et danser pieds nus dans l'eau des arrosages automatiques...
Vous avez maintenant une idee de pourquoi je suis reste.
Nous nous sommes reorganises deux weekend a litchfield durant ce mois que j'ai passe a Darwin puis,avec 5 autres, j'ai saute dans une voiture direction Cairns.
William, Sarah, Jess, Lauren, Landon et moi nous retrouvons donc dans un road trip avec un van, une voiture et 5 natives english speakers... 10 jours plus tard nous arrivons a Cairns, apres avoir casse le van, etre retourne a darwin pour en trouver un autre, nous etre arretes dans les eaux chaudes et turquoises de mataranka, caresser des wallabies...
Nous passons 3 jours a cairns, caches dans un terrain pour motocross avec seulement une voiture car nous avons du rendre le van. Notre presence a Cairns est simple. Attendre l'adresse du rainbow gathering auquel nous voulons aller et qui se trouve dans la region... Nous entassons donc tous les sacs dans la voiture, et 4 d'entre partent en stop pour atteindre le lieux saint.
Et quelle surprise ce ne fut pas... Nous avons passe 20 jours a camper dans le bush, le long d'une petite riviere d'ou nous prelevions notre eau. Des journees a tourner de camp en camp a boire le the, prendre le cafe, ecouter les uns et les autres jouer de la musiques, faire des veillees au rythme des drums et autres percussions, a prendre les repas tous ensemble, en cercle, apres avoir chante en harmonie pour la regeneration de la mere terre, a parler d'amour entre tous les etres vivants et..... Je crois que je suis reste un peu trop longtemps la bas moi! Donc oui, j'y ai vecut ma premiere hippie experience, et je confesse que j'adore ca. C'est une colo pour adulte Se marre !
Je suis aujourd'hui de retour dans le monde reel et projette de faire du stop pendant quelques jours dans la rainforest avant d'aller le 10 novembre dans un des plus gros festival de l'emisphere sud pour une semaine...
Je vis un reve paradisiaque...
Des gros bisous a tous et a bien vite pour plus...
Serendipity...

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Posté par mluizza

Take it easy mate

Le 28/08/12, 4:48

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Bien le bonjour a tous,
Une semaine apres mon dernier message, mon patron s'est leve un matin et me dit au petit dejeune:
"I'm sick of you so it's better if you take your stuf and leave before something wrong happen...."
-AAaaaa... all right, but put down the axe dude...-
Donc me voilas une heure apres de retour a Katherine. Je me suis pose pendant quatres jours dans un caravanpark, pres des hotsprings (source d'eau chaude) et j'ai passe mon temps a bouquiner dans mon hammac, a me baigner, a discuter avec les gens de passage etc.
J'ai, durant ces quatre jours, rencontre un petit groupe de francais qui m'ont parle d'un bushcamp a 5 minutes de la ville, aussi le samedi me voilas de nouveau avec mon sac sur le dos, parti pour m'installer into the wild.
Depuis trois jours, c'est cuisine au feu de bois, baignade, tours en ville, rebaignade et recuisine au feu de bois. Nous sommes avec un portugais et un americain donc tout se fait en anglais et les autres francais se pretent au jeu. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que je touche du doigt le sentiment d'une totale plenitude...
J'ai aujourd'hui (mardi 28 ) recut mon dernier cheque pour mon travail dans la ferme et vais demain reprendre la route avec michael, l'americain que je viens de rencontrer et avec qui je sens que je dois passer du temps car nous semblons, avec nos differences, a la recherche de la "meme chose". Je me suis separe de pas mal de mes fringues, de ma tente et d'autres affaires du style histoire de m'alleger et nous allons faire du stop vers le nord a la recherche d'un travail dans le ramassage des mangues...
Je fais vite sur ce message car je ne puis prendre le temps de vous faire de belles phrase mais vous pourez deja sentir que le bonheur est en moi, que je ne m'engoisse pas une seconde pour l'avenir et que je vis pleinement toutes les oportunites qui me sont donnees.
Je vous embrasse fort et vous tiens au courant bien vite.
serendipity mates...

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Posté par mluizza

Sandy Creek station

Le 15/08/12, 9:34

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Ainsi je travaille dans une ferme australienne depuis un mois environ.
J’ai passé les trois premières semaines seul avec John, Brice et Lee.

John, le boss est un vrais connard, le type de mec pour qui personne ne souhaite bosser. Il passe son temps à raler et à me parler comme à un chien ou un exclave. Certains se diront que mes sept années Marseillaises me pousse à éxagérer aussi voici quelques annecdotes. Alcoolique, John commence a boire en début d’après-midi, donc quand arrive la fin de la journée, notre homme est déjà bien rond et devient fou. J’ai passé de nombreuses soirées à l’écouter me raconter que le seul endroit où le monde souhaite voir les francais est en France, que nous sommes tous des trou-du-culs prétentieux et que c’est pour cela que nous avons perdu toutes nos guerres (la seconde guerre mondiale est son sujet favoris et il passe son temps à me rappeler que sans les américains et les australiens, nous parlerions tous allemands aujourdh’hui). Il me jette les outils dont il souhaite que je me serve à la gueule et passe ses soirées à m’insulter ainsi que la culture francaise... Certains penseront que j’aurai du lui dire d’aller se faire voir et de chercher un autre taf, mais je me suis dit que des mecs commes lui je vais en rencontrer des tas et qu’il vallait mieux m’habituer à les supporter le plus tot possible. De plus, c’est aussi un bon exercice pour apprendre à prendre du recul, me calmer et ne pas prendre en compte ce que ce genre d’empafés peuvent penser de moi. Aussi ai-je choisi de rester et d’apprendre le métier auprès de lui.

Brice, un kiwi (de nouvelle-zélande) est un type qui boit beaucoup aussi. Lent et pas très futé, ce n’est pas un mauvais bougre mais son petit cerveau ne lui permet pas de se raisonner et quand quelque chose commence à lui taper sur le système je m’éloigne pour ne pas prendre trop de risques et éviter d’etre l’exultoire sur lequel il va passer ses nerfs. Si j’apprécie bosser avec lui car j’apprends pleins de choses, les conversations ne vont que dans un sens car il ne sait que s’écouter et est incapable de me laisser parler.

Lee, bien que peu causant, est celui avec qui je m’entends le mieux et a un bon sens de l’humour ce qui me permet de faire mes blagues à son contact.

Le travail n’est pas trop dur, mais je sens mon corps changer de jours en jours et me découvre des muscles dont je ne connaissais pas l’existence. Je beche les rows (sillons) pour hoter les mauvaises herbes, je conduis les tracteurs pour poser le fertilisant, le mélanger à la terre, poser du plastique par dessus et semer les graines. Je commence aussi à toucher au système d’iriguation, mais la moindre erreur peut tout foutre en l’air donc moins j’en fais à ce niveau là mieux je me porte. En bref, je suis ce que l’on appelle un farmhand, à savoir celui qui fait tous les types de boulots basiques que personne ne veut faire. Je travaille sous un soleil de plomb environ 8h par jour et meme si de temps en temps ca me gonfle un peu, de manière générale, je prends plaisir à travailler.

Parmis les annecdotes à relater depuis que je suis là, il y a la fois ou nous sommes allé à la chasse au bull (taureau), la fois ou j’ai failli marcher sur un pithon d’un mètre cinquante, la fois ou John est revenu de Katherine completement bouré avec une aborigène plus saoule que lui et tremblante à cause de drogues et il m’a fallut écouter toute la nuit leur ébats et autres jeux. Il y a aussi la fois ou ce con de patron (je le porte bien haut dans mon coeur celui la, croyez moi) à perdu le control d’un feu et ou je me suis retrouvé avec une binette, à lutter contre un mur de flammes de plus d’un metre... Je ne fais que résumer car si les jours se ressemblent à sandy creek, la routine n’a pas sa place et chaque jour réseve son lot de surprises.

Depuis une semaine, Félix, un méchanicien allemand de 30 ans vit avec nous. Ca me fait vraiment du bien d’avoir quelqu’un de mon monde à qui parler car trois semaines qu’avec les trois autres ca commencait à faire long. Il prévoit de rester jusqu’à début septembre et je compte reprendre la route avec lui après avoir passé deux mois ici.
Des coréens et deux mecs du pays de galles viennent travailer aussi de temps en temps mais ne dorment pas sur place.

Je vous quitte sur ces dernières ligne et tenterai de ne pas etre aussi long la prochaine fois avant un nouveau post. Si le coeur vous en dit vous pouvez m’envoyer un petit texto au 0061499717573 (signez, que je sache qui est ce...). Ca me fera très plaisir et ce sera comme une petite flamme dans la nuit de mes solitudes passagères. Vous vous doutez bien que vous me manquez, tous autant que vous etes, et il est courant pour moi de vous retrouver dans un rire, une situation, une blague, un couché de soleil, ou encore un reve...
Je vous embrasse et espère que vous prenez soin de vous.
En tous cas ne vous en faites pas pour moi!

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Posté par mluizza

La route

Le 15/08/12, 9:31

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Bien le bonjour a tous...
Tout d’abord je tiens à m’excuser auprès de tous ceux, et ils seront nombreux je n’en doute pas, qui se sont levés tous les matins et qui ont ouvert ce blog avant toutes choses seulement pour y découvrir qu’il n’y y avait rien de nouveau...
Après un clavier anglais, je suis maintenant sur un allemand donc une fois encore, désolé par avance de ce que ca va pouvoir rendre.

J’ai donc, vous vous en doutez, quitté Sydney, en train, le lundi 18 juin dernier, en direction de la cote est. A tous ceux qui crois, comme je l’ai cru, que l’Australie n’est que plage, soleil et chaleur, je vous invite a vivre un ’’hiver’’ australien dans le sud. Sans avoir rien à envier à nos temperatures Parisiennes, les habits chauds sont fortement recommandés et si le soleil brille parfois histoire de rappeler qu’il existe toujours, la pluie est a l’honneur et le froid n’est pas a sous-estimer comme j’en ai fait les frais!
Ainsi je quitte enfin la ville, en direction de Byron Bay afin de de commencer mon aventure australienne. Le plan est simple, ne pas en avoir, ci ce n’est trouver du travail en plein air, assez rapidement car l’Australie n’est pas un pays cher, non non, c’est totalement hors de prix (34$ un paquet de 50g de tabac a rouler... (je n’ai pas arreté pour autant)).
Seulement le sort n’avait pas decidé qu’il était temps pour moi d’en profiter. Me voilas donc à Byron Bay, village balnéaire où tout le monde fume des pétards, fait la fete, profite de la plage, d’etre jeune, d’etre en australie et de vivre une super aventure. Et moi je regarde tout cela de loin pendant deux jours car...... J’ai une ANGINE! Et oui, nous avons un gagnant...
Apres deux nuits sous tente à me les peler comme jamais et à lutter contre la fièvre, j’ai décidé d’aller me réfugier a Brisbane, chez Boris, un ami de troisieme année de fac, qui vie là bas. J’ai quand meme pris le temps pendant ces deux jours, d’aller a Nimbin, village de hippies qui ne m’a pas plus emballé que ca, mais dont je suis revenue avec un bon paquet d’herbe.
J’ai donc passé dix jours a Brisbane. Trois me furent nécessaires à me remettre sur pieds et je passe le reste du temps à fumer des joints devant la télé en mageant du chocolat car une fois de plus le sort est contre moi et il pleut des cordes sur la ville.
Il vous faut savoir que j’ai quitté Sydney avec 1500$ environ et que cela ne permet pas de subsister très longtemps. Aussi avec la pluie dehors et quelques films qui font partis de la culture australienne à voir (on trouve toujours une bonne excuse), j’ai pris mon mal en patience et ai attendu le weekend pour pouvoir sortir faire la fete avec Boris.

J’ai, après cela, continué mon périple vers le nord. Mon but est Darwin, où je veux arriver pour début aout car c’est la période où l’on y recolte les mangues et je suis quasiment sur de trouver du boulot aux alentours. J’ai, pour ainsi dire, fait toute la route entre Brisbane et Townsville avec Anthony et Lorenzo, deux Suisses francophones. Nous avons passé de très bon moments pendant 6 jours, à jouer au foot sur la plage (Rémi, je te jure que c’est vrais, j’ai meme presque appris a jongler...), à nous faire des bonnes bouffes (poulpes, coquillages péchés par nos soins et cuits dans leur sable...), couché de soleil et levé de pleine lune...
Tiens, je ne suis plus malade, il ne pleut plus, il ne fait pas trop froid, je rencontre des gens et passes de supers moments... Hey les gars, je crois que ca y est, c’est parti!
Il me fallut cependant quitter mes accolites à Airly Beach et continuer ma route jusqu’à Townsville.
De là, j’ai quitté l’océan pour m’engager dans les terres. Au programme, 1600 km à l’est jusqu’à Three Ways puis direction Darwin... Bon ben on se le fait en stop histoire de ne pas payer le transport. Et bien qu’illégal (trop de disparitions et meurtres entre 1980 et 2000), le stop fonctionne très bien. Il ne m’a fallut que trois jours pour couvrir les 1600km. Je me suis arreté deux nuits à Three Ways histoire de décompresser ☺ puis j’ai piqué vers le nord, toujours avec cet objectif d’aller a Darwin. Je me suis cependant mis à chercher du travail en chemin, sans grande conviction ni envie je l’admet. L’idée de travailler dans une cattle station (Ranch australien), monter a cheval, conduire des motos et vivre au milieu de cowboy me trotte dans la tete depuis un moment et me donne bien envie, mais l’appréhension de me retrouver tout seul au mileu de nul part avec une bande d’ivrognes décérébrés me restraind à courrir le risque. Cependant, meme si je ne paye pas pour mes trajets, mon argent part rapidement et je sens que d’ici peu je ne vais pas pouvoir faire la fine bouche et vais devoir accepter le premier truc qui passe. Apres différents arrets, dans des sources d’eau chaudes, un show a l’australienne etc, je suis finalement arrivé le dimanche 15 juillet à Katherine.

Vous vous doutez bien que je n’ai fait que résumer l’essentiel et que je passe de rencontres en rencontres, que je découvre plein d’animaux différents (faune et flore sont présentes partout) et que je vis pas mal de petites aventures dont je vous garde le délicieux parfum pour les nuits interminables ou vous serez contraints de m’écouter vous les narrer.... Sinon, je dors majoritairement sous tente (dans des backpacks en ville, dans des caravans park ou sur des free rest areas) et de temps en temps dans des dortoires. Je ne peux pas transporter de nourriture avec moi car mon sac fait 24kg et que je ne peux rien conserver. Aussi je trimbale juste quelques pommes, du chocolat et des soupes chinoises que je partage avec les généreuses personnes qui m’invitent à diner.

Mais revenons en à nos moutons. Le Backpack où je passe la nuit à Katherine est rempli de Francais et j’apprends que tous ceux qui ont cherché du travail dans le coin en ont trouvé dans les deux semaines. La nouvelle selon laquelle les mangues ne commenceront pas avant septembre me pousse à l’idée de rester quelques jours et chercher du taf.
Ainsi le lundi matin je me rends dans un entrepot de matériel agricol pour y demander quelques numéros de fermiers aux alentours. J’en obtient deux, que j’appelle et qui m’en donnent deux autres. L’un d’eux me rappelle une heure après:
’’Who are you? ’’
’’Hi sir, i’m a french backpacker who’s looking for a job, I wonder if you have any available... ’’
’’Who gave you my number? ’’
-Putain t’as l’air sympa toi-
’’It’s this shed, next to the backpack... ’’
’’innnnnnnn..... Ok! Do you have any experience? ’’
’’Nope sir, but I’m a quick learner and I won’t disapoint you... ’’
’’Innnnnn..... Meet me at ten! ’’
-Merci de m’avoir raccroché au nez connard! Hey, j’ai trouvé du travail...-
Et quelle chance ce ne fut pas. Me voilas deux heure apres, à Sandy Creek Station, une ferme de citrouilles et pastèques à 40km de Katherine...
Bon ben c’est parti pour etre un fermier australien...

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Posté par mluizza

28 jours plus tard...

Le 15/06/12, 7:26

95.4487583812.61605092

(Les fautes d'orthographe, grammaire et autres, sont dues au clavier de l'ordinateur et non aux lacunes de l'auteur! Celui ci est par consequent nullement responsable)


Voici un mois deja que je suis arrive.
Si je n'ai rien ecrit jusqu'a present, ce que ma vie ne fut pas tres palpitante. une semaine apres mon arrivee, le mercredi 23 Mai, j'attaquais le boulot.
En effet, la chance me souriant, un des amis de mon pere vivant a Sydney, cherchait quelqu'un pour bosser avec lui. Me voila donc, avec mes reves de conquetes et d'aventurse, en chemise, a trier des papiers toute la journee pour un avocat... Personne a qui parler (car tous trop occupes a travailler frenetiquement, terrorises par l'aspect hyper formel de leur boss, l'ami de mon pere, pas de fenetres dans mon bureau, juste un ordi et une montagne de papiers qui ne veut decidement pas diminuer. Je travaille donc 8h par jour, du lundi au vendredi, seul! (note bien ce mot car il va revenir un peu plus loin...) Du coup, pas question de rencontrer du monde via le travail... Mais je me dis que je dois prendre mon mal en patience, Brett m'a dit que cela durerait environ 2 semaines et comme je suis paye 20$/h, soit 800$ a la semaine, mon jiminy criquet me dit: Ferme la et encaisse, ca sera mieux apres! (O douce phrase qui tend de fois a raisonnee a mon oreille...)
Hors du boulot, je vis chez Richard, un autre ami de mon pere (Et oui, quand on a grandit dans la soie, c'est dur de prendre des risques...). Je vis donc a 30 min en bus de la city (au cas ou comprenez centre ville) dans une zone pavillonaire forte agreable et je prends mon cafe tous les matins face a la foret et a un bras de mer. Si Si, je vis a sydney!
Donc chez Richard, il y a lui bien sur, sa femme (Tian) thaillandaise qui comprend parfaitement l'anglais mais le baragouine vaguement, son fil de 11 (Troy) qui ne decroche pas de son ordi, et en enfant gate qu'il est, me tape sur le systeme, la fille ainee de Tian, sarah, qui vit sa vie et ne me calcule pas beaucoup et son fil (celui de sarah), Rico, qui comme le resume tres bien Richard, ressemble a un verre d'eau (transparent a l'interieur)...
Chouette petite famille dont les codes sociaux sont deffinitivement bien different de ceux que l'on peut avoir chez nous et ou chacun fait ce qu'il veut, mange quand il veut etc, sans qu'aucun moment ne soit partage par tous.... (Vous penserez surement a vos parents, hurlants dans la maison "A table....").
Si tout le monde est tres sympa, je ne vis pas des choses folles a leur cotes, et ici aussi, finalement, je me sens un peu seul...

En gros, Sydney ne fut pas tres excitante pour moi, je ne me suis pas pris par la main pour aller parler au premier venu dans un bar, et ni mon travail, ni mon logement ne m'a permit de me creer un petit reseau social.
J'ai bien rencontre deux ou trois personnes, des francais... Mais pas des gens avec qui je me suis senti bien! Aussi me suis je tres rapidement mis en tete que je ne voulais pas rester a sydney et que je devais partir le plus tot possible.
Et c'est pour maintenant car j'ai fini mon boulot et prends la route lundi.
Le plan, apres bien des hesitations, et d'aller vers le nord car il fait trop froid dans le sud et qu'il pleut 4 jours sur 7! Je vais donc prendre un train pour sortir de la ville et chercher apres ca du covoiturage.

Je me plainds, je me plainds ok! Mais je ne suis pas a plaindre,
J'ai mis un peu d'argent de cote grace au fait que j'ai vecu a moindre coup, et si je ne suis guere emballer par Sydney, je confesse que le cadre de vie y est plutot pas mal, en tous cas pour moi.
La vie y est tres chere, mais les salaires sont en consequences, ou l'inverse d'ailleurs... c'est tres vert, et des kakatoes, des peruches et autres oiseaux de la sorte y virvoltent continuellement. La nuit des opossums viennent jouer dans les combles au dessus de mon lit, et je nourris les ibis quand je mange mon sandwich dans le parc a cote du boulot...

J'ai encore pleins de choses a dire, mais je vais vous laisser la ou peu d'entre vous seront parvenus, et vous garde quelques plaisirs pour plus tard, comme un prochain message qui sera intitule: Les australiens sont bizards ou je me proposerai de vous devoiler quelques aspects de leur societe.

Des bisous a tous et a bien vite!






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Posté par mluizza
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